Bilan des grèves et de l'accord

[Roseau]

http://alencontre.org/europe/allemagne/allemagne-apres-des-greves-importantes-un-accord.html

[Copas]

A Leipzig,
une démonstration de jeunes Allemands contre la pénurie d'enseignants

[Marco Pagot]

http://vivelepcf.over-blog.fr/article-elections-en-sarre-le-souffle-die-linke-continue-de-se-degonfler-en-allemagne-102780103.html

Elections en Sarre : Le soufflé « Die Linke » continue de se dégonfler en Allemagne



Les élections dans la région allemande de la Sarre ont eu lieu le 25 mars 2012. Les résultats ont traduit :

- une poussée de l’abstention, de 32,4% en 2009 à 38,4 en 2012

- un maintien de la droite de Mme Merkel qui passe de 34,5% à 35,2%

- une forte progression des sociaux-démocrates, de 24,5% à 30,6%

- un effondrement des libéraux (9,2 à 1,2) dont les voix sont à retrouver vraisemblablement dans le parti « pirate », à l’identité tout à la fois libertaire, conformiste et branchée sur internet, qui enregistre 7,4% des voix.

Notre attention se porte spécialement sur le résultat du parti de « gauche », « die Linke ».

Son co-fondateur, Oskar Lafontaine a dirigé le parlement local de 1985 à 1998 comme socio-démocrate. Cette influence avait permis d’obtenir en 2009 un résultat de 21,3% pour Die Linke.

En moins de 3 ans, le repli est brutal : Die Linke perd un tiers de ses voix (114.000 à 77.000) et se retrouve à 16%. En 2011 et 2012, des reculs de même proportion ont été enregistrés à Berlin, Brême, en Bade-Wurtemberg ou en Rhénanie-Palatinat, encore plus nets si on compare avec les élections législatives de 2009 (Sarre : 124.000 voix).

Die Linke est le « modèle allemand » pour les autres partis du PGE dont le Front de gauche français et le PCF.

Jean-Luc Mélenchon, ancien dirigeant secondaire du PS et sous-ministre de Jospin, essaie de suivre les pas de son exemple, son « alter ego », Lafontaine, ancien dirigeant principal du SPD et ancien ministre de l’économie de Schröder. Pierre Laurent a été intronisé président du PGE à la suite de Lothar Bisky ex-communiste de Die Linke.

L’essoufflement électoral de Die Linke fait ressortir sa véritable stratégie.

Lafontaine n’a cessé dans la campagne en Sarre de répéter que le vote Linke permettrait de tirer la social-démocratie à gauche dans une coalition régionale. Les électeurs ont préféré voter directement pour une social-démocratie qui assume son nom.

Principalement implantés à l’est, les anciens apparatchiks « communistes » dissidents désormais dirigeants de « die Linke » entendent régler des comptes avec leur histoire. Cela vient d’amener le groupe parlementaire fédéral Linke, présidé par le controversé Gregor Gysi, à défendre la candidature pour le poste de président de la République de la binationale Beate Klarsfeld, bien connue en France pour son soutien inconditionnel à… Nicolas Sarkozy. Etonnante perspective de changement !

Le capitalisme allemand et européen a trouvé dans die Linke un relais pour canaliser la protestation des travailleurs, l’aile prête à se radicaliser des syndicats, pour écraser toute organisation révolutionnaire.

En France, Mélenchon est mis en avant pour les mêmes fins. Il est significatif qu’il appuie et valide l’axe capitaliste franco-allemand, porté par l’idéologie dominante, en appelant de ses vœux des « relations étroites avec les Allemands comme devoir permanent de notre pays » (page 118 de son livre « qu’ils s’en aillent tous »).

Mais la démagogie a une limite, l’illusion électorale aussi. La preuve par l’Allemagne.

Communistes français, rejetons le modèle PGE, le modèle, fût-il allemand, de cogestion.

Notre place est avec les révolutionnaires allemands, forgés de leur dure et héroïque histoire, pas avec les réformistes, les traitres et les hypocrites.

[Copas]

29 Avril, 0 Heure
La bataille des salaires
Les Contis de Wolfsburg se sont mis en grève à Minuit

Pour 6.5% d'augmentation de salaire
Pour l'embauche définitive des stagiaires
Pour la formation et l'embauche de jeunes défavorisés

ThyssenKrupp Rasselstein GmbH à Andernach a arrêté le travail

24 Avril
10 000 travailleurs de Telekom se sont rassemblés à Dusseldorf pour les salaires


Pendant que les actionnaires de l'entreprise se sont goinfrés 3 milliards de dividendes
A remarquer deux choses, la présence d'un représentant syndical des filliales teleKom étasuniennes en lutte pour les salaires chaleureusement accueilli et la présence de jeunes syndicalistes sur les revendications spécifiques liées aux questions de précarité et de formation.

24-25-26-27- etc Avril
des piquets, assemblées, cortèges, etc

[Roseau]

Le modèle du FdG accentue sa crise avec la démission de la co-présidente

http://www.humanite.fr/monde/die-linke-loetzsch-demissionne-494751

[Roseau]

C'est le Land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ikjs1CYEzGALkMXN03hIiYvTSR8g?docId=CNG.17df0da4916b6f67573286bf0b616078.611


Echec aussi pour Die Linke qui ne sera plus représenté.
Sur la politique de Die Linke en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, voir ici:
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1289

Voir aussi ici fiche très utile sur l'Allemagne
http://orta.dynalias.org/inprecor/fiches/allemagne.html

[Copas]

Echec aussi pour Die Linke qui ne sera plus représenté.
Sur la politique de Die Linke en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, voir ici:
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1289

Attention aussi que dans les chocs extrêmes que la grande crise capitaliste impose, les scores "valsent"

Nous n'avons pas fini de voir les scores électoraux jouer les essuie-glaces.

Attention à Syriza qui fleurtaiot avec un score à deux chiffres avant de faire 4.60% puis maintenant 16.78%, etc... Die Linke oscille électoralement au fur et à mesure des illusions et des grands chocs de la crise, même en Allemagne.

[sylvestre]

Oui, d'où l'importance de mettre l'accent sur une politique d'organisation à tous les niveaux : organisations larges de la classe, organisations de nos partis, etc. C'est ça qui fera la différence lorsque la confrontation atteindra un stade supérieur, et pas les scores électoraux.

[Gaston Lefranc]

La différence entre Die Linke et Syriza, c'est que Die Linke est mouillée jusqu'au cou dans la cogestion avec le PASOK au niveau des municipalités et de certains Lands. Pas étonnant que Die Linke fasse des scores aussi faibles.

On peut aussi comprendre l'essor de Syriza compte tenu de la situation en Grèce, le discrédit et le rejet des deux principaux partis bourgeois, et le fait que Syriza n'ait pas encore participé au gouvernement. D'où les espoirs portés en Syriza, qui seront vite déçus quand Syriza participera au gouvernement, ce qui semble se dessiner si de nouvelles élections ont lieu en juin.

C'est pourquoi la situation peut évoluer très vite, d'où l'importance que les anticapitalistes révolutionnaires maintiennent leur indépendance par rapport aux antilibéraux, et mènent une critique implacable de leur politique, au lieu d'en faire l'apologie comme la GA en France. D'où aussi l'importance d'avoir une politique de FU à leur égard.

[Bernard Quellmalz]

La différence entre Die Linke et Syriza, c'est que Die Linke est mouillée jusqu'au cou dans la cogestion avec le PASOK au niveau des municipalités et de certains Lands. Pas étonnant que Die Linke fasse des scores aussi faibles.

Pas le PASOK mais le SPD. ;-)

Cela dit, cette cogestion c'est vrai pour Die Linke à l'est, mais justement c'est pas le cas dans le land où elle s'est effondrée hier. C'est là que les groupes anticapitalistes y sont le plus influents...

[sylvestre]

Développement inégal et combiné : tandis que le Front de Gauche et Syriza font des percées, l'autre grand parti radical-réformiste, Die Linke, montre des signes d'affaissement. En cause, d'après Stefan Bornost de Marx21, une trop grande focalisation sur les élections au détriment de l'activité militante dans les rues et les entreprises.

http://www.socialistworker.co.uk/art.php?id=28528

Germany: the odd man out inside a surging European left

Campaigning against austerity in Germany—but how is the left doing? (Pic: Die Linke)

As 30,000 take to the streets against austerity in Frankfurt, Stefan Bornost asks why radical left party Die Linke has not seen the success of other European left parties

The biggest demonstration in Germany since the onset of the crisis took place last Saturday.

Around 30,000 people demonstrated against austerity in Frankfurt, on the doorstep of the European Central Bank.

What is really remarkable is that the protest wasn’t about cuts in Germany but elsewhere, especially Greece.

Meanwhile the German economy is booming as a surge of exports to Asia has offset the contraction caused by the eurozone crisis.

Unemployment has halved in the last ten years. Youth unemployment is at its lowest point in 20 years.

This not only marks a sharp difference to the current situation in Greece and France, but also to that of Germany five years ago.

But not all is well in “Merkelland”. Wages have been stagnant for over ten years. And three quarters of the new jobs are temporary and very low paid.

The situation in Germany is made worse by the fact that trade union leaders backed the government after the onset of the crisis.

This has led to a historical low level of class struggle and strikes.

The radical left party Die Linke joined Saturday’s protest and attracted people. That was a much needed sign of life from a party embroiled in a deep crisis.

While the Front de Gauche in France and Syriza in Greece are successfully organising discontent against austerity, Die Linke hasn’t played the same role.

In the last elections in Berlin Die Linke candidates lost votes. Some of their previous supporters simply didn’t vote, but others shifted to the Labour-like SPD or the Pirate Party, which focused on democracy and internet issues.

Die Linke had monopolised opposition to neoliberalism until elections in 2009.

Squeezed

A conservative-liberal government was elected then. Die Linke now shares the role of opposition with the SPD, the Greens and the Pirates.

The left rhetoric of the SPD, promoting a minimum wage and higher taxes for the rich, has squeezed Die Linke.

But the objective factors are only one part of the story. The other part is the political weakness of Die Linke itself.

The party fostered an illusion that through its sheer presence and electoral successes it can improve the lives of its voters. That hasn’t happened. Real change comes from struggle.

But this is not the majority view held in Die Linke. Most hold that parliamentary representation is the main way to conduct politics.

The party was always good in proclaiming solidarity with struggles. It has been much weaker in actually organising them.

And this weakness is shared by both the right and the left in the party.

Now an all-out fight for the future of Die Linke is required before the next party conference in June.

The struggle focuses on whether the left or the right will gain a majority in the next party leadership. But the deeper issues behind the crisis of the party still need to be addressed.

Die Linke could overcome its parliamentary fixation and reboot itself as a party orientated on class struggle.

If it doesn’t it will be the odd man out inside a surging European left.

Stefan Bornost is the editor of Marx21 magazine in Germany

[Roseau]

http://www.npa2009.org/content/%C3%A9lections-en-allemagne-die-linke-recule

[Babalu]

While the Front de Gauche in France and Syriza in Greece are successfully organising discontent against austerity, Die Linke hasn’t played the same role.

In the last elections in Berlin Die Linke candidates lost votes. Some of their previous supporters simply didn’t vote, but others shifted to the Labour-like SPD or the Pirate Party, which focused on democracy and internet issues.

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les allemands vraiment plus intelligent que je ne le pensais! Quitte à choisir des sociales-démocrates pro-capitalistes mieux voter direct SPD

[sylvestre]

Alors que le congrès de Die Linke a vu la victoire de la gauche du parti, la presse réactionnaire applaudit la décision de Gregor Gysi, chef de l'aile droite, de renoncer à la participation prévue à l'université d'été de nos camarades révolutionnaires de Marx21.

Gysi sagt Teilnahme an Trotzkisten-Kongress ab

[Roseau]

par Claus Peter Ortlieb.
Un bonne article, traduit en français, sur l'économie allemande
http://palim-psao.over-blog.fr

[Roseau]

« La récession en zone euro porte sérieusement atteinte à l’économie allemande », a dit Gustav Horn, directeur de l’IMK qui est proche des syndicats allemands.
« La tentative de s’assurer une plus grande confiance des marchés financiers,
via une stricte austérité au détriment de l’économie, a été un échec. »

De plus, avec le ralentissement de la croissance en dehors de l’Europe,
la demande mondiale ne sera plus en mesure de compenser la faiblesse des partenaires de
l’Allemagne au sein du bloc européen, souligne l’IMK.

Le ralentissement de la croissance en Allemagne devrait aggraver le chômage,
qui devrait augmenter l’an prochain après un léger recul attendu cette année, selon l’IMK.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6E8HSDXZ20120628

[sylvestre]

Les services secrets allemands ont détruit des documents sur un groupe terroriste néo-nazi

[sylvestre]

Sur le même sujet, en français.

[Roseau]

La dette publique allemande devrait s’établir à 83,5% du PIB cette année,
pronostique le ministère, contre 81,2% en 2011.
La limite européenne est fixée à 60%...

http://www.romandie.com/news/n/_L_Allemagne_abaisse_sa_prevision_de_deficit_public_a_05_pour_201237040720121708

[Roseau]

http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1339

[Copas]

Les services secrets allemands ont détruit des documents sur un groupe terroriste néo-nazi

Ca c'est vraiment pas de chance, à l'insu de leur plein gré je suppose.
Ca leur arrive jamais à ces malades de détruire les fichiers sur les militants syndicaux et révolutionnaires ?

[GGrun]

http://www.democraticunderground.com/1002721617

les flics posent les casque à Hambourg devant 20 000 anticapitalistes

[yannalan]

Juste un détail, c'est Francfort...

[verié2]

http://www.democraticunderground.com/1002721617

les flics posent les casque à Hambourg devant 20 000 anticapitalistes

Hum, le commentaire n'est-il pas un peu optimiste ? J'aimerais avoir plus de précisions...

[yannalan]

Surtout que la veille, ils les ont viré. D"'après le Frankfurter Allgemeine, les flics sont simplement calmes parce qu'il ne se passe rien.

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