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Suisse

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BouffonVert72
sylvestre
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Message  sylvestre Mer 10 Nov - 15:47

http://www.gauche-anticapitaliste.ch/?p=2939

C’est à ceux qui nous divisent et nous exploitent qu’il faut infliger une vraie gauche! 2x NON le 28 novembre!

Déposé par Aurélien dans 8 novembre 2010 – 14:28Pas de commentaire

Le 28 novembre, l’initiative de l’UDC « des moutons noirs » et la copie du Parlement seront soumises en votation populaire. Sur fond de crise économique, l’UDC, et l’ensemble des partis gouvernementaux dans son sillage, alimentent le racisme et la division au sein des salarié-e-s. Contre le racisme, contre ceux qui le propagent et contre le système qui le génère, nous continuerons de nous battre dans la rue avant et après le vote!

Après la déferlante islamophobe de son initiative contre les minarets, l’UDC en remet une couche, contre les délinquant-e-s étranger-ère-s cette fois, martelant le terrain avec une nouvelle campagne raciste financée à coups deSuisse      Mouton-noir millions. Une fois encore, le premier parti de suisse parvient à créer de toutes pièces un «enjeu de société» à partir d’un non-problème. Ça vous rappelle les minarets? Tout juste! Et la recette est la même: jouer sur la corde sécuritaire
et exacerber les sentiments xénophobes. Les autres partis et les médias s’engouffrent systématiquement dans le faux-débat imposé par l’UDC, qui mène la danse répressive. De la gauche à la droite, on se gargarise alors de délinquance étrangère… Pire, on montre au maître de classe qu’on n’est pas le mauvais élève qu’il prétend. Le ministre vaudois Philippe Leuba se glorifie ainsi d’avoir fait du canton le champion des renvois. Une chose est sûre: la propagande
de l’UDC a déjà atteint une partie de son but puisqu’elle a poussé les cantons à multiplier les décisions de renvois. Comme c’est le cas en matière d’asile, l’UDC dicte le ton de la politique à mener et les autres partis, en faisant mine de s’en distancier, suivent comme des moutons les recettes de Blocher et consorts. Il faut dire qu’en période pré-électorale, il n’y a pas que l’UDC qui surfe sur la vague xénophobe…

Entre la peste et le choléra? C’est 2x NON!

L’initiative de l’UDC «pour le renvoi des étrangers criminels» doit absolument être combattue. Elle prévoit de graver la double peine dans la Constitution, c’est-à-dire le fait d’infliger une peine supplémentaire à une personne étrangère – lui retirer son droit de séjour – après qu’elle a déjà été condamnée pour le crime commis. L’initiative exige l’automaticité du renvoi quelle que soit la gravité du délit. Ainsi, un jeune étranger ayant grandi en Suisse devrait être
renvoyé automatiquement pour un vol insignifiant et unique commis avec infraction. Le contre-projet concocté par le Parlement et le Conseil fédéral, présenté pour soi-disant «contrer» l’initiative UDC, est tout aussi infâme que l’initiative. Ce contre-projet n’est qu’une autre version, pas vraiment édulcorée, du texte de l’UDC puisqu’il prévoit également la double peine avec l’automaticité des renvois. La différence se résume à l’ajout d’un article sur l’intégration des étranger-ère-s – en réalité, une assimilation des étranger-ère-s à coup de mesures contraignantes (apprentissage d’une langue nationale par exemple) et de leur adhésion au «conformisme hélvétique»…! – et une «compatibilité» avec la Constitution et les accords du droit international: ouf, on peut renvoyer en toute quiétude… En amalgamant systématiquement étranger-ère-s et criminalité, en répétant qu’il y a un vrai problème, que la répression est laxiste, qu’il faut accélérer les renvois, les partis bourgeois, avec la caution des socialistes, ne font que
légitimer les thèses de l’UDC et alimenter la xénophobie. De même, lors du vote sur les minarets, les partis gouvernementaux ont alimenté un débat islamophobe sur le port du voile et de la burqa. La classe dirigeante suisse a une longue histoire et une grande pratique de la discrimination et de l’utilisation, en période de crise, de boucs émissaires. Aujourd’hui comme hier, il s’agit de s’armer pour y résister. Or que fait la «gauche officielle»?

Mais c’est quoi cette «gauche»?

Lors de son récent Congrès à Lausanne, le Parti socialiste suisse (PSS) a décidé de s’opposer au contre-projet du Parlement à l’initiative UDC. Or, c’est le PSS lui-même «qui l’a forgé», comme l’a rappelé son ancien président, Hans-Jürg Fehr (socialistes.ch, octobre 2010), et c’est grâce aux voix d’une majorité de ses parlementaires qu’il a été
accepté par le Conseil national! Le PSS appelle ainsi à rejeter un projet qui n’aurait jamais été soumis au vote sans son appui! Ce contre-projet qui légitime le discours haineux des xénophobes sera soutenu publiquement par sa conseillère fédérale en charge du département concerné, Simonetta Sommaruga, qui le «défend avec conviction»
(24 Heures, 1er novembre 2010)! Dix sections cantonales du PSS ainsi qu’un tiers du groupe parlementaire soutiennent actuellement le contre-projet et un comité socialiste fera bel et bien campagne pour ce dernier avec plusieurs poids lourds du parti. C’est ça le net «coup de barre à gauche» du Parti socialiste issu du dernier Congrès? En vérité, ce parti n’a plus de gauche que le nom…

Cible détournée

L’initiative de l’UDC et le contre-projet des chambres fédérales détournent l’attention des véritables problèmes. Les partis de droite – l’UDC en tête – instrumentalisent un sentiment réel de désarroi et d’insécurité sociale lié à la crise économique et sociale pour criminaliser les étranger-ère-s, des boucs émissaires tout trouvés (alors même qu’ils/elles sont parmi les principales victimes par cette crise). Et quand ce ne sont pas les criminels étrangers, ce sont les Roms ou les travailleurs frontaliers. Cette instrumentalisation répond aux intérêts de partis qui font du racisme un fonds de commerce électoral fructueux et elle permet de détourner la cible du mécontentement des salarié-e-s, des chômeurs-euses et des retraité-e-s. Les patrons, les banquiers, les milieux fortunés et leurs alliés politiques ne cessent de précariser les conditions de vie et de travail de la population: licenciements, baisses de salaires, démantèlement de l’assurance-chômage et de l’assurance invalidité, hausse des primes maladies… Les milieux dirigeants ont ainsi tout intérêt à ce que la population exprime sa rancune et sa colère contre son voisin immigré ou son collègue étranger plutôt que contre les mesures qu’ils nous assènent. En braquant les projecteurs sur les étranger-ère-s et en divisant les salarié-e-s, le discours anti-étranger parvient ainsi à faire courber la tête à l’ensemble des salarié-e-s, suisses comme immigré-e-s, pour s’attaquer à leurs droits fondamentaux et aux acquis sociaux. La stigmatisation et la criminalisation ne s’arrêtent en effet pas aux étranger-ère-s puisque l’escalade répressive touche également les «abuseurs» de toutes sortes, chômeurs, toxicomanes, invalides…

C’est pas les immigré-e-s, c’est le capitalisme qui ruine la société!

Le désarroi qui s’est exprimé dans le vote sur les minarets, qui risque de se renouveler le 28 novembre, ne se combattra pas à coups de bons sentiments mais socialement… C’est dans les luttes que les divisions créées artificiellement par les classes dirigeantes tombent au profit d’intérêts communs face aux dirigeants économiques et à
leurs serviteurs politiques. Pour nous, la mobilisation contre le racisme est inséparable de la lutte contre un système capitaliste qui divise les salarié-e-s pour mieux les exploiter.

 Gauche Anticapitaliste

Ce tract en version PDF : Tract 2XNON – Gauche Anticapitaliste

 

sylvestre
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Suisse      Empty George Bush défend la torture... Et se fait blacklister en Suisse

Message  BouffonVert72 Dim 6 Fév - 22:58

http://www.lepost.fr/article/2011/02/06/2396633_george-w-bush-doit-annuler-un-voyage-en-suisse-peur-de-se-faire-arreter.html#xtor=AL-235

lepost.fr a écrit:

Fred-Lille
06/02/2011 à 15h40 - mis à jour le 06/02/2011 à 16h53


George Bush défend la torture... et se fait blacklister en Suisse

Le 12 février prochain, George Bush doit se rendre en Suisse pour un gala de charité. Mais il ne viendra pas... car il est persona non grata dans le pays.

Ejn effet, sa venue n'est pas du tout du goût des associations de défenses des Droits de l'homme. L'ancien Président des Etats-Unis a en effet soutenu la pratique de la torture lors des interrogatoires de terroristes. Il l'a notamment écrit noir sur blanc dans ses mémoires.

Plaintes déposées

Plusieurs associations et mouvement de gauche ont ainsi déposé des plaintes contre Bush pour torture, et son arrestation a même été demandée.

Avec ça, de nombreuses manifestations sont prévues, et c'est la crainte de débordements qui a poussé les organisateurs et l'ancien Président lui-même à annuler sa venue :

http://www.wat.tv/video/georges-bush-persona-non-grata-3cooh_2eyr9_.html

(Images : I>Télé)

Mais selon l'avocat de l'association organisatrice du gala, "les plaintes n'ont pas pesé dans la balance", rapporte le site suisse TSR.ch.

Seul à prévalu la sécurité : "Les appels à manifester glissent sur un terrain dangereux. Il n'était pas question de jouer avec la sécurité des biens et des personnes à Genève", a ainsi assuré l'avocat.

Un homme blacklisté

D'après le site d'Amnesty International, dans tous les pays du globe où il se rend, notamment dans les 147 Etats rattachés à la Convention des Nations unies contre la torture, "George Bush peut faire l’objet d’investigations et de poursuites pour sa responsabilité présumée dans des actes de torture et des crimes relevant du droit international."



A quand l'arrestation et l'exécution de ce type ??!! Mad
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Suisse      Empty Le lobby des armes a gagné

Message  BouffonVert72 Dim 13 Fév - 21:09


Créé le 13.02.11 à 14h52 -- Mis à jour le 13.02.11 à 18h01


Les Suisses pourront garder leur arme de service à la maison

Les Suisses pourront garder leur armes à la maison en dehors des périodes de service militaire, la majorité des cantons ayant rejeté dimanche une initiative qui voulait mettre fin à une tradition existant depuis 1874.

Le peuple a refusé par 56,3% de voix l'initiative "Pour la protection face à la violence des armes". En outre, seuls 6 cantons sur 26 -- Genève, le Jura, Vaud, Neuchâtel, Zurich et Bâle-ville -- ont dit oui.

Présenté notamment par le parti socialiste suisse et le "Groupement pour une Suisse sans armée", le projet exigeait que toutes les armes de service soient dorénavant déposées à l’arsenal, ainsi que la création d'un registre central des armes à feu.

Elle voulait aussi interdire aux hommes se retirant de l'armée de pouvoir garder chez eux leur fusil ou leur arme de service.

"Malgré son échec en votation, l’initiative a contribué à une véritable prise de conscience", selon le parti socialiste suisse.

Amnesty International a également estimé que la Suisse avait "manqué l'occasion de jouer un rôle de pionnier sur la scène internationale en devançant, par la création d'un registre central, les exigences du futur traité international sur le commerce des armes".

"Par leur Non, les citoyennes et citoyens se sont clairement prononcés en faveur de la neutralité et donc de l'armée de milice", s'est en revanche félicité le parti de la droite populaire UDC sur son site internet.
"L'UDC se félicite de la préservation de la liberté et de la responsabilité individuelle des citoyennes et citoyens", a-t-il écrit.

Lancée en 2007, l'initiative faisait suite à divers faits divers lors desquels des personnes ont été tuées avec une arme de service et visait notamment à prévenir la violence conjugale et les suicides. Les défenseurs de l'initiative avaient ainsi souligné que le taux de suicides par armes à feu en Suisse est trois fois plus élevé que dans le reste de l'Europe.

Mais l'argument du suicide a été jugé "émotionnel" par les partisans du "Non" à l'initiative, qui ont souligné que l'arme de service à la maison est une tradition suisse.

"Aujourd’hui, la population a démontré que les vraies valeurs suisses telles que la responsabilité individuelle et la liberté priment encore sur les arguments réducteurs basés sur les peurs, l’émotion et l’insécurité qui émanent de la gauche", ont expliqué les libéraux-radicaux.

Car garder son arme de service dans l'armoire familiale fait en quelque sorte partie de la doctrine de défense de la Suisse (environ 200.000 soldats) qui repose sur sa capacité à mobiliser rapidement des milliers de réservistes armés.
Selon le ministère de la Défense, quelque deux millions d'armes à feu circulent ainsi dans la Confédération, une pour un peu plus de trois habitants, et 240.000 armes ne seraient pas enregistrées.

Le gouvernement suisse, également opposé à l'initiative, avait argué que "l'arme personnelle fait partie de la disponibilité de base d'une armée crédible" et est "l'expression de l'attachement et de la confiance liant notre Etat et ses citoyens".
Berne avait aussi souligné que les hommes et femmes qui font leur service militaire doivent déjà laisser leurs cartouches à la caserne.

Commentant les résultats au nom du gouvernement suisse, la ministre de la Police et Justice Simonetta Sommaruga, a ainsi relevé lors d'une conférence de presse qu'"il y a des instruments (légaux), il faut les utiliser", faisant allusion notamment à la possibilité laissée aux hommes de confier leur arme à l'arsenal.
Mme Sommaruga a par ailleurs souligné l'existence d'un "projet d'harmonisation" des registres cantonaux d'achat des armes. Un projet qui doit démarrer en mai, a-t-elle indiqué.
© 2011 AFP

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Message  nico37 Sam 26 Fév - 17:28

Fiché pour avoir organisé une manif Paru le Mercredi 22 Décembre 2010 MICHAËL RODRIGUEZ

big brother - Le député vaudois Jean-Michel Dolivo a été fiché à la suite d'une manifestation anti-Blocher en 2007. Un cas d'école de la criminalisation
du militantisme politique. Lausanne, le 18 septembre 2007. Deux mille personnes défilent aux abords du Comptoir suisse pour protester contre la venue du conseiller fédéral Christoph Blocher. La manifestation, autorisée, se déroule sans faire de vagues. Ce n'est qu'au moment où la foule se disperse qu'un groupe de 100 à 200 jeunes se déchaîne, arrachant des affiches de l'UDC et boutant le feu à des containers. Au mégaphone, Jean-Michel Dolivo, l'un des organisateurs de la manifestation, lance un appel au calme.

Fiché dans ISIS

Trois ans plus tard, Jean-Michel Dolivo apprend qu'il a été fiché comme organisateur d'une manifestation violente. L'avocat et député de SolidaritéS au Grand Conseil vaudois est entré bien malgré lui dans la base de données informatique ISIS, qui recense des personnes soupçonnées de menacer la sécurité de la Confédération. Il fait partie des 200000 personnes et institutions dont le fichage, souvent illégal, avait été révélé l'été dernier par la Délégation des commissions de gestion des Chambres fédérales. C'est d'ailleurs à la suite de cette affaire des fiches «bis» que le député a entrepris des démarches auprès du Préposé fédéral à la protection des données.
Chose plutôt rare, il a obtenu une copie de sa fiche, dont nous publions des extraits. Elle illustre la criminalisation du militantisme politique qui s'est poursuivie bien au-delà du scandale des fiches de 1990.

Manifs infiltrées

Dès janvier 2008, Jean-Michel Dolivo est fiché comme «Organisator» d'une «Demo» (manifestation) qualifiée de «gewalttätig» (violente). Il est inscrit dans ISIS en tant que «tiers», c'est-à-dire comme personne proche de milieux présentant un danger pour la sécurité de l'Etat – en l'occurrence le «black block». La durée prévue de conservation de ces données n'est pas claire. Est-elle fixée à quinze ans conformément à la loi, comme le suggère une partie de la fiche ? Ou à nonante ans, comme le laisse penser une date figurant dans une autre rubrique : le 24 janvier 2098 ? Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) tombe des nues et affirme que cette dernière date provient d'une «faute dans le système», qui dépasse le cas d'espèce. La fiche, élaborée par le Service d'analyse et de prévention (l'actuel SRC), se base sur un rapport de la Police de sûreté vaudoise. Dans ce document, on apprend que la police a pour pratique systématique d'infiltrer les manifestations organisées par la gauche. «Notre (...) (le nom de l'agent ou de l'informateur est caviardé, ndlr) en faisait partie, comme à son habitude lors des manifestations de la gauche», note le caporal de police auteur du rapport. Le rapport mentionne par ailleurs que le dénommé «Me Dolivo» a «tenté, en vain, de calmer les casseurs». Cela aurait déjà dû dissuader les renseignements fédéraux de ficher le militant de SolidaritéS. L'illégalité de l'inscription dans ISIS n'en est que plus patente. Suite à la démarche de l'avocat, le Service de renseignement de la Confédération a décidé d'effacer sa fiche.
Affaire classée ? Pas vraiment. Car de nombreux militants politiques ou syndicaux sont probablement toujours fichés à leur insu.


A l'ère informatique

Dans son rapport, la Délégation des commissions de gestion relevait que les renseignements fédéraux ont systématiquement répertorié les noms fournis par
les polices cantonales, «même des personnes qui étaient explicitement désignées comme inoffensives ou plus du tout actives». C'est le cas notamment
de «personnes à l'origine d'une manifestation autorisée et pacifique». Dans la plupart des cas, il n'y a aucun moyen de savoir si elles sont fichées. Les
fichiers séparés constitués par certaines polices cantonales, notamment dans le canton de Vaud, échappent encore parfois à tout contrôle. Autre problème : la transmission de données à des tiers, considérablement facilitée par l'informatisation. Dans l'Union européenne, ces échanges se font par le Système d'information Schengen, auquel la Suisse participe. Dans le cas de Jean-Michel Dolivo, le SRC affirme que les informations le concernant n'ont pas été transmises au-delà des autorités de police fédérales et cantonales. Mais cela est arrivé à d'autres. La police fédérale n'avait ainsi pas hésité à transmettre à un service de renseignement européen des informations sur un député d'origine kurde au Grand Conseil bâlois. De prétendus liens avec un comité de soutien à un groupe extrémiste étaient mentionnés, sans aucune information étayant ce soupçon. I


UN DROIT D'ACCÈS QUI N'EN EST PAS UN michaël rodriguez

Le rapport de la Délégation des commissions de gestion a provoqué une avalanche de demandes. Depuis l'été dernier, le préposé fédéral à la protection des données a enregistré quelque 400 requêtes de personnes s'inquiétant d'un éventuel fichage. Le droit actuel ne permet généralement pas aux personnes d'accéder à leur fiche. La plupart du temps, il ne leur est même pas possible de savoir si elles font l'objet ou non d'une inscription dans ISIS. En cas d'existence d'une fiche, le préposé à la protection des données doit vérifier que les informations ont été traitées dans le respect de la loi. Si tel n'est pas le cas, il recommande au Service des renseignements de corriger le tir. La plupart du temps, la personne concernée n'en saura rien. Pour obtenir des informations, elle doit prouver qu'elle risque d'être lésée «gravement et de manière irréparable» si elle n'y a pas accès, stipule la loi fédérale sur le maintien de la sûreté intérieure (LMSI). La communication de ces renseignements ne doit en outre pas constituer «une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure». En cas de refus, il n'existe pas de voie de recours. Jugée contraire à la Convention européenne des droits de l'homme, la procédure sera revue. Le Conseil fédéral a adopté en novembre dernier un projet de modification de la LMSI. Il prévoit d'aménager une voie d'accès directe à ces données, selon des conditions beaucoup plus larges qu'aujourd'hui. Le projet doit encore être approuvé par les Chambres fédérales. La LMSI interdit de traiter des informations relatives à l'engagement politique ou à l'exercice de droits fondamentaux comme la liberté d'association et de réunion. La seule exception concerne des personnes ou des organisations qui se serviraient de ces droits «pour dissimuler la préparation ou l'exécution d'actes relevant du terrorisme, du service de renseignements ou de l'extrémisme violent». MR

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Message  sylvestre Mer 19 Oct - 14:03

Après les grèves victorieuses de Swissport et Vessy, au tour des transporteurs de patients de l'Hôpital de Genève: ils ont gagné!

Après 2 jours de grève, ils ont obtenu la quasi-totalité de leurs revendications :
· leur classe de fonction a été revue à la hausse (+ 1 classe),

... · le coulissement se fera avec l’octroi de 2 annuités,

· ils auront 4 jours de repos supplémentaires par an (1 par trimestre),

· les collègues ayant plus de 25 ans d’ancienneté auront un 5ème jour de congé par an,

· 2.5 postes de travail supplémentaires seront créés,

· une commission paritaire devra traiter tous les problèmes d’organisation, elle sera composé côté employés de 3 délégués des transporteurs et d’un représentant syndical.

En deux jours de grève ils ont obtenu tout ce que 25 ans de palabres avec le gouvernement n'avaient pas permis d'obtenir!
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Message  gérard menvussa Mar 15 Nov - 13:51


en Suisse aussi on connait les "licenciements boursiers" :

publié dans "Solidarité", la revue de nos camarades suisses :

Licenciements chez Novartis : Le visage brutal du capitalisme
VARONE Joël
4 novembre 2011


Après les entreprises qui augmentent le temps de travail de leurs employé·e·s sans compensation salariales (Lonza), celles qui paient les frontaliers·ères en euros (Von Roll), voici venues les entreprises qui licencient car leurs bénéfices ne sont pas assez importants aux yeux des marchés ou pour améliorer encore leur rentabilité.

C’est le cas notamment des entreprises de la chimie. Après Roche fin 2010 qui annonçait la suppression de 6000 postes de travail dont 770 en Suisse, Huntsmann il y a quelques semaines, c’était mardi 25 octobre au tour de Novartis d’annoncer la suppression de quelques 2000 emplois, dont 1100 en Suisse avec, entre autres, la fermeture du site nyonnais de Prangins employant quelques 320 personnes.

Méthodes patronales barbares

Le nouveau directeur opérationnel de Novartis, l’américain Joe Jimenez, ne s’est pas embarrassé de formules pour prendre cette mesure décidée sans aucune consultation préalable ni négociation avec les représentants du personnel, des syndicats ou de l’Etat. L’arrogance a même été poussée jusqu’à communiquer cette nouvelle au moment où l’entreprise se vantait de ses excellents résultats au troisième trimestre 2011 avec un chiffre d’affaire en hausse de 20 % et un bénéfice qui atteint depuis le début de l’année les 8 milliards de dollars.

Les salarié·e·s ont été sous le choc de cette nouvelle, eux qui ont été habitués aux félicitations et aux nouvelles rassurantes de leur direction. Devant une telle brutalité, leurs réactions demandent un soutien et un appui de l’ensemble des forces progressistes.

Après une première manifestation samedi à Bâle avec près d’un millier de participant·e·s, les salarié·e·s du site nyonnais ont organisé une deuxième manifestation devant le Grand Conseil vaudois ce mardi. Un comité de soutien a été créé ce mercredi et une nouvelle manifestation aura lieu vendredi du site de Prangins pour rejoindre Nyon. Parallèlement le syndicat Unia a lancé une pétition en ligne «  mieux protéger les emplois au lieu de maximiser les profits  » avec un message limpide et pédagogique  : les entreprises doivent avant de procéder à des licenciements couper dans les bonus des managers et les dividendes des actionnaires. En ces temps de barbarie capitaliste où les patrons essaient de présenter les licenciements comme étant inéluctables il est plus que temps de reposer le principe syndical de base selon lequel le travail doit primer sur le capital.

Parallèlement, les salarié·e·s de la chimie ont dénoncé leur convention collective de travail pour l’année prochaine exigeant notamment de meilleures protections contre les licenciements. Une décision qui ouvre la voie à de possibles nouvelles mobilisations du personnel de cette branche.

Résistance à l’ordre du jour

Alors que les attaques patronales se multiplient sur tous les fronts, il faut saluer et soutenir cette volonté de se battre et de résister. Comme il faut multiplier aussi les actions les plus larges possibles pour dénoncer ces licenciements. Nous avons pu voir des interventions dans les médias ces derniers jours de Conseillers d’Etat comme le libéral Leuba ou encore le démocrate-chrétien Unger, nous avons vu un Grand Conseil vaudois voter à l’unanimité une résolution de soutien,… Tous ces actes contribuent à rendre plus manifeste encore la brutalité du capitalisme contemporain.

Toutefois, il importe aussi de ne pas être dupe  : les solutions des Leuba et des Unger ne sauraient être des solutions pour les salarié·e·s. Immédiatement après l’annonce des licenciements par Novartis, l’UDC bâlois Caspar Baader lançait l’idée d’un plan de sauvetage de l’industrie pharmaceutique. En gros, sous prétexte de sauver des emplois, demande sera désormais déposée au Conseil fédéral pour alléger fiscalement encore plus les pharmas, geler les baisses de prix des médicaments. D’autres lobbyistes de la branche plaident également pour un assouplissement des procédures de Swissmedic pour autoriser de nouveaux médicaments sur le marché et un renforcement des brevets sur les standards européens et américains.

Quelques semaines après avoir augmenté le temps de travail de son personnel, Lonza demandait aussi des allègements fiscaux et un rabais sur le prix de l’électricité à l’Etat du Valais…

Questions de fond

Plus fondamentalement encore, les licenciements prononcés par Novartis doivent poser la question de la main basse par des intérêts privés sur des entreprises aussi vitales que l’industrie pharmaceutique et des médicaments. La brutalité des licenciements prononcés en Suisse n’est qu’un pan de la brutalité déployée ailleurs par le géant pharmaceutique bâlois, contre ses autres employés des sites situés ailleurs dans le monde, contre les populations du Sud avec les pressions exercées autour du brevetage du vivant.

C’est la raison pour laquelle la lutte actuelle et le soutien à apporter aux salarié·e·s des sites suisses doit aussi passer par un regard critique sur l’entreprise dans son fonctionnement d’ensemble, par une solidarité exprimée avec les employés des autres sites touchés mais aussi plus largement par une solidarité exprimée entre employé·e·s de Novartis et mouvements sociaux se battant contre l’emprise des multinationales sur le droit à la santé et aux médicaments.

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Message  sylvestre Sam 16 Juin - 16:24

Une affaire qui vérifie l'adage : "Les capitalistes sont là pour prendre des risques, les salariés pour en payer les conséquences."
http://www.lematin.ch/economie/HSBC-a-denonce-pres-de-mille-employes/story/26630457

HSBC a dénoncé près de mille employés
Témoignage


Les onze banques visées par les Etats-Unis ont transmis les noms de milliers d’employés. A elle seule, HSBC aurait dénoncé 1100 personnes. Ces désignations pourraient avoir des conséquences cauchemardesques pour les salariés.

Par François Pilet. Mis à jour le 26.05.2012

«Je ne veux pas jouer les Winkelried, mais ce qui nous arrive est simplement scandaleux. Nous sommes victimes d’un acte hautement déloyal qui me révolte et m’attriste.» Eric Delissy, ancien avocat en chef de HSBC (HSBA 66.7 2.22%) en retraite, se fait le porte-voix de centaines d’employés de la filiale genevoise de la banque britannique dont les noms ont été transmis aux autorités américaines. Il ose parler publiquement «parce qu’à 71 ans ils ne peuvent plus rien contre moi». Ce n’est pas le cas des autres salariés, à qui la banque a rappelé leur devoir de discrétion envers les médias.

Selon nos informations, les noms de près de 1100 salariés, anciens, actuels et en retraite, figureraient sur la liste. HSBC emploie environ 1700 personnes en Suisse. Dans chaque cas, des copies de documents et de correspondance ont été livrées aux Etats-Unis. Dans un premier temps, le Conseil fédéral avait envisagé de transmettre ces données caviardées. Mais, face à l’intransigeance du Département de la justice, les diplomates helvétiques ont dû renoncer à cette précaution. Jusqu’ici, seuls HSBC et le Credit Suisse ont confirmé avoir livré des listes. Sur les onze banques touchées, le chiffre de 10 000 noms d’employés est évoqué.

Les critères de sélection paraissent flous. Eric Delissy assure n’avoir jamais été en contact direct avec la clientèle américaine. Les autorités américaines reprochent à HSBC d’avoir accueilli des clients en délicatesse avec le fisc qui fuyaient UBS en 2008 et en 2009. Il avait quitté la banque en 2003. En tant que responsable du service juridique et secrétaire général de la banque, il avait supervisé la mise en œuvre d’un accord fiscal avec les Etats-Unis en 2001. Eric Delissy assure avoir toujours «fidèlement suivi les instructions de la direction générale, du conseil d’administration et de ses actionnaires londoniens» dans ses tâches. «Je ne me doutais pas qu’en accomplissant loyalement mes devoirs d’employé je finirais par devenir un criminel potentiel traqué par la justice américaine.»

Un cabinet d’avocats travaille à la sélection des noms depuis la fin de l’an dernier. Cet intervenant externe aurait été choisi par HSBC pour éviter tous soupçons d’influence ou de favoritisme. Tous les employés ayant été en contact de près ou de loin avec la clientèle américaine depuis 2000 y figureraient. L’ensemble des membres de l’ancien conseil d’administration et de la direction générale y apparaissent. Alexandre Zeller, ancien patron de la banque parti de façon précipitée en février dernier, y est listé comme les autres.

En prison dans son pays Cette mesure est un ovni juridique. C’est le Conseil fédéral, le 4 avril dernier, qui a autorisé les banques visées par les autorités américaines à livrer les noms de leurs collaborateurs aux autorités locales. L’avocat genevois Douglas Hornung, avec qui Eric Delissy travaille encore ponctuellement, se dit «écœuré» par l’attitude d’Eveline Widmer-Schlumpf, qui a autorisé la transmission de ces noms. Il reproche à la conseillère fédérale d’invoquer une «base juridique solide, malheureusement sans dire laquelle». Les employés s’interrogent sur les conséquences d’une telle désignation. Ils craignent que ces listes ne circulent entre les établissements bancaires, et ne les empêchent d’être recrutés par un autre employeur. Se font jour des craintes bien plus cauchemardesques. Rien n’exclut que ces listes puissent être transmises aux autorités d’autres pays, comme c’était arrivé dans l’affaire des listings volés par Hervé Falciani. Nombre de gérants redoutent désormais d’être arrêtés à l’étranger et interrogés dans des enquêtes sur des soupçons de fraude fiscale. Eric Delissy a annulé tous ses déplacements hors du pays. «Je me sens en prison dans mon propre pays», résume-t-il.

Eric Delissy a saisi le Préposé fédéral à la protection des données, le 21 mai, lui demandant d’interpeller la banque pour qu’elle justifie sa position. L’ancien avocat s’est aussi adressé à son ex-employeur. Interrogée, la banque dit s’engager «à fournir le soutien approprié aux employés dont le nom a été transmis aux autorités américaines». Elle avait informé les collaborateurs concernés en avril, et mis à leur disposition une ligne téléphonique pour les renseigner. Ceux-ci peuvent consulter l’entier des informations envoyées aux Etats-Unis.

Eric Delissy espère que les personnes touchées trouveront le moyen de se rassembler pour réagir. Selon lui, les banques auraient sciemment fourni des milliers de noms pour «noyer le poisson» et réduire l’amende qui leur pend au nez. Avec le risque qu’en livrant des listes aussi longues elles puissent laisser penser aux Américains que frauder l’IRS était la principale activité des banques suisses. «Cela fait le jeu d’Eveline Widmer-Schlumpf, observe Eric Delissy, amer. Quand toute la place sera impliquée, elle pourra peut-être obtenir son accord global.» (Le Matin)

Créé: 26.05.2012, 22h42

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Message  Copas Mar 22 Jan - 0:56

Un pays si tranquille...

Suisse      20120510

Genève,
Plus d'un millier en colère dans la rue

Contre la dégradation des conditions de travail, le blocage des salaires et les menaces pesant sur leurs retraites.

A l’appel du Cartel intersyndical du personnel de l’Etat et du secteur subventionné, plus de mille personnes – mille deux cents au pic du rassemblement selon la police – se sont réunies hier dès 15h30 devant l’Hôtel-de-Ville.
Les huées n’ont pas manqué à l’égard des députés et du Conseil d’Etat, à l’origine des mesure décriées.

«Le temps du mépris est revenu, dit Paolo Gilardi, pour le Syndicat des services publics (SSP). Il y a trois ans, le gouvernement s’est engagé à ne pas toucher aux mécanismes salariaux. Mais, dès la première difficulté, il revient sur ses promesses.»
«Alors que des allègements fiscaux sont accordés aux plus riches, le personnel est toujours la cible des économies. Nous ne l’accepterons pas»,

Le personnel de Berger & Co en grève contre les licenciements

Les employés de Berger & Co, à Delémont, ont débrayé lundi matin.
Le personnel a décidé de faire une pause prolongée de 10 heures à midi. Accompagnés par le syndicat Unia, les grévistes ont souhaité adresser un message aux cadres de l'entreprise. Ils veulent faire accepter le plan social qu'ils ont proposé à la direction, afin de dédommager financièrement leur licenciement prévu le 31 mars. La quinzaine d'employés ne comprend pas les arguments de l'entreprise qui veut fermer le site delémontain, faute de profit. Selon eux, le groupe allemand tourne à plein régime et les commandes affluent. Si aucun compromis n'est trouvé, le personnel menace de faire grève à partir de mercredi. Les employés, soutenus par leur syndicat, pourraient même bloquer les sorties du matériel.

Aevis/Hôpital de la Providence: les grévistes peuvent rester près du Fun'ambule
AWP
Neuchâtel (awp/ats) - Les grévistes de l'hôpital de la Providence peuvent maintenir leur piquet de grève un mois supplémentaire au Jardin Anglais, au centre de Neuchâtel. Les autorités ont prolongé l'autorisation, a indiqué vendredi à l'ats Chantal Hayoz, secrétaire centrale de Syna.
Suisse      Teaser10

L'autorisation délivrée par la ville aux grévistes pour ériger une tente à côté du funiculaire de Neuchâtel, le Fun'ambule, arrivait à échéance dimanche. Elle est renouvelable sur demande après une appréciation de la situation par les autorités communales.

La syndicaliste a ajouté que les grévistes n'avaient toujours pas pu récupérer le matériel saisi par la police lors de l'évacuation du piquet de grève sur le parking de l'hôpital de la Providence. Les protestataires avaient ensuite brièvement trouvé un refuge devant la basilique catholique avant de devoir se déplacer.

PLAINTE PÉNALE

Chantal Hayoz a ajouté qu'elle avait été entendue avec son collègue Giorgio Bragoni, secrétaire syndical Syna, par la police jeudi dans le cadre de la plainte pénale déposée par la direction de la Providence pour violation de domicile. Deux membres du SSP-VPOP doivent être entendus la semaine prochaine.

Les protestataires ont dépassé leur 50e jour de grève, a ajouté la responsable de Syna. Les grévistes et les syndicats souhaitent le maintien de CCT santé 21 après la reprise de l'hôpital de la Providence par le groupe de cliniques privées Genolier de la holding Aevis.
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Message  sylvestre Sam 9 Fév - 20:48

Suisse : Nestlé condamné pour avoir fait espionner Attac
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Message  Copas Dim 10 Fév - 0:39

Les états d'âme de l'armée suisse qui se prépare à la guerre civile en Europe...
Leçons de guerre civile données à l'UE


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Suisse      Empty Apres la votation unite contre le racisme

Message  Roseau Mar 11 Fév - 5:46

http://npa2009.org/content/apres-la-votation-en-suisse-unite-contre-le-racisme
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Message  sylvestre Sam 15 Fév - 17:27

450 jeunes manifestent contre le résultat des votations de dimanche dernier

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