Le foot ne les abrutit pas tous!

[jacquouille]

Dans un interview a So-foot,Platini,l'ancien N°10 des bleus,devenu président de l'UEFA,éreinte l'équipe de France du dernier mondial.Si l'article peut intéresser les passionés du ballon rond,la fin nous intéressera beaucoup plus.Je vous la livre tel quelle:

".....Mais les meneurs sont visés,dont Nicolas Anelka,avec qui il partage pourtant le peu de gout pour la Marseillaise:"Aujourd'hui,parait il,si tu ne chante pas la Marseillaise,c'est que tu n'aime pas la France.Moi la Marseillaise je ne l'ai jamais chantée,et pourtant j'aime la France(...)C'est un hymne guerrier qui n'a rien a voir avec le jeu,la joie du football.Les onze en face de nous sur le terrain,ils ne venaient pas égorger nos fils et nos compagnes.il voulaient juste nous prendre le ballon"il fallait que ce soit dit...

[BouffonVert72]

Ils n'ont qu'à chanter l'Internationale à la place... Moi c'est ce que je ferais... Mais bon je suis contre le sport...

[Gauvain]

Sauf que Platini se place clairement dans le camp de la réaction en disant, dans la même interview, qu'il aurait suspendu à vie les "meneurs" de la grève de l'entrainement !

[jacquouille]

Sauf que Platini se place clairement dans le camp de la réaction en disant, dans la même interview, qu'il aurait suspendu à vie les "meneurs" de la grève de l'entrainement !

Pas trop d'accord avec toi,,dans ce cas bien précis le mot greve est vidé de son sens,il ne s'agit que de quelques enfants gatés qui crachent dans la soupe,je reprocherai plutot a Platini de ne pas dire un mots contre les salopards de la fédération qui pourrissent le foot avec une gestion de"buisenesman".mais c'est vrai que son poste de P.(DG)de l'UEFA le range du coté du manche.Mais son couplet sur l'Hymne National est tout ce qu'il y a de correct.C'est pourquoi je n'ai retenu que cela.

-La Marseillaise est elle un chant guerrier(de surcroit raciste):OUI!

-La boutade de Platini mérite-t-elle le soutient des révolutionnaires:OUI!

[Gauvain]

Sauf que Platini se place clairement dans le camp de la réaction en disant, dans la même interview, qu'il aurait suspendu à vie les "meneurs" de la grève de l'entrainement !

Pas trop d'accord avec toi,,dans ce cas bien précis le mot greve est vidé de son sens,il ne s'agit que de quelques enfants gatés qui crachent dans la soupe,

Justement non : ça, c'est ce qu'on voulu nous faire croire les médias, à une époque de l'année où il était urgent de décrédibiliser le concept même de "grève" vu qu'il y avait une journée nationale de mobilisation pour les retraites le jeudi suivant.
La grève des footballeurs, avec toutes ses ambiguïtés et ses limites politiques, avait un caractère éminemment progressiste : il s'agissait de protester contre le lynchage dont Anelka faisait l'objet - lynchage dont le but évident était non pas de punir un joueur fautif, mais de trouver un bouc émissaire à la crise sportive de l'équipe de France. Les joueurs ont refusé que l'un de leurs coéquipiers soit trainé dans la boue et viré du groupe sans pouvoir se défendre : c'est tout à leur honneur. Malheureusement, dans le tas, il n'y a guère à ma connaissance qu'Eric Abidal qui ne s'est pas rétracté par la suite et qui a continué, plusieurs semaines après les événements, à assumé l'acte de solidarité que constituait la grève.

Certains camarades de la Tendance CLAIRE avaient écrit une tribune tout à fait remarquable là-dessus :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=212

[sylvestre]

Je me souviens aussi que la grève des footballeurs a été employée comme encouragement par le délégué CFDT de Feyzin pendant le mouvement pour les retraites. C'est, je crois, dans cette vidéo (par ailleurs assez remarquable pour voir le mélange de combativité ouvrière et d'idées réformistes, avec les remerciements à Vinci et aux forces de l'ordre à la fin...) :

[Vérosa_2]

Justement non : ça, c'est ce qu'on voulu nous faire croire les médias, à une époque de l'année où il était urgent de décrédibiliser le concept même de "grève" vu qu'il y avait une journée nationale de mobilisation pour les retraites le jeudi suivant.
La grève des footballeurs, avec toutes ses ambiguïtés et ses limites politiques, avait un caractère éminemment progressiste

Oh ? Sans déc' ? (fou rire)

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