POI et Schivardi
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Re: POI et Schivardi
Elections municipales à St Didier
Les élections municipales prévues fin mars 2014 seront d'une très grande importance : c'est notamment aux conseils municipaux qu’il reviendra de préserver les services publics menacés. L’Ecole républicaine, mais aussi la Poste, les hôpitaux - les élus des communes dans lesquelles ils sont implantés, et ceux des communes proches, ont un rôle majeur à jouer pour aider les personnels hospitaliers à faire aboutir leurs revendications au service de la population - les centres sociaux, les syndicats de distribution et d'assainissement de l'eau, la collecte et le traitement des ordures ménagères...
Contre les partisans de la destruction de la République Une, Indivisible et laïque, il faudra poursuivre le regroupement de tous ceux qui, nombreux, veulent défendre le modèle et la base de la démocratie dans notre pays : la commune.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Suspension de la réforme Peillon 05/11 (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Que s’est-il passé à Quimper le 2 novembre ?
A Quimper, ce samedi-là, il y avait des petits et des grands patrons, des groupes identitaires d’extrême droite et des indépendantistes bretons, des élus de droite et de « gauche », y compris un député UMP, des altermondialistes, le Nouveau Parti Anticapitaliste.
DES PATRONS LICENCIEURS À CÔTÉ DE SALARIÉS LICENCIÉS
Il y avait aussi des travailleurs, victimes de plans de licenciements venus, eux, pour « se battre jusqu’au bout pour garder leurs emplois », comme l’a dit à France 3 un travailleur de Tilly-Sabco. Comme tous ses collègues, il avait appris 48 heures plus tôt que la quasi-totalité des emplois de l’entreprise risquaient d’être supprimés. Sous le regard surpris du journaliste, arrive alors le patron de Tilly-Sabco, qui prend la tête du cortège des travailleurs qu’il s’apprête à mettre à la rue !
Marc Le Fur, député UMP déclare sur i>Télé, affublé d’un bonnet rouge sur la tête : « Aujourd’hui, les ouvriers, les paysans, les chefs d’entreprise sont unis pour dire : laissez-nous travailler, arrêtez de nous embêter avec les impôts, arrêtez de nous embêter avec des règles que plus personne ne comprend. »
Le patronat de la région, réuni dans un Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB), revendique « une véritable décentralisation, qui prenne en compte une gouvernance économique régionale », en dénonçant « la multiplication des rouages administratifs et le labyrinthe des réglementations qui font que désormais 56 % du PIB national sont consacrés au fonctionnement de l’Etat ». Dans ces « 56% », il y a aussi les retraites, la Sécurité sociale, l’assurance chômage…
Dans les jours précédents, des organisations syndicales ont dénoncé cette opération, en appelant à manifester à Carhaix le 2 novembre, à l’initiative de la CGT, de la FSU et de Solidaires. « La manifestation pour les salariés n’est pas à Quimper mais à Carhaix. Elle n’est pas avec ceux qui procèdent aux licenciements. On ne veut pas que les salariés soient les dindons de la farce », avait déclaré le secrétaire régional CGT Bretagne, Thierry Gourlay.
FAUT-IL DÉFENDRE LA POLITIQUE DE CE GOUVERNEMENT ?
Mais plusieurs responsables politiques présents à cette manifestation de Carhaix ont insisté pour défendre l’écotaxe. Faut-il défendre la politique de ce gouvernement ? De même, on ne peut que s’interroger lorsque la confédération CGT, après l’annonce de la suspension de l’écotaxe, revendique une « fiscalité environnementale » en déplorant qu’en la matière « la crédibilité du gouvernement (soit) plus que remise en cause ».
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a de même invité, le jour même de cette manifestation, « toutes les parties prenantes à se retrouver » autour du « pacte d’avenir pour la Bretagne », en indiquant que « le préfet de région prendra contact à cette fin dès lundi 4 novembre avec les élus et les partenaires économiques et sociaux ».
Ce 4 novembre, face à l’avalanche de plans sociaux, la presse reconnaît que « l’entrée en vigueur le 1er juillet de la loi de sécurisation de l’emploi (qui a transposé l’ANI — NDLR) a pu avoir un effet déclencheur pour lancer (les) restructurations ». Et de citer le P-DG du groupe Alpha, cabinet conseil dans les ressources humaines : « Ce nouveau cadre légal facilite la mise en œuvre des plans de sauvegarde de l’emploi (appellation officielle des plans de licenciements collectifs).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Oui, ben l'unité des enseignants est très virtuelle.
Les parents agissent DEMAIN.
Le SNUIPP-FSU, l'UNSA éducation et évidemment le SGEN-CFDT n'appellent (sauf exceptions locales?) pas à la grève le 14.
Seuls SUD éducation, la CGT éducation et le SNUDI FO appellent.
C'est la division, pas l'unité.
Les parents agissent DEMAIN.
Le SNUIPP-FSU, l'UNSA éducation et évidemment le SGEN-CFDT n'appellent (sauf exceptions locales?) pas à la grève le 14.
Seuls SUD éducation, la CGT éducation et le SNUDI FO appellent.
C'est la division, pas l'unité.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: POI et Schivardi
Réponse POI84 à invitation UD CGT84 à Invitation débat " Le FN : une " imposture sociale " ou comment contrer la montée de l'ED dans notre département " (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Mars 2014 : s’agit-il des dernières élections municipales ? POI Bagnolet
La question mérite d’être posée. En effet, le gouvernement a décidé de la mise en place de la « métropole du Grand Paris » qui réunirait 124 communes (de Paris et des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, et du Val-de-Marne). Cette « métropole du Grand Paris » serait dirigée par un « conseil de métropole » composé d’un délégué par commune + un pour 30.000 habitants, ainsi que des représentants des 3 départements et de la région.
Quelles compétences resteraient aux communes et aux départements ?
Cette « métropole » récupérerait toutes les compétences déjà confiées aux actuelles intercommunalités. Elle confisquerait entre ses mains : toute la politique du logement (et plus généralement la politique de l’habitat), tout l’aménagement du territoire (y compris le PLU), tout l’aménagement social, économique et culturel, et tout ce qui concerne l’énergie et l’environnement.
Il ne resterait donc plus à la commune que l’état civil, les inscriptions scolaires et la répartition de la maigre aide sociale. Quant aux départements, il est prévu que toutes ses compétences soient elles aussi confisquées par la « métropole », au point que la disparition pure et simple des 3 départements de la « petite couronne » est envisagée d’ici à 2020 !
Les communes, comme les départements, sont un héritage démocratique de la Révolution française par lequel les citoyens peuvent faire prévaloir leurs exigences par l’intermédiaire de leurs élus. Avec les « métropoles » elles deviendraient des « coquilles vides » sans aucune prérogative.
« Grand Paris » / «Est Ensemble » : une même logique de mise à mort des communes
Marc Everbecq écrit dans le bulletin municipal du mois de juin que : « la Métropole constitue le cheval de Troie d’une austérité renforcée dans les territoires et suscite une large opposition chez les élus locaux car, au final, ce sont les citoyens qui seront perdants. » ou encore que « Petit à petit, les communes sont dessaisies de leurs compétences et il ne leur restera bientôt plus à gérer, au plus près des habitants, que le mécontentement des citoyens devant les décisions prises loin d’eux, dans d’autres assemblées et sans tenir compte de l’intérêt général. » C'est tout à fait juste.
Mais comment comprendre que le même maire ait organisé la mise en place de l’intercommunalité Est Ensemble, communauté d’agglomération qui se désigne elle-même comme « la Fabrique du Grand Paris » et revendique d’être « un acteur incontournable de la construction du Grand Paris » (dixit Gérard Cosme, président de la communauté d’agglomération, magazine d’Est Ensemble été 2013)?
Est Ensemble c’est déjà :
1- le transfert de compétences essentielles (comme l’eau, les équipements culturels et sportifs…)
2- l’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères,
du ticket de piscine, du prix du conservatoire
3- la désorganisation des services publics et leur privatisation
(une partie du ramassage des ordures est déjà passé à Veolia)
4- la remise en cause du statut des agents municipaux, la « mutualisation des services »
(c’est-à-dire la réduction d’effectifs), la « mobilité » forcée d’une ville à l’autre
N’est-ce pas finalement l’éloignement de la démocratie pour les citoyens, c’est-à-dire précisément « des décisions prises loin d’eux, dans d’autres assemblées et sans tenir compte de l’intérêt général » ?
Oui la communauté d’agglomération Est Ensemble procède bien de la même logique que la « métropole du Grand Paris », qui représente simplement un pas de plus dans le processus de mise à mort des communes. Elles sont d’ailleurs l’une comme l’autre promues par l’Union européenne.
Et force est de constater que sur cette question de l’intercommunalité, hormis le POI, on assiste à l’Union sacrée de l'ensemble des partis politiques. C’est la majorité PCF-PG-LO, avec le soutien plein et entier de « l’opposition » PS-EELV, que Bagnolet a intégré Est Ensemble.
A quelques mois des élections municipales, cela pose une question de fond : Quel serait l’enjeu de ces élections municipales si les communes devenaient des « coquilles vides » sans aucune compétence ?
La majorité municipale PCF-PG-LO se déchire. Des membres de la majorité municipale ont sorti un appel pour une "alternative à l'austérité" et prétendent désormais être en complet désaccord avec le maire.
Mais qu’ont fait ces élus pendant des années ? Ils ont soutenu et mis en œuvre une politique d’austérité : de la diminution du nombre d'agent communaux au développement sans précédent de la précarité chez les communaux, de la vente d'équipements publics (stade de la Briqueterie, gymnases...) au délabrement des services publics (comme le CMS qui manque cruellement de moyens), en passant par la destruction de logements HLM (tentative rue Jean Lolive bloquée par la mobilisation des habitants, destruction de plus de 250 logements HLM rue Blanqui…).
Parmi ces élus qui se présentent comme « une alternative à l’austérité » on trouve notamment Josiane Bernard (PCF), conseillère générale et municipale, qui a voté le 11 octobre 2012 (avec le PS et d’autres élus Front de Gauche) l'augmentation des tarifs des cantines scolaires dans les collèges du département, augmentation pouvant aller jusqu’à 100%. Cette mesure a d’ores et déjà privé des centaines de collégiens d’un repas chaud et équilibré le midi. Mme Bernard a également voté, le 21 mars 2013, le budget du conseil général, qui confirme cette augmentation, et frappe encore plus fort la population de Seine-Saint-Denis par l’augmentation de 5,9% des impôts locaux !
Aucune confiance ne peut être faite à ceux qui, parce qu’ils se soumettent à l’Union européenne, à l’Europe des régions, des métropoles et des intercommunalités, votent ou soutiennent les mesures d’austérité nationalement ou localement!
Pour le POI, il est plus que jamais nécessaire qu’une liste se présente aux prochaines élections pour défendre réellement les intérêts de la population bagnoletaise. Une liste qui dirait notamment : « Défense des logements HLM, des services publics, sortie d’Est Ensemble, NON au projet du « Grand Paris », défense de la démocratie communale et des départements ». Une telle liste, en rupture avec les politiques d'austérité, recevrait assurément le soutien de notre parti.
Non à la « métropole du Grand Paris » !
Bagnolet doit sortir d’Est Ensemble !
Défense de la démocratie communale !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
" Acte II de la refondation de l’école " : Attaque en règle contre les collèges, lycées et le statut des enseignants
Le ministre Peillon s’en prend maintenant aux collèges et aux lycées…
Le ministre Peillon est déjà connu. Et pour cause !
Sa réforme des rythmes scolaires provoque un rejet dans tout le pays. Enseignants, parents d’élèves et élus refusent l’éclatement de l’Education nationale en autant de projets locaux, commune par commune.
Le 5 décembre, une grève nationale est appelée de manière convergente. Le syndicat enseignant SNUipp-FSU revendique « la suspension de la réforme des rythmes scolaires ». Les fédérations FO, CGT, SUD des enseignants et des personnels territoriaux revendiquent « la suspension immédiate de la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires et l’abrogation du décret ».
Face à ce rejet grandissant, le ministre Peillon non seulement s’entête mais s’attaque maintenant aux statuts des enseignants, avec ce qu’il appelle son « acte II de la refondation de l’école ».
… en s’attaquant aux statuts des enseignants
Jusqu’à présent, les élèves des lycées et des collèges ont droit aux mêmes programmes nationaux, leurs professeurs devant leur enseigner la discipline pour laquelle ils sont recrutés comme fonctionnaire d’Etat.
Selon les propositions du ministre, le conseil d’administration de chaque établissement pourrait définir les tâches des enseignants et leurs horaires de travail.
Par exemple, le professeur de mathématiques n’aurait pas les seules mathématiques à enseigner mais devrait se plier au projet d’établissement, enseigner d’autres disciplines, faire du « scolaire » et du « périscolaire » et travailler au « contrat d’objectifs » avec la collectivité territoriale, les entreprises, les associations.
Les statuts des enseignants voleraient en éclats ainsi que l’égalité du droit à l’instruction.
C’est ce que le ministre Peillon ose proposer aux organisations syndicales.
C’est un fait, dans les collèges et les lycées comme à l’école primaire, ils veulent éclater l’Education nationale en autant de projets éducatifs territoriaux, en autant de projets d’établissement dépendant des collectivités territoriales.
La raison de cette contre-réforme ? L’Union européenne exige la baisse du coût du travail et la mise en concurrence des travailleurs. C’est pour cela que le gouvernement Hollande-Ayrault, inféodé à l’Union européenne et au Medef, veut casser le cadre national des programmes et des diplômes qui servent de base aux conventions collectives nationales.
Le rejet de cette politique grandit dans le pays
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Orthez : la liste soutenue par la Parti ouvrier indépendant lance sa campagne dans les boîtes aux lettres 04/12
5 000 foyers doivent recevoir demain la "lettre aux citoyens" n°1.
La liste soutenue par le Parti ouvrier indépendant (POI) qui veut être présente pour les élections municipales en mars prochain lance sa campagne envers les "citoyens" en diffusant 5 000 lettres ce jeudi dans les boîtes aux lettres.
Baptisée "Unité, démocratie, indépendance et résistance", cette liste organisera une réunion publique, mercredi 11 décembre prochain à la salle Ladebet de la rue Saint-Gilles sur le thème des rythmes scolaires. La liste demande "l'abandon du projet éducatif territorial décidé par la majorité municipale".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
BLOQUER LA POLITIQUE ANTI-OUVRIÈRE DU GOUVERNEMENT HOLLANDE-AYRAULT
ROMPRE AVEC L’UNION EUROPÉENNE
Le meeting de Strasbourg dans le cadre des meetings du POI a rassemblé 53 personnes.
Il était présidé par Serge Bloch, membre du bureau national, qui rappelait en introduction la défaite du projet de conseil territorial d’Alsace en avril dernier.
Il a accueilli 2 secrétaires nationaux, Jean Markun et Daniel Gluckstein.
Compte-rendu du meeting du Parti Ouvrier Indépendant – Strasbourg, le 7 novembre (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Après la déclaration du maire, le conseil municipal doit se prononcer : " contre l'application de la réforme des rythmes scolaires à Bagnolet, pour l'abrogation du décret Peillon " ! POI Bagnolet
Par une lettre du 14 novembre aux parents d'élèves des écoles maternelles et élémentaires, le maire "informe le Ministre de l'Education nationale que la commune de Bagnolet ne mettra pas en œuvre la réforme présentée par le gouvernement", et qu' "aucune proposition d'aménagement du temps scolaire ne sera présentée en conseil d'école, ni transmise au Directeur Académique."
Les parents, les enseignants, les personnels communaux, mobilisés depuis des mois, ne peuvent que se féliciter de cette prise de position, qui est un recul de la municipalité. Cette même municipalité qui, il y a encore quelques jours, prétendait appliquer la réforme dans les écoles de notre ville à la rentrée prochaine. Elle avait d’ailleurs pour cela constitué un « groupe de travail » destiné à établir les modalités de mise en place de la réforme à Bagnolet en 2014 et même envoyé un questionnaire pour « consulter » les parents d’élèves (dans lequel on aurait en vain cherché la question : « souhaitez-vous, oui ou non, l’application de la réforme à Bagnolet ? » …).
Il est clair que ce recul de la municipalité est le produit de la mobilisation des enseignants, des agents communaux avec leurs syndicats (CGT Educ'action, SUD éducation, SNUIPP-FSU et SNUDI-FO, CGT territoriaux), et des parents d'élèves qui refusent la « territorialisation » de l’Ecole, c’est-à-dire la dislocation de l’Ecole républicaine et nationale, la même pour tous, au profit d’une Ecole « territoriale » et donc différente d’une commune à l’autre.
Jeudi 14 novembre, journée de grève nationale, dans la continuité de mois de mobilisation, ce furent des milliers de professeurs des écoles, d'agents communaux en grève et en manifestation, soutenus par les parents, pour la suspension de la réforme et pour l'abrogation du décret Peillon. A Bagnolet, les professeurs des Ecoles, les agents communaux et les parents se sont réunis en Assemblée Générale. Ils ont exigé de la municipalité qu'elle s'engage contre la réforme. Leur détermination leur a permis d'être reçus par le directeur de cabinet du maire. Le maire a dû reculer.
Le comité du POI se félicite de cette prise de position. C’est en effet une très bonne chose que les enfants de Bagnolet ne soient pas soumis à la rentrée 2014 à un « Projet éducatif territorial » remettant en cause leur droit à l’instruction nationale. C’est une très bonne chose que les enfants de Bagnolet ne soient pas soumis à la désorganisation et au chaos qui règne dans toutes les communes où la réforme s’applique.
Pour sa part, le POI n’a cessé d’alerter depuis des mois la population sur les dangers de cette réforme. Il a réuni près d'une centaine de signatures de Bagnoletais, sur un appel s'adressant au Conseil Municipal, pour que celui-ci se prononce contre l'application de la réforme à Bagnolet, et pour l'abrogation du décret Peillon.
Cette exigence est toujours d’actualité. Le gouvernement s’obstine à vouloir appliquer cette réforme.
Le maire a pris position. Tous les conseillers municipaux, tous les groupes politiques attachés à l’Ecole publique républicaine doivent maintenant s’engager contre cette réforme.
Le conseil municipal de Bagnolet doit adopter une délibération qui se prononce "contre l'application de la réforme des rythmes scolaires à Bagnolet, pour l'abrogation du décret Peillon" !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Non à l’intervention française en Centrafrique ! Bureau national du POI réuni à Paris le 7 décembre 2013 (16 heures)
Sur décision du gouvernement Hollande-Ayrault, l’armée française intervient une nouvelle fois en Afrique. Après la Libye, le Mali… cette fois, en Centrafrique. Mille soldats des forces spéciales ont commencé à être lâchés sur ce pays.
La Centrafrique a été, depuis des années, dévastée par les manœuvres et contre-manœuvres politico-militaires des « grandes puissances » impérialistes.
Quatre cent mille hommes, femmes, enfants, vieillards — soit un dixième de la population — ont été contraints d’abandonner leur foyer, chassés par la guerre et le coup d’Etat de la rébellion Séléka. Ce coup d’Etat, soutenu par la France en avril dernier, avait renversé le président François Bozizé, jusque-là « ami » de la France. Encore une fois, la gesticulation va-t-en guerre de Hollande — comme avant-hier en Libye et au Mali, et comme hier lorsqu’il menaçait la Syrie — s’intègre dans le cadre de la politique de l’administration américaine.
« Pour l’Afrique, reconnaît un diplomate interrogé par l’AFP (1er décembre), il y a un partage des rôles : le Mali c’est notre affaire, le Soudan celle des Américains, la Somalie celle des Britanniques. Et, pour les Américains et les Anglais, la Centrafrique, c’est pour les Français. »
L’intérêt des peuples, la liberté, la paix, la démocratie n’ont rien à voir là-dedans.
Cette intervention comme toutes les précédentes ajoutera du chaos au chaos.
Ce n’est pas d’interventions armées dont ont besoin les peuples africains, c’est de pouvoir décider eux-mêmes de leur sort, de voir respectée leur pleine souveraineté, de pouvoir disposer des immenses richesses que recèle leur continent, pour eux-mêmes et pour les générations futures.
Non à l’intervention militaire de la France en Centrafrique ! Hors d’Afrique les troupes françaises et étrangères !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Daniel Gluckstein, secrétaire national du POI, sera à Orthez le 25 janvier 13/12
La liste « Unité Démocratie, Indépendance et Résistance » soutenue par le Parti ouvrier indépendant a annoncé lors de sa réunion publique, mercredi, l’organisation d’un repas fraternel et républicain, ouvert à tous, qui aura lieu le samedi 25 janvier, à midi, à la maison Gascoin. Ce rendez-vous sera présidé par Daniel Gluckstein, secrétaire national du POI.
Éric Delteil, qui conduira cette liste candidate sur Orthez, a fait un tour d’horizon de l’actualité. Il a posé la question « de la légitimité de la Communauté de commune Lacq-Orthez, décidée par les divers conseils municipaux… Trois mois avant les élections municipales ! »
Il a évoqué également « la crise aiguë à laquelle le PS est confronté » à travers le problème de son secrétaire fédéral à Mourenx : « Patrice Laurent a plié bagage. Nous le comprenons car il n’est pas normal que le maire d’une ville comme Mourenx soit écarté de sa présence à la Communauté de communes dont l’influence est grandissante ! »
Concernant les friches industrielles des bords du gave, le POI estime qu’une « procédure de réquisition devrait pouvoir être engagée, puisque la SAICA ne veut pas dépolluer le site de la SAPSO ! ».
Le parti ouvrier s’étonne « que le prix de vente d’un million d’euros circule alors qu’il faudra autant d’argent et peut être même le double pour les travaux de dépollution ».
Éric Delteil a annoncé que la prochaine lettre aux citoyens d’Orthez-Ste Suzanne apportera, avec clarté, « des propositions de solutions concernant la dette de la ville et les emprunts toxiques ». Il s'est montré également fort inquiet pour le Centre hospitalier, car, dit-il, « il semblerait que les membres de la délégation reçue par l’Agence Régionale de la Santé aient demandé de ne pas toucher ni à la maternité ni aux urgences avant les municipales… »
Le POI met également l’accent sur la défense de l’école publique. Il a lancé sur Orthez une pétition, contre les nouveaux rythmes scolaires. Pour recueillir les signatures, une très active campagne de terrain avec du porte à porte est engagée.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
http://parti-ouvrier-independant.fr/2013/12/11/video♦-informations-ouvrieres-vient-de-paraitre-40
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Maintien du collège Paul Valéry - Abandon immédiat de l'annonce de fermeture ! (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Territorialisation de l’école, remise en cause des statuts des enseignants… Premier recul de Peillon !
Le 9 décembre, 80 % des professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles sont entrés en grève, soutenus par 30 000 de leurs étudiants, dont 30 % sont boursiers.
Les 10 et le 11 décembre, la grève est reconduite
Dans tout le pays, des assemblées générales se tiennent et reconduisent massivement la grève. Dans les lycées et les collèges, des centaines de motions sont adoptées par les enseignants avec les organisations syndicales exigeant le retrait pur et simple de la réforme Peillon des statuts.
Face à une telle mobilisation risquant d’embraser tous les établissements scolaires, le ministre est contraint de reculer. Le 12 décembre, il annonce la « poursuite des discussions » à la rentrée de janvier, rendant de fait impossibles les modifications des statuts pour la rentrée 2014.
Estimant qu’il avait réussi à faire « passer » son décret sur les rythmes scolaires, rejeté par la grande majorité des enseignants et des personnels, et sa loi, votée par le PS, le Front de gauche et Europe Ecologie Les Verts, le ministre Peillon voulait faire adopter dans la foulée un décret démantelant les statuts de fonctionnaires d’Etat des enseignants.
C’était sans compter sur la mobilisation des professeurs des classes préparatoires, dans la continuité de celle des enseignants du primaire et des personnels territoriaux, soutenus par les parents, dans la grève appelée à plusieurs reprises par les organisations syndicales nationales FO, CGT, SUD et rejointe le 5 décembre par le SNUipp-FSU.
Alors que l’Assemblée nationale est en train de voter la loi sur les métropoles, pièce maîtresse de « l’acte III de la décentralisation » devant sceller la fin de la libre administration des communes, le ministre Peillon continue de s’acharner à vouloir imposer sa « refondation de l’école » disloquant le cadre national de l’Education nationale.
La commune n’appliquera pas le décret Peillon en 2014
Cette mobilisation entraîne aujourd’hui de plus en plus de conseils municipaux à refuser d’appliquer le décret sur les rythmes scolaires à la rentrée 2014, comme à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), à Vitry-sur-Seine et à Saint-Maur (Val-de-Marne)…
Mais le ministre s’entête. Il est pressé ! Candidat aux élections européennes, il veut faire preuve d’allégeance à ses maîtres de l’Union européenne exigeant « compétitivité » et baisse du « coût » du travail, et pour ce faire, veut démanteler les programmes et les diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives nationales.
Le statut national des enseignants est un obstacle à l’éclatement de l’école
La puissante grève des professeurs des classes préparatoires n’est-elle pas un encouragement pour l’ensemble des enseignants engagés dans le combat contre la réforme Peillon, pour l’ensemble des salariés s’opposant à la contre-réforme des retraites, pour les cheminots, pour les postiers, pour les travailleurs du privé combattant les plans de licenciements coorganisés entre le patronat et le gouvernement Hollande-Ayrault ?
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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