Analyse de la crise, taux de profit, etc.
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Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Un article sur la loi de la baisse tendancielle du taux de profit dans "Socialist Review" (en anglais) : http://www.socialistreview.org.uk/article.php?articlenumber=12072
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Traduction Tendance Claire - Michael Roberts : "le taux de profit est la clé" :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/traduction-roberts.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/traduction-roberts.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Plan de la présentation faite à l’université d’été du NPA (dans la partie "off" de l'UE) :
Une analyse marxiste de la crise
- Introduction
- Les bases de la théorie marxienne de la valeur
- La reproduction du capital
- La baisse tendancielle du taux de profit
- Crise et sortie de crise
- Les autres théories « marxistes » de la crise
Les théories de la sous-consommation
Les théories multi-causales (éclectiques)
Les théories du « profit-squeeze »
- L’évolution du taux de profit : analyse empirique
- La crise actuelle
- Enjeux politiques des analyses de la crise
On peut lire la présentation au format pdf ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-402.pdf
Une analyse marxiste de la crise
- Introduction
- Les bases de la théorie marxienne de la valeur
- La reproduction du capital
- La baisse tendancielle du taux de profit
- Crise et sortie de crise
- Les autres théories « marxistes » de la crise
Les théories de la sous-consommation
Les théories multi-causales (éclectiques)
Les théories du « profit-squeeze »
- L’évolution du taux de profit : analyse empirique
- La crise actuelle
- Enjeux politiques des analyses de la crise
On peut lire la présentation au format pdf ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-402.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Mine de données et graphiques
On verra notamment la hausse du taux d'exploitation en page 41
http://www.bls.gov/fls/chartbook/2012/chartbook2012.pdf
http://www.bls.gov/fls/chartbook/2012/chartbook2012.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La Pompe à Phynances
http://videos.arte.tv/fr/videos/la-grande-pompe-a-phynances--6965918.html
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-bal-des-vautours--6965924.html
A voir car visionné par bp de militants réformistes,
à qui il faut expliquer que le film de Arte expose la socialisation des pertes,
mais ne souffle mot, et pour cause, sur les racines de la crise.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Article traduit de l'allemand, de Claus Peter Ortlieb
La gauche keynésienne et son cocktail de souhaits
http://palim-psao.over-blog.fr
La gauche keynésienne et son cocktail de souhaits
http://palim-psao.over-blog.fr
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Données sur répartition salaires et profits
Des données précises, avec tableaux permettant de voir l'évolution des profits, des salaires, des impôts dans la répartition de la valeur ajoutée.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=44121
A première vue, rapide, ces données me troublent
Elles mettent fondamentalement et en gros en évidence
- hausse des profits,
- stagnation de l’investissement et des salaires,
- chute de l’IS.
Mais je croyais que la part des salaires avait baissé...
Enfin c’est ce que nous disons depuis un moment…
Les camarades intéressés peuvent-ils commenter?
Merci d'avance
http://www.pauljorion.com/blog/?p=44121
A première vue, rapide, ces données me troublent
Elles mettent fondamentalement et en gros en évidence
- hausse des profits,
- stagnation de l’investissement et des salaires,
- chute de l’IS.
Mais je croyais que la part des salaires avait baissé...
Enfin c’est ce que nous disons depuis un moment…
Les camarades intéressés peuvent-ils commenter?
Merci d'avance
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Roseau a écrit:Des données précises, avec tableaux permettant de voir l'évolution des profits, des salaires, des impôts dans la répartition de la valeur ajoutée.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=44121
A première vue, rapide, ces données me troublent
Elles mettent fondamentalement et en gros en évidence
- hausse des profits,
- stagnation de l’investissement et des salaires,
- chute de l’IS.
Mais je croyais que la part des salaires avait baissé...
Enfin c’est ce que nous disons depuis un moment…
Les camarades intéressés peuvent-ils commenter?
Merci d'avance
Si les profits sont en hausse et que les salaires stagnent, alors la part des salaires dans la plus-value baisse mécaniquement.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Bien sur, mais les graphiques introduisent l'impôt sur les sociétés,
qui baisse considérablement, ce qui fait qui fait que l'on arrive pas il me semble
au chiffre cité fréquemment de près des 10 % de perte des salaires dans la valeur ajoutée.
Par ailleurs, c'est plus compliqué, mais que signifient ces données
dans le débat sur l'évolution du taux de profit ?
qui baisse considérablement, ce qui fait qui fait que l'on arrive pas il me semble
au chiffre cité fréquemment de près des 10 % de perte des salaires dans la valeur ajoutée.
Par ailleurs, c'est plus compliqué, mais que signifient ces données
dans le débat sur l'évolution du taux de profit ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Roseau a écrit:Bien sur, mais les graphiques introduisent l'impôt sur les sociétés,
qui baisse considérablement, ce qui fait qui fait que l'on arrive pas il me semble
au chiffre cité fréquemment de près des 10 % de perte des salaires dans la valeur ajoutée.
Les 10% c'est essentiellement au cours des années 80 - et depuis ça ne s'est pas amélioré - or les graphiques donnés par Jorion commencent au début des années 90, donc ce n'est pas a priori contradictoire.
( http://www.pandoravox.com/economie/attac-demystifie-la-dette-publique-francaise.html/attachment/dette_publique_part_salaire_dans_valeur_ajoutee )
Par ailleurs, c'est plus compliqué, mais que signifient ces données
dans le débat sur l'évolution du taux de profit ?
Sans avoir étudié les données de Jorion à fond, j'ai l'impression qu'elles ne signifient pas grand chose par rapport à ce débat, ce qui est logique puisque ce n'est pas leur sujet. A la base pour parler du taux de profit il faut poser profit/capital (moyens de production + salaires). Or on ne parle ici que des salaires, mais pas des investissements autres.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Une contribution dans le dernier BI préparatoire au congrès :
L’analyse de la crise ne doit pas être une question taboue réservée aux « experts »
Dans le texte de congrès sur la situation internationale, il est écrit (à juste titre) que les recettes keynésiennes ne permettent pas de sortir de la crise (du moins celle des années 1930). Pour convaincre, il faut en dire plus : expliquer ce qu’on entend précisément par « recettes keynésiennes » et pourquoi elles ne marchent pas. Il nous faut donc avoir une analyse de la crise, dont la portée politique est évidente : si la crise peut être surmontée par de bonnes politiques économiques (hausse des dépenses publiques, hausse des salaires, financement des déficits publics par la création monétaire…) dans le cadre du système capitaliste, alors le programme du Front de gauche est crédible. En revanche, si ces recettes ne font au contraire qu’accentuer la crise, alors cela signifie que la seule alternative aux politiques d’austérité implique de rompre avec le capitalisme.
Certains camarades nous expliquent que ce débat est trop compliqué pour les militantes et militants lambda et qu’il ne peut pas être tranché à un congrès. Pourtant, la direction sortante a une certaine interprétation de la crise, car une organisation comme la nôtre ne peut pas ne pas avoir d’avis sur une question aussi décisive. Il est donc légitime que le congrès discute et fixe les grandes lignes d’une véritable analyse de la crise, car la direction de notre parti doit être contrôlée par sa base.
Dans son dernier livre (On a voté… et puis après ?), O. Besancenot développe une théorie de la crise qu’il attribue à Marx : « En s’attaquant au coût du travail, en réduisant les salaires, le pouvoir d’achat et en supprimant de l’emploi, les détenteurs de capitaux rétablissent, il est vrai, des taux de profit et des marges supplémentaires en leur faveur, mais sur la base d’un calcul à très court terme. En privant la population des moyens de consommer ce que les producteurs produisent, ils empêchent la société d’absorber les ressources produites. Les capitalistes disposent dès lors d’une production qui ne trouve pas de marchés solvables. L’offre ne correspond plus à la demande. C’est ce que l’on appelle la crise de surproduction et de suraccumulation, que Marx avait déjà décelée dans la société capitaliste, il y a plus de 150 ans, dans ses travaux sur la crise de 1857 » (p.55-56).
Autrement dit, la cause fondamentale de la crise résiderait dans le niveau trop bas des salaires, fruit des politiques néolibérales menées depuis le début des années 1980. Cette explication (qui est identique à celle du Front de gauche et de la gauche du PS) trouve sa source chez Keynes (et non chez Marx) bien qu’elle soit reprise par des économistes qui se réclament du marxisme.
Contre cette explication de la crise, nous proposons de renouer avec ce qui nous semble le cœur de la théorie de Marx : le système entre en crise quand les capitalistes ne sont plus capables d’extorquer suffisamment de plus-value par rapport à la masse de capital investi. C’est ce que Marx appelle la « suraccumulation de capital » à laquelle conduit la « loi fondamentale de l’économie politique », à savoir la loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Marx explique que le fonctionnement normal du système conduit les capitalistes à utiliser de plus en plus de machines et de moins en moins de travailleurs. Or c’est l’exploitation des travailleurs qui est la source des profits, pas les moyens de production. Résultat : le taux de profit moyen diminue, les investissements dans l’économie « réelle » sont donc moins rentables, des entreprises dégagent même des pertes, d’où les fermetures d’usines et la crise.
La crise est donc fondamentalement une crise de rentabilité du capital. Les hausses de salaires ou de dépenses publiques feraient baisser le taux de profit, et donc accentueraient la crise. C’est pourquoi les politiques keynésiennes ont systématiquement échoué face à la crise. En 1981-1982 après l’élection de Mitterrand, l’expérience « keynésienne » s’est tristement terminée en « parenthèse » (jamais refermée) de la rigueur. Non pas parce que Mitterrand serait devenu plus malveillant à l’égard des travailleurs, mais parce que la logique du système a contraint ses choix à partir du moment où il inscrivait son action dans le cadre du capitalisme. La même chose se produirait aujourd’hui (mais le tournant serait beaucoup plus rapide, voire immédiat compte tenu de l’ampleur de la crise) si Syriza ou le Front de gauche arrivait au pouvoir, et si les travailleurs ne parvenaient pas à établir leur propre gouvernement pour sortir du capitalisme.
Le combat théorique est une composante du combat politique. Combattre le capitalisme avec les outils de compréhension de l’adversaire de classe, c’est se tirer une balle dans le pied. Le NPA doit se refonder en renouant avec le meilleur de l’héritage du mouvement ouvrier, notamment avec la théorie marxiste, en rupture avec l’idéologie bourgeoise.
L’analyse de la crise ne doit pas être une question taboue réservée aux « experts »
Dans le texte de congrès sur la situation internationale, il est écrit (à juste titre) que les recettes keynésiennes ne permettent pas de sortir de la crise (du moins celle des années 1930). Pour convaincre, il faut en dire plus : expliquer ce qu’on entend précisément par « recettes keynésiennes » et pourquoi elles ne marchent pas. Il nous faut donc avoir une analyse de la crise, dont la portée politique est évidente : si la crise peut être surmontée par de bonnes politiques économiques (hausse des dépenses publiques, hausse des salaires, financement des déficits publics par la création monétaire…) dans le cadre du système capitaliste, alors le programme du Front de gauche est crédible. En revanche, si ces recettes ne font au contraire qu’accentuer la crise, alors cela signifie que la seule alternative aux politiques d’austérité implique de rompre avec le capitalisme.
Certains camarades nous expliquent que ce débat est trop compliqué pour les militantes et militants lambda et qu’il ne peut pas être tranché à un congrès. Pourtant, la direction sortante a une certaine interprétation de la crise, car une organisation comme la nôtre ne peut pas ne pas avoir d’avis sur une question aussi décisive. Il est donc légitime que le congrès discute et fixe les grandes lignes d’une véritable analyse de la crise, car la direction de notre parti doit être contrôlée par sa base.
Dans son dernier livre (On a voté… et puis après ?), O. Besancenot développe une théorie de la crise qu’il attribue à Marx : « En s’attaquant au coût du travail, en réduisant les salaires, le pouvoir d’achat et en supprimant de l’emploi, les détenteurs de capitaux rétablissent, il est vrai, des taux de profit et des marges supplémentaires en leur faveur, mais sur la base d’un calcul à très court terme. En privant la population des moyens de consommer ce que les producteurs produisent, ils empêchent la société d’absorber les ressources produites. Les capitalistes disposent dès lors d’une production qui ne trouve pas de marchés solvables. L’offre ne correspond plus à la demande. C’est ce que l’on appelle la crise de surproduction et de suraccumulation, que Marx avait déjà décelée dans la société capitaliste, il y a plus de 150 ans, dans ses travaux sur la crise de 1857 » (p.55-56).
Autrement dit, la cause fondamentale de la crise résiderait dans le niveau trop bas des salaires, fruit des politiques néolibérales menées depuis le début des années 1980. Cette explication (qui est identique à celle du Front de gauche et de la gauche du PS) trouve sa source chez Keynes (et non chez Marx) bien qu’elle soit reprise par des économistes qui se réclament du marxisme.
Contre cette explication de la crise, nous proposons de renouer avec ce qui nous semble le cœur de la théorie de Marx : le système entre en crise quand les capitalistes ne sont plus capables d’extorquer suffisamment de plus-value par rapport à la masse de capital investi. C’est ce que Marx appelle la « suraccumulation de capital » à laquelle conduit la « loi fondamentale de l’économie politique », à savoir la loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Marx explique que le fonctionnement normal du système conduit les capitalistes à utiliser de plus en plus de machines et de moins en moins de travailleurs. Or c’est l’exploitation des travailleurs qui est la source des profits, pas les moyens de production. Résultat : le taux de profit moyen diminue, les investissements dans l’économie « réelle » sont donc moins rentables, des entreprises dégagent même des pertes, d’où les fermetures d’usines et la crise.
La crise est donc fondamentalement une crise de rentabilité du capital. Les hausses de salaires ou de dépenses publiques feraient baisser le taux de profit, et donc accentueraient la crise. C’est pourquoi les politiques keynésiennes ont systématiquement échoué face à la crise. En 1981-1982 après l’élection de Mitterrand, l’expérience « keynésienne » s’est tristement terminée en « parenthèse » (jamais refermée) de la rigueur. Non pas parce que Mitterrand serait devenu plus malveillant à l’égard des travailleurs, mais parce que la logique du système a contraint ses choix à partir du moment où il inscrivait son action dans le cadre du capitalisme. La même chose se produirait aujourd’hui (mais le tournant serait beaucoup plus rapide, voire immédiat compte tenu de l’ampleur de la crise) si Syriza ou le Front de gauche arrivait au pouvoir, et si les travailleurs ne parvenaient pas à établir leur propre gouvernement pour sortir du capitalisme.
Le combat théorique est une composante du combat politique. Combattre le capitalisme avec les outils de compréhension de l’adversaire de classe, c’est se tirer une balle dans le pied. Le NPA doit se refonder en renouant avec le meilleur de l’héritage du mouvement ouvrier, notamment avec la théorie marxiste, en rupture avec l’idéologie bourgeoise.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
« Pacte de compétitivité » de Hollande : le début d’une offensive de grande ampleur contre le prolétariat
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-428.pdf
Le contre-rapport d'Attac et de la fondation Copernic sur la compétitivité : inconsistance de l'antilibéralisme
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-429.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-428.pdf
Le contre-rapport d'Attac et de la fondation Copernic sur la compétitivité : inconsistance de l'antilibéralisme
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-429.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Gaston Lefranc a écrit:le contre-rapport d'Attac et de la fondation Copernic sur la compétitivité : inconsistance de l'antilibéralisme
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-429.pdf
Ce texte est juste donc très utile. A faire circuler.
Il démontre l'étendue des idioties économiques que les professeurs Nimbus sont obligés de raconter
pour nous faire croire que l'on peut retourner au bon capitalisme non libéral, "régulé".
Le comble, c'est la propention à chercher une cause psychologique aux faiblesses du capitalisme français:
le gain rapide de la cigalle, quand les autres seraient des fourmis.
Des contorsions grotesques pour faire passer le projet illusoire d'un capitalisme à visage humain,
le drapeau tricolore de JLM, en campagne pour devenir le prochain premier sinistre de la République.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Note sur la trajectoire du taux de profit
Cette contribution d'Isaac Johsua, parue dans la revue Contretemps, date d'il y a trois ans.
Même si, comme moi, on ne comprend pas tout dans sa démonstration (la façon dont, par exemple, sont établis certains rapports de grandeur), les conclusions auxquelles elle parvient méritent, je crois, de retenir l'attention.
Elles m'ont semblé (nos spécialistes rectifieront, au besoin ) vérifier les études proposées sur ce fil, --comme celles de Louis Gill ou de Michael Roberts, pour ne citer qu'eux.
Même si, comme moi, on ne comprend pas tout dans sa démonstration (la façon dont, par exemple, sont établis certains rapports de grandeur), les conclusions auxquelles elle parvient méritent, je crois, de retenir l'attention.
Elles m'ont semblé (nos spécialistes rectifieront, au besoin ) vérifier les études proposées sur ce fil, --comme celles de Louis Gill ou de Michael Roberts, pour ne citer qu'eux.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Babel a écrit:Cette contribution d'Isaac Johsua, parue dans la revue Contretemps, date d'il y a trois ans.
Même si, comme moi, on ne comprend pas tout dans sa démonstration (la façon dont, par exemple, sont établis certains rapports de grandeur), les conclusions auxquelles elle parvient méritent, je crois, de retenir l'attention.
Elles m'ont semblé (nos spécialistes rectifieront, au besoin ) vérifier les études proposées sur ce fil, --comme celles de Louis Gill ou de Michael Roberts, pour ne citer qu'eux.
Tu as raison et tu noteras que le rapport internation préparatoire au congrès du NPA reprend l'essentiel de cette argumentation.
stef- Messages : 184
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Répartition travail/profits aux USA
http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/Le-travail…-disparaît.png
http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/Le-travail…-disparaît.png
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Conférence de Claude SERFATI
Chercheur associé à l’Institut de Recherches Économiques et Sociales (IRES)
et de Michel HUSSON
Économiste à l’Institut de Recherches Économiques et Sociales (IRES)
donnée dans le cadre du séminaire "Marx au 21ème siècle".
Paris. Sorbonne. 2 février 2013
http://vimeo.com/58849366
Chercheur associé à l’Institut de Recherches Économiques et Sociales (IRES)
et de Michel HUSSON
Économiste à l’Institut de Recherches Économiques et Sociales (IRES)
donnée dans le cadre du séminaire "Marx au 21ème siècle".
Paris. Sorbonne. 2 février 2013
http://vimeo.com/58849366
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Vive la crise ...
Il est difficile de mesurer exactement l'augmentation de la consommation des capitalistes,
qui vient en partie compenser l'effondremement de la consommation des travailleurs,
mais il existe de nombreux indices.
Le dernier, trouvé ce jour:
En 2012, Hermès a enregistré un chiffre d'affaires 3,48 milliards d'euros,
en hausse de 22,6% par rapport à l'année précédente.
Les ventes ont doublé depuis 2008, date à laquelle le chiffre d'affaires s'élevait à 1,76 milliards.
qui vient en partie compenser l'effondremement de la consommation des travailleurs,
mais il existe de nombreux indices.
Le dernier, trouvé ce jour:
En 2012, Hermès a enregistré un chiffre d'affaires 3,48 milliards d'euros,
en hausse de 22,6% par rapport à l'année précédente.
Les ventes ont doublé depuis 2008, date à laquelle le chiffre d'affaires s'élevait à 1,76 milliards.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le taux de profit dans la zone euro
note hussonet n°57, 1er février 2013
Comment a évolué le taux de profit dans la zone euro depuis sa mise en place ? Cette note
vise à répondre empiriquement à cette question à partir des données de la Commission
européenne (voir annexe sur les sources). Le principal résultat porte sur l’évolution fortement
divergente du taux de profit au « coeur » et à la « périphérie » de la zone euro.
http://hussonet.free.fr/tprofeu.pdf
Comment a évolué le taux de profit dans la zone euro depuis sa mise en place ? Cette note
vise à répondre empiriquement à cette question à partir des données de la Commission
européenne (voir annexe sur les sources). Le principal résultat porte sur l’évolution fortement
divergente du taux de profit au « coeur » et à la « périphérie » de la zone euro.
http://hussonet.free.fr/tprofeu.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Rate of profit in the US economy
Deepankar Basu and Ramaa Vasudevan
http://cje.oxfordjournals.org/content/37/1/57.full.pdf+html
http://cje.oxfordjournals.org/content/37/1/57.full.pdf+html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Why a long depression ?
Sur le blog de Roberts :
http://thenextrecession.wordpress.com/2013/02/10/why-is-there-a-long-depression/
Voir aussi, de Alan Freeman
http://thenextrecession.files.wordpress.com/2013/02/freeman13.pdf
http://thenextrecession.wordpress.com/2013/02/10/why-is-there-a-long-depression/
Voir aussi, de Alan Freeman
http://thenextrecession.files.wordpress.com/2013/02/freeman13.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Comme le dit Gaston Lefranc, la cause fondamentale de la crise pour O.Besancenot "résiderait dans le niveau trop bas des salaires, fruit des politiques néolibérales menées depuis le début des années 1980. Cette explication (qui est identique à celle du Front de gauche et de la gauche du PS) trouve sa source chez Keynes (et non chez Marx) bien qu’elle soit reprise par des économistes qui se réclament du marxisme".
"Contre cette explication de la crise, nous proposons de renouer avec ce qui nous semble le cœur de la théorie de Marx : le système entre en crise quand les capitalistes ne sont plus capables d’extorquer suffisamment de plus-value par rapport à la masse de capital investi. C’est ce que Marx appelle la « suraccumulation de capital » à laquelle conduit la « loi fondamentale de l’économie politique », à savoir la loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Marx explique que le fonctionnement normal du système conduit les capitalistes à utiliser de plus en plus de machines et de moins en moins de travailleurs. Or c’est l’exploitation des travailleurs qui est la source des profits, pas les moyens de production. Résultat : le taux de profit moyen diminue, les investissements dans l’économie « réelle » sont donc moins rentables, des entreprises dégagent même des pertes, d’où les fermetures d’usines et la crise".
D'où le rapport extraordinaire entre le PIB mondial, d'une valeur globale d'environ 50000 milliards de dollars ( incluant par ailleurs une masse croissante de "productions négatives" par rapport aux besoins humains) et le montant faramineux des capitaux parasitaires, purement spéculatifs, n'ayant plus aucun intérêt à s'investir dans l'économie réelle, autour de 700000 milliards de dollars!! Fantastique "force destructrice" selon les termes même de Marx.
"Contre cette explication de la crise, nous proposons de renouer avec ce qui nous semble le cœur de la théorie de Marx : le système entre en crise quand les capitalistes ne sont plus capables d’extorquer suffisamment de plus-value par rapport à la masse de capital investi. C’est ce que Marx appelle la « suraccumulation de capital » à laquelle conduit la « loi fondamentale de l’économie politique », à savoir la loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Marx explique que le fonctionnement normal du système conduit les capitalistes à utiliser de plus en plus de machines et de moins en moins de travailleurs. Or c’est l’exploitation des travailleurs qui est la source des profits, pas les moyens de production. Résultat : le taux de profit moyen diminue, les investissements dans l’économie « réelle » sont donc moins rentables, des entreprises dégagent même des pertes, d’où les fermetures d’usines et la crise".
D'où le rapport extraordinaire entre le PIB mondial, d'une valeur globale d'environ 50000 milliards de dollars ( incluant par ailleurs une masse croissante de "productions négatives" par rapport aux besoins humains) et le montant faramineux des capitaux parasitaires, purement spéculatifs, n'ayant plus aucun intérêt à s'investir dans l'économie réelle, autour de 700000 milliards de dollars!! Fantastique "force destructrice" selon les termes même de Marx.
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
D'où le rapport extraordinaire entre le PIB mondial, d'une valeur globale d'environ 50000 milliards de dollars (incluant par ailleurs une masse croissante de "productions négatives" par rapport aux besoins humains) et le montant faramineux des capitaux parasitaires, purement spéculatifs, n'ayant plus aucun intérêt à s'investir dans l'économie réelle, autour de 700000 milliards de dollars!! Fantastique "force destructrice" que l'argent selon les termes même de Marx.
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Les capitalistes sont de plus en plus confrontés à la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx, d'où leur acharnement à compenser l'impossibilité d'investissements productifs d'une rentabilité suffisante par une fantastique spéculation financière, avec une force de frappe destructrice inouïe ( 700000 milliards de capitaux parasitaires, spéculatifs), sans même parler du chômage de masse, des 100 guerres "locales", de la famine, de la destruction du milieu naturel et des ressources de la planète... , autant de réalités qui expriment la destruction massive de forces productives.
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
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