Algérie
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L'échec ecommencé ?
L’échec recommencé ?
Samir Bouakouir*, 22 février 2011
Va-t-on une fois de plus parler d’occasion historique ratée d’imposer un changement démocratique après l’échec de la manifestation du 19 février ?
S’il est vrai que le déploiement impressionnant des forces de sécurité a découragé beaucoup d’Algériens et d’Algériennes susceptibles de rejoindre et d’élargir le champ de la contestation, il est tout aussi vrai que les acteurs de la coordination nationale n’ont, en particulier certains d’entre- eux mus par des ambitions purement partisans, ni la crédibilité ni l’autonomie de décision pour mobiliser de larges couches de la société.
On serait même tenté de voir dans la précipitation à organiser des marches à répétition les éléments d’une opération conçue par les services de renseignements pour désamorcer une contagion possible dans la foulée des événements de Tunisie et d’Egypte. Mettre en avant des sigles de nature à régionaliser la contestation et à provoquer la suspicion, n’est-il pas le meilleur moyen pour le DRS d’empêcher la jonction entre la contestation sociale et l’affirmation politique ?
Sans être atteint de paranoïa politique, de « complotite aigue » ou justifier un quelconque immobilisme, sous-estimer les capacités de manipulation et d’anticipation du DRS peut conduire à des erreurs politiques fatales.
La guerre contre le politique
Après avoir, sous couvert de la lutte antiterroriste, éradiqué toute embryon de vie politique, ne laissant s’exprimer que des appareils politiques intégrés au système rentier et bureaucratique, avec cet avantage de créer une illusion de vie institutionnel pluraliste, le DRS est apparu aux yeux des états européens et de l’Amérique comme le principal organe stabilisateur du système et donc du pays, l’unique rempart à l’islamisme, au chaos et à la contagion terroriste.
Les confidences rapportées par un câble de Wikileaks suite un échange entre un leader politique et le chef du DRS sont révélatrices de la stratégie qui consiste à mener une politique de la terre brulée pour marginaliser ou forcer à l’exil toutes les élites politiques forgées dans le combat démocratique et feindre s’offusquer de l’absence de forces démocratiques ou d’interlocuteurs crédibles ?
La guerre contre la société menée par le DRS depuis le coup d’état de janvier 1992, dont le prolongement de celle menée par le Malg puis la SM, visait à faire de la violence le principe structurant des rapports sociaux et bloquer ainsi tout processus d’autonomisation du politique. La culture de l’émeute sert précisément d’instrument non institutionnel ou non conventionnel de répression des luttes politique et sociales pacifiques.
La grosse supercherie : Le retrait de l’Armée !
Cette stratégie possède un double avantage, en particulier depuis l’intronisation de Bouteflika : d’une part redonner une cohésion interne à l’Armée et anticiper sur d’éventuelles fissures en raison des soupçons qui pèsent sur l’implication de certains parties dans le détournement de deniers publics, des massacres de civils et autres assassinats politiques ; d’autre part offrir des garanties aux partenaires étranger quant au retrait de l’armée de la gestion des affaires politiques en crédibilisant, par de multiples canaux, les affirmations d’un Bouteflika triomphant qui a réussi à « soumettre les généraux ». La finalité de cette conjoncturelle répartition des rôles étant de neutraliser les actions menées par des ONG sur l’exigence de vérité et de justice, et de s’assurer d’une impunité, consacrée dans la dite charte pour la réconciliation nationale de Bouteflika.
Une répartition des rôles que Bouteflika et son entourage ont mis a profit pour s’assurer une liberté d’action et structurer autour de la présidence des clientèles politiques, économique et sociales, réactivant les archaïsmes à l’image des Arouchs et des Zaouïas. La gigantesque manne financière, au lieu de servir le développement, est utilisée pour renforcer ce système clientéliste de prédation. La corruption, en raison de cette aisance financière, ne pouvait qu’atteindre des proportions inimaginables jusqu'à provoquer des réactions chez d’autres clans du régime, s’estimant exclus des circuits de corruption ou pas suffisamment intégrés.
Des luttes féroces pour le contrôle de la rente
La guerre des clans s’organise essentiellement autour du contrôle et de la répartition de la rente. Les enquêtes diligentées sur les malversations que connait Sonatrach témoignent de cette guerre sourde. Les émeutes de janvier, qui, très vite, ont été contenus en cédant une part de la rente par l’annonce de mesures totalement incohérentes et démagogiques, n’obéissant à aucune rationalité économique.
Les événements en Tunisie ont vite été mis entre parenthèse ces luttes internes. La crainte d’un « dérapage dans la société » et d’une insurrection populaire généralisée, que le contexte actuel peut favoriser, a probablement poussé le DRS à agir pour une « trêve interne », tout en prenant la précaution d’encourager ses traditionnels ou nouveaux relais politiques à s’emparer de la contestation pour l’affaiblir, à occuper les médias étrangers, à tenter de se refaire une virginité politique pour certains et pour d’autres se construire une image d’opposant, quitte à faire dans le surenchère et occuper le champ sémantique de l’opposition historique.
L’après-Bouteflika est ainsi différé pour éviter les risques d’un tsunami populaire qui risquerait de tout emporter. L’objectif étant de se donner le temps de réunir les conditions politiques d’un changement de façade tout en neutralisant les acteurs autonomes du changement radical et pacifiques.
Un 11 décembre 1960 pour réparer l’injustice historique?
Ce climat de confusion organisé rend l’action des acteurs autonomes, à l’intérieur comme à l’extérieur de la coordination, difficile voire compliqués. A l’évidence le ras le bol généralisé, le divorce irrémédiable entre le pouvoir et la société, les injustices criantes créent des conditions objectives à l’enclenchement de dynamiques populaires porteuses de changement radical. Un parti comme le FFS conserve un capital de sympathie significatif qui peut lui permettre de jouer un rôle d’aiguillon et de locomotive politiques de l’alternative démocratique. Si la direction actuelle a raison de faire preuve de vigilance politique pour ne pas se laisser entrainer dans des dynamiques d’appareils et des stratégies de recomposition autoritaire du « champ politique », elle se doit en revanche de s’ouvrir sans tarder à la société et aux acteurs et militants autonomes qui ont refusé de marchander leurs autonomies ou de la troquer contre une notoriété illusoire et provisoire. L’idée d’assises ou de congrès de l’opposition peut offrir une perspective politique intéressante.
Car ni les manœuvres des laboratoires, ni les diversions criminelles et ni les gesticulations sans lendemain des pseudo-opposants ne stopperont un inéluctable 11 décembre 1960 qui mettra fin à un ordre autoritaro-maffieux qui n’a rien à envier à l’ancien ordre colonial.
Samir Bouakouir
Ancien dirigeant du FFS.
Membre du CALD (Collectif Algérien pour la liberté et la démocratie)
La CNCD divisée en deux structures
El Watan, 23 février 2011
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) est divisée. Les profondes divergences de vues entre ses membres ont fini par pulvériser le peu de cohésion qui existait au sein de cette organisation hétérogène créée le 21 janvier dernier pour encadrer la société et donner un caractère pacifique à la révolte populaire.
Après deux actions réussies – marches du 12 et du 19 février derniers – le différend sur le rôle des partis dans cette organisation a posé problème. Tout a commencé à la veille de la marche du 19 février, empêchée par un impressionnant dispositif de sécurité.
Le collectif de jeunes «Algérie pacifique» avait exigé le retrait des partis politiques. Et les tractations ont commencé au lendemain de la marche. Les résultats sont tombés hier.
A l’issue d’une longue et houleuse réunion, les membres de la Coordination ont étalé leurs divergences au grand jour et ont décidé de se séparer. La CNCD est désormais scindée en deux structures. La première regroupe la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), les syndicats autonomes (Snapap, CLA, Satef et CNES), le Collectif des jeunes chômeurs, l’organisation Algérie pacifique et SOS Disparus. Selon Rachid Malaoui, président du Snapap, elle sera appelée «Coordination de la société civile».
Marche chaque samedi à Alger
Pour leur part, les partis politiques (RCD, MDS, PLD), le Collectif des étudiants, le réseau Wassila, le mouvement des archs, l’Association nationale des familles des disparus, l’Association de défense des droits des enfants, le Collectif national pour la liberté de la presse (CNLP), le président d’honneur de la LADDH, Ali Yahia Abdennour et Fodil Boumala décident de rester dans la CNCD. Ils votent pour l’organisation de marches hebdomadaires (chaque samedi) à Alger. «La Coordination a décidé d’organiser une marche chaque samedi à partir de la place des Martyrs vers la place du 1er Mai. C’est la majorité qui a pris cette décision et, en démocratie, la minorité suit la majorité», a précisé Ali Yahia Abdennour lors d’un bref point de presse animé à l’issue de cette réunion. Et d’ajouter : «Les organisations sont également libres d’organiser des marches dans les wilayas de l’intérieur du pays.»
En parallèle, Rachid Malaoui a animé, lui aussi, un point de presse pour expliquer les motivations de la décision de créer une nouvelle coordination : «Nous avons dit que les partis politiques ne devraient pas diriger la Coordination. Les partis devraient soutenir l’action de la société civile.», justifie-t-il. Dans un communiqué rendu public en fin d’après-midi, les membres de cette nouvelle structure expliquent davantage les raisons qui les ont amenés à sortir de la CNCD : «Devant le refus de la clarification des objectifs de la CNCD et la tentative de la caporalisation de la coordination, il a été décidé de refuser cette tentative d’enfermer la coordination dans un carcan partisan étroit et assumons cette rupture.» «Nous avons décidé de continuer le combat pour aboutir au changement réel du système avec la participation de la société civile et des forces sociales autour d’une charte qui aura pour but d’identifier clairement la composition et les objectifs de la coordination», ajoutent-ils.
Madjid Makedhi
Oudiste- Messages : 207
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Algérie
C'est mal barré, alors que il y a des débats,même sur des forums plutot légalistes ou éradicateurs d'habitude
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Algérie
Il faut attendre que ça pête en Lybie... Peut-être que ça se propagera en Algérie ?
Si ça pête en Algérie, vu que c'est juste de l'autre côté de la méditérannée, peut-être que...
Si ça pête en Algérie, vu que c'est juste de l'autre côté de la méditérannée, peut-être que...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Algérie
Nouveau rassemblement devant le ministère
Certaines coordinations sont venues dans l'intention de proposer
un grand rassemblement devant le ministère de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique.
Les coordinations locales des étudiants de 13 université du
pays, dont celles de Batna, Alger, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Constantine,
Sétif, Mostaganem, Blida, Béjaïa, se sont réunies hier à la résidence
universitaire Amriw (ex-ITE), en vue de créer une coordination
nationale des étudiants, élaborer une plate- forme de revendications
nationale et tracer un plan d’action pour les faire aboutir. On croit
savoir que certaines coordinations sont venues dans l’intention de
proposer un grand rassemblement devant le ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique dans les prochains jours, et
donner à ce mouvement «une dimension socio-économique et politique».
S’agissant des revendications, la coordination locale des étudiants de
l’université Aberrahmane-Mira de Béjaïa, en grève depuis le 14 février
passé, compte proposer ses propres revendications dont «la tenue des
états généraux pour l’évaluation des deux systèmes en vigueur au Master
sans conditions, la non! -soumission de l’université au secteur
économique, le maintien du système classique et le concours du
Magistère avec plus de postes». Il est à ajouter également la
normalisation des textes du L.M.D aux standards internationaux en
assurant les voies et moyens pour son bon fonctionnement (tutorat,
formations personnelles, sorties pédagogiques, passerelles, diplôme
professionnel, plateforme E-Learning, etc.), la fixation définitive des
critères de passage, l’accès au Master sans conditions, rendre le
Master 1 diplômant et faciliter la mobilité dans les passerelles qui
doivent être mentionnées dans les cahiers des charges. Le
revendications portent également sur les diplômes qui doivent être de
vocation nationale, le diplôme de Master 2 et le diplôme d’ingénieur
sont équivalents, l’abrogation de la circulaire ministérielle du
11/10/10 qui dévalorise le diplôme de l’université algérienne, garantir
les stages et rémunérer leurs indemnités tel que postulé dans les
cahiers de charg! es des offres L.M.D, arrêt des transferts avec
passe-droits, des harcè
lements et des dépôts de plaintes qui de viennent monnaie courante de
l’administration, déverrouiller le champ culturel et instaurer un
comité pédagogique légitime et reconnu qui assurera le suivi, la
satisfaction des revendications et permettra la participation de la
dimension estudiantine dans le processus décisionnel de l’université.
Au moment où nous mettons sous presse, la réunion est ouverte et les
débats ont commencé.
Par Hocine Cherfa
journal:
Le Jour d'Algérie
Certaines coordinations sont venues dans l'intention de proposer
un grand rassemblement devant le ministère de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique.
Les coordinations locales des étudiants de 13 université du
pays, dont celles de Batna, Alger, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Constantine,
Sétif, Mostaganem, Blida, Béjaïa, se sont réunies hier à la résidence
universitaire Amriw (ex-ITE), en vue de créer une coordination
nationale des étudiants, élaborer une plate- forme de revendications
nationale et tracer un plan d’action pour les faire aboutir. On croit
savoir que certaines coordinations sont venues dans l’intention de
proposer un grand rassemblement devant le ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique dans les prochains jours, et
donner à ce mouvement «une dimension socio-économique et politique».
S’agissant des revendications, la coordination locale des étudiants de
l’université Aberrahmane-Mira de Béjaïa, en grève depuis le 14 février
passé, compte proposer ses propres revendications dont «la tenue des
états généraux pour l’évaluation des deux systèmes en vigueur au Master
sans conditions, la non! -soumission de l’université au secteur
économique, le maintien du système classique et le concours du
Magistère avec plus de postes». Il est à ajouter également la
normalisation des textes du L.M.D aux standards internationaux en
assurant les voies et moyens pour son bon fonctionnement (tutorat,
formations personnelles, sorties pédagogiques, passerelles, diplôme
professionnel, plateforme E-Learning, etc.), la fixation définitive des
critères de passage, l’accès au Master sans conditions, rendre le
Master 1 diplômant et faciliter la mobilité dans les passerelles qui
doivent être mentionnées dans les cahiers des charges. Le
revendications portent également sur les diplômes qui doivent être de
vocation nationale, le diplôme de Master 2 et le diplôme d’ingénieur
sont équivalents, l’abrogation de la circulaire ministérielle du
11/10/10 qui dévalorise le diplôme de l’université algérienne, garantir
les stages et rémunérer leurs indemnités tel que postulé dans les
cahiers de charg! es des offres L.M.D, arrêt des transferts avec
passe-droits, des harcè
lements et des dépôts de plaintes qui de viennent monnaie courante de
l’administration, déverrouiller le champ culturel et instaurer un
comité pédagogique légitime et reconnu qui assurera le suivi, la
satisfaction des revendications et permettra la participation de la
dimension estudiantine dans le processus décisionnel de l’université.
Au moment où nous mettons sous presse, la réunion est ouverte et les
débats ont commencé.
Par Hocine Cherfa
journal:
Le Jour d'Algérie
Aura- Messages : 262
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Algérie
http://www.elwatan.com/actualite/skikda-plus-de-900-travailleurs-du-complxe-petrochimique-en-greve-13-03-2011-115832_109.php
Skikda: Plus de 900 travailleurs du complxe pétrochimique en grève
le 13.03.11 | 17h52
Le complexe pétrochimique de Skikda (CP1K) a été paralysé, ce dimanche 13 mars, suite au mouvement de grève enclenché, dans la matinée, par plus 900 travailleurs sur les 1027 que compte le complexe.
Une plainte a également été déposée par l’administration contre le mouvement de grève jugé illégal.
Les travailleurs grévistes, qui avaient entamé la semaine dernière un mouvement de protestation pacifique en tenant des sit-in permanents en dehors des heures de travail, ont fini par opter pour le durcissement.
Ces derniers estiment que, du moment que le CP1K est considéré comme une filiale Sonatrach, ils sont en droit de disposer des mêmes droits que leurs collègues des autres filiales, en citant la prime de revalorisation à partir de 2008 et l’alignement des salaires sur ceux octroyés par l’entreprise mère, Sonatrach en l’occurrence.
L’arrêt du CP1K laissait également présager des répercussions sur la raffinerie de Skikda (RA1K) qui s’alimente en eau distillée à partir du complexe pétrochimique.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Algérie
Alors qu’ils affichaient l’appel du MAK à la Marche Des militants du MAK sauvagement agressés à Iâzouguen
Des militants du MAK, dont le porte-parole de la toute nouvelle Coordination Nationale pour le Soutien de l’Anavad (CNS-Anavad), ont été sauvagement agressés ce soir 11.04.2011, vers 20h, par des inconnus à la place de la gare d’Azazga , 40 Km à l’est de Tizi Ouzou.
12/04/2011 - 00:06 mis a jour le 12/04/2011 - 09:30 par La Rédaction
Alors qu’ils étaient entrain d’afficher tranquillement l’appel du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie pour la marche du 16 avril à Azzazga et la Grande marche du 20 avril à Tizi-Ouzou, des militants du MAK ont été surpris par une Renault Clio rouge qui s’approchait d’eux à toute allure. Quatre personnes armées de couteaux, de bombes lacrymogènes et de matraques sortirent de la voiture. Dans un élan d’hystérie ces barbouzes ont commencé à frapper violemment à même la tête les jeunes militants du MAK.
A cette agression, les militants du MAK ont riposté avec courage et bravoure du mieux qu’ils pouvaient. Les rares témoins, vu l’heure tardive, ont été tous indignés d’assister impuissants à ce massacre subit par des jeunes qui ne faisaient qu’afficher un appel à des marches pacifiques.
Des citoyens d’Azazga contactés par téléphone ont dit toute leur indignation et leur colère contre ces voyous qui portent atteinte à l’honneur de la ville. Ils réaffirmant leur solidarité avec le MAK et le Gouvernement Provisoire Kabyle et se disent prêts à afficher eux-mêmes pour le 20 avril.
Il faut signaler que cette agression était bien planifiée car un autre groupe de barbouzes surveillait de loin ce massacre et se tenait prêt à intervenir si jamais le rapport basculait en faveur des jeunes autonomistes.
Le MAK, par la voix de son président par intérim, Mohand Larbi Tayeb, qu’on a contacté, dit que le régime algérien est l’instigateur de cette énième agression. Il le tient responsable de tous les dérapages qui peuvent en résulter. Il exige aussi que toute la lumière soit faite sur cette lâche agression et dans les plus brefs délais. Il rappelle à tous ceux qui tentent de parer le chemin vers la liberté au peuple Kabyle qu’il est vain de recourir à ces honteuses méthodes, avant de rajouter que le MAK fait le serment de ne plus tolérer que le sang des Kabyles soit versé dans l’impunité.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Algérie
LOUISA HANOUNE À TIZI OUZOU « L’APN ne sert plus à rien » 16 Avril 2011 - Page : 2
Lors d’un meeting populaire ce jeudi à Tizi Ouzou, Mme Louisa Hanoune a réitéré sa demande d’une assemblée constituante et des élections législatives anticipées. Pour la patronne du Parti des travailleurs, il est urgent de procéder à un changement de fond. Les protestations multiples actuelles sont une dynamique graduelle, mais qui ont un fond politique et révolutionnaire intelligent. Pour accompagner cette dynamique, le PT a mis sur pied des comités populaires auxquels les citoyens peuvent adhérer.
Au même chapitre, Louisa Hanoune a fustigé les propos des partis de l’Alliance présidentielle en leur répliquant que «ceux qui refusent le changement ont peur du peuple algérien». Pour l’oratrice, le Président doit effectuer ces réformes, car les mouvements vont aller crescendo et aboutiront inéluctablement à une jonction de toutes les protestations. Elle veut comme exemple, la marche des étudiants qu’elle qualifiera de très sérieux avertissement. «Ne pas être à l’écoute des étudiants est une porte ouverte à toutes les surprises», affirmera-elle. Relativisant ses propos, Louisa Hanoune s’est dite favorable à d’autres solutions que l’assemblée constituante, mais pas moins profondes car elle considère que les arguments de ceux qui craignent le retour à 1962, faisant allusion à Belkhadem, sont des absurdités politiques.
Pour elle, les racines du problème ne seront extraites qu’en se ressourçant des fondements du mouvement national qui a débuté en 1926. «Ceux qui ont cautionné les dénationalisations, les privatisations et qui sont pour le LMD ne peuvent pas diriger la révolution qui s’annonce», conclut-elle ce chapitre non sans s’interroger sur l’attitude des partis qui disent soutenir le Président et en même temps refusent les changements qu’il a annoncés. Commentant les événements qui secouent le Monde arabe, Louisa Hanoune tranche que l’Algérie n’est pas à l’abri de ce qu’elle qualifie de plan de militarisation du monde prôné par les impérialistes.
Cependant, pour elle, il ne s’agit pas de copier, car l’Algérie n’appartient pas à une nation arabe. Cette entité n’existe pas, selon elle, il n’y a que des pays arabes chacun avec sa spécificité. Le PT, affirme-t-elle, qui est solidaire du peuple libyen ne soutient ni El Gueddafi ni le CNT qu’elle a qualifié de bras armé des alliés. Par ailleurs, la patronne du PT qui venait à Tizi Ouzou à l’occasion de l’anniversaire du Printemps berbère, a plaidé pour la création d’un secrétariat d’Etat pour la prise en charge de tamazight dont l’enseignement doit être obligatoire dans toute l’Algérie. Il s’agit, pour elle, d’un processus de réparation qui barrera la route aux aventuriers et aux séparatistes.
Enfin, revenant sur les dernières mesures prises par l’Etat pour calmer le front social, Louisa Hanoune a fustigé le gouvernement qu’elle a accusé d’avoir offert des cadeaux aux barons de l’informel.
Reconnaissant que toutes les revendications sociales sont légitimes, l’oratrice considère que les marches vers la Présidence sont un aveu de l’échec de toutes les assemblées élues et du gouvernement. «A quoi sert un Parlement qui ne fait qu’engloutir des milliards?» s’interroge-t-elle, avertissant sur d’éventuelles répressions des marches et des grèves en guise de réponse aux protestations sociales. Pour elle, la période des menaces est révolue.
Kamel BOUDJADI
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Algérie
Rien que ça ?la création d’un secrétariat d’Etat pour la prise en charge de tamazight dont l’enseignement doit être obligatoire dans toute l’Algérie
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Algérie
BOUNEDJMA S’ADRESSE À LOUISA HANOUNE
« Vos députés n’ont qu’à démissionner » 24 Avril 2011 - Page : 2
Le président de la Coordi-nation des enfants de chouhada, M.Khaled Bounedjma a dit tout le mal qu’il pensait de l’opposition.
S’exprimant lors d’une conférence de presse animée hier à la Maison de la presse Tahar-Djaout à Alger, il a fustigé le PT, le RCD et le FNA.
Interrogé sur sa position vis-à-vis des appels de certains partis politiques qui exigent la dissolution de l’Assemblée populaire nationale, le président de la Coordination des enfants de chouhada a répondu:
«Ceux qui ne veulent pas de cette assemblée, n’ont qu’à démissionner».
L’orateur ne l’a pas mentionné explicitement, mais c’est le Parti des travailleurs qui est visé, car ayant toujours porté cette revendication. Le FNA et le RCD en ont fait de même.
Le président de la Coordination a critiqué ouvertement l’Alliance présidentielle, les partis politiques et même les médias à l’exception de la presse écrite qui aurait contribué au règlement de certaines préoccupations des enfants de chouhada. Bounedjma a soutenu le discours à la nation du président de la République mais a critiqué l’Alliance présidentielle qui n’aurait pas appliqué le programme du chef de l’Etat. «Ces trois partis, le FLN, le RND et le MSP, sont devenus hermétiques à toute proposition et projet de notre organisation», a-t-il regretté.
S’agissant des mouvements de contestation sociale que connaît le pays depuis le début du mois de janvier 2011, Bounedjma a rejeté toute forme de protestation de la rue.
Il a qualifié les partis politiques et autres organisations de la société civile de de vouloir conduire le pays à la fitna.
Le président de la Coordination des enfants de chouhada a adressé aux pouvoirs publics, une batterie de propositions pour contribuer à trouver des solutions à la crise politique, économique et sociale que vit le pays. Il a aussi indiqué que «les droits des enfants de chouhada sont bafoués par l’administration.»
Il s’est exprimé lors de la conférence de presse sur les blocages de l’administration. Il a regretté que cette même administration concernée par l’application des lois relatives aux droits des enfants de chouhada ne reconnaîsse pas les droits des enfants et veuves de chouhada. Pour argumenter son intervention, Bounedjma a parlé de la loi promulguée depuis le 31 décembre 2010 relative aux licences d’importation pour le bénéfice des enfants de chouhada, qui est restée sans effet.
Le conférencier a préconisé comme solution aux préoccupations des enfants de chouhada, la réforme de l’administration nationale pour amorcer tout changement et le développement social et économique.
Certains responsables ont toujours un complexe vis-à-vis de l’histoire, d’où la marginalisation des enfants de chouhada et des moudjahidine selon M.Bounedjma. Mais la jeunesse algérienne tient à son histoire, a-t-il ajouté.
Amar CHEKAR
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Algérie
Cette association aurait besoin selon nombre de mauvaises langues, d'un sacré toilettage parmi ses membres... Le président en question a d'ailleurs été accusé d'être lui-même fils de harki...
Nico, essaie de faire un peu de tri dans tout ce que tu balances.... c'est comme les aventures de l'autre niais à la Réunion
Nico, essaie de faire un peu de tri dans tout ce que tu balances.... c'est comme les aventures de l'autre niais à la Réunion
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Comment le PT d’Algérie et le POI justifient leur soutien au régime de Bouteflika
http://www.luttedeclasse.org/service/texte_250211.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Algérie
Chassez le naturel et l'imbécile revient au galop. Cela faisait longtemps que tu nous ne avait pas régalé de cette fange.Roseau a écrit:http://www.luttedeclasse.org/service/texte_250211.pdf
Le site en question est à la lutte de classes ce qu'est riposte laïque pour la laïcité : un petit 1/4 de critiques sur les partis de gauche envers le NPA, LO, etc. et les 3/4 du reste des critiques pour le POI. Sur riposte laïque aussi : un 1/10ème sur les autres religions pour justifier les 9/10 contre les musulmans.
J'y vais de temps en temps pour m'amuser de son hobby anti-POI, anti-CCI, anti-PT, mais jamais je me serai permis de rapatrier sur ce forum les quelques critiques très acerbes qu'il développe sur le NPA.
Tiens d'ailleurs en passant, à propos de la Lybie, il développe les mêmes thèses que Eninel et traite plus ou moins ceux des partis ou militants qui vont à l'encontre de son point de vue, de "naze". Seule CLAIRE échappe à ce jugement ... faut dire qu'il aime la tendance CLAIRE au point d'oublier leurs positions sur la Lybie !
Invité- Invité
Re: Algérie
Chassez le naturel et l'imbécile revient au galop
Lorsqu'il pète les plombs, avec des insultes qui violent le principe du forum, c'est qu'il y a un gros lièvre.
Là, c'est ce sont les compromissions indéfendables du POI et du PT avec le pouvoir Algérien.
Loriot ne peut ni démentir ni défendre les déclarations POI ou PT algérien qui établissent la collaboration avec la dictature de Bouteflika.
Donc il ne dit pas un mot sur le sujet, traite d'imbécile celui qui se permet de communiquer les dites déclarations.
L'Algérie, c'est pourtant le sujet du fil. Pas un mot...
L'insulte, comme disait le sage chinois, informe sur celui qui en est l'auteur.
Mais là, beaucoup plus: sur l'indéfendable compromission avec la dictature.
Pour quel bénéfice ? Chacun appréciera...
Au moins, voilà qui fera de la publicité à ces déclarations dignes de la pire nomenclature.
Pour donner une idée du degré de complicité, une citation du PT, dont le combat est salué par le POI:
"les décisions du Conseil des ministres, certes insuffisantes,
mais (comportent) des mesures importantes sur le terrain des libertés, de l’emploi et du pouvoir d’achat"...
La complicité de la nomenclature du POI et sa surcursale ont été dénoncés depuis longtemps par ceux qui résistent en Algérie. Encore ici récemment:
http://fischer02003.over-blog.com/ext/http://www.promcomm.wordpress.com/2011/01/18/algerie-un-bien-curieux-parti-des-travailleurs
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Algérie
Roseau a écrit:Chassez le naturel et l'imbécile revient au galop
Lorsqu'il pète les plombs, avec des insultes qui violent le principe du forum, c'est qu'il y a un gros lièvre.
Là, c'est ce sont les compromissions indéfendables du POI et du PT avec le pouvoir Algérien.
Loriot ne peut ni démentir ni défendre les déclarations POI ou PT algérien qui établissent la collaboration avec la dictature de Bouteflika.
Donc il ne dit pas un mot sur le sujet, traite d'imbécile celui qui se permet de communiquer les dites déclarations.
L'Algérie, c'est pourtant le sujet du fil. Pas un mot...
L'insulte, comme disait le sage chinois, informe sur celui qui en est l'auteur.
Mais là, beaucoup plus: sur l'indéfendable compromission avec la dictature.
Pour quel bénéfice ? Chacun appréciera...
Au moins, voilà qui fera de la publicité à ces déclarations dignes de la pire nomenclature.
Pour donner une idée du degré de complicité, une citation du PT, dont le combat est salué par le POI:
"les décisions du Conseil des ministres, certes insuffisantes,
mais (comportent) des mesures importantes sur le terrain des libertés, de l’emploi et du pouvoir d’achat"...
La complicité de la nomenclature du POI et sa surcursale ont été dénoncés depuis longtemps par ceux qui résistent en Algérie. Encore ici récemment:
http://fischer02003.over-blog.com/ext/http://www.promcomm.wordpress.com/2011/01/18/algerie-un-bien-curieux-parti-des-travailleurs
Puisqu'il s'agit de la position de Prométhée, il y a une conclusion qui laisse pantois et relativise la critique du PT d'Algérie :
Pour notre part, conformément aux traditions du mouvement ouvrier, nous sommes totalement solidaires du peuple algérien dans son combat contre l’impérialisme, contre le FMI et l’Union européenne et pour toutes ses revendications. C’est pourquoi nous dénonçons la répression dont il est victime, et nous réclamons la libération immédiate et sans condition des tous les manifestants emprisonnés.
Le peuple et la classe ouvrière algérienne n'aurait aucun appareil d'état endogène, classe bourgeoise, nomenclaturas endogènes comme ennemis ?
Misère de la dérive campiste !
Toujours ces vues complètement débiles des sociétés d'Afrique du Nord.
Que chaque état soit intégré dans un dispositif global d'exploitation et de pression mondiale OK, mais ne pas parler des ennemis sur place comme l'appareil d'état, la nomenclatura et la bourgeoisie il faut le faire (l'appareil d'état, avec moins d'idéologie que dans les pays de l'Est a donné les instruments pour qu'une caste de généraux et de militaires mute en bourgeoisie par la corruption et la violence)...
Les jeunes qui manifestent n'ont pas d'ennemis ? seulement des revendications ? vraiment ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Algérie
Copas a raison: les jeunes et les travailleurs rencontrent sur le chemin de leur émancipation un Etat, une dictature au service d'une oligarchie qu'il faut abattre. Et c'est cette oligarchie que défend le PT et le POI.
Communiqué du 6 janvier, le bureau politique du PT algérien, déclare :
"L’heure est grave et que rien ne saurait être supérieur aux intérêts de la nation. »
Puis dans un point presse:
« Même si tout n’est pas rose dans notre pays, il faut défendre les efforts du gouvernement en matière de développement et de logement… Il t a un début de réponse aux problèmes… mais que cela reste insuffisant… et déclare qu’il faut être vraiment malhonnête pour nier tous les efforts de développement du gouvernement ces dernières années. » Louisa Hanoune ajoute : « … que la crise n’est pas plus profonde que celles vécues depuis les années 80 et qu’il y a un temps pour la colère et un autre pour la réflexion et le dialogue. (Elle)… dénonce le saccage des édifices et des biens publics et privés. Mais concernant les gouvernement (elle)… dénonce son déficit de communication. »
Communiqué du 6 janvier, le bureau politique du PT algérien, déclare :
"L’heure est grave et que rien ne saurait être supérieur aux intérêts de la nation. »
Puis dans un point presse:
« Même si tout n’est pas rose dans notre pays, il faut défendre les efforts du gouvernement en matière de développement et de logement… Il t a un début de réponse aux problèmes… mais que cela reste insuffisant… et déclare qu’il faut être vraiment malhonnête pour nier tous les efforts de développement du gouvernement ces dernières années. » Louisa Hanoune ajoute : « … que la crise n’est pas plus profonde que celles vécues depuis les années 80 et qu’il y a un temps pour la colère et un autre pour la réflexion et le dialogue. (Elle)… dénonce le saccage des édifices et des biens publics et privés. Mais concernant les gouvernement (elle)… dénonce son déficit de communication. »
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Algérie
Ce qui me fait péter les plombs comme tu le dis si bien, c'est ton insistance lourdingue voire imbécile maladive à te procurer des informations dans la fange Tardieu. Il y bien d'autres canaux d'information sans être obligé de s'armer politiquement dans du Tardieu.Roseau a écrit:Chassez le naturel et l'imbécile revient au galop
Lorsqu'il pète les plombs, avec des insultes qui violent le principe du forum, c'est qu'il y a un gros lièvre.
Là, c'est ce sont les compromissions indéfendables du POI et du PT avec le pouvoir Algérien.
Loriot ne peut ni démentir ni défendre les déclarations POI ou PT algérien qui établissent la collaboration avec la dictature de Bouteflika.
Donc il ne dit pas un mot sur le sujet, traite d'imbécile celui qui se permet de communiquer les dites déclarations.
L'Algérie, c'est pourtant le sujet du fil. Pas un mot...
L'insulte, comme disait le sage chinois, informe sur celui qui en est l'auteur.
Mais là, beaucoup plus: sur l'indéfendable compromission avec la dictature.
Pour quel bénéfice ? Chacun appréciera...
Au moins, voilà qui fera de la publicité à ces déclarations dignes de la pire nomenclature.
Pour donner une idée du degré de complicité, une citation du PT, dont le combat est salué par le POI:
"les décisions du Conseil des ministres, certes insuffisantes,
mais (comportent) des mesures importantes sur le terrain des libertés, de l’emploi et du pouvoir d’achat"...
La complicité de la nomenclature du POI et sa surcursale ont été dénoncés depuis longtemps par ceux qui résistent en Algérie. Encore ici récemment:
http://fischer02003.over-blog.com/ext/http://www.promcomm.wordpress.com/2011/01/18/algerie-un-bien-curieux-parti-des-travailleurs
Tiens en passant ce lien NPA et benêts .. vers un article sur son site intitulé : "NPA et les benêts de la classe !". Jolie tournure pour nommer des camarades ouvriers du NPA, n'est-ce pas, peut-être t'y reconnaitras-tu aussi ? Malheureusement ou heureusement (tout dépend du point de vue où on se place), il y a peu d'articles sur le NPA, très très peu sur LO et une quantité invraisemblables sur le POI/PT/CCI alors que le poids de chacun des deux NPA et LO est autrement plus important en terme d'audience dans le population que le POI.
Alors un conseil si tu veux continuer à avoir une vraie discussion, arrête de nous emmerder avec ce site ...
Invité- Invité
Re: Algérie
Le sujet c'est l'Algérie, et comme le PT et le POI collaborent avec la dictature,ton insistance lourdingue voire imbécile maladive
ce que personne ne peut démentir, il part en petites provocs, puis interdit de citer une page car faite par un ancien OCI (forcément de la vermine...selon language consacré),
mais foin de tout logique, il le cite lui-même.
Tout cela en vain pour détourner le fil une seconde fois, éviter de parler de l'Algérie.
Et on comprend, car des dizaines de sources rendent comptent de la complicité des lambertistes avec la dictature:
Le secrétariat général du PT lors d’un point de presse :
« Même si tout n’est pas rose dans notre pays, il faut défendre les efforts du gouvernement en matière de développement et de logement… Il y a un début de réponse aux problèmes… mais que cela reste insuffisant… et déclare qu’il faut être vraiment malhonnête pour nier tous les efforts de développement du gouvernement ces dernières années. »
Invraisemblable ? Non, car accrochez-vous bien, lors des élections sénatoriales de fin décembre, le PT qui ne participait pas à ce scrutin a choisi de soutenir la formation du premier ministre de Bouteflika dans au moins 26 villayas...
C'est cela que défend la bureaucratie du POI et que Loriot entend cacher. Tout militant indépendant de la dictature devrait condamner. Car la complicité avec la dictature n'a pas été inventée par un ancien OCI. Elle s'étale partout...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Algérie
Loriot n'entend rien cacher du tout, Loriot ne connait pas le PT algérien, ses pratiques, ses discours. Loriot entend simplement te demander d'arrêter de pêcher en eaux troubles des informations. Point barre !Roseau a écrit:Le sujet c'est l'Algérie, et comme le PT et le POI collaborent avec la dictature,ton insistance lourdingue voire imbécile maladive
ce que personne ne peut démentir, il part en petites provocs, puis interdit de citer une page car faite par un ancien OCI (forcément de la vermine...selon language consacré),
mais foin de tout logique, il le cite lui-même.
Tout cela en vain pour détourner le fil une seconde fois, éviter de parler de l'Algérie.
Et on comprend, car des dizaines de sources rendent comptent de la complicité des lambertistes avec la dictature:
Le secrétariat général du PT lors d’un point de presse :
« Même si tout n’est pas rose dans notre pays, il faut défendre les efforts du gouvernement en matière de développement et de logement… Il y a un début de réponse aux problèmes… mais que cela reste insuffisant… et déclare qu’il faut être vraiment malhonnête pour nier tous les efforts de développement du gouvernement ces dernières années. »
Invraisemblable ? Non, car accrochez-vous bien, lors des élections sénatoriales de fin décembre, le PT qui ne participait pas à ce scrutin a choisi de soutenir la formation du premier ministre de Bouteflika dans au moins 26 villayas...
C'est cela que défend la bureaucratie du POI et que Loriot entend cacher. Tout militant indépendant de la dictature devrait condamner. Car la complicité avec la dictature n'a pas été inventée par un ancien OCI. Elle s'étale partout...
Ces méthodes les tiennes me ramènent au temps du premier forum où on a pu assister à une escalade de saloperie de ta part toutes plus puantes les unes que les autres. Et de ces méthodes, personnellement je n'en veux plus. Alors si tu veux discuter, discutons mais cesse de nous ramener cette saloperie de Tardieu !
N'importe quel militant un tant soi peu honnête, s'apercevrait vite de la qualité es puant du site en question et de son auteur, n'importe qui ... sauf Roseau !
Invité- Invité
Re: Algérie
Site dit "puant" parce qu'il est interdit d'être un ex-OCI...Mais ce sont les citations du PT algérien et du POI qui sont non pas puantes, mais réactionnaires, pro-dictature et pro-corrompus. Décidément, le régime de caserne est incompatible avec le débat.
Malgré ce troisième détournement du sujet, revenons encore et toujours au fil:
A propos des mobilisations contre la dictature, dans le dernier numéro de Févier d'Informations Ouvrières (POI), que Loriot va encore trouver un canard puant...
: "Depuis une semaine, la presse française, très « française » et très « démocratique », ne cesse de marteler sur un clou : l’Algérie doit exploser…Pour sa part, le Parti des travailleurs d’Algérie poursuit son combat pour la défense des droits de la jeunesse et de la population algérienne contre l’impérialisme et tous ses agents subsidiaires".
La dictature est dédouanée…C'est la thèse développée par les lambertistes. La jeunesse et les travailleurs algériens sont manipulés par "l'impérialisme et ses agents subsidiaires" Comment est-ce possible ? Comme on l’a vu, le PT algérien soutenu par le POI a fait campagne en décembre pour le parti de la corruption et la dictature Bouteflika.
Peut-on parler encore de parti ouvrier ? Non. Indépendant ? non plus.
Les travailleurs algériens eux se battent contre la dictature
Algérie : une autre politique est possible
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article21112
Malgré ce troisième détournement du sujet, revenons encore et toujours au fil:
A propos des mobilisations contre la dictature, dans le dernier numéro de Févier d'Informations Ouvrières (POI), que Loriot va encore trouver un canard puant...
: "Depuis une semaine, la presse française, très « française » et très « démocratique », ne cesse de marteler sur un clou : l’Algérie doit exploser…Pour sa part, le Parti des travailleurs d’Algérie poursuit son combat pour la défense des droits de la jeunesse et de la population algérienne contre l’impérialisme et tous ses agents subsidiaires".
La dictature est dédouanée…C'est la thèse développée par les lambertistes. La jeunesse et les travailleurs algériens sont manipulés par "l'impérialisme et ses agents subsidiaires" Comment est-ce possible ? Comme on l’a vu, le PT algérien soutenu par le POI a fait campagne en décembre pour le parti de la corruption et la dictature Bouteflika.
Peut-on parler encore de parti ouvrier ? Non. Indépendant ? non plus.
Les travailleurs algériens eux se battent contre la dictature
Algérie : une autre politique est possible
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article21112
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Algérie
Algérie : Le PT réclame des législatives anticipées en 2011 Poste par faycal mai 8th, 2011
Le Parti des travailleurs (PT) a appelé samedi à Alger à la tenue en Algérie d’élections législatives anticipées dans le courant de l’année 2011, au lieu de l’échéance normale de 2012. “Compte tenu de la situation prévalant actuellement en Algérie, les élections législatives doivent être programmées pour cette année. Nous refusons l’échéance de l’année prochaine”, a affirmé Mme Hanoune lors d’un meeting populaire au cinéma Sierra-Maestra, à l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945.
Les élections anticipées aideraient à “préserver la nation algérienne, cible de visées destructrices” et marqueraient aussi “la rupture avec les institutions héritées du parti unique”, a affirmé Mme Hanoune, tout en considérant que de telles élections anticipées constitueraient “le point de départ des réformes” annoncées par le président de la République. Pour la secrétaire générale du PT, le fait annoncé que la révision de la Constitution ne sera pas soumise au Parlement actuel mais au prochain est un “désaveu de la part du président de la République à l’actuelle Assemblée”.
Tout en demandant des législatives anticipées, Mme Hanoune a réitéré sa revendication pour l’élection d’une Assemblée constituante, laquelle est “toujours d’actualité”, la qualifiant de “socle de la démocratie”. “Le peuple est souverain et responsable et n’a pas besoin de la tutelle d’un parti”, a encore asséné Mme Hanoune.
Enchaînant sur les réformes annoncées par le chef de l’Etat lors du dernier conseil des ministres, Mme Hanoune les a qualifiées de “programme ambitieux”, à même de consacrer, a-t-elle dit, la “représentativité politique et sociale grâce à des élections démocratiques et transparentes”. En ce sens, elle a relevé que le chef de l’Etat, à travers ces réformes, “entend renforcer les assemblées élues et combattre la «hogra » par l’ouverture davantage de tribunaux administratifs”.
Meeting du Parti des travailleurs à Alger : Louisa Hanoune appelle à des élections législatives anticipées pour 2011 07 May 2011 11:00:00 Farida Belkhiri
Dans un meeting organisé hier à Alger, la Secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a appelé à l’organisation d’élections législatives anticipées pour 2011. «La décision du président de la République de créer un comité de consultation avec les partis politiques prouve que l’institution chargée du vote des projets de lois, l’APN en l’occurrence, n’est pas crédible. Une institution qui ne sert qu’à signer des documents ! Cela dit, la décision du Président, même si elle constitue une bonne initiative, ne résout pas le problème de légitimité et de crédibilité des institutions qui représentent le peuple. D’où la nécessité d’anticiper les élections législatives afin de faire émerger une véritable Assemblée», affirme-t-elle dans ce meeting organisé à l’occasion du 66e anniversaire des événements du 8 Mai 1945. D’ailleurs, à ce propos, elle a appelé également à ce que ce jour soit inscrit au registre des fêtes nationales et, par conséquent, chômée et payée. La SG du PT est revenue, par ailleurs, sur le programme des réformes annoncé par le chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres. «C’est un programme ambitieux qui regroupe des décisions fort importantes, telles le renforcement des prérogatives des élus locaux et la dépénalisation du délit de presse et, surtout, la révision de la Constitution qui doit passer, à notre sens, par la consultation et l’approbation du peuple. Au fait, il est temps que ce dernier s’implique dans toutes les décisions politiques, économiques et sociales qui le concernent», dit-elle. Elle fera savoir que son parti a créé 400 comités sociaux sur le territoire national. «Dans ces comités qui aboutiront à une assemblée générale, les réformes sont débattues. Il ne s’agit plus de débattre des doits sociaux mais également des systèmes économiques et politiques. Nous vivons dans notre pays une véritable révolution. Une révolution intelligente par laquelle le peuple est arrivé à des résultats : augmentations de salaires, régimes indemnitaires, réformes, …espérons que le blocage sur le droit de manifester sera également levé», espère-t-elle. En revanche, le PT exprime son opposition au système des quotas pour la représentation féminine dans les assemblées élues. «Cette décision ne change en rien la situation de la femme. Le système de quotas ne sert à rien si le code de la famille n’est pas modifié», estime-t-elle. En outre, ajoute-t-elle, le PT est contre certaines mesures inscrites dans la loi de finances complémentaire 2011. «Pour maîtriser les prix du marché, l’Etat a décidé de maintenir les exonérations dont bénéficiaient les barons du sucre et de l’huile depuis janvier dernier. Une exonération de 300 milliards de dinars ! Ce n’est pas une solution. Pis, cela permettra à ces barons de prendre l’Etat en otage. La solution est de favoriser la production nationale en procédant à l’ouverture de toutes les entreprises publiques fermées jusque-là. Chose qui permettra aussi la création de deux millions d’emplois permanents», conclut-elle.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Algérie
MARCHES, GRÈVES, SIT-IN ET ÉMEUTES
Le front social s’embrase!
11 Mai 2011
Les feux de la colère se propagent dans toutes les régions du pays.
Grèves, sit-in, marches, émeutes, sont le lot quotidien du citoyen, à travers toutes les régions du pays. Aujourd’hui encore, médecins résidents, internes et externes, chirurgiens dentistes et étudiants en pharmacie observent un sit-in, au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha, à Alger. «Le principe de ce rassemblement est, jusqu’à preuve du contraire, en vigueur», a déclaré le Dr Benhabib, membre du Collectif des médecins-résidents algériens(Camra). Mieux, les étudiants en pharmacie ont décidé d’ouvrir un autre front de la contestation.
«La Coordination nationale des étudiants en pharmacie (Cnep) organisera une marche nationale des étudiants en pharmacie le mercredi (aujourd’hui) 11 mai 2010», lit-on dans un communiqué de la Cnep, parvenu, hier, à notre rédaction.
Pour leur part, les praticiens généralistes seront conviés, cette après-midi, à «une réunion de conciliation», a annoncé le Dr Lyes Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp).
Beaucoup de questions taraudent les observateurs quant aux visées réelles de cette initiative du ministre Djamel Ould Abbès. Manoeuvre tactique ou volonté manifeste de relancer le dialogue avec les syndicats autonomes des praticiens, l’invitation du ministre intervient après une rupture qui a duré près de deux mois.
La dernière rencontre du ministre avec le Snpsp remonte au...16 mars dernier. Pis, le Snpsp est en phase d’ester le ministère en justice. Cette décision fait suite à la rencontre, récente, du ministre avec le Syndicat national des médecins généralistes et praticiens de la santé publique (Snmg/sp). Le Snpsp conteste le choix du Snmgps comme seul interlocuteur. «Ce syndicat n’est pas habilité à parler en notre nom», a signalé, hier, le Dr Mérabet, sur les colonnes de L’Expression.
Pour leur part, les praticiens spécialistes ont décidé de renouer avec la grève illimitée à partir de lundi prochain. Mieux, l’intersyndicale autonome des praticiens envisage de tenir un sit-in et une marche nationale dans les jours à venir.
Le secteur de l’éducation vit, également, au rythme d’une contestation grandissante.
Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte) est monté au créneau. Pour «dénoncer l’annulation de l’instruction n°06 du 06 mars 2011 relative à la promotion exceptionnelle, sous l’intitulé de l’année financière 2010, de tous les candidats, travailleurs, ayant eu plus de 10 de moyenne», tel que mentionné dans un communiqué remis, hier, à notre rédaction. Le Snte a enfoncé le clou en affirmant que «le ministère de l’Education nationale et la direction générale de la Fonction publique portent la responsabilité de la rupture du dialogue avec le partenaire social».
Le vent de la colère continue de souffler sur plusieurs secteurs.
Plus de 1200 communes sont paralysées par la grève illimitée du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap).
Les vents de la révolte continuent à souffler sur la rue algérienne.
A Annaba, de violents affrontements ont opposé, ces derniers jours, des centaines de femmes et hommes aux forces de l’ordre. Cette impasse risque de provoquer un incendie dont nul ne peut soupçonner les conséquences.
Encore une fois, les victimes du terrorisme sont revenues à la charge pour réclamer un statut.
Une autre frange de la société qui a fait face aux «loups qui habitent la nuit» crie sont désarroi : les gardes communaux radiés dans la wilaya de Boumerdès, tel que rapporté dans la presse. Ils ont tenu un sit-in au chef-lieu de cette wilaya pour réclamer la réintégration de 200 d’entre eux dans les rangs de la garde communale. Tous les leviers de la société sont en ébullition. Ainsi, le gouvernement est tenu d’apporter des solutions à même de répondre aux attentes du peuple. Le cas échéant, la situation risque de dégénérer à tout moment. Il suffit d’une étincelle...
Mohamed Sadek LOUCIF L'expressiondz
___________________
BÉJAÏA Les postes partiellement paralysées 11 Mai 2011
La désignation de la commission paritaire de discipline à l’insu du partenaire social, est à l’origine de la grogne des postiers.
A l’appel du syndicat d’entreprise d’Algérie Poste, le personnel d’Algérie Poste de Sidi Aïch, d’El Kseur, d’Amizour, d’Akbou et de Seddouk ont observé hier matin un débrayage d’une demi-journée, de 8 heures à 12 heures, pour protester contre la désignation de la nouvelle commission paritaire de discipline.
En effet, après l’expiration du délai accordé par le conseil de wilaya de ce syndicat exigeant la dissolution de ladite commission et l’annulation pur et simple de toute décision prise par cette dernière, le personnel de quelques bureaux de poste de la wilaya de Béjaïa a mis sa menace à exécution. «La désignation faite par le premier responsable d’Algérie Poste de Béjaïa est tout simplement illégale. Le conseil de wilaya est seul habilité et qualifié pour parler et négocier au nom des travailleurs, et par conséquent, il est le seul organe à désigner les membres de cette commission»,
nous déclare le secrétaire général du syndicat M.Amer Younsi, avant d’ajouter: «Décidément, la direction d’Algérie poste n’a pas su tirer les leçons du passé en récidivant, une fois de plus, après les dépassements de l’année dernière à l’insu du partenaire social Le directeur d’Algérie Poste veut se tailler un syndicat docile et de maison, ce qui est loin d’être notre statut et notre engagement».
En outre, notre interlocuteur nous informe que ce débrayage d’une demi-journée n’est qu’une première action avant de passer la semaine prochaine à des actions plus radicales si d’ici là, nos doléances ne sont pas satisfaites. Il est à noter que cette action n’a pas été suivie dans plusieurs autres bureaux de poste, notamment au chef-lieu de wilaya, ce qui a réduit son impact sur le public.
Par ailleurs, toutes nos tentatives d’entrer en contact avec la directeur d’Algérie Poste, M.Merouani, ont été vaines.
Boualem CHOUALI L'expressiondz
__________________
GRÈVE DES TRAVAILLEURS DE LA COMMUNE DE TIZI OUZOU Les positions se durcissent 11 Mai 2011 -
«Ma fille est malade. Elle n’a pas pu aller à l’école ce matin. Elle n’avait pas mangé la veille et le matin elle n’a pas trouvé de lait. Je n’avais pas d’argent pour en acheter!»
Le témoignage vient d’un travailleur en grève de la commune de Tizi Ouzou.
Ils étaient hier au nombre de 271 à venir assister aux travaux de la session de l’APW. Ils ont quitté l’hémicycle mais ont promis de revenir aujourd’hui afin d’en découdre, selon les déclarations de leurs représentants.
Lors d’une conférence de presse tenue au siège de la mairie, ces travailleurs considéraient que les responsables locaux n’avaient pas la volonté de régler leurs problèmes. Bien au contraire, ils estimaient être trahis.
Plus explicites, les grévistes s’indignaient contre ce qu’ils considéraient comme du chantage. En effet, en guise de régularisation promise à leurs postes d’emploi, ces derniers ont été invités à signer des fiches de l’Anem pour des CDD (Contrat à durée déterminée). Au chapitre des salaires, les travailleurs affirmaient que le paiement de ces derniers a été conditionné par la signature de ces contrats comme exigé par le contrôleur fiancier. Ce que considèrent donc les grévistes comme du chantage. Au sujet de leur organisation, lors de la même conférence de presse, les travailleurs de la mairie ont annoncé une réunion, aujourd’hui mercredi, pour l’élection de leur syndicat considérant que l’ancienne structure a été au service de l’administration au lieu d’être aux côtés des travailleurs.
Par ailleurs, les mêmes interlocuteurs ont mis au défi le maire de venir assister aux réunions et d’avancer des arguments quant à ses agissements. Ces derniers affirmaient que malgré la décision de la justice, leur grève allait se poursuivre jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Plus que jamais décidés, les travailleurs titulaires qui se sont joints à la grève promettent un durcissement dans les prochains jours.
En fait, la situation devient de plus en plus intenable pour toutes les parties.
Malgré les appels du premier responsable de la wilaya à une reprise du travail, la ville donne encore l’image d’une décharge à ciel ouvert. Malgré la décision de la justice de réquisitionner les travailleurs, ceux-ci maintiennent encore leur mouvement.
D’autre part, les travailleurs non payés depuis six mois souffrent le martyre. Le témoignage sus-cité en est révélateur.
Enfin, les travailleurs qui ont décidé de se rendre à la session de l’APW comme signe d’un ras-le-bol espèrent trouver une oreille attentive à leur désarroi. Y a-t-il volonté réelle de dialogue?
Kamel BOUDJADI
_________________
Grève des agents communaux: Un taux de suivi de 70% El Watan, 10 mai 2011
La grève, à laquelle a appelé le Snapap, a été largement suivie dans les communes, selon les organisateurs.
Selon Ali Yahia, président du Conseil national des communes affilié au Snapap, le taux de suivi est de près de 70%, ce qu’il a qualifié d’«important» en raison des «pressions exercées sur les travailleurs». «Cette grève a été observée dans au moins 1000 communes. A Béjaïa, toutes les communes ont été paralysées, la grève a été suivie à presque 100%.
A Tizi Ouzou, seules 5 communes n’ont pas répondu à notre appel.
A Sétif, nous avons un taux de suivi de près de 80%», indique Ali Yahia, qui condamne les «actes d’intimidation» de certains responsables à l’encontre des grévistes et des syndicalistes.
Pour étayer ses propos, il cite le cas du secrétaire général du syndicat de la commune de Dély Ibrahim, suspendu hier de ses fonctions en raison de son appel à la grève.
«Ce syndicaliste a reçu des menaces de la part du secrétaire général de l’APC», a dénoncé le Snapap dans un communiqué rendu public hier.
Aussi, ce syndicat a fait état de «nombreuses intimidations et menaces» à l’endroit des grévistes.
«La section syndicale de la wilaya de Boumerdès a reçu des menaces de la part du chef de daïra. Les travailleurs de la commune de Rouiba ont également subi des pressions de la part du P/APC.
A Chéraga, les responsables ont fait appel à des employés du secteur privé pour remplacer les grévistes, ce qui est contraire à l’article 57 de la Constitution qui consacre le droit de grève», souligne le Snapap dans le même communiqué.
Ali Yahia, président du Conseil national des communes, réitère la détermination des travailleurs à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, essentiellement salariales.
Il affirme le maintien des rassemblements hebdomadaires (tous les jeudis) au niveau de toutes les wilayas.
R. S. Algéria Watch[/u]
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Algérie
http://www.liberation.fr/societe/01012349025-des-grevistes-d-air-algerie-licencies-selon-el-watan
14/07/2011 à 11h05 (mise à jour à 17h32)
Grève à Air Algérie: le gouvernement algérien fait affréter des avions
Des passagers d'Air Algérie sont bloqués à l'aéroport d'Orly, le 14 juillet 2011. (AFP Thomas Samson)
La grève à Air Algérie est entrée jeudi dans sa quatrième journée mais le gouvernement a réagi en pressant au dialogue dans le «respect strict de la loi» et en affrétant des avions pour calmer la colère de milliers de vacanciers d'origine algérienne bloqués en Europe.
Dans une première déclaration sur cette crise, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a annoncé jeudi que son équipe avait donné des instructions pour «l'affrètement d'un plus grand nombre d'avions» pour acheminer les voyageurs. Le gouvernement «a accompli son devoir», a-t-il souligné, cité par l'agence APS.
M. Ouyahia a également appelé à l'ouverture du dialogue entre les 900 stewards et hôtesses de l'air en grève et la direction d'Air Algérie, «dans le cadre du respect strict de la loi».
«Il n'y a pas lieu de prendre l'Etat et les citoyens comme otages», a-t-il ajouté en marge de la clôture de la session de printemps du Conseil de la Nation (Sénat).
Le PDG d'Air Algérie Mohamed Salah Boultif s'est déclaré au même moment à la radio «ouvert au dialogue» si le personnel reprend le travail. «Tout est discutable, même pour le personnel licencié», a-t-il déclaré.
Il n'a pas précisé le nombre d'hôtesses de l'air et stewards licenciés. La presse les situe entre 20 et 46 sur 900.
M. Boultif a regretté que d'ultimes discussions durant la nuit n'aient rien donné car les grévistes «maintiennent leur position initiale des 106%» d'augmentation. Il ne leur propose, eu égard à la situation financière de la compagnie, que 20%.
Les contestataires veulent aussi le même statut que les pilotes, ce qui accroîtra leur revenu notamment par un autre système de calcul des heures supplémentaires.
Dans un texto envoyé jeudi matin à l'AFP, le président du syndicat Yassine Hamamouche écrivait: «Les négociations n'ont pas abouti. La grève est maintenue».
Le gouvernement était jusqu'à présent resté discret sur cette grève qui fait la une de toute la presse nationale, le ministre des Transports Amar Tou jugeant mercredi soir son timing «pas fortuit» et accusant les grévistes de «hogra (mépris) envers nos compatriotes».
Entre les annulations, des embellies
Jeudi, les six vols d'Air Algérie prévus au départ d'Orly (sud de Paris) ont été annulés, tout comme deux vols au départ de Roissy (nord de Paris), selon une source aéroportuaire. Même chose pour cinq des six vols prévus à Marseille (sud) et quatre à Lyon (centre).
Légère embellie toutefois, un avion turc affrété par Air Algérie a décollé d'Orly et devait acheminer à Alger 326 passagers «prioritaires». Un autre avion devait décoller à 12H00 GMT pour Tlemcen (ouest), avec une centaine de passagers. Air France a également mis à disposition un avion prévu pour 14H00 GMT à Orly. A l'aéroport de Toulouse-Blagnac, deux vols d'Air Algérie étaient prévus vers Oran et Alger.
A l'aéroport d'Alger, le directeur général Tahar Allache a fait état de la présence «de monde, mais pas de pagaille». «La majorité des voyageurs sont des Algériens qui reviennent de France» pour les vacances d'été. «Si on était en août ce serait la vraie pagaille», a-t-il expliqué.
Air Algérie, qui assure quotidiennement entre 13 et 14 vols, traverse une zone de turbulences. Son PDG Abdelwahid Bouabdallah a été remplacé en juin par M. Boultif, un responsable expérimenté de la compagnie, après une première grève du personnel navigant.
L'entreprise est également menacée de liste noire pour non conformité de l'entretien de sa flotte de 42 appareils, bien qu'elle ait acquis depuis 2010, onze avions de nouvelle génération.
Avec près de 3,5 millions de passagers estimés par an, Air Algérie occupe la 4e place en Afrique derrière Egypt Air, South African Airways et Royal Air Maroc, selon Bloomberg.
L'Algérie est secouée par une série de grèves et de manifestations quotidiennes à la fois sociales et politiques depuis des émeutes début janvier contre la cherté de la vie, qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés.
(Source AFP)
BouffonVert72- Messages : 1748
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Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Algérie
Difficile de ne pas partager ce texte que Fadela M'Rabet nous envoie pour ce noël 2011. A la veille des 50 ans de l'indépendance de l'Algérie, elle nous offre des outils pour briser la chappe sous laquelle notre histoire commune est enfouie (d'un côté Sarkozy qui en a fini avec la repentance et porte le tortionnaire Bigeard au Panthéon et de l'autre Bouteflika qui avance en somnambule sur le chemin de l'islamisation). Difficile de mieux exprimer ce que la plupart des femmes savent et disent tout bas...
L'homme croit restaurer son autorité, sa dignité en refusant l'égalité des droits à la femme, en la brutalisant, en l'humiliant. Les femmes ne sont-elles pas cet exutoire à l'humiliation de ces "petits chefs intérieurs" qui continuent de subir eux-mêmes celle de leurs chefs extérieurs ? Qui, sinon la femme, peut aujourd'hui se soulever pour renverser ce pouvoir kleptocrate qui la donne en pâture aux hommes ? Qui, sinon elle, peut relancer le combat pour réaliser l'émancipation de la société tout entière ? Qui, sinon elle, pour achever la décolonisation et se soustraire à la menace intégriste?
Le pouvoir post-colonial a renforcé le pouvoir patriarcal, qui refuse à l’homme la citoyenneté et maintient la femme dans une sous-humanité. L’homme, dans le système patriarcal, traite la femme comme il a été traité par le colonialiste. Il la méprise d’autant plus qu’il se venge sur elle de toutes les souffrances, de toutes les maltraitances d’hier et d’aujourd’hui...
Pour justifier la misère, l’injustice et l’incurie. Des hommes qui n’ont plus qu’une seule patrie, l’Islam, qu’un seul livre, le Coran. Des peuples qui abandonnent les intérêts de leur pays à ceux qui n’ont qu’un souci : jouir seuls, de la rente pétrolière. Ils ont fait de tout Arabe un être sans pouvoir sur sa vie. Et n’ayant de pouvoir que sur les femmes.
Aliénations d’hier et d’aujourd’hui en AlgérieJe ne vais pas vous parler directement de Frantz Fanon. D’autres, qui l’ont connu personnellement, l’ont fait ou le feront mieux que moi.
Mais il y a une autre façon d’honorer Fanon : penser dans la direction que son œuvre nous indique, et, après celles de l’époque coloniale, analyser et dénoncer un certain nombre d’aliénations contemporaines, telles qu’elles se manifestent dans nos pays. Pourquoi cette attente permanente d’un monde qui ne vient jamais ? Elle naît de tous les infinis qu’embrasse notre regard et qui rendent toute espérance sans limites. Notre monde a toujours été ouvert sur le ciel, la mer, les montagnes, le désert.
Un monde ouvert à tous les vents. Ceux des tempêtes marines qui prennent d’assaut les vagues qui éclaboussent nos terrasses et frappent à nos murs et à nos portes. Ou ceux des tempêtes de sable qui plient les palmiers et ravinent nos visages. Nous sommes en attente d’un monde qui englobe tous les mondes. Ceux d’Orient et d’Occident. Des mondes qu’on n’arrive pas à fusionner, parce que nous sommes des marionnettes entre les mains de ceux qui veulent qu’on les combatte en nous. Ceux-là mêmes qui nous refusent et la culture arabe et la culture occidentale. Ainsi, il y a de l’Orient et de l’Occident en nous, mais il n’y a pas de fusion. Parce que nous sommes exposés à trois sources d’aliénation : celle du pouvoir patriarcal, celle du pouvoir colonial, celle du pouvoir post-colonial. Le pouvoir colonial a tenté de désintégrer notre société, de nous dépersonnaliser, de nous refuser même notre qualité d’êtres humains, de nous inculquer la honte de soi. Le pouvoir patriarcal nous refuse le statut d’individus et fait de chacun un simple maillon de la communauté.
Le pouvoir post-colonial a renforcé le pouvoir patriarcal, qui refuse à l’homme la citoyenneté et maintient la femme dans une sous-humanité. L’homme, dans le système patriarcal, traite la femme comme il a été traité par le colonialiste. Il la méprise d’autant plus qu’il se venge sur elle de toutes les souffrances, de toutes les maltraitances d’hier et d’aujourd’hui.
Actuellement, l’aliénation la plus féroce, celle qui frappe tous les esprits, l’esprit des hommes, des femmes et des enfants, se trouve dans l’idéologie du système patriarcal, qui ne supporte que le consensus pour maintenir l’ordre établi. Pour que la société reste régie par un chef à l’extérieur et son homologue, le père, à l’intérieur.
Le chef de l’intérieur, comme celui de l’extérieur, exigent obéissance et soumission. Ils déterminent pour leur famille ce qui est bon et ce qui est mauvais. Il nous disent ce qu’il faut penser, ce qu’il faut aimer. Ils choisissent celui qu’on doit aimer, celui qu’on doit rejeter. Ils veulent soumettre toute volonté, réprimer toute spontanéité. L’éducation patriarcale a pour objectif d’éradiquer toute sensibilité, toute faiblesse humaine chez l’enfant. Elle a pour finalité de refouler l’émotion, de détruire le vivant. Son idéal est l’homme viril, c’est-à-dire un homme dur avec lui-même et les autres, qui a le sens de l’honneur, un honneur qui l’emporte sur toute humanité et une susceptibilité exacerbée en guise de sensibilité. Un homme fait pour le combat et non pour la vie.
Plus un père se donne des airs graves et importants, plus il est admiré, aimé.
Plus un père est inaccessible, sévère, plus il est craint et respecté. Comment voulez-vous que cet enfant plus tard ne se soumette pas pieds et poings liés à tout chef qui arbore des airs graves et importants ? Il sera prêt à reproduire avec la même dureté, sans états d’âme, le meurtre de son enfance sur de plus faibles que lui.
Quant à la femme, elle appartient à cette espèce qui pense que la souffrance est son état normal et sa discrimination une loi naturelle. Qui n’est pas fasciné par le courage éblouissant, la noblesse de comportement des hommes d’une société féodale ? Une société où la grandeur va de soi. Malgré les dérives, on ne peut s’empêcher d’admirer, comme devant un duel, même s’il est à la fois admirable et pathétique. Malheureusement la société d’aujourd’hui n’affiche que les dérives de ces hommes qui se distinguent par une comédie dérisoire permanente. Un profil figé qui se croit impérial parce que la tête est dressée, le menton en avant, l’air ennuyé et méprisant.
Ils regardent sans honte leurs femmes voilées se transformer dans la mer en suaires flottants, semblables à des suicidées qui se seraient jetées du haut des collines d’Alger, de chagrin, de déception. Ils regardent sans réagir le cimetière des grandes familles palestiniennes de Jérusalem transformé en parking.
Leur honneur ne repose plus que sur la domination de femmes constamment spoliées, exclues, bafouées. Et non sur la maîtrise de leur vie et le rayonnement de leur pays. Le brillant ministre des Affaires étrangères, Ben Yahia, et ses diplomates ont été abattus en plein ciel entre l’Irak et l’Iran, pour que soient pillées les ressources énergétiques, les richesses des peuples arabes et d’Afrique, sans que retentisse la voix de l’Algérie dans le monde comme à l’ONU. Celle qui, un matin, a nationalisé son pétrole et sidéré la France. Comme celle de Nasser qui a fait trembler l’Occident, quand, dans un grand éclat de rire, il a libéré le canal de Suez. Moments rares, moments sublimes de fierté et de joie.
L’Algérie était alors partout respectée. Alger était la tribune de tous les damnés de la terre. Nos blessures non cicatrisées saignaient avec tous les écorchés vifs de la planète. L’Algérie interpellait à l’ONU tous les puissants, elle ne quémandait pas la repentance de la France. Avoir libéré sa terre, avoir récupéré ses richesses, c’était là sa dignité. Le reste, elle le laissait au jugement de l’histoire. N’ayant pu réduire l’Algérie au silence, on a voulu la détruire, comme l’Irak, pour que tous les pays arabes s’alignent sur l’Arabie Saoudite. Pour barrer la route au seul pays arabe, au seul pays d’Afrique qui s’opposait au pillage des nations et mettait sous haute surveillance les tartuffes et les imposteurs qui voulaient faire main basse sur les richesses du pays.
L’Occident guerroyait autrefois au nom de la «civilisation», aujourd’hui au nom de la «démocratie», son cheval de Troie. Alors que de tout temps il s’est allié à ses pires ennemis, les seuls qui puissent lui garantir l’accès et le pillage de leur pays. Actuellement, ses alliés objectifs sont les intégristes, qu’il entretient quand il ne les fabrique pas. L’histoire demandera des comptes aux impérialistes, comme elle en exigera du pouvoir algérien pour ce qu’il a fait du fabuleux héritage qui lui a été légué après 130 ans de combat, de souffrances et d’humiliations. Le plus grand crime est d’avoir détruit l’école par une arabisation folle, sans enseignants compétents. Faute de cadres locaux, le pouvoir fit appel aux pays frères et ainsi, de Bagdad, de Damas, du Caire de pseudo professeurs quittèrent leur pays avec une seule richesse, la dorure sur tranche d’un livre millénaire.
Bientôt, dans les journaux, à la radio, à la télévision, les hymnes à la vie des magazines de la jeunesse, leur insolence, leur irrévérence furent remplacés par des prêches lénifiants. Ces faussaires furent les fossoyeurs de l’école algérienne. De la liberté de penser, de la liberté de conscience, de l’esprit critique. Les colonialistes nous ont refusé le savoir pour qu’on ne demande pas le pouvoir. Le pouvoir algérien nous a refusé le savoir humaniste, universaliste du siècle d’or du génie arabe et du siècle des Lumières pour qu’on ne demande pas la démocratie.
L’autre crime est de n’avoir pas enseigné l’histoire, mais répété des slogans et fragilisé ainsi les jeunes devant les manipulations des historiens, au point que beaucoup de jeunes ignorent tout de la perversité du colonialisme et de son système de destruction systématique de la société et de la personnalité du colonisé, son entreprise de division des Arabes et des Kabyles, qui entraîne la haine de soi et des autres sur de nombreuses générations. Il ignore tout des luttes fratricides de la guerre d’Algérie, des enjeux de pouvoir.
Ma tristesse est infinie, quand, cinquante ans après l’indépendance, je vois à quel point de nombreux Algériens restent aliénés au regard de l’Européen. C’est toujours en fonction de lui qu’ils se déterminent. Exister pour un Algérien, c’est s’opposer à la France et à l’Occident. S’opposer pour exister, c’est une attitude infantile, elle prouve qu’on a des doutes sur son identité. Attitude incohérente aussi, quand simultanément le pouvoir, si pointilleux sur son «honneur», les humilie en les traitant publiquement de fainéants pour justifier le chômage et les salaires de misère. C’est ainsi que les traitaient les colons. Il les humilie quand, après avoir dénoncé le «génocide» colonial, ses représentants se précipitent dans des hôpitaux parisiens, où ils se font soigner, comble de l’ironie, par leurs propres compatriotes qu’ils ont acculés à l’exil. Ils les ont acculés à l’exil parce qu’ils ne leur ont pas donné les moyens de déployer leurs compétences.
Parce qu’ils les ont méprisés et maintenus dans une situation matérielle aussi injuste qu’indigne. Que beaucoup de ces médecins soient promus et célébrés dans de nombreux hôpitaux d’Europe et des Etats-Unis n’efface en rien l’injustice qu’ils ont subie. Comment ne pas provoquer la risée de l’étranger, quand ceux-là mêmes qui dénoncent du haut d’une tribune les nuisances du colonialisme viennent se faire soigner dans les hôpitaux français et démontrent ainsi au monde entier que, cinquante ans après l’indépendance, ils ont toujours besoin des colonialistes ?
Le pouvoir veut que la France reconnaisse que le colonialisme est plus qu’une faute – un crime, et fasse «repentance». Mais que nous importe qu’il se repente, puisqu’il est en principe hors d’état de nuire – à moins que la caste au pouvoir ne fasse allégeance à l’ex-puissance coloniale. C’est cette caste qui doit demander pardon aux Algériens de les avoir trahis. Elle a fait d’eux un peuple pauvre, alors que l’Algérie est riche. Elle bloque leur esprit d’entreprise, paralyse leur créativité, empêche leur épanouissement dans leur propre pays.
Trompés, mystifiés et tenus pour négligeables, ils sont exactement comme les femmes dans le système patriarcal.
Ce peuple, qui a été un modèle de courage et d’héroïsme dans sa lutte de libération, est devenu un peuple de mineurs las et impuissants dominé par une oligarchie clanique qui le spolie et le trahit.
Les Européens d’Algérie soupiraient : «Comme on serait bien sans les Arabes !». Quelle que soit leur envie, ils ne pouvaient pas nous éliminer : ils avaient besoin de notre force de travail pour cultiver nos terres volées.
Les décideurs n’en ont pas besoin- leur rente fabuleuse ne dépend pas de notre force de travail, mais des puits de pétrole hors de notre portée et de notre contrôle. Voilà donc exaucé le vœu des colons : l’Algérie s’est débarrassée des Arabes. Réfugiés dans les montagnes ou relégués dans des clapiers, condamnés au chômage ou à l’exil, ils ne gênent pas les nouveaux maîtres. Et que quelques milliers de Chinois leur aient succédé dans le commerce et le bâtiment ne met pas en danger leurs privilèges et ne trouble pas leur quiétude : les Chinois, comme on sait, sont des gens «discrets» qui se fondent dans le paysage...
Si un jour on demandait des comptes aux nouveaux pilleurs de l’Algérie, rien n’empêcherait les successeurs des colons de former «des Emirats touareg unis.» Ils n’auraient aucun mal à trouver des cow-boys masqués estampillés touareg pour les proclamer rois. En attendant, on veut faire croire au peuple algérien qu’il n’a que deux richesses, le pétrole et l’Islam. Pour ne pas partager avec leur peuple les revenus du pétrole, les potentats ont fait du Dieu humaniste de l’Islam, qui proclame que tous les hommes sont égaux, un Dieu jaloux de son pouvoir, un potentat à leur image, devant lequel il n’y a pas de salut sans une prosternation perpétuelle. Ils ont fait de la plupart des musulmans des hommes agenouillés, répétant jusqu’à l’oubli de soi, de leur famille, de leur pays, jusqu’au suicide, jusqu’au crime : «Allah Akbar !», «Dieu est plus grand».
Pour justifier la misère, l’injustice et l’incurie. Des hommes qui n’ont plus qu’une seule patrie, l’Islam, qu’un seul livre, le Coran. Des peuples qui abandonnent les intérêts de leur pays à ceux qui n’ont qu’un souci : jouir seuls, de la rente pétrolière. Ils ont fait de tout Arabe un être sans pouvoir sur sa vie. Et n’ayant de pouvoir que sur les femmes.
Fadela M’rabet (Ecrivain)
http://www.elwatan.com/contributions/idees-debats/alienations-d-hier-et-d-aujourd-hui-en-algerie-21-12-2011-151868_240.php
L'homme croit restaurer son autorité, sa dignité en refusant l'égalité des droits à la femme, en la brutalisant, en l'humiliant. Les femmes ne sont-elles pas cet exutoire à l'humiliation de ces "petits chefs intérieurs" qui continuent de subir eux-mêmes celle de leurs chefs extérieurs ? Qui, sinon la femme, peut aujourd'hui se soulever pour renverser ce pouvoir kleptocrate qui la donne en pâture aux hommes ? Qui, sinon elle, peut relancer le combat pour réaliser l'émancipation de la société tout entière ? Qui, sinon elle, pour achever la décolonisation et se soustraire à la menace intégriste?
Le pouvoir post-colonial a renforcé le pouvoir patriarcal, qui refuse à l’homme la citoyenneté et maintient la femme dans une sous-humanité. L’homme, dans le système patriarcal, traite la femme comme il a été traité par le colonialiste. Il la méprise d’autant plus qu’il se venge sur elle de toutes les souffrances, de toutes les maltraitances d’hier et d’aujourd’hui...
Pour justifier la misère, l’injustice et l’incurie. Des hommes qui n’ont plus qu’une seule patrie, l’Islam, qu’un seul livre, le Coran. Des peuples qui abandonnent les intérêts de leur pays à ceux qui n’ont qu’un souci : jouir seuls, de la rente pétrolière. Ils ont fait de tout Arabe un être sans pouvoir sur sa vie. Et n’ayant de pouvoir que sur les femmes.
Aliénations d’hier et d’aujourd’hui en AlgérieJe ne vais pas vous parler directement de Frantz Fanon. D’autres, qui l’ont connu personnellement, l’ont fait ou le feront mieux que moi.
Mais il y a une autre façon d’honorer Fanon : penser dans la direction que son œuvre nous indique, et, après celles de l’époque coloniale, analyser et dénoncer un certain nombre d’aliénations contemporaines, telles qu’elles se manifestent dans nos pays. Pourquoi cette attente permanente d’un monde qui ne vient jamais ? Elle naît de tous les infinis qu’embrasse notre regard et qui rendent toute espérance sans limites. Notre monde a toujours été ouvert sur le ciel, la mer, les montagnes, le désert.
Un monde ouvert à tous les vents. Ceux des tempêtes marines qui prennent d’assaut les vagues qui éclaboussent nos terrasses et frappent à nos murs et à nos portes. Ou ceux des tempêtes de sable qui plient les palmiers et ravinent nos visages. Nous sommes en attente d’un monde qui englobe tous les mondes. Ceux d’Orient et d’Occident. Des mondes qu’on n’arrive pas à fusionner, parce que nous sommes des marionnettes entre les mains de ceux qui veulent qu’on les combatte en nous. Ceux-là mêmes qui nous refusent et la culture arabe et la culture occidentale. Ainsi, il y a de l’Orient et de l’Occident en nous, mais il n’y a pas de fusion. Parce que nous sommes exposés à trois sources d’aliénation : celle du pouvoir patriarcal, celle du pouvoir colonial, celle du pouvoir post-colonial. Le pouvoir colonial a tenté de désintégrer notre société, de nous dépersonnaliser, de nous refuser même notre qualité d’êtres humains, de nous inculquer la honte de soi. Le pouvoir patriarcal nous refuse le statut d’individus et fait de chacun un simple maillon de la communauté.
Le pouvoir post-colonial a renforcé le pouvoir patriarcal, qui refuse à l’homme la citoyenneté et maintient la femme dans une sous-humanité. L’homme, dans le système patriarcal, traite la femme comme il a été traité par le colonialiste. Il la méprise d’autant plus qu’il se venge sur elle de toutes les souffrances, de toutes les maltraitances d’hier et d’aujourd’hui.
Actuellement, l’aliénation la plus féroce, celle qui frappe tous les esprits, l’esprit des hommes, des femmes et des enfants, se trouve dans l’idéologie du système patriarcal, qui ne supporte que le consensus pour maintenir l’ordre établi. Pour que la société reste régie par un chef à l’extérieur et son homologue, le père, à l’intérieur.
Le chef de l’intérieur, comme celui de l’extérieur, exigent obéissance et soumission. Ils déterminent pour leur famille ce qui est bon et ce qui est mauvais. Il nous disent ce qu’il faut penser, ce qu’il faut aimer. Ils choisissent celui qu’on doit aimer, celui qu’on doit rejeter. Ils veulent soumettre toute volonté, réprimer toute spontanéité. L’éducation patriarcale a pour objectif d’éradiquer toute sensibilité, toute faiblesse humaine chez l’enfant. Elle a pour finalité de refouler l’émotion, de détruire le vivant. Son idéal est l’homme viril, c’est-à-dire un homme dur avec lui-même et les autres, qui a le sens de l’honneur, un honneur qui l’emporte sur toute humanité et une susceptibilité exacerbée en guise de sensibilité. Un homme fait pour le combat et non pour la vie.
Plus un père se donne des airs graves et importants, plus il est admiré, aimé.
Plus un père est inaccessible, sévère, plus il est craint et respecté. Comment voulez-vous que cet enfant plus tard ne se soumette pas pieds et poings liés à tout chef qui arbore des airs graves et importants ? Il sera prêt à reproduire avec la même dureté, sans états d’âme, le meurtre de son enfance sur de plus faibles que lui.
Quant à la femme, elle appartient à cette espèce qui pense que la souffrance est son état normal et sa discrimination une loi naturelle. Qui n’est pas fasciné par le courage éblouissant, la noblesse de comportement des hommes d’une société féodale ? Une société où la grandeur va de soi. Malgré les dérives, on ne peut s’empêcher d’admirer, comme devant un duel, même s’il est à la fois admirable et pathétique. Malheureusement la société d’aujourd’hui n’affiche que les dérives de ces hommes qui se distinguent par une comédie dérisoire permanente. Un profil figé qui se croit impérial parce que la tête est dressée, le menton en avant, l’air ennuyé et méprisant.
Ils regardent sans honte leurs femmes voilées se transformer dans la mer en suaires flottants, semblables à des suicidées qui se seraient jetées du haut des collines d’Alger, de chagrin, de déception. Ils regardent sans réagir le cimetière des grandes familles palestiniennes de Jérusalem transformé en parking.
Leur honneur ne repose plus que sur la domination de femmes constamment spoliées, exclues, bafouées. Et non sur la maîtrise de leur vie et le rayonnement de leur pays. Le brillant ministre des Affaires étrangères, Ben Yahia, et ses diplomates ont été abattus en plein ciel entre l’Irak et l’Iran, pour que soient pillées les ressources énergétiques, les richesses des peuples arabes et d’Afrique, sans que retentisse la voix de l’Algérie dans le monde comme à l’ONU. Celle qui, un matin, a nationalisé son pétrole et sidéré la France. Comme celle de Nasser qui a fait trembler l’Occident, quand, dans un grand éclat de rire, il a libéré le canal de Suez. Moments rares, moments sublimes de fierté et de joie.
L’Algérie était alors partout respectée. Alger était la tribune de tous les damnés de la terre. Nos blessures non cicatrisées saignaient avec tous les écorchés vifs de la planète. L’Algérie interpellait à l’ONU tous les puissants, elle ne quémandait pas la repentance de la France. Avoir libéré sa terre, avoir récupéré ses richesses, c’était là sa dignité. Le reste, elle le laissait au jugement de l’histoire. N’ayant pu réduire l’Algérie au silence, on a voulu la détruire, comme l’Irak, pour que tous les pays arabes s’alignent sur l’Arabie Saoudite. Pour barrer la route au seul pays arabe, au seul pays d’Afrique qui s’opposait au pillage des nations et mettait sous haute surveillance les tartuffes et les imposteurs qui voulaient faire main basse sur les richesses du pays.
L’Occident guerroyait autrefois au nom de la «civilisation», aujourd’hui au nom de la «démocratie», son cheval de Troie. Alors que de tout temps il s’est allié à ses pires ennemis, les seuls qui puissent lui garantir l’accès et le pillage de leur pays. Actuellement, ses alliés objectifs sont les intégristes, qu’il entretient quand il ne les fabrique pas. L’histoire demandera des comptes aux impérialistes, comme elle en exigera du pouvoir algérien pour ce qu’il a fait du fabuleux héritage qui lui a été légué après 130 ans de combat, de souffrances et d’humiliations. Le plus grand crime est d’avoir détruit l’école par une arabisation folle, sans enseignants compétents. Faute de cadres locaux, le pouvoir fit appel aux pays frères et ainsi, de Bagdad, de Damas, du Caire de pseudo professeurs quittèrent leur pays avec une seule richesse, la dorure sur tranche d’un livre millénaire.
Bientôt, dans les journaux, à la radio, à la télévision, les hymnes à la vie des magazines de la jeunesse, leur insolence, leur irrévérence furent remplacés par des prêches lénifiants. Ces faussaires furent les fossoyeurs de l’école algérienne. De la liberté de penser, de la liberté de conscience, de l’esprit critique. Les colonialistes nous ont refusé le savoir pour qu’on ne demande pas le pouvoir. Le pouvoir algérien nous a refusé le savoir humaniste, universaliste du siècle d’or du génie arabe et du siècle des Lumières pour qu’on ne demande pas la démocratie.
L’autre crime est de n’avoir pas enseigné l’histoire, mais répété des slogans et fragilisé ainsi les jeunes devant les manipulations des historiens, au point que beaucoup de jeunes ignorent tout de la perversité du colonialisme et de son système de destruction systématique de la société et de la personnalité du colonisé, son entreprise de division des Arabes et des Kabyles, qui entraîne la haine de soi et des autres sur de nombreuses générations. Il ignore tout des luttes fratricides de la guerre d’Algérie, des enjeux de pouvoir.
Ma tristesse est infinie, quand, cinquante ans après l’indépendance, je vois à quel point de nombreux Algériens restent aliénés au regard de l’Européen. C’est toujours en fonction de lui qu’ils se déterminent. Exister pour un Algérien, c’est s’opposer à la France et à l’Occident. S’opposer pour exister, c’est une attitude infantile, elle prouve qu’on a des doutes sur son identité. Attitude incohérente aussi, quand simultanément le pouvoir, si pointilleux sur son «honneur», les humilie en les traitant publiquement de fainéants pour justifier le chômage et les salaires de misère. C’est ainsi que les traitaient les colons. Il les humilie quand, après avoir dénoncé le «génocide» colonial, ses représentants se précipitent dans des hôpitaux parisiens, où ils se font soigner, comble de l’ironie, par leurs propres compatriotes qu’ils ont acculés à l’exil. Ils les ont acculés à l’exil parce qu’ils ne leur ont pas donné les moyens de déployer leurs compétences.
Parce qu’ils les ont méprisés et maintenus dans une situation matérielle aussi injuste qu’indigne. Que beaucoup de ces médecins soient promus et célébrés dans de nombreux hôpitaux d’Europe et des Etats-Unis n’efface en rien l’injustice qu’ils ont subie. Comment ne pas provoquer la risée de l’étranger, quand ceux-là mêmes qui dénoncent du haut d’une tribune les nuisances du colonialisme viennent se faire soigner dans les hôpitaux français et démontrent ainsi au monde entier que, cinquante ans après l’indépendance, ils ont toujours besoin des colonialistes ?
Le pouvoir veut que la France reconnaisse que le colonialisme est plus qu’une faute – un crime, et fasse «repentance». Mais que nous importe qu’il se repente, puisqu’il est en principe hors d’état de nuire – à moins que la caste au pouvoir ne fasse allégeance à l’ex-puissance coloniale. C’est cette caste qui doit demander pardon aux Algériens de les avoir trahis. Elle a fait d’eux un peuple pauvre, alors que l’Algérie est riche. Elle bloque leur esprit d’entreprise, paralyse leur créativité, empêche leur épanouissement dans leur propre pays.
Trompés, mystifiés et tenus pour négligeables, ils sont exactement comme les femmes dans le système patriarcal.
Ce peuple, qui a été un modèle de courage et d’héroïsme dans sa lutte de libération, est devenu un peuple de mineurs las et impuissants dominé par une oligarchie clanique qui le spolie et le trahit.
Les Européens d’Algérie soupiraient : «Comme on serait bien sans les Arabes !». Quelle que soit leur envie, ils ne pouvaient pas nous éliminer : ils avaient besoin de notre force de travail pour cultiver nos terres volées.
Les décideurs n’en ont pas besoin- leur rente fabuleuse ne dépend pas de notre force de travail, mais des puits de pétrole hors de notre portée et de notre contrôle. Voilà donc exaucé le vœu des colons : l’Algérie s’est débarrassée des Arabes. Réfugiés dans les montagnes ou relégués dans des clapiers, condamnés au chômage ou à l’exil, ils ne gênent pas les nouveaux maîtres. Et que quelques milliers de Chinois leur aient succédé dans le commerce et le bâtiment ne met pas en danger leurs privilèges et ne trouble pas leur quiétude : les Chinois, comme on sait, sont des gens «discrets» qui se fondent dans le paysage...
Si un jour on demandait des comptes aux nouveaux pilleurs de l’Algérie, rien n’empêcherait les successeurs des colons de former «des Emirats touareg unis.» Ils n’auraient aucun mal à trouver des cow-boys masqués estampillés touareg pour les proclamer rois. En attendant, on veut faire croire au peuple algérien qu’il n’a que deux richesses, le pétrole et l’Islam. Pour ne pas partager avec leur peuple les revenus du pétrole, les potentats ont fait du Dieu humaniste de l’Islam, qui proclame que tous les hommes sont égaux, un Dieu jaloux de son pouvoir, un potentat à leur image, devant lequel il n’y a pas de salut sans une prosternation perpétuelle. Ils ont fait de la plupart des musulmans des hommes agenouillés, répétant jusqu’à l’oubli de soi, de leur famille, de leur pays, jusqu’au suicide, jusqu’au crime : «Allah Akbar !», «Dieu est plus grand».
Pour justifier la misère, l’injustice et l’incurie. Des hommes qui n’ont plus qu’une seule patrie, l’Islam, qu’un seul livre, le Coran. Des peuples qui abandonnent les intérêts de leur pays à ceux qui n’ont qu’un souci : jouir seuls, de la rente pétrolière. Ils ont fait de tout Arabe un être sans pouvoir sur sa vie. Et n’ayant de pouvoir que sur les femmes.
Fadela M’rabet (Ecrivain)
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Re: Algérie
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Copas- Messages : 7025
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Ahmed Ben Bella: le symbole et au-delà
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Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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