Re: Allemagne

[Roseau]

Ce sont les illusions qui m'attristent. La lucidité est une joie.

Comme les autres, le PG s'oriente en fonction des étapes de construction.
Pour l'instant, il est dans son rôle de ratissage à gauche au service du PS,
et a fort bien réussi, la direction du NPA ayant perdu la boussole des Principes Fondateurs.

Maintenant, sur le sujet qui es l'Allemagne, pour ceux qui connaissent peu, il faut rappeler que la campagne impérialiste sur le thème antisionisme=antisémitisme est plus forte qu'en France, du fait du passé de ce pays.
Que la direction de Die Linke ait cédé confirme seulement sa nature.

[gérard menvussa]

Ce qui montre la différence entre une politique marxiste conséquente, celle que défend Sylvestre, et une position mécaniste comme celle que prend Roseau. Car soi "les choses étaient dites", et il n'y a aucune raison de lutter contre cette position de "die linke" qui est dans sa nature, soit cela reléve d'un combat A L'INTERIEUR de die Linke, et qui n'est pas encore tranché ! Et nous avons intéret a participer à ce combat, en confortant la fraction "gauche" de "Die Linke"....

[sylvestre]

Maintenant, sur le sujet qui es l'Allemagne, pour ceux qui connaissent peu, il faut rappeler que la campagne impérialiste sur le thème antisionisme=antisémitisme est plus forte qu'en France, du fait du passé de ce pays.
Que la direction de Die Linke ait cédé confirme seulement sa nature.

J'ai justement eu une discussion là-dessus récemment avec un militant du PG qui soutenait la même chose. C'est très souvent mentionné, mais je trouve ça insuffisant :
- parce que ça commence à faire loin pour toujours avoir des effets très prononcés sur cette question qui n'a rien à voir.
- parce que l'Etat français a aussi collaboré au génocide des juifs, et que l'idéologie antisionisme=antisémitisme est extrémement très présente ici.
- parce que l'idéologie officille de l'Allemagne de l'est n'a jamais été de mettre en équation antisémitisme et antisionisme.

Je pense plutôt qu'il faut regarder l'action de la gauche (au sens large) au cours des dernières décennies, et pointer d'une part la faillite de l'antisionisme attaché à l'Etat exploiteur et dictatorial est-allemand, d'autre part l'hégémonie politique et idéologique du SPD sioniste et atlantiste au cours des dernières décennies - à comparer avec un mouvement de solidarité avec la Palestine qui a bon an mal an réussi à se maintenir en France, voir à se développer après une éclipse ces dernières années.

[Roseau]

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article22190

[irneh09218]

http://graphics.thomsonreuters.com/11/07/US_USBDCDS0711_SC.gif

[sylvestre]

Deux skinheads balancent des cocktails molotov dans une maison où habitent des roms. Encore un "cas isolé"....

http://www.taz.de/Anschlag-auf-Wohnhaus/!75098/

• 25.07.2011

Anschlag auf Wohnhaus

Brandsätze auf Sinti

Ein Haus in Leverkusen, das von Sinti bewohnt wird, brennt komplett aus. Verletzt wird niemand. Ein rechtsextremer Hintergrund wird nicht ausgeschlossen.von BERND KRAMER

Bei dem Brandanschlag in Leverkusen blieb von der Wohnung nicht mehr viel übrig.  Bild:  dpa

KÖLN taz | Aus einem blauen Golf sollen zwei glatzköpfige Männer in dunkler Kleidung gestiegen sein. Sie warfen Molotowcocktails in die Fenster des Mehrfamilienhauses, in dem Angehörige der Sinti lebten. So beschreiben Zeugen, was in der Nacht zu Montag in Leverkusen geschehen ist. Die Täter flüchteten, gefahndet wird nach einem Wagen mit Neusser Kennzeichen, ebenso wie nach einem Transporter mit Frankfurter Nummernschild, der ebenfalls in der Nacht gesehen worden sein soll.

Die Bewohner konnten sich rechtzeitig in Sicherheit bringen, die Wohnung brannte jedoch komplett aus. Erst gegen zwei Uhr in der Früh hatte die Feuerwehr den Brand unter Kontrolle. Die Polizei ermittelt in alle Richtungen - einen fremdenfeindlichen Hintergrund schließt sie nicht aus.

Anzeige

"Wir haben noch in der Nacht eine 21-köpfige Mordkommission gebildet, um dem Verdacht schnellstmöglich nachgehen zu können", erklärt ein Polizeisprecher. Wenige Tage nach dem Anschlag in Oslo wirft der Vorfall damit auch die Frage nach rechtsextremer Gewalt in Deutschland neu auf. Ob es sich in Leverkusen womöglich gar um Trittbrettfahrer handelt, konnte der Polizeisprecher nicht sagen. "Das wäre reine Spekulation. Dafür sind die Angaben zu unkonkret."

Leverkusens Oberbürgermeister Reinhard Buchhorn zeigte sich bestürzt über die Tat. Gegenüber der Rheinischen Post bezeichnete er den Anschlag als eine "fürchterliche Verirrung einer Gruppe oder eines einzelnen Menschen". "So was wollen wir in Leverkusen nicht erleben."

Feindseligkeiten gegen Sinti und Roma nehmen zu

Bei der Kommunalwahl vor zwei Jahren war die rechtspopulistische Bürgerbewegung "Pro Leverkusen" auf 4 Prozent der Stimmen gekommen. Der katholische Pfarrer Heinz-Peter Teller, der damals ein "Bündnis gegen Rechts" gegen den Wahlantritt von "Pro Leverkusen" mit initiiert hatte, warnt allerdings davor, vorschnell von einem fremdenfeindlichen Anschlag auszugehen. Man müsse die Ermittlungen abwarten. "Hinterher stellt sich heraus, dass es ein Familienzwist war. Für Rechtsextreme ist das natürlich schön, wenn sie sich als die zu Unrecht Verdächtigten generieren können." Nach Angaben der Polizei hat es an dem Haus bisher noch keine fremdenfeindlichen Vorfälle gegeben.

"Die Taten müssen umfassend aufgeklärt und Täter sowie eventuelle Hintermänner müssen schnellstens gefunden werden", fordert Romani Rose vom Zentralrat der Sinti und Roma. Für ihn kommt der Anschlag nicht überraschend. Der Verband berichtet von zunehmenden Feindseligkeiten gegen Sinti und Roma. Immer wieder gehen Drohbriefe ein. Das Gästebuch auf der Homepage hat der Zentralrat gesperrt, weil Rechtsextreme es als Forum missbrauchten. "Vor allem im Internet nimmt die Hetze gegen Sinti und Roma zu, sowohl in der Quantität als auch in der Qualität", sagt Rose. "Das geht bis hin zu Mordaufrufen."

Die zunehmenden Anfeindungen sieht er dabei als ein gesamteuropäisches Phänomen. In Ungarn verübten Rechtsextreme Mordanschläge gegen Sinti und Roma, in Frankreich versuchte Präsident Sarkozy im vergangenen Jahr mit der Ausweisung von Roma bei rechten Wählern zu punkten. "Sinti und Roma hatten ebenso wie andere Minderheiten immer wieder die Funktion eines Sündenbocks. Solche Ereignisse wie in Leverkusen sind die Folge." Romani Rose fordert die Politik zu mehr Anstrengungen auf.

[irneh09218]

http://www.elmundo.es/elmundo/2011/07/27/economia/1311752889.html

"Le gouvernement allemand propose que les pays secourus cèdent une partie de leur souveraineté (à l'Union Européenne)."

[nico37]

La tombe de Rudolph Hess détruite pour stopper les pèlerinages néonazis

La tombe de Rudolph Hess, adjoint d'Adolf Hitler lors des premières années du mouvement nazi, vient d'être détruite afin d'éviter qu'elle continue à être un lieu de pèlerinage pour néo-nazis. Ces derniers ont pourtant d'autres endroits où se retrouver, en Allemagne ou ailleurs.

Mercredi dans la matinée, la tombe de Rudolph Hess, ancien bras droit d'Adolf Hitler, a été détruite, sur décision de la municipalité de Wunsiedel. Karl-Willi Beck, maire de la commune où se trouve le cimetière abritant la tombe de Rudolph Hess, affirme que les os seront brûlés puis dispersés au-dessus d'un lac. Depuis 1987, la tombe de l'ancien proche d'Hitler était considérée comme un lieu de pèlerinage pour les néo-nazis qui voient en Rudolph Hess un martyre.

Chaque année, entre 6 000 et 7 000 extrémistes viennent à Wunsiedel autour de la date anniversaire de la mort de Hess, le 17 août. Malgré une publication du tribunal, en 2005, interdisant les rassemblements, les néo-nazis continuaient de se réunir et de déposer des gerbes. La commune a réussi à obtenir une autorisation de l'église et de la famille pour démolir la tombe.

Wunsiedel, pas la seule ville à voir défiler des fascistes

Dresde, dans l'est de l'Allemagne, est depuis quelques années le berceau de la puissance du NPD (Parti national-démocrate d'Allemagne) et constitue le théâtre de nombreux défilés de néo nazis. Au moins une fois par an, le 13 février, date de la commémoration du bombardement de la ville par les alliés en 1945, des milliers de partisans d'extrême droite se donnent rendez-vous. En février dernier, environ 1 300 personnes s'étaient rassemblées pour dénoncer, entre autres, les "crimes contre l'humanité des Alliés".

Wewelsburg, un château de la Renaissance situé dans l'est de l'Allemagne, également appelé "château d'Himmler", abrite depuis un an le premier musée consacré uniquement à l'histoire des SS -Schutzstaffel, escadron de protection-. Heinrich Himmler, maître absolu de la SS, a pris la direction de ce château en 1934 pour y installer une école d'élites pour officiers SS. Il l'a ensuite convertit en centre spirituel nazi. Ce château a toujours attiré les néo-nazis, certains y venant en faisant le salut hitlérien, mais l'ouverture de ce musée prétend changer la donne en montrant à quoi mène ces idées d'extrême droite.

En Belgique, à Brûly-de-Pesche, dans la province de Namur, on a découvert en décembre dernier que des pèlerinages néo-nazis sont régulièrement organisés dans l'ancien bunker d'Hitler qu'il s'était fait construire pour conduire la campagne française en 1940. L'ancien presbytère et l'ancienne école auraient été loués par des extrémistes alors que ces lieux sont deux gîtes mis à disposition du Centre belge du tourisme de le jeunesse. Choquée par ces révélations, la commune a décidé de redoubler de vigilance.

[nico37]

Bundesliga: Du son haute fréquence à Hoffenheim pour étouffer les chants adverses Mis à jour le 16.08.11 à 17h37

La Bundesliga fait du bruit. Littéralement. Samedi dernier, lors d’un match qui opposait le Borussia Dortmund à Hoffenheim (ces derniers ayant gagné 1-0) en deuxième journée du championnat, des bruits de klaxon sont venus perturber les chants de supporters visiteurs, raconte le Bild. Le journal allemand rapporte qu’un employé d’Hoffenheim avait décidé de créer «un antidote» aux chants anticapitalistes dirigés contre le mécène du club d’Hoffenheim, le milliardaire Dietmar Hopp.

L’employé a admis avoir apporté (mais comment ?) dans l’enceinte du stade un système sonore de haute fréquence, sans que personne ne s’en doute… Electron libre ou pion? Quoiqu’il en soit, ça fait mauvais genre, et l’affaire est prise au sérieux.

Hoffenheim, en coopération avec la police d’Heidelberg, prend le destin de l’(ex)-employé en main. Le club, et M. Hopp, quant à eux, nient toute implication dans cette histoire.

J L.-M.

[Roseau]

un fossé persistant entre les élites et la population.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201668762179-un-fosse-persistant-entre-les-elites-et-la-population-226575.php

[Roseau]

https://www.youtube.com/watch?v=iqrlIUJSypU

[Copas]

Le mouvement des indignés commence à persister en Allemagne, à avoir un développement auto-centré.

Et evidemment à Francfort aujourd'hui.

[irneh09218]

Merkel veut introduire un salaire minimum pour s'attaquer aux salaires "poubelles".

http://www.elconfidencial.com/mundo/2011/11/08/merkel%2Dquiere%2Dintroducir%2Del%2Dsalario%2Dminimo%2Dpara%2Datajar%2Dlos%2Dsueldos%2Dbasura%2D87337/

Une caissière de supermarché : demi journée à 2,5€/h
Une coiffeuse à 3€/h
Un travailleur avec peu de formation maximun : 7€/h

Le travail avec des salaires de misère n'a fait que croître.

Economie confortable, croissance économique, peu de chômage...Vive le système allemand...

[sylvestre]

http://www.tdg.ch/actu/economie/indignes-allemands-demandent-demantelement-grandes-banques-2011-11-12

Les «indignés» allemands demandent le démantèlement des grandes banques
MANIFESTATIONS | A Francfort et à Berlin, plusieurs milliers d'«indignés» ont dénoncé samedi les excès de la spéculation financière et demandé au gouvernement allemand le démantèlement des grandes banques.


© KEYSTONE | Plusieurs milliers d'«indignés» allemands manifestaient samedi à Francfort et Berlin.


AP | 12.11.2011 | 17:38

Plusieurs milliers d'«indignés» allemands manifestaient samedi à Francfort et Berlin pour dénoncer les excès de la spéculation financière et demander au gouvernement le démantèlement des grandes banques.

A Francfort, quelque 9000 personnes, selon la police, manifestaient dans le calme près des bureaux de la Banque centrale européenne (BCE) au coeur de la ville. A Berlin, les manifestants ont formé une chaîne humaine pour encercler des parties du quartier des ministères. La police parlait de "plusieurs milliers" de manifestants dans la capitale allemande.

Les organisateurs faisaient de leur côté état d'environ 8000 manifestants à Berlin et 10'000 à Francfort.

demo am 12.11.2011 am occupy berlin camp bundespressestrand from LittleBigPlanet on Vimeo.

[sylvestre]

Le groupe terroriste d'extrême-droite était protégé par les services de renseignements.


http://lci.tf1.fr/monde/europe/allemagne-le-groupe-neo-nazi-qui-ravive-la-crainte-de-la-peste-6820139.html

Allemagne : le groupe néo-nazi qui ravive la crainte de la "Peste brune"

Par F.A., le 14 novembre 2011 à 13h23 , mis à jour le 14 novembre 2011 à 13h38

La découverte d'une cellule néo-nazie, dont deux membres ont été arrêtés et deux autres retrouvés morts, choque l'Allemagne. Auteurs présumés de plusieurs attentats, ces extrémistes auraient été protégés par les services de renseignements à qui ils servaient d"indics".

Tout a commencé en milieu de semaine dernière. La police allemande retrouve alors les corps de Uwe Mundlos et Uwe Boehnhardt à l'intérieur d'un mobile-home d'Eisenach, dans l'Etat de Thüringe, au centre du pays. Selon les premiers éléments des investigations, les deux hommes, de peur d'être interpellés, se sont probablement suicidés après l'échec du cambriolage d'une banque. Les enquêteurs découvrent surtout dans le mobile une arme ayant servi à tuer une policière en 2007, affaire non élucidée.

Vidéo

2min

La confession de meurtriers néo-nazis choque l'Allemagne - 2min

• La confession de meurtriers néo-nazis choque l'Allemagne

  Trois néo-nazis revendiquent une dizaine de meurtres xénophobes, qui pourraient être liés à d'autres affaires de grand banditisme. Dimanche soir, la communauté turque s'est réunie.

  Publié le 14/11/2011

Plus d'infos

 
En poursuivant leur enquête, les policiers examinent une maison de Zwickau, détruite par le feu, et auparavant utilisée par Uwe Mundlos et Uwe Boehnhardt ainsi qu'une femme identifiée sous le nom de Beate Z. Ils y trouvent de nouvelles armes, en l'occurrence celles ayant été utilisées pour tuer neuf commerçants, dont huit d'origine turque et un Grec, entre 2000  et 2006. Autre découverte : un film de 15 minutes revendiquant ces crimes, également non élucidés, et enregistré sur un DVD prêt à être envoyé à des organisations culturelles islamiques et aux médias.

NSU pour Clandestiné nationale-socialiste

Dans la foulée, Beate Z. se rend à la police rapidement. Elle risque aujourd'hui une inculpation pour meurtre, tentative de meurtre, incendie criminel et appartenance à une organisation terroriste. Dimanche soir, l'un des ses complices présumés, Holger G., est arrêté à son tour.

Uwe Mundlos, Uwe Boehnhardt, Holger G. et Beate Z. sont en fait tous soupçonnés d'appartenir, de près ou de loin, au groupe néo-nazi baptisé "Clandestinité national-socialiste" (NSU). L'existence de ce possible réseau meurtrier d'extrême droite suscite de vives réactions en Allemagne. Certains journaux utilisent déjà l'expression "Fraction Armée Brune", faisant allusion au groupe terroriste d'extrême gauche "Fraction Armée Rouge" (RAF), qui a commis une trentaine de meurtres dans le pays entre 1970 et les années 90.

Polémique politique 

L'affaire s'est aussi déplacée sur le terrain politique. Le parti social-démocrate (SPD), dans l'opposition, demande ainsi une réunion de la commission de contrôle des services secrets du Bundestag. "Je veux savoir ce que les autorités savaient et comment de tels actes peuvent être empêchés à l'avenir", explique-t-il. Le président de la commission parlementaire chargé de la politique intérieure, Wolfgang Bosbach, membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel, fait également fait part de son incompréhension. "Il faut expliquer comment il est possible que ce trio ait pu vivre pendant une dizaine d'années dans la clandestinité sans être inquiété", lance-t-il. Il semble en effet que la cellule NSU aurait été protégée par les services de renseignements, à qui elle servait d'indicateurs sur la mouvance néo-nazie.
 
Lundi matin, Hans-Peter Friedrich, le ministre de l'Intérieur, a reconnu des dysfonctionnements et a appelé à une "meilleure collaboration entre la police et les services de sécurité intérieurs". Il a aussi reconnu dans le quotidien Bild, le plus lu d'Allemagne, qu'il était "très préoccupant de constater qu'aucun lien n'avait été établi entre les milieux d'extrême droite de Thüringe et la série de meurtres commise dans toute l'Allemagne". Un atelier de fabrication de bombes artisanales avait en effet été découvert en 1998 dans un garage loué par Beate Z. De son côté, Angela Merkel qualifie les premières découvertes de la police d'"alarmantes". "L'Allemagne doit rester vigilante à toutes les formes d'extrémisme", conclut-elle.

Par F.A. le 14 novembre 2011 à 13:23

[irneh09218]

Juncker afirma que el nivel de deuda de Alemania es "preocupante" (le niveau de la dette allemandes est préoccupant)

http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3535881/11/11/Juncker-afirma-que-el-nivel-de-deuda-de-Alemania-es-preocupante.html

[sylvestre]

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/27/les-rg-allemands-surveillent-les-bolcheviks-de-salon_1635030_3214.html#xtor=RSS-3208

Les RG allemands surveillent les "bolcheviks de salon"

LEMONDE | 27.01.12 | 07h59 • Mis à jour le 27.01.12 | 07h59

Le parti de la gauche radicale allemande, Die Linke, qui compte 76 députés, menace-t-il la démocratie allemande ? Oui, si l'on en croit les renseignements généraux, dénommés en Allemagne Verfassungsschutz, littéralement "protection de la Constitution". Sinon, comment expliquer que pas moins de sept policiers ont pour unique fonction d'"observer" 27 des députés de Die Linke ?

Cette révélation du Spiegel (daté du 23 janvier) fait l'effet d'une petite bombe dans les milieux politiques allemands. Surtout que l'hebdomadaire précise que ces fonctionnaires coûtent à l'Etat 390 000 euros. A comparer à la dizaine de fonctionnaires - qui, eux, coûtent 590 000 euros par an - chargés de surveiller le NPD, le parti néo-nazi, avec le succès que l'on sait : pendant plus de dix ans, trois néo-nazis aidés de complices ont réussi à tuer au moins neuf personnes - huit Turcs et un Grec - sans que la police ne fasse le moindre lien entre ces crimes.

La surveillance de Die Linke fait d'autant plus scandale depuis que la liste des 27 députés concernés a été publiée. Parmi eux figurent certes des membres de l'aile gauche du parti, pour qui la révolution marxiste est toujours à l'ordre du jour, mais également des modérés. Gregor Gysi, président du groupe parlementaire, brillant avocat qui fait la joie de la presse people et des talk-shows télévisés, au point d'être parfois qualifié de "bolchevik de salon", fait lui aussi partie des 27. Ce n'est, en revanche, pas le cas de Klaus Ernst, coprésident du parti. Sans doute parce qu'il est originaire de Bavière. Or, les 27 ont tous un point commun : venir de l'ex-Allemagne de l'Est. Die Linke, crédité d'un peu moins de 10 % des voix mais bien plus dans l'ex-RDA, résulte de la fusion en 2007 du PDS, le Parti du socialisme démocratique, héritier de l'ancien parti officiel de la RDA, et des déçus du SPD, emmenés par Oskar Lafontaine. Seuls les premiers intéresseraient la police.

"Insupportable"

Mercredi 25 janvier, la commission du Parlement chargée de contrôler les activités de la police a certes jugé nécessaire d'"observer" Die Linke mais a demandé au ministre de l'intérieur de "vérifier les critères de sélection et, le cas échéant, de les adapter". Celui-ci, Hans-Peter Friedrich (CSU), a d'abord défendu ses services puis s'est montré plus prudent. Sa collègue, la ministre de la justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (Parti libéral, FDP), estime, elle, "insupportable" que l'on surveille des députés, y compris une vice-présidente du Parlement.

Pour le SPD, les critères retenus ne sont "pas compréhensibles", selon Thomas Oppermann, secrétaire du groupe qui n'a pourtant "pas le moindre doute qu'une partie de Die Linke poursuit des visées anticonstitutionnelles". Mais pas Gregor Gysi ni d'autres dirigeants connus pour leur opposition aux ultras. Si Die Linke dénonce cette surveillance et estime qu'elle a pour objectif d'effrayer les Allemands, le SPD craint l'inverse : que Die Linke ne l'exploite pour jouer les martyrs.
Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

[Copas]

Miracle allemand à suivre pour la bourgeoisie internationale ou cour des miracles allemande ?



Une autre Allemagne qui pousse


Bochum

Les métallos allemands de Thyssens group sous le syndrome des surcapacités en production d'acier, en passe d'être vendus à l'encan.

La résistance

[sylvestre]

Vidéo de mobilisation pour la manifestation antifasciste à Dresde. Un modèle de prise de position militante, d'autant plus à méditer qu'il s'agit de députés (Die Linke, Verts, SPD) et qu'en même temps un des messages est "on ne peut pas laisser l'Etat s'occuper de ce problème, il faut que la population s'organise elle-même contre les fascistes".

[Copas]

Une classe ouvrière si tranquille...

Mitmachen! SOLIDARITÄT konkret!

5eme semaine de grève à Hambourg chez PFLEGEN & WOHNEN, 1er opérateur privé de soins infirmiers à domicile.
Piquets de grève, batailles dans le froid....et une chanson tenace.







La bataille pour une bonne convention collective et le salaire

[Copas]

Allemagne : échec à la privatisation hospitalière
sur Europe Solidaire sans Frontières
RENK Hans-Peter

Les habitants de Dresde (Saxe) se sont prononcés à 84 % pour le maintien de la propriété municipale des hôpitaux et donc contre la privatisation  ! Le quorum nécessaire de votants – au moins 25 % de participation – a été largement dépassé (37 %). Cela bloque donc pour 3 ans les projets de privatisation des hôpitaux. Une victoire  !

Les autorités municipales avaient l’intention de faire fusionner les deux hôpitaux municipaux dans le cadre d’une société anonyme, pour le moment publique mais pouvant être privatisée par vente d’actions. Une «  Alliance pour les hôpitaux  » a été formée, composée, entre autres, du personnel des deux hôpitaux, du syndicat Verdi, de l’initiative civique «  Bas les pattes devant les hôpitaux  », des partis Die Linke et du SPD. 37 000 personnes ont signé la pétition pour le maintien du statut municipal des hôpitaux.

Lors du référendum du 29 janvier, la question posée était  : «  Est-ce que les hôpitaux Dresden-Friedrich et Dresden-Neustadt doivent garder le statut d’entreprises communales de Dresde  ?  » Le «  oui  » l’a emporté par 84 % des suffrages exprimés.

Le même modèle de privatisation est projeté à Stuttgart…

Hans-Peter RENK

Entre la bataille de PFLEGEN & WOHNEN à Hambourg, entreprise privés de soins à domicile et cette bonne nouvelle, illustration est faite que la question des travailleurs de la Santé, des politiques de santé, est bien un grand lieu d'affrontement actuel dans un nombre considérable de pays.

Le gouvernement roumain est tombé en partie pour cela très récemment, et des batailles dures et permanentes tout autour de la terre affecte cette activité vitale pour l'humanité .

Batailles contre les fermetures d'hôpitaux, de services de soins (Grande-Bretagne, France, Portugal, Allemagne, Irlande, Italie, Espagne, USA, etc), luttes d'infirmières et de travailleurs de la santé (aux USA, en Australie, en Inde, au Pakistan, au Sri Lanka, en France dans des cliniques, en Italie, au Portugal, etc....).

[sylvestre]

10 000 manifestants à Dresde contre les nazis

[Roseau]

http://alencontre.org/europe/allemagne/le-modele-allemagne-de-son-instrumentalisation-politique-a-la-realite.html

[Copas]

Grandes tensions en Allemagne, les travailleurs se rebiffent

la grève dans la fonction publique se poursuit
Le CeBIT d'Hanovre perturbé par la grève

les salaires

[Roseau]

http://alencontre.org/europe/allemagne/allemagne-greves-dans-le-secteur-public-et-orientation-syndicale.html

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