L'énergie nucléaire
+32
Vic
mykha
Byrrh
Toussaint
Prado
Estirio Dogante
Oel
Antonio Valledor
Achille
vilenne
Rougevert
Lascar Kapak
dug et klin
Eugene Duhring
irving
sylvestre
chejuanito
Aura
verié2
Gaston Lefranc
Oudiste
Duzgun
yannalan
Zappa
fée clochette
nico37
Vals
Roseau
BouffonVert72
gérard menvussa
jacquouille
Vérosa_2
36 participants
Page 26 sur 32
Page 26 sur 32 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 32
Re: L'énergie nucléaire
Quelque soit la destination des "milliards de la recherche", il y aura toujours de la com dans le lot. Que la fusion "ne résolve pas tous les problémes" est évident. Mais c'est le cas de toutes les techniques qu'elles soient "nucléaires", ou reposent sur l'utilisation d'énergies renouvelables. Le probléme, c'est que la recherche autour d'iter ne résoud pas du tout les problémes techniques de la fusion (et n'indique même pas la façon de la résoudre) Rapppelons en quelques uns :Beaucoup de milliards employés pour la com' de l'industrie nucléaire capitaliste.
maîtrise des réactions de fusion, particulièrement d'une réaction auto-entretenue ;
maitrise et gestion d'une production massive de tritium ;
invention d'un matériau résistant aux flux de neutrons (produits par la fusion) pour les enceintes de confinement53,54.
Maîtrise de l'inhibition de la radiolyse de l'eau par addition d'hydrogène, car cette inhibition est très sensible à la concentration de l'hydrogène, à la température de l'eau, à la nature du rayonnement et à la présence éventuelle d'impuretés chimiques par exemple issue de la corrosion qui peut être exacerbée par la radiolyse (formation d'oxygène et d'eau oxygénée augmentant la corrosion55) ou certains dysfonctionnement du réacteur. « Une très faible modification de l'un de ces paramètres lorsqu'on est proche du seuil peut faire brutalement basculer la radiolyse de l'eau » 55?. L'acide borique est classiquement utilisé, mais au dessus d'une certaine concentration (seuil variant selon divers paramètres dont température, pression...) la décomposition de l'eau est brutalement accentuée, « avec formation d'hydrogène, d'oxygène et d'eau oxygénée. Ce phénomène brutal est dû à l'empoisonnement de la réaction en chaîne recombinant H2 et H2O2. Dans certains cas, on observe un phénomène de saturation : lorsque les concentrations de O2 et H2O2 augmentent trop, la réaction en chaîne s'arrête. Cette saturation fut confirmée par des simulations sur ordinateur »55.
maitrise de la gestion des impacts de disruptions en situation de très fortes température, pression et rayonnement.
Et rappelons que l'objectif d'ITER est de produire 500 MW pendant 6 minutes (le record étant jusqu'a présent de 4 minutes 30) ceci sans condition de rendement (l'energie produite étant bien moins importante que l'energie consommée) Une fois ITER terminée, si elle réussi, les experts les plus favorable au projet demandent encore 50 années au moins pour pouvoir arriver à un processus industriable. Et évidemment, ils ne nous disent rien des dizaines de milliards supplémentaires.
Bref, c'est une solution pour le début du siécle prochain, au mieux. C'est d'ailleurs pour cela que "le lobby" (nucléaire) ne l'avance pas comme une solution possible. Ce qui tient la corde actuelement, c'est les centrales a sel fondu utilisant le thorium en lieu et place de l'uranium. Ce systéme n'apporte que des avantages "sur le papier". Aprés, on doit regarder ça d'un oeil critique (comme tout ce qui nous est vanté par la publicité) mais c'est cette technologie qu'on doit discuter selon moi, et pas les centrales à fusion nucléaire qui ne seront au point, au mieux, qu'au début du siècle prochain.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Vals : "Raison de plus pour soutenir ce projet dénigré par les "nucléophiles"....".
Vals fait-il l'idiot ou l'est-il réellement ? Ou bien les deux ? A force de jouer au con, c'est à dire balancer n'importe quoi pour contrer par principe son interlocuteur, on finit fatalement par tout mélanger et donc dire que si Charpak qui a été toute sa vie un fervent partisan de l'énergie nucléaire est opposé à ITER, c'est une raison de plus pour soutenir ce projet...Comprenne qui pourra.
GM pose la question des réacteurs de 4ème génération. Il est sans doute nécessaire de maintenir une recherche active concernant ceux (il existe 6 types différents de réacteurs 4G) capables de fonctionner en mode incinérateur qui pourraient contribuer à résoudre le problème des actinides mineurs à haute activité et à vie longue (Neptunium, Américium et Curium). Pour le reste et notamment ASTRID, il s'agit d'abord de redorer l'image très dégradée de l'industrie nucléaire en promettant des réacteurs beaucoup plus fiables, "propres" et durables. Manière de reconnaitre au passage que l'existant ne l'est pas. Nous ne pouvons évidemment pas juger de la validité de ces promesses (moi je ne le peux pas) mais le précédent superphénix devrait normalement nous inciter à la plus grande circonspection. Et surtout les promoteurs de ce nucléaire de rêve continuent à considérer la fuite en avant de la production et de la consommation énergétique comme souhaitable et inéluctable. Autrement dit : business as usual.
Vals fait-il l'idiot ou l'est-il réellement ? Ou bien les deux ? A force de jouer au con, c'est à dire balancer n'importe quoi pour contrer par principe son interlocuteur, on finit fatalement par tout mélanger et donc dire que si Charpak qui a été toute sa vie un fervent partisan de l'énergie nucléaire est opposé à ITER, c'est une raison de plus pour soutenir ce projet...Comprenne qui pourra.
GM pose la question des réacteurs de 4ème génération. Il est sans doute nécessaire de maintenir une recherche active concernant ceux (il existe 6 types différents de réacteurs 4G) capables de fonctionner en mode incinérateur qui pourraient contribuer à résoudre le problème des actinides mineurs à haute activité et à vie longue (Neptunium, Américium et Curium). Pour le reste et notamment ASTRID, il s'agit d'abord de redorer l'image très dégradée de l'industrie nucléaire en promettant des réacteurs beaucoup plus fiables, "propres" et durables. Manière de reconnaitre au passage que l'existant ne l'est pas. Nous ne pouvons évidemment pas juger de la validité de ces promesses (moi je ne le peux pas) mais le précédent superphénix devrait normalement nous inciter à la plus grande circonspection. Et surtout les promoteurs de ce nucléaire de rêve continuent à considérer la fuite en avant de la production et de la consommation énergétique comme souhaitable et inéluctable. Autrement dit : business as usual.
philippulus- Messages : 170
Date d'inscription : 19/01/2013
Re: L'énergie nucléaire
ll est sans doute nécessaire de maintenir une recherche active concernant ceux (il existe 6 types différents de réacteurs 4G) capables de fonctionner en mode incinérateur qui pourraient contribuer à résoudre le problème des actinides mineurs à haute activité et à vie longue (Neptunium, Américium et Curium). Pour le reste et notamment ASTRID, il s'agit d'abord de redorer l'image très dégradée de l'industrie nucléaire en promettant des réacteurs beaucoup plus fiables, "propres" et durables.
Sauf que ce qui revient avec insistance chez les défenseurs de la "technologie nucléaire" ce ne sont pas les projets type ITER (tout le monde sait que leurs résultats sont trés aléatoires pour envisager sérieusement d'en faire une solution aux problémes actuellement rencontré par cette industrie) ni même les projets de "surgénérateur" (aprés le flop de superphénix, qui était aussi et surtout un flop technique) mais la solution la plus avancée est une technologie oubliée, celle des réacteurs a sel fondu (intrinsèquement sur) utilisant le thorium comme combustible.
Les générateurs "a sel fondu" utilisant le thorium comme combutible principal peuvent éventuellement fonctionner comme "surgénérateur", mais pas uniquement... Cela dit, c'est vrai que c'est en "mode surgénérateur" que l'intéret principal de ce mode de fonctionnement (diminuer de façon drastique les déchets) apparait...
Évidemment, on ne peut que se méfier "à priori" des discours "publicitaires" : on en a entendu tellement... Mais ça vaud le coup d'étudier sérieusement la question.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Vals fait-il l'idiot ou l'est-il réellement ? Ou bien les deux ? A force de jouer au con, c'est à dire balancer n'importe quoi pour contrer par principe son interlocuteur, on finit fatalement par tout mélanger et donc dire que si Charpak qui a été toute sa vie un fervent partisan de l'énergie nucléaire est opposé à ITER, c'est une raison de plus pour soutenir ce projet...Comprenne qui pourra.
Je te laisse le soin de répondre à ta brillante question tout en avouant que ta réponse m'importe peu.
Que les antinucléaires bornés aillent chercher des références chez Charpak et quelques autres qu'ils ont dénigré sottement pendant des années en les traitant de nucleocrates a quelque chose de croquignolet.
Oui, mais il s'agit de faire flèche de tout bois, y compris de celui qu'on a voulu discréditer "avant"....car il s'agit encore de chercher à justifier un obscurantisme crasse devant un projet de recherche fondamentale, ouvrant de nouvelles perspectives (sans garantie de résultat) pour une autre forme de production d'énergie nucléaire.
Horreur, encore l'atome!!!! hurle l'ecolo...
Vade retro technoscience, piaille le décroissant...
Il se trouve, et je ne suis pas seul à l'extrême-gauche, que je considère qu'il n'y a pas assez de projets d'envergure (même hasardeux) comme ITER....et que je ne reproche pas aux capitalistes de le faire...mais d'en faire trop peu et avec des moyens bien insuffisants au regard des enjeux pour l'avenir de l'humanité.
Et si certains pensent au contraire qu'être communiste révolutionnaire, c'est rétropédaler sans trêve pour revenir au bon vieux temps d'avant la révolution industrielle, c'est leur droit...mais c'est le mien de considérer que leur contestation du capitalisme est simplement réactionnaire.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Mais ton parti, il en pense quoi de tout ça?
Est-ce qu'il est oui ou non pour un développement de l'industrie nucléaire?
Est-ce qu'il est oui ou non pour un développement de l'industrie nucléaire?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: L'énergie nucléaire
Le probléme n'est pas iter. Iter est un programme de recherche (donc "hasardeux", comme l'est toute recherche scientifique) qui ne peut en aucun cas être une réponse aux problémes posés par le nucléaire actuellement. Ils n'ont d'ailleurs pas vraiment commencé car ils ont pour le momment quelques petits problémes de sécurité...Il se trouve, et je ne suis pas seul à l'extrême-gauche, que je considère qu'il n'y a pas assez de projets d'envergure (même hasardeux) comme ITER....et que je ne reproche pas aux capitalistes de le faire...mais d'en faire trop peu et avec des moyens bien insuffisants au regard des enjeux pour l'avenir de l'humanité.
Le probléme posé par ITER n'est pas qu'il existe, mais qu'il assèche toute autre forme de recherche sur d'autres énergies tout aussi intéressante (voir même plus) que le nucléaire.
Par exemple, il y a tout un courant scientifique qui défend l'idée que le bio et l'agrobiologie pourrait être "la" solution Il faut sans doute faire des recherches dans ce domaine (il y en a d'ailleurs, et qui donnent de trés bon résultats). Mais faut il pour autant supprimer tout autre piste de recherche ?
Sur la recherche, Le npa est pour développer la recherche, et la diversité dans la recherche.... Que cent fleurs s'épanouissent, que cent écoles rivalisent !
Et contrairement a ce que tu avance, il n'est pas question ici de "technoscience", le nucléaire étant plutot assimilé à la "big science" et à l'idée d'un état fort (donc contrairement aux technosciences actuelles, marquées par la "privatisation de la recherche", etc) ne serait ce que pour payer les sommes considérable que l'hydre doit payer...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Sommet de l'énergie : compétitivité contre transition écologique
http://npa2009.org/node/37451
http://npa2009.org/node/37451
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Vals a écrit:Vals fait-il l'idiot ou l'est-il réellement ? Ou bien les deux ? A force de jouer au con, c'est à dire balancer n'importe quoi pour contrer par principe son interlocuteur, on finit fatalement par tout mélanger et donc dire que si Charpak qui a été toute sa vie un fervent partisan de l'énergie nucléaire est opposé à ITER, c'est une raison de plus pour soutenir ce projet...Comprenne qui pourra.
Je te laisse le soin de répondre à ta brillante question tout en avouant que ta réponse m'importe peu.
Que les antinucléaires bornés aillent chercher des références chez Charpak et quelques autres qu'ils ont dénigré sottement pendant des années en les traitant de nucleocrates a quelque chose de croquignolet.
Oui, mais il s'agit de faire flèche de tout bois, y compris de celui qu'on a voulu discréditer "avant"....car il s'agit encore de chercher à justifier un obscurantisme crasse devant un projet de recherche fondamentale, ouvrant de nouvelles perspectives (sans garantie de résultat) pour une autre forme de production d'énergie nucléaire.
Horreur, encore l'atome!!!! hurle l'ecolo...
Vade retro technoscience, piaille le décroissant...
