Front Unique derrière Hamon ou capitulation.
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Re: Front Unique derrière Hamon ou capitulation.
Les élections présidentielles se terminent, et fondamentalement elles se terminent par un demi-échec pour la bourgeoisie française.
La bourgeoisie espérait pouvoir aller à un bonapartisme fort, en faisant plébisciter au second tour son candidat naturel, le candidat victorieux de la primaire à droite: François Fillon.
La personnalité trouble du personnage et les divisions au sein des Républicains ont eu raison de cet espoir. En catastrophe la bourgeoisie se replie sur le candidat Emmanuel Macron.
Mais fondamentalement celui ci ne peut pas être le président de la République capable d’instaurer en France le régime fort nécessaire à la bourgeoisie. Beaucoup d’indices démontrent qu’il sera mieux élu par la gauche, qu’il le sera par la droite. Sa base électorale va très vite le paralyser.
La bourgeoisie française va devoir se débattre, et tenter de satisfaire la bourgeoisie allemande, la Commission de Bruxelles et la banque centrale européenne, avec à sa disposition toujours un régime politique faible et en crise. Elle ne va évidemment pas y arriver.
Coincé entre Trump et Poutine, la Chine, les impérialismes allemand et français en premier lieu sont dos au mur. Très vite les marchés qui menacent, les transactions internationales qui se rétractent, la dépression mondiale qui arrive, va pousser la bourgeoisie française a reconsidérer complètement sa stratégie globale.
Elle ne pourra pas se satisfaire longtemps d’un Macron à l’Elysée, parce que la clef de voûte de tout le système de la V République c’est justement la qualité du chef de l’Etat. Même si la droite gagne les législatives, possible, elle sera impuissante.
Le pays va de convulsions en convulsions, et cela ira jusqu'à l'instauration d'une dictature du Capital féroce (bonapartiste pur ou fascisme), ou de la dictature du prolétariat.
Le Front National et les Républicains sont en voie d’implosion. Lors des prochaines législatives ils vont se marcher sur les pieds, ouvrir largement une opportunité pour une large majorité de la France en marche de Macron. Un marais !
La survie du PS et du PCF est une question de quelques semaines. Jamais les directions de ces partis politiques n’auront tenté de les sauver. La raison est qu’ils croient possible de sauver le pays et l’Europe de Bruxelles avec la politique proposée par Hollande, et reprise par Macron. Ils se sont progressivement persuadés que si à cette politique, on supprimait le frein des frondeurs du PS et l’opposition de la CGT et de FO, alors la France redeviendrait un moteur avec l’Allemagne de l’Europe. Ils vont évidemment très vite déchanter: les freins de leur politique n’est pas le PCF, une partie du PS ou les syndicats, il suffit d'analyser froidement la politique de soutien de ces organisations, c’est les contradictions inhérentes au mode de production capitaliste.
Les directions ouvrières auront détruit le PS et le PCF, la gauche, en vain. Ils vont assumer la défaite historique de la gauche aux législatives en vain. La crise financière va arriver comme un tsunami et faire place nette à de nouveaux rapports politiques ou ne subsisteront que des partis politiques véritablement représentatifs, et de la bourgeoisie, et du prolétariat.
Macron marche vers un abîme.
Nous en construisant le Parti ouvrier révolutionnaire nous préparons positivement l’avenir.
Ce parti peut se construire avec certaines forces présentes dans le NPA, mais encore faut-il que ces forces demandent aujourd'hui des comptes à sa direction, ayant engagé le parti anciennement trotskyste, dans une impasse anarchiste mortifère.
Il faut un Congrès extraordinaire du NPA.
Ce billet est mon dernier sur ce fil. Merci de m'avoir lu à plus de 10 000 visites.
La bourgeoisie espérait pouvoir aller à un bonapartisme fort, en faisant plébisciter au second tour son candidat naturel, le candidat victorieux de la primaire à droite: François Fillon.
La personnalité trouble du personnage et les divisions au sein des Républicains ont eu raison de cet espoir. En catastrophe la bourgeoisie se replie sur le candidat Emmanuel Macron.
Mais fondamentalement celui ci ne peut pas être le président de la République capable d’instaurer en France le régime fort nécessaire à la bourgeoisie. Beaucoup d’indices démontrent qu’il sera mieux élu par la gauche, qu’il le sera par la droite. Sa base électorale va très vite le paralyser.
La bourgeoisie française va devoir se débattre, et tenter de satisfaire la bourgeoisie allemande, la Commission de Bruxelles et la banque centrale européenne, avec à sa disposition toujours un régime politique faible et en crise. Elle ne va évidemment pas y arriver.
Coincé entre Trump et Poutine, la Chine, les impérialismes allemand et français en premier lieu sont dos au mur. Très vite les marchés qui menacent, les transactions internationales qui se rétractent, la dépression mondiale qui arrive, va pousser la bourgeoisie française a reconsidérer complètement sa stratégie globale.
Elle ne pourra pas se satisfaire longtemps d’un Macron à l’Elysée, parce que la clef de voûte de tout le système de la V République c’est justement la qualité du chef de l’Etat. Même si la droite gagne les législatives, possible, elle sera impuissante.
Le pays va de convulsions en convulsions, et cela ira jusqu'à l'instauration d'une dictature du Capital féroce (bonapartiste pur ou fascisme), ou de la dictature du prolétariat.
Le Front National et les Républicains sont en voie d’implosion. Lors des prochaines législatives ils vont se marcher sur les pieds, ouvrir largement une opportunité pour une large majorité de la France en marche de Macron. Un marais !
La survie du PS et du PCF est une question de quelques semaines. Jamais les directions de ces partis politiques n’auront tenté de les sauver. La raison est qu’ils croient possible de sauver le pays et l’Europe de Bruxelles avec la politique proposée par Hollande, et reprise par Macron. Ils se sont progressivement persuadés que si à cette politique, on supprimait le frein des frondeurs du PS et l’opposition de la CGT et de FO, alors la France redeviendrait un moteur avec l’Allemagne de l’Europe. Ils vont évidemment très vite déchanter: les freins de leur politique n’est pas le PCF, une partie du PS ou les syndicats, il suffit d'analyser froidement la politique de soutien de ces organisations, c’est les contradictions inhérentes au mode de production capitaliste.
Les directions ouvrières auront détruit le PS et le PCF, la gauche, en vain. Ils vont assumer la défaite historique de la gauche aux législatives en vain. La crise financière va arriver comme un tsunami et faire place nette à de nouveaux rapports politiques ou ne subsisteront que des partis politiques véritablement représentatifs, et de la bourgeoisie, et du prolétariat.
Macron marche vers un abîme.
Nous en construisant le Parti ouvrier révolutionnaire nous préparons positivement l’avenir.
Ce parti peut se construire avec certaines forces présentes dans le NPA, mais encore faut-il que ces forces demandent aujourd'hui des comptes à sa direction, ayant engagé le parti anciennement trotskyste, dans une impasse anarchiste mortifère.
Il faut un Congrès extraordinaire du NPA.
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Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
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