Les Alternatifs
+29
sylvestre
Pedrolito
mykha
Prado
Achille
ulm
Rougevert
Nestor.Makno
Carlo Rubeo
Sparta
dug et klin
Axenstar
tomaz
Zappa
Egor la combine
Duzgun
Copas
jacquouille
fée clochette
yannalan
BouffonVert72
Gauvain
chejuanito
gérard menvussa
Gayraud de Mazars
Vals
Angus
Roseau
nico37
33 participants
Page 14 sur 22
Page 14 sur 22 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 18 ... 22
Re: Les Alternatifs
Notre Dame des Landes encerclée, … et bientôt… libérée.
Avec une participation massive de 40 000 personnes à la chaîne humaine pour enterrer le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, le rapport de force est renforcé pour dire au gouvernement et à AGO-Vinci : arrêtez les frais. Les conclusions des rapports de la "commission du dialogue", du "collège d’experts scientifiques" et de la "mission d’expertise de l’impact sur l’agriculture", étrillent les espoirs des promoteurs du projet. Ceux-ci croyaient pouvoir continuer à tromper les citoyens mais ils doivent désormais répondre à toutes les questions posées.
Les « grands élus présidents des collectivités territoriales » impliqués dans le projet croyaient que la légitimité des délibérations imposées à leur majorité fidèle serait reconnue. Cette légitimité tant recherchée ne vaut que par la sincérité des débats.
Cette sincérité a été trompée par les bases faussées des dossiers. Il est donc temps maintenant de remettre à plat le projet et d’annuler la DUP.
La situation politique ne montre pas beaucoup de réponses positives du gouvernement aux espoirs des femmes et des hommes en des changements, maintenant. L’image déplorable des « affaires » et les renoncements aux promesses invitent le pouvoir à se ressaisir : une attitude responsable sur ce dossier de Notre Dame des Landes donnerait un signe d’humilité et de lucidité. Les socialistes au pouvoir le veulent-ils ?
Pour les Alternatifs, le calme retrouvé depuis l’opération Cesar ne doit pas déboucher sur une nouvelle offensive des promoteurs du transfert de l’aéroport de Nantes nous présentant un projet, version allégée, une fois passées les échéances électorales de 2014, municipales et Européennes.
Le projet doit être abandonné, maintenant !
Notre Dame des Landes, plus que jamais culture de résistance !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Les Alternatifs et les municipales de 2014 - Résolution de la coordination générale du 26 mai 2013
François Hollande a été élu Président de la République en mai 2012 avec le slogan: "Le changement, c'est maintenant !". Mais en ce qui concerne, entre autres, les collectivités locales, c'est la continuité avec les politiques inscrites dans la logique du libéralisme économique européen. L'austérité a été maintenue et même aggravée, asséchant les ressources des communes et des intercommunalités et creusant toujours plus le fossé entre une minorité de privilégiés et la majorité de la population dont les conditions et milieux de vie se dégradent (dans des domaines essentiels comme l'habitat, les Services Publics ou l'aménagement et l'environnement).
Le poids de l’intercommunalité, sous sa forme actuelle, dans la gestion et l’aménagement des territoires s'accroiît, avec en particulier l’extension de transferts de compétences ; les citoyens sont de plus en plus éloignés des décisions qui les concernent. De "grands projets inutiles" sont imposés contre l'avis des populations, dégradant les milieux et distrayant des ressources pour des projets économiquement et socialement utiles.
Les nouvelles lois de décentralisation ne remettent pas en cause la mise en concurrence des territoires et s’accompagnent de transferts importants de charges et donc de fiscalité.
Nos candidats-tes veulent contribuer dans une démocratie active à la construction du projet de leur collectivité locale C'est un mouvement de résistance et d'alternative qu'il s'agit de créer et de développer dans la durée pour faire de la commune et de l'intercommunalité des lieux privilégiés d'appropriation citoyenne et populaire du débat et de la décision politiques, et un point d'appui pour les luttes (re/municipalisation du service de l'eau, services publics de proximité ...)
Autogestionnaires, nous considérons que la démocratie est l'affaire de tous et toutes à tous les niveaux (du quartier ou du village jusqu'à la métropole et la région). Le système actuel de démocratie représentative est en crise. Il est souvent réduite à son expression minimale, le droit d'aller voter tous les six ans. Notre réponse passe par une pratique de débats constants et l'existence de contre-pouvoirs.
Ecologistes, nous voulons un aménagement des territoires équilibré, un cadre de vie de qualité, la préservation des ressources naturelles, de la biodiversité, du patrimoine commun (l'espace, l'eau, l'air... ). Nous voulons mettre en place la transition énergétique et la conversion écologique de la société.
Féministes et altermondialistes nous agissons pour l'égalité entre femmes et hommes, Français et étrangers. Le féminisme est consubstantiel au projet des Alternatifs. Il irrigue nécessairement chaque activité que nous menons. La mixité, la parité, l’égal accès aux responsabilités sont pour nous incontournables.
Solidaires, nous appliquons le principe: "chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins" dans toute politique sociale, sportive, culturelle... et nous défendons l'égalité d'accès aux services publics.
Ces propositions s'appuient sur des expérimentations citoyennes ou des réalisations alternatives, de nombreuses collectivités à l’étranger, et sur l'expérience des militant-e-s et des élu-e-s autogestionnaires.
Nous nous situons dans la perspective d’un projet alternatif de société : penser global et changer local : oui ça vaut la peine, avec le plus grand nombre, de se mettre en mouvement ici et maintenant !
La situation politique appelle lucidité et détermination : la pression néo libérale s'accroit à l'échelle de l'Europe, les reculs du gouvernement face à cette pression confortent la tentative de l'extrême droite de capter la colère populaire, le désespoir social peut conduire à une abstention de masse. Il est indispensable que se rassemble et agisse une gauche de transformation sociale et écologique large, en lien et en dialogue avec les mobilisations et alternatives locales, une gauche pour
- une démocratie active
- la conversion écologique de la société
- les solidarités sociales et territoriales
- le vivre ensemble et les solidarités altermondialistes.
Les Alternatifs, à travers leur Charte Municipale, apporteront leur contribution à ce rassemblement.
L'orientation des Alternatifs
Les Alternatifs jugent indispensable la présence aux Municipales d'une gauche de transformation à gauche du PS et en alternative à sa politique d'austérité. Leur démarche s'inscrit dans une dynamique citoyenne qui ne peut se réduire aux accords entre organisations. La mise en oeuvre de cette orientation est du ressort des groupes locaux des Alternatifs conformément à notre vision autogestionnaire.
Au premier tour, les Alternatifs agiront pour :
- la présentation de listes larges de la gauche de transformation sociale et écologique à gauche du PS et en alternative à sa politique et pour faire barrage à la droite et à l'extrême droite.
La construction du projet puis des listes passera par échanges entre organisations politiques, mais aussi avec les mIlitant-e-s d'associations, syndicats, collectifs citoyens et auto-organisés porteurs d'alternatives concrètes.
Nous voulons contribuer au rassemblement de toutes les forces du Front de Gauche, et, au-delà, rechercher la participation de courants écolo-décroissants, d'extrême gauche (NPA), de la gauche d'EELV ou du PS... Nous souhaitons aussi contribuer par et dans cette démarche à la convergence des courants de gauche alternative.
Au deuxième tour, les Alternatifs :
- Appelleront à faire barrage à la droite et l'extrême droite
- Défendront une fusion démocratique respectant les votes de premier tour
- Refuseront de cautionner des politiques de régression sociale et écologique
- La participation ou non aux exécutifs locaux est du ressort de chaque composante politique des listes.
- Pour leur part, Les Alternatifs ne participeront pas aux exécutifs dirigés par le PS sauf à obtenir la garantie de leur indépendance.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Le processus de convergence vers une nouvelle force politique progresse - Résolution de la coordination générale des Alternatifs
I - Un processus de convergence dans une étape décisive
En 2013 Initié début 2012 par l'appel «Ce monde n'a aucun sens, inventons-en un autre » puis par la convergence de plusieurs organisations politiques, le processus de regroupement de la gauche alternative à l'échelle nationale est en marche. Ce processus s'appuie sur deux démarches complémentaires toutes les deux indispensables : l'impulsion partagée par des militant-e-s d'organisations et de mouvements sociaux et altermondialistes d'une part, l'engagement d'organisations politiques d'autre part.
Elles sont toutes les deux indispensables car :
- l'engagement des organisations politiques est indispensable pour mettre fin à l'émiettement et construire une nouvelle force politique commune. Le processus de convergence doit en effet s'enrichir des apports théoriques et des enracinements militants de chaque organisation ou courant.
- la participation au processus, dès le départ, de militantes et militants de mouvements sociaux et altermondialistes est tout aussi indispensable pour construire une force politique large rompant avec des formes politiques à l'ancienne et une cartellisation étriquée.
Elle sera une concrétisation du refus de la logique de subordination du mouvement social à la sphère politique.
Malgré des tensions inévitables, le pari de la complémentarité contre la concurrence ou la mise à l'écart s'est révélé positif, et les Alternatifs -d'autres aussi- s'y sont employés de manière constante. C'est l'un des éléments du mandat donné par le congrès de 2012 et les coordinations qui ont suivi aux représentant-e-s des Alternatifs dans le processus.
Celui-ci a connu trois étapes en 2012 :
- le lancement de l'appel.
- le rapprochement FASE-CA-GA-GU à l'automne avec la déclaration commune puis la publication du bulletin « Trait d'union ».
- la décision du congrès des Alternatifs de participation au Front de Gauche.
La seconde étape a été facilitée par la décision très rapide, durant l'été 2012, prise par la Gauche Anticapitaliste de rejoindre le Front de Gauche, et par l'engagement prudent de Gauche Unitaire dans ce processus. Désormais, toutes les organisations étant partie prenante du Front de Gauche, un élément de division objectif entre-elles a été levé. Pour autant toutes les différences d'appréciation sur le Front de Gauche et sur le processus lui-même n'ont pas été réglées. Toutefois, cela a permis une accélération de la troisième étape.
Les deux premières réunions nationales « Tous ensemble » (appellation commune décidée au printemps 2012) de juillet et octobre 2012 avaient révélé des hésitations et des divergences, moins sur la conjoncture globale que sur la démarche de convergence à engager -nouvelle force politique ou simple courant d'idées interne au Front de Gauche.
Un pas en avant décisif a été franchi lors de la réunion nationale « Tous ensemble/Trait d'union » du 19 janvier dernier : le cap a été mis clairement sur le projet de construction d'une nouvelle force politique. Et ce projet a été confirmé par les débats de la dernière réunion nationale du 20 avril. On peut donc considérer qu'une quatrième étape a commencé en 2013.
Pour les Alternatifs, il s'agit d'une avancée importante par rapport à l'objectif affiché depuis plusieurs congrès de constitution d'une nouvelle force politique rouge/verte/violette combinée à notre inscription dans un cadre plus large d'alliance de la gauche de transformation sociale et écologique.
II. Questions sur le processus en cours
Pour autant, des questions demeurent posées, à un double niveau, celui de l'alliance large comme celui de la nouvelle force politique :
II/1 le Front de Gauche
Le Front de Gauche, s'il est un cadre majeur pour une alliance large, ne la constitue pas pour autant complètement : Il s'inscrit dans un processus européen, mais qui prend des formes différenciées.
En Allemagne, Die Linke est essentiellement structurée autour de courants sociaux-démocrates de gauche et post-communistes. En Grèce ou au Portugal coexistent des partis fortement identitaires se réclamant de la tradition communiste, et des forces alternatives à l'origine composites mais tendant à s'unifier, Syriza et le Bloco de Esquerda.
Le Front de Gauche français regroupe un plus large éventail de force, avec deux organisations majeures, le PCF et le PG, qui s'enracinent dans une histoire longue de la gauche française, ainsi que des courants se réclamant de l'écologie et de l'autogestion ou/et issus de la tradition marxiste révolutionnaire ou alter-communiste : nous agissons pour le rassemblement de ces courants.
Des questions se posent sur certaines limites que connaît le Front de Gauche actuellement : Tout d'abord, des limites demeurent dans son programme encore basé implicitement sur « L'Humain d'abord ». Ainsi, même si le contenu de ses derniers textes de références est globalement correct avec l'objectif de droits nouveaux des salarié-e-s dans les entreprises et de reprise de l'outil de travail par celles/ceux-ci, des questions clés sont sous-estimées ou restent encore en débat : sortie du nucléaire, refus des grands projets inutiles et imposés, importance de la RTT, de la précarisation ou encore de l'expérimentation autogestionnaire au-delà du monde du travail.
De même, des limites demeurent dans le fonctionnement d'un Front de Gauche encore trop cartellisé avec des difficultés à mettre en œuvre une véritable démarche citoyenne qui lui fasse passer un cap politique.
Enfin, si l'objectif du Front de Gauche de trouver des alliances du côté de nouveaux courants de gauche ou écologistes est juste, une partie de l'écologie et de la gauche radicale (NPA et libertaires notamment) restés à l'extérieur du Front de Gauche est peu prise en compte dans une perspective d'élargissement.
Nous visons donc à la fois :
- une progression politique d'ensemble, un élargissement et un enracinement social plus forts du Front de Gauche.
- la convergence en son sein des courants engagés dans le processus « Trait d'Union/Tous ensemble » pour construire une nouvelle force politique à part entière.
II/2 La nouvelle force
La nouvelle force politique n'est pas clairement identifiée par une partie des organisations comme une force de gauche alternative (notamment du côté de GU, où se poursuit le débat sur la perspective même d'une nouvelle force). Cette difficulté est réelle malgré la convergence affichée du social et de l'écologie, d'une même analyse globale et systémique du capitalisme -auquel un projet rouge à l'ancienne serait incapable de répondre-, et de la nécessité d'un fonctionnement ouvert, pluraliste et démocratique différent des partis traditionnels.
L'enjeu est majeur de ne pas construire cette nouvelle force autour d'une "culture dominante" ce qui ne répondrait pas aux tâches de l'heure. La radicalité et l'ouverture à la nouvelle culture politique représentée par l'altermondialisme ou leS Indigné-e-s sont indispensables à l'émergence d'une nouvelle force.
Une autre difficulté réside dans le fait que pour beaucoup d'organisations -mais pas pour les Alternatifs- le cadre du FdG apparaît comme l'unique lieu de polarisation à gauche du PS, ce qui tend à sous-estimer, au-delà de l'investissement dans le FdG, la nécessité d'une ouverture aussi à l'extérieur de ce périmètre en termes d'initiatives, de contacts et d'unité d'action la plus large.
Pour autant, l'aspect positif de l'étape en cours l'emporte, d'autant plus que la méthode de travail adoptée lors de la réunion nationale du 20 avril porte ses fruits : elle permet la mise en commun de textes des différentes organisations pour faire consensus autant que faire se peut, elle rend possible les travaux d'écriture collective par thèmes brassant l'apport de militant-e-s des diverses organisations et celui des animateurs et animatrices des mouvements sociaux et altermondialistes, ce à quoi nous tenons particulièrement.
III. Quel enjeu immédiat pour le processus de convergence ?
L'enjeu immédiat est la réussite du prochain rendez-vous : celui de la rencontre nationale du 15 juin à Paris. Le but n'est pas celui d'une nouvelle réunion nationale de type réunion de travail au format comparable (quelques dizaines de participant-e-s, en forte majorité de la région parisienne hormis la délégation des Alternatifs) à celui des précédentes réunions, mais d'une rencontre plus large de personnes représentatives du processus en cours.
Une coordination souple fonctionne d'ores-et-déjà à l'échelle nationale mais aussi dans une trentaine de départements dans lesquels se sont regroupé-e-s les membres et proches des diverses organisations existantes, et des militant-e-s sans appartenance politique. Ces expériences et ce qu'il se passe « en bas » constituent des éléments décisifs de la réussite et de l'ancrage du processus. Dans quelques départements, le regroupement a pris la dénomination de Gauche Alternative.
Réussir le rendez-vous du 15 juin, c'est précisément le préparer dès maintenant dans les régions et les départements avec le plus grand nombre, notamment sur la base des textes préparés depuis plusieurs semaines, et qui doivent contribuer à un large débat, pour que chacun-e de celles et de ceux qui se sentent partie prenante du processus puisse se l'approprier, en débattre à l'échelle locale, construire une orientation partagée, et participer à la rencontre nationale du 15 juin.
L'enjeu est clair : franchir un palier et ouvrir immédiatement et davantage encore le processus au-delà des organisations, même si celles-ci doivent pleinement jouer leur rôle.
Les Alternatifs s'investissent sans réserve pour la réussite de ce rendez-vous et de ce processus pour la création d'une nouvelle force politique, en étant pleinement conscients que cette nouvelle force ne sera pas un élargissement des Alternatifs ou de toute autre organisation partie prenante.
Pour rassembler largement, elle devra combiner sur un pied d'égalité la participation active de toutes et tous, membre ou non de formation politique, de collectifs unitaires dans les villes ou les départements, et des organisations et courants politiques .
Pour leur part, dans ce processus, Les Alternatifs porteront la perspective d'un parti-mouvement.
Lors de leur congrès de novembre 2013, Les Alternatifs se prononceront sur ce processus au regard des orientations adoptées lors du congrès extraordinaire de 2012. Si il leur paraît positif, ils investiront pleinement leur patrimoine politique et militant dans la constitution de cette nouvelle force selon des modalités dont ils discuteront largement en leur sein, intégrant notamment la possibilité pour les organisations de s'y maintenir de manière transitoire en tant que telles, si elles le souhaitent.
La situation globale à l'échelle nationale et européenne demeure extrêmement préoccupante et la crise s'approfondit dans tous les domaines : une alternative est nécessaire à une échelle de masse. C'est en ayant ce contexte à l'esprit que nous mesurons les avancées importantes de ces derniers mois, et abordons les prochaines échéances avec vigilance mais aussi avec confiance et détermination.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Municipales à Nantes et conditions de l'union
L’annonce de la candidature de Johanna Rolland à la mairie de Nantes a coïncidé ce mercredi avec l’annonce des recommandations de la Commission européenne à la France. Cette coïncidence n’est évidemment pas du fait de la dirigeante socialiste nantaise, mais les questions politiques qu’elle pose déterminent largement la possibilité d’une liste de gauche rassemblée pour les prochaines municipales à Nantes.
Car seules deux attitudes sont possibles : assumer l’austérité et les potions libérales exigées par la Commission européenne, comme le fait le gouvernement Ayrault, ou les combattre.
Pour les Alternatifs, la première hypothèse serait clairement un casus belli. La seconde, une condition nécessaire de l’union.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Municipales à Nantes : les Alternatifs pour une liste de la gauche de transformation sociale et écologique à gauche du PS
La présence, à titre personnel, de notre amie Louisette Guibert lors de la déclaration de candidature de Johanna Rolland, (Ouest-France et Presse Océan du 30 mai) n’engage en rien les Alternatifs.
Pour les municipales de 2014, les Alternatifs ont décidé de « travailler à la présence d’une liste de la gauche de transformation sociale et écologique à gauche du PS et en alternative à sa politique d’austérité et pour faire barrage à la droite et à l’extrême-droite ».
Membres du Front de Gauche, les Alternatifs entendent contribuer à la présence au 1er tour à Nantes d’une liste rassemblant toutes les forces du Front de Gauche, et, au-delà, à rechercher la participation des partis et courants de la gauche écologique et anticapitaliste.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Explosion du chômage en Loire Atlantique : 1800 chômeurs de plus en avril. 59 310 chômeurs officiels dans le département et 98 500 demandeurs d’emplois
Nationalement comme localement, le chômage poursuit son envolée. Pour le seul mois d’avril, sa progression officielle a été de 1,2% en France (1326 nouveaux chômeurs chaque jour !) et de 3,1% dans le département. Sans surprise, ce sont les jeunes et les plus de 50 ans qui en sont les principales victimes. En ajoutant les catégories B et C, c’est dire des salarié-e-s ayant eu une activité très restreinte au cours du mois et recherchant un travail susceptible de leur permettre de vivre décemment, le nombre officiel des demandeurs d’emplois dans le département dépasse les 98500.
Cette explosion du chômage, dans le département +15,9% en un an, est le plus explicite et le terrible des bilans pour le PS qui, depuis cette date, détient tous les leviers politiques : Présidence de la République, Gouvernement, Parlement, Sénat, Région, Département, Métropoles.
En adhérant aux diktats du libéralisme – « baisser le coût du travail », « améliorer la compétitivité des entreprises », « réduire les déficits publics » - le gouvernement socialiste s’enferre et nourrit chaque jour davantage dans une crise sociale effrayante.
Avec ses partenaires du Front de gauche, les Alternatifs en appellent à une toute autre politique : refuser l’austérité en augmentant le pouvoir d’achat, interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, accorder au Comité d’entreprise un droit de veto sur les licenciements, arrêter les suppressions d’emplois dans les services publics et embaucher massivement dans ceux où les manques d’effectifs sont criants, dans la santé notamment, lancer une vraie réforme fiscale condition première de l’indispensable partage des richesses.
C’est ce que nous défendront samedi 1er juin lors du rassemblement contre l’austérité à 15h Place du Change à Nantes.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Réforme des collectivités, décentralisation, quels moyens pour la démocratie locale - Base de l’intervention de Bertrand Vrain à la Fête des Nouvelles de Loire-Atlantique (PCF) à Saint-Nazaire le 19 mai 2013
Nous vivons un triple et monumental paradoxe surréaliste. La situation économique dépressive étouffe les peuples mais laisse émerger une caste de riches, accaparant le travail social pour leur seul profit avec la complicité de bien des gouvernements. Cette situation génère des bouleversements sociaux dont on ne voit, ni l’évolution positive, ni l’issue. Alors que nos pays d’Europe n’ont jamais été aussi riches, la pauvreté et le chômage ne cessent de se développer et c’est la concurrence de tous contre tous.
Deuxième paradoxe : la situation écologique de la terre n’a jamais été aussi inquiétante, tant du point de vue des multiples pollutions qui mettent à mal la santé publique que du point de vue du réchauffement climatique qui met en péril l’évolution même de nos territoires et qui générera dès demain migrations et guerres. Et pourtant les politiques publiques et les autorités internationales ne réagissent qu’avec timidité et restent dictées par des considérations d’accaparement des ressources et de gaspillage pourvu qu’il y ait à la clef création des profits pour les actionnaires.
Troisième paradoxe : l’exercice démocratique n’arrête pas de se détériorer ou de se déliter, aidé par les injustices que les gouvernements n’arrivent pas à endiguer, lorsqu’ils en ont l’intention, ou par le cynisme des écarts entre les décisions prises par les peuples et celles des représentations, parlementaires ou européennes ; on a toutes et tous en mémoire le NON au TCE en 2005 suivi aussitôt de l’adoption par voie parlementaire du traité de Lisbonne, clone du même TCE. La légitimité des assemblées élues rentre ici en contradiction avec les mouvements de fond de la société. Avec de tels écarts, on ne s’étonnera pas que les taux d’abstention augmentent.
Cet éloignement entre les élus et les citoyens laisse de côté l’impérieuse nécessité d’un fonctionnement d’une démocratie active qui ne se limite pas aux moments électoraux, pour nécessaires qu’ils soient.
Cette description des fonctionnements nationaux et européens est aussi prégnante pour nos collectivités locales et la vie de nos territoires, ici en Loire-Atlantique dans la grande métropole Nantes Saint-Nazaire mais aussi dans notre région.
Le titre de ce débat « Réforme des collectivités, décentralisation, quels moyens pour la démocratie locale » donne bien des enjeux pour la vie de ce territoire dans lequel nous vivons : l’exposé des motifs du « projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles », en discussion au Parlement, précise que la réforme « vise à renforcer l’efficacité de la puissance publique … et à améliorer la qualité des services publics … » mais reconnaît que « Un sentiment de défiance s’est installé entre les citoyens et leurs élus .. » et de cibler un soutien local aux entreprises pour une nouvelle croissance économique.
Le quatrième principe exposé dans le texte mentionne bien : « la démocratie pour favoriser un meilleur contrôle du citoyen en développant la participation et l’évaluation ». Pour le détail, il faudra attendre car ce premier projet de loi ne traite pas des solidarités territoriales ni de la démocratie qui feront l’objet du troisième projet de loi alors que le deuxième est ciblé sur la croissance. De ce point de vue , le processus fonctionne à l’envers.
Dans ce premier projet de loi, l’affirmation des métropoles est manifestement l’objet central. Il ne revient pas sur la loi de l’ère Sarkozy du 16 décembre 2010, sauf dernières modifications, le ton reste le même : c’est plutôt la continuité ! Les dispositifs de « conférences territoriales de l’action publique » débouchant sur des « pactes de gouvernance territoriale » avec ses « schémas d’organisation sectoriels » sont sans doute de bons dispositifs qui pourraient permettre une vie démocratique renouvelée mais les fondamentaux du fonctionnement des collectivités restent inchangés : l’Article 31 donne le ton : les « villes françaises … ont besoin d’affirmer leurs fonctions économiques afin de mieux s’intégrer dans la compétition économique des villes européennes » qui sont « en concurrence en termes d’attractivité ».
Les mots clés sont là : concurrence et attractivité, mots fétiches dans une Europe qui place par dessus de tout la libre circulation et la concurrence. Notre conception, pour nous, Alternatifs, n’est pas celle-ci. Aux concurrences entre les territoires et les populations, nous préférons les coopérations ; nous ne sommes pas des produits à vendre.
Nous voyons bien que les affirmations fétiches reprises par les grands élus mettent les territoires au même plan que les marchandises : les territoires sont mis sur le marché : quel cynisme. Un ensemble de citoyennes et de citoyens qui vivent sur ces territoires sont en quelque sorte exposés sur le vaste marché bien peu régulé ; on a dépassé l’économie de marché pour verser dans la société de marché : même les territoires sont à vendre, un peu à l’image des parties de territoire grec, ports, plages, etc… vendues au plus offrant. Cette promotion du territoire débouche sur le marketing territorial et les nombreuses marques, comme on fait de la pub pour les voitures, les nouilles ou les savonnettes.
Vous avez eu, ici, à Saint-Nazaire « AUDACITY, St-Nazaire, port d’attache(s) » mais Nantes n’a rien à vous envier avec une communication foisonnante, c’est le cas de le dire (voir « NANTES JUST IMAGINE.COM ») Vous remarquerez que dans ces publicités, les anglicismes sont omniprésents.
Mais, à travers cette immersion dans la foire mondiale, deux questions majeures sont toujours présentes et jusqu’à maintenant non traitées : la première concerne la vie de tous les territoires et pas seulement les métropoles avec notamment l’espace rural et la deuxième la vie démocratique des collectivités, encore non modifiée et extraordinairement pauvre.
4/5 des personnes vivent en milieu urbain et l’organisation du fait urbain est bien sûr une nécessité, mais l’espace rural est singulièrement absent de la proposition de loi.
La notion de pays a disparu et n’est pas réintroduite, sous une forme ou sous une autre. Or l’équilibre urbain-rural est au cœur d’enjeux à la fois alimentaires et politiques. Nous avons toutes et tous en mémoire les votes d’extrême droite intervenus dans les zones intermédiaires entre urbanité et campagne.
Nous avons accompagné, depuis des années, des regroupements de communes, la création de communautés d’agglomération ou de la communautés urbaine de Nantes, Nantes métropole. Au fur et à mesure, les compétences exercées par les communes ont été transférées à ces Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). L’organisation du territoire a intégré, de façon volontaire, des communes puis des EPCI et le SCOT Nantes St-Nazaire à délimité un territoire sur un mode coopératif.
Le SCOT a produit de bonnes recommandations, en matière de transport, de lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols et de bien d’autres aspects mais n’a pas pu travailler sur un vrai espace de vie, par exemple autour de Nantes et qui correspondrait peu ou prou à l’aire urbaine. Les équilibres Urbain-Rural n’étaient pas pris en compte dans la loi de 2010. Ils ne le sont pas davantage dans le projet de loi actuel.
Elus au sein du SCOT Nantes St-Nazaire, Les Alternatifs se sont opposés, en Conseil municipal de Nantes, en Conseil Communautaire de Nantes-métropole, à sa transformation en pôle métropolitain, qui n’ajoute pratiquement rien à la structuration actuelle, qui ne traite pas ces espaces intermédiaires et les déséquilibres Urbain-rural et qui est simplement repris de cette loi de décembre 2010 tant décriée par toute la gauche.
Cette marche pratiquée à la hussarde par le président de l’époque et actuel Premier Ministre pourrait être interprétée comme l’intention de ne rien abroger sur le sujet, ce qui semble se confirmer. Alors qu’il affirme vouloir améliorer la qualité du service public, ces espaces intermédiaires où les services publics sont plus ou moins en perdition ne sont pas traités. Ce ne sont pas les restrictions budgétaires qui vont ressourcer les postes qui disparaissent, pas plus que la fermeture de nombre d’hôpitaux de proximité.
La RGPP a disparu avec Sarkozy mais la Modernisation de l’Action Publique la remplace, ce qui, pour la majorité des services, n’est pas très différents en termes de réduction d’effectifs. Ce ne sont pas les privatisations de GDF ou d’EDF qui vont renforcer le service aux habitants.
Dans le présent projet de loi, les mots Services Publics sont étrangement absents ou presque. Il nous faut donc reconstruire ces solidarités territoriales, objet du troisième projet de loi. En attendant, l’écart se creuse entre les espaces métropolitains et ces zones rurales de relatives relégations et objet de réduction de personnels dans tous les services publics mais aussi les fermetures de commerces de proximité.
De plus, le grignotage des terres agricoles ou naturelles, 2 000 ha par an ici, en Loire-Atlantique, nous prive de capacités de production d’une agriculture respectueuse de l’environnement. Nous aurons de plus en plus besoin d’une agriculture paysanne avec de moins en moins d’intrants et de plus en plus de paysans pour y travailler.
L’étalement urbain et les infrastructures, pas toujours utiles, on en sait quelque chose en Loire-Atlantique avec le projet de NDDL, sont responsables de ce phénomène.
Enfin, la question du fonctionnement démocratique reste entière : alors que de plus en plus de compétences et donc de services sont transférés au EPCI, Communauté de communes, d’agglomération ou communauté urbaine, les citoyens sont de plus en plus éloignés des décisions qui les concernent. Les conseillers communautaires sont élus au deuxième degré et les conseillers au SCOT le sont au troisième degré. Mais les instances exécutives de ces institutions sont élues encore et forcément à un degré au dessus.
Le système français est déjà très présidentiel : les maires et présidents ont, en principe, tous les pouvoirs. Ils sont simplement contrôlés par les Conseils, c’est leur rôle. Force est de constater que bien peu de conseillers majoritaires votent contre les délibérations présentées par les exécutifs ; on a l’habitude de dire que les Conseils sont des chambres d’enregistrement. Les élections tous les 6 ans ne sont pas une réponse à une démocratie active. Ce ronron est bien peu démocratique même si les règles sont respectées. Le pouvoir réel est concentré en un petit nombre de mains, phénomène amplifié par les nombreux cumuls de mandats. Les atermoiements sur la restriction des cumuls en dit long sur le peu de volonté pour changer les choses. La lenteur calculée pour obtenir des élections directes des conseillers communautaires est également révélatrice des intérêts bien compris des personnes qui ont déjà le pouvoir au sein de ces Conseils. Tout cela doit changer !
Les propositions que nous faisons, aux Alternatifs, vont de soi et nous ne sommes pas seuls à les proposer : STOP au cumul sur plusieurs collectivités, Conseil Régional, Conseil Général, Conseils municipaux mais STOP aussi au cumul dans le temps : les cimetières sont remplis de personnes irremplaçables et la politique ne doit pas être un métier ; nous proposerons deux mandats, pas plus sauf exception. Ainsi davantage de citoyennes et de citoyens pourraient assurer ces charges d’élu-e-s, pour faire vivre une démocratie active associée à un véritable statut des élus permettant une sécurité dans le retour plein à la vie professionnelle.
Et puis, sur les sujets importants et structurants, nous proposons d’installer des ateliers de projet et des débats publics étendus. J’ai évoqué NDDL mais discutons aussi des franchissements de Loire ou du déménagement du CHU de Nantes.
Pour conclure, si nous voulons faire vivre l’humain d’abord, l’implication maximum de femmes et d’hommes est indispensable pour, qu’au-delà du jeu institutionnel et des Assemblées d’élus existantes, une interpellation permanente soit possible.
Pour nous, Alternatifs, membres du Front de Gauche, les trois crises économiques et sociales, écologiques et démocratiques doivent et peuvent trouver des réponses dans l’intérêt du plus grand nombre, je vous en ai esquissé quelques unes concernant la vie des collectivités territoriales.
Le chômage et la crise avec ses incroyables injustices ne sont pas des fatalités et une autre répartition des richesses est possible. Notre environnement détruit ou abîmé n’est pas inéluctable et d’autres politiques respectueuses de l’environnement répondant aux besoins sont possibles. Les dérives grandissantes entre élites, élus et citoyens ne sont pas sans solution et un autre fonctionnement est possible.
Ensemble, citoyens et élus, nous pouvons changer la donne ; encore faut-il y aller sans attendre. Les prochaines échéances nous donneront l’occasion de nous y engager.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
L’autogestion est-elle communiste ? Le communisme est-il le contraire ou la condition d’une autogestion généralisée ? Où se situent les différences et de quelle nature sont-elles ? Gilbert Dalgalian Trait d'union n°5
Avant d’aborder le fond des questions, il importe de déblayer les gravats de l’histoire et de dénoncer une falsification historique. Car tout est plus compliqué lorsque médias et historiens utilisent un même terme – communisme – pour désigner le système stalinien et post-stalinien qui n’avait rien à voir avec le communisme. Le régime né de la révolution d’Octobre 1917 était-il voué à cette dérive bureaucratique ? Quelle aurait pu être une alternative viable à cette dérive ? L’autogestion socialiste ?
Sans cette démocratie radicale la dérive bureaucratique devint une pente irréversible. La faute initiale fut bel et bien la sous-estimation du contrepoids démocratique indispensable et son corollaire : le substitutisme d’une avant-garde à toute régulation démocratique par le peuple. On commence par le substitutisme et on finit par l’usurpation de tout le pouvoir par un seul.
L’alternative autogestionnaire L’autogestion – économique et politique – c’est d’abord la prise en compte du danger substitutiste : il est partout présent, aujourd’hui encore sous la forme de la « démocratie représentative ». Celle-ci désormais, sous la pression de la finance et de la religion du tout-libéral, est totalement vidée de son contenu. Ce détournement complet de la « démocratie représentative » oblige à la redéfinir pour ce qu’elle est devenue aujourd’hui : l’organisation minutieuse de la démission citoyenne généralisée. Qu’on ne s’étonne plus des taux d’abstention en progression vertigineuse à toutes les élections !
L’autogestion généralisée – même si sa construction reste à inventer – sera le contraire de cette démission : l’élu devra écouter ses électeurs et non plus l’inverse ; le mandat sera impératif et révocable ; il y aura une rotation obligatoire à tous les postes de responsabilité ; les droits des minorités seront respectés ; la place des femmes sera totalement garantie. Le consensus sera privilégié à tous les niveaux.
Cet ensemble de mesures et de garde-fous vise à renforcer la démocratie sous toutes ses formes, à commencer par les entreprises et les services. Ici l’autogestion sera à la fois interne et externe, c’est-à-dire qu’elle prendra en compte non seulement les choix des salariés, mais aussi ceux des consommateurs ou utilisateurs et de la société dans son ensemble.
Pour ce faire, les grands moyens de production et les services publics ne seront plus la propriété privée de quiconque – actionnaires et/ou multinationales – pris dans l’engrenage de la compétition et de la concentration par des impératifs de rendements financiers ; ils ne seront pas non plus nationalisés et par là soumis à une bureaucratie d’État. Ils seront socialisés, c’est-à-dire qu’ils seront la propriété collective d’une coopérative ou d’un pouvoir local ou régional et gérés par – et au profit de – toutes les parties/catégories/couches concernées.
L’État autogéré aura joué son rôle en réduisant le périmètre de la propriété privée et celui de l’économie capitaliste, au bénéfice d’une économie sociale durable et d’intérêt général. Nous retrouvons là les principes d’une société communiste selon Marx, augmentés et nourris de l’expérience catastrophique, criminelle et suicidaire, des États totalitaires du xxe siècle. Ceux-ci ont tous proliféré sur le principe de « substitution d’une avant-garde auto-proclamée » à l’expression démocratique de la société toute entière.
À ce jour, le communisme n’a existé nulle part sinon comme projet et les expériences qui s’en réclamaient obligent à le redéfinir. Sa redéfinition conduit à redéfinir la démocratie même, car elle non plus n’a été réalisée nulle part comme pouvoir du peuple : ses prémisses font qu’elle se situe encore dans sa « préhistoire ». L’autogestion est son aboutissement. Elle seule peut réaliser une société socialiste.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
ALTERNATIFS PARIS SUD DEBAT OUVERT A TOUTES ET TOUS MERCREDI 12 JUIN
19h30-21h30 25 rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac bus 47 avec Gilbert Dalgalian chercheur, membre des Alternatifs
en débat : l’autogestion locale L’autogestion locale, plus proche des citoyens, peut devenir une initiation à l’autogestion généralisée.
C’est déjà le cas avec des initiatives locales, mais à portée générale, comme la mobilisation anti-Notre Dame des Landes Les municipales de 2014 sont l’occasion de mettre en avant quelques éléments de programme faciles à justifier et faciles à mettre en oeuvre, par ex. un Observatoire (communal) des engagements et tous les 18 mois des Assises (locales) de la Ville
À l’heure où la gauche est en crise d’alternative, tant dans l’élaboration de perspectives d’émancipation que dans le présent résistant, l’autogestion apparaît comme l’ouverture d’un autre possible, qui refuse et la caricature du socialisme de caserne d’État et le capitalisme de la marchandise et de l’aliénation. L’autogestion surgit comme une réponse immédiate et pratique à la faillite de directions d’entreprise, voire plus largement à celle de l’État lorsque celui-ci abandonne les citoyens. L’autogestion est la plus actuelle des utopies de notre monde d’aujourd’hui. Mais c’est une utopie concrète !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Un printemps de la jeunesse et des gauche turques
Les Alternatifs condamnent la répression extrêmement violente exercée par le gouvernement réactionnaire turc sur les manifestant-e-s mobilisé-e-s pour la défense du parc Gezi dans le quartier de Taksim à Istanbul Ils réaffirment leur solidarité avec les militant-e-s « rouges et verts » de Yeşil ve Sol, certain-e-s sévèrement blessé-e-s, et avec leur lutte contre la destruction du parc en vue de la construction d’un centre commercial géant et d’une grande mosquée. Plus globalement, les Alternatifs apportent leur soutien au mouvement qui se développe au sein de la population turque, selon ses propres termes "contre l’autoritarisme, pour la liberté d’expression, pour une politique respectueuse de l’humain et de l’environnement, pour une vie plus humaine et plus égalitaire".
Vive les Capulculars* !
* " Maraudeurs " , surnom adopté, après que le président turc le leur ait donné, par les manifestant-e-s
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Ni secte, ni club ! " Concrétiser notre volonté d'aider à toutes les avancées collectives au sein du Front de Gauche et au-delà et, dans un même mouvement; assumer les tâches d'un mouvement politique à part entière " Contribution de Jean-Jacques Boislaroussie
L'organisation que nous voulons créer sera une composante du Front de Gauche. Composante d'un front composite que nous souhaitons contribuer a enraciner socialement et démocratiser en dépassant une dimension essentiellement cartellisée. Elle se doit aussi d'être une force politique a part entière, ne pas se limiter au rôle d'aiguillon du PCF et du PG et contribuer a tous les combats pour l'émancipation.
Pour ce faire il est nécessaire d'être au clair
- sur la réalité du Front de Gauche et les tâches que nous nous assignons en son sein
- sur l'articulation entre la construction de la nouvelle force et la perspective a plus long terme d'une recomposition/refondation politique d'ensemble à gauche du PS
- sur les ambitions et les tâches de la nouvelle force
Sur le Front de Gauche
Il structure un spectre et des cultures politiques plus larges que ceux de courants comme le Bloc de Gauche ou Syriza. C'est un acquis essentiel. Des organisations comme le PCF ou le PG s'enracinent dans des traditions longues de la gauche française autour de questions comme celles de l'Etat, de la République, du rapport luttes/institutions.
Nos courants, autogestionnaires, écologistes radicaux, marxistes révolutionnaires, altercommunistes, se réclament, dans leurs différences, d'autres approches. Nous constatons sans doute que rien n'est immuable avec, par exemple une plus forte prise en compte de la question de la reprise d'entreprises par la Front de Gauche. Nous constatons aussi que, exacerbés par les échéances électorales, les comportements hégémonistes et auto-centrés n'ont pas disparu, de la base au sommet au sein du PCF et du PG Nous devons donc tenir un positionnement qui fasse de nous des artisans de l'unité, de l'ouverture du Front de Gauche : ni céder à la tentation de la culture de la démarcation qui nous conduirait à répondre à l'auto-affirmation d'autres par la nôtre, ni taire ou auto-limiter notre orientation au nom du combat commun.
Articuler construction aujourd'hui et visée a long terme
Nous ne nous construisons pas en conflit mais en coopération avec les autres courants du Front de gauche et au delà. C'est une rupture avec des traditions de gauche alternative et radicale qui souvent faisaient du proche l'adversaire. Nous nous inscrivons dans la perspective d'une refondation d'ensemble qui ne peut être envisagée sur le mode du gain de "parts de marché" mais bien de la mutation d'un champ social et politique large.
Mais pour être efficaces, il nous faut être lucides : le processus de refondation sera complexe, long, et sans aucun doute largement conditionné par les échéances sociales et politiques que nous ne sommes pas en mesure d'évaluer. Diverses expériences ont montré que subordonner des étapes immédiates, certes partielles comme la convergence qu nous engageons, à la recomposition d'ensemble risque de ne pas aider à faire émerger grand chose à court terme sans pour autant contribuer a la perspective globale.
Sans entretenir l'illusion qu'il sera le centre des recompositions futures, assumons notre projet de nouvelle force politique et ayons l'ambition de le faire réussir, toujours au service des combats émancipateurs, pas des intérêts boutiquiers.
Ni secte ni club !
Nous ne pouvons nous en tenir a viser la convergence de courants ayant souvent anticipé des mutations que les "grandes "organisations suivent à grand peine, mais qui n'ont pu peser réellement dans les champs social et politique. Pour que la nouvelle force soit perméable aux secteurs militants féministes, sociaux, écologiques, une force "arc en ciel", à l'engagement de nouvelles générations, elle doit à la fois faire ses preuves en termes de projet, de propositions et de fonctionnalité. Nous en pouvons-nous contenter d'intervenir sur quelques "créneaux" ne faisant pas consensus au sein du Front de Gauche.
Concrétiser notre volonté d'aider à toutes les avancées collectives au sein du Front de Gauche et au-delà et, dans un même mouvement; assumer les tâches d'un mouvement politique à part entière : élaboration politique, formation, mise en commun de forces et de moyens, présence dans les temps électoraux et les mouvements sociaux : tel est le défi.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Municipales 2014 : la charte des propositions des Alternatifs (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Bilan et perspectives de la réunion du 15 juin : une étape importante dans la construction d'une nouvelle force politique
La réunion du 15 juin 2013 rassemblait pour la première fois de manière significative des représentant-e-s d'organisations politiques, des délégué-e-s des collectifs constitués dans une trentaine de départements et des militant-e-s des mouvements sociaux et altermondialistes non-encarté-e-s. Les Alternatifs, Convergences et Alternative, FASE et Gauche Anticapitaliste étaient présents. Les deux courants de Gauche Unitaire se sont exprimés : un courant trouve le processus trop rapide et pas assez clarifié et souhaite reporter le début de la démarche après les élections de 2014, l'autre s'y engage clairement.
Les Alternatifs saluent la tonalité générale très positive de cette réunion large qui reflète, cette fois sans ambiguïté, la volonté partagée des quatre composantes, d'une partie de GU et de militant-e-s non encarté-e-s de construire un nouveau mouvement politique commun dans le Front de Gauche et les mouvements sociaux.
De plus, et c'est pour nous très important, un acquis se dégage en ce qui concerne le projet de la forme de la future force politique commune : la conception générale se rapproche de celle d'un parti-mouvement, même si le terme fait discussion et c'est bien normal, et non plus celle d'un parti-guide à l'ancienne et à prétention avant-gardiste.
Par ailleurs, la question du nom de la future organisation commence à faire l'objet d'une réflexion et le fait a été mentionné que dans plusieurs départements (la Côte d'Or, les Alpes-Maritimes, le Var...), c'est l'appellation Gauche Alternative qui a été retenue pour diverses raisons et parfois déjà rendue publique.
Cependant, pour les Alternatifs des questions demeurent et nous souhaitons porter le débat sur ces points dans le processus pour la construction de la nouvelle force politique:
- pour beaucoup, et nous sommes peut-être minoritaires en contestant ce point, le Front de Gauche borne tout l'horizon de la transformation écologique et sociale, et la question de l'expérimentation autogestionnaire nous semble sous estimée.
- la question des discriminations que nous jugeons, au delà de nos propres différences, importante, est certes prise au sérieux par certain-e-s notamment par les rares participant-e-s issu-e-s de l'immigration post-coloniale et par des militant-e-s du féminisme radical, mais elle reste peu abordée par d'autres et peu visible dans les textes proposés lors de cette réunion.
- le "vert" est présent, en particulier dans le texte de référence mais la culture encore prégnante reste celle du "rouge", comme l'atteste l'utilisation fréquente encore dans les échanges le 15 juin des termes de « transformation sociale » plutôt que de « transformation de la société » - qui implique le social mais aussi l'écologie, le féminisme... - quand on évoque les perspectives de changement de société ou de projet alternatif.
La phase transitoire vers les Assises qui auront lieu les 23 et 24 novembre est bien lancée, et la perspective d'une organisation commune clairement affirmée. Cette perspective sera débattue lors du congrès des Alternatifs des 9, 10 et 11 novembre 2013.
Deux temps de réflexion collective (organisations, collectifs locaux et non-encarté-e-s) sont prévus le vendredi 23 août à Grenoble et fin septembre ou début octobre à Paris.
Les Alternatifs se réjouissent de l'étape importante dans le processus de construction d'une nouvelle force politique qu'a constituée la réunion du 15 juin. Les Alternatifs s'investissent pleinement dans cette phase transitoire pour faire avancer la réflexion commune sur les aspects organisationnels et programmatiques de cette nouvelle force politique.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Les Alternatifs de Bretagne: Ni civil, ni militaire, ni chez nous, ni ailleurs
Les deux faces d'une même réalité
Qu’il soit civil ou militaire, le nucléaire pose à la Société le même type de questions: La dangerosité des technologies employées, les risques de dissémination de matières radio-actives et hautement toxiques (plutonium), l’usage criminel qui peut en être fait, en font un domaine où règnent le centralisme, la hiérarchie de commandement, le culte du secret. La filière nucléaire est porteuse d’un risque de dérive policière qui menace toute la Société. Il n’y a pas de nucléaire démocratique. L’opacité reste la règle; que ce soit pour les choix énergétiques ou les choix de défense, les décisions sont prises sans réel débat public, sans consultation de la population et sous l’influence de la technocratie et des lobbies industriels capitalistes.
La dissuation nucléaire est morte
"C’est grâce à la bombe atomique que nous n’avons pas eu de guerre en Europe depuis 1945" entend-on dire souvent. C’est oublier bien vite que l’équilibre de la terreur nucléaire, né de Hiroshima et de la crainte d’une apocalypse généralisée, n’a pas empêché les conflits armés et leurs millions de morts au cours des 60 dernières années, y compris sur le continent européen avec les guerres en ex-Yougoslavie.
C’est oublier aussi que les progrès technologiques en matière d’électronique, de miniaturisation, de guidage des missiles... entraînent une dangereuse banalisation de l’arme atomique. Le concept de dissuasion nucléaire est mort depuis longtemps; parce que les militaires occidentaux disposent aujourd’hui d’une panoplie d’armements qui leur permet d’envisager, sans conséquences irréversibles, une guerre nucléaire limitée. D’ailleurs l’arme atomique, ce n’est plus seulement la “bombe”; ce sont aussi des munitions (obus, missiles...) contenant de l’uranium appauvri, utilisées dans les conflits du Golfe, de l’ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Lybie! Uranium appauvri qui est directement issu de la filière nucléaire civile!
La Bretagne aux premières loges
Ile Longue, Gwenvenez, Brest, Lorient... La carte des installations militaires de la pointe de Bretagne désigne notre région comme une cible privilégiée au cas où éclaterait un conflit majeur. Leur existence même transforme la population civile en otage et en bouclier de l’appareil militaro-industriel.
S'engager dans la voie de la paix
Le renforcement de la paix et de la sécurité collective passe par de nouveaux accords internationaux, par un développement économique solidaire et par de nouveaux rapports d’égalité entre les Peuples plutôt que par la relance de la logique de guerre et la course aux armements. Il n’y aura pas de paix durable pour l’Humanité sans justice économique et sociale à l’échelle de la Planète. Les sommes gigantesques englouties dans la modernisation des armements seraient mieux employées à combattre la précarité, l’exclusion et la misère chez nous comme dans le reste du Monde. Pour réaliser ces objectif, Il faut dénoncer le lien étroit qui existe entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire.
OUI au désarmement nucléaire unilatéral
OUI à une politique de paix et de justice sociale
OUI à une sortie rapide du nucléaire et à la fermeture des centrales de plus de 30 ans
NON à l'enfouissement et au retraitement des déchets nucléaires
Plouf !
Explosion Missile M51 dans le Finistère
Quelques jours seulement après la publication du Livre blanc de la Défense, la marine nationale procédait à un tir d’essai du missile à têtes multiples M 51 à partir d’un sous marin nucléaire. Et quelques secondes après son « décollage », ce missile explosait en plein vol au large des côtes du Sud Finistère. 125 millions d’€ sont ainsi passés à la flotte en un rien de temps! Dégât collatéral supplémentaire: nos brillants amiraux ont interdit pour une durée indéterminée l’accès à une zone de 900 km2, le temps qu’ils récupèrent les débris de l’engin. Outre le coût de la dite récupération, c’est aussi un sérieux manque à gagner pour les marins-pêcheurs empêchés d’aller sur une zone riche en langoustines alors que la pleine saison de cette pêche démarre
A quoi sert une telle armée ?
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
A Nice, les Roms stigmatisés et chassés par Estrosi-Ciotti et le préfet, représentant du gouvernement. La coordination départementale des Alternatifs 13/05
Réfugiés dans le lit du Var, à cause de l’absence d’emplacement disponible, un groupe de roms est menacé par les crues de ce fleuve. Alors que le préfet, dans un premier temps, propose une installation provisoire, Estrosi et Ciotti, qui, depuis des années font concurrence au Front National, s’opposent à cette installation. Selon le maire de Nice qui cherche à dresser la population contre les étrangers, la présence des Roms est contradictoire avec la construction d'une cantine scolaire et la création d'une nouvelle voie de 40 m liée au projet Ikea. Quant au député Ciotti, il reprend la thématique raciste du risque d’invasion en fustigeant la circulaire du gouvernement, pourtant bien timide, qui retarderait l’expulsion en Roumanie et créerait un “appel d’air”.
C’est maintenant le préfet lui-même qui accélère l’exécution de la décision d’une justice visiblement sensible aux arguments d’Eric Ciotti. Il renforce ainsi la position de ces édiles de l’UMP pour lesquels tous les hommes ne se valent pas !
Encore plus grave : il décide de renoncer à l'hébergement que, pourtant, la circulaire Valls préconise pour les familles insérés dans le tissu local et, comble du comble, il décerne des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), pour expulser vers la Roumanie des ressortissant-e-s européen-ne-s. C’est l’Europe forteresse qui s’impose, non seulement pour les migrant-e-s, mais aussi pour ses propres habitant-e-s.
Les Alternatifs, totalement partie prenante des actions que mènent les diverses associations de la ville et du département pour empêcher que ces familles ne se retrouvent à la rue et soient expulsés, favorables à la libre circulation et installation des personnes, s’opposent vivement au traitement inhumain et dégradant que la France fait subir aux roms depuis plusieurs années Dans la vallée du Var, ce traitement est aggravé par les déclarations des principaux élus UMP, visant à faire des roms les boucs-émissaires du ressentiment populaire.
Ne nous trompons ni de colère ni d’adversaire ! C’est contre les patrons voyous qui licencient français-e-s et immigré-e-s à tour de bras et contre les politiciens complices, particulièrement dans les Alpes-Maritimes, que, toutes et tous ensemble, nous devons lutter.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Communiqué de la commission Education des Alternatifs
L'examen au sénat en 2nde lecture de la loi de refondation de l'Ecole va débuter. Ce projet de loi Peillon a été peu modifié lors de son examen par les assemblées parlementaires.
Certes les régions devront se concerter avec les recteurs d'Académie pour décider de la carte des formations professionnelles, certes la mise en œuvre du service public d'orientation tout au long de la vie n'est pas confiée à la région seule.
Mais l'essentiel demeure: les créations de postes sont insuffisantes pour récupérer les postes supprimés sous le quinquennat de Sarkozy, largement compenser les départs en retraite à venir et tenir compte de la démographie scolaire. Plus inquiétant encore aucune garantie n'existe puisque l'annonce de cette augmentation de moyens est placée en annexe et non dans le corps du projet de loi.
Le socle commun, pilier de la réforme Fillon de 2005 et qui établit une école à plusieurs vitesses est maintenu quasiment tel quel.
C'est aussi un projet imposé par le haut, sans aucune consultation à la base des personnels et des usagers dans les établissements, les quartiers et les localités.
C’est un projet qui ignore la nécessité d’un véritable travail en équipes pédagogiques avec un temps de concertation intégré au service des personnels enseignant-e-s. La transformation nécessaire des programmes, des contenus et des pédagogies à mettre en œuvre est repoussée, les lycées restent inchangés ainsi que le statut des élèves dépourvus de droits significatifs. Ces éléments sont pourtant décisifs pour aider les enseignant-e-s à faire reculer l'échec scolaire. Comment, dans de telles conditions, prétendre lutter contre l'échec scolaire qui continue de pénaliser en particulier les enfants issus des milieux populaires ?
De plus, c’est un projet qui ne touche aucunement à la hiérarchie, celle-là même qui a imposé les changements de programmes, le plus souvent réactionnaires, sous la droite.
Et enfin, ce projet satisfait aux exigences du MEDEF, d'une part en cautionnant le discours mensonger selon lequel c'est une mauvaise formation des jeunes qui expliquerait le chômage et, d'autre part, en s'inscrivant dans les pas de la droite à travers la volonté de rapprochement entre l'Ecole et le monde de l'entreprise.
Ce projet de loi Peillon tourne le dos à une nécessaire et véritable refondation de l'école .Les Alternatifs, membres du Front de Gauche, regrettent l'abstention des élu-e-s du Fdg en 1ère lecture à l'assemblée nationale et leurs votes favorables au projet de loi au sénat puis à l'assemblée en 2nde lecture. Si un nouveau vote positif intervenait au sénat, les Alternatifs ne se considéreraient pas engagés par un tel vote.
Les Alternatifs continueront, comme ils l’ont toujours fait, à lutter pour une autre école et une autre société, une école réellement refondée, une école émancipatrice et autogestionnaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Soutenir Les Alternatifs...
Notre mouvement est très investi dans l’action quotidienne pour combattre le capitalisme et pour construire une société autogestionnaire.
Publication d’un journal bimensuel et d’un journal des élus qui paraît tous les deux mois ; édition d’autocollants que tout le monde s’arrache et de tracts ; participation à de nombreux collectifs unitaires ; Universités d’été ouvertes (la prochaine aura lieu fin août dans le Vercors) ; présence active aux Forums Sociaux depuis le début ; réunion internationale des mouvements “Rouge et Vert” du monde entier à Istanbul en juillet 2012 ; élections locales et nationales….Telles sont quelques unes des initiatives de notre mouvement. Cela coûte cher.
L’essentiel de nos ressources provient des cotisations de nos adhérents, de la contribution de nos élus (encore peu nombreux) et des dons.
Nous faisons donc appel à votre soutien financier
Quel que soit le montant, toute aide nous est précieuse. Et, si vous êtes imposables, vous pouvez déduire 66% de votre don (ou, encore mieux, de votre cotisation).
Concrètement :
Dons à faire à l’ordre de “Association de Financement des Alternatifs”
Envoyer à : Les Alternatifs – 40, rue de Malte – 75011 Paris
Merci d’avance
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Université d’été 2013 des Alternatifs
L’université se déroule à Beaulieu, en peine campagne au pied du massif du Vercors, entre Valence et Grenoble. Le lien avec des producteurs locaux est prioritaire pour les repas.
L’hébergement sera possible sous trois formes :
camping
gîtes ruraux confortables
hôtel
Tarifs pour 4 nuitées/ 4 petits déjeuner et 7 repas
Hôtel ou chambre individuelle en gîte rural 320 euros (personnes imposables)
Hébergement collectif confortable en gîte rural 220 euros (personnes imposables)
Camping (matériel non fourni) 100 euros
Tarifs solidaires
Personnes non imposables 70 euros
Hors minima sociaux 40 euros
Une journée (une nuit, petit déjeuner, 2 repas
Hébergement collectif confortable en gîte rural
90 euros (personnes imposables) Chèques : A.F. Alternatifs
LE PROGRAMME (état 26 mai)
Le programme n’est pas encore entièrement finalisé, de nombreux/ses invitéEs confirment leur présence.
Un programme définitif sera diffusé à la fin du mois de juin, mais, dès à présent, voici le premier canevas, encore incomplet, des assemblées plénières et ateliers
MERCREDI 21 AOUT
13h Accueil
15h REVOLUTION LONGUE QUELLE TRANSITION
16h15 pause
16h30 Ateliers
parti, mouvement
autogestion, de la Yougoslavie aux Balkans
les questions économiques dans la transition
19h30 Dîner
20h30 Film Lip échange avec Charles Pïaget
JEUDI 22 AOUT
9h30-11h CONSTRUIRE L’AUTOGESTION DANS LES ENTREPRISES
11h pause
11h15-12h45 ateliers
transition économique : le cas des transports
autogérer les nationalisations : travail sur un cas concret
mobilisation et autoorganisation des chômeurs/ses et précaires
13h déjeuner
14h30-16h TERRITOIRES EN TRANSITION
16h pause
16h30 Ateliers
alternatives en actes à Mulhouse
luttes contre l’artificialisation des sols
budgets partIcipatifs
formes de propriété et de production dans l’agriculture et transition
19h30 Dîner
soirée libre
VENDREDI 23 AOUT
9h30 QUESTIONS INTERNATIONALES
10h pause
10h15 Ateliers
Grèce
Espagne/Catalogne
Tunisie
Sénégal
12h30 déjeuner
14h DEBATS DE LA GAUCHE ALTERNATIVE
Une force politique pour l’autoorganisation et de l’autogestion
15h30 pause
15h45 Ateliers
autoorganisation quartIers populaires
autoorganisation luttes sociales
autoorganisation luttes écolos
19h30 Dîner
20h30 MEETING INTERNATIONAL LA QUESTION DE LA DETTE
SAMEDI 24 AOUT
9h30 QUELLE SOCIETE DU TEMPS LIBERE
11h pause
11h15 Ateliers
dotation d’autonomie ?
réduction du temps de travail débat à partir de la problématique d’André Gorz
13h déjeuner
14h Ateliers
Alter-consommation
autogestion débat autour de quelques ouvrages
15h45 pause
16h retour sur l’Université d’été
17h30 temps libre
19h30 repas
SOIREE FESTIVE
5 ateliers supplémentaires au moins seront organisés sans que leurs horaires soient encore définis
féminisme et autogestion
éducation et autogestion
la RTT enjeu dans les entreprises
lutte de Notre Dame des Landes
luttes contre l’extractivisme : gaz de schiste
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
ECOLE: IL FAUT UNE AUTRE REFONDATION DANS L'OPTIQUE DE L’ÉMANCIPATION ET DE L'AUTOGESTION
Le sénat a adopté en deuxième lecture le projet de loi de refondation de l’école va débuter qui au final a été peu modifié lors de son examen par les assemblées parlementaires.
Certes les régions devront se concerter avec les recteurs d'Académie pour décider de la carte des formations professionnelles, certes la mise en œuvre du service public d'orientation tout au long de la vie n'est pas confiée à la région seule.
Mais l'essentiel demeure: les créations de postes sont insuffisantes pour récupérer les postes supprimés sous le quinquennat de Sarkozy, largement compenser les départs en retraite à venir et tenir compte de la démographie scolaire. Plus inquiétant encore aucune garantie n'existe puisque l'annonce de cette augmentation de moyens est placée en annexe et non dans le corps du projet de loi.
Le socle commun, pilier de la réforme Fillon de 2005 et qui établit une école à plusieurs vitesses est maintenu quasiment tel quel.
C'est aussi un projet imposé par le haut, sans aucune consultation à la base des personnels et des usagers dans les établissements, les quartiers et les localités.
C’est un projet qui ignore la nécessité d’un véritable travail en équipes pédagogiques avec un temps de concertation intégré au service des personnels enseignant-e-s. La transformation nécessaire des programmes, des contenus et des pédagogies à mettre en œuvre est repoussée, les lycées restent inchangés ainsi que le statut des élèves dépourvus de droits significatifs. Ces éléments sont pourtant décisifs pour aider les enseignant-e-s à faire reculer l'échec scolaire. Comment, dans de telles conditions, prétendre lutter contre l'échec scolaire qui continue de pénaliser en particulier les enfants issus des milieux populaires ?
De plus, c’est un projet qui ne touche aucunement à la hiérarchie, celle-là même qui a imposé les changements de programmes, le plus souvent réactionnaires, sous la droite.
Et enfin, ce projet satisfait aux exigences du MEDEF, d'une part en cautionnant le discours mensonger selon lequel c'est une mauvaise formation des jeunes qui expliquerait le chômage et, d'autre part, en s'inscrivant dans les pas de la droite à travers la volonté de rapprochement entre l'Ecole et le monde de l'entreprise
Ce projet de loi Peillon tourne le dos à une nécessaire et véritable refondation de l'école .Les Alternatifs, membres du Front de Gauche, regrettent l'abstention des élu-e-s du Fdg en 1ère lecture à l'assemblée nationale puis leurs votes favorables à ce projet de loi.
Les Alternatifs ne se considèrent pas engagés par un tel vote et ils continueront, comme ils l’ont toujours fait, à lutter pour une autre école et une autre société, une école réellement refondée, une école émancipatrice et autogestionnaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Des discours et des actes Bertrand Vrain élu municipal Nantes
Au moment même où se déroule à Nantes un colloque sur la biodiversité, le Préfet et les « grands élus », qui ont ouvert ce colloque, rajoutent déclarations sur déclarations pour imposer le projet de Notre Dame des Landes, pourtant destructeur du bocage et de la biodiversité au Nord de Nantes.
Apparemment, rien n’y fait : le rapport DURON renvoie aux calendes grecques nombre de projets d’infrastructures, LGV ou autoroutes. La liaison LGV Nantes-Rennes passant par Notre Dame des Landes, jugée importante par les promoteurs du projet, a disparu des écrans radars ; elle n’est même pas inscrite au Schéma National des Infrastructures des Transports.
Les publicités « pleine page » des bétonneurs, les omissions et les communications mensongères des « grands élus », de Nantes Métropole, du Conseil Général et de la Région des Pays de la Loire à coup de millions d’Euros ne changent pas la réalité des verdicts : le rapport du collège d’experts scientifiques suite à l’enquête « loi sur l’eau » condamne de fait le projet, avec ses douze remarques, toutes négatives, et ses conclusions (pages 55 et 56) : « Le complexe des zones humides de Note Dame des Landes est-il compensable dans l’absolu ? … la tâche est probablement irréalisable » … « Néanmoins, si l’intérêt général majeur … imposait l’utilisation de ce site pour y construire un aéroport, … il faudrait alors compenser au mieux les impacts sur les zones humides. Toutefois, le collège ne peut pas valider telle quelle la méthode de compensation proposée, …, pas plus que son application sur le site ».
Bien sûr, ces conclusions n’ont pas eu les honneurs des journaux institutionnels de Nantes ou Nantes Métropole, du Conseil Général ou de la Région, pas plus que les quelques recommandations de la Commission du Dialogue comme l’évaluation du réaménagement de Nantes-Atlantique ou l’actualisation du Plan d’Exposition au Bruit.
Avec les dernières manœuvres des promoteurs de Notre Dame des Landes, qui parlent de « quelques améliorations du projet », les services de l’Etat entendent persévérer dans le passage en force qui caractérise le déroulement de ce projet, réactivé depuis plus de 10 ans.
Pourtant, les dernières déclarations du ministre des transports laissent entendre que les recommandations des commissions pourraient être respectées, mais avec quelle instance, et surtout avec quelle indépendance : les commissions « aux ordres » sont monnaie courante et la vigilance reste de mise.
Pour les Alternatifs 44, ce projet doit être arrêté, à l’image des nombreux autres stoppés en rase campagne comme l’extension du port de Donge-Est, les centrales de Pellerin et du Carnet, tous projets jugés pourtant « absolument indispensables » par les « grands responsables politiques ». Les 3 et 4 Août sur le site de Notre Dame des Landes nous affirmerons les actes doivent correspondre aux beaux discours sur l’environnement.
Le coup de semonce des réductions drastiques pour le Ministère de l’Environnement en 2014, moins 7 % en dotations budgétaires et moins 1 100 emplois, puis le limogeage de la ministre montre la duplicité de ces discours, ici sur la préservation de la biodiversité, là sur l’excellence environnementale proclamée par François Hollande.
Plus que jamais, Notre Dame des Landes, culture de résistance.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
VIVE LA REVOLUTION EGYPTIENNE !
1 - La mobilisation extraordinaire du 30 juin au 3 juillet dans toute l’Égypte, à laquelle ont participé plusieurs millions de personnes et qui a débouché sur la destitution par l'armée du président Morsi qui avait bien su se couler dans le mode néo-libéral autoritaire de Moubarak, est un événement historique d'une portée considérable pour l’Égypte, pour le processus révolutionnaire en cours dans le monde arabe, et à l'échelle du monde entier, vu la place géostratégique importante de ce pays.
2 - Ce sont les jeunes, les femmes, les milieux populaires, qui sont ensemble le fer de lance de cette mobilisation populaire égyptienne qui touche maintenant la société tout entière
3 - Cette mobilisation s'inscrit dans le processus en cours, ouvert fin 2010 en Tunisie puis en Égypte quelques semaines plus tard : il s'agit bien d'un processus, d'une révolution longue qui touche à des degrés et des rythmes divers l'ensemble du monde arabe.
4 - Cette mobilisation est le point d'orgue d'une séquence de plusieurs mois de mobilisation populaire marquée par de nombreuses grèves et manifestations, de nombreux actes de désobéissances civiles ainsi que de véritables expériences autogestionnaires notamment à Port Saïd depuis le début de l'année 2013. Cette période a vu une radicalisation des revendications démocratiques, économiques et sociales chez les jeunes, les femmes et les milieux populaires. Il s'agit très clairement d'une volonté populaire d'approfondissement du processus révolutionnaire égyptien.
5 - Durant les années 2000, les luttes sociales du mouvement ouvrier égyptien se sont amplifiées jouant un rôle majeur dans la période pré-révolutionnaire. En 2011, le début du processus révolutionnaire a vu émerger un syndicalisme indépendant et radical avec notamment la création de la Fédération égyptienne de syndicats indépendants qui revendique aujourd'hui 2 millions d'adhérent-e-s. C'est un appui majeur pour les revendications populaires et pour l'approfondissement du processus révolutionnaire égyptien.
6 - Pour la révolution en danger en Tunisie, pour la révolution populaire syrienne en difficulté face à la dictature encore en place et à la lâcheté de la communauté internationale, pour l'ensemble du monde arabe et pour la résistance palestinienne, la mobilisation égyptienne constitue à la fois un stimulant et un point d'appui majeurs.
7 - Pour les peuples européens et en particulier sur les rives nord de la Méditerranée, cette mobilisation exemplaire doit être soutenue sans réserve, et considérée comme le plus bel encouragement à nos propres mobilisations pour une alternative anticapitaliste, démocratique, sociale, féministe et écologiste.
8 - Notre solidarité avec la révolution égyptienne doit être multiforme et le mouvement altermondialiste, dans le prolongement du succès éclatant du FSM de Tunis, peut et doit jouer tout son rôle dans cette optique, en préfigurant les nouvelles relations Nord-Sud qui seront celles du nouveau monde qui émerge et dont les changements de l'Amérique afro-latino-indienne et du monde arabe sont la pointe avancée à l'échelle mondiale.
9 - Les Alternatifs seront particulièrement attentifs :
-à toutes les tentatives de confiscation de cette mobilisation populaire par l'armée comme par la bourgeoisie.
-à toutes les tentatives de négation du caractère profondément démocratique et sociale de cette mobilisation.
-à ce qui émerge de cette mobilisation populaire égyptienne, aux pratiques d'auto-organisation, d'autogestion et de citoyenneté active, à la place majeure des jeunes, des femmes et des milieux populaires.
Là-bas comme ici, ce bloc politico-social est celui de l'émancipation et du changement de société : vive la révolution égyptienne !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Réduction du temps de travail : 30h hebdo, du temps pour vivre, du travail pour tout-es (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Les Alternatifs 87 » à la Commission d’enquête publique
Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires-Enquêteurs,
En tant que parti politique comptant nombre d’adhérents et sympathisants en Limousin, nous avons l’honneur de vous faire connaître notre opposition absolue au projet de LGV Limoges-Poitiers pour les raisons suivantes :
- Cette ligne conduirait à la destruction de milliers d’hectares de terres agricoles et forestières au moment où leur préservation se pose avec acuité.
- Les dégâts environnementaux ont été largement sous estimés, en particulier dans la zone très étroite, se situant entre la zone protégée des Monts de Blond et la zone Natura 2000 de la vallée de la Glaïeule. De plus, elle nuit à la dynamique touristique « verte » initiée il y a plusieurs années dans les territoires concernés.
- Elle ne prend pas en compte les besoins des populations de la Creuse, du nord de la Haute-Vienne, d’une large partie de la Corrèze, du Lot ou de l’Indre. Aucune LGV n’a ainsi présenté un tel degré de nuisibilité pour les autres régions ni autant d’adversité de la part d’autres collectivités territoriales.
- Elle entraînerait, comme l’ont souligné publiquement de hauts fonctionnaires et plusieurs commissions parlementaires, la diminution du service sur l’axe historique POLLT (Paris-Orléans-Limoges-La Souterraine-Toulouse), colonne vertébrale du système ferroviaire hexagonal. De la même manière, elle viendrait concurrencer la ligne TER Limoges-Poitiers alors que le Conseil Régional vient d’investir des sommes conséquentes pour rénover cette ligne et améliorer l’offre de services.
- Elle ne garantirait pas la même accessibilité au transport ferroviaire à tous les Limousins comme cela est pourtant inscrit dans la loi (LOTI) et donc l’égalité de traitement due à tous les citoyens comme le prévoit notre Constitution. Son coût (le trajet Poitiers-Paris par LGV est déjà 33% plus cher que Limoges-Paris par le POLLT) la réserverait à une classe de privilégiés, condamnant les gens ordinaires à se déplacer en tortillards rendus de plus en plus inconfortables pour rentabiliser le train des seigneurs régionaux.
- Toutes les analyses prospectives européennes et mondiales vont dans le sens d’une diminution de la vitesse au profit d’une relocalisation des moyens de transport et de production agricole.
- La pauvreté et le nombre de retraités et de chômeurs allant croissant, il paraît urgent de privilégier les investissements protégeant l’homme et la nature qui le nourrit plutôt que de sacrifier sur l’autel de la vitesse et de la gloriole locale.
Monsieur le Président et Messieurs les Commissaires enquêteurs, nous vous prions de faire en sorte de donner réponse aux quatre questions suivantes :
Question I : Affirmeriez-vous que cette ligne LGV présente un intérêt majeur en terme d’aménagement du territoire alors qu’elle occulte les besoins d’une part importante de la population limousine et française ?
Question 2 : Sachant que l’impossible rentabilité de cette hypothétique future ligne entraînera, dans un premier temps, la suppression de 7 aller-retour jour sur l’axe historique, accepterez-vous que la ligne POLLT, colonne vertébrale ferroviaire française et européenne, soit ainsi sacrifiée pour la seule fierté de quelques privilégiés limougeauds ?
Question 3 : Sachant que le coût de cette LGV équivaut environ à celui de deux hôpitaux équipés ou de 150 maisons de retraite médicalisées, et alors que le secteur hospitalier ferme des lits, que le personnel manque dans ce service public comme dans d’autres, pensez-vous qu’il est mieux d’aller plus vite à Paris que de protéger nos malades et nos aînés ?
Question 4 : Pour les générations futures, croyez-vous qu’il sera plus important d’aller plus vite à Paris que de vivre mieux en Limousin ?
Dans l’attente d’une réponse à ces quelques questions et en réaffirmant que ce projet n’est d’aucune utilité publique, veuillez croire, Monsieur le Président et Messieurs les Commissaires enquêteurs, en notre respectueuse considération.
Pour Les Alternatifs 87 : Joëlle Rocher-Bourdier, Joëlle Pinardon, Fabien Lacherez, Sylvie Felipe-DaSilva, Alain Bertrand.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Municipales 2014 : pour un nouveau cap à gauche, redonner un espoir en une vraie gauche - Appel commun des Alternatifs, la Gauche Unitaire, le Parti de Gauche, la Gauche Anticapitaliste de de Loire-Atlantique
Les Alternatifs, la Gauche Unitaire, le Parti de Gauche, la Gauche Anticapitaliste de de Loire-Atlantique, membres du Front de Gauche sont engagés dans la préparation des élections municipales de 2014. Un des enjeux de ces élections municipales est de redonner espoir aux femmes et aux hommes face aux dégâts provoqués par les politiques d’austérité, et donc construire des majorités au service des populations, des majorités qui refusent les régressions et la logique sociale libérale.
Nous estimons que la construction de cette alternative implique une indépendance par rapport aux forces politiques qui participent au gouvernement ou soutiennent sa politique libérale qui se décline aussi à l'échelon des collectivités locales.
Nous appelons donc à la construction de programmes et de listes municipales rassemblant largement, avec toutes les composantes du Front de Gauche les forces politiques, celles du mouvement social et associatif, toutes les personnes qui refusent l'austérité et la casse des services publics.
En Loire-Atlantique comme ailleurs combattre l'abstention et faire barrage à la droite et à l'extrême-droite sont des impératifs pour nous, femmes et hommes de gauche.
Construire ce mouvement à gauche passe par la création d'une alternative démocratique redonnant le pouvoir aux citoyens pour un projet émancipateur :
- qui rapproche les citoyens des lieux de décisions et reconstruise la démocratie communale,
- qui renforce l'égalité des droits, ici et maintenant, la solidarité et la justice sociale,
- qui lutte contre la destruction des services publics, de la poste à la sécu, et pour le renforcement des services de proximité, du logement à l’école, de la petite enfance au transport,
- qui pose les bases d'une écologie abordant les questions de l'aménagement du territoire alternatif à une métropolisation envahissante, de ses grands projets et de la transition énergétique.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Un projet à la mesure de l’égalité et de la liberté au coeur de nos utopies… et de notre pratique politique (.pdf)
Une contribution de Didier Epsztajn et Patrick Silberstein au débat au sein du regroupement et de Tous ensemble.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Page 14 sur 22 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 18 ... 22
Page 14 sur 22
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum