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Accusée de consacrer trop de temps à la Shoah, une prof' d'histoire suspendue à Nancy

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Message  Invité Mer 1 Sep - 6:51

Accusée de consacrer trop de temps à la Shoah, une prof' d'histoire suspendue à Nancy
Une professeur d'histoire de Nancy de confession juive a été suspendue quatre mois de ses fonctions pour avoir manqué à ses obligations "de neutralité et de laïcité" dans son enseignement et lors de voyages scolaires dans des anciens camps de concentration, a indiqué mardi son avocate.
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C'est n'importe quoi!

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Message  sylvestre Mer 1 Sep - 10:43

FRED a écrit:
Accusée de consacrer trop de temps à la Shoah, une prof' d'histoire suspendue à Nancy
Une professeur d'histoire de Nancy de confession juive a été suspendue quatre mois de ses fonctions pour avoir manqué à ses obligations "de neutralité et de laïcité" dans son enseignement et lors de voyages scolaires dans des anciens camps de concentration, a indiqué mardi son avocate.
Lien de l'article...

C'est n'importe quoi!

L'article semble indiquer qu'il lui est surtout reproché d'avoir incité des élèves à manifester contre le ministre de l'éducation - or chacun sait que c'est très très mal d'inciter ses élèves à militer.
sylvestre
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Message  Invité Mer 1 Sep - 11:25

L'article semble indiquer qu'il lui est surtout reproché d'avoir incité des élèves à manifester contre le ministre de l'éducation - or chacun sait que c'est très très mal d'inciter ses élèves à militer.

Dans se cas il ont cas la sectionner pour cette raison.
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Message  verié2 Mer 1 Sep - 11:39

C'est assez difficile et délicat de se faire une idée sur cette affaire à la seule lecture d'un article de ce genre. Il faudrait par exemple avoir l'avis des collègues de cette enseignante. L'ont-ils défendue ? Quelle a été l'attitude des syndicats etc ?

En effet, il existe des enseignants qui ont tendance à ne parler QUE ou SURTOUT des sujets qui les préoccupent personnellement, au détriment des programmes. Il y a aussi une instrumentalisation du génocide de la seconde guerre mondiale. Je ne dis pas du tout que c'est le cas de cette enseignante, mais affirmer qu'elle est victime d'une discrimination/répression en tant que Juive, c'est peut-être aller un peu vite et un peu loin, en l'absence d'infos précises...

verié2

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Message  Invité Mer 1 Sep - 12:12

Shoah est un terme religieux? Parce que c'est sur cette base que les inspecteurs ont rédiger leur rapport, Elle aurait dit 14 foi Shoah, et deux foi génocide.

Les auteurs notent en outre que, lors de leur entretien avec la professeur, cette dernière a prononcé 14 fois le mot "Shoah", "tandis que le terme à la fois plus neutre et juridiquement fondé de +génocide+ n'(a été) mentionné que deux fois, comme en passant", écrivent-ils.

ça me parait extrapolé.

Je rajoute que vue la gravité de "se génocide", je trouve c'est conclusion léger et très bizarre.

voila mon impression.

Et du coup autant savoir de quoi ont parle

a Shoah[1] (hébreu : שואה, « catastrophe ») est l'extermination systématique par l'Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l'Europe occupée[2], soit les deux tiers de la population juive européenne totale et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale ; ce qui représente entre cinq et six millions de victimes selon les estimations des historiens[3]. Ce génocide des Juifs constituait pour les nazis « la Solution finale à la question juive » (die Endlösung der Judenfrage). Le terme français d’Holocauste est également utilisé et l’a précédé. Le terme « judéocide » est également utilisé par certains pour qualifier la Shoah.

L'extermination des Juifs, cible principale des nazis, fut perpétrée par la faim dans les ghettos de Pologne et d'URSS occupées, par les fusillades massives des unités mobiles de tuerie des Einsatzgruppen sur le front de l'Est (la « Shoah par balles »), au moyen de l'extermination par le travail forcé dans les camps de concentration, dans les « camions à gaz », et dans les chambres à gaz des camps d'extermination.