Il se trouve, et je ne suis pas seul à l'extrême-gauche, que je considère qu'il n'y a pas assez de projets d'envergure (même hasardeux) comme ITER....et que je ne reproche pas aux capitalistes de le faire...mais d'en faire trop peu et avec des moyens bien insuffisants au regard des enjeux pour l'avenir de l'humanité.
Et si certains pensent au contraire qu'être communiste révolutionnaire, c'est rétropédaler sans trêve pour revenir au bon vieux temps d'avant la révolution industrielle, c'est leur droit...mais c'est le mien de considérer que leur contestation du capitalisme est simplement réactionnaire.
Personnellement ce que pensait feu Charpak et bien plus encore ce que pense Allègre m'est parfaitement indifférent dans tous les cas de figure.
Mais ce que tu écris ne concerne que quelques marginaux.
Encore une fois, tu condamnes quelque chose dont l'existence t'arrangerait, car tu supposes que cela te dispense de "réfléchir" et de penser l'avenir.
Les faits ,eux, concernent tout le monde et devraient alimenter la pensée, comme le courage politique.
LO ne veut pas se prononcer pour ou contre la sortie du nucléaire dans le contexte actuel.
Mais n'hésite pas à reprocher à la bourgeoisie de ne pas avoir de rôle "progressiste" alors que quelques milliards dépensés à NDDL au profit de Vinci la dérangent...un peu.
La bourgeoisie n'en doutons pas investira dans la fusion dès lors que s'installera la pénurie d'uranium.
Pour le moment, elle développe la filière fission avec les réacteurs de 3 ème génération, eux aussi très chers et aux frais des contribuables travailleurs ou usagers-consommateurs.
Il n'y a qu'un ITER pour montrer qu'on se préoccupe de produire plus et mieux...à la St Glin-Glin.
Les problèmes écologiques se posent, de toute façon.
Il ne s'agit pas d'être pour ou contre l'industrie (la production de masse plus ou moins mécanisée), mais de savoir quelles techniques permettent d'assurer la satisfaction des besoins sans détruire le milieu où nous vivons.
Les écologistes dénoncent une dégradation permanente de la biosphère à laquelle participe fortement l'industrie nucléaire, sans parler de la violence impérialiste pour s'approprier l'uranium.
Le nucléaire ne produit que de l'électricité, toujours plus chère (à cause de l'EPR, de l'entretien des centrales et du réseau), et ne résout en rien le problème des émissions de GES: les plus gros secteurs émetteurs sont l'agriculture et le transport routier.
Je suppose que changer de techniques dans ces secteurs serait un retour vers le passé, pour ton esprit pré-érathostènien?
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ratosth%C3%A8ne
Les faits:
-Three Misles Island
-Tchernobyl
-Fukushima
-les déchets qui s'accumulent.
-les émissions radioactives de fonctionnement.
-la finitude des stocks d'uranium.
-le changement climatique et la perturbation du cycle de l'eau.
Les réacteurs produisent de la vapeur d'eau et ont besoin pour être refroidi de quantités d'eau suffisantes, alors que l'avenir la régularité du débit des fleuves au bord desquels sont installées les centrales est de plus en plus incertain.
Il y a déjà eu des alertes aussi bien dues à des inondations qu'à des périodes de sécheresse.
La résolution du problème des déchets n'a pas avancé d'un mm.
Celui des déchets du passé éparpillés aux bons soins des sols et de "l'immensité" des Océans.
Celui des déchets actuels dont aucun confinement n'a une durée d'efficacité supérieure à la durée d'émission de radioactivité par les déchets.
La carte des risques sismiques est une carte de probabilité et à l'échelle du temps des déchets, un séisme majeur est un événement très probable.
Les volcans d'Auvergne ne sont éteints "que" depuis 7000 ans pour les derniers.
Et pour le futur...priez avec Vals et LO pour que la technique nous en débarrasse.
La technique...oui.
La politique, et l'affrontement sur ce terrain avec les intérêts du Capital, non.
LO n'a pas de position, circulez, il n'y a rien à voir.
Il suffit de reprendre les mensonges du lobby capitaliste de l'industrie nucléaire.
De nous faire pleurer sur le sort des mineurs de charbon, en oubliant les mineurs d'uranium.
De minimiser le nombre des victimes (en ne comptant que les victimes immédiates, comme le lobby de l'amiante et du tabac l'ont toujours fait) et l'étendue des zones sinistrées.
Et comme ça ne suffit pas à la mégalomanie pathologique productiviste ratisser tous ce qui existe encore comme hydrocarbures pour produire des désastres dont il faut qu'ils soient grandioses.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: L'énergie nucléaire
A lire d'urgence pour ceux qui pensent que le nucléaire est une énergie plus propre et moins dangereuse pour les travailleurs que le charbon (en dehors des catastrophes) :
Areva en Afrique
par Raphaël Granvaud
Editeur Agone
Granvaud, membre de l'association Survie et déjà auteur de Que fait la France en Afrique ? montre l'étroite et indissoluble implication entre nucléaire civil et militaire. Le minerai d'uranium que l'impérialisme français pille en Afrique depuis les années cinquante est une des bases essentielles du néocolonialisme tricolore. Ainsi le chiffre d'affaire d'Areva représente plus de deux fois le budget d'Etat du Niger. Les conditions de vie effroyables des mineurs, maladies, accidents, salaires de misère ont suscité à plusieurs reprise des grèves, férocement réprimées, parfois directement par l'armée française, comme par exemple au Gabon en 1965. L'Afrique a été choisie comme source d'approvisionnement, dès les années cinquante, non seulement pour
l'importance de ses richesses en minerai et le bas coût de sa main d'oeuvre, mais parce qu'il est plus facile sur ce continent, dans les néo-colonies, de ne pas respecter les règles élémentaires en matière de santé et sécurité édictées... par l'ONU. Du temps de l'apartheid, la France avait déjà passé un deal secret avec l'Afrique du sud (officiellement boycottée...) : minerai contre armes et technologie. Les personnages qui ont géré ce pillage avec un cynisme absolu sont restés aux commandes sous tous les gouvernements de droite et de gauche...
Ce livre montre comment la présence d'Areva au NIger est une véritable catastrophe humaine, sociale, écologique. Il explique aussi comment Areva s'efforce de vendre des centrales low coast aux pays pauvres ou semi développés, low coast signifiant aussi basse sécurité...
Un travail d'enquête et de compilation édifiant ! On est loin des centrales clean avec personnel en blouses blanches qu'on fait visiter à la presse.
Areva en Afrique
par Raphaël Granvaud
Editeur Agone
Granvaud, membre de l'association Survie et déjà auteur de Que fait la France en Afrique ? montre l'étroite et indissoluble implication entre nucléaire civil et militaire. Le minerai d'uranium que l'impérialisme français pille en Afrique depuis les années cinquante est une des bases essentielles du néocolonialisme tricolore. Ainsi le chiffre d'affaire d'Areva représente plus de deux fois le budget d'Etat du Niger. Les conditions de vie effroyables des mineurs, maladies, accidents, salaires de misère ont suscité à plusieurs reprise des grèves, férocement réprimées, parfois directement par l'armée française, comme par exemple au Gabon en 1965. L'Afrique a été choisie comme source d'approvisionnement, dès les années cinquante, non seulement pour
l'importance de ses richesses en minerai et le bas coût de sa main d'oeuvre, mais parce qu'il est plus facile sur ce continent, dans les néo-colonies, de ne pas respecter les règles élémentaires en matière de santé et sécurité édictées... par l'ONU. Du temps de l'apartheid, la France avait déjà passé un deal secret avec l'Afrique du sud (officiellement boycottée...) : minerai contre armes et technologie. Les personnages qui ont géré ce pillage avec un cynisme absolu sont restés aux commandes sous tous les gouvernements de droite et de gauche...
Ce livre montre comment la présence d'Areva au NIger est une véritable catastrophe humaine, sociale, écologique. Il explique aussi comment Areva s'efforce de vendre des centrales low coast aux pays pauvres ou semi développés, low coast signifiant aussi basse sécurité...
Un travail d'enquête et de compilation édifiant ! On est loin des centrales clean avec personnel en blouses blanches qu'on fait visiter à la presse.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Mais même les "centrales cleans avec personnel en blouse blanche" ne sont pas sans danger. Dans ce cas, le probléme s'appelle "sous traitance" et "gestion par la dose". En effet, chaque travailleur est censé travailler avec un dosimétre (ne pas le porter est une cause de renvoi) et le fait de "dépasser la dose maximum" est lourd de conséquence, surtout pour un travailleur sous traitant (un travaileur "sous status d'EDF" prend un "repos forcé", mais le travailleur d'une boite de sous traitance est mis a la porte...) Comme pour la sécurité "traditionnelle" dans les boites, certains sont amené a tricher (surtout que les travailleurs sous traitant sont amené a travailler dans les coins les plus pénibles et les plus dangereux) Mais contrairement aux travailleurs "sous status", on perd facilement leur contact et on ne dispose pas de statistiques fiables en ce qui concerne les effets des doses en question sur le personnel sous traitant.
Quelques éléments pour s'informer :
Emission de Mathieu Vidard "La tête au carré" du 28 octobre 2011 sur France Inter
Lien : http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-sous-traitance-dans-le-nucleaire
La sous-traitance dans le nucléaire, un reportage de Pascale Pascariello
Près de 80% de la maintenance des installations nucléaires est aujourd’hui sous-traitée.
« EDF utilise pas loin de 20 000 personnes en sous-traitance, aux cotés de ses 20 000 salariés. C'est vraiment un souci ! Ces sous-traitants doivent être formés, travailler dans de bonnes conditions, être bien protégés, bien surveillés ». Ce cri d'alarme a été lancé le 29 aout dernier par le Président de l'Autorité de Sureté nucléaire, André-Claude Lacoste, en charge de veiller sur les 19 centrales françaises.
Nous sommes donc allés voir ceux qui entretiennent les centrales. Certains sont des "nomades" qui vont de centrales en centrales et logent dans des campings ou des gites. Souvent interdits de parole sous peine de licenciement, les sous-traitants du nucléaire éprouvent aujourd'hui le besoin d'alerter l'opinion sur les risques qu'ils encourent et sur la dégradation des conditions d'intervention à l'intérieur des centrales.
RAS nucléaire, rien à signaler
Un film de Alain de Halleux (2009)
Lien : http://www.tuxboard.com/r-a-s-nucleaire-rien-a-signaler/
On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...
Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?
Blog Et voilà le travail, chronique de l’humain en entreprise
Article d’Elsa Fayner
Lien : http://voila-le-travail.fr/2011/04/03/nucleaire-quels-sont-les-risques-de-la-sous-traitance/
Au Japon, comme en France, les tâches dangereuses du nucléaire sont confiées à des sous-traitants. Qui sont ces nomades du nucléaire, qui interviennent de centrale en centrale? Quels sont les risques de la sous-traitance pour leur santé, et pour la sûreté du pays ?
Les bagnards du nucléaire
Reportage audio d’Aurélien Chartendrault (l’Express), publié le 19/03/2011
(durée : 5min39)
Lien : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-bagnards-du-nucleaire_974084.html
Ils parcourent la France entière pour effectuer la maintenance des centrales et travaillent au plus près du risque. On les appelle "les invisibles", "les intermittents", les "nomades" du nucléaire. Qui sont-ils? Reportage à la centrale de Nogent-sur-Seine.
Les clochards du nucléaire
Article de Mathieu Gaulène (l’Express), publié le 02/04/2011
Lien : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/japon-les-clochards-du-nucleaire_978891.html
80% des travailleurs du nucléaire au Japon sont en fait des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise.
Les invisibles du nucléaire
Emission Envoyé spécial du 17 mars 2011
Lien : http://envoye-special.france2.fr/envoye-special-la-suite/les-invisibles-du-nucleaire-17-mars-2011-3206.html
Qui entretient les centrales nucléaires en France ? Jumpers, funambules, scaphandriers, ils sont 20.000 à parcourir chaque année des milliers de kilomètres pour assurer la maintenance des centrales et réacteurs français. Ces sous-traitants de l’atome dénoncent aujourd’hui leurs conditions de travail et s’inquiètent pour leur santé.
Les serfs de l'atome
Article de Marie Vaton et Elsa Vigoureux (Le Nouvel Observateur), publié le 03/05/2011
Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110503.OBS2308/enquete-les-serfs-de-l-atome.html
Ils sont 21.000 à nettoyer, curer, réparer les cuves des centrales nucléaires. Un travail de sous-traitance, loin du temps où leurs pères portaient fièrement le blason EDF. Nomades, ils interviennent à Cuers, au Tricastin ou ailleurs en France. Une vie passée à prendre "de la dose" pour pas cher payé.
Si on préfére les romans, il y en a un d'excellent "La centrale" d'Elisabeth Fillol qui raconte par le menu la vie d'un de ces sous traitant qui va "de centrale en centrale" en craignant a tout instant l'accident.
Présentation de l'ouvrage par son éditeur, POL
« Quelques missions ponctuelles pour des travaux routiniers d'entretien, mais surtout, une fois par an, à l'arrêt de tranche, les grandes manoeuvres, le raz-de-marée humain. De partout, de toutes les frontières de l'hexagone, et même des pays limitrophes, de Belgique, de Suisse ou d'Espagne, les ouvriers affluent. Comme à rebours de la propagation d'une onde, ils avancent. Par cercles concentriques de diamètre décroissant. Le premier cercle, le deuxième cercle... Le dernier cercle. Derrière les grilles et l'enceinte en béton du bâtiment réacteur, le point P à atteindre, rendu inaccessible pour des raisons de sécurité, dans la pratique un contrat de travail suffit. Ce contrat, Loïc l'a décroché par l'ANPE de Lorient, et je n'ai pas tardé à suivre. »
Le nucléaire en France, ce sont 58 réacteurs répartis sur 19 centrales. Le secteur emploie 40 000 personnes. La moitié a le statut d'agent EDF, les autres sont salariés d'entreprises sous-traitantes. Ils vivent en caravane ou à l'hôtel, se déplacent d'un site à l'autre au gré des chantiers de maintenance, unis par des lien forts de solidarité, mais usés au fil des mois par la précarité et le stress au travail dans un environnement complexe où la menace est impalpable. L'un des enjeux de la fiction est de rendre perceptible, sensible cette menace. Pour saisir la fascination des hommes devant la centrale, et aussi leur angoisse, il faut entrer en zone contrôlée, franchir le sas du bâtiment réacteur, soulever le couvercle de la cuve et descendre au cœur des assemblages d'uranium, jusqu'aux lois intimes de la matière. Il faut suivre un personnage dont le destin va se nouer au cours d'une mission apparemment « comme les autres », aussi dangereuse que les autres, en fait, et qui va mal tourner.
La science et la technologie sont une source d'inspiration pour le roman quel que soit son genre – pas seulement en science-fiction –, un matériau riche à travailler sur le plan littéraire, qui offre un poste d'observation privilégié sur nos sociétés. De même que l'immersion de la littérature dans le monde du travail est un moyen parmi d'autres à la disposition des écrivains pour rendre compte de la perception qu'ils ont du monde contemporain.
Quelques éléments pour s'informer :
Emission de Mathieu Vidard "La tête au carré" du 28 octobre 2011 sur France Inter
Lien : http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-sous-traitance-dans-le-nucleaire
La sous-traitance dans le nucléaire, un reportage de Pascale Pascariello
Près de 80% de la maintenance des installations nucléaires est aujourd’hui sous-traitée.
« EDF utilise pas loin de 20 000 personnes en sous-traitance, aux cotés de ses 20 000 salariés. C'est vraiment un souci ! Ces sous-traitants doivent être formés, travailler dans de bonnes conditions, être bien protégés, bien surveillés ». Ce cri d'alarme a été lancé le 29 aout dernier par le Président de l'Autorité de Sureté nucléaire, André-Claude Lacoste, en charge de veiller sur les 19 centrales françaises.
Nous sommes donc allés voir ceux qui entretiennent les centrales. Certains sont des "nomades" qui vont de centrales en centrales et logent dans des campings ou des gites. Souvent interdits de parole sous peine de licenciement, les sous-traitants du nucléaire éprouvent aujourd'hui le besoin d'alerter l'opinion sur les risques qu'ils encourent et sur la dégradation des conditions d'intervention à l'intérieur des centrales.
RAS nucléaire, rien à signaler
Un film de Alain de Halleux (2009)
Lien : http://www.tuxboard.com/r-a-s-nucleaire-rien-a-signaler/
On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...
Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?
Blog Et voilà le travail, chronique de l’humain en entreprise
Article d’Elsa Fayner
Lien : http://voila-le-travail.fr/2011/04/03/nucleaire-quels-sont-les-risques-de-la-sous-traitance/
Au Japon, comme en France, les tâches dangereuses du nucléaire sont confiées à des sous-traitants. Qui sont ces nomades du nucléaire, qui interviennent de centrale en centrale? Quels sont les risques de la sous-traitance pour leur santé, et pour la sûreté du pays ?
Les bagnards du nucléaire
Reportage audio d’Aurélien Chartendrault (l’Express), publié le 19/03/2011
(durée : 5min39)
Lien : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-bagnards-du-nucleaire_974084.html
Ils parcourent la France entière pour effectuer la maintenance des centrales et travaillent au plus près du risque. On les appelle "les invisibles", "les intermittents", les "nomades" du nucléaire. Qui sont-ils? Reportage à la centrale de Nogent-sur-Seine.
Les clochards du nucléaire
Article de Mathieu Gaulène (l’Express), publié le 02/04/2011
Lien : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/japon-les-clochards-du-nucleaire_978891.html
80% des travailleurs du nucléaire au Japon sont en fait des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise.
Les invisibles du nucléaire
Emission Envoyé spécial du 17 mars 2011
Lien : http://envoye-special.france2.fr/envoye-special-la-suite/les-invisibles-du-nucleaire-17-mars-2011-3206.html
Qui entretient les centrales nucléaires en France ? Jumpers, funambules, scaphandriers, ils sont 20.000 à parcourir chaque année des milliers de kilomètres pour assurer la maintenance des centrales et réacteurs français. Ces sous-traitants de l’atome dénoncent aujourd’hui leurs conditions de travail et s’inquiètent pour leur santé.
Les serfs de l'atome
Article de Marie Vaton et Elsa Vigoureux (Le Nouvel Observateur), publié le 03/05/2011
Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110503.OBS2308/enquete-les-serfs-de-l-atome.html
Ils sont 21.000 à nettoyer, curer, réparer les cuves des centrales nucléaires. Un travail de sous-traitance, loin du temps où leurs pères portaient fièrement le blason EDF. Nomades, ils interviennent à Cuers, au Tricastin ou ailleurs en France. Une vie passée à prendre "de la dose" pour pas cher payé.
Si on préfére les romans, il y en a un d'excellent "La centrale" d'Elisabeth Fillol qui raconte par le menu la vie d'un de ces sous traitant qui va "de centrale en centrale" en craignant a tout instant l'accident.
Présentation de l'ouvrage par son éditeur, POL
« Quelques missions ponctuelles pour des travaux routiniers d'entretien, mais surtout, une fois par an, à l'arrêt de tranche, les grandes manoeuvres, le raz-de-marée humain. De partout, de toutes les frontières de l'hexagone, et même des pays limitrophes, de Belgique, de Suisse ou d'Espagne, les ouvriers affluent. Comme à rebours de la propagation d'une onde, ils avancent. Par cercles concentriques de diamètre décroissant. Le premier cercle, le deuxième cercle... Le dernier cercle. Derrière les grilles et l'enceinte en béton du bâtiment réacteur, le point P à atteindre, rendu inaccessible pour des raisons de sécurité, dans la pratique un contrat de travail suffit. Ce contrat, Loïc l'a décroché par l'ANPE de Lorient, et je n'ai pas tardé à suivre. »
Le nucléaire en France, ce sont 58 réacteurs répartis sur 19 centrales. Le secteur emploie 40 000 personnes. La moitié a le statut d'agent EDF, les autres sont salariés d'entreprises sous-traitantes. Ils vivent en caravane ou à l'hôtel, se déplacent d'un site à l'autre au gré des chantiers de maintenance, unis par des lien forts de solidarité, mais usés au fil des mois par la précarité et le stress au travail dans un environnement complexe où la menace est impalpable. L'un des enjeux de la fiction est de rendre perceptible, sensible cette menace. Pour saisir la fascination des hommes devant la centrale, et aussi leur angoisse, il faut entrer en zone contrôlée, franchir le sas du bâtiment réacteur, soulever le couvercle de la cuve et descendre au cœur des assemblages d'uranium, jusqu'aux lois intimes de la matière. Il faut suivre un personnage dont le destin va se nouer au cours d'une mission apparemment « comme les autres », aussi dangereuse que les autres, en fait, et qui va mal tourner.
La science et la technologie sont une source d'inspiration pour le roman quel que soit son genre – pas seulement en science-fiction –, un matériau riche à travailler sur le plan littéraire, qui offre un poste d'observation privilégié sur nos sociétés. De même que l'immersion de la littérature dans le monde du travail est un moyen parmi d'autres à la disposition des écrivains pour rendre compte de la perception qu'ils ont du monde contemporain.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Nous sommes évidemment bien d'accord. D'ailleurs, les salariés précaires de certains sous-traitants sont surnommés "viande à rem"...Mais même les "centrales cleans avec personnel en blouse blanche" ne sont pas sans danger. Dans ce cas, le probléme s'appelle "sous traitance"
Néanmoins, les conséquences ne sont pas comparables en France avec celles que subit la population du Niger, en termes de maladies non reconnues, non soignées, de destruction de l'environnement etc. Je cite le Niger parce que ce cas a été étudié et commence à être connu, notamment grâce à certaines ONG et à la lutte des mineurs et de leurs familles. Mais c'est très probablement la même chose en Afrique du Sud, en au Gabon, en Tanzanie et... au Kazakhstan, où Areva s'est implantée plus récemment. On a beaucoup parlé des relations de Depardieu avec le dictateur fou du Kazakhstan, mais beaucoup moins de celles d'Areva...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Le cas des mineurs mérite d'être connu, sans aucun doute. Cependant, la situation des salariés précaire travaillant dans les centrales nucléaire mérite lui aussi d'etre pris au sérieux. C'est en effet plus de 20000 ouvriers qui travaillent dans des conditions pas toujours "sures". Le probléme est que un peu comme pour l'amiante, les effets des surexpositions aux rayonnements radioactifs peuvent prendre pas mal de temps. Un sous traitant qui a été exposé quelques mois peut avoir été licencié aprés un accident et développer bien plus tard un cancer radio induit.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Bure (55) : la mascarade doit cesser
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
"Dès qu’ils entendent le mot "nucléaire ", leur appareil auditif se transforme. "
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Pas de réponse de vérié. C'est ballot, parce que la situation pose des question vraiment politique : il y a dans la gestion "ouvriére" du nucléaire deux "prolétariat" totalement différent ; d'une part des ouvriers d'état "à statut" que nous n'avons pas de difficultés spéciales a "organiser" (sauf qu'évidemment il faut être efficace, attentif, tout ça) Et des travaileurs de sous traitance qui sont des "invisibles". Qui passent d'entreprise en entreprise, et qui ont une "gestion politique de la dose" (étant donné qu'ils ont un dosimétre, qui définit largement leur status dans la boite : si ils ont trop "mangé" ils sont virés)la situation des salariés précaire travaillant dans les centrales nucléaire mérite lui aussi d'etre pris au sérieux
Nous organisons les uns, et ne tenons aucun compte des autres : or l'un diminue et semble voué (selon le courant bourgeois dominant) à disparaitre. L'autre croit, croit, croit, et est oublié par tout le monde à "gauche de la gauche". Dommage...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Batho: feu sur le lobby nucléaire
http://www.journaldelenvironnement.net/article/batho-torpille-le-gouvernement,35467?xtor=EPR-9
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
LA PASSOIRE RADIOACTIVE DE FUKUSHIMA, par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=56208#more-56208
http://www.pauljorion.com/blog/?p=56208#more-56208
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Communiqué NPA
Solidarité avec les 29 militants anti-nucléaires qui ont pénétré sur le site de la centrale de Tricastin
La logique de l’industrie nucléaire c’est toujours plus de sécurité. Areva, EDF, le gouvernement s’acharnent à faire croire qu’elle est assurée, que tout va bien. Grillages, barbelés, polices spéciales, caméras, équipes cynophiles, en théorie tout est là. En pratique les militants de Greenpeace démontrent le contraire. Qu’elle est impossible, et que de fait ces centrales sont dangereuses à plus d’un titre : pour le nucléaire lui même, pour la cible potentielle qu’elles représentent, pour le modèle répressif de société qu’elles induisent. Les réactions du gouvernement confirment cela : en réponse à cette intervention militante il annonce le renforcement des sanctions pénales, la criminalisation de l’action des anti-nucléaires. Hollande ne s’est engagé dans la fermeture d’aucune centrale, même les plus vieilles donc les plus dangereuses dont Tricastin fait partie, mais il s’apprête à cogner sur celles et ceux qui lui rappellent ses promesses. De ce coté là pas de changement non plus !
Montreuil, le 15 juillet 2013
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Déchets nucléaires à Bure: Le gouvernement tombe sur un os
http://npa2009.org/node/38186
http://npa2009.org/node/38186
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Nathalie Arthaud et le nucléaire
Intéressante trouvaille:
http://www.nathalie-arthaud.info/A-propos-du-nucleaire,235.html
Menace "décuplée" (centuplée?) du fait de la gestion capitaliste qui en est faite? Je suis d'accord sur l'idée "générale".
Mais l'Histoire montre que le risque zéro n'existe pas et qu'aucune technique "dangereuse" (je ne parle bien sûr pas de l'imprimerie, encore qu'il y ait des accidents du travail) n'a jamais été "bien" maîtrisée.
Ce que Nathalie Arthaud ne dit pas (y pense-t-elle?) c'est que la technologie nucléaire a des singularités.
1) Un accident nucléaire majeur concerne des territoires immenses et pour une durée dépassant l'échelle du temps humain.
2) Que si le nombre de victimes (tuées) lors de l'accident peut être faible (par comparaison avec une catastrophe industrielle d'un autre type), les effets de l'irradiation et de l'ingestion d'éléments radio-actifs sont progressifs et lents à apparaître (et nous ne les connaissons certainement pas tous encore). De sorte que le nombre de victimes réelles n'est pas connu immédiatement et n'est pas définitif. Concernant Tchernobyl, il s'alourdit tous les jours encore.
3) Que le problème majeur, incontournable, de cette façon de produire de l'énergie, est celui de la neutralisation et de la gestion des déchets.
4) Qu'une centrale nucléaire a une durée de fonctionnement limitée et qu'on ne sait pas (Le saura-on un jour? Prions et invoquons la toute puissance de la Technique Socialiste, mes camarades frères et sœurs de classe) les démanteler: la plupart de ses éléments viennent grossir la masse des déchets. Un marxiste est un matérialiste qui doit se demander combien de quantité totale de travail humain est nécessaire et comparer avec la quantité d'énergie réellement produite.
Ou alors les travailleurs laisseront-ils leur environnement (et celui de leurs descendants) devenir peu à peu une poubelle nucléaire, en continuant l'œuvre des capitalistes?
5) Le destin réel du site d'une centrale trop vétuste est donc d'être fermé et inutilisable. D'où la question d'en construire d'autres ailleurs.
On peut se demander ce que recouvre ce "bon sens" (petit bourgeois, d'habitude ) dont elle parle à propos de la crise de la "vache folle"?
Condamne-t-elle au nom du "bon sens" l'idée de nourrir des herbivores avec des farines animales?
C'est assez surprenant quand on rapproche cela de sa position sur le transfert de gènes d'une espèce à l'autre.
Si on développe l'industrie nucléaire, alors il faut trouver de nouveaux (en supplément) sites propices, permettant le refroidissement des réacteurs.
Près de la mer, ou au bord d'un fleuve.
L'explosion démographique, la réduction des terres émergées par la montée du niveau des océans vont les rendre plus rares et objets de conflits.
Le débit des fleuves, les événements climatiques violents exceptionnels (de plus en plus fréquents), l'absence d'événements géologiques imprévisibles (tsunamis) sont-ils garantis par la classe ouvrière?
A force de répondre à TOUTES les questions par la même réponse, LO finit par discréditer les idées révolutionnaires, les réduisant à un simple catéchisme détaché des conditions du monde physique.
Interrogée sur ce qu'elle pense du nucléaire, elle montre qu'elle y a finalement peu réfléchi et ses réponses ne traitent d'aucune des caractéristiques de l'industrie nucléaire.
Donc, logiquement, elle conclut en parlant de ce qu'en pensent...les autres.
Elle n'en sait pas encore assez.
http://www.nathalie-arthaud.info/A-propos-du-nucleaire,235.html
Menace décuplée... D'où sort cette arithmétique? Passons.À Chalon-sur-Saône, où j’étais jeudi dernier pour une réunion publique, l’industrie nucléaire est très présente. C’est le cas d’ailleurs dans toute la région. J’ai donc été interpellée par plusieurs personnes, dont des journalistes, sur ce que je pensais du nucléaire.
Si je suis évidemment consciente du danger que peut représenter l’industrie nucléaire, je pense que la menace est décuplée du fait de la gestion capitaliste qui en est faite. Et l’histoire a montré que mal maîtrisées, toutes les formes d’énergie peuvent représenter un danger pour les travailleurs, la population et l’environnement, à des degrés divers. Je tiens à rappeler que l’économie basée sur la recherche du profit maximum a trouvé le moyen de tuer avec des vaches rendues « folles » parce que nourries en dépit du bon sens. Et l’industrie chimique a fait plus de morts à Bhopal ou à Seveso que les centrales nucléaires.
Menace "décuplée" (centuplée?) du fait de la gestion capitaliste qui en est faite? Je suis d'accord sur l'idée "générale".
Mais l'Histoire montre que le risque zéro n'existe pas et qu'aucune technique "dangereuse" (je ne parle bien sûr pas de l'imprimerie, encore qu'il y ait des accidents du travail) n'a jamais été "bien" maîtrisée.
Ce que Nathalie Arthaud ne dit pas (y pense-t-elle?) c'est que la technologie nucléaire a des singularités.
1) Un accident nucléaire majeur concerne des territoires immenses et pour une durée dépassant l'échelle du temps humain.
2) Que si le nombre de victimes (tuées) lors de l'accident peut être faible (par comparaison avec une catastrophe industrielle d'un autre type), les effets de l'irradiation et de l'ingestion d'éléments radio-actifs sont progressifs et lents à apparaître (et nous ne les connaissons certainement pas tous encore). De sorte que le nombre de victimes réelles n'est pas connu immédiatement et n'est pas définitif. Concernant Tchernobyl, il s'alourdit tous les jours encore.
3) Que le problème majeur, incontournable, de cette façon de produire de l'énergie, est celui de la neutralisation et de la gestion des déchets.
4) Qu'une centrale nucléaire a une durée de fonctionnement limitée et qu'on ne sait pas (Le saura-on un jour? Prions et invoquons la toute puissance de la Technique Socialiste, mes camarades frères et sœurs de classe) les démanteler: la plupart de ses éléments viennent grossir la masse des déchets. Un marxiste est un matérialiste qui doit se demander combien de quantité totale de travail humain est nécessaire et comparer avec la quantité d'énergie réellement produite.
Ou alors les travailleurs laisseront-ils leur environnement (et celui de leurs descendants) devenir peu à peu une poubelle nucléaire, en continuant l'œuvre des capitalistes?
5) Le destin réel du site d'une centrale trop vétuste est donc d'être fermé et inutilisable. D'où la question d'en construire d'autres ailleurs.
On peut se demander ce que recouvre ce "bon sens" (petit bourgeois, d'habitude ) dont elle parle à propos de la crise de la "vache folle"?
Condamne-t-elle au nom du "bon sens" l'idée de nourrir des herbivores avec des farines animales?
C'est assez surprenant quand on rapproche cela de sa position sur le transfert de gènes d'une espèce à l'autre.
Mais bien sûr...
Alors je pense que sur le fond, le débat ne doit pas se limiter à une question technologique : « nucléaire ou pas ? » Toute technique dépend de l’organisation sociale dans laquelle elle est mise en œuvre et je pense que si l’on veut se protéger des dangers du nucléaire et de toutes autres industries, il faut commencer par les sortir de la gestion capitaliste à courte vue et aveuglée par la recherche du profit et de la rentabilité. À la question « faut-il sortir du nucléaire ? », je réponds qu’il faut sortir du capitalisme.
Si on développe l'industrie nucléaire, alors il faut trouver de nouveaux (en supplément) sites propices, permettant le refroidissement des réacteurs.
Près de la mer, ou au bord d'un fleuve.
L'explosion démographique, la réduction des terres émergées par la montée du niveau des océans vont les rendre plus rares et objets de conflits.
Le débit des fleuves, les événements climatiques violents exceptionnels (de plus en plus fréquents), l'absence d'événements géologiques imprévisibles (tsunamis) sont-ils garantis par la classe ouvrière?
A force de répondre à TOUTES les questions par la même réponse, LO finit par discréditer les idées révolutionnaires, les réduisant à un simple catéchisme détaché des conditions du monde physique.
Interrogée sur ce qu'elle pense du nucléaire, elle montre qu'elle y a finalement peu réfléchi et ses réponses ne traitent d'aucune des caractéristiques de l'industrie nucléaire.
Donc, logiquement, elle conclut en parlant de ce qu'en pensent...les autres.
Bref, LO n'aurait pas d'avis sur le développement de l'industrie nucléaire...
Pour évoquer l’actualité, je note que les directions des Verts et du PS ont joué une comédie pitoyable, se jetant au visage le nombre de centrales nucléaires à fermer alors que, de toute évidence, la seule chose qui les préoccupait était… le partage des sièges de futurs députés. Et à aucun moment je ne les entendus dire que, derrière ces chiffres, il y a des milliers de femmes et d’hommes qui travaillent. Aucun n’a dit comment il ferait, si on fermait telle ou telle centrale nucléaire, pour que pas un seul de ceux qui y travaillent, ou dont l’emploi en dépend, ne se retrouve au chômage.
Il y a des écologistes qui disent qu’il faut « sortir du nucléaire », il y en a d’autres qui disent qu’on ne peut pas s’en passer. Moi, je dis qu’on ne pourra répondre à cette question que lorsqu’elle ne sera plus polluée par la soif de profits des capitalistes, qu’on ne pourra réellement faire des choix conscients et maîtrisés, pour la sécurité de la population et pour la protection de l’environnement, que lorsqu’on sera sorti de cette économie capitaliste gouvernée par la recherche du profit maximum.
Évidemment, d’ici là, les travailleurs n’ont qu’une chose à eux : leur emploi. Et partout, nucléaire compris, ils ont le droit moral et l’obligation vitale de le défendre contre tous ceux qui, patronat et politiciens à son service, le menacent.
Elle n'en sait pas encore assez.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: L'énergie nucléaire
" Situation d'urgence " à Fukushima, alors que l'eau radioactive se déverse dans l'océan AFP 06.08
Une "situation d'urgence" a été déclarée, mardi 6 août, par l'Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) à la centrale de Fukushima, où de l'eau hautement radioactive se déverse toujours dans l'océan Pacifique, sans que l'opérateur Tepco (Tokyo Electric Power) soit en mesure de la contenir.
Selon la NRA, cette eau contaminée est en train de monter vers la surface et dépasse les limites légales d'écoulement radioactif, plus de deux ans après la catastrophe – accident nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl, causé par un séisme et un tsunami qui avaient provoqué une panne de grande envergure dans la centrale.
L'ampleur de la menace posée par l'eau contaminée et ses conséquences sur l'environnement halieutique ne sont pas connues avec certitude. Mais les fuites radioactives de ce type peuvent affecter la santé des animaux marins puis celle des hommes qui consommeraient leur chair.
TRITIUM, STRONTIUM, CÉSIUM...
Dimanche, Tepco a communiqué pour la première fois une estimation des fuites radioactives dans l'océan. Bilan : entre vingt et quarante mille milliards de becquerels se sont déversés de mai 2011, soit deux mois après l'accident, à juillet 2013.
A la fin de juillet, la compagnie était revenue sur sa théorie selon laquelle l'eau chargée de tritium, de strontium, de césium et d'autres éléments radioactifs stagnait sous terre, et avait avoué qu'elle atteignait l'océan. Un revirement survenu au lendemain d'élections sénatoriales qui se sont soldées par la victoire du Parti libéral-démocrate du premier ministre Shinzo Abe, largement favorable au nucléaire. A la suite de cet aveu, l'autorité nucléaire japonaise a prévu d'enquêter sur ces fuites et de surveiller la contamination de l'océan.
Tepco avait toutefois assuré que l'impact de cette fuite radioactive dans le Pacifique était limitée et que les analyses d'eau de mer "ne montraient pas d'augmentation anormale des taux de radioactivité". Pourtant, dans des mesures prises dans un puits situé entre les réacteurs et la mer, Tepco avait enregistré un niveau de radioactivité de plusieurs dizaines de milliers de fois supérieur à la dose limite admise pour de l'eau de mer – niveau qui grimpait encore au mois de juillet.
"Nous ne savons toujours pas quelle est la cause précise de ces fuites, qui sont plus compliquées que nous ne le pensions", avait aussi déclaré Tepco, qui fait l'objet de critiques récurrentes pour sa façon, jugée malhonnête, d'informer le public. Pour l'instant, Tepco n'a prévu que des solutions temporaires pour pallier le problème. L'opérateur de la centrale injecte un produit chimique souterrain afin de solidifier les sols et d'éviter que les eaux radioactives ne s'écoulent, mais, selon le quotidien japonais Asahi, il n'est pas efficace au niveau des nappes phréatiques.
TEPCO CRITIQUÉ
Dans la centrale, chaque jour, 3 000 techniciens et ouvriers travaillent d'arrache-pied pour préparer le démantèlement du site, mais ils sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux qui leur restent inaccessibles à cause de la radioactivité.
Tepco a été très critiqué pour son manque de réactivité face aux conséquences du tsunami et à la fusion des réacteurs. Dans les premières semaines qui ont suivi la catastrophe, le gouvernement japonais avait autorisé Tokyo Electric Power à déverser en urgence des milliers de tonnes d'eau contaminée dans le Pacifique.
Mais la diffusion de ces eaux toxiques a été vue d'un très mauvais œil par les pays voisins et les pêcheurs japonais. Depuis, la compagnie a promis qu'elle ne déverserait pas d'eau irradiée sans le consentement des localités voisines.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Fukushima : 2 000 travailleurs exposés à un cancer
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article29455
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
LA PASSOIRE INFERNALE DE FUKUSHIMA, par F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=57160
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Fukushima: sirtuation d'urgence
http://npa2009.org/node/38496
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Page 26 sur 32 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 32
Sujets similaires
» Nucléaire : mourir dans le secret
» Désarmement nucléaire !
» Chine
» Front de Gauche
» Philippe Poutou
» Désarmement nucléaire !
» Chine
» Front de Gauche
» Philippe Poutou
Page 26 sur 32
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum