Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Comme on pourra le constater quand une discussion programmatique s'engage sur un sujet cadré et documenté citation à l'appui Copas refuse le débat et parle d'autre chose en enfonçant des protes ouvertes.
De quoi parle-t-il ? De ce qui les marxistes savent depuis des siècles à savoir que la conscience de classe se forge dans l'action même si les revendications de départ sont économistes voire réformistes. Bravo et merci Copas pour cette percée théorique. Dans ce cadre la revendication d'un fiscalité à la NPA ou FdG puisque les positions sont très proches, matérialise une aspiration qui permet de regrouper et de mobiliser sur une ligne de rupture avec la bourgeoisie qui n'a cessé "d'assister" les riches et la finance/spéculation. Ne pas comprendre et agir en ce sens c'est avoir une attitude de mandarin, de professeur honoraire donneur de leçon en dehors de tout mouvement réel.
De quoi parle-t-il ? De ce qui les marxistes savent depuis des siècles à savoir que la conscience de classe se forge dans l'action même si les revendications de départ sont économistes voire réformistes. Bravo et merci Copas pour cette percée théorique. Dans ce cadre la revendication d'un fiscalité à la NPA ou FdG puisque les positions sont très proches, matérialise une aspiration qui permet de regrouper et de mobiliser sur une ligne de rupture avec la bourgeoisie qui n'a cessé "d'assister" les riches et la finance/spéculation. Ne pas comprendre et agir en ce sens c'est avoir une attitude de mandarin, de professeur honoraire donneur de leçon en dehors de tout mouvement réel.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Comme on pourra le constater quand une discussion programmatique s'engage sur un sujet cadré et documenté citation à l'appui Copas refuse le débat et parle d'autre chose en enfonçant des protes ouvertes.
De quoi parle-t-il ? De ce qui les marxistes savent depuis des siècles à savoir que la conscience de classe se forge dans l'action même si les revendications de départ sont économistes voire réformistes. Bravo et merci Copas pour cette percée théorique. Dans ce cadre la revendication d'un fiscalité à la NPA ou FdG puisque les positions sont très proches, matérialise une aspiration qui permet de regrouper et de mobiliser sur une ligne de rupture avec la bourgeoisie qui n'a cessé "d'assister" les riches et la finance/spéculation. Ne pas comprendre et agir en ce sens c'est avoir une attitude de mandarin, de professeur honoraire donneur de leçon en dehors de tout mouvement réel.
C'est qui fait quoi qui différencie les approches. D'un côté l'impuissance réformiste de l'autre les masses en mouvement.
Parler de programme sans intégrer qui fait quoi est le b a ba, celui qui permet de grandes conquêtes ou pas.
Apparemment tu ne discutes pas là dessus, tu n'as rien à dire là dessus.
Oui ce sont les masses en mouvement qui font avancer les choses, mais pas grand chose n'est permis par le FdG. Tout est rabattu pour l'essentiel vers le bon choix électoral. C'est ce qui avait fait les coups de pieds de l'âne (Mélenchon) contre le mouvement des retraites, rabattre vers une stratégie vers les urnes.
C'est la stratégie de l'impuissance. C'est également une stratégie qui porte une difference de fond sur la société choisie.
D'un côté un centre situé dans le mouvement réel des batailles des travailleurs, afin de les encourager à se doter de leurs organes démocratiques pour qu'ils puissent prendre le pouvoir, changer réellement la société, de l'autre ceux qui pensent que de bons élus, ventriloques de l'espérance émancipatrice, vont faire les choses à la place de... Ca ça n'a jamais marché.
Sans compter qu'à un moment cette conception de l'en haut peut se montrer ultra-violente contre les travailleurs. Cela c'est vu de nombreuses fois, ce n'est pas là être contre des militants de dire cela, mais de bien comprendre les doutes légitimes sur les claques nomenclaturistes qui dirigent le FdG.
La question fiscale a permis de traiter la question d'une stratégie émancipatrice en partant d'un aspect, Achille souhaitait qu'on s'écarte complètement de ce débat ... L'essentiel étant les propositions mièvres du FdG, sans poser la question des moyens....
D'ailleurs nos amis ne répondent jamais à la moindre question quand il s'agit du FdG et de JLM, ils se taisent sur ce qui n'est pas bon et admissible.
Quand quelque chose n'allait pas dans le NPA je ne mes suis jamais tu , c'est d'ailleurs un parti démocratique.
Tandis que côté FdG les soutiens sont godillots, sans jamais de critique affleurante, même quand on entends des choses à se faire dresser les cheveux sur la tête. Ils se tordent au contraire dans tous les sens pour défendre l'inadmissible....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Copas a écrit:
D'ailleurs nos amis ne répondent jamais à la moindre question quand il s'agit du FdG et de JLM, ils se taisent sur ce qui n'est pas bon et admissible.
la démonstration du contraire vient d'être faite sur la questions fiscale : un programme et NPA et FdG très proche sur une ligne de rupture avec la bourgeoisie permettant de mobiliser et de regrouper. Mais dans ton addiction au clivage et à la division tu n'es plus en mesure de le constater.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Copas vient au contraire de démontrer, que le FdG , tout comme son modèle allemand (Die Linke),
ou la référence du grand chef, Mitterand, n'est, sur la fiscalité comme sur le reste,
que des effets de manche, vidés de la moindre capacité à imposer le changement.
La "Révolution par les urnes" s'est toujours terminée, partout dans le monde,
par la trahison ou un bain de sang.
En attendant, toujours aucune réponse sur les questions posées sur le programme.
Je rappelle les plus récentes:
- refus du Flan(c) de Gauche du PS d'exproprier les banques,
- laicité bidon
- renforcement de la police
Plus les questions sous ma signature...
Et quand au clivage, le FdG ne peut faire mieux,
ayant toujours refusé de discuter un candidat commun...
ou la référence du grand chef, Mitterand, n'est, sur la fiscalité comme sur le reste,
que des effets de manche, vidés de la moindre capacité à imposer le changement.
La "Révolution par les urnes" s'est toujours terminée, partout dans le monde,
par la trahison ou un bain de sang.
En attendant, toujours aucune réponse sur les questions posées sur le programme.
Je rappelle les plus récentes:
- refus du Flan(c) de Gauche du PS d'exproprier les banques,
- laicité bidon
- renforcement de la police
Plus les questions sous ma signature...
Et quand au clivage, le FdG ne peut faire mieux,
ayant toujours refusé de discuter un candidat commun...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
La "Révolution par les urnes" s'est toujours terminée, partout dans le monde,
par la trahison ou un bain de sang.
En voilà un cliché magnifique. Pourrais tu nous dire où, dans le monde, la révolution SANS les urnes ne se serait pas terminée par "la trahison ou un bain de sang" ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Roseau a écrit:
La "Révolution par les urnes" s'est toujours terminée, partout dans le monde,
par la trahison ou un bain de sang.
En voilà un cliché magnifique. Pourrais tu nous dire où, dans le monde, la révolution SANS les urnes ne se serait pas terminée par "la trahison ou un bain de sang" ?
La mon cher Roseau,tu, t'es piégé toi meme,et tu as offert a Achille l'occasion de te planter.Il a en éffet raison,les quelques révolutions(sans les urnes)se sont éffectivement terminées dans un bain de sang(ex:la commune de Paris)ou,comme en URSS par la trahison Stalinienne.Et j'ajouterai qu'il n'y a jamais eu de révolution(prolétarienne)par les urnes,contrairement a ce que toi et lui affirmez,meme si certains,a l'extreme-gauche ont présentés la victoire électorale du front populaire au Chili comme une révolution,il n'y a pas eu le moindre début de commencement de procésus révolutionaire,a chaque fois que les ouvriers,les paysans manifestaient pour leurs revendications,les forces réactionnaires hurlaient"au bolchévisme"et l'unité populaire,c'est a dire l'union de la gauche Chilienne,s'aplatissait,comme le font tous ses amis sur la planete.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Encore une insinuation à partir en servant de l'afp. Le mieux c'est de s'informer à la source (blog de Mélenchon)
D'abord un mea culpa. Achille me reproche de n'avoir pas tenu compte de la manie qu'a son candidat de tenir simultanément deux langages. Duplicité constitutive de son être politique, et essentielle pour comprendre ses évolutions. Car si on examine les deux textes, on s'aperçoit que Mélenchon y affirme deux choses distinctes : l’une pour le côté cour, l’autre pour le côté jardin.
Côté cour (=AFP), Mélenchon se félicite de l’annonce faite :
... sans oublier le pompon :"Il y a des progrès à faire, mais il est sur le bon chemin (...). Quand une idée avance, je suis content (...) une campagne comme la nôtre est une campagne d'éducation populaire (...), on désintoxique "
("Désintoxiquer une fascination" : trente ans de gestion libérale, un siècle de défense de l'ordre bourgeois, guerres impérialistes et coloniales comprises, voilà comment Mélenchon appelle ça : une fascination ! bad trip.)"un des avantages collatéraux a peut-être conduit à désintoxiquer de la fascination pour l'accumulation [de richesses] de nos amis et camarades socialistes."
Côté jardin (son blog), il déplore ou dénonce
, précisant que"le caractère improvisé et du coup assez symbolique de la nouvelle tranche 75 % de Hollande se vérifie quand on examine le nombre de contribuables concernés"
versus"On est ainsi face à deux logiques différentes : avec Hollande, "une mesure symbolique sans impact majeur sur le plan fiscal"
Voilà qui change tout, et rend un autre son, plus martial."une véritable révolution fiscale qui modifie en profondeur la répartition des richesses avec le Front de Gauche."
Pourquoi n'ai-je pas pensé aller vérifier sur son site sa version "happy few", et m'être bêtement contenté de la version "grand public" ? Innocent que je suis ! Comment ai-je pu croire un seul instant que le bonhomme ne tenait qu'un seul et même discours ? Achille me le rappelle fort heureusement, et je l'en remercie. Tout en notant que si "l'union est un combat", on aurait plutôt ici affaire à une partie de catch, plein de ravissantes contorsions et de fausses bourrades. On pourrait siffler au chiqué, mais comme il a l'air d'apprécier, l'essentiel est sauf.
Venons-en au volet fiscal et à ses conséquences.
La soi-disant révolution fiscale développée par le programme que tu défends est un leurre supplémentaire, à partir du moment où celle-ci se heurte à la question centrale du contrôle social : aucune solution fiscale n'existe qui ne soit pas directement connectée à l'économique et au politique. Et ce ne sont pas tes arguties au sujet de similitudes existant entre les différents taux d'imposition proposés par nos formations respectives qui y changeront quoi que ce soit.Achille a écrit: Rappelons également que le FdG propose une tranche à 100%: Revenu maximum fixé à 360 000 euros par an.
J'ai épluché votre programme et l'argumentaire qui l'accompagne : une fois passées les mesures fiscales, dès qu'on aborde la question des moyens, les solutions préconisées se révèlent d’une tiédeur absolument remarquable. Et elles s'accompagnent souvent d'une forme d'angélisme assez mièvre qui fait peine à voir, s'agissant d'individus aussi rompus aux arcanes de la gestion des affaires publiques.
Passage en revue.
« Révolution fiscale » ou couteau sans lame ?
Après avoir fait la liste des "inégalités indécentes et néfastes" les plus criantes, et déclaré que "l'idée de la taxation des riches est LA clé (je souligne) de la solution de la crise de la dette publique", le programme du FDG se prononce pour "un salaire maximum dans les entreprises qui ne serait pas supérieur à 20 fois le salaire le plus bas".
Ce plafonnement permettrait de "contraindre les patrons à augmenter les plus bas salaires avant de s’augmenter", --ce qui est rêver à voix haute : comme si la rémunération patronale se limitait au seul salaire ! On ne voit pas quel mécanisme automatique empêcherait un patron de s’octroyer des revenus supérieurs (par le biais de primes, de jetons de présence et de dividendes ; les stocks options faisant seules l’objet d’une interdiction). "Cela permettrait d’enclencher un cercle vertueux en faveur de l’augmentation prioritaire des bas salaires"... Mécaniquement ! Voilà donc le FDG qui se met à remplacer la "main invisible du marché" par celle, guère plus visible, de grilles salariales s'agençant mécaniquement !
Le revenu maximum autorisé est taxé "à 100 % des revenus (tous revenus confondus) au-delà de 20 fois le revenu médian" : qui serait concerné par cette taxation ? "Ceux qui gagnent plus de 360 000 euros annuels, c’est à dire plus de 30 000 euros mensuels, soit 0,05 % des contribuables : les 15 000 ultra-riches. Mesure assortie d'un impôt sur le revenu plus progressif (création de 9 tranches, etc.)
Mais, nous rassure le document, cet ensemble de mesures ne pénalisera pas la totalité des propriétaires des moyens de production, puisque "le revenu moyen des 3 millions de chefs d’entreprise du pays étant de 40 000 euros annuels", c'est "nettement moins que les 70 000 euros à partir desquels la taxation serait relevée". Plus des 9/10e du patronat est rassuré.
Par ailleurs, "le revenu moyen des patrons d’entreprises entre 50 et 100 salariés étant de 110 000 euros annuels, il est nettement en dessous du plafond de 360 000 euros proposé pour la taxation à 100 %". Patrons, dormez tranquille.
Première conclusion : le revenu maximum épargnerait "l’économie productive" pour frapper "l’accumulation spéculative des rentiers qui se concentre dans les secteurs de la finance, de la communication et du show-business qui vampirisent toute l’économie". Voilà donc le bon grain séparé de l'ivraie, la mauvaise finance spéculative de la saine économie de marché des secteurs productifs...
Alors, rupture avec le capitalisme ? On en est bien sûr loin. D'ailleurs, l'argumentaire consulté s'empresse de le rappeler : " jusqu’en 1986, le taux supérieur était à 65 % (avec 14 tranches contre 5 aujourd’hui) et il dépassait même les 90 % sous la IIIème République ; aux USA Roosevelt avait porté le taux supérieur à 91 % et il est resté à 70 % jusqu’en 1980 ; un revenu maximum a été instauré dés la révolution française dans le décret du 4 août 1789 qui, en abolissant les privilèges, plafonnait à 3 000 livres annuelles les revenus tirés de rentes."
Donc, rien de plus qu'un retour aux solutions adoptées avant l'offensive ultra-libérale des années Reagan-Thatcher, et au bon vieil étatisme keynésien. Mais pourquoi pas, après tout, si ça marche ?
Le problème, c'est que ça ne marche pas, et particulièrement en temps de crise. Ce serait oublier par exemple que la politique initiée par Roosevelt s'est soldée par un échec, qu'elle n'a nullement empêché la spéculation de prospérer, et que seule l'entrée en guerre des Etats-Unis et l'impulsion donnée à l'industrie d'armement ont permis à l'économie de ce pays de sortir du marasme...
Reste par conséquent un problème, et non des moindres : à partir du moment où l'on sait que les moyens de frauder massivement le fisc et de maquiller des comptes sont monnaie courante chez les détenteurs de capitaux privés, on en déduit logiquement que la question des moyens de contrôle prend une importance décisive.
Comment fait-on pour lutter contre la fraude fiscale, pour contrôler des flux financiers, pour faire échecs aux agressions du capital spéculatif sur la monnaie et la valeur des marchandises ? La consolidation d’un pôle public financier, avec son armada d’experts et de spécialistes, préconisée par le FDG peut-elle y suffire ? Sans porter atteinte à la propriété des moyens de production ? En laissant les mains libres aux détenteurs de capitaux financiers, à partir du moment où ceux-ci déclareraient limiter leur activité à des investissements productifs ? Quelle naïveté ! Voilà qui nous amène à la question des moyens.
Le désarmement et l’impuissance. Je retiendrai 4 points.
1. Le programme défendu par le FDG déclare vouloir mettre en place « un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes, des banques et des assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et la nationalisation de banques et de compagnies d’assurances. Ce réseau sera chargé d’une nouvelle mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement afin de sortir de la crise et de l’emprise des marchés financiers. »
« Son action permettra de soutenir localement les luttes sociales, appuyées sur de nouveaux droits des salariés et des citoyens et sur des fonds régionaux pour l’emploi et la formation. Les salariés et leurs représentants disposeront d’un droit de saisine de ce réseau. »
En quoi, comment ? Le texte ne le dit pas : voilà une déclaration d’intention qui ne coûte rien, et qui risque de se réduire à un vœu pieu.
2. "La « gouvernance » d’un tel pôle reposera sur des pouvoirs nouveaux exercés par les représentants de la nation, les représentants des salariés travaillant dans ces institutions et leurs usagers : les entreprises et collectivités territoriales, bien sûr, mais aussi les salariés, les chômeurs, les précaires et leurs représentants, les associations de consommateurs et les associations de défense de l’environnement ".
Il s’agirait donc d’instaurer une sorte de "contrôle ouvrier" (dans sa version sensiblement abâtardie, car interclassiste, mélangeant chômeurs et responsables de collectivités territoriales, patrons et salariés...) ? Mais quelle forme celui-ci prendra-t-il ? Quelles seront ses prérogatives ? Jusqu’où s’étendra son pouvoir ? De quels moyens matériels disposera-t-il pour l’exercer ? Une nouvelle fois, pas de réponse.
3. « Nous combattrons la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux, ce qui contribuera à leur disparition. »
Entendons-nous : le blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux suppose un contrôle exercé sur toutes les transactions financières par le biais d’un monopole sur le commerce extérieur et d’une socialisation du système de crédit opéré par le biais de la création d’une banque d’Etat unique.
Elle implique également un contrôle de la circulation des capitaux et donc des places financières, la fermeture des bourses et le contrôle des échanges monétaires. C’est ce que propose le NPA.
En est-il question ici ? sûrement pas.
4. « Nous imposerons la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement. Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière. Nous protégerons les collectivités locales victimes des crédits toxiques. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés. »
Qui, nous : le gouvernement, ses fonctionnaires ? Comment ? à quelle échelle ? Et, encore une fois, avec quels moyens ? Comment ce gouvernement sorti des urnes et ne tirant sa légitimité que de ce seul suffrage sera-t-il en mesure d'imposer sa politique aux puissances de l’argent qui se dresseront inévitablement contre chacune de ses initiatives ? On a vu ce qui s'est passé avec Mitterrand, passée la "brève séquence euphorique" des anées 81-82.
Qu’est-ce qui empêchera le capital spéculatif de jouer avec la monnaie, de spéculer sur la dette extérieure, de susciter la fuite des capitaux, d’exercer un chantage à l’investissement ?
Par delà les rapprochements chiffrés, c’est bien à deux programmes d’orientation stratégique diamétralement opposés que nous avons à faire. L’un reste cantonné dans le système d’exploitation capitaliste, qu'il entend tout au plus débarrasser de ses imperfections, l’autre veut en sortir.
Le peu que promet l’un, il ne se donne même pas les moyens d’y parvenir : il désarme et prépare, s'il se réalise, la population jeune et salariée à de cruelles déconvenues. L’autre, si imparfait qu’il soit, dessine la voie d’une rupture possible avec le système d’exploitation. Et il définit quelques uns axes de combat essentiels pour la période présente et à venir.
Dernière édition par Babel le Jeu 1 Mar - 21:04, édité 1 fois
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Front de Gauche
[quote="Achille"]
En voilà un cliché magnifique. quote]
Voilà bien la marque du réformisme. Ne jamais se donner les moyens d'aboutir.
Je répète aux partisans de la luttes des places:
Où et quand la bourgeoisie a cédé la place devant les urnes ?
Nulle part. Jamais.
Par contre, les exemples de réformistes à la soupe, depuis les Mitterand, Buffet, Jospin, Mélenchon, etc,
sans nombre...
Et toujours rien sur les questions posées sur le programme, dont les plus récentes:
- refus du Flan(c) de Gauche du PS d'exproprier les banques,
- laicité bidon
- renforcement de la police
Plus les questions sous ma signature...
Roseau a écrit:
La "Révolution par les urnes" s'est toujours terminée, partout dans le monde,
par la trahison ou un bain de sang.
En voilà un cliché magnifique. quote]
Voilà bien la marque du réformisme. Ne jamais se donner les moyens d'aboutir.
Je répète aux partisans de la luttes des places:
Où et quand la bourgeoisie a cédé la place devant les urnes ?
Nulle part. Jamais.
Par contre, les exemples de réformistes à la soupe, depuis les Mitterand, Buffet, Jospin, Mélenchon, etc,
sans nombre...
Et toujours rien sur les questions posées sur le programme, dont les plus récentes:
- refus du Flan(c) de Gauche du PS d'exproprier les banques,
- laicité bidon
- renforcement de la police
Plus les questions sous ma signature...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Tout d'abord il sera amusant d'appliquer la méthode "côté cour/côté jardin" aux déclarations de Poutou qui s'apparente fréquemment à l'aménagement réformiste du capitalisme par rapport aux textes "canoniques" du NPA mais cela a déjà été fait par d'autres dans le fil du Poutou/NPA. Poutou ne vient-il pas d'ailleurs de déclarer sur TF1 son accord avec la proposition du FdG de taxer à 100% tout ce qui est au delà de 20/25 fois le SMIC.
Ensuite Babel utilise un procédé questionnant. Quelques exemples
Le procédé est intéressant dans le sens où il indique que le désaccord porterait plus sur les moyens que sur les objectifs.
Mais ce procédé devrait également s'appliquer aux propositions du NPA par exemple :
Le monopole du commerce extérieur sera appliqué par qui ? Les douaniers ? l'armée ? la population ?
"La socialisation du système de crédit par une banque d'état unique" sera effectué comment? par une loi au parlement ? par les conseils de quartier ?
Le contrôle de la circulation des capitaux et des places financières ? Donne nous des détails pour contrôler les organismes de la city ou du NASDAQ. et les controle des échanges monétaires? par qui ? comment ?
Tu vois bien que la méthode de discussion que tu proposes est totalement inopérante et n'est rien d'autre qu'une martingale de tricheur pour piper un débat, pour l'empêcher de se développer et surtout, c'est une habitude, pour cliver et diviser.
Ensuite Babel utilise un procédé questionnant. Quelques exemples
Babel a écrit:
Comment fait-on pour lutter contre la fraude fiscale, pour contrôler des flux financiers, pour faire échecs aux agressions du capital spéculatif sur la monnaie et la valeur des marchandises ?
...
En quoi, comment ?
...
Il s’agirait donc d’instaurer une sorte de contrôle ouvrier ? Mais quelle forme celui-ci prendra-t-il ? Quelles seront ses prérogatives ? Jusqu’où s’étendra son pouvoir ? De quels moyens matériels disposera-t-il pour l’exercer ?
...
Qui, nous : le gouvernement, ses fonctionnaires ? Comment ? à quelle échelle ? Et, encore une fois, avec quels moyens ?
Le procédé est intéressant dans le sens où il indique que le désaccord porterait plus sur les moyens que sur les objectifs.
Mais ce procédé devrait également s'appliquer aux propositions du NPA par exemple :
Babel a écrit:
Entendons-nous : le blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux suppose un contrôle exercé sur toutes les transactions financières par le biais d’un monopole sur le commerce extérieur et d’une socialisation du système de crédit opéré par le biais de la création d’une banque d’Etat unique.
Elle implique également un contrôle de la circulation des capitaux et donc des places financières, la fermeture des bourses et le contrôle des échanges monétaires. C’est ce que propose le NPA.
Le monopole du commerce extérieur sera appliqué par qui ? Les douaniers ? l'armée ? la population ?
"La socialisation du système de crédit par une banque d'état unique" sera effectué comment? par une loi au parlement ? par les conseils de quartier ?
Le contrôle de la circulation des capitaux et des places financières ? Donne nous des détails pour contrôler les organismes de la city ou du NASDAQ. et les controle des échanges monétaires? par qui ? comment ?
Tu vois bien que la méthode de discussion que tu proposes est totalement inopérante et n'est rien d'autre qu'une martingale de tricheur pour piper un débat, pour l'empêcher de se développer et surtout, c'est une habitude, pour cliver et diviser.
Dernière édition par Achille le Jeu 1 Mar - 21:39, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille ne sait toujours pas lire :
En matière fiscale comme en matière du reste , ce qui différencie le FdG et les autogestionnaires c'est la méthode de fond . Ce n'est pas de dire qu'il faut taxer la bourgeoisie (d'ailleurs là dessus c'est pas brillant), mais qui dirige, qui a le pouvoir et comment ça se passe pour faire reculer la bourgeoisie.
Et cette réponse dans l'histoire est évidente : les grandes conquêtes, gouvernements de gauche ou de droite, se sont faites essentiellement quand une classe était mobilisée, avec ou sans gouvernement de gauche.
Qaund la classe n'était pas mobilisée sur ses objectifs et avec ses organisations indépendantes des mangeoires, nous avons eu des gouvernements qui ont tous fait le job des patrons.
1936 est éclairant là dessus, quand les travailleurs occupent de grandes choses sont obtenues contre le gouvernement de gauche, quand ils arrêtent c'est la course au fascisme et à l’abîme .
1945, un peuple en armes sorti de la résistance et de grandes conquêtes sont faites. Le gouvernement avec la gauche dedans, les armes rendues, le peuple mobilisé pour ne pas prendre en main ses affaires et rapidement le capital un moment mal en point reprend en main les affaires, les guerres coloniales embellissent, etc.
1968, un gouvernement de droite, de grandes conquêtes, quand ils arrêtent la bourgeoisie cherche à récupérer ce qu'elle a lâché (mais ça continue encore d'angoisser maintenant les sarko and co)
1981 un gouvernement de gauche sans mobilisation et c'est cap rapidement sur la droite... Aucune claque de groupies n'y change quelque chose dans l'engrenage, aucun des meetings de 100 000 personnes n'a servi à quoi que ce soit pour empêcher cette dérive.
le dernier gouvernement du PS avec le courant de Mélanchon, allié avec le PC, etc, a aboutit à ce qu'on sait, malgré les meetings et les logorrhées déchirantes...
C'est que ce qui ne va pas c'est comment les choses se changent dans une société.
Prenons le mouvement pour le droit à l'avortement. C'est bien parce qu'un puissant mouvement avec des dizaines de milliers d'avortements organisés clandestinement, une campagne d'opinion et de mobilisation vigoureuse se fait que même un gouvernement de droite trouvera la ministre idoine pour passer une loi légalisant l'avortement.
Si on avait mis les crosses en l'air dans ce combat en comptant sur une victoire de la gauche on ne serait pas rendu et on aurait perdu des années. Sans compter qu'il n'est pas impossible qu'on n'aurait rien gagné alors.
Une société ne se change pas par en haut.
Sur la question de la fiscalité se joue réellement l’incompréhension du monde tel qu'il est sans se poser la question de qui peut faire appliquer des mesures progressistes pour édenter les prédateurs.
Achille ne réponde jamais à rien et nous joue la savonnette...Motus et bouche sur tout, pas de critique...
Même pour faire évoluer le FdG il est nécessaire de ne pas y être et d'affirmer que ce sont les travailleurs et la jeunesse qui changent les sociétés par leur mouvement réel.
En matière fiscale comme en matière du reste , ce qui différencie le FdG et les autogestionnaires c'est la méthode de fond . Ce n'est pas de dire qu'il faut taxer la bourgeoisie (d'ailleurs là dessus c'est pas brillant), mais qui dirige, qui a le pouvoir et comment ça se passe pour faire reculer la bourgeoisie.
Et cette réponse dans l'histoire est évidente : les grandes conquêtes, gouvernements de gauche ou de droite, se sont faites essentiellement quand une classe était mobilisée, avec ou sans gouvernement de gauche.
Qaund la classe n'était pas mobilisée sur ses objectifs et avec ses organisations indépendantes des mangeoires, nous avons eu des gouvernements qui ont tous fait le job des patrons.
1936 est éclairant là dessus, quand les travailleurs occupent de grandes choses sont obtenues contre le gouvernement de gauche, quand ils arrêtent c'est la course au fascisme et à l’abîme .
1945, un peuple en armes sorti de la résistance et de grandes conquêtes sont faites. Le gouvernement avec la gauche dedans, les armes rendues, le peuple mobilisé pour ne pas prendre en main ses affaires et rapidement le capital un moment mal en point reprend en main les affaires, les guerres coloniales embellissent, etc.
1968, un gouvernement de droite, de grandes conquêtes, quand ils arrêtent la bourgeoisie cherche à récupérer ce qu'elle a lâché (mais ça continue encore d'angoisser maintenant les sarko and co)
1981 un gouvernement de gauche sans mobilisation et c'est cap rapidement sur la droite... Aucune claque de groupies n'y change quelque chose dans l'engrenage, aucun des meetings de 100 000 personnes n'a servi à quoi que ce soit pour empêcher cette dérive.
le dernier gouvernement du PS avec le courant de Mélanchon, allié avec le PC, etc, a aboutit à ce qu'on sait, malgré les meetings et les logorrhées déchirantes...
C'est que ce qui ne va pas c'est comment les choses se changent dans une société.
Prenons le mouvement pour le droit à l'avortement. C'est bien parce qu'un puissant mouvement avec des dizaines de milliers d'avortements organisés clandestinement, une campagne d'opinion et de mobilisation vigoureuse se fait que même un gouvernement de droite trouvera la ministre idoine pour passer une loi légalisant l'avortement.
Si on avait mis les crosses en l'air dans ce combat en comptant sur une victoire de la gauche on ne serait pas rendu et on aurait perdu des années. Sans compter qu'il n'est pas impossible qu'on n'aurait rien gagné alors.
Une société ne se change pas par en haut.
Sur la question de la fiscalité se joue réellement l’incompréhension du monde tel qu'il est sans se poser la question de qui peut faire appliquer des mesures progressistes pour édenter les prédateurs.
Achille ne réponde jamais à rien et nous joue la savonnette...Motus et bouche sur tout, pas de critique...
Même pour faire évoluer le FdG il est nécessaire de ne pas y être et d'affirmer que ce sont les travailleurs et la jeunesse qui changent les sociétés par leur mouvement réel.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Copas contrairement à ce que tu affirmes le débat n'est pas entre ceux qui prônent des changements par le haut et ceux qui le prônent par la rue. Tout le monde s'accorde ici, il suffit de lire, que la conscience se forge dans l'action, ne revenons pas sur le B.A. BA, (quoi que ce serait peut être nécessaire pour toi)
Non le débat porte sur le programme et la formation qui peut faire progresser dans l'unité le combat de classe. C'est de cela dont il s'agit. Mais ce qui est progressiste dans le programme du FdG, c'est son contenu, c'est l'écho qu'il rencontre, c'est le regroupement qu'il opère, l'organisation qu'il génère, les débats qu'il suscite, l'aspiration à l'unité et à l'indépendance de classe qu'il matérialise. Et au lieu de discuter de cela vous ramenez tout au passé (Mitterrand...) pour en faire un préalable à l'action pour aujourd'hui, vous jouez les Monsieur plus, et enfin vous prêchez des désaccords sur les objectifs (la lutte finale, la révolution...) pour bloquer encore l'action dans l'unité pour aujourd'hui.
Non le débat porte sur le programme et la formation qui peut faire progresser dans l'unité le combat de classe. C'est de cela dont il s'agit. Mais ce qui est progressiste dans le programme du FdG, c'est son contenu, c'est l'écho qu'il rencontre, c'est le regroupement qu'il opère, l'organisation qu'il génère, les débats qu'il suscite, l'aspiration à l'unité et à l'indépendance de classe qu'il matérialise. Et au lieu de discuter de cela vous ramenez tout au passé (Mitterrand...) pour en faire un préalable à l'action pour aujourd'hui, vous jouez les Monsieur plus, et enfin vous prêchez des désaccords sur les objectifs (la lutte finale, la révolution...) pour bloquer encore l'action dans l'unité pour aujourd'hui.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Copas contrairement à ce que tu affirmes le débat n'est pas entre ceux qui prônent des changements par le haut et ceux qui le prônent par la rue. Tout le monde s'accorde ici, il suffit de lire, que la conscience se forge dans l'action, ne revenons pas sur le B.A. BA, (quoi que ce serait peut être nécessaire pour toi)
Non le débat porte sur le programme et la formation qui peut faire progresser dans l'unité le combat de classe. C'est de cela dont il s'agit. Mais ce qui est progressiste dans le programme du FdG, c'est son contenu, c'est l'écho qu'il rencontre, c'est le regroupement qu'il opère, l'organisation qu'il génère, les débats qu'il suscite, l'aspiration à l'unité et à l'indépendance de classe qu'il matérialise. Et au lieu de discuter de cela vous ramenez tout au passé (Mitterrand...) pour en faire un préalable à l'action pour aujourd'hui, vous jouez les Monsieur plus, et enfin vous prêchez des désaccords sur les objectifs (la lutte finale, la révolution...) pour bloquer encore l'action dans l'unité pour aujourd'hui.
Tu ne lis toujours pas ce que disent les autres.
Et contrairement à ce que tu dis, jamais les révolutionnaires n'ont fait de préalable à l'action de masses même pour faire un seul pas en avant.
Poutou en est l'exemple vivant de l'unité dans le combat mais contrôlée par les travailleurs, c'est cela que l'on prône, et c'est cela qui permet les conquêtes.
Je comprends bien l'aspect étourneau de tes propos pour ne pas parler d'un passé qui ressemble en diable au présent, c'est d'ailleurs Mélenchon qui ne cesse de le répéter, pas Poutou.
Et cette critique que nous faisons du passé permet de comprendre le présent et une partie de l'avenir.
Le FdG ne sert à rien et fourvoie des gens dans une impasse déjà et souvent revisitée.
Et effectivement il y a une difference fondamentale entre être pour le pouvoir des travailleurs, chercher des processus qui permettent aux travailleurs d'en faire apprentissage dans leurs combats, gagner des batailles et les messes à grands renforts de déclarations enflammées pour faire élire des gens qui ont fait de longues preuves de l'inverse de ce qu'ils disaient dans leurs programmes, dans leurs meetings ou à la télé.
On ne trouvera jamais rien dans les propos des Achilles permettant de comprendre pourquoi des gens rentrés dans le système pour casser la baraque ont été cassés par le système et transformés en descentes de lit de la bourgeoisie.
Les mécanismes à l’œuvre méritent d'être compris et le mouvement d'émancipation de l'humanité devra affronter réellement ces questions qui, des frères de lait du social-nomenclaturisme et du stalinisme ont sans cesse fabriqué des nomenclaturas qui n'ont rapidement fait que se battre pour préserver ou acquérir du pouvoir et des prébendes, dealant leurs positions entre bourgeoisie et classe populaire (ce qui ne marche pas toujours d'ailleurs).
Comprendre les processus à l’œuvre est fondamental. C'est ce travail qui est essentiel et qui n'a jamais été fait au fond par la gauche, qui permet aux étourneaux de se précipiter sur le moindre miroir fracassé parce qu'il brille au soleil.
Errare humanum est, perseverare diabolicum (l'expérience est un peigne pour les chauves). Sauf si on est un bureaucrate évidemment.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Copas a écrit:
Et contrairement à ce que tu dis, jamais les révolutionnaires n'ont fait de préalable à l'action de masses même pour faire un seul pas en avant.
Il est vrai que les révolutionnaires n'ont jamais fait de préalable à l'action. Alors juste une précision je parlais des sectaires diviseurs du mouvement ouvrier déguisés en révolutionnaires auto-proclamés.
Errare humanum est, perseverare diabolicum (l'expérience est un peigne pour les chauves). Sauf si on est un agent de la division du mouvement ouvrier évidemment.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Tout d'abord il sera amusant d'appliquer la méthode "côté cour/côté jardin" aux déclarations de Poutou qui s'apparente fréquemment à l'aménagement réformiste du capitalisme par rapport aux textes "canoniques" du NPA mais cela a déjà été fait par d'autres dans le fil du Poutou/NPA. Poutou ne vient-il pas d'ailleurs de déclarer sur TF1 son accord avec la proposition du FdG de taxer à 100% tout ce qui est au delà de 20/25 fois le SMIC.
Il ne suffit pas d'affirmer, encore faut-il prouver. Et je t'ai déjà expliqué que la question fiscale, en soit, déconnectée du reste n'a pas la valeur que tu prétends lui donner. Mais tu n'as pas l'air de le comprendre.
Ensuite, je relève au passage que tu reconnais la duplicité de ton candidat, sa propension à tenir des discours à géométrie variable, selon l'interlocuteur ou le contexte.
Je cherche à comprendre, donc j'interroge, afin d'évaluer l'adéquation entre les buts affichés et les moyens préconisés, d'en mesurer la pertinence. La méthode t'est étrangère ?Ensuite Babel utilise un procédé questionnant.
Ce que tu ne sembles pas comprendre, c'est qu'objectifs et moyens sont liés : soit on reste dans le cadre économique, social et institutionnel de ce sytème et on en subit la loi, soit on rompt avec la logique qui le soustend.Le procédé est intéressant dans le sens où il indique que le désaccord porterait plus sur les moyens que sur les objectifs.
Par qui ? Par un gouvernement des travailleurs, s'appuyant sur et s'exerçant au travers de la mobilisation sociale. Bien sûr, le pb pour toi, c'est tout changement ne peut s'opérer qu'à froid, dans le cadre du jeu normal d'institutions ayant subi le ravalement de façade préconisé par ton programme, d'où ce mot d'ordre absurde d'une "révolution par les urnes" visant à instaurer un "altercapitalisme". (En matière de néologismes, on peut dire que vous faites assez fort !)Mais ce procédé devrait également s'appliquer aux propositions du NPA par exemple :Le monopole du commerce extérieur sera appliqué par qui ? Les douaniers ? l'armée ? la population ?Babel a écrit:
Entendons-nous : le blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux suppose un contrôle exercé sur toutes les transactions financières par le biais d’un monopole sur le commerce extérieur et d’une socialisation du système de crédit opéré par le biais de la création d’une banque d’Etat unique.
Elle implique également un contrôle de la circulation des capitaux et donc des places financières, la fermeture des bourses et le contrôle des échanges monétaires. C’est ce que propose le NPA.
La nationalisation du système de crédit et la création d'un banque d'Etat. Comment ? Comment s'opère une nationalisation, à ton avis ? De deux manières différentes :"La socialisation du système de crédit par une banque d'état unique" sera effectué comment ? par une loi au parlement ? par les conseils de quartier ? Le contrôle de la circulation des capitaux et des places financières ? Donne nous des détails pour contrôler les organismes de la city ou du NASDAQ. et les controle des échanges monétaires? par qui ? comment ?
- soit "par en haut", par le biais d'une loi mettant sous contrôle de l'Etat une firme ou un secteur entier de l'économie (ça s'est déjà fait, tu t'en souviens ?) en indemnisant ou non son ancien propriétaire;
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Et, dans ce dernier cas, cela s'est toujours traduit par l'expropriation (momentanée, hélas... mais en matière de durée, tu n'as trop de leçons à me donner) des expropriateurs, ce qui est la base du programme que je défends.
Affirmer sans attendre la réponse, revient à fuir le débat.Tu vois bien que la méthode de discussion que tu proposes est totalement inopérante et n'est rien d'autre qu'une martingale de tricheur pour piper un débat, pour l'empêcher de se développer et surtout, c'est une habitude, pour cliver et diviser.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Front de Gauche
Babel a écrit:
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Les urnes seraient inefficaces pour le changement en revanche les exemples que tu cites ont abouti à quoi exactement ? A quel changement social ou politique ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Voilà le hic avec toi, c'est que tu as définitivement enterré toute possibilité d'émancipation collective, lui préférant le catalogue de mesures prétendument réalistes avancées par ton candidat. Dont il me semble t'avoir prouvé qu'elles aboutissaient toutes et toujours à une impasse, faute de se donner effectivement et concrètement les moyens de réussir --du point de vue des besoins sociaux qu'ils sont censés défendre.Achille a écrit:Les urnes seraient inefficaces pour le changement en revanche les exemples que tu cites ont abouti à quoi exactement ? A quel changement social ou politique ?Babel a écrit:
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Mais tu ergotes, tu pinailles, et tu ne dis rien sur l'essentiel : pas un mot sur l'argumentaire que j'ai pris la peine de développer. Tu ne sais pas répondre autrement que par des méthodes dilatoires dès que tu te sens coincé. Avec un adepte de la fuite et de l'esquive, comment discuter sérieusement ?
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Front de Gauche
Babel a écrit:Voilà le hic avec toi, c'est que tu as définitivement enterré toute possibilité d'émancipation collective, lui préférant le catalogue de mesures prétendument réalistes avancées par ton candidat. Dont il me semble t'avoir prouvé qu'elles aboutissaient toutes et toujours à une impasse, faute de se donner effectivement et concrètement les moyens de réussir --du point de vue des besoins sociaux qu'ils sont censés défendre.Achille a écrit:Les urnes seraient inefficaces pour le changement en revanche les exemples que tu cites ont abouti à quoi exactement ? A quel changement social ou politique ?Babel a écrit:
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Mais tu ergotes, tu pinailles, et tu ne dis rien sur l'essentiel : pas un mot sur l'argumentaire que j'ai pris la peine de développer. Tu ne sais pas répondre autrement que par des méthodes dilatoires dès que tu te sens coincé. Avec un adepte de la fuite et de l'esquive, comment discuter sérieusement ?
Chacun pourra constater que tu n'as pas répondu à la question posée. Tu truques comme dans tes précédentes interventions.
Tu affirmes que j'ai enterré... bla bla... Sans doute comme tes nombreux "ex" camarades qui ont quitté le NPA pour rejoindre le FdG. Grâce à tes interventions ce mouvement est loin d'être terminé.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Eh bien, comme ça, les choses sont claires !Achille a écrit:
Tu affirmes que j'ai enterré.... bla bla...[ = toute possibilté d'émancipation collective]... Sans doute comme tes nombreux "ex" camarades qui ont quitté le NPA pour rejoindre le FdG.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Front de Gauche
MARDI 6 MARS :
Présidentielles 2012 : grand débat Transport avec Pascale Le Néouannic à Paris (75008)
Rassemblement "Femmes en lutte" devant l'Assemblée Nationale à Paris (75007)
MERCREDI 7 MARS
Jean-Luc Mélenchon à la soirée "Féministes en mouvements" à La Cigale à Paris (75018)
DU 9 AU 11 MARS
Rassemblement sur les terres nourricières de Notre-Dame des Landes à Notre-Dame des Landes (44)
SAMEDI 10 MARS
Manifestation pour le droit au logement et contre la reprise des expulsions
DIMANCHE 11 MARS
Chaine humaine contre le nucléaire de Lyon (69) à Avignon (84)
DIMANCHE 18 MARS
Marche du Front de Gauche : Reprenons la Bastille pour une 6ème République
Meetings du Front de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon (dates prévues à ce jour)
6 MARS à Rouen (76)
14 MARS à Clermont-Fd (63)
29 MARS à Lille (59)
3 AVRIL à Vierzon (18)
4 AVRIL à Limoges (87)
5 AVRIL à Toulouse (31)
en AVRIL à Marseille (13)
19 AVRIL à Paris (75)
Autres Meetings du Front de Gauche
4 MARS à Saint-Barthélémy d’Anjou (49) avec Laurence Sauvage
5 MARS à Montauban (82) avec Eric Coquerel
6 MARS à Cahors (46) avec Eric Coquerel
6 MARS à Chinon (37) avec Mathieu Agostini
9 MARS à Sartrouville (78) avec Martine Billard
9 MARS à Albi (81) avec Pascale Le Néouannic
13 MARS à Orléans (45) avec Martine Billard
13 MARS à Rodez (12) avec Alexis Corbière
15 MARS à Laval (53) avec Martine Billard
15 MARS à Nanterre (92) avec François Delapierre
16 MARS à Périgueux (24) avec Eric Coquerel
16 MARS à Blois (41) avec Alexis Corbière
16 MARS à Châtellerault (86) avec Laurence Sauvage
16 MARS à Poitiers (86) avec Jacques Généreux
17 MARS à Bordeaux (33) avec Eric Coquerel
19 MARS à Chalon-sur-Saône (71) avec Corinne Morel-Darleux
20 MARS à Nevers (58) avec Martine Billard
22 MARS à Caen (14) avec Marc Dolez
22 MARS à Foix (09) avec Eric Coquerel
23 MARS à La Ciotat (13) avec Elisa Martin
28 MARS à Mulhouse (68) avec Alexis Corbière
28 MARS à Soisson (02) avec Martine Billard
28 MARS à Alençon (61) avec Pascale Le Néouannic
28 MARS à Champhol (28) avec Laurence Sauvage
30 MARS à Châteauroux (36) avec Eric Coquerel
3 AVRIL au Puy-en-Velay (43) avec Raquel Garrido
3 AVRIL à Reims (51) avec Pascale Le Néouannic
3 AVRIL à Clamart (92) avec François Delapierre
4 AVRIL à Clichy-la-Garenne (92) avec Martine Billard
6 AVRIL à Mayenne (53) avec Jacques Généreux
6 AVRIL à Saint-Dizier (52) avec Alexis Corbière
6 AVRIL à La Roche-sur-Yon (85) avec Pascale Le Néouannic
10 AVRIL à Lorient (56) avec Martine Billard
11 AVRIL à Tours (37) avec Raquel Garrido
13 AVRIL en Val d’Oise (95) avec Danielle Simonnet
18 AVRIL à Saint-Lô (50) avec Eric Coquerel
20 AVRIL à La Rochelle (17) avec Jacques Généreux
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Babel a écrit:
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Les urnes seraient inefficaces pour le changement en revanche les exemples que tu cites ont abouti à quoi exactement ? A quel changement social ou politique ?
On peut comparer le changement occasionné par une gréve générale victorieuse : mai 68. Et le changement occasionné par une "victoire électorale" de la gauche sans poussée "de la rue" (par exemple octobre 88) Il me semble que les "acquis de mai 68" ont été bien plus nombreux que ceux du gouvernement Rocard. Cela dit en toute amitié et esprit ouvert, unitaire (contrairement au sectarisme borné de certains représentant du front de gauche, dont tu es un bon exemple)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Achille a écrit:Babel a écrit:
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Les urnes seraient inefficaces pour le changement en revanche les exemples que tu cites ont abouti à quoi exactement ? A quel changement social ou politique ?
On peut comparer le changement occasionné par une gréve générale victorieuse : mai 68. Et le changement occasionné par une "victoire électorale" de la gauche sans poussée "de la rue" (par exemple octobre 88) Il me semble que les "acquis de mai 68" ont été bien plus nombreux que ceux du gouvernement Rocard. Cela dit en toute amitié et esprit ouvert, unitaire (contrairement au sectarisme borné de certains représentant du front de gauche, dont tu es un bon exemple)
Quelle agressivité, ce n'était par la peine de parler d'esprit ouvert et unitaire pour me traiter de sectaire borné. Drôle conception de l'unité et du dialogue.
Sur le fond... Qu'il y ait des acquis économiques (parfois même souvent repris par le capital sous une forme ou une autre) personne le nie; c'est même ma position : les gauchistes se caractérisant souvent par une position "économiste" alors que les révolutionnaire articulent les objectifs revendicatifs du mouvement social avec un objectif politique. C'est ce qui c'est passé par exemple en 68 les gauchistes ont laissé la politique à la droite pour se contenter de faire du syndicalisme et/ou de la revendication sociétale.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:gérard menvussa a écrit:Achille a écrit:Babel a écrit:
- soit "par en bas", sous le contrôle actif des salariés et des usagers... ce qui a également eu lieu, par exemple lors de la poussée révolutionnaire de l'Europe des années vingt : conseils d'usine en Italie, mouvement des délégués d'atelier britanniques, conseils ouvriers dans la Rurh...
Les urnes seraient inefficaces pour le changement en revanche les exemples que tu cites ont abouti à quoi exactement ? A quel changement social ou politique ?
On peut comparer le changement occasionné par une gréve générale victorieuse : mai 68. Et le changement occasionné par une "victoire électorale" de la gauche sans poussée "de la rue" (par exemple octobre 88) Il me semble que les "acquis de mai 68" ont été bien plus nombreux que ceux du gouvernement Rocard. Cela dit en toute amitié et esprit ouvert, unitaire (contrairement au sectarisme borné de certains représentant du front de gauche, dont tu es un bon exemple)
Quelle agressivité, ce n'était par la peine de parler d'esprit ouvert et unitaire pour me traiter de sectaire borné. Drôle conception de l'unité et du dialogue.
Sur le fond... Qu'il y ait des acquis économiques (parfois même souvent repris par le capital sous une forme ou une autre) personne le nie; c'est même ma position : les gauchistes se caractérisant souvent par une position "économiste" alors que les révolutionnaire articulent les objectifs revendicatifs du mouvement social avec un objectif politique. C'est ce qui c'est passé par exemple en 68 les gauchistes ont laissé la politique à la droite pour se contenter de faire du syndicalisme et/ou de la revendication sociétale.
enorme. en 68, les gauchistes ils étaient pas trop dans les boites. plutot le PCF himself qui nous a appris a terminer une gréve justement aprés satisfaction de revendications. je crois bien que malgré tes 15 ans de LCR tu connait pas trop 68 et peut étre le reste. un petit vernis ou de la confiture sur une tartine. quand au sectarisme difficle de faire mieux que le mélenchon qui nous dit" a gauche je ne voie personne" ragot d'FR3 lors du meeting de talence repris par Boulanger et les militants préparant le meeting. Les acquis économiques sont toujours repris plus ou moins vite par le Capital panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
//// Qu'il y ait des acquis économiques
Pas seulement : il y a aussi (et surtout) des acquis "politiques". Et surtout celui que tout ne s'acquiert pas uniquement par le "bulletin de vote" et le respect borné de la "démocratie bourgeoise"...
/// les gauchistes se caractérisant souvent par une position "économiste"
Je crois pas que tu sache de quoi tu parles ! De quels "gauchistes" nous entretiens tu ?
/// en 68 les gauchistes ont laissé la politique à la droite pour se contenter de faire du syndicalisme et/ou de la revendication sociétale.
La encore de quels "gauchistes" nous parles tu ? Soit précis dans tes affirmations péremptoires... Après le syndicalisme et la "revendication sociétale" c'est aussi de la politique... D'ailleurs, les "réformistes" eux aussi ne laissent pas ce terrain en jachère... Sauf qu'ils ne voient pas spécialement les choses comme nous : alors que nous cherchons avant tout a mobiliser "de bas en haut" bottom-up, eux essayent de se constituer comme des notables, "de haut en bas" Bref, vous etes Microsoft et nous sommes les anonymous...
Pas seulement : il y a aussi (et surtout) des acquis "politiques". Et surtout celui que tout ne s'acquiert pas uniquement par le "bulletin de vote" et le respect borné de la "démocratie bourgeoise"...
/// les gauchistes se caractérisant souvent par une position "économiste"
Je crois pas que tu sache de quoi tu parles ! De quels "gauchistes" nous entretiens tu ?
/// en 68 les gauchistes ont laissé la politique à la droite pour se contenter de faire du syndicalisme et/ou de la revendication sociétale.
La encore de quels "gauchistes" nous parles tu ? Soit précis dans tes affirmations péremptoires... Après le syndicalisme et la "revendication sociétale" c'est aussi de la politique... D'ailleurs, les "réformistes" eux aussi ne laissent pas ce terrain en jachère... Sauf qu'ils ne voient pas spécialement les choses comme nous : alors que nous cherchons avant tout a mobiliser "de bas en haut" bottom-up, eux essayent de se constituer comme des notables, "de haut en bas" Bref, vous etes Microsoft et nous sommes les anonymous...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:
/// les gauchistes se caractérisant souvent par une position "économiste"
Je crois pas que tu sache de quoi tu parles ! De quels "gauchistes" nous entretiens tu ?
/// en 68 les gauchistes ont laissé la politique à la droite pour se contenter de faire du syndicalisme et/ou de la revendication sociétale.
La encore de quels "gauchistes" nous parles tu ?
Cher béotien, pour apprendre à différencier le gauchisme du communisme il suffit de lire Lénine.
gérard menvussa a écrit:
Après le syndicalisme et la "revendication sociétale" c'est aussi de la politique... D'ailleurs, les "réformistes" eux aussi ne laissent pas ce terrain en jachère... Sauf qu'ils ne voient pas spécialement les choses comme nous : alors que nous cherchons avant tout a mobiliser "de bas en haut" bottom-up, eux essayent de se constituer comme des notables, "de haut en bas" Bref, vous etes Microsoft et nous sommes les anonymous...
ha oui le syndicalisme c'est aussi de la politique, je vois... Il faut que tu cesses de mépriser la culture et que tu lises un petit peu (voir remarque ci-dessus).
Sinon ta référence aux anonymous est pleine d'auto-dérision et c'est tout à ton honneur car en effet si il y a bien une campagne anonyme et confidentielle c'est bien celle du NPA (0,5%, meeting à audience homéopathique..etc.) : courage camarade !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Renvoyer à Lénine.
C'est la récréation, venant d'un partisan d'un attelage électoral ouvertement réformiste,
cuillère à soupe des nomenclatures, dont le chef sans discussion se décrit lui-même comme "non révolutionnaire, mais keynésien"...
Sans jamais le moindre argument de fond, le défenseur du Flan(c) de Gauche
continue avec les attaques personnelles. Gégé serait un béotien, etc, qui ne lit pas
et doncne connait même pas Lénine...
Encore planté dur dur...
Achille ne répond toujours pas aux discussions proposées.
Donnons lui encore un chance:
Le FdG "altercpaliste" s'oppose, comme tous les policiens du système,
au mot d’ordre anticapitaliste d’interdiction des licenciements.
À l’opposé, le FdG préconise
« un droit de veto suspensif sur les licenciements et l’obligation d’examiner les contre-propositions présentées par les syndicats ».
Outre le fait qu'il s'agit d'une ratification des rapports d'exploitation,
et nullement la revendication allant dans le sens du socialisme,
(mot banni de son programme, purement électoraliste),
que se passerait à l’issue de ce délai d’examen?
Les syndicats examinent,
Les patrons décident...
C'est la récréation, venant d'un partisan d'un attelage électoral ouvertement réformiste,
cuillère à soupe des nomenclatures, dont le chef sans discussion se décrit lui-même comme "non révolutionnaire, mais keynésien"...
Sans jamais le moindre argument de fond, le défenseur du Flan(c) de Gauche
continue avec les attaques personnelles. Gégé serait un béotien, etc, qui ne lit pas
et doncne connait même pas Lénine...
Encore planté dur dur...
Achille ne répond toujours pas aux discussions proposées.
Donnons lui encore un chance:
Le FdG "altercpaliste" s'oppose, comme tous les policiens du système,
au mot d’ordre anticapitaliste d’interdiction des licenciements.
À l’opposé, le FdG préconise
« un droit de veto suspensif sur les licenciements et l’obligation d’examiner les contre-propositions présentées par les syndicats ».
Outre le fait qu'il s'agit d'une ratification des rapports d'exploitation,
et nullement la revendication allant dans le sens du socialisme,
(mot banni de son programme, purement électoraliste),
que se passerait à l’issue de ce délai d’examen?
Les syndicats examinent,
Les patrons décident...
Dernière édition par Roseau le Ven 2 Mar - 20:50, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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