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Message  Richard Heiville Jeu 27 Sep - 23:34

Il appartient à l'EFSA de mener sa propre contre expertise.

Organisme qui comme chacun le sait est composé de scientifiques totalement indépendants.
Ils vont faire une étude sur deux ans (la durée de vie moyenne d' un rat) alors que les labos en général font des études sur 3 mois? (il semble que dans les études publiées les premiers résultats significatifs seraient apparus au bout de...4 mois)
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Message  Rougevert Jeu 27 Sep - 23:44

C'est ce que je voulais dire: qu'ils se dém...dent!
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Message  Rougevert Ven 28 Sep - 0:08

Vals a écrit:
Pour ce qui me concerne, je considère que cette phrase est maladroite car il n'y a pas besoin de Monsanto pour que les agriculteurs soient dépendants des "gros industriels" ...

Quant aux "effets inquiétants" des modifications génétiques, ils me semblent plus liés à un développement agricole international entre les mains du système capitaliste, qu'au techniques expérimentées....


Cela augmente la productivité, mais cela rend les agriculteurs dépendants des gros industriels qui fournissent les graines de ce maïs et cela permet donc à Monsanto d'imposer un monopole garantissant ses profits. Et c'est sans compter les effets inquiétants de cette modification génétique sur les consommateurs..
Après réflexion je crois ne pas avoir assez mis en valeur le sens de cette phrase...
Veux-tu dire par là que "un petit peu plus ou un petit peu moins, ça ne change pas grand chose?"
Il se trouve juste que ce n'est pas "un petit peu".
La dissémination des pollens de maïs Monsanto (je suis presque certain que tu n'as pas daigné regarder "Le monde selon Monsanto") est en train de polluer génétiquement ET DE DETRUIRE les variétés traditionnelles de maïs des campesinos d'Amérique Latine qui sont l'ossature de leur agriculture de SUBSISTANCE.
Voilà ce que n'avait pas encore fait le capitalisme.
Pas grave...Circulez il n'y a rien à voir et la faucille de LO est dans le container ferraille de la déchetterie verte. Twisted Evil
Les effets "inquiétants"?
A peine, pour les maïs et le soja, des cancers plus nombreux, sans doute guéris par imposition des mains de Nathalie Arthaud ou mieux par un toucher de la pierre tombale du "Vieux"!


Dernière édition par Rougevert le Ven 28 Sep - 19:16, édité 1 fois
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Message  Eugene Duhring Ven 28 Sep - 0:21

Richard Heiville a écrit:
Il appartient à l'EFSA de mener sa propre contre expertise.

Organisme qui comme chacun le sait est composé de scientifiques totalement indépendants.
Ils vont faire une étude sur deux ans (la durée de vie moyenne d' un rat) alors que les labos en général font des études sur 3 mois? (il semble que dans les études publiées les premiers résultats significatifs seraient apparus au bout de...4 mois)
En tout cas, le bénéfice est total : des rats de laboratoire pour la première fois ont pu vivre une vie pleine et entière. Au moins une avancée notable à mettre au compte de cette étude.

Eugene Duhring

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Message  Rougevert Dim 30 Sep - 15:49

Les cinémas "commerciaux" ne se bousculent pas pour programmer le film...
Moi, dans mon département, je ne pourrai pas le voir avant mardi soir et dans un cinéma "engagé"...
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Message  Vals Mer 3 Oct - 17:22

Un appel de scientifiques (dans Marianne) suite aux publications de Seralini :

Marianne du 29 septembre



De multiples études scientifiques réalisées sur le long terme, de 2 à 3 ans, sur des animaux (rats, bovins, cochons et volailles) n’avaient, jusqu’à présent, révélé aucun effet négatif des plantes « OGM » sur leur santé. Des millions d’animaux ont été nourris de par le monde avec des produits végétaux issus de plantes génétiquement modifiées depuis plus de 15 ans. Aucun signe clinique de maladie n’a jamais été signalé par les vétérinaires, même pour les reproducteurs âgés.

Aussi, la dernière annonce du CRIIGEN (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique), selon laquelle le maïs génétiquement modifié NK 603 déclenchait assurément des tumeurs sur les rats a-t-elle provoqué l’étonnement de la communauté scientifique. Cette bombe médiatique a relancé le débat sur l’innocuité des OGM pour la santé dans l’opinion publique qui s’inquiète légitimement des conclusions de l’étude.

La médiatisation extraordinaire de l’étude a entraîné une réaction exceptionnellement rapide et très critique de la part de la communauté scientifique dans le monde entier. Des chercheurs américains, australiens, suisses, anglais, ont émis, comme l’AFBV (Association française des biotechnologies végétales), de très nombreuses réserves sur la méthode utilisée, la petite taille des effectifs par lot qui ne permet pas de tirer des conclusions statistiques sérieuses, le manque de précisions sur la composition de la nourriture donnée aux rats, etc. D’autres scientifiques, tout aussi nombreux, s’étonnent que les auteurs de l’étude aient retenu comme lignée des rats le type Sprague-Dawley/Harman. Le choix de cette lignée de rats qui développe spontanément et avec une fréquence très élevée des tumeurs est incompatible avec des lots de dix animaux pour une étude de toxicologie qui cherche à mettre en évidence un effet cancérigène.

L’absence de communication des données brutes de cette étude accentue les doutes de la communauté scientifique sur les conclusions qui en ont été tirées par les auteurs.

Nous sommes aussi très étonnés des réactions des États impliqués par les conclusions de l’étude du CRIIGEN.
Après de telles conclusions aussi dramatiques et péremptoires, les pouvoirs publics des pays producteurs de cet OGM ou des pays importateurs n’auraient-ils pas dû instaurer un moratoire immédiat, principe de précaution oblige ? Or aucun d’entre eux n’a pris une telle décision, pas même les pouvoirs publics français pourtant habitués à faire du zèle dans ce domaine. S’attendent-ils à une invalidation de cette étude par les instances d’évaluation officielles comme cela a été le cas pour de précédentes études réalisées par le CRIIGEN ?
Cette étude a été financée, pour partie, par Carrefour et Auchan. Les responsables de ces deux entreprises en connaissent donc les résultats terrifiants depuis plusieurs mois. Pourquoi n’ont-ils pas, séance tenante, retiré de leurs rayons français comme étrangers tous les produits alimentaires susceptibles de contenir des traces de cet OGM ? Doutent-ils des résultats ? La seule réaction connue est celle de Carrefour qui a lancé en France une nouvelle campagne de publicité pour vanter ses produits « sans OGM » le lendemain de la révélation des conclusions de cette étude… certainement un pur hasard du calendrier.

