Contre la répression à Citroën Aulnay

[gérard menvussa]

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Communiqué du NPA. Citroën Aulnay : toujours la répression.

samedi 4 décembre 2010 C'est dans un contexte tendu par les suppressions de postes que la direction de l'usine PSA d'Aulnay (93) cherche à licencier un délégué CGT.
Après 500 intérimaires débarqués en octobre, on parle en effet de 280 suppressions de postes. Au nom de la crise bien sûr et malgré les bons résultats affichés pour les premiers trimestres !
Ahmed B. est élu au CHSCT fonction très importante dans une grosse entreprise de la métallurgie. Son acharnement à défendre les conditions de travail, la réussite sur un dossier de décès au travail lui vaut une grosse rancoeur à la direction de l'usine.
C'est donc dans une double bataille pour les libertés syndicales et contre les licenciements que les salariés d'Aulnay sont mobilisés actuellement pour s'opposer au licenciement d'Ahmed B.
Ils auront besoin du soutien des travailleurs du département.
Les militants du NPA prendront toute leur part dans le développement de la solidarité.
Le 4 décembre 2010.

[gérard menvussa]

Cet aprés midi, sur "la bas si j'y suis", un reportage excellent (comme souvent !) de Daniel Mermet sur ahmed et ses potes (de quartier et de boulot)

La racaille relève la tête



Souvenez-vous du Vieil homme et la mer, d'Ernest Hemingway. C'est souvent dans la lutte, à l'instar de Santiago, que l'on retrouve sa dignité.
C'est ce qu'a découvert Ahmed, avec ses collègues de PSA, à Aulnay-sous-bois.Un reportage de Pascale Pascariell

[Vals]

Un article qui date un peu et explique le contexte de la répression contre ce militant CGT :

Lutte Ouvrière n°2208 du 26 novembre 2010



PSA - Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : suppressions d'emplois et répression contre les militants


L'argent coule à flot dans les poches des actionnaires de PSA, et la direction a pu se vanter d'avoir 10,3 milliards d'euros de cash dans ses caisses. Mais les suppressions d'emplois continuent. Et la direction tente - sans succès - de briser ceux qui relèvent la tête.

En cinq ans, ce sont 17 500 emplois qui ont disparu dans le groupe PSA. Et maintenant à l'usine d'Aulnay, après avoir fermé l'équipe de nuit et mis à la porte 500 intérimaires en octobre, la direction voudrait encore supprimer 280 emplois. Le prétexte est comme d'habitude un « sureffectif » qui n'existe que dans les discours du patron : tous les ouvriers savent, vu la charge de travail et les cadences qu'ils doivent subir, que c'est d'un sous-effectif chronique que souffre cette usine, depuis des années !

Pour faire croire que cela va mal, alors que ses ventes ont augmenté de 17 % sur les neuf premiers mois de l'année, la direction d'Aulnay programme cinq jours de chômage qui ne lui coûtent pas très cher : une convention APLD (activité partielle de longue durée) est signée avec l'État pour les financer, avec comme contrepartie l'engagement de maintenir l'emploi ! On le voit, PSA empoche la monnaie et continue ses licenciements.

C'est dans ce contexte que la direction prépare, à sa façon, les élections professionnelles qui doivent avoir lieu en janvier. Éffrayée à l'idée de voir s'effondrer son syndicat maison, le SIA - comme c'est le cas dans toutes les usines du groupe en France -, elle joue à la fois de la provocation et de la répression. C'est ainsi qu'un jeune délégué CGT du Montage, Ahmed Berrazzel, est aujourd'hui menacé de licenciement.

La direction s'acharne sur lui depuis longtemps : il a été quatre fois sanctionné en deux ans, ce qui lui a valu 18 jours de mise à pied. Le 25 octobre, il était convoqué pour une cinquième sanction. Ce jour-là, 80 ouvriers l'accompagnaient à son entretien préalable en criant : « Non aux discriminations ! »

Trois jours plus tard le SIA sortait un tract parlant de débordements, de « chasse à l'homme » imaginaire contre un chef, en exigeant des sanctions. Et la direction sortait dans le même temps une note de service du même genre, ne tardant pas à envoyer une sixième convocation à Ahmed, cette fois-ci pour son licenciement.

De nombreux travailleurs ont compris la provocation et organisé sa défense : une pétition a recueilli 1 100 signatures en quelques jours et mardi 23 novembre, le jour de sa convocation, 400 ouvriers ont débrayé. Mais surprise : lors de son entretien préalable, la prétendue « chasse à l'homme » a disparu et, à la place, la direction lui reproche d'avoir perturbé l'entretien en vue de sa cinquième sanction ! Cela frise le ridicule.

Personne n'est dupe des basses manouvres de la direction : celle-ci veut essayer de s'en prendre à un militant et à un syndicat qui dénoncent la dégradation des conditions de travail, pour tenter de faire passer ses 280 suppressions d'emplois.

La menace demeure donc, et les travailleurs qui ont fait grève pour Ahmed restent mobilisés.

Correspondant LO

[gérard menvussa]

Tout a fait ! Mais l'émission est tout a fait éclairante la dessus (et sur quelques autres sujets, sur les "racailles", sur l'islam etc.) Tu ressortirais plus intelligent de l'entendre...

[Vals]

Tout a fait ! Mais l'émission est tout a fait éclairante la dessus (et sur quelques autres sujets, sur les "racailles", sur l'islam etc.) Tu ressortirais plus intelligent de l'entendre...

...tandis que pour toi, hélas, plus aucun espoir n'est permis....
si par ailleurs, tu me lâchais avec tes obsessions religieuses inintéressantes, ça m'arrangerait...
Alors, ressasse tes prières et oublie moi, je t'assure que tu ne me manqueras pas.

[gérard menvussa]

De quelles "obsessions religieuses" parles tu ? Ahmed n'est en rien "religieux". Et c'est bien pourquoi il comprend tout a fait que quand on attaque l'islam, ce n''est pas la religion qu'on vise... De même Ahmed n'est en rien un "voyou", et il comprend parfaitement que ce n'est pas l'illégaliité qu'on combat quand on dénonce les racailles de banlieue. Maos Ahmed est un arabe et un ouvvrier Normal que toi qui n'est ni l'un ni l'autre n'ait que mépris pour lui et ce qu'il représente...

[Vals]

De quelles "obsessions religieuses" parles tu ? Ahmed n'est en rien "religieux". Et c'est bien pourquoi il comprend tout a fait que quand on attaque l'islam, ce n''est pas la religion qu'on vise... De même Ahmed n'est en rien un "voyou", et il comprend parfaitement que ce n'est pas l'illégaliité qu'on combat quand on dénonce les racailles de banlieue. Maos Ahmed est un arabe et un ouvvrier Normal que toi qui n'est ni l'un ni l'autre n'ait que mépris pour lui et ce qu'il représente...

Bien que ce soit évident, je ne parlais pas de ce militant CGT d'Aulnay qui subit la répression patronale, mais de tes obsessions permanentes à toi qui, dès qu'on parle de lutte classe, te fait ramener tes flagorneries ridicules à propos de religion .

A PSA Aulnay, ce sont les militants ouvriers qui sont menacés et réprimés et la direction et son syndicat maison essaient, comme toi, d'utiliser les bondieuseries pour diviser les travailleurs .
Alors, convertis toi une bonne fois si ça te chante, ça calmera peut-être ton prurit religieux et tes lithanies; et pendant que tu prieras ou partira en pélerinage, ça me fera des vacances...

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