Chili
+9
artza
Toussaint
mykha
sylvestre
gérard menvussa
verié2
Antonio Valledor
Roseau
Vic
13 participants
Page 6 sur 6
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Chili
L'article de Sabado il faut le lire attentivement et on va déceler de suite les contradictions internes qu'il porte.
Ne parlons pas du long chapitre qu'il consacre au MIR, mouvement confus et sans ligne définie et qui n'a eu que très peu d'influence sur le événements (pour ne pas écrire aucune).
Le premier paragraphe commence par montrer le facteur principal, la montée des luttes et après il l'oublie pour se concentrer sur la superstructure politique sans voir qu'elle est totalement déterminée par les luttes faisant du deuxième paragraphe une relation incompréhensible, sans aucune ligne logique.
Pas un mot non plus de l'orientation politique générale du PC (qui n'est pas le "légalisme" mais la recherche d'un compromis avec la DC ou des secteurs de la DC) On ne comprends pas le "pourquoi" de la politique du PC, pourquoi Allende l'a soutenue, pourquoi le PS et/ou le MIR (très surdimensionné comme l'a fait aussi Gaudichard) ne réussissent pas à changer l'orientation "réformiste" ou "légaliste".
Passons sur les "phrases" qui ne répondent qu'à faire des effets
Ou sur les illusions sur "l'assemblée populaire de Concepcion" de très courte vie et sans aucune suite ni développement. comment peut-il écrire que c'était une "une première expérience embryonnaire de dualité de pouvoir populaire " Un "pouvoir" qui est "embryonnaire" qui n'a duré qu'un fin de semaine? Il se moque du monde.
Et ça:
Et "prendre des mesures" (qui n'ont rien donné le jour nécessaire) signifiait aller vendre leur journaux devant quelques rares casernes. Ils n'avaient pas les forces pour faire plus, je l'ai déjà dit.
D'ailleurs "cela ne servait à rien"..la preuve? La fin d'un article fait à la va vite
Comment peut-on écrire avec une telle légèreté d'esprit?
Ne parlons pas du long chapitre qu'il consacre au MIR, mouvement confus et sans ligne définie et qui n'a eu que très peu d'influence sur le événements (pour ne pas écrire aucune).
Le premier paragraphe commence par montrer le facteur principal, la montée des luttes et après il l'oublie pour se concentrer sur la superstructure politique sans voir qu'elle est totalement déterminée par les luttes faisant du deuxième paragraphe une relation incompréhensible, sans aucune ligne logique.
Pas un mot non plus de l'orientation politique générale du PC (qui n'est pas le "légalisme" mais la recherche d'un compromis avec la DC ou des secteurs de la DC) On ne comprends pas le "pourquoi" de la politique du PC, pourquoi Allende l'a soutenue, pourquoi le PS et/ou le MIR (très surdimensionné comme l'a fait aussi Gaudichard) ne réussissent pas à changer l'orientation "réformiste" ou "légaliste".
Passons sur les "phrases" qui ne répondent qu'à faire des effets
A côté? Mais comment?Guerre de guérilla ou voie pacifique au socialisme par les institutions parlementaires : le débat qui divisait la gauche latino-américaine était à coté des mouvements réels de la lutte de classes.
Ou sur les illusions sur "l'assemblée populaire de Concepcion" de très courte vie et sans aucune suite ni développement. comment peut-il écrire que c'était une "une première expérience embryonnaire de dualité de pouvoir populaire " Un "pouvoir" qui est "embryonnaire" qui n'a duré qu'un fin de semaine? Il se moque du monde.
Et ça:
Que est ce qu'il en sait? "Plus d'initiatives" ..."les dernières semaines avant le coup"...(Un coup que l'on voyait venir depuis six mois.)Enfin, sur le plan militaire, si le MIR fut l’organisation qui prit le plus d’initiatives, de la protection de mobilisations à celle de Salvador Allende, l’activité militaire principale du MIR n’était pas orientée sur l’autodéfense du mouvement de masses, sur des initiatives préparant une insurrection populaire, ni sur un travail de droits démocratiques et de subversion dans l’institution militaire (le MIR ne commença un travail dans l’armée que dans les dernières semaines avant le coup d’Etat).
Et "prendre des mesures" (qui n'ont rien donné le jour nécessaire) signifiait aller vendre leur journaux devant quelques rares casernes. Ils n'avaient pas les forces pour faire plus, je l'ai déjà dit.
D'ailleurs "cela ne servait à rien"..la preuve? La fin d'un article fait à la va vite
Ni rien permet de ne pas affirmer le contraire non plus. Ainsi on peut écrire des articles, tout "l'art" est de laisser tout dans le flou le plus artistique.Rien ne permet bien sûr, d’affirmer qu’une autre stratégie aurait évité la défaite Il y a trop de paramètres socio-historiques dans une situation révolutionnaire pour qu’une « ligne juste » suffise à répondre du résultat, mais ces questions ont été celle d’un débat vif à l’époque dont les enseignements ne doivent pas passer par pertes et profits.
Comment peut-on écrire avec une telle légèreté d'esprit?
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Chili
Suite à une discussion sans issue, un éditeur m'a dit en substance
"ne discutez jamais avec un auteur sur le sujet qui l'a mobilisé et épuisé.
Vous pourrez calmement quand le livre ne sera plus sur les rayons..."
"ne discutez jamais avec un auteur sur le sujet qui l'a mobilisé et épuisé.
Vous pourrez calmement quand le livre ne sera plus sur les rayons..."
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Chili
» Lectures diverses et variées
» Documentaire ou film sympa et du bon son en prime
» Où va la crise ?
» Lectures diverses et variées
» Documentaire ou film sympa et du bon son en prime
» Où va la crise ?
Page 6 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum