Parti de Gauche
+31
gérard menvussa
Marco Pagot
mykha
cerise75
tomaz
yannalan
verié2
sylvestre
Prado
GGrun
Duzgun
Gayraud de Mazars
Byrrh
Simba
Rougevert
Eugene Duhring
alexi
Vic
oxy
nelum
nico37
artza
Estirio Dogante
iztok
leonbron
Babel
dug et klin
fée clochette
Oel
Vals
Toussaint
35 participants
Page 7 sur 40
Page 7 sur 40 • 1 ... 6, 7, 8 ... 23 ... 40
Re: Parti de Gauche
comme d'hab, à chaque fois qu'il y une initiative unitaire la direction du npa appelle et ....
les Rougevert, Roseau, Panchoa...etc. en bons partisans d'une ligne d'isolation, clivent, dénigrent et divisent mais cela n'aura aucun impact sur le succès de cette initiative de mobilisation unitaire.
les Rougevert, Roseau, Panchoa...etc. en bons partisans d'une ligne d'isolation, clivent, dénigrent et divisent mais cela n'aura aucun impact sur le succès de cette initiative de mobilisation unitaire.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Communiqué du npa :
Toutes et tous à la Marche des femmes contre l'austérité ! le 9 juin
Mardi 4 juin 2013
Ce dimanche, le 9 juin 2013 à 14h place du marché Palais Royal, alieu la marche des femmes contre l'austérité à laquelle participe le NPA.
Femmes debout contre l’austérité : nous refusons de trinquer !
- Politique d’austérité budgétaire, poursuite des politiques d’« abaissement du coût de travail » et de « flexibilité du marché du travail ».
- Un nouveau budget de l’État qui entérine des coupes sombres dans les dépenses publiques alors que, dans un même temps, les patrons se voient offrir 20 milliards d’euros d’allègement de leurs cotisations.
- Un accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé entre les organisations patronales et trois syndicats de salarié-es. Accord qui autorise l’utilisation du chantage à l’emploi pour imposer la diminution des salaires. S’il était voté au parlement, il faciliterait les licenciements et validerait l’utilisation du temps partiel comme variable d’ajustement à l’activité des entreprises.
Complétons ce décor en rappelant l’augmentation dérisoire du Smic, les plans de licenciements boursiers, sans oublier les menaces qui planent sur la Sécurité Sociale, les indemnités de chômage, les allocations familiales et le système des retraites. Les inégalités se creusent, les profits s’envolent et les riches deviennent toujours plus riches.
Incontestablement, ce sont nous, les femmes, qui sommes aux premiers rangs du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté.
Indiscutablement, nous sommes très majoritaires à vivre la précarité et les retraites au rabais.
Ce sont nous qui formons sans conteste la majorité des salariés de l’État et des Collectivités territoriales. Nous sommes les premières utilisatrices des services publics et nous subissons leur casse de plein fouet. Notamment celle de la santé publique à travers la fermeture des centres d’IVG qui lamine nos droits fondamentaux à la contraception et à l’avortement, ou encore la fermeture des maternités qui met nos vies en danger.
Face à la politique d’austérité, nous, les femmes, sommes en première ligne.
Nous refusons cette politique que François Hollande et son gouvernement, le patronat et l’Union Européenne veulent nous imposer.
Notre révolte est grande et notre résistance tenace. Nos mobilisations sont multiples et déterminées. Ce sont des points d’appui que nous pouvons multiplier pour faire reculer toutes les logiques austéritaires.
Nous exigeons des mesures concrètes et immédiates : augmenter les bas salaires et les minimas sociaux, combattre la précarité, interdire les contrats à temps partiel imposé et les licenciements boursiers.
Nous exigeons des moyens humains et financiers pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Nous voulons une réelle égalité professionnelle, des services publics suffisants et de qualité dans la santé, l’éducation nationale, la petite enfance, la perte d’autonomie et le logement.
Un changement profond et radical est possible. Ensemble imposons-le.
Femmes salariées, femmes au chômage, femmes retraitées, femmes des quartiers, femmes immigrées avec ou sans papiers, militantes syndicalistes, politiques, associatives et féministes, nous ne pouvons et nous ne voulons plus attendre. Notre situation doit changer.
Faisons entendre nos voix,
portons nos exigences,
marchons ensemble contre la politique d’austérité,
refusons de trinquer !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Rougevert a écrit:Qu'est ce que ce nouveau gadget?
Marche des femmes.... et ensuite, ce sera le tour de qui?
C'est une politique d'unité de classe, ça?
Rougevert tu es encore au npa ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Mélenchon : exporter des armes vers la Syrie, " faute contre la paix " 28/05
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a vu mardi une "faute lourde contre la paix"", qu'il impute à Paris et Londres, dans la levée de l'embargo européen sur l'exportation d'armes pour les rebelles syriens.
"François Hollande et le gouvernement viennent de commettre une faute lourde contre la paix en faisant pression avec la Grande-Bretagne pour que l'Union européenne lève son embargo sur les exportations d'armes en Syrie", écrit l'eurodéputé dans un communiqué.
"Cette levée de l'embargo aligne l'Europe sur les États-Unis et l'empêche de peser en faveur d'une résolution politique du conflit syrien. Cette surenchère militaire en Syrie conduit tout le Moyen Orient à une impasse", dit-il.
Pour l'ex-candidat du Front de gauche à l'Elysée, "les exemples libyen et afghan montrent qu'il est impossible de contrôler l'usage des armes une fois qu'elles sont livrées. En commettant les mêmes erreurs en Syrie, François Hollande expose la France à de nouvelles menaces et affaiblit notre puissance diplomatique".
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi soir à Bruxelles de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens à partir du mois d'août. La décision satisfait la Grande-Bretagne et la France, les deux seuls pays européens qui réclamaient la possibilité de fournir des armes aux forces de l'opposition modérée.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Menteur toujours!Achille a écrit:Roseau,..en bons partisans d'une ligne d'isolation, clivent, dénigrent et divisent mais cela n'aura aucun impact sur le succès de cette initiative de mobilisation unitaire.
j'ai toujours défendu, depuis que je fais de la politique,
ici et ailleurs, l'unité d'action contre tout gouvernement bourgeois!
C'est la première leçon des militants révos.
C'est même moi qui ait mis en ligne sur ce forum la vidéo d'appel du NPA
à la manif des femmes contre l'austérité !
Il le sait. L'affabulation est sa méthode d'intox.
Les élus du FdG, par contre, viennent de voter la loi de ce gouvernement sur l'école,
après tant d'autres...
Et ce sont ses dirigeants qui ont divisé et cassé en 2010
le mouvement pour sauver nos retraites,
afin d'aller plus sûrement aux mangeoires électorales!
Les chargés de com n'ont aucun respect, ni de la vérité,
ni surtout pas d'eux mêmes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Europe : ' Hollande ment ' (Mélenchon) avec Reuters 31/05
Jean-Luc Mélenchon a estimé aujourd'hui que François Hollande mentait en affirmant que les détails des réformes à mener en France relevaient de sa souveraineté et ne pouvaient être imposées par Bruxelles.
La Commission européenne a demandé à Paris de faire des réformes de structure, notamment en matière de retraites, tout en lui accordant deux ans de plus, jusqu'en 2015, pour parvenir à ramener son déficit public à 3% de son produit intérieur brut.
Le président français a dit respecter ces recommandations mais estimé que la Commission ne devait pas dire "à la place des Etats ce qu'ils doivent faire". "François Hollande ment quand il dit 'Bruxelles n'a pas à me dire ce que je dois faire', c'est faux", a déclaré vendredi le co-président du Parti de gauche.
"Tous les ans, la France donne son projet de budget à l'Europe grâce à François Hollande, et la Commission européenne dit à la France ce qu'elle doit faire grâce à François Hollande, après quoi François Hollande prend la posture de dire 'on ne me dira pas ce que je dois faire', mais si mon bonhomme", a-t-il ajouté. "C'est exactement le genre de pantalonnade que je veux dénoncer."
La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a réaffirmé de son côté la ligne défendue jeudi par le président. "C'est évidemment François Hollande le chef d'orchestre", a-t-elle dit sur France Info.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Danielle Simonnet, candidate du Parti de gauche à Paris 13/06
La conseillère de Paris Danielle Simonnet a annoncé mercredi qu'elle conduirait les listes du Parti de gauche (PG) aux élections municipales parisiennes de 2014, une décision qui pourrait toutefois être rediscutée si le PG et le PCF s'accordaient à l'automne pour présenter des listes communes sous l'étiquette du Front de gauche.
Danielle Simonnet, âgée de 41 ans, a été désignée tête de liste par les militants le 21 mai.
"Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo sont les deux candidates de l'austérité et de la précarité. La première veut effacer le passé de la droite à Paris et la seconde veut effacer le présent de la politique gouvernementale. Je suis la 3e femme, celle qui va rassembler celles et ceux qui s'y opposent autour d'un projet alternatif écosocialiste", déclare-t-elle dans un communiqué.
Le Parti de gauche avait annoncé le 24 mars son intention de présenter des listes autonomes dans 60 villes, dont Paris.
Le Parti communiste décidera quant à lui à l'automne s'il fait des listes communes avec le PS, comme en 2001 ou en 2008, ou s'il se présente avec le PG au sein du Front de gauche. En ce cas, la tête de liste pourrait revenir au président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris Ian Brossat.
Danielle Simonnet est secrétaire nationale du Parti de gauche aux migrations et au pôle Agit' Prop'. Elle a représenté le Front de gauche aux élections législatives de 2012 dans la 6e circonscription de Paris, enregistrant le meilleur score du Front de gauche à Paris (16,3% des voix).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
La lettre de Bernard Poignant
Lettre " A propos... " n°39 : Mélenchon
Il y a un mois plusieurs dizaines de milliers de personnes se rassemblaient place de la Bastille à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, l’un des candidats à l’élection présidentielle de 2012. Il aura passé l’essentiel de sa vie politique au Parti socialiste, lui qui venait de la mouvance trotskyste. Il fut un admirateur de François Mitterrand à qui il passait tout. Il fut un complice de Michel Rocard quand celui-ci remplaça Laurent Fabius à la tête du Parti socialiste en avril 1993, au lendemain de la défaite législative de mars. Moi-même partie prenante de cette nouvelle direction, je me souviens d’un Jean-Luc Mélenchon très prévenant à l’égard d’un Michel Rocard qu’il voyait déjà en candidat à l’élection présidentielle de 1995. Sa déception fut grande quand celui-ci dut renoncer après sa déroute aux élections européennes de juin 1994.
Tout se reporta sur Jacques Delors mais celui-ci renonça de son propre chef en décembre 1994. Il fallut chercher un autre candidat, car l’élection était dans quatre mois. Rencontré sur le trottoir de la rue de Solférino le 14 décembre 1994, un peu avant la réunion du Secrétariat national, Jean-Luc Mélenchon me demanda mon choix : je lui répondis Lionel Jospin. Ce n’était pas son candidat. Il me donna quelques raisons, notamment une qui, vingt ans après, m’amène à ne lui accorder aucune confiance : il faut quelqu’un qui paie l’impôt sur les grandes fortunes, ça rassure les Français !!
Plus tard je l’ai vu tout sourire pour intégrer le Gouvernement de Lionel Jospin, ce qu’il réussit à obtenir. A chaque renouvellement, je l’ai vu tout miel pour conserver son siège sénatorial par le scrutin proportionnel. Il quitte enfin le Parti socialiste en 2008 prétextant l’arrivée en tête des motions de celle conduite par Ségolène Royal. Bizarre qu’il ait attendu si longtemps. C’eut été plus net de le faire dès 2006 quand elle fut désignée pour l’élection de 2007 !
Aujourd’hui, il se paie François Hollande matin, midi et soir. Au PS, il ne l’a jamais apprécié. Le voir à l’Elysée doit lui être insupportable. C’est vrai que beaucoup d’électeurs de Mélenchon au premier tour du 22 avril 2012 ont choisi Hollande au second tour du 6 mai, contribuant à faire de lui l’actuel Président de la République. Mais entre ces deux tours François Hollande n’a rien changé ni de sa stratégie, ni de ses propositions. Il n’a négocié, encore moins marchandé, avec personne. Pas plus aujourd’hui qu’hier, il ne faut pas s’attendre à ce que François Hollande fasse la politique de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier en sera pour ses frais ou restera sur sa faim. Il peut gueuler, protester, vociférer. Le Président tiendra ferme la barre de son cap. Mélenchon traitait Hollande de « Capitaine de pédalo ». Le premier est devenu un matelot sans même de pédalo.
Car il faut regarder ce qu’il demande. « Un coup de balai » et cet ustensile ménager était présent dans le rassemblement du 5 mai. « Qu’ils s’en aillent tous » selon le titre de son lvre écrit avant l’élection. Qui doit partir ? Pour aller où ? Qui en décide ? Les Français veulent-ils de cette chasse aux sorcières ?
La VIe République, dit-il aussi ! Pourquoi d’ailleurs donner un nouveau numéro à la République. Seules les guerres et les révolutions nous ont amenés à les numéroter. Il n’y a ni l’une ni l’autre en vue, à moins de s’asseoir sur le suffrage universel. Chacun sait, de plus, que la vraie révolution institutionnelle c’est la suppression de l’élection du Président de la République par tous les Français. Arnaud Montebourg s’y est essayé, il n’en parle plus. Un référendum serait nécessaire pour revenir sur celui de 1962. François Hollande n’en fera rien. Pas fou, quand même ! La France a des dettes, beaucoup de dettes, trop de dettes. La solution de Mélenchon est simple et radicale pour s’en débarrasser : il suffit de ne pas les rembourser. C’est Lénine en 1917 et ça donne les emprunts russes. Qui peut croire un instant à cette proposition ?
Restent les nationalisations et il parle même parfois d’expropriations. C’est ce qu’on appelle du bolchévisme. Il sait pourtant qu’en 1982 le Parlement a dû revoir le niveau d’indemnisations après une décision du Conseil Constitutionnel. Celle-ci s’appuyait sur l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui concerne le droit de propriété. Nationaliser veut dire indemniser les propriétaires. On voit mal où Mélenchon irait chercher l’argent dès lors qu’il déclare haut et fort qu’il ne remboursera pas ses dettes !
Enfin est-il européen ou anti-européen ? Il l’est à une condition : que les 26 autres, 27 à compter du 1er juillet avec la Croatie, pensent comme lui et fassent comme il souhaite. A ce compte on devient vite anti-européen dès lors qu’on ne veut pas tenir compte du choix de ses dirigeants par chaque peuple. Il faut donc savoir composer, passer des compromis, bâtir des consensus. Autant de mots qui ne passent pas dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon. Il devrait pourtant réfléchir à ces quelques phrases que prononça François Mitterrand lors de ses voeux du 31 décembre 1989, à peine deux mois après la chute du Mur de Berlin : « L’Europe ne sera plus celle que nous connaissons depuis un demi-siècle. Hier dépendante des deux superpuissances, elle va, comme on rentre chez soi, rentrer dans son histoire et sa géographie. Ou bien la tendance à l’éclatement, à l’émiettement, s’accroitra et nous retrouverons l’Europe de 1919 ». Que dirait-il un quart de siècle plus tard ?
Ainsi va cet ancien socialiste. Lui-même sait bien qu’il ne pourrait pas faire tout cela mais il le dit quand même. On appelle cela du « populisme ». Le populisme ne consiste pas à s’adresser à l’intelligence du peuple mais à l’instinct de la foule. Un populiste satisfait d’abord son propre narcissisme au lieu de faire appel au sens de la solidarité de tous. Il se moque des réalités, des faits, du droit, des institutions, seule compte la foule qui l’acclame et peu importe que ces acclamations soient sans suite. Pour couronner le tout, on réveille un brin de nostalgie dans le décor. Une chemise blanche et large, un foulard rouge et fripé, c’est Gavroche de 1830 qui revient ou le tableau du Delacroix de 1848. Mais nous sommes en 2013 et il faut regarder le monde les yeux ouverts et pas dans le rétroviseur.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Poignant n'a pas lu le programme du FdG .
Celui-ci ne prévoit ni répudiation de la dette, ni la moindre expropriation.
Voir analyse de ce programme dans ma signature.
"Les investisseurs n'ont rien à craindre avec mon programme"
affirme JLM avec raison.
Il est intégralement conçu pour revenir aux mangeoires, donc au service du capital
dans une situation où les travailleurs exigeront un "changement" radis(cale).
Celui-ci ne prévoit ni répudiation de la dette, ni la moindre expropriation.
Voir analyse de ce programme dans ma signature.
"Les investisseurs n'ont rien à craindre avec mon programme"
affirme JLM avec raison.
Il est intégralement conçu pour revenir aux mangeoires, donc au service du capital
dans une situation où les travailleurs exigeront un "changement" radis(cale).
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Mélenchon chez les morts vivants teutons ? 12/06
Les conservateurs allemands ont décidé de répondre avec humour à la germanophobie galopante qui semble faire des ravages à la gauche de la gauche française. La fraction CDU-CSU du groupe politique du PPE (conservateur) du Parlement européen a envoyé, aujourd’hui, une lettre invitant Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de Gauche, à un « dîner d’amitié franco-allemand » à Kehl, ville située juste en face de Strasbourg. « Ce dîner sera l’occasion pour vous de faire notre connaissance », écrivent Herbert Reul et Markus Ferber, respectivement président et co-président de la « Fraktion CDU-CSU ». « Nous aurons le plaisir de vous faire découvrir notre hospitalité, notre cordialité, notre humour et (croyez-le ou non !) notre générosité, mais aussi la qualité de notre gastronomie » .
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Mélenchon l’assassin ? Dr Folamour 04/06
Quel candidat à la présidentielle française de 2012 a pu déclarer : "Je ne peux m’engager à ne jamais utiliser d’arme nucléaire contre quelque peuple que ce soit" ?
Avant de répondre, examinons le sens de cette formule.
Ce type (puisque c’est un homme) assume d’avance qu’il serait prêt à éradiquer un peuple tout entier : le gouvernement qui lui a déclaré la guerre et ses militaires évidemment mais aussi la population dans son ensemble (les pro-gouvernement mais également les opposants, les indécis, les enfants, les vieillards, les prisonniers...), l’infrastructure civile du pays visé, son architecture et ses œuvres d’art... Les animaux, forêts et lacs seraient aussi emportés par le feu nucléaire. Les survivants - humains, animaux, plantes - et leurs descendants auraient à se débattre avec la radioactivité qui en résulterait... laquelle se répartirait petit à petit aux pays voisins... puis à tout le globe.
Ce fou qui revendique la dissuasion nucléaire, au nom de la paix évidemment mais aussi pour « conforter la puissance de la France »... c’est Jean-Luc Mélenchon !
Lire la Réponse de Jean-Luc Mélenchon à l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) http://www.placeaupeuple2012.fr/reponse-de-jean-luc-melenchon-a-laction-des-citoyens-pour-le-desarmement-nucleaire-acdn (janvier 2012)
Évidemment, sa formule peut être reprise par toutes les autres composantes politiques favorables à la folie de la soit-disant « dissuasion » nucléaire (PS, UMP, MPF, FN...). Laquelle est complètement inadaptée aux "nouvelles menace" auxquelles on prétend que le pays serait exposé... Même un ancien ministre de la Défense (de 1985 à 1986), Paul Quilès, déclare avec un général de l’Armée de l’air, Bernard Norlain, « Arrêtez la bombe ! » http://www.huffingtonpost.fr/paul-quiles/armement-nucleaire_b_2774470.html titre d’un ouvrage qui vient de sortir... après avoir déjà écrit l’an passé " Nucléaire, un mensonge français : réflexions sur le désarmement nucléaire " .
Comment expliquer qu’un individu comme Mélenchon soit prêt à assumer le feu nucléaire si ce n’est le goût du pouvoir ?
Et c’est derrière cet assassin en puissance que se fédère la gauche de la gauche ? Qu’en pensent ses militant-e-s, ses électrices et électeurs ?
Décidément et définitivement, nous n’en sommes pas !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Mélenchon, ce bon eurodéputé Arnaud Leparmentier 12/06
Nous avions soigneusement préparé notre pichenette, celle qui devait déstabiliser Jean-Luc Mélenchon, en lui reprochant, dimanche 9 juin sur France Inter, de n'être guère assidu au Parlement européen. "Les chiffres sont faux", répond le leader du Front de gauche, avant de mettre en cause notre Européen préféré : "J'ai un collègue jaloux qui s'appelle Daniel Cohn-Bendit qui raconte des conneries sur moi à longueur de journée." Nous voilà empêtré dans une querelle de chiffres, tandis que Mélenchon assure : "Je suis un bon et efficace député européen. Il n'y a que moi qui fais des campagnes permanentes pour expliquer ce qu'il se passe au niveau européen."
Réflexion faite, Mélenchon n'a pas tort. Sans relâche, il combat l'Europe, peste contre l'austérité, dénonce les ravages de l'euro, fustige la Banque centrale européenne. LE député européen, c'est lui. Peu importe qu'il ne fiche rien de très sérieux au Parlement de Strasbourg : à un an des élections européennes, le héraut du Front de gauche a compris que le débat n'avait pas lieu à l'intérieur de l'Hémicycle – "ce Parlement n'est pas un Parlement, tout le monde le sait" – ou dans les conciliabules bruxellois avec la Commission et le Conseil. Non, la confrontation européenne a lieu sur les estrades, entre les tribuns et les populations désarçonnées par l'échec que l'on espère provisoire de l'Union européenne.
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Courrier des lecteurs du Parti de Gauche : Halte à la tyrannie du capital ! 12/06
Le Parti de Gauche dénonce la tyrannie des oligarques de La Réunion qui, délibérément et de concert, retardent le dialogue social au moment du partage de la richesse dans leurs entreprises. Les salariés de Renault, en grève depuis sept jours, en sont les nouvelles victimes.
Face à leur raisonnable demande (7% du bénéfice), la cupidité actionnariale devient insupportable. Elle est encouragée par la modération salariale clairement sous-tendue par les politiques d’austérité et de compétitivité du gouvernement.
D’une manière générale, le Parti de Gauche considère que l’abandon de la propriété de l’entreprise aux seuls détenteurs du capital quand celle-ci est aidée par de l’argent public (niches fiscales et exonérations de cotisations) doit cesser. Des parts de propriété doivent revenir aux salariés et aux pouvoirs publics. Nous appelons l’ensemble des salariés à se réfléchir à l’opportunité d’une action commune d’ampleur en riposte aux rackets réalisés à leurs dépens.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Excellent décryptage
La République de Mélenchon
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Municipales Marseille: le PG veut des listes autonomes du FDG AFP 20/06
Le Parti de gauche (PG) souhaite que le Front de gauche (FG) présente des listes autonomes aux municipales à Marseille, ville tenue par l'UMP Jean-Claude Gaudin depuis 1995, afin "de proposer une alternative radicale et une politique cohérente aux Marseillais", a-t-il annoncé mardi.
"Finissons-en avec le clientélisme, la corruption et le népotisme de la mairie UMP et la communauté d'agglomération PS", affirme le PG dans un communiqué, souhaitant que le Front de gauche "présente à Marseille des listes autonomes du Parti socialiste".
"L'an prochain, les enjeux seront doubles avec les élections municipales et les européennes, nous devrons mener la bataille sur les deux fronts", a expliqué à l'AFP la porte-parole du PG à Marseille et membre du bureau national, Marie Batoux.
"On veut notre autonomie à Marseille encore plus qu'ailleurs", a-t-elle ajouté, disant faire particulièrement attention à "l'abstention et au score du FN".
Par ailleurs, Mme Batoux a précisé que des discussions avec Europe Ecologie Les Verts (EELV) étaient en cours "puisqu'ils se sont positionnés sur une autonomie par rapport au PS".
Au second tour, la consigne de vote donnée aux militants du FG "dépendra de la présence du FN", a précisé Mme Batoux.
Le 9 juin, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, s'est déclaré "à titre personnel" favorable à des listes autonomes aux élections municipales, la question étant toujours discutée au sein du Front de gauche où "il n'y a aucun enthousiasme à être allié avec les socialistes" selon lui.
En désaccord avec cette stratégie, le PCF marseillais - qui lors des municipales de 2008 s'était allié au socialiste Jean-Noël Guérini dès le premier tour à Marseille - appelle de son côté au "rassemblement le plus large possible mettant le cap à gauche", a rappelé le secrétaire départemental Pierre Dharréville, contacté par l'AFP.
"Nous verrons où nous arrêterons les contours du rassemblement". Dans l'immédiat, "aucune décision n'est prise", a ajouté le responsable communiste, qui a précisé que son parti prendrait sa décision à l'automne.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
La confusion réformiste
Bonne mise au point par François Sabado
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28981#nb1
Extrait:
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28981#nb1
Extrait:
Les positionnements ambigus, hésitants confusionnistes des dirigeants du Front de gauche sur « la nécessité de bouger le curseur au sein d’une majorité parlementaire commune qui réunirait les députés socialistes et front de gauche », les votes des députés PCF de certains projets de loi (loi Peillon, par exemple), les discussions ouvertes par le PCF pour des alliances municipales avec le PS, le soutien en général des dirigeants du Front de gauche aux directions syndicales, ne sont pas sans conséquences.
Les prises de positions de Mélenchon contre la politique du gouvernement, appréciées dans toute une série de secteurs, ne peuvent , si nous défendons une perspective anticapitaliste, nous conduire à relativiser d’autres déclarations de Mélenchon sur sa proposition d’être le 1er ministre de… Hollande, sur l’Allemagne, la force de frappe, le Mali, l’Algérie, bref une série de positions qui font système avec une conception qui fusionne « République, Nation, et Etat » et qui est toute autre que la tradition socialiste et internationaliste qui est la nôtre.
Bref, beaucoup de problèmes qui, à mes yeux, exigent une politique indépendante d’un Front de gauche, dominé par la direction du PCF et Mélenchon.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Gauche & nationalisme : le piège
« Pour ceux qui s'intéressent à la vie, personne n'a envie d'être allemand. Ils sont plus pauvres que la moyenne, ils meurent plus tôt que les autres, ils n'ont pas de gosses, et leurs immigrés foutent le camp parce qu'ils ne veulent plus vivre avec eux, c'est dire »…Ridicule et dangereux.
Mélenchon aurait-il dérapé dans l'émission « Tous politiques » sur France Inter le dimanche 9 juin, en se laissant aller à ces propos aux relents xénophobes ? Était-ce une façon de rechercher les formules choc qui le rendraient plus proche du « peuple » ?
Mélenchon va dans le sens du poil en défendant des idées nationalistes qui s’abritent derrière le fait que l’Allemagne occupe une position dominante dans l’Union européenne. Interviewé par la Libre Belgique le 15 juin, il déclare : « L’Allemagne impose cette politique à tous les autres pays européens, car son gouvernement dépend entièrement des rentiers allemands. 15 % de cette population dépend de retraites par capitalisation, il lui faut un euro fort et des dividendes élevés. L’Allemagne joue donc un rôle particulièrement néfaste en Europe… Certes, la France, qui est la deuxième économie, propose aussi cette politique d’austérité qui mène à davantage de désastres économiques, toujours plus de pauvreté, ainsi qu’une montée de la droite extrémiste. »
On apprend donc là que les responsables des politiques d’austérité en Allemagne, et par voie de conséquence en France et dans le reste de l’Europe seraient… les « rentiers allemands »… qui ne sont autres que les retraités !
Surenchères
Comment Mélenchon peut-il prétendre vouloir combattre le Front national et en même temps défendre l’idée d’une « France » où les intérêts des classes populaires pourraient être conciliés avec ceux des classes dirigeantes ? À l'entendre, il suffirait de « réorienter » la politique du gouvernement, de l’obliger à un changement de cap. Contre l’Allemagne ?
Au PS, on prépare les élections européennes en voulant faire croire à un conflit entre une Europe des conservateurs et une Europe des progressistes, dont le gouvernement Hollande ferait partie. Certains, dans son aile gauche ou pas, ont flatté ou flattent le même nationalisme. « Je l'ai dit et j'assume mes propos, la confrontation avec l'Allemagne est nécessaire, et elle se situe sur un plan idéologique ; l'Europe de l'austérité contre l'Europe de la croissance, l'Europe des disciplines contre l'Europe des solidarités », disait tout récemment Claude Bartolone.
Alors que le Front national est donné par des sondages à 18 % aux européennes, devant le PS, cette démagogie participe du renforcement des idées réactionnaires dont le FN est le seul gagnant. Face à des gouvernements, de gauche comme de droite, qui, dans toute l’Europe, mettent en œuvre des politiques d’austérité parce qu’ils sont au service de la même oligarchie capitaliste et financière, plus que jamais, le repli national est un piège. La lutte des travailleurs et des classes populaires contre l’austérité ne connaît ni frontières ni préjugés.
Galia Trépère
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Ci dessous une tribune dans Politis (pas connu pour être l'adversaire du Fdg, pour parler par euphémisme)
Deux choses intéressantes :
Le constat : ça ne va pas (au front de gauche, qui ne perce pas)
les remédes : il faut abandonner les postures "gauchiste", et ne pas critiquer le ps mais au contraire "lui tendre la main"
Trés souvent chez nous il y a "le pcf est attiré par le ps parce qu'il en a besoin pour sauvegarder son appareil, alors que le pg a les moyens d'être bien plus autonome. Voyons un peu les arguments utilisés par ce militant du PG : nous verrons qu'ils montrent une réalité bien plus contrastée que ce que chacun veut bien reconnaitre.
L
Deux choses intéressantes :
Le constat : ça ne va pas (au front de gauche, qui ne perce pas)
les remédes : il faut abandonner les postures "gauchiste", et ne pas critiquer le ps mais au contraire "lui tendre la main"
Trés souvent chez nous il y a "le pcf est attiré par le ps parce qu'il en a besoin pour sauvegarder son appareil, alors que le pg a les moyens d'être bien plus autonome. Voyons un peu les arguments utilisés par ce militant du PG : nous verrons qu'ils montrent une réalité bien plus contrastée que ce que chacun veut bien reconnaitre.
L
e Front de gauche à la croisée des chemins
Après la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, des interrogations et doutes légitimes se font entendre au sein du Front de gauche, suscitant un débat sur les réseaux sociaux. La tribune que nous publions en est un reflet.
On ne gagne rien avec la méthode Coué. Pour le Front de gauche, les élections législatives partielles qui se suivent se ressemblent et ne portent guère à l’optimisme. Certes, cet ensemble de formations politiques enregistre des frémissements de pourcentage à la hausse en profitant de l’abstention qui caracole. Mais en fait, non seulement, il ne progresse pas en voix mais il en perd dans la plupart des cas. A qui veut bien se montrer lucide, le Front de Gauche est dans une mauvaise passe.
D’aucun pourra toujours se dire, pour se faire plaisir, qu’il stagne ou qu’il recule moins vite en voix que les autres. La réalité est bien différente : malgré son activisme, le Front de gauche ne capitalise pas le mécontentement croissant et surtout pas celui des classes populaires. Non seulement il peine à élargir sa base électorale mais, plus grave, il a le plus grand mal à la conserver. Il y a plusieurs raisons à cela.
En premier lieu, et cela ne fera pas plaisir à beaucoup, le Front de gauche est assimilé au Parti socialiste. Les envolées sur le « parti solférinien », sur sa politique « objectivement de droite », ne servent guère à se démarquer. 90 % des citoyens de ce pays considèrent que le PS reste un parti de gauche et, ce faisant, tirent un trait d’égalité, conscient ou inconscient, entre le parti majoritaire et le Front de Gauche. Le rejet du Parti socialiste est vécu par bon nombre comme un rejet de la gauche, dont il serait la principale composante, qui affecte donc la gauche alternative.
La défaite des socialistes aux municipales – défaite annoncée par 8 revers consécutifs lors des élections législatives partielles – peut s’accompagner aussi d’un recul du Front de gauche et, singulièrement, d’un recul du PCF. Ce, quel que soit le scénario choisi : autonomie conquérante ou alliance avec le PS. Très certainement, les deux scenarii vont coexister générant un manque supplémentaire de lisibilité politique à l’échelle nationale accentuant encore la désaffection probable d’une partie de l’électorat vis-à-vis du Front de gauche.
Ce manque de lisibilité alimente également le manque de crédit que les citoyens accordent aux propositions de cet ensemble mouvant. Le Front de gauche dans son ensemble n’est pas jugé capable de présenter une alternative crédible à gauche face au Parti socialiste. Beaucoup le considèrent sympathique, humain, volontaire ; on voit ses militants dans les luttes et ils sont appréciés pour cela. Mais la capacité du Front de gauche à aller au-delà du seul témoignage reste, par contre, circonscrite à un cercle très restreint de membres des catégories socio-professionnelles moyennes supérieures conscientisées. Bref, le même cercle que celui qui compose le gros des bataillons du NPA.
L'auteur
Nathanaël Uhl est membre du Parti de gauche ; il anime un blog personnel Le Cri du peuple.
Dernière raison de l’incapacité du Front de gauche à rassembler durablement : les accents gauchistes de bon nombre de discours tenus par ses porte-paroles. Ils sont certes à la hauteur de la colère qu’éprouve le monde du travail face à l’absence de rupture politique entre le quinquennat Sarkozy et le début de mandat de François Hollande. De l’adoption du TSCG sans renégociation à la réforme des retraites telle qu’elle est annoncée, le gouvernement semble bien avoir choisi le camp du patronat. Certes. D’aucuns, à la gauche du PS le disent aussi et appellent à un changement de cap « pour tenir les promesses du candidat Hollande ». Nombreux sont les militants des diverses composantes du Front de gauche à avoir des discussions avec de simples électeurs socialistes faisant part de leur désarroi. Et face à ces appels à l’aide, la réponse du Front de gauche ressemble souvent aux coups de poing dans la gueule.
Photo : M. Soudais
Pendant ce temps-là, élection partielle après élection partielle, le Front national progresse et en voix et en pourcentage. Mardi 18 juin, un nouveau sondage accorde 40 % d’opinions favorables à Marine Le Pen. Elle est certes bien aidée par les médias dans son opération de « dédiabolisation » quand ses nervis tuent. C’est que l’oligarchie a besoin d’ordre à l’heure où il faut parachever la dérégulation du travail, la casse des solidarités collectives, la libéralisation des derniers pans de l’économie qui échappent encore à la main invisible du marché… De même, une partie des révoltés trouvent dans le vote FN une issue qu’ils jugent le Front de gauche incapable de lui proposer. Marie-Noëlle Lienemann ne dit pas autre chose quand elle déclare : « Nous avons un réel problème : (il y a) un basculement de notre électorat vers le Front national. Une partie de nos électeurs, qui a impression que nous ne lui offrons pas une sortie de crise lisible, bascule dans les fausses solutions ».
La main tendue plutôt que la main dans la gueule
Alors, comme disait Lénine, « que faire ? ». La force du Front de Gauche, durant la campagne présidentielle, a été sa capacité à rassembler autour de propositions concrètes autant que clivantes : SMIC à 1 700 euros, salaire maximum, nationalisations. Il faut revenir aux fondamentaux du rassemblement et que le Front de gauche s’adresse en priorité à ces centaines de milliers de militants, sympathisants, électeurs du Parti socialiste qui ne se retrouvent pas dans la politique menée par le gouvernement. Le Front de gauche n’a rien à gagner à instruire leur procès en mensonge. Au contraire, le Front de gauche aurait tout à gagner à retrouver le souffle de la présidentielle quand il s’est montré capable d’aller au-delà de lui-même dans son adresse. Plutôt que la main dans la gueule, qu’il pratique la main tendue.
Il gagnerait aussi travailler à partir des schémas imposés par l’oligarchie : faire des propositions rigoureuses, argumentées et chiffrées que ses militants pourront défendre pied à pied auprès de celles et ceux qu’il entend faire siens. C’est résolument marxiste que de partir du réel pour aller vers l’idéal. C’est certes le chemin le plus ardu, le plus difficile. Face à l’irrationalité en politique – laquelle a généré des phénomènes aussi aberrants que Ségolène Royal ou Beppe Grillo –, il faut remettre les mains dans la glaise pour enraciner un corps de propositions adapté au temps présent mais utilisant les méthodes qui sont celles de l’adversaire. C’est aussi cela l’éducation populaire politique, c’est bien cet outil que le Front de gauche a choisi d’utiliser prioritairement depuis ses débuts. Avec succès dans un premier temps. Le choix de l’intelligence c’est d’assumer la complexité de la situation politique et des solutions pour en sortir.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales !
Par Antoine
Par Antoine
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Asile politique en France pour Edward Snowden, Julian Assange et Bradley Manings
Mardi 25 Juin 2013
Edward Snowden, Julian Assange et Bradley Manings sont des victimes du système politique étasunien. Ces trois hommes ont agi en véritables dissidents pour informer le monde des aspects antidémocratiques des Etats-Unis et dénoncer leur volonté d’hégémonie.
Pour leur “crime” de libre parole, ces lanceurs d’alerte internationaux risquent aujourd’hui dans leur pays la prison à vie, Assange et Snowden pouvant même encourir la peine de mort. Manings est actuellement détenu dans des conditions particulièrement inhumaines ; en fuite, Assange et Snowden cherchent à échapper à un procès inique et faire valoir leurs droits. Alors que leurs révélations concernent la liberté et la sécurité de tous les citoyens du monde, alors que l’Equateur protège Assange à Londres et étudie sérieusement la demande d’asile de Snowden, que fait donc la France, pays de la Grande Révolution et terre d’asile par excellence ?
L’Assemblée nationale vient d’adopter une disposition renforçant la protection des lanceurs d’alerte en matière de fraude fiscale ; pourquoi nos dirigeants s’arrêtent-ils au respect du code général des impôts, refusant de protéger ceux qui alertent les Etats et les citoyens sur les atteintes graves à leurs droits de la part d’une puissance mondiale ?
En accordant l’asile politique à ces trois combattants de la vérité, du droit et de la liberté, Le Parti de gauche considère que la France ferait honneur à son rôle international et à sa tradition historique qui font d’elle la patrie des droits de l’Homme.
- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/asile-politique-en-france-pour-edward-snowden-julian-assange-bradley-manings-23883#sthash.S1kpGrn4.dpuf
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Roseau a écrit:
Le Yann Arthus Bertrand de l'"éco"socialisme voyage en avion?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti de Gauche
Il voyage comme il veut et comme il peut, et sur les transports aériens, il a raison, en classe éco ça devient de pire en pire. J'ai des copains qui bossent à l'arsenal, quand ils sont envoyés en Malaisie, ils voyagent en classe affaires. JLM voyage aussi pour son boulot.
Si on pouvait rester dans la politique et pas jouer au torchon populiste, ce serait bien. J'ai horreur de ce type, mais il y a suffisamment de raisons politiques de lui tomber dessus
Si on pouvait rester dans la politique et pas jouer au torchon populiste, ce serait bien. J'ai horreur de ce type, mais il y a suffisamment de raisons politiques de lui tomber dessus
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Parti de Gauche
yannalan a écrit:Il voyage comme il veut et comme il peut, et sur les transports aériens, il a raison, en classe éco ça devient de pire en pire. J'ai des copains qui bossent à l'arsenal, quand ils sont envoyés en Malaisie, ils voyagent en classe affaires. JLM voyage aussi pour son boulot.
Si on pouvait rester dans la politique et pas jouer au torchon populiste, ce serait bien. J'ai horreur de ce type, mais il y a suffisamment de raisons politiques de lui tomber dessus
Plus un...plus deux meme; que est ce qu'on a à faire avec ce type "d'arguments" à la Le Pen?
Le P d G s'intérroge sur le risque que leur mouvement soit un feu de paille. Possibilitée réelle, et qui voudrait dire tout simplement que les choses s'accélèrent...sousterrainement (si je peux me permettre). Mais dans quel sens?
J'avais toujours pensé que ce mouvement était un épiphénomène, à plus courte ou plus longue écheance. Parce qu'il n'a aucune base de classe réelle. Ils se traienent entre le nécessaire et ce qui est en train de périr. Entre le parlementarisme et les effets de la crise dans la conscience politique des masses.
Pourtant leur demande d'asile pour Assange et Snowden est juste. Elle aurait dû être une revendication des "marxistes révolutionnaires" qui ratent toutes les occasions tactiques...(mais cela...ne demandons pas des poires au pommier...).
Le problème est que si eux se trouvent "out" et les socialistes aussi, on aura Marine. Je la prefère dans un gouvernement alliée avec la droite. Des municipales il est possible qu'un tel scénario devienne réalité.
Je ne vois pas d'avenir non plus à Marine, elle sera une de la longue liste des étapes à traverser avant que les prolos ou se rendent ou passent à autre chose.
Le problème n'est pas eux, mais nous.
La desunion, le manque d'option politique pour les travailleurs fait tout le problème.
Si ces gens qui n'ont vraiment pas d'autre programme que la continuation de la crise ou son aggravation sont au pouvoir, si le Mélenchon occupe (pour un peu de temps) le devant de la scène, à qui s'en prendre d'autre qu'à nous memes?
J'ai vu une bande composé d'un voleur, d'un saoulard, d'un leche-cul et d'un nationaliste hors le temps, défaire tout un vaste mouvement social et politique des travailleurs parce que celui-ci n'a jamais trouvé une ligne politique correcte.
Ici, cela peut arriver aussi.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Page 7 sur 40 • 1 ... 6, 7, 8 ... 23 ... 40
Sujets similaires
» Parti de Gauche
» Parti de Gauche
» Parti de Gauche
» Parti Radical de Gauche
» Quelle stratégie pour la gauche de la gauche ?
» Parti de Gauche
» Parti de Gauche
» Parti Radical de Gauche
» Quelle stratégie pour la gauche de la gauche ?
Page 7 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum