Europe Ecologie - Les Verts
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Re: Europe Ecologie - Les Verts
Rougevert a écrit:Hé oui...
Si les "écologistes" d'EELV ne peuvent faire de l'écologie au gouvernement, que diable sont-ils en train d'y faire?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
C'est la moindre des choses.gérard menvussa a écrit:Cala dit, les seuls qui se présentent pour récolter les fruits de cette crise politique ce sont la gauche du FdG et pas du tout le npa....
JLM leur propose de diriger avec eux une nouvelle gauche plus rien, sous Hollande.
Le NPA n'en est plus là, enfin !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Je crois que c'est plus compliqué. JLM fait aussi office de repoussoir pour bon nombre de militants écolos. En cause son jacobinisme/nationalisme, son productivisme, son refus de faire campagne pour la sortie du nucléaire, etc.gérard menvussa a écrit:Cala dit, les seuls qui se présentent pour récolter les fruits de cette crise politique ce sont la gauche du FdG et pas du tout le npa....
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
http://eelv.fr/2013/01/19/mali-repondre-a-lurgence-humanitaire-delimiter-lintervention-militaire-preparer-la-paix-et-le-developpement/
Motion adoptée par le Conseil Fédéral d’ Europe Ecologie – les Verts
Le Conseil Fédéral d’ Europe Ecologie – les Verts, réuni les 19 et 20 janvier 2013 :
- approuve l’intervention militaire française au Mali qui a permis d’arrêter la progression d’une coalition de groupes armés fondant leur hégémonie sur la force militaire et des exactions imposées aux populations locales. La guerre est ici le résultat d’échecs politiques successifs ;
- rappelle que le programme d’EELV préconise la prévention des conflits ;
- salue la décision de la Cour pénale internationale d’enquêter sur l’ensemble des violations graves des droits de l’homme commises au Mali depuis le 1er janvier 2012 ;
- demande au gouvernement français de réfléchir à des propositions pour que la communauté internationale puisse également favoriser l’élucidation de l’ensemble des exactions commises au Mali depuis 1960 ;
- regrette que l’UE ne se soit pas dotée d’une capacité à intervenir collectivement dans le cadre du droit international.
Demande au gouvernement français :
- d’éviter tout discours belliciste, ainsi que toute terminologie connotée, susceptible d’entrainer des amalgames dangereux.
- de rendre compte régulièrement au Parlement :
* des objectifs à court et moyen terme de l’intervention militaire française ainsi que de ses efforts diplomatiques pour aboutir à une force militaire internationale sous commandement africain, comme le prévoit la résolution 2085 du Conseil de Sécurité de l’ONU ;
* du déroulement du conflit, avec une attention toute particulière au transfert d’armement et au type d’armes utilisé sur le terrain ;
* de tout faire pour réduire au maximum l’impact des opérations militaires sur les infrastructures vitales pour l’approvisionnement des habitant/es du Nord-Mali ;
* d’éviter toute pollution environnementale (notamment sur les ressources en eau) ;
* de s’interdire l’utilisation d’armes à uranium appauvri ;
* de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire ;
* de mettre en œuvre un moratoire suspendant les procédures d’expulsion engagées à l’égard des Maliennes et des Maliens sans-papiers ;
* de faciliter, dans une démarche solidaire et humanitaire, plutôt que sécuritaire, l’obtention de visas des réfugiés et migrants maliens en France, en lien avec l’ambassade malienne et les différents consulats sur notre territoire, et celle des titres de séjour sans que leur nombre soit inclus dans l’objectif des 30 000 régularisations annuelles ;
* de permettre une information libre par les médias qui couvrent le conflit au Mali dans les territoires qui sont sous son contrôle ;
* d’engager avec tous nos élus l’évolution du droit français et européen pour une responsabilité sociale et environnementale (RSE), contraignante, des entreprises transnationales extractives ou non, en promouvant les initiatives parlementaires en cours ;
* de respecter les engagements internationaux réitérés en matière d’Aide et de Coopération publique au développement.
Demande au gouvernement français ainsi qu’à l’ensemble des parlementaires nationaux et européens :
* d’entamer dès à présent des consultations avec des représentant/es de l’Etat malien, du Parlement malien et de l’ensemble des communautés du Nord et du Sud du Mali. Il s’agit de préfigurer les garanties internationales qui pourraient être données au lendemain du conflit pour une refondation des institutions maliennes (à la légitimité discutable) posant la question de l’autonomie effective des groupes qui y aspirent ;
* de préparer avec l’UE et la communauté internationale un plan de développement ambitieux pour les populations des pays du Sahel, en particulier la reconstruction de leur souveraineté alimentaire.
* de prendre l’initiative auprès des Nations Unies de la mise en œuvre urgente d’une conférence pour la paix, pour commencer dès aujourd’hui à mettre en place les conditions d’un retour à la démocratie avec une feuille de route intégrant le calendrier de l’élection du président et du parlement.
Demande à l’Union européenne
* de mettre en place de toute urgence une plate-forme d’aide financière et logistique aux ONG internationales et maliennes travaillant sur place pour venir en secours aux populations civiles frappées par la guerre et notamment aux réfugiés et déplacés du nord du Mali ;
* de prévoir la mise en place de structures permettant l’envoi d’hôpitaux de campagne avec notamment des personnels formés à la prise en compte des viols de guerre.
* d’œuvrer à la mise en place d’un espace politique et de développement : Afrique-Europe en lien avec les sociétés civiles.
Demande au Bureau exécutif
d’engager EELV (parti, élu/es locaux et régionaux, parlementaires nationaux et européens, en lien avec des partenaires sahéliens et notamment maliens, dans l’élaboration d’un plan européen de développement territorial écologique pour les pays du Sahel,
Décide
* de créer un groupe de travail sur le Mali, réunissant des membres de la commission transnationale, des élu-es territoriaux, des parlementaires en charge du dossier, coordonné par les responsables de la commission transnationale et du Bureau Exécutif.
* d‘appeler les élus EELV des grandes collectivités territoriales françaises engagées dans des actions de coopération décentralisée avec le Mali à organiser des Assises de la reconstruction avec leurs partenaires habituels (collectivités territoriales maliennes, ONG, OSIM: associations de solidarité internationale créée par les migrants) dans les meilleurs délais.
———–
Exposé des motifs :
Depuis vendredi 11 janvier, la France mène une intervention militaire au nord du Mali, d’abord par voie aérienne, puis désormais avec l’engagement de troupes au sol. Cette intervention, compréhensible et devenue inévitable, répond à l’appel du Président par intérim de la République Malienne, avec l’approbation de la communauté internationale et notamment des organisations régionales africaines (CEDEAO).
La responsabilité de ce conflit tient à la décision d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Eddine, trois mouvements intégristes radicaux contrôlant le Nord-Mali depuis avril 2012 et d’ores et déjà suspectés de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité, de lancer une offensive visant probablement la capitale malienne, Bamako, et menaçant la pérennité de l’État malien.
Elle est dans l’esprit de la résolution 2085 du 20 décembre 2012, qui prévoyait l’intervention d’une force pan-africaine. Elle est enfin perçue favorablement par la majorité du peuple malien et de la diaspora, conscients de l’impuissance et de la désorganisation des forces armées régulières maliennes – que plusieurs voix appellent d’ailleurs à éviter toute exaction contre des minorités vivant au Nord-Mali.
En tant que mouvement attaché à la prévention des conflits et à leur résolution pacifique, EELV considère que la guerre crée inévitablement de nombreuses destructions et affecte les populations civiles. Nous avons donc en tête à cet instant les douleurs et les souffrances de tous ceux qui sont impactés par les conséquences de ce conflit. La guerre favorise la propagation des armes comme le montre l’enchaînement des conflits en Libye et au Mali, et ne peut donc en aucun cas constituer un moyen pour construire une paix durable. Elle n’est que l’ultime recours lorsque toutes les solutions négociées ont échoué. Elle ne doit se poursuivre sans un cadre et un vocabulaire précis, à définir avec la représentation parlementaire nationale française, l’État malien et tous les partenaires internationaux. Elle doit également s’accompagner d’un dialogue entre l’ensemble des Maliens, avec l’aide de la communauté internationale, pour aboutir à une solution de paix durable.
L’intervention française a permis d’arrêter la progression d’une coalition de mouvements fondant leur hégémonie sur la force militaire et des exactions imposées aux populations locales: mutilations, exécutions publiques, viols, raids dans les villages pour enrôler de force des mineurs, prises d’otages, etc.
Cette intervention présente cependant des risques certains :
Le risque d’apparaître comme une énième intervention militaire française en Afrique, environ la 50e depuis les indépendances de 1960. Le risque pour la France de sembler défendre des intérêts économiques et stratégiques contestables.
Le Nord du Mali, contigu du Niger où la France tire via Areva une part substantielle de l’uranium consommé dans ses centrales nucléaires (3000 tonnes en 2012), est également considéré aujourd’hui comme un « Eldorado » par les majors du pétrole dont Total. Frontalier de la grande puissance pétrolière qu’est l’Algérie, il est un territoire également convoité pour le contrôle des nombreux trafics d’armes et de drogues qui s’y déroulent, habité par une multitude de groupes dont l’un, les Touaregs, vit surtout dans des régions désertiques riches en ressources extractives et entretient historiquement une relation conflictuelle avec l’Etat malien.
Le risque de voir se multiplier les lieux de conflits par un adversaire insaisissable dans l’ensemble du Sahara et du Sahel est déjà avéré (prise d’otages du site gazier d’In Amenas en Algérie).
Face à cette réalité, la capacité d’une force internationale à reprendre et contrôler durablement un terrain désertique immense sera impossible par la seule action militaire. Une paix durable nécessite d’ouvrir un dialogue avec l’ensemble des acteurs maliens voulant œuvrer à la reconstruction du pays.
Aujourd’hui, alors que l’intervention militaire est en cours, alors que le conflit s’étend en Algérie à la suite de la prise d’otages dans un complexe gazier, il nous semble important de réfléchir selon trois axes :
* les exigences politiques à porter concernant l’intervention militaire et les solutions politiques de sortie de crise,
* la gestion de la crise humanitaire qui prend chaque semaine des proportions plus alarmantes,
* le développement durable de l’ensemble de la région.
La nouvelle séquence ouverte par cette intervention armée, engagée par le Président de la République au nom de « la lutte contre le terrorisme » et pour garantir « l’existence même d’un État ami », doit en effet se transformer en opportunité pour aider de façon efficace le Mali à assurer son intégrité territoriale et à rétablir un fonctionnement démocratique stable, légitime et représentatif des composantes politiques de la vie malienne. Au-delà, elle doit permettre de poser des bases solides et saines pour un co-développement écologique au sein duquel l’exploitation des ressources extractives deviendrait progressivement marginale : il faut envisager conjointement le développement écologique du Sahel (plus largement de l’Afrique) et la transition énergétique en France. Les actions à entreprendre devront viser : la reconnaissance des droits des minorités, l’autosuffisance alimentaire, la sécurité sanitaire, la mise en place de solutions écologiques dans l’agriculture et l’industrie locale (à construire), le soutien aux initiatives de la société civile.
Les exigences politiques : La France doit poursuivre ses efforts diplomatiques pour transmettre le plus rapidement possible les opérations militaires ainsi que celles de police (maintien de la paix dans les zones libérées) aux troupes maliennes et africaines, avec des objectifs clairs et partagés au plan international. L’armée française n’a pas vocation à rester durablement au Mali.
La gestion de la crise humanitaire : selon l’ONU, on dénombrait avant le démarrage de la guerre 150 000 réfugiés maliens dans les pays voisins (Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Algérie principalement) et 230 000 déplacés en interne. Ces chiffres grossissent depuis le déclenchement des hostilités : selon l’ONG Oxfam, plus de 30 000 personnes se sont déjà déplacées en une semaine ! Alors que la dernière saison des pluies a permis de bonnes récoltes en 2012, l’on craint désormais une crise alimentaire majeure dans les mois qui viennent. Certaines zones (les grandes villes, dont Bamako au premier plan) vont se retrouver en difficulté d’approvisionnement, et dans les régions où se déroule le conflit, de très nombreux paysans n’auront pas pu cultiver leurs champs (soit qu’ils aient été détruits, soit qu’ils aient dû les fuir). Par ailleurs, il s’agit très vite de mettre en place les conditions d’hébergement correctes pour toutes les populations ayant fui.
Le développement de l’ensemble de la région : la situation actuelle au Mali résulte aussi de l’extrême pauvreté régnant dans tout le Sahel. Loin de profiter à ses habitants, les richesses minières et gazières du sous-sol sahélien sont restées pour l’instant le monopole de grands groupes internationaux, qui – comme Areva au Niger – se sont contentés jusqu’à présent de reverser quelques prébendes à des politiciens peu vertueux. De même, les sommes – même insuffisantes – attribuées par l’aide internationale au développement n’ont pas toujours bénéficié aux populations auxquelles elles étaient destinées. Il est temps que l’ensemble de ces pratiques changent réellement et que le développement que nous appelons – solide, juste et écologique – puisse être réfléchi et mis en œuvre avec toutes les parties prenantes : la population malienne dans son ensemble, les collectivités territoriales maliennes, les partenaires du Nord.
Pour mener à bien cette reconstruction, nous bénéficions d’une solide histoire d’échanges, de partenariat et d’amitié entre nos deux peuples. Ainsi depuis plusieurs décennies, de nombreuses associations ont été créées par des Français et des Maliens de la diaspora pour participer au développement du pays. De nombreuses ONG françaises sont très investies dans plusieurs régions maliennes. De nombreuses collectivités territoriales françaises et maliennes se sont engagées dans des programmes de développement solidaire. Enfin, la diaspora malienne en France est la première contributrice de l’aide au développement de son pays.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Dany le Vert kaki...
Source: http://blog.fanch-bd.com/index.php?2013/01/21/625-dany-le-vert-kaki
Cohn Bendit, s'est encore bien distingué au parlement européen :
https://www.youtube.com/watch?v=aZXcf18432Y
Cohn Bendit, s'est encore bien distingué au parlement européen :
https://www.youtube.com/watch?v=aZXcf18432Y
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Delphine Batho, Ministre de l'EDD qui est à l'écologie ce que la chasse est à la faune sauvage proteste pourtant contre la diminution du budget de son ministère (un des plus petits, sinon le plus petit)...
Elle n'est pas EELV, mais socialiste.
Elle se fait virer.
Que font les ministres et les députés et sénateurs EELV?
Ils protestent.
Pas un des ministres EELV ne démissionne solidairement.
Participer au gouvernement pour "verdir" sa politique: ce sont eux qui rosissent.
Ils ne tirent aucune leçon de leurs échecs passés.
Des bouffons qui ne font même plus rire.
Elle n'est pas EELV, mais socialiste.
Elle se fait virer.
Que font les ministres et les députés et sénateurs EELV?
Ils protestent.
Pas un des ministres EELV ne démissionne solidairement.
Participer au gouvernement pour "verdir" sa politique: ce sont eux qui rosissent.
Ils ne tirent aucune leçon de leurs échecs passés.
Des bouffons qui ne font même plus rire.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Députés et sénateurs d'EELV en visite en Israël
http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2013/07/01/lettre-de-michael-warchawski-suite-a-la-delegation-eelv-en-israel/
Lettre de Michel Warchawski suite à la délégation EELV en Israël
1 juillet 2013
Députés et sénateurs d’EELV,
auriez-vous visité la Grèce des colonels?
Auriez-vous organisé une mission en Afrique du Sud de l’apartheid ?
Ce n’est qu’au cours d’une récente tournée en France que j’ai appris qu’une délégation d’élus d’EELV est allée en Israël. Autant dire qu’en Israël, où je me trouvais au moment de la visite, on a fait peu cas de cette visite. Mais au sein d’EELV, elle a provoqué des remous, et à juste titre : ce parti comporte des milliers de militant/es sensibles au déni de droit dont sont victimes les Palestiniens et impliqués dans les combats contre la politique coloniale israélienne. Une visite officielle d’élus n’est jamais une affaire personnelle et elle implique l’ensemble des militant/es. Comme l’ont ressenti de nombreux adhérents, cette dernière visite en Israël est tout simplement scandaleuse.
D’autant plus qu’elle était organisée par Elnet, structure dont l’objectif déclaré est de renforcer les liens entre Israël et l’Europe. Et le programme a bien reflété cet objectif. Le fait que la délégation ait fait un détour par Ramallah et y rencontre quelques officiels ne fait qu’aggraver l’affaire, qui nous rappelle ces rares visiteurs de l’Afrique du Sud auxquels on faisait aussi visiter les Bantoustans et rencontrer leurs roitelets.
La délégation a pu voir les réalisations écologiques israéliennes, comme la décharge de Hiriyye près de Tel Aviv. Mais qu’en a-t-il été de la Mer Morte, victime de la sur-exploitation des phosphates ? Du Jourdain, asséché par le pompage de l’eau pour développer une agriculture extensive dans le Neguev ? Des forêts de pins plantées pour déposséder des villages palestiniens (en Israël même) de leurs terres et qui, de plus, provoquent l’acidité des sols ? Et surtout, du vol de l’eau de centaines de villages palestiniens de Cisjordanie, détruisant ainsi l’agriculture palestinienne ?
Mais même en admettant qu’Israël puisse se targuer de réussites environnementales, est-ce suffisant pour faire l’impasse sur le contexte colonial de l’ensemble de la politique israélienne, y compris dans sa politique agricole ?
Que penseraient nos amis des Verts d’une délégation qui irait à Milan en 1932 pour écouter à la Scala un bel opéra de Puccini, ou visiter Florence et ses merveilleux musées ? Ce serait perçu, au mieux comme de l’indécence, au pire comme une trahison envers les militants antifascistes et tous ceux qui œuvraient pour isoler le régime fasciste.
Et sur place, qui sont allés voir Jean-Vincent Placé et ses amis ? L’ineffable Shimon Peres (entre autres pionnier du très écolo programme nucléaire israélien), le général Michael Herzog ou encore le responsable du (très écolo) programme de nettoyage ethnique du Neguev. A l’exception de la députée du Meretz Tamar Zandberg, la délégation n’a rencontré aucune anti-colonialiste, voire des militants du mouvement social ou des représentants de la minorité palestinienne d’Israël.
La visite des élus d’EELV en Israël est à la fois indécente et une trahison de leurs propres militants, et ils sont nombreux impliqués dans la campagne BDS qui organise le boycott de l’État colonial israélien. Gageons qu’ils vont demander des comptes à ceux de leurs élus qui ont accepté de se laisser piéger par Elnet, ou pire, qui ont participé à cette visite en toute connaissance de cause.
Michel Warchawski, 1 juillet 2013, publié sur le site Agence Médias Palestine
Lettre de Michel Warchawski suite à la délégation EELV en Israël
1 juillet 2013
Députés et sénateurs d’EELV,
auriez-vous visité la Grèce des colonels?
Auriez-vous organisé une mission en Afrique du Sud de l’apartheid ?
Ce n’est qu’au cours d’une récente tournée en France que j’ai appris qu’une délégation d’élus d’EELV est allée en Israël. Autant dire qu’en Israël, où je me trouvais au moment de la visite, on a fait peu cas de cette visite. Mais au sein d’EELV, elle a provoqué des remous, et à juste titre : ce parti comporte des milliers de militant/es sensibles au déni de droit dont sont victimes les Palestiniens et impliqués dans les combats contre la politique coloniale israélienne. Une visite officielle d’élus n’est jamais une affaire personnelle et elle implique l’ensemble des militant/es. Comme l’ont ressenti de nombreux adhérents, cette dernière visite en Israël est tout simplement scandaleuse.
D’autant plus qu’elle était organisée par Elnet, structure dont l’objectif déclaré est de renforcer les liens entre Israël et l’Europe. Et le programme a bien reflété cet objectif. Le fait que la délégation ait fait un détour par Ramallah et y rencontre quelques officiels ne fait qu’aggraver l’affaire, qui nous rappelle ces rares visiteurs de l’Afrique du Sud auxquels on faisait aussi visiter les Bantoustans et rencontrer leurs roitelets.
La délégation a pu voir les réalisations écologiques israéliennes, comme la décharge de Hiriyye près de Tel Aviv. Mais qu’en a-t-il été de la Mer Morte, victime de la sur-exploitation des phosphates ? Du Jourdain, asséché par le pompage de l’eau pour développer une agriculture extensive dans le Neguev ? Des forêts de pins plantées pour déposséder des villages palestiniens (en Israël même) de leurs terres et qui, de plus, provoquent l’acidité des sols ? Et surtout, du vol de l’eau de centaines de villages palestiniens de Cisjordanie, détruisant ainsi l’agriculture palestinienne ?
Mais même en admettant qu’Israël puisse se targuer de réussites environnementales, est-ce suffisant pour faire l’impasse sur le contexte colonial de l’ensemble de la politique israélienne, y compris dans sa politique agricole ?
Que penseraient nos amis des Verts d’une délégation qui irait à Milan en 1932 pour écouter à la Scala un bel opéra de Puccini, ou visiter Florence et ses merveilleux musées ? Ce serait perçu, au mieux comme de l’indécence, au pire comme une trahison envers les militants antifascistes et tous ceux qui œuvraient pour isoler le régime fasciste.
Et sur place, qui sont allés voir Jean-Vincent Placé et ses amis ? L’ineffable Shimon Peres (entre autres pionnier du très écolo programme nucléaire israélien), le général Michael Herzog ou encore le responsable du (très écolo) programme de nettoyage ethnique du Neguev. A l’exception de la députée du Meretz Tamar Zandberg, la délégation n’a rencontré aucune anti-colonialiste, voire des militants du mouvement social ou des représentants de la minorité palestinienne d’Israël.
La visite des élus d’EELV en Israël est à la fois indécente et une trahison de leurs propres militants, et ils sont nombreux impliqués dans la campagne BDS qui organise le boycott de l’État colonial israélien. Gageons qu’ils vont demander des comptes à ceux de leurs élus qui ont accepté de se laisser piéger par Elnet, ou pire, qui ont participé à cette visite en toute connaissance de cause.
Michel Warchawski, 1 juillet 2013, publié sur le site Agence Médias Palestine
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Journées d’été 2013 d’EELV : le programme antiFN | Arguments écologistes contre l'extrême droite
Comme chaque année, Europe Écologie Les Verts fait sa rentrée politique à l’occasion des Journées d’été. Elles auront lieu cette année à Marseille du jeudi 22 au samedi 24 août (inclus). 7 chemins thématiques, une centaine d’ateliers, des forums, des plénières, des soirées, n’hésitez pas à venir. Pour plus d’infos (et pour vous inscrire) : http://jde.eelv.fr/
Et concernant le groupe de veille sur l’extrême-droite, quatre rendez-vous :
Mercredi 21 août, 10h – 12h, Forum OuVert des Jeunes Écologistes – L’Estaque, 175 plage de l’Estaque
ATELIER : La montée des populismes en Europe
D’Aube dorée en Grèce au Mouvement Cinq Étoiles de Beppe Grillo en Italie en passant le Front national en France, les populismes et l’extrême droite prennent dans les pays d’Europe des formes particulièrement différentes. Les jeunes verts du sud de l’Europe et les Jeunes Écologistes échangeront pour comprendre et combattre ses différentes formes de populisme.
Avec : Enzo Poultreniez, co-animateur du groupe national de veille sur l’extrême droite au sein d’EELV.
Jeudi 22 août, 14h-17h, Universités d’été du CEDIS – Université Saint-Charles
PLÉNIÈRE : Face au FN – Comprendre, agir, proposer
Dans un contexte économique et social délétère, et à l’approche des prochaines échéances électorales, d’aucun prédise une montée en puissance du Front National. Pourquoi le parti d’extrême droite remporte un succès grandissant ? Quels arguments opposer aux logiques frontistes ? Comment agir face à ce vote de protestation ?
Avec : Erwan Lecœur et Enzo Poultreniez, coauteurs de Face au FN (Pratique n°15)
Vendredi 23 août, 14h – 15h30, Journées d’été d’EELV – Université Saint-Charles, Amphithéâtre Lavoisier
FORUM : 2014, l’écologie face à l’extrême droite
D’Hénin-Beaumont à Villeneuve-sur-Lot, de l’Oise au Languedoc-Roussillon, la plupart des militants écologistes seront confrontés dans leurs campagnes électorales de 2014 à la une nouvelle flambée du vote d’extrême droite. Si cette perspective vous angoisse vous aussi, si vous êtes à la recherche de solutions efficace de campagne pour y remédier, alors ce forum est fait pour vous ! Il se voudra concret, participatif et pratique, et l’idée est que vous en ressortiez armés pour mener ce combat de la manière la plus efficace possible, et sur le fond, et sur la forme!
Avec : Erwan Lecœur, Sociologue, spécialiste de l’extrême-droite ; Enzo Poultreniez et Marine Tondelier, co-animateurs du groupe national de veille sur l’extrême droite au sein d’EELV.
Vendredi 23 août, de 17h30 – 18h, Librairie – Université Saint-Charles
DÉDICACE
Erwan Lecoeur et Enzo Poultreniez dédicaceront leur ouvrage Face au FN, publié aux éditions Le passager clandestin (sortie le 22 août).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Européennes : Pascal Durand envisage d’être candidat 19/08
Pour l'instant, il en parle encore avec des "si". Mais Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, envisage sérieusement d'être candidat aux européennes et de prendre la tête de liste en Ile-de-France. En 2009, c'était Daniel Cohn-Bendit qui emmenait les Verts franciliens. Ce dernier ayant annoncé depuis plusieurs mois qu'il ne souhaitait pas rempiler en 2014, la place est vacante.
Pascal Canfin, troisième sur la liste d'Ile-de-France en 2009 et actuel ministre délégué au développement, pourrait également être tenté de retrouver le siège qu'il a dû abandonner pour rentrer au gouvernement. Mais il n'a pour l'instant pas fait part de ses intentions. "Je prendrai ma décision quand le calendrier sera fixé", indique le ministre au Monde.fr. C'est-à-dire après le conseil fédéral du parti, les 14 et 15 septembre, au cours duquel les modalités pour les européennes devraient être arrêtées.
Bové, pas candidat en Ile-de-France
"Si Canfin est candidat, je le soutiendrai, explique M. Durand. S'il n'est pas candidat, que nous n'avons pas de tête de liste externe forte et si les militants le souhaitent, je serai candidat en Ile-de-France. Je ne laisserai pas n'importe qui prendre la tête de liste d'EELV." "Tout le monde sait l'attachement que j'ai pour cette campagne européenne, alors si je peux y prendre ma part...", ajoute l'ancien avocat.
Il balaie en revanche une éventuelle candidature de José Bové en Ile-de-France, lui qui a été élu en 2009 dans la région du grand Sud-Ouest. L'hypothèse est pourtant évoquée lundi dans les colonnes de Libération. "C'est un buzz complet, lance le numéro un d'EELV. José est très attaché à son territoire et je ne l'imagine pas une seconde à Paris." Confirmation de l'intéressé qui a déclaré à Midi Libre, mardi : "Ce petit cinéma, ce billard à plusieurs bandes, c’est tout ce que je déteste dans la politique. On ne défend pas l’Europe, l’Europe des régions et le fait d’être enraciné sur des territoires pour aller ensuite d’un endroit à un autre, au gré du vent."
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Le Parti de gauche invite Eva Joly 12/08
Le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon a envoyé avant l'été une invitation à Eva Joly pour participer à la rentrée politique du Front de gauche, qui se tiendra à Grenoble, fin août, révèle ce matin Libération.
L'eurodéputée Europe Ecologie-les Verts, n'aurait pour l'instant pas donné suite à l'invitation, précise le journal.
Eva Joly avait défilé, le 5 mai, aux côtés du Front de gauche, en faveur d'une VIème République.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Les eurodéputés écologistes fédèrent les mouvements citoyens européens à Bruxelles José Bové, Michèle Rivasi, Yannick Jadot, Sandrine Bélier et les eurodéputé-e-s de la délégation EELV au Parlement européen 05/09
Hier et aujourd’hui à Bruxelles, les eurodéputé-e-s EELV ont organisé – avec leurs homologues écologistes européens – deux journées d’échange autour des mobilisations en cours, l’état des lieux des connaissances actuelles, mais aussi les meilleures pratiques de mobilisation pour empêcher la fracturation hydraulique de saccager nos paysages, détruire irrémédiablement notre environnement et altérer la santé des riverains.
Hier, Josh Fox (le réalisateur du documentaire américain « Gasland » qui avait mis le feu…au robinet) est venu présenter le second volet de sa croisade contre l’exploitation des gaz de schiste aux États-Unis. Il s’attache cette fois-ci à démontrer les risques que font peser les gaz de schiste sur la santé démocratique des pays qui les exploitent. Démontrant l’influence évidente et souvent illégale de multinationales de l’énergie, il oppose le lobbying de ces compagnies à l’indispensable mobilisation citoyenne, dernier rempart démocratique face au lobbying effréné des pro-gaz de schiste.
Ce matin, les débats se concentraient sur les retours d’expérience de différents pays européens concernés (Bulgarie, Roumanie, Espagne, Angleterre, Allemagne, Pays-Bas et France notamment), mais aussi sur les preuves scientifiques qui s’accumulent aux États-Unis pour démontrer les dangers des gaz de schiste et de la fracturation hydraulique. Enfin, l’aspect économique a aussi été pris en compte démystifiant ainsi la croyance selon laquelle les hydrocarbures non-conventionnels seraient une source d’énergie bon marché. Les participants ont donc pu repartir avec de nouveaux arguments qui parleront sûrement plus à certains politiques qui continuent à faire la sourde-oreille.
La bataille européenne est engagée, et les citoyens et leurs élus sont déterminés.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Personne ne l'a posté encore?
Mamère : "J'ai décidé de quitter EELV car le parti est prisonnier de ses clans"
Le Monde.fr | 25.09.2013 à 07h09 • Mis à jour le 25.09.2013 à 08h39 | Propos recueillis par Raphaëlle Besse Desmoulieres
Il le dit lui-même : "C'est une page qui se tourne." Quinze ans après être entré chez Les Verts, le député de Gironde, Noël Mamère, a décidé de rendre sa carte. Les conditions dans lesquelles Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, s'apprête à quitter la tête du parti auront été la goutte d'eau pour celui qui a réuni 5,25 % des voix à la présidentielle de 2002.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter Europe Ecologie-Les Verts ?
J'ai décidé de quitter EELV parce que je ne reconnais pas le parti que j'ai représenté à la présidentielle en 2002. Notre parti ne produit plus rien : il est prisonnier de ses calculs et de ses clans. Nous sommes devenus un syndicat d'élus. J'ai l'impression d'un sur-place qui nuit au rôle que nous pouvons jouer dans la société. Cela ne m'empêchera pas de conduire une liste aux municipales à Bègles, je n'ai pas besoin de l'étiquette. C'est une page qui se tourne. Je pars sans regret, sans émotion particulière. C'est le résultat d'un constat et d'une analyse.
Comment interprétez-vous la décision de Pascal Durand de ne pas se représenter à la tête d'EELV ?
Pascal Durand est une variable d'ajustement. On le nomme en 2012 parce qu'il est compatible entre Europe Ecologie et Les Verts. La preuve est faite aujourd'hui que la greffe n'a pas pris. La manière dont il a été traité est humiliante. Ça me choque et je n'aime pas ces méthodes. Pascal n'était qu'un patron par procuration.
Les vrais patrons sont ceux qu'on appelle "la firme" : Cécile Duflot et ses amis. Même si Cécile Duflot est une bonne ministre, elle n'a pas lâché la direction des Verts. Mais ces derniers ne se sont pas créés pour être soumis au bon vouloir d'un clan. C'est le contraire de ce que défendent les écologistes.
Vous souhaitez rester dans le groupe écologiste à l'Assemblée nationale. N'est-ce pas contradictoire ?
Pas du tout. Dans le groupe, il n'y a pas que des gens inscrits à EELV, comme Paul Molac qui est à Régions et peuples solidaires. A moins qu'on ne me le demande, je ne vois pas pourquoi je quitterais le groupe.
Vous aviez indiqué que si vous étiez réélu à Bègles, vous démissionneriez de votre mandat de député. C'est toujours d'actualité ?
Si je suis réélu à la mairie de Bègles, mon intention est de me mettre en accord avec ce que j'ai dit. C'est la première fois que je vois l'Assemblée nationale voter une loi qui s'appliquera trois ans plus tard. La loi sur la limitation du cumul des mandats est d'ailleurs inaboutie puisqu'aujourd'hui un maire peut beaucoup plus cumuler qu'un député-maire. Fin 2014, je ne serai plus cumulard : je me sens plus utile dans ma ville de Bègles qu'à l'Assemblée.
Vous avez annoncé que vous ne voterez pas le budget pour 2014. Cela veut dire que vous allez voter contre ou vous abstenir ?
Je voterai contre parce que je considère que le compte n'y est pas, notamment sur la transition énergétique. La conférence environnementale n'était qu'un trompe-l'œil. Le gouvernement propose une contribution climat-énergie qui réunira péniblement la somme de 4 milliards d'euros en 2016. Comment voulez-vous que les entreprises aient une perspective de mise en place de modification de leur mode de production si vous ne leur proposez pas un plan de route jusqu'au moins 2020 ?
Je ne crois pas non plus à la TVA à 5 % uniquement cantonnée à la rénovation énergétique des bâtiments alors qu'il aurait fallu qu'elle s'applique à l'ensemble du bâtiment. Aucune des niches fiscales nuisibles à l'environnement et à la santé concernant les transports, l'agriculture, le diesel, les agrocarburants ou les pesticides – pourtant d'un montant de 6 milliards d'euros–, n'ont été remises en cause. Et nos amis disent que c'est formidable ?
Pour vous, les écologistes seraient plus utiles en dehors de la majorité qu'à l'intérieur ?
Aujourd'hui, je ne vois pas très bien leur utilité dans la majorité. Les écologistes passent leur temps à accepter ce qui ne correspond pas au projet qu'ils sont censés porter. Vous trouverez toujours des arguments pour dire qu'on fait avancer les choses mais c'est à la marge.
Nous avons aussi notre part de responsabilité. Nous nous sommes arc-boutés sur le diesel. Sans doute était-ce un piège : nous n'avons pas su expliquer de manière pédagogique que ce carburant représente 32 000 morts par an et que cela coûte beaucoup plus cher à la société de poursuivre dans cette direction que d'augmenter le prix du diesel d'un centime par an pendant dix ans pour rattraper celui de l'essence comme le propose la Fondation Hulot.
À quelques mois des municipales et des européennes, la séquence n'est pas des plus réussies pour EELV...
J'ai le sentiment d'assister à une immense régression. Nous avons abandonné notre fonction de lanceur d'idées pour devenir un parti comme les autres, obsédé par ses jeux d'appareil. Nous risquons d'en payer le prix aux prochaines élections. A se soumettre et à chercher des arrangements, il ne faudra pas s'étonner si notre électorat nous couvre de goudron et de plumes.
Raphaëlle Besse Desmoulieres
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Réactions au départ Mamère
http://www.20minutes.fr/societe/1227567-20130925-depart-noel-mamere-cohn-bendit-comprend-rugy-sy-attendait-pas
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Rennes : EELV vers un front commun avec le Front de gauche ? 28/09
Le parti écologique cherche à rassembler le plus largement possible. Ce samedi, ses adhérents ont voté un protocole d'accord avec certaines des organisations du Front de gauche. Les dix premiers noms de candidats aux municipales ont également été dévoilés.
En assemblée générale ce samedi, les adhérents rennais Europe écologie-Les Verts (EELV) ont voté à la quasi-unanimité un protocole d’accord pour une liste commune avec certaines organisations du Front de gauche. Si ceux-ci valident à leur tour l'accord, le parti écologique partira donc aux municipales avec les membres du Parti de gauche, de Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire et de la Fase (Fédération pour une alternative solidaire et écologique), toutes les quatre composantes du parti de la « gauche de la gauche ». « Nous discutions depuis pas mal de temps, explique Didier Chapellon, porte-parole d’EELV. Et nous avions suffisamment de convergences sur notre projet écologique et social pour que cet accord soit trouvé. » Parmi ces convergences : l’extension de la gratuité des services publics, tels que les transports, et un soutien à l’agriculture périurbaine.
DIX PREMIERS CANDIDATS
Selon son porte-parole, EELV cherche à un rassemblement le plus large possible. « Nous venons de franchir une première étape, mais nous espérons que d’autres accords seront trouvés avec d’autres partis et organisations », promet Didier Chapellon. Un rapprochement avec le Parti communiste devrait être étudié dans les prochains mois.
En attendant, EELV a choisi à l’issue de son assemblée dix premiers candidats du parti pour rejoindre la future liste commune aux municipales : Gaëlle Rougier, Sylviane Rault, Nadège Noisette, Catherine Phalippou, Jeanne-Marie Guillou, Mathieu Theurier, Benoît Careil, Jean-Marie Goater, Benoît Hamon et Xavier Baron. « C’est le début d’une belle équipe de campagne, se réjouit Didier Chapellon. Nous attendons désormais les personnes désignées par nos partenaires et futurs partenaires pour compléter la liste. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
A noter qu'il y a peut-être d'autres raisons aussi pour la démission de Mamère : http://www.europe1.fr/Politique/Noel-Mamere-est-il-en-infraction-avec-les-lois-de-son-parti-1654433/
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Vers un rapprochement entre EELV et le Parti de gauche Michel Veron le 04/10
Rennes, Cholet, Clichy-la-Garenne... Les alliances électorales entre Europe Ecologie-les Verts et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon fleurissent un peu partout en France.
Etre ou ne pas être... dans la majorité. Tel est le dilemme des écologistes qui depuis leur entrée au gouvernement soufflent le chaud et le froid sur leur alliance avec le PS . Avec deux portefeuilles ministériels, la question semblait pourtant réglée sans ambiguïté pour les écologistes. Pourtant, dans plusieurs villes, ils vont s'allier avec le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon , l'un des opposants le plus virulents à François Hollande .
Ce sera notamment le cas à Rennes, à Cholet ou encore à Clichy-la-Garenne. Et cette liste est vouée à s'allonger dans les prochaines semaines. "Des accords sont en cours", assure la co-présidente du PG, Martine Billard, au Figaro. Localement, les écologistes supportent de moins en moins de cautionner la politique gouvernementale. Absence d'ambition écologique, détermination à donner vie à l'aéroport de Notre-Dame des Landes, politique économique jugée trop austère, les sujets de tensions ne manquent pas.
Jean-Luc Mélenchon et ses partisans ont donc su profiter habilement de la situation. Toutefois, le divorce entre les écologistes et les socialistes n'est pas (encore?) d'actualité, il s'agit seulement pour les premiers d'exprimer leur mécontentement. A Europe 1, un sénateur EELV confie justement que "dans les mariages, une petite infidélité de temps en temps, ça ressoude le couple". Pas sûr que le partenaire "délaissé" partage cet avis...
Quid de l'alliance entre le PG et le PCF ?
Mais cette alliance entre EELV et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon fragilise aussi le Front de gauche constitué avec le PCF pour l'élection présidentielle. Depuis quelques mois, le PCF tergiverse à définir sa stratégie pour les municipales. Certains cadres du parti sont tentés de s'allier avec le PS afin de conserver ces centaines d'élus à travers la France. D'autres communistes, au contraire, refusent de mener la bataille des municipales avec les socialistes compte-tenu de la politique conduite par la majorité. Une réunion nationale puis un Conseil national, ce week-end, doivent en principe permettre aux communistes de trancher.
En attendant, côté socialiste, on n'apprécie guère la tentation des écologistes à courir les jupons du Parti de gauche. Après la législative partielle à Villeneuve-sur-Lot en juin dernier, où le candidat PS avait été éliminé au premier tour, François Hollande avait demandé aux formations de la majorité de "tirer toutes les leçons de ce scrutin, et du premier tour et du second tour". Implicitement, il reprochait à EELV d'avoir maintenu son candidat au premier tour, privant ainsi la gauche de second tour. Une fois encore, le chef de l'Etat n'a visiblement pas été entendu. Décidément, cela devient une habitude...
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Les accords PS-écologistes sous la menace de Notre-Dame-des-Landes 22/10
Dans plusieurs communes de Loire-Atlantique, écologistes et socialistes feront listes communes aux élections municipales du mois de mars. Ici et là, le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a empêché un tel accord. C’est loin d’être le cas partout. Mais les accords conclus sont sous la menace d’une fin de la trêve à Notre-Dame-des-Landes. « Si le gouvernement tente de passer en force, il est clair qu’il faudra revisiter ces accords, qui pourraient capoter », dit-on à Europe Ecologie les Verts.
Éric Edom conduira la liste Alternative citoyenne pour Saint-Nazaire 22/10
Label gauche qui a changé d’enseigne est devenu " citoyenns (nes) nazairiens (nes) », s’est allié avec le Parti de Gauche pour présenter une liste de gauche « authentique » aux prochaines élections municipales.
« Éric Edom conduira cette liste, nous ouvrirons cette liste aux partis de gauche, au Parti communiste ainsi qu’aux citoyens non encartés » précise le candidat.
Éric Edom ne ferme pas la porte à Nicolas Terrassier « mais il y a deux préalables pour participer à une alliance : Notre-Dame-des-Landes et la vasière de Méan. »
Alternative citoyenne pour Saint-Nazaire ne veut pas « cautionner la politique néolibérale menée par Joël Batteux et qui sera poursuivie par David Samzun. »
Lionel Debray du Parti de gauche estime que la politique menée par Hollande va laisser des traces et « invite les camarades à rejoindre la gauche authentique ».
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
TABLEAU DE SYNTHESE comparant les clauses de l'accord EELV PS et la politique gouvernementale effective
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Résultats du congrès des Verts
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=6661
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
LIPIETZ suspendu
http://www.lejdd.fr/Politique/Municipales-Lipietz-suspendu-par-les-ecolos-658574
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Alain Lipietz, ex leader de l'aile la plus à gauche des Verts rallie l'UMP :
AFP le 30/03/14
Enfin, à Villejuif (Val-de-Marne), la liste menée par l'UMP Franck Le Bohellec, rejointe entre les deux tours par l'écologiste Nathalie Gandais, a ravi la mairie au Parti communiste, qui la détenait depuis 1925.
Dès l'annonce de cette alliance, Mme Gandais a été suspendue d'EELV, de même qu'Alain Lipietz, éphémère candidat des Verts à la présidentielle de 2002, qui figurait en 15e position sur la liste.
AFP le 30/03/14
Enfin, à Villejuif (Val-de-Marne), la liste menée par l'UMP Franck Le Bohellec, rejointe entre les deux tours par l'écologiste Nathalie Gandais, a ravi la mairie au Parti communiste, qui la détenait depuis 1925.
Dès l'annonce de cette alliance, Mme Gandais a été suspendue d'EELV, de même qu'Alain Lipietz, éphémère candidat des Verts à la présidentielle de 2002, qui figurait en 15e position sur la liste.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
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