Cette étude doit être considérée plus comme un coup médiatique que comme une révélation de résultats scientifiques. Informés des résultats sans avoir pu avoir accès aux données de base, un grand nombre de journalistes et d’hommes politiques se sont comportés comme de simples amplificateurs d’un message parfaitement « marketé » : une étude révélatrice, deux livres sortant simultanément quelques jours après la publication dans le Nouvel Observateur, un film… Une telle démarche n’est pas une démarche scientifique éthiquement correcte. Comme l’a écrit Sylvestre Huet, journaliste à Libération, « Cette opération est un désastre pour le débat public, sa qualité, sa capacité à générer de la décision politique et démocratique. »

Attendons donc dans le calme l’évaluation de cette étude par les instances d’expertise officielles françaises et européennes.

Appel de chercheurs INRA, CNRS, INSERM, universités (France, Belgique, Canada, Italie, USA, Australie, Brésil) :

Yannick Andréol, Dominique Anxolabehere, Francine Casse, Gérard Corthier, Yvette Dattée, Alain Deshayes, Michel Dron, Dusco Ehrlich, Marc Fellous, Christian Ferault, Claude Gaillardin, Patrick Gaudray, Pascal Genschik, Rosine Haguenauer-Tsapis, Danièle Hernandez-Verdun, Dominique Job, Philippe Joudrier, Claudine Junien, David Klatzmann, Hubert Laude, Olivier Lemaire, Pierro Marandini, Bernard Mauchamp, Claude Mawas, Jean-François Morot-Gaudry, Wayne Parrott, Gérard Pascal, Alain Pavé, Georges Pelletier, Georges Periquet, Jean-Claude Pernollet, Dominique Planchenault, Francis Quetier, Catherine Rameau, Hubert de Rochambeau, Pascal Simonet, Lucia de Souza, Maxime Schwartz, David Tribe, Daniel Vaiman, Marc Van Montagu, Robert Wager.


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Message  Vals Mer 3 Oct - 17:31

Pour un débat raisonné sur les OGM
Le Monde.fr | 27.09.2012 à 11h45

Par Collectif


Il y a quelques mois, un résultat susceptible d'ébranler les fondements de la physique moderne était annoncé : une particule aurait dépassé la vitesse de la lumière pourtant érigée comme une barrière théoriquement infranchissable. Cette annonce, formulée au conditionnel et avec d'infinies précautions, fut accompagnée de l'assurance que la communauté des physiciens se concerterait pour soumettre à la critique approfondie ce résultat potentiellement bouleversant. Six mois plus tard, après de multiples mesures, contre-mesures et autres expertises, la conviction l'emportait que la théorie n'avait pas fait défaut et qu'une simple erreur de mesure s'était produite. L'accueil réservé aux résultats récemment publiés dans la revue Food Chemical Toxicology et suggérant le caractère tumorigène du maïs transgénique NK603 a été malheureusement bien différent. Aucune retenue, aucune concertation de la communauté scientifique, des appels aussi rares qu'inaudibles à la nécessaire confrontation critique de cette étude aux précédentes contredisant la conclusion du présent travail qui condamne les OGM et leurs concepteurs.
Pourquoi une telle différence de traitement ? Pourquoi dans un cas la mesure et la retenue, et dans l'autre l'emballement médiatique, les jugements à l'emporte pièce vouant aux gémonies les multinationales marchandes de mort et les scientifiques stipendiés qui leur serviraient de caution ? Des enjeux scientifiques sans commune mesure! Des contextes socio-économiques totalement différents! Voila autant d'éléments de réponse, mais s'y arrêter serait, à notre sens, manquer l'essentiel. Dans un cas on pense, certains espèrent peut-être, que la Nature rappelle à l'espèce humaine son incapacité à percer ses mystères, imposant en cela le respect. Dans l'autre c'est l'Humain, infatué de sa majuscule, qui se permettrait de transgresser les lois de la Nature et celle-ci se rappellerait à son bon souvenir le ramenant à son statut minuscule. Dans les deux cas, c'est donc bien la Nature qui s'impose et nous en impose.

SACRALISATION DE LA NATURE

Pour se convaincre de cette inclination grandissante à la sacralisation du milieu naturel, on peut se remémorer la façon dont l'emballement médiatique, légitimement suscité par la mort de plusieurs personnes ayant consommé des pousses de soja infectées par une bactérie pathogène, retomba dès lors qu'il s'avéra que celles-ci provenaient de l'agriculture biologique.. Après tout, n'était-ce pas dans la nature des choses ? Il ne s'agit pas ici de trancher un débat mais de regretter amèrement qu'une certaine presse et une partie de l'opinion, malheureusement relayés par les pouvoirs publics qui disposent pourtant de l'expertise des instituts de recherche publics, aient entretenu l'anxiété jusqu'à empêcher les conditions de sa tenue. Rappelons qu'en mars dernier était publiée dans la même revue une synthèse de 24 études concluant toutes à l'innocuité des OGM dans l'alimentation. Rappelons également qu'aucune agence sanitaire ne soulève de problèmes chez les millions d'animaux de ferme nourris depuis plus de dix ans avec des aliments issus de végétaux génétiquement modifiés, dont le maïs NK603. Rappelons enfin, que depuis les débuts de l'agriculture, la sédentarisation et l'accroissement des populations humaines ont été rendues possibles par des progrès génétiques (domestication, augmentation des rendements et de la qualité) exploitant le hasard des associations de gènes chez les espèces végétales et en éliminant les caractères les plus toxiques.



VÉRIFIER LES OBSERVATIONS

L'hypermédiatisation, savamment organisée, de cette étude dont certaines faiblesses ont déjà été pointées, le fauchage volontaire et systématique des rares parcelles dédiées à l'expérimentation scientifique de long terme conduite par des établissements publics, sont autant d'entraves à un débat serein. Pour l'apaiser, nous suggérons que des fonds suffisants soient alloués à l'équipe ayant publié cette étude pour vérifier leur observations de façon complète et rigoureuse, en partenariat étroit avec l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation et de l'environnement. Nos sociétés sont aujourd'hui confrontées à des défis majeurs (changement climatique, accroissement rapide de la population mondiale, érosion des surfaces cultivables), pour lesquels il nous faut trouver des solutions sur un pas de temps sans équivalent dans l'histoire de l'humanité. Des outils sont disponibles, ils suscitent l'espoir de plantes plus résistantes au manque d'eau, aux maladies, utilisant moins de phytosanitaires, enrichies en vitamines ou même vecteurs de vaccin. En tant que scientifiques responsables, pouvons nous, devons nous, pour répondre à ces défis, faire l'impasse sur une partie des technologies? Dans quelles conditions les utiliser ? C'est de ce débat dont nous avons besoin, pas d'une opposition stérile, souvent idéologique, et volontairement stigmatisante.

Jean Marc Deragon, professeur Université de Perpignan, président de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique (Biologie Végétale Intégrative).
Hélène Barbier-Brygoo, directrice de Recherche au CNRS, ancienne présidente de la section "Biologie Végétale Intégrative" du Comité National de la Recherche Scientifique,
Annie Marion-Poll, pirecteur de Recherche a l'INRA, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique. Membre du Conseil Scientifique du Département de Biologie Végétale de l'INRA.
Gwyneth Ingram, chargée de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Maud Tenaillon, chargée de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Thierry Langin, directeur de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Christophe Maurel, directeur de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Laurence Lejay-Lefebvre, chargée de Recherche à l'INRA, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Claire Lurin, directrice de Recherche à l'INRA, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Eric Maréchal, directeur de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Soufiane Ouchane , directeur de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Fabrice Rappaport, directeur de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Christophe Robaglia, professeur Aix Marseille Université, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Sébastien Mongrand, directeur de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Patrick Laufs, directeur de Recherche à l'INRA, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Dominique Rumeau, chargée de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique
Christophe Brugidou, directeur de Recherche à l'IRD, Vice-président de la commission scientifique sectorielle " Sciences biologiques et médicales "
Laurent Laplaze, directeur de Recherche à l'IRD, membre de la commission scientifique sectorielle " Sciences biologiques et médicales " Pierre Joliot, professeur honoraire au Collège de France, Membre de l'Academie des Sciences
Georges Pelletier, directeur de Recherche à l'INRA, Membre de l'Académie des Sciences
Michel Caboche, directeur de Recherche à l'INRA, Membre de l'Académie des Sciences
Michel Delseny, directeur de Recherche au CNRS, Membre de l'Académie des Sciences
Julie Gavard, chargée de recherche à l'INSERM, Membre de la section 24 du Comité National de la Recherche Scientifique " Physiologie, vieillissement, tumorigenèse "
Raphaël Mercier, directeur de Recherche à l'INRA Francois Parcy, directeur de recherche CNRS
Mathide Grelon, directeur de Recherche à l'INRA Helen North, Directrice de Recherche à l'INRA
Emmanuel Baudouin, maitre de Conférences Université Paris 6
Francis-André Wollman, directeur de Recherche au CNRS, ancien Président de la section " Biologie Végétale Intégrative " du Comité National de la Recherche Scientifique, membre du Conseil Scientifique de l'Institut des Sciences Biologiques du CNRS (INSB).
Marc-Henri Lebrun, directeur de Recherche au CNRS, membre du Conseil Scientifique de l'INSB
Olivier Le Gall, directeur de Recherche à l'INRA
Jean Pierre Renou, directeur de Recherche à l'INRA
Jean-Benoit Morel, directeur de Recherche à l'INRA
Michel Rossignol, directeur de Recherche à l'INRA
Susana Rivas, directrice de Recherche au CNRS, membre de la section 23 du Comité National de la Recherche Scientifique.
Carole Caranta, directeur de Recherche à l'INRA
Pierre Hilson, chargé de Recherches à l'INRA.
David Bouchez, directeur de Recherche à l'INRA Herman Hofte, Directeur de Recherche à l'INRA
Catherine Rameau, directeur de Recherche à l'INRA
Françoise Budar, directeur de Recherche à l'INRA
Christian Meyer, directeur de Recherche à l'INRA
Catherine Rechenmann, directeur de Recherche au CNRS
Norbert Rolland, directeur de Recherche au CNRS
Spencer Brown, Directeur de Recherche au CNRS
Peter Mergaert, directeur de Recherche au CNRS
Marie Christine Chupeau, ingénieur INRA
Richard Bligny, directeur de Recherche au CNRS , conseiller scientifique au CEA
Nathalie Leonhard, chercheur au CEA
Catherine Bellini, professeur, Umea Plant Science Center.
Laurent Nussaume, directeur de Recherches au CEA
Benjamin Field, chargé de Recherche au CNRS
Benoît Menand, chargé de Recherche au CNRS
Patrice Crété, maitre de conférences Aix Marseille Université
Stefano Caffari, maitre de conférences Aix Marseille Université
Christophe Laloi, maitre de conférences Aix Marseille Université
Thierry Desnos, chercheur au CEA
Richard Berthomé, chargé de Recherches à l'INRA.
Fabienne Granier, ingénieur INRA
Dominique Rolin, professeur Université de Bordeaux Segalen
Pascal Gamas, directeur de Recherches au CNRS
Silva Mache, Directeur de Recherches au CNRS
Corinne Audran-Delalande, Chargée de de Recherches à l'INRA.
Christina Chevalier, Directeur de Recherches a l'INRA
Giovanni Finnazzi , Directeur de Recherches au CNRS
Marie Angèle Grandbastien, Directeur de Recherches à l'INRA
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Message  gérard menvussa Mer 3 Oct - 17:37

Bref, tous les scientifiques qui travaillent avec des semenciers....

science et vie a écrit:

Appel de 130 organisations à la suspension des autorisations du maïs OGM


PARIS (AFP) - Environ 130 organisations de la société civile, dont le WWF, Greenpeace et Attac, ont appelé mercredi à suspendre les autorisations du maïs transgénique NK603, dont une étude choc vient de mettre en cause l'innocuité.

Dans un appel commun, remis au Premier ministre et aux ministres de la Recherche, Santé, Agriculture et Environnement, ces organisations se disent "inquiètes" et "demandent la suspension provisoire des autorisations du maïs NK603 et de l'herbicide Roundup".

Le maïs OGM NK603 de Monsanto, résistant à l'herbicide Roundup de la même firme, est autorisé à l'importation et à la consommation en Europe.

Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, et son équipe, ont publié le 19 septembre une étude montrant le développement de tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris au maïs NK603.

Ces organisations demandent en outre "la transparence sur les études d'évaluation des risques sur la santé et l'environnement ayant conduit à l'autorisation (culture ou importation) dans l'Union européenne des OGM et des pesticides", poursuit le texte.

La culture d'OGM est interdite en France et très limitée en Europe, mais les pays de l'Union européenne importent plusieurs céréales génétiquement modifiées, surtout pour l'alimentation animale, et autorisent un certain nombre d'OGM comme ingrédients ou additifs.
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Message  Vals Mer 3 Oct - 17:45

gérard menvussa Aujourd'hui à 17:37

.Bref, tous les scientifiques qui travaillent avec des semenciers....

Un peu court...et faux (mais ça c'est comme d'hab...)...
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Message  gérard menvussa Mer 3 Oct - 17:54

.et faux
Vraiment ? Je vais te dire comment j'ai fait : j'ai pris cinq scientifiques signataires "au hasard" et j'ai cherché ce qu'ils faisaient

Marie Christine Chupeau, méthodes de transfert de gènes aux cellules végétales cultivées in vitro.

Richard Berthomé, dans sa thése (de doctorat) E VIRUS DE LA PANACHURE FLORALE (PFBV) EST LE VIRUS AYANT LA PLUS FORTE INCIDENCE ECONOMIQUE SUR LES PELARGONIUM CULTIVES. L'OBJECTIF DE MES TRAVAUX DE THESE A CONSISTE A AMELIORER LES METHODES DE DIAGNOSTIC UTILISEES POUR LA DETECTION DU PFBV OU DES AUTRES VIROSES DU PELARGONIUM ET DE PRODUIRE DES PLANTES TRANSGENIQUES RESISTANTES A CERTAINS DE CES VIRUS.

Fabrice Rappaport est "executive Editor" pour Bioenergetics

Jean Marc Deragon dirige le "laboratoire génome et développement des plantes" Avec un partenariat avec Monsanto, Bayer Cropsciences, PIONEER etc

Christina Chevalier : je sais qu'elle est chargée de recherche a l'inria, mais quelles recherches précisément ? C'est introuvable !

Bref, sur cinq "profils", on peut dégager une tendance significative.... il se peut que je n'ai pas de chance, ou trop (ce qui revient au même !) Je laisse celui ou celle qui a le temps continuer. Mais cela me semble tellement reprendre les stratégies mises au point par les firmes "mises en cause" pour leurs désastres environnementaux que tout cela n'a rien de surprenant... Même si ça n'a rien d'obligatoire non plus : on doit trouver suffisemment de scientifiques pour "marcher dans la combine" Il n'y a qu'a voir la meilleurs entreprise de séduction des cigarettiers vis a vis des scientifiques (en leur faisant signer la pétition "contre les écologistes fondamentalistes" pour se dire qu'ils n'ont pas forcément besoin de prendre des scientifiques stipendiés. Mais ça aide...

sinon, trés bon article de Nicolino :

e n’ai pas le temps, mais quand même (l’étude Séralini sur les OGM)
Publié le 27 septembre 2012

Ce long texte est la faute exclusive de Sancho, lecteur de Planète sans visa, qui m’a poussé dans mes retranchements. Il avait bien raison. Tu avais bien raison. C’est long, mais cet article contient des informations que vous ne trouverez pas ailleurs, notamment à propos de deux personnages, Gérard Pascal et Catherine Geslain-Lanéelle. C’est de l’aguichage ? Il n’y a pas d’autre mot.

Je pense que vous êtes au courant. Gilles-Éric Séralini est l’auteur principal d’une étude sur les OGM. Publiée dans la revue réputée Food and Chemical Toxicology, qui a accueilli des recherches de Monsanto sur le même sujet, elle annonce une sorte d’Apocalypse. Des rats ont été divisés en trois groupes. Le premier soumis à un régime à base de maïs OGM NK 603, le deuxième à ce même maïs OGM traité au Roundup, herbicide bien connu, et le troisième à un maïs non OGM, mais traité au Roundup (ici). Je n’entre pas dans le détail des résultats, qui sont, comme vous savez, accablants pour les OGM.

Je n’y entre pas, car je suis bien incapable, aujourd’hui comme demain, de juger l’étude Séralini. Je connais cet homme, je sais son honnêteté foncière, sa vaillance, sa valeur scientifique. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas tout. En 2005 - sept ans, comme le temps passe, hein ? -, j’ai mené avec lui un long entretien dans le magazine Terre Sauvage, auquel je collaborais alors. En voici un extrait : « (Séralini) Nous n’avons plus, pour ainsi dire, d’observatoire global, ni de l’homme ni de la nature, ce qui a de nombreuses et fâcheuses conséquences. N’oublions jamais que ce sont les physiciens à l’origine de la bombe A qui ont développé à la fois la biologie moléculaire et l’informatique. Physiciens et mathématiciens ont en quelque sorte dit aux biologistes : vous devez saisir le code génétique des humains. Et en le comparant explicitement au code informatique ». « (Moi) À vous suivre donc, les OGM seraient le fruit d’une certaine vision, discutable, de la science. Mais au fait, à quand remontent vos premiers contacts avec les OGM ? ».

« (Séralini) Dès mes années d’étude, j’ai travaillé sur des OGM de laboratoire. J’ai pratiqué la manipulation, le clonage, le séquençage des gènes. Quant aux OGM qui allaient devenir commerciaux, ceux dont on parle tant, je les ai découverts en 1991, quand j’ai été nommé professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. J’étais au courant des essais d’OGM en plein champ, et comme je devais faire un enseignement sur le sujet, j’ai lu les rapports de la Commission du génie biomoléculaire de l’époque – de 86 et 96 – et surtout le premier bilan qu’avaient écrit Axel Kahn et ses collègues. Les fabricants d’OGM assuraient qu’ils allaient permettre une réduction de l’usage des pesticides, dont je savais le rôle dans les dérèglements hormonaux et les cancers. J’étais donc non seulement favorable, mais enthousiaste devant ces nouvelles perspectives. J’ai pris les dossiers en mains et là, la stupéfaction m’a… ». « (Moi) …saisi ? ». « (Séralini) …Atterré ! Car je me suis rendu compte que la principale stratégie des industriels était de “fabriquer” des plantes capables d’absorber des pesticides sans en mourir. Alors qu’on prétendait réduire ces produits ! Et du reste, dix ans après le lancement des OGM commerciaux, les trois quarts des plantes transgéniques ne sont que cela. Seconde stratégie, tout aussi curieuse : la création de plantes OGM qui sécrètent leur propre insecticide. Lequel est, je le rappelle, aussi un pesticide ».

Revenons au présent. Je ne sais donc pas la valeur scientifique du travail de Séralini. On le saura fatalement, un jour ou l’autre. En attendant, le spectacle des réactions m’amène à m’interroger, car cette soudaine montée au créneau de tant de scientifiques pour disqualifier à ce stade le travail du professeur rappelle inévitablement des souvenirs. Qui s’inscrivent dans les stratégies désormais connues de l’industrie pour sauvegarder ses intérêts. L’exemple le plus abouti est celui des cigarettiers américains, car depuis la date de 1998, le Master Settlement Agreement - un accord à l’américaine clôturant un immense procès contre les industriels de la clope - a peu à peu rendu publics des millions de documents internes à Marlboro and co. Le résultat est ahurissant, même si je ne suis pas tout à fait né de la dernière pluie. L’historien des sciences Robert Proctor en a tiré un livre de 750 pages, Golden Holocaust, que j’ai commandé aux Amériques, que j’ai reçu, que je n’ai pas encore lu. La quatrième de couverture fait peur.

Je vous ai signalé déjà, par ailleurs, un excellent article de l’excellent Stéphane Foucart, qui rapporte la parution du livre et ses a-côtés (ici). Sachez, si vous ne le savez, que des pontes de la science française ont servi les intérêts mortels de la clope. Des pontes. Et que le centre de la stratégie des cigarettiers consistait à gagner du temps en finançant des études parallèles, inutiles, confuses autant que contradictoires, avec pour seul but de créer du doute. Est-ce que le même scénario se reproduit autour de ce que la science officielle appelle déjà « l’affaire Séralini » ? Je rappelle qu’on l’accuse désormais de mensonge, de biais évidents, de choix plus que contestables de la souche de rats ayant servi à l’expérience, etc, etc. Ce qui est proprement incroyable, c’est que nul n’a pu, en un temps si bref, examiner l’étude pilonnée. Personne. Est-ce que cela a empêché des flopées de scientifiques bardés de diplômes de déblatérer à la télé ou à la radio ? Non. A-t-on vu, fût-ce de loin, pareille mobilisation lorsque des études payées par Monsanto ont prétendu que les OGM ne posaient aucun problème de santé publique ? Non.

Attention, ce qui suit est une interrogation, et elle n’est pas formelle. Je n’accuse personne. Je ne sais rien. Et même le pire criminel reste innocent tant qu’on n’a pas démontré sa culpabilité. Or donc, je n’accuse pas Gérard Pascal et Catherine Geslain-Lanéelle. Mais comme je connais - un peu - les deux, je me sens tenu de vous confier quelques éléments en ma possession. Gérard Pascal a longtemps été un homme-clé de notre système de surveillance alimentaire. Il a ainsi été le président, entre 1998 et 2002, du conseil scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), aujourd’hui dissoute dans l’Anses. Je vous mets à la fin de l’article un CV du monsieur, qui date de 2007. C’est instructif. En tout cas, Gérard Pascal, arborant ses titres comme autant de médailles, s’est autorisé une sortie terrible contre Séralini : « Le protocole d’étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires (Le Monde du 20 septembre 2012) ». Ce n’est pas une critique, c’est du tir au gros.

L’étude ayant été validée par des pairs, et publiée par une revue de haute réputation, à comité de lecture précisément, il me paraît difficile de croire, au plan de la simple logique, qu’elle soit à ce point ridicule. Par ailleurs, et je me répète, nul ne pouvait dire le 20 septembre, quelques heures après publication, ce que pouvait valoir une étude ayant mobilisé de bons scientifiques pendant deux ans. So what ? Quand j’ai écrit Pesticides, révélations sur un scandale français (paru chez Fayard en 2007) avec mon ami François Veillerette - la bise à tous les trois -, j’ai eu l’occasion d’égratigner Pascal. Page 226 de l’édition générale, nous constations, François et moi, que Gérard Pascal avait été le conseiller d’une agence de com’ et de lobbying, Entropy Conseil, laquelle a par exemple mené des campagnes de promotion en faveur de l’industrie des pesticides. Hum. Lorsque j’ai écrit Bidoche (paru aux éditions LLL en 2009), j’ai retrouvé sur mon chemin Gérard Pascal. Extrait du livre :

« La société créée par Serge Michels à son départ de Que Choisir, Entropy, reste à bien des égards une entreprise fascinante. Outre son fondateur, dont on apprend au passage qu’il a participé aux travaux du Conseil supérieur d’hygiène de France, du Conseil national de l’alimentation, de l’Inra, de la Commission européenne et du Codex Alimentarius, les scientifiques d’Entropy sont vraiment fameux. Il s’agit, dans l’ordre d’apparition à l’écran d’ordinateur, de Gérard Pascal, Philippe Verger, Claude Fischler, Serge Hercberg, Jeanne Brugère-Picoux, Adam Drewnovski. Regardons un peu mieux le cas Gérard Pascal, personnage clé de la sécurité alimentaire en France. On ne peut détailler un curriculum aussi prestigieux que le sien, mais même en élaguant, on demeure surpris par l’étendue et la durée des responsabilités qu’il a occupées. Il fut – et parfois reste – président du conseil scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), membre de la Commission du génie biomoléculaire, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), au CNRS puis à l’Inra, expert pour l’évaluation des projets de recherche à la direction générale « Recherche » de l’Union européenne, président du comité scientifique directeur de l’Union européenne. Il a reçu en 1993, comme Mme Bellisle en 2007, le prix de la recherche de l’IFN. Et il est donc en relation commerciale avec Protéines, agence au service de l’industrie ».

Si vous êtes encore là - sait-on jamais -, vous me direz peut-être : et l’IFN, c’est quoi ? Comme je veille à mes intérêts - et plutôt à mon temps -, je me permets respectueusement de renvoyer à mon livre. Encore un bout : « Que peut-on ajouter sur les experts d’Entropy ? Trois fois rien. Ils sont (presque) tous membres de l’IFN, eux aussi. Serge Michels fait partie du grand institut indépendant, ainsi que Serge Hercberg, Claude Fischler, Gérard Pascal – membre du conseil d’administration –, et même Adam Drewnovski. Comme le monde est petit ! Ce n’est certes pas un crime, juste une considération géographique. Tous les points de l’univers semblent parfois se rejoindre. Même l’agence Protéines, ès qualités, fait partie de l’IFN. C’est ainsi. Appelons cela une bizarrerie de la nature ».

Quant à madame Catherine Geslain-Lanéelle, sachez qu’elle est la patronne de l’EFSA, acronyme anglais pour Autorité européenne de la sécurité des aliments. Elle a annoncé ces derniers jours que son agence analyserait l’étude Séralini. Oui, mais avec les mêmes experts que ceux qui avaient donné le feu vert au maïs OGM si gravement mis en cause par ce même Séralini, qui a aussitôt déclaré : « Pas question que ceux qui ont autorisé le NK 603 réalisent la contre-expertise de nos données. Il y aurait un conflit d’intérêt avec leur autorité et leur carrière ».

Au passage, je signale que l’EFSA a été gravement mise en cause pour des conflits d’intérêt, jusques et y compris dans son panel de scientifiques qui suivent le dossier OGM. Cela donne le tournis, mais j’y ajoute volontiers ma touche personnelle. Dans Pesticides, cité plus haut, nous avions, François et moi, évoqué le cas Geslain-Lanéelle, réputée de gauche, mais oui, faudrait pas croire. Un premier extrait, qui concerne la gestion de l’épouvantable dossier Gaucho, du nom d’un pesticide dévastant ruchers et abeilles : « Le juge Ripoll, qui a ouvert une instruction à Paris à la suite d’une plainte d’un syndicat d’apiculteurs, perquisitionne avec éclat au siège de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), une administration majeure qui dépend du ministère de l’Agriculture et dirigée alors par Catherine Geslain-Lanéelle. Il réclame communication du dossier d’autorisation de mise sur le marché du Gaucho. Inouï : Geslain-Lanéelle, pourtant haut fonctionnaire, en théorie au service de la République, refuse avec hauteur. Ripoll est si furieux qu’il l’oblige à rester dans une pièce sous contrôle. On frôle la garde à vue ! Finalement, la directrice peut appeler le ministre de l’Agriculture, Jean Glavany, et seulement lui. Sans céder pour autant. La justice n’obtiendra pas gain de cause. Le ministère est une forteresse qui n’est pas près d’être investie ».

Oh oh ! Deuxième extrait : « On pourrait presque achever là ce chapitre, mais on serait trop loin du compte. Il faudrait pour cela oublier le plus grave, le plus sombre du secret entourant le Gaucho et le Régent. Sous Guillou et Geslain-Lanéelle, la gestion du dossier a amplement démontré que l’administration française soutenait les intérêts industriels contre ceux de la santé publique. Mais l’arrivée de Thierry Klinger aggrave encore les choses : elle coïncide avec des méthodes faites de franche intimidation ». Un troisième, pour la route :

« Catherine Geslain-Lanéelle a failli rater une très belle promotion. Nommée à la tête de la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (DRAF) en Île-de-France après son passage à la DGAL, elle guignait sans trop le cacher un poste à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Jacques Chirac en personne, sans doute inspiré par des ennemis plus proches, a tenté de l’en empêcher. Mais le vieux chef n’a plus la main depuis des lustres, et en février 2006 Geslain-Lanéelle a été nommée directrice exécutive de l’EFSA, à Bruxelles. Comment vous priver de ses premières paroles ? Les voici : « J’entre en fonction à l’EFSA à un moment opportun. En effet, sur la base de l’énorme travail d’ores et déjà fourni, je m’engage à faire de l’EFSA une référence européenne en matière d’évaluation des risques concernant la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux au niveau tant européen qu’international. Les gestionnaires des risques en Europe doivent pouvoir se fier à des avis scientifiques indépendants et transparents pour élaborer des politiques et des mesures de sécurité alimentaire. » Seul un impudent personnage oserait poser la question suivante : Mme Geslain Lanéelle aurait-elle été nommée si elle avait choisi de coopérer avec la justice de son pays au moment de la perquisition du juge Ripoll ? ».
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Message  gérard menvussa Mer 3 Oct - 18:33

.et faux
Vraiment ? Je vais te dire comment j'ai fait : j'ai pris cinq scientifiques signataires "au hasard" et j'ai cherché ce qu'ils faisaient

Marie Christine Chupeau, méthodes de transfert de gènes aux cellules végétales cultivées in vitro.

Richard Berthomé, dans sa thése (de doctorat) E VIRUS DE LA PANACHURE FLORALE (PFBV) EST LE VIRUS AYANT LA PLUS FORTE INCIDENCE ECONOMIQUE SUR LES PELARGONIUM CULTIVES. L'OBJECTIF DE MES TRAVAUX DE THESE A CONSISTE A AMELIORER LES METHODES DE DIAGNOSTIC UTILISEES POUR LA DETECTION DU PFBV OU DES AUTRES VIROSES DU PELARGONIUM ET DE PRODUIRE DES PLANTES TRANSGENIQUES RESISTANTES A CERTAINS DE CES VIRUS.

Fabrice Rappaport est "executive Editor" pour Bioenergetics

Jean Marc Deragon dirige le "laboratoire génome et développement des plantes" Avec un partenariat avec Monsanto, Bayer Cropsciences, PIONEER etc

Christina Chevalier : je sais qu'elle est chargée de recherche a l'inria, mais quelles recherches précisément ? C'est introuvable !

Bref, sur cinq "profils", on peut dégager une tendance significative.... il se peut que je n'ai pas de chance, ou trop (ce qui revient au même !) Je laisse celui ou celle qui a le temps continuer. Mais cela me semble tellement reprendre les stratégies mises au point par les firmes "mises en cause" pour leurs désastres environnementaux que tout cela n'a rien de surprenant... Même si ça n'a rien d'obligatoire non plus : on doit trouver suffisemment de scientifiques pour "marcher dans la combine" Il n'y a qu'a voir la meilleurs entreprise de séduction des cigarettiers vis a vis des scientifiques (en leur faisant signer la pétition "contre les écologistes fondamentalistes" pour se dire qu'ils n'ont pas forcément besoin de prendre des scientifiques stipendiés. Mais ça aide...

sinon, trés bon article de Nicolino :

Je n’ai pas le temps, mais quand même (l’étude Séralini sur les OGM)
Publié le 27 septembre 2012

Ce long texte est la faute exclusive de Sancho, lecteur de Planète sans visa, qui m’a poussé dans mes retranchements. Il avait bien raison. Tu avais bien raison. C’est long, mais cet article contient des informations que vous ne trouverez pas ailleurs, notamment à propos de deux personnages, Gérard Pascal et Catherine Geslain-Lanéelle. C’est de l’aguichage ? Il n’y a pas d’autre mot.

Je pense que vous êtes au courant. Gilles-Éric Séralini est l’auteur principal d’une étude sur les OGM. Publiée dans la revue réputée Food and Chemical Toxicology, qui a accueilli des recherches de Monsanto sur le même sujet, elle annonce une sorte d’Apocalypse. Des rats ont été divisés en trois groupes. Le premier soumis à un régime à base de maïs OGM NK 603, le deuxième à ce même maïs OGM traité au Roundup, herbicide bien connu, et le troisième à un maïs non OGM, mais traité au Roundup (ici). Je n’entre pas dans le détail des résultats, qui sont, comme vous savez, accablants pour les OGM.

Je n’y entre pas, car je suis bien incapable, aujourd’hui comme demain, de juger l’étude Séralini. Je connais cet homme, je sais son honnêteté foncière, sa vaillance, sa valeur scientifique. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas tout. En 2005 - sept ans, comme le temps passe, hein ? -, j’ai mené avec lui un long entretien dans le magazine Terre Sauvage, auquel je collaborais alors. En voici un extrait : « (Séralini) Nous n’avons plus, pour ainsi dire, d’observatoire global, ni de l’homme ni de la nature, ce qui a de nombreuses et fâcheuses conséquences. N’oublions jamais que ce sont les physiciens à l’origine de la bombe A qui ont développé à la fois la biologie moléculaire et l’informatique. Physiciens et mathématiciens ont en quelque sorte dit aux biologistes : vous devez saisir le code génétique des humains. Et en le comparant explicitement au code informatique ». « (Moi) À vous suivre donc, les OGM seraient le fruit d’une certaine vision, discutable, de la science. Mais au fait, à quand remontent vos premiers contacts avec les OGM ? ».

« (Séralini) Dès mes années d’étude, j’ai travaillé sur des OGM de laboratoire. J’ai pratiqué la manipulation, le clonage, le séquençage des gènes. Quant aux OGM qui allaient devenir commerciaux, ceux dont on parle tant, je les ai découverts en 1991, quand j’ai été nommé professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. J’étais au courant des essais d’OGM en plein champ, et comme je devais faire un enseignement sur le sujet, j’ai lu les rapports de la Commission du génie biomoléculaire de l’époque – de 86 et 96 – et surtout le premier bilan qu’avaient écrit Axel Kahn et ses collègues. Les fabricants d’OGM assuraient qu’ils allaient permettre une réduction de l’usage des pesticides, dont je savais le rôle dans les dérèglements hormonaux et les cancers. J’étais donc non seulement favorable, mais enthousiaste devant ces nouvelles perspectives. J’ai pris les dossiers en mains et là, la stupéfaction m’a… ». « (Moi) …saisi ? ». « (Séralini) …Atterré ! Car je me suis rendu compte que la principale stratégie des industriels était de “fabriquer” des plantes capables d’absorber des pesticides sans en mourir. Alors qu’on prétendait réduire ces produits ! Et du reste, dix ans après le lancement des OGM commerciaux, les trois quarts des plantes transgéniques ne sont que cela. Seconde stratégie, tout aussi curieuse : la création de plantes OGM qui sécrètent leur propre insecticide. Lequel est, je le rappelle, aussi un pesticide ».

Revenons au présent. Je ne sais donc pas la valeur scientifique du travail de Séralini. On le saura fatalement, un jour ou l’autre. En attendant, le spectacle des réactions m’amène à m’interroger, car cette soudaine montée au créneau de tant de scientifiques pour disqualifier à ce stade le travail du professeur rappelle inévitablement des souvenirs. Qui s’inscrivent dans les stratégies désormais connues de l’industrie pour sauvegarder ses intérêts. L’exemple le plus abouti est celui des cigarettiers américains, car depuis la date de 1998, le Master Settlement Agreement - un accord à l’américaine clôturant un immense procès contre les industriels de la clope - a peu à peu rendu publics des millions de documents internes à Marlboro and co. Le résultat est ahurissant, même si je ne suis pas tout à fait né de la dernière pluie. L’historien des sciences Robert Proctor en a tiré un livre de 750 pages, Golden Holocaust, que j’ai commandé aux Amériques, que j’ai reçu, que je n’ai pas encore lu. La quatrième de couverture fait peur.

Je vous ai signalé déjà, par ailleurs, un excellent article de l’excellent Stéphane Foucart, qui rapporte la parution du livre et ses a-côtés (ici). Sachez, si vous ne le savez, que des pontes de la science française ont servi les intérêts mortels de la clope. Des pontes. Et que le centre de la stratégie des cigarettiers consistait à gagner du temps en finançant des études parallèles, inutiles, confuses autant que contradictoires, avec pour seul but de créer du doute. Est-ce que le même scénario se reproduit autour de ce que la science officielle appelle déjà « l’affaire Séralini » ? Je rappelle qu’on l’accuse désormais de mensonge, de biais évidents, de choix plus que contestables de la souche de rats ayant servi à l’expérience, etc, etc. Ce qui est proprement incroyable, c’est que nul n’a pu, en un temps si bref, examiner l’étude pilonnée. Personne. Est-ce que cela a empêché des flopées de scientifiques bardés de diplômes de déblatérer à la télé ou à la radio ? Non. A-t-on vu, fût-ce de loin, pareille mobilisation lorsque des études payées par Monsanto ont prétendu que les OGM ne posaient aucun problème de santé publique ? Non.

Attention, ce qui suit est une interrogation, et elle n’est pas formelle. Je n’accuse personne. Je ne sais rien. Et même le pire criminel reste innocent tant qu’on n’a pas démontré sa culpabilité. Or donc, je n’accuse pas Gérard Pascal et Catherine Geslain-Lanéelle. Mais comme je connais - un peu - les deux, je me sens tenu de vous confier quelques éléments en ma possession. Gérard Pascal a longtemps été un homme-clé de notre système de surveillance alimentaire. Il a ainsi été le président, entre 1998 et 2002, du conseil scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), aujourd’hui dissoute dans l’Anses. Je vous mets à la fin de l’article un CV du monsieur, qui date de 2007. C’est instructif. En tout cas, Gérard Pascal, arborant ses titres comme autant de médailles, s’est autorisé une sortie terrible contre Séralini : « Le protocole d’étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires (Le Monde du 20 septembre 2012) ». Ce n’est pas une critique, c’est du tir au gros.

L’étude ayant été validée par des pairs, et publiée par une revue de haute réputation, à comité de lecture précisément, il me paraît difficile de croire, au plan de la simple logique, qu’elle soit à ce point ridicule. Par ailleurs, et je me répète, nul ne pouvait dire le 20 septembre, quelques heures après publication, ce que pouvait valoir une étude ayant mobilisé de bons scientifiques pendant deux ans. So what ? Quand j’ai écrit Pesticides, révélations sur un scandale français (paru chez Fayard en 2007) avec mon ami François Veillerette - la bise à tous les trois -, j’ai eu l’occasion d’égratigner Pascal. Page 226 de l’édition générale, nous constations, François et moi, que Gérard Pascal avait été le conseiller d’une agence de com’ et de lobbying, Entropy Conseil, laquelle a par exemple mené des campagnes de promotion en faveur de l’industrie des pesticides. Hum. Lorsque j’ai écrit Bidoche (paru aux éditions LLL en 2009), j’ai retrouvé sur mon chemin Gérard Pascal. Extrait du livre :

« La société créée par Serge Michels à son départ de Que Choisir, Entropy, reste à bien des égards une entreprise fascinante. Outre son fondateur, dont on apprend au passage qu’il a participé aux travaux du Conseil supérieur d’hygiène de France, du Conseil national de l’alimentation, de l’Inra, de la Commission européenne et du Codex Alimentarius, les scientifiques d’Entropy sont vraiment fameux. Il s’agit, dans l’ordre d’apparition à l’écran d’ordinateur, de Gérard Pascal, Philippe Verger, Claude Fischler, Serge Hercberg, Jeanne Brugère-Picoux, Adam Drewnovski. Regardons un peu mieux le cas Gérard Pascal, personnage clé de la sécurité alimentaire en France. On ne peut détailler un curriculum aussi prestigieux que le sien, mais même en élaguant, on demeure surpris par l’étendue et la durée des responsabilités qu’il a occupées. Il fut – et parfois reste – président du conseil scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), membre de la Commission du génie biomoléculaire, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), au CNRS puis à l’Inra, expert pour l’évaluation des projets de recherche à la direction générale « Recherche » de l’Union européenne, président du comité scientifique directeur de l’Union européenne. Il a reçu en 1993, comme Mme Bellisle en 2007, le prix de la recherche de l’IFN. Et il est donc en relation commerciale avec Protéines, agence au service de l’industrie ».

Si vous êtes encore là - sait-on jamais -, vous me direz peut-être : et l’IFN, c’est quoi ? Comme je veille à mes intérêts - et plutôt à mon temps -, je me permets respectueusement de renvoyer à mon livre. Encore un bout : « Que peut-on ajouter sur les experts d’Entropy ? Trois fois rien. Ils sont (presque) tous membres de l’IFN, eux aussi. Serge Michels fait partie du grand institut indépendant, ainsi que Serge Hercberg, Claude Fischler, Gérard Pascal – membre du conseil d’administration –, et même Adam Drewnovski. Comme le monde est petit ! Ce n’est certes pas un crime, juste une considération géographique. Tous les points de l’univers semblent parfois se rejoindre. Même l’agence Protéines, ès qualités, fait partie de l’IFN. C’est ainsi. Appelons cela une bizarrerie de la nature ».

Quant à madame Catherine Geslain-Lanéelle, sachez qu’elle est la patronne de l’EFSA, acronyme anglais pour Autorité européenne de la sécurité des aliments. Elle a annoncé ces derniers jours que son agence analyserait l’étude Séralini. Oui, mais avec les mêmes experts que ceux qui avaient donné le feu vert au maïs OGM si gravement mis en cause par ce même Séralini, qui a aussitôt déclaré : « Pas question que ceux qui ont autorisé le NK 603 réalisent la contre-expertise de nos données. Il y aurait un conflit d’intérêt avec leur autorité et leur carrière ».

Au passage, je signale que l’EFSA a été gravement mise en cause pour des conflits d’intérêt, jusques et y compris dans son panel de scientifiques qui suivent le dossier OGM. Cela donne le tournis, mais j’y ajoute volontiers ma touche personnelle. Dans Pesticides, cité plus haut, nous avions, François et moi, évoqué le cas Geslain-Lanéelle, réputée de gauche, mais oui, faudrait pas croire. Un premier extrait, qui concerne la gestion de l’épouvantable dossier Gaucho, du nom d’un pesticide dévastant ruchers et abeilles : « Le juge Ripoll, qui a ouvert une instruction à Paris à la suite d’une plainte d’un syndicat d’apiculteurs, perquisitionne avec éclat au siège de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), une administration majeure qui dépend du ministère de l’Agriculture et dirigée alors par Catherine Geslain-Lanéelle. Il réclame communication du dossier d’autorisation de mise sur le marché du Gaucho. Inouï : Geslain-Lanéelle, pourtant haut fonctionnaire, en théorie au service de la République, refuse avec hauteur. Ripoll est si furieux qu’il l’oblige à rester dans une pièce sous contrôle. On frôle la garde à vue ! Finalement, la directrice peut appeler le ministre de l’Agriculture, Jean Glavany, et seulement lui. Sans céder pour autant. La justice n’obtiendra pas gain de cause. Le ministère est une forteresse qui n’est pas près d’être investie ».

Oh oh ! Deuxième extrait : « On pourrait presque achever là ce chapitre, mais on serait trop loin du compte. Il faudrait pour cela oublier le plus grave, le plus sombre du secret entourant le Gaucho et le Régent. Sous Guillou et Geslain-Lanéelle, la gestion du dossier a amplement démontré que l’administration française soutenait les intérêts industriels contre ceux de la santé publique. Mais l’arrivée de Thierry Klinger aggrave encore les choses : elle coïncide avec des méthodes faites de franche intimidation ». Un troisième, pour la route :

« Catherine Geslain-Lanéelle a failli rater une très belle promotion. Nommée à la tête de la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (DRAF) en Île-de-France après son passage à la DGAL, elle guignait sans trop le cacher un poste à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Jacques Chirac en personne, sans doute inspiré par des ennemis plus proches, a tenté de l’en empêcher. Mais le vieux chef n’a plus la main depuis des lustres, et en février 2006 Geslain-Lanéelle a été nommée directrice exécutive de l’EFSA, à Bruxelles. Comment vous priver de ses premières paroles ? Les voici : « J’entre en fonction à l’EFSA à un moment opportun. En effet, sur la base de l’énorme travail d’ores et déjà fourni, je m’engage à faire de l’EFSA une référence européenne en matière d’évaluation des risques concernant la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux au niveau tant européen qu’international. Les gestionnaires des risques en Europe doivent pouvoir se fier à des avis scientifiques indépendants et transparents pour élaborer des politiques et des mesures de sécurité alimentaire. » Seul un impudent personnage oserait poser la question suivante : Mme Geslain Lanéelle aurait-elle été nommée si elle avait choisi de coopérer avec la justice de son pays au moment de la perquisition du juge Ripoll ? ».
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Message  Invité Mer 3 Oct - 19:03

C'est bien, tu viens de prouver que tu disais des conneries dans ton message précédent, bravo.

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Message  gérard menvussa Mer 3 Oct - 19:07

Explique moi, il y a quelque chose que je n'ai pas suivi dans ton raisonnement : quelles "conneries" disais je ? C'est parfaitement possible (cela dit, moi j'ai tendance a appeler ça des "erreurs", toujours envisageable.. )


Dernière édition par gérard menvussa le Mer 3 Oct - 20:35, édité 1 fois
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Message  Rougevert Mer 3 Oct - 20:05

J'étais hier soir à Caen et j'ai assisté à la projection du film et à une conférence de Gilles Eric Séralini.
Autant dire que j'ai des "biscuits".
Là, je n'ai pas le temps, mais je vais rédiger une réponse...longue, point par point.
En tous cas, on voit qui Vals choisit de citer.
Il est dans le camp de Monsanto et de ceux qui défendent les intérêts de cette multinationale capitaliste.
Bravo Vals: bon choix... Shocked
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Message  Invité Mer 3 Oct - 21:36

gