Analyse de la crise, taux de profit, etc.
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Analyse de la crise, taux de profit, etc.
On avait pas mal commenté sur l'ancien forum les débats sur la place de la théorie marxiste des crises, notamment la baisse tendancielle du taux de profit, mené ces derniers temps notamment par Chris Harman, Michel Husson, François Chesnais, Alain Bihtr, Andrew Kliman...
Voici un nouvel article, que je trouve très bon, de Louis Gill, paru dans Carré Rouge
Les faux pas d'Alain Bihr, les dérives de Michel Husson
Voici un nouvel article, que je trouve très bon, de Louis Gill, paru dans Carré Rouge
Les faux pas d'Alain Bihr, les dérives de Michel Husson
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Un article très intéressant et pédagogique de Sylvestre dans Que Faire : http://quefaire.lautre.net/que-faire/que-faire-no06-fevrier-avril-2011/article/le-taux-de-profit-aujourd-hui
Juste une remarque : en comptabilité d'entreprises, le capital fixe est généralement évalué au coût historique (et non au coût de reproduction) contrairement à ce qui est dit dans l'article. C'est en comptabilité nationale qu'on utile le coût de reproduction.
Juste une remarque : en comptabilité d'entreprises, le capital fixe est généralement évalué au coût historique (et non au coût de reproduction) contrairement à ce qui est dit dans l'article. C'est en comptabilité nationale qu'on utile le coût de reproduction.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
A propos de la crise du capitalisme et des forces productives:
Oui ou non, avec cette crise "extraordinaire", les forces productives continuent-elles de croître ? Pour beaucoup il semblerait que oui puisque, avec leur définition des forces productives (qui ne tient pas compte de la nature de ce qui est produit, contrairement à Marx, Lénine, Trotsky,), la croissance économique actuelle est positive en Asie, en Amérique, en Afrique et même en Europe. En fait de croissance, on assiste à une croissance explosive des "forces destructrices", notion parfaitement marxiste , contrairement à ce qu'expliquent Roseau, Vérié, Copas, Babel et consorts.
J Chesnais utilise lui-même l'expression de forces destructives et Mandel parle aussi de "forces de destruction"
Et d'ailleurs,pourquoi les premiers congrès de l'Internationale communiste utilisent-ils à de nombreuses reprises l'expression"forces de destruction" si ça n'était pas une notion marxiste ?
Et pour en revenir à Marx lui-même, il utilise effectivement l'expression "forces destructrices" à propos du machinisme et de l'argent. Que peuvent bien signifier les expressions "utiliser de façon destructive" , "saper de manière destructive la nature et les hommes", "au-delà d'un certain point" quant à l'arrivée d'une crise finale. Effectivement , au delà d'un certain point (que Trotsky date en 1914-18 en disant que d'entrave relative, le système capitaliste devient une "entrave absolue" au développement des forces productives), les tendances destructrices du capitalisme l'emportent toujours plus sur les tendances progressistes du point de vue de la satisfaction des besoins humains et on voit où on en est aujourd'hui ( la croissance des 'forces destructrices" explose et les forces productives au sens de "l'enrichissement de l'individu social" ont effectivement globalement cessé de croître depuis des décennies ( que peut bien vouloir dire Marx quand il parle, à propos des forces productives, de leur capacité à "enrichir l'individu social" ? Faut-il un dictionnaire pour être sûr de la signification ?)
"Au-delà d'un certain point", nous ne sommes plus dans des crises cycliques mais dans une crise finale, une agonie prolongée ( prolongée grâce notamment aux appareils et appareillons de toutes sortes) qui n'exclut pas des rebonds partiels pour un temps donné et dans tel ou tel pays mais sur fond d'une tendance globale destructrice sans cesse croissante. La réorganisation socialiste de la planète n'est pas une possibilité mais une nécessité et donc la construction d'un parti et d'une Internationale révolutionnaire ( la 4ème internationale encore plus quand on voit comment la révolution tunisienne confirme la plupart des points du programme de transition et donc le caractère non conjoncturel de ce programme ).
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Un texte de Lutte Ouvrière sur la crise financière publié dans la Lutte de Classe:
Comme dans la plupart des articles de LO, la crise financière est bien décrite, à l'aide d'une compilation de la presse économique notamment. Mais il manque une mise en perspective de cette crise dans le cadre de la situation économique générale, de l'évolution du capitalisme et en comparaison avec les crises précédentes.
Il en résulte que le lecteur peut penser que la spéculation financière serait la cause fondamentale de la crise. Et on se demande par conséquent pourquoi le crise arrive maintenant et pas voici dix ans, vingt ans ou quarante ans.
__
PS Erou, peux-tu faire l'effort de respecter les autres intervenants et lecteurs du forum en évitant de reproduire les mêmes textes sur plusieurs fils ? Nous avons tous compris ton point de vue sur les forces productives et les forces destructives, mais ce n'est pas notre unique sujet d'intérêt.
http://www.union-communiste.org/?FR-archp-show-2011-1-1480-6117-x.html
Comme dans la plupart des articles de LO, la crise financière est bien décrite, à l'aide d'une compilation de la presse économique notamment. Mais il manque une mise en perspective de cette crise dans le cadre de la situation économique générale, de l'évolution du capitalisme et en comparaison avec les crises précédentes.
Il en résulte que le lecteur peut penser que la spéculation financière serait la cause fondamentale de la crise. Et on se demande par conséquent pourquoi le crise arrive maintenant et pas voici dix ans, vingt ans ou quarante ans.
__
PS Erou, peux-tu faire l'effort de respecter les autres intervenants et lecteurs du forum en évitant de reproduire les mêmes textes sur plusieurs fils ? Nous avons tous compris ton point de vue sur les forces productives et les forces destructives, mais ce n'est pas notre unique sujet d'intérêt.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Les fils les uns après les autres sont pourris par le copié collé du trollage de Erouville.
Prière aux modos de ne pas virer (les affabulations sur les personnes sont illustratives de la méthode),
mais déplacer sur un seul fil, même 5 fois la même chose.
Prière aux modos de ne pas virer (les affabulations sur les personnes sont illustratives de la méthode),
mais déplacer sur un seul fil, même 5 fois la même chose.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Roseau, explique nous simplement si, avec la formidable accélération de la crise du capitalisme, les forces productives continuent de croître ?
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Gaston Lefranc a écrit:Un article très intéressant et pédagogique de Sylvestre dans Que Faire : http://quefaire.lautre.net/que-faire/que-faire-no06-fevrier-avril-2011/article/le-taux-de-profit-aujourd-hui
Juste une remarque : en comptabilité d'entreprises, le capital fixe est généralement évalué au coût historique (et non au coût de reproduction) contrairement à ce qui est dit dans l'article. C'est en comptabilité nationale qu'on utile le coût de reproduction.
Merci, et merci pour la remarque, bien sûr correcte.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Comme déjà répondu, pour les phases et les terrains de la crise en cours, voir le fil "où va la crise".erouville a écrit:Roseau, explique nous simplement si, avec la formidable accélération de la crise du capitalisme, les forces productives continuent de croître ?
Les MR sur ce FMR 2 et sur le FMR 1 ont démonté plusieurs fois les rêveries de celui qui trolle plusieurs fils en copié collé avec la fable religieuse d'un monde immobile depuis 100 ans.
Prière aux modos de nettoyer le trollage.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Toujours aucune réponse précise à une question précise, c'est significatif !
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
À propos de la crise actuelle :
"Dans le cadre de ce capitalisme pourrissant et agonisant, des montagnes de capitaux s'accumulent chaque jour davantage à un pôle de la société.
Le marché mondial étant saturé, sursaturé, est incapable de consommer la masse des marchandises que les forces productives existantes pourraient produire (dans les conditions des rapports sociaux de consommation et donc de production).
Il en découle que ces montagnes de capitaux trouvent de plus en plus difficilement à se valoriser dans la sphère de la production (qui suppose que la plus-value extorquée puisse être réalisée sur le marché par l'écoulement des marchandises).
Ces montagnes de capitaux, qui ne trouvent pas à se valoriser dans les conditions de la production des marchandises, cherchent, sous toutes les formes, à déployer les moyens de la spéculation, c'est-à-dire dégager du profit en contournant le procès de l'extension de la plus-value dans la production des marchandises. De la découle trois conséquences :
Première conséquence, la loi de la péréquation du taux de profit entre toutes les branches industrielles (définie par Marx dans le Capital), incorpore aujourd'hui dans la définition du taux de profit moyen non seulement toutes les branches industrielles mais aussi les rendements financiers du capital. Pour la classe capitaliste, les taux de rendement attendus dans la production doivent être alignés sur les taux de retour sur investissement attendus dans la spéculation.
Deuxième conséquence, pour amener les taux de profit dans la production au niveau des taux de profit la spéculation, il n'est d'autre recours pour le capital que de concentrer le dégagement la plus-value sur l'abaissement du coût du travail ; et cela non plus, comme dans la phase ascendante du capitalisme, par la seule augmentation de la productivité du travail, mais par l'abaissement de la valeur reconnue de la force de travail en dessous de son niveau historiquement atteint en fonction des « paramètres sociaux, historiques, culturels » pour reprendre l'expression de Marx, c'est-à-dire ce que la lutte de classes a obtenu.
Plus que jamais « réaction sur toute la ligne », le capitalisme impérialiste ne va parvenir à survivre qu'au prix de la destruction de toutes les formes organisées et institutions qui garantissent la valeur de la force de travail : les conventions collectives, les statuts, les régimes de protection sociale, l’école laîque, les syndicats indépendants….. Autant d'institutions de la démocratie bourgeoise dans les « interstices » desquels la démocratie prolétarienne inscrit ses propres bastions (selon la formule de Trotsky).
Troisième conséquence, plus s’accentue la paupérisation de la classe ouvrière et des couches opprimées, plus se réduisent leurs capacités d'absorption des marchandises.
Les moyens par lesquels le capitalisme combat la tendance à la dislocation des marchés ne font qu'aggraver cette tendance. À quoi le capitalisme répond par le développement de moyens parasitaires de masse, en particulier par l'endettement qui, sous une autre forme, nourrit la spéculation.
La progression exponentielle des dépenses militaires et paramilitaires (les dépenses militaires de l’impérialisme américain qui représentent près de 50 % du total mondial, ont augmenté de plus de 50% de 2000à 2007, guerres en Irak, en Afghanistan, plus de 100 guerres locales à la surface de l’ensemble de la planète) confirme que l'industrie d'armement est un volant d'entraînement de toute l'économie capitaliste, dont le fondement est l'extraction de la plus-value, ce qui implique la production de marchandises.
Non seulement il n'y a pas de développement des forces productives dans la période historique présente mais il y a au contraire destruction de celles-ci et développements des forces destructives. L'impérialisme américain doit faire face à la crise du marché mondial en accentuant dans d'incroyables proportions ses propres déficits publics notamment pour alimenter l'industrie de guerre. Cette dette publique de l'impérialisme le plus puissant est reportée d'abord et avant tout sur ses propres « alliés », mais aussi à l'échelle de toute la planète, à commencer sur sa propre classe ouvrière, aggravant encore la crise mondiale.
Les profits réalisés par l'industrie d'armement (et aussi à ce qui lui est lié à travers le produit du pillage du pétrole et des matières premières) alimentent la spéculation mondiale.
Les limites au développement de l'économie d'armement tiennent à la fois aux limites générales de la production de marchandises dans le capitalisme en déclin et à la résistance des travailleurs et des peuples à la barbarie.
Dans cette situation de la production marchande, dans le système capitaliste en déclin, une partie croissant des capitaux mobilisés et des profits réalisés s'investit dans le parasitisme spéculatif qui accentue encore la crise de décomposition du capitalisme.
LES LIMITES DU CAPITAL, C’EST LE CAPITAL LUI-MÊME" Analyse de la Quatrième Internationale
"Dans le cadre de ce capitalisme pourrissant et agonisant, des montagnes de capitaux s'accumulent chaque jour davantage à un pôle de la société.
Le marché mondial étant saturé, sursaturé, est incapable de consommer la masse des marchandises que les forces productives existantes pourraient produire (dans les conditions des rapports sociaux de consommation et donc de production).
Il en découle que ces montagnes de capitaux trouvent de plus en plus difficilement à se valoriser dans la sphère de la production (qui suppose que la plus-value extorquée puisse être réalisée sur le marché par l'écoulement des marchandises).
Ces montagnes de capitaux, qui ne trouvent pas à se valoriser dans les conditions de la production des marchandises, cherchent, sous toutes les formes, à déployer les moyens de la spéculation, c'est-à-dire dégager du profit en contournant le procès de l'extension de la plus-value dans la production des marchandises. De la découle trois conséquences :
Première conséquence, la loi de la péréquation du taux de profit entre toutes les branches industrielles (définie par Marx dans le Capital), incorpore aujourd'hui dans la définition du taux de profit moyen non seulement toutes les branches industrielles mais aussi les rendements financiers du capital. Pour la classe capitaliste, les taux de rendement attendus dans la production doivent être alignés sur les taux de retour sur investissement attendus dans la spéculation.
Deuxième conséquence, pour amener les taux de profit dans la production au niveau des taux de profit la spéculation, il n'est d'autre recours pour le capital que de concentrer le dégagement la plus-value sur l'abaissement du coût du travail ; et cela non plus, comme dans la phase ascendante du capitalisme, par la seule augmentation de la productivité du travail, mais par l'abaissement de la valeur reconnue de la force de travail en dessous de son niveau historiquement atteint en fonction des « paramètres sociaux, historiques, culturels » pour reprendre l'expression de Marx, c'est-à-dire ce que la lutte de classes a obtenu.
Plus que jamais « réaction sur toute la ligne », le capitalisme impérialiste ne va parvenir à survivre qu'au prix de la destruction de toutes les formes organisées et institutions qui garantissent la valeur de la force de travail : les conventions collectives, les statuts, les régimes de protection sociale, l’école laîque, les syndicats indépendants….. Autant d'institutions de la démocratie bourgeoise dans les « interstices » desquels la démocratie prolétarienne inscrit ses propres bastions (selon la formule de Trotsky).
Troisième conséquence, plus s’accentue la paupérisation de la classe ouvrière et des couches opprimées, plus se réduisent leurs capacités d'absorption des marchandises.
Les moyens par lesquels le capitalisme combat la tendance à la dislocation des marchés ne font qu'aggraver cette tendance. À quoi le capitalisme répond par le développement de moyens parasitaires de masse, en particulier par l'endettement qui, sous une autre forme, nourrit la spéculation.
La progression exponentielle des dépenses militaires et paramilitaires (les dépenses militaires de l’impérialisme américain qui représentent près de 50 % du total mondial, ont augmenté de plus de 50% de 2000à 2007, guerres en Irak, en Afghanistan, plus de 100 guerres locales à la surface de l’ensemble de la planète) confirme que l'industrie d'armement est un volant d'entraînement de toute l'économie capitaliste, dont le fondement est l'extraction de la plus-value, ce qui implique la production de marchandises.
Non seulement il n'y a pas de développement des forces productives dans la période historique présente mais il y a au contraire destruction de celles-ci et développements des forces destructives. L'impérialisme américain doit faire face à la crise du marché mondial en accentuant dans d'incroyables proportions ses propres déficits publics notamment pour alimenter l'industrie de guerre. Cette dette publique de l'impérialisme le plus puissant est reportée d'abord et avant tout sur ses propres « alliés », mais aussi à l'échelle de toute la planète, à commencer sur sa propre classe ouvrière, aggravant encore la crise mondiale.
Les profits réalisés par l'industrie d'armement (et aussi à ce qui lui est lié à travers le produit du pillage du pétrole et des matières premières) alimentent la spéculation mondiale.
Les limites au développement de l'économie d'armement tiennent à la fois aux limites générales de la production de marchandises dans le capitalisme en déclin et à la résistance des travailleurs et des peuples à la barbarie.
Dans cette situation de la production marchande, dans le système capitaliste en déclin, une partie croissant des capitaux mobilisés et des profits réalisés s'investit dans le parasitisme spéculatif qui accentue encore la crise de décomposition du capitalisme.
LES LIMITES DU CAPITAL, C’EST LE CAPITAL LUI-MÊME" Analyse de la Quatrième Internationale
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Aux modos: arrêtez le trollage. Erouville continue à saboter le forum en polluant les fils.
Il a déjà publié le texte ci-dessus sur le fil "Où va la crise".
Il a déjà publié le texte ci-dessus sur le fil "Où va la crise".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Les capitalistes sont de plus en plus confrontés à la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx, d'où leur acharnement à compenser l'impossibilité d'investissements productifs d'une rentabilité suffisante par une fantastique spéculation financière, avec une force de frappe destructrice inouïe ( 700000 milliards de capitaux parasitaires, spéculatifs), sans même parler du chômage de masse, des 100 guerres "locales", de la famine, de la destruction du milieu naturel et des ressources de la planète... , autant de réalités qui expriment la destruction massive de forces productives.
Eh oui ,Roseau! Le paragraphe ci-dessus est tout à fait en rapport avec le thème de ce fil! Le Socialisme n'est pas seulement possible, c'est une nécessité immédiate!
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Les capitalistes sont de plus en plus confrontés à la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx, d'où leur acharnement à compenser l'impossibilité d'investissements productifs d'une rentabilité suffisante par une fantastique spéculation financière, avec une force de frappe destructrice inouïe ( 700000 milliards de dollars de capitaux parasitaires, spéculatifs), sans même parler du chômage de masse, des 100 guerres "locales", de la famine, de la destruction du milieu naturel et des ressources de la planète... , autant de réalités qui expriment la destruction massive de forces productives.
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Le néo-libéralisme, stade suprême ?
Par Michel Husson
http://hussonet.free.fr/actumx11.pdf
http://hussonet.free.fr/actumx11.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Deux articles dans le dernier International Socialism sur la crise. Le premier revient sur la question du taux de profit, avec des critiques formulées entre autres à Husson.
Behind and beyond the crisis
Guglielmo Carchedi
Once more (with feeling) on Marxist accounts of the crisis
Joseph Choonara
Behind and beyond the crisis
Guglielmo Carchedi
Once more (with feeling) on Marxist accounts of the crisis
Joseph Choonara
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Ces deux articles sont vraiment très intéressants.
Le site internet de Carchedi se trouve ici : http://marx2010.weebly.com/
Le site internet de Carchedi se trouve ici : http://marx2010.weebly.com/
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Sur le blog de Michael Roberts : Measuring the US rate of profit: up or down?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Notes sur la conjoncture économique: http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-302.pdf
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Interview très riche de David McNally
Dans ce long entretien, David McNally, auteur de Global Slump (PM Press, 2010)
revient sur les origines de la première grande crise du capitalisme du XXIe siècle
et sur ses conséquences pour le développement des résistances.
http://www.contretemps.eu/interviews/reconstruire-infrastructures-contestation
revient sur les origines de la première grande crise du capitalisme du XXIe siècle
et sur ses conséquences pour le développement des résistances.
http://www.contretemps.eu/interviews/reconstruire-infrastructures-contestation
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Un accroissement durable des inégalités de revenu incite à emprunter aux riches
et augmente le risque de crise économique grave.
Rien de surprenant dans la thèse de cette étude, sauf que les auteurs,
Michael Kumhof et Romain Rancière sont respectivement
chef d’unité adjoint et économiste au Département des études du FMI...
http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2010/12/pdf/kumhof.pdf
A noter en plus la conclusion, qui reconnait l'impasse de la relance par les salaires:
et augmente le risque de crise économique grave.
Rien de surprenant dans la thèse de cette étude, sauf que les auteurs,
Michael Kumhof et Romain Rancière sont respectivement
chef d’unité adjoint et économiste au Département des études du FMI...
http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2010/12/pdf/kumhof.pdf
A noter en plus la conclusion, qui reconnait l'impasse de la relance par les salaires:
Si l’on parvient à réduire l’inégalité des revenus, on limite
du même coup l’éventualité de crises futures. Toutefois, les
politiques allant en ce sens comportent bien des difficultés.
Ainsi, la pression baissière sur les salaires résulte de puissants
facteurs internationaux, comme la concurrence chinoise, et
un redéploiement fiscal des revenus du travail vers ceux du
capital pourrait pousser à investir dans d’autres pays.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
The UK rate of profit and others
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
The rate of profit: the devil in the detail
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Un texte de l'économiste marxiste Andrew Kliman, traduit en français, cela vaut le coup d'être lu : http://socio13.wordpress.com/2012/01/10/crise-du-capitalisme-mondial-surproduction-ou-baisse-tendancielle-du-taux-de-profit-une-piece-du-debat-marxiste-americain-traduite-et-presentee-par-marc-harpon/
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
Si les usines revenaient... mais sans les emplois
par Philippe Riès
http://www.mediapart.fr/journal/economie/090612/si-les-usines-revenaient-mais-sans-les-emplois
Comme c'est payant, je mets la première partie
par Philippe Riès
http://www.mediapart.fr/journal/economie/090612/si-les-usines-revenaient-mais-sans-les-emplois
Comme c'est payant, je mets la première partie
On sait depuis la ligne Maginot que se préparer pour la guerre précédente est un travers bien français. Avec le ministère du “redressement productif ”, confié au chantre du protectionnisme Arnaud Montebourg, on peut craindre le pire. Car si l’industrie a un avenir dans les pays anciennement industrialisés, le nouveau paradigme qui se dessine condamne à coup sûr les stratégies défensives tournées vers le passé et va imposer un énorme effort d’imagination et de projection dans un avenir incertain. Un grand bond en avant dans la robotisation des processus de fabrication, un bouleversement de la donne mondiale de l’énergie et les avancées d’une “troisième révolution industrielle”, après celles de la vapeur et de l’électricité, vont provoquer un tsunami schumpéterien aux effets économiques et sociaux incalculables. Embourbés dans une crise financière qui sanctionne aussi l’obsolescence de leur modèle de non-croissance, le “social-clientélisme”, les responsables européens ont la tête dans le sac, ou dans le sable, ce qui n’est pas la position la plus favorable pour surveiller l’horizon.
C’est de Chine, “l’atelier du monde”, qu’est parvenu un des signaux les plus significatifs des bouleversements à venir. L’entreprise taiwanaise Foxconn Technology Group, premier employeur industriel privé au monde, va installer dans les trois ans à venir un million de robots dans ses villes-usines de Chine continentale. Confronté à des hausses de salaires de 20% par an, non seulement à Shenzen mais aussi dans les régions de l’intérieur où il s’est installé plus récemment, le principal assembleur des produits Apple pourrait supprimer un demi-million d’emplois dans les années à venir, estime la société de recherche économique de Hong Kong, Gavekal.
Foxconn approche en effet, explique Gavekal, du point de convergence entre le coût moyen d’un robot industriel travaillant 24 heures sur 24, soit environ 50 000 dollars, et son équivalent humain sur une période de deux ans correspondant à l’amortissement de cet investissement (soit près de 45 000 dollars). Le robot ne demande ni dortoir, ni cantine, ni augmentation de salaires. Il ne fait pas grève, ne tombe pas malade, ne disparaît pas au moment du nouvel an chinois pour, de plus en plus souvent, ne pas revenir dans son bagne industriel. Et une fois amorti, il travaille presque gratuitement pendant de longues années, dans des ateliers sans lumière ni chauffage ou climatisation. A contrario, comme l’avait compris Henry Ford, le robot n’est pas client de la firme. En attendant les « réplicants » de Blade Runner, il n’a pas besoin ou envie d’un iPhone ou d’un iPad
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Analyse de la crise, taux de profit, etc.
La Crise a mon humble avis : une surproduction de Capitaux.
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
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