L'horreur de ce « crime de masse »[4] a conduit, après-guerre, à l'élaboration des notions juridiques de « crime contre l'humanité »[5] et de « génocide »[6], utilisé postérieurement dans d'autres contextes (génocide arménien, génocide des Tutsi, etc.). Une très grave lacune du droit international humanitaire a également été complétée avec l'adoption des Conventions de Genève de 1949, qui protègent la population civile en temps de guerre[7].

L'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui la rend unique dans l'histoire de l'humanité[8]. Paroxysme d'un antisémitisme européen à la très longue histoire, ce génocide a voulu éliminer radicalement la totalité d'une population qui ne représentait aucune menace militaire ou politique pour les bourreaux. Les femmes, les bébés ou les vieillards furent tout aussi systématiquement traqués et voués à la mort de masse que les hommes adultes. En particulier, 1 500 000 enfants furent victimes de l'anéantissement[9]. L'extermination physique des Juifs fut aussi précédée ou accompagnée de leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d'une part considérable de leur patrimoine culturel ou religieux.

Perpétré sur l’ordre d’Adolf Hitler, le crime a principalement été mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht, et par de nombreux experts et bureaucrates du IIIe Reich. Il a aussi bénéficié de complicités individuelles et collectives dans toute l’Europe, notamment au sein des mouvements collaborationnistes d’inspiration fasciste ou nazie, et de la part de gouvernements ou d’administrations ayant fait le choix de la collaboration d'État. Les passivités ou les indifférences de beaucoup ont aussi indirectement aidé à son accomplissement. Parallèlement, de nombreux anonymes désintéressés, parfois honorés de la distinction de « Juste parmi les nations », se sont dévoués pour sauver des persécutés.

Le Troisième Reich a aussi exterminé en masse les handicapés mentaux (leur gazage massif lors de l’aktion T4 a précédé et préfiguré celui des Juifs d'Europe), les Tziganes (Porajmos), les homosexuels et les populations slaves notamment polonaises et soviétiques, mais seul le massacre des Juifs a été conduit avec acharnement jusqu'aux derniers instants du Reich.

La Shoah constitue l'un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, culturel et religieux a été immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. À côté de l'investigation historique, la littérature de la Shoah offre quelques pistes aux nombreuses interrogations posées à la conscience humaine par la nature et l'horreur exceptionnelles du génocide
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah

Très léger ...


Dernière édition par FRED le Mer 1 Sep - 12:24, édité 1 fois

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Message  sylvestre Mer 1 Sep - 12:23

D'après une camarade, cette prof est une militante à qui on cherche noise. Encore une fois j'attire l'attention sur la manif contre Chatel, de toute évidence la vraie racine de l'affaire.
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Message  verié2 Mer 1 Sep - 12:31

sylvestre a écrit:D'après une camarade, cette prof est une militante à qui on cherche noise. Encore une fois j'attire l'attention sur la manif contre Chatel, de toute évidence la vraie racine de l'affaire.

C'est fort possible.

Cela-dit, Wikipedia ou non, Shoah est un terme religieux qui distingue ce génocide des autres, prétend en faire un fait historique unique, incomparable etc, voire inexplicable par une analyse rationnelle, ce qui permet d'éluder ses véritables causes : le capitalisme en crise. (Le terme "Holocauste", c'est à dire "sacrifice religieux" n'est pas davantage approprié d'un point de vue marxiste.)

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Message  Invité Mer 1 Sep - 12:43

Je connais personnellement cette enseignante, l'ayant accompagnée lors d'une visite par ses élèves des camps d'Auschwitz et de Majdanek, en 2004.

Contrairement à ce que prétend l'article, elle n'est pas "de confession juive", puisqu'elle est athée. Je ne l'ai jamais entendue faire le moindre prosélytisme religieux.

Cette femme est par ailleurs syndiquée CGT, et elle a milité au PCF. Ces dernières années, elle a fait l'objet d'insultes antisémites de la part de certains personnels de son lycée, et de pressions de la part de sa hiérarchie qui lui reproche, à mots couverts, d'être un peu trop marquée à gauche dans la façon qu'elle a d'impliquer ses élèves dans la compréhension des périodes les plus sombres de l'histoire contemporaine.

Je pense que s'ils ont attendu cette année pour lui faire des misères, c'est parce qu'en 2009, le recteur de l'académie de Nancy-Metz était encore un certain Michel Leroy. Ça l'aurait foutue mal, qu'une telle sanction disciplinaire soit prise par un ancien secrétaire général du Club de l'Horloge...


Dernière édition par Byrrh le Mer 1 Sep - 12:50, édité 2 fois

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Message  Invité Mer 1 Sep - 12:46

verié2 a écrit:
sylvestre a écrit:D'après une camarade, cette prof est une militante à qui on cherche noise. Encore une fois j'attire l'attention sur la manif contre Chatel, de toute évidence la vraie racine de l'affaire.

C'est fort possible.

Cela-dit, Wikipedia ou non, Shoah est un terme religieux qui distingue ce génocide des autres, prétend en faire un fait historique unique, incomparable etc, voire inexplicable par une analyse rationnelle, ce qui permet d'éluder ses véritables causes : le capitalisme en crise. (Le terme "Holocauste", c'est à dire "sacrifice religieux" n'est pas davantage approprié d'un point de vue marxiste.)

Tu simplifie, parce que a partir du moment ou un non religieux avait une parenté avec un membre d'une synagogue, il y avait le droit.
Ont va pas faire du Dieudoné la en jouent avec les différent génocide pour les opposé, Shoah est le terme le plus utilisé le dire 14 fois ou une seules n'est pas un signe de manquements aux obligations de réserve, en quoi faut il être réserver la?

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Message  verié2 Mer 1 Sep - 14:08

Fred
Shoah est le terme le plus utilisé le dire 14 fois ou une seules n'est pas un signe de manquements aux obligations de réserve, en quoi faut il être réserver la?


Prononcer une fois ou 14 fois ce terme n'est un signe de rien du tout. Je n'ai jamais prétendu le contraire et le témoignage de Byrrh règle la question sur les causes de la sanction dont cette enseignante est victime.

Il n'en reste pas moins que le terme Shoah, même si nombre de gens l'ignorent et l'utilisent, a une connotation religieuse. Tu pourras remarquer que, par exemple, LO ne l'utilise jamais, bien que je ne pense pas que LO ait la moindre sympathie pour le Dieudonné d'aujourd'hui, ni la moindre complaisance pour l'antisémitisme. Le terme a en effet été largement instrumentalisé pour distinguer le génocide des Juifs de tous les autres génocides. Ce n'est pas moi qui oppose les génocides les uns aux autres, mais, d'une part les Sionistes, d'autre part des communautaristes et des antisémites.


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Message  Invité Mer 1 Sep - 14:22

verié2 a écrit:Il n'en reste pas moins que le terme Shoah, même si nombre de gens l'ignorent et l'utilisent, a une connotation religieuse. Tu pourras remarquer que, par exemple, LO ne l'utilise jamais, bien que je ne pense pas que LO ait la moindre sympathie pour le Dieudonné d'aujourd'hui, ni la moindre complaisance pour l'antisémitisme. Le terme a en effet été largement instrumentalisé pour distinguer le génocide des Juifs de tous les autres génocides. Ce n'est pas moi qui oppose les génocides les uns aux autres, mais, d'une part les Sionistes, d'autre part des communautaristes et des antisémites.

Je suis d'accord avec Vérié sur ce point. Malheureusement, j'avais déjà remarqué que cette enseignante - plus par naïveté ou maladresse, je pense, que par volonté d'imposer une historiographie religieuse ou communautaire de l'extermination des Juifs d'Europe - utilisait un peu trop ce terme. Je tiens tout de même à signaler qu'elle faisait également visiter à ses élèves le camp de concentration du Struthof, en Alsace, dont les détenus n'étaient pas juifs (communistes, résistants, prisonniers russes ou anglais, anciens de la guerre d'Espagne, homosexuels, prisonniers de droit commun, etc.). D'ailleurs, pour avoir fréquenté ses élèves pendant quelques semaines, j'ai été étonné de constater à quel point ils étaient, pour des adolescents de leur âge, particulièrement bien informés en ce qui concerne le système des camps nazis : la différence entre les camps de concentration et les camps d'extermination de l'Est, les différentes catégories de déportés, le fait que les premiers détenus des camps de concentration étaient des opposants politiques allemands... En aucun cas, cette prof n'a voulu désigner les Juifs comme les seules victimes du régime nazi.

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Message  Invité Mer 1 Sep - 15:16

Et au boue de combien de foi faut il prononcer le mots Shoah pour être un vrai religieux juif?
Je trouve cette argument comptable ridicule. 14 foi t'est juifs religieux, 7 foi t'est un demi juif religieux?
Accusée de consacrer trop de temps à la Shoah, une prof' d'histoire suspendue à Nancy Wet

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Message  verié2 Mer 1 Sep - 15:19

FRED a écrit:Et au boue de combien de foi faut il prononcer le mots Shoah pour être un vrai religieux juif?
Je trouve cette argument comptable ridicule. 14 foi t'est juifs religieux, 7 foi t'est un demi juif religieux?
Accusée de consacrer trop de temps à la Shoah, une prof' d'histoire suspendue à Nancy Wet
Avec qui polémiques-tu ?

verié2

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Message  Invité Mer 1 Sep - 15:27

Je polémique pas, j'exprime mon désaccord sur le sans a donner au mot Shoah.

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Message  Invité Mer 1 Sep - 16:06

FRED a écrit:Et au boue de combien de foi faut il prononcer le mots Shoah pour être un vrai religieux juif?
Je trouve cette argument comptable ridicule. 14 foi t'est juifs religieux, 7 foi t'est un demi juif religieux?
Accusée de consacrer trop de temps à la Shoah, une prof' d'histoire suspendue à Nancy Wet

Les termes théologiques "Shoah" et "Holocauste" sont volontairement utilisés par certains historiens sionistes et/ou religieux, qui veulent faire de l'historiographie de cet événement leur chasse gardée, leur monopole. Certains estiment que cette histoire ne peut pas être écrite par des non-Juifs. Certains autres encore cherchent à instrumentaliser la mémoire de la destruction des Juifs d'Europe dans une optique nationaliste pro-israélienne, ou à faire admettre que la grande motivation de l'antisémitisme nazi était d'anéantir une religion* (et non une population définie par une culture et/ou des origines communes).

En tant que marxiste, j'utilise les termes d'"extermination", de "génocide" ou de "destruction". Il me semble qu'ils décrivent assez bien ce qui s'est passé, sans l'ambiguïté des termes théologiques utilisés par certains.

*Une remarque au passage : les parents de l'historien et militant Maurice Rajsfus, des Juifs venus de Pologne, n'étaient pas croyants. C'étaient des prolétaires qui avaient même des idées politiques avancées et ne se définissaient pas comme juifs. Cela n'a pas empêché la police de Vichy de les rafler. Cela mérite d'être rappelé : la motivation des antisémitismes nazi et vichyste n'était pas religieuse, elle était raciale, ethnique, même si pour nous l'idée d'une espèce humaine divisée en "races" est infondée.

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Message  Vals Mer 1 Sep - 16:08

verié2 a écrit:
Fred
Shoah est le terme le plus utilisé le dire 14 fois ou une seules n'est pas un signe de manquements aux obligations de réserve, en quoi faut il être réserver la?


Prononcer une fois ou 14 fois ce terme n'est un signe de rien du tout. Je n'ai jamais prétendu le contraire et le témoignage de Byrrh règle la question sur les causes de la sanction dont cette enseignante est victime.

Il n'en reste pas moins que le terme Shoah, même si nombre de gens l'ignorent et l'utilisent, a une connotation religieuse. Tu pourras remarquer que, par exemple, LO ne l'utilise jamais, bien que je ne pense pas que LO ait la moindre sympathie pour le Dieudonné d'aujourd'hui, ni la moindre complaisance pour l'antisémitisme. Le terme a en effet été largement instrumentalisé pour distinguer le génocide des Juifs de tous les autres génocides. Ce n'est pas moi qui oppose les génocides les uns aux autres, mais, d'une part les Sionistes, d'autre part des communautaristes et des antisémites.


Parfaitement d'accord.
Il est même difficile aujourd'hui de continuer à refuser d'employer ce mot en expliquant pourquoi, tant ses promoteurs sont arrivés à un faire la seule définition/explication de l'extermination des juifs : certains l'emploient donc en toute bonne foi, sans savoir ce qu'il représente (en dernière analyse) comme volonté d'exonérer le capitalisme et la logique impérialiste de leur responsabilité totale dans cette guerre épouvantable et dans le massacre de populations "boucs-émissaires" .

Cette guerre ou le nazisme en Allemagne ne sont pas le produit de l'antisémitisme mais de la crise, des rivalités exacerbées entre les puissances impérialistes : aussi horribles soient-elles, la déportation et l'extermination de millions de juifs n'étaient pas l'objectif central de l'impérialisme allemand .
Les tziganes, les homosexuels, les handicapés, les slaves pouvaient aussi être considérés comme des sous-hommes ou des nuisibles et être liquidés comme tels...
Les premières victimes du nazisme triomphant ont par ailleurs été les milliers de militants communistes, syndicalistes, ouvriers qui représentaient l'ossature du mouvement ouvrier qu'il fallait liquider pour laisser aux capitaistes les mains libres pour asservir les travailleurs et mener leur guerre contre les autres requins impérialistes.

Le mot Shoah est évidemment bien utile aux sionistes pour faire des juifs un peuple à part, de leur extermination un phénomène à part, et légitimer toutes les saloperies d'Israel au nom de cette histoire tragique..........
au point de qualifier de "juifs traitres" tous ceux qui ne les suivent pas dans cette voie et remettent le génocide juif dans son contexte ....

et la politique criminelle d'Israel dans le sien.
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Message  Invité Mer 1 Sep - 16:10

Vals a écrit:Le mot Shoah est évidemment bien utile aux sionistes pour faire des juifs un peuple à part, de leur extermination un phénomène à part, et légitimer toutes les saloperies d'Israel au nom de cette histoire tragique..........
au point de qualifier de "juifs traitres" tous ceux qui ne les suivent pas dans cette voie et remettent le génocide juif dans son contexte .... et la politique criminelle d'Israel dans le sien.

Exactement. "Juifs traîtres" ou "mauvais Juifs". C'est cette étiquette qui colle à la peau de quelqu'un comme Maurice Rajsfus, que j'évoquais dans mon précédent message.

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Message  Invité Mer 1 Sep - 16:47

Val a écrit:Cette guerre ou le nazisme en Allemagne ne sont pas le produit de l'antisémitisme mais de la crise,

L'antisémitisme a toujours culturellement existé, la crise est une des cause de la Shoah (1foi), pas de l'antisémitisme.
La crise n'a servi qu'a faire accepté et mis dans l'idée des gens qu'ils y avais des bouc émissaire, hier Juif aujourd'hui roms, demain ??


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Message  sylvestre Mer 1 Sep - 17:34

FRED a écrit:
C'est un raccourci, le nazisme est une idéologie par nature raciste, qui a était interdit dans un premier temps, puis utilisent les urne a réussi a prendre le pouvoir, avec l'aide de la bourgeoisie sans doute, mais c'est surtout le peuple qui les as élue me semble ..

En fait non, mais pour en parler je propose que vous ouvriez un autre fil...
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Message  Invité Mer 1 Sep - 20:30

Cette enseignante m'a l'air totalement déboussolée politiquement, ou alors je la connaissais mal. Elle déclare maintenant qu'elle va faire appel au CRIF pour qu'il prenne sa défense... Et des associations pro-israéliennes sont déjà en train de faire de la récup'.

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Message  Oudiste Jeu 2 Sep - 0:44



http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/FALAIZE/11188

Violences racistes, amalgames et manipulations
Peut-on encore enseigner la Shoah ?


Une enquête réalisée dans l’académie de Versailles sur les difficultés liées à la pédagogie des sujets « sensibles » – la Shoah et les guerres de décolonisation – permet d’aborder sans œillères le débat sur la situation dans les établissements scolaires.
Par Benoît Falaize

Comment aborder des cours concernant des sujets très sensibles de l’histoire du XXe siècle, que beaucoup d’enseignants perçoivent comme n’étant pas « comme les autres », en conciliant travail historique et prise en compte de la mémoire ? Cette question, les professeurs se la posent tout particulièrement sur deux sujets : l’extermination des juifs d’Europe et la guerre d’Algérie, objets d’une enquête menée depuis 2000 (1) au sein de l’Institut national de recherche pédagogique (INRP).

La juxtaposition de ces deux sujets ne relève évidemment pas d’une concurrence des mémoires, qui serait moralement et scolairement inacceptable. Elle fait écho à des problématiques pédagogiques communes : comment évoquer les événements en faisant dialoguer mémoire et histoire ? Comment sensibiliser les élèves, sans réduire le cours à un exercice de déploration ? Comment respecter le caractère unique de l’événement en l’inscrivant dans l’histoire européenne, sans le banaliser ? Comment éviter aussi la sacralisation, qui évacue la politique et l’histoire ? Quelle pédagogie pour une tâche si difficile (2) ?

Ces questions se posent désormais dans un contexte tendu. La naissance de la seconde Intifada, les attentats du 11 septembre 2001, la guerre en Irak, mais aussi les débats médiatiques et historiques autour de la guerre d’Algérie ont accompagné l’enquête, donnant à son développement des directions très en prise avec l’actualité. L’enseignement du XXe siècle pose un nombre incalculable de questions et entraîne des difficultés pédagogiques très nombreuses imposant à chaque professeur, sur l’extermination des juifs et la guerre d’Algérie, plus que pour aucun autre cours, de penser en amont l’approche de la leçon et de prévoir ses modalités pratiques d’enseignement.

Quels résultats offre cette enquête ? La dimension civique est omniprésente dans les cours sur l’extermination des juifs d’Europe, événement pensé comme le véritable paradigme de la souffrance et comme exact envers des droits de la personne. Il s’agit d’une obligation morale, pédagogique et mémorielle : rendre compte de l’irrémédiable et de l’horreur des camps.

Les réactions des élèves sont à la fois attendues, anticipées et craintes. Sur l’extermination des juifs, l’émotion des élèves est une des attentes explicites des enseignants, toutes disciplines et tous niveaux confondus. Les professeurs ont le sentiment d’avoir échoué si le cours ne suscite que peu de réactions ou si les élèves n’en saisissent pas les enjeux et le caractère singulier. En revanche, sur la guerre d’Algérie, l’émotion peut être redoutée : « J’ai le sentiment que certains élèves, notamment des élèves maghrébins, sont hostiles à la France et ont pour souci de ne surtout pas être français. Donc j’essaie de faire mon cours sans non plus renforcer leur hostilité à l’égard de la France. Il y a des documents pour lesquels je me pose la question, si je dois ou non les présenter. Notamment sur la torture en Algérie (...). Je me méfie des sentiments ou de l’émotion (3). »

C’est souvent par rapport au « public » que les enseignants se situent pour dire leur crainte d’aborder tel ou tel sujet : « Il y a énormément de personnes étrangères et de confession musulmane qui ont tendance parfois à rattacher cette question-là à des problèmes politiques actuels et qui ne comprennent pas forcément l’aspect universel de cette question. » Certains professeurs sont très explicites : il y a une résistance des élèves due à « une mise en relation qu’ils font entre la Shoah et l’actualité au Proche-Orient. Pour ces élèves-là, qui sont plutôt d’origine maghrébine, il y a un problème, parce que l’on a trop tendance, selon eux, à parler des juifs et pas assez des musulmans. »

Les réactions des élèves sont toujours observées avec attention. « Je surveille du coin de l’œil la réaction de “mes beurs” pour voir si le fait que les juifs aient été les principales victimes de la Shoah... pour voir s’ils ont un ressenti particulier à l’égard du problème palestinien, par exemple. (...) En fait, non, non. » Parfois, l’élève, par sa seule présence, peut devenir l’objet d’une cristallisation d’attentes dont on ne parvient pas à savoir précisément ce qu’elle comporte de justifiée ou non : « J’ai un élève d’origine marocaine qui friserait le racisme par rapport aux juifs. Il ne s’est jamais rien passé, mais je sens parfois dans son regard, par sa manière de réagir, par des petits sourires, lorsque je parle de ce problème-là, des juifs, je sens qu’il y a un racisme latent. » Cette surveillance de soi et des autres ne renvoie pas nécessairement à des réactions que l’enseignant a vécues lui-même. « J’avais beaucoup de juifs dans ma classe cette année, je faisais beaucoup plus attention au vocabulaire utilisé. » « Quand ils sont concernés par leur origine, ils réagissent assez bien, enfin ils réagissent de façon visible, évidente. »

L’attention est portée sur des élèves dont on parle avec des catégories hésitantes. Un flou lexical et sans doute sémantique est à l’œuvre : « immigrés », « Maghrébins », « élèves arabes », « élèves musulmans », « élèves d’origine arabe », « élèves d’origine maghrébine », « enfants de la seconde génération »... Ce flou et le nombre de désignations différentes, parfois au sein du même entretien, montrent la difficulté qu’ont la plupart des professeurs à désigner ces enfants majoritairement français, « ces immigrés qui ne sont pas, en dépit de cette désignation, des immigrés comme les autres, c’est-à-dire des étrangers au sens plein du terme (4) ».

Au sujet de la guerre d’Algérie, une revendication à la fois identitaire et générationnelle semble se jouer. Au professeur plus enclin à l’émotion sur le génocide juif, les élèves répondent par une attente très forte dans le cours ou le moment consacré à la guerre d’Algérie : « Non, là, sur la Shoah, ce ne sont pas des cours comme les autres, ce n’est pas possible. Je suis beaucoup plus, comment dire... dépassionnée, sur la guerre d’Algérie. Même si, en même temps, là, c’est plutôt la passion des autres que je vais rencontrer. C’est la passion de mes élèves que je rencontre. Finalement, pour moi, je suis plus dans un rapport... confrontée à une passion très forte en face. Alors que, pour la Shoah, chez moi, la passion vient toute seule. »

Ici, deux regards semblent se défier. Pour le professeur, c’est l’extermination, là où, pour les élèves, c’est l’Algérie et la lutte d’indépendance. « On a, dans notre collège, un tiers d’enfants maghrébins. Jusqu’au moment où on aborde les chapitres concernant les guerres de décolonisation, ils ne sont pas trop intéressés par la question. Mais lorsqu’on aborde la guerre d’Algérie, là ils se sentent intéressés. Ils s’identifient même si leurs parents sont marocains, tunisiens, ils s’identifient aux combattants du Front de libération nationale (FLN). » « C’est, dit un autre enseignant, leur page d’héroïsme. »
Eviter la concurrence des mémoires

Certains élèves peuvent ressentir ce très fort investissement professoral au sujet de l’extermination comme une forme d’injustice. Mais, la plupart du temps, s’exprime une incompréhension, souvent formulée de manière naïve par les élèves : « L’année dernière, j’avais une élève, au moment où on travaillait sur le 11 septembre, qui m’avait dit qu’elle était vraiment partagée, parce qu’elle voyait ce qu’on disait en cours sur Primo Levi, donc d’un côté elle se sentait touchée et troublée par ce qu’elle apprenait, et en même temps elle regardait les informations sur Al-Jazira, elle comprenait ce que disaient les Palestiniens, et donc elle se sentait vraiment déchirée. Elle ne savait vraiment plus quoi penser. »

La réception des cours sur l’extermination des juifs pose bien sûr la question d’une résurgence antisémite, dont les recherches à venir devront préciser avec rigueur l’exacte ampleur, mais elle permet aussi de réfléchir sur les pratiques scolaires. Parfois, la volonté et l’investissement des professeurs sur cette question d’histoire peuvent être mal interprétés, de sorte que les élèves peuvent être amenés à ressentir ce qui est décrit comme un effet de saturation, risque que pointait déjà Annette Wievorka (5) autour des années 1980 ou, plus récemment, Rony Braumann (6), quant à la victimisation récurrente, médiatique, sociale et scolaire du peuple juif.

« Les élèves sont sensibilisés. Ils savent bien – enfin, c’est un peu bizarre ce que je vais dire, mais c’est comme cela que je l’ai vu et que je le vois dans les copies –, ils savent bien que, par exemple, le génocide est un exemple inattaquable et que les professeurs disent cela, que le génocide, c’est LE scandale (...). c’est de l’ordre du discours qu’il faut tenir. Je ne dis pas que cela ne soit pas sincère, mais on sent bien que c’est ce qu’il faut servir en tous les cas. »

Ici, l’adhésion est crainte en tant qu’elle viderait de sa substance l’ensemble du cours. Beaucoup d’entretiens aussi font référence à des phénomènes de « ras-le-bol » des élèves en raison de ce qu’ils dénoncent comme une insistance récurrente et systématique sur l’extermination. « Il y a comme une saturation des élèves par rapport aux films qu’ils ont déjà vus. » « Des réactions de lassitude, oui, ils ont l’impression, observe un autre enseignant, qu’il s’agit de sujets particulièrement rebattus (...), ils en ont assez qu’on leur parle de ça (...). Cela fait partie, pour eux, des poncifs de la scolarité. La question sur laquelle il faut s’émouvoir. » Cela fonctionne comme un écrasement de la référence, l’inverse de l’effet envisagé.

Pourtant, l’enquête a montré que, même si se manifestent des tensions et des difficultés qu’il serait naïf de nier, l’enseignement de l’extermination des juifs d’Europe peut être fait en classe, avec efficacité, y compris en zone d’éducation prioritaire (ZEP), dans l’étendue de sa mission éducative. Cette dernière est d’autant plus réussie qu’elle n’ignore pas l’histoire coloniale et la prise en compte d’autres mémoires, non dans le cadre d’une concurrence mémorielle, mais dans la juste prise en compte, au cours de l’année, de chacun des sujets constituant les pages vives de l’histoire nationale du XXe siècle.

Reste que la colonisation est sans doute ce passé qui ne passe toujours pas. Elle constitue l’impensé de la classe, à la fois dans les contenus et dans la façon dont élèves et professeurs s’évaluent, se perçoivent, même inconsciemment. Cette prise en compte de l’histoire coloniale et de l’immigration ne peut exclure une attention aux élèves et à leurs réactions toujours vigilante, accompagnée d’une fermeté sans faille sur l’antisémitisme. C’est cette vigilance qui permet de prendre en compte l’actualité, et surtout de déjouer les simplifications, les abus de langage, afin de donner à tous les élèves la capacité d’exercer un regard critique sur le monde et son histoire.
Benoît Falaize
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Message  verié2 Jeu 2 Sep - 10:02

Question à Byrrh :

Toi qui connais cette enseignante, comment expliques-tu qu'un nombre élevé de ses collègues
(180, je crois, selon France 3 hier soir) aient signé une pétition contre elle ?

verié2

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Message  Invité Jeu 2 Sep - 11:53

verié2 a écrit:Question à Byrrh :

Toi qui connais cette enseignante, comment expliques-tu qu'un nombre élevé de ses collègues
(180, je crois, selon France 3 hier soir) aient signé une pétition contre elle ?

180 collègues contre elle, ça me semble beaucoup, même si je sais que cette prof a une personnalité qui ne plaît pas à tout le monde. Si des "collègues" (enseignants ? personnels techniques ? administratifs ? personnels de direction ?) ont effectivement fait une pétition contre elle, je ne pense pas me tromper en pensant que ce ne sont pas vraiment des gauchistes. Dans ce lycée professionnel, d'après ce qu'avaient pu m'en dire d'anciens élèves, il y a plusieurs réactionnaires et racistes, parmi les profs, à la tête de l'établissement, et malheureusement y compris chez ceux qui sont au bas de l'échelle (personnels administratifs et ouvriers).

Je crois franchement qu'il y a des choses qui ne tournent pas rond dans ce lycée. Cette prof m'avait raconté, il y a trois ou quatre ans, que des personnels TOS s'étaient amusés à l'enfermer pendant quelques dizaines de minutes dans un local, en lui servant des injures antisémites et en la saisissant par les cheveux.

A moins de penser qu'elle débloque complètement (et des gens essaient visiblement de la faire passer pour folle), je crois qu'elle est en effet victime de l'acharnement de gens pas vraiment progressistes.

Le problème, c'est que pour se défendre, elle a l'air de s'entourer de gens qui ne sont guère progressistes non plus (mais a-t-elle seulement conscience des récupérations politiques que son affaire peut rendre possibles ?) : le CRIF, des représentants de la communauté juive nancéienne... Son avocate semble partie dans une stratégie complètement foireuse sur la "confession juive" de sa cliente, qui est aussi croyante que moi. Elle se débrouille bien mal en rajoutant encore plus de confusion dans cette histoire.

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Message  sylvestre Jeu 2 Sep - 11:59

sylvestre
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Message  Invité Jeu 2 Sep - 12:25

D'après une dépêche Reuters récente, l'un des profs qui sont à l'initiative de cette pétition contre Catherine Pederzoli est un certain Frédéric Thirion, professeur de génie mécanique et secrétaire académique SE-UNSA Nancy-Metz. Pas franchement un gauchiste, comme je le disais.

Catherine Pederzoli, elle, est membre de l'UNSEN-CGT.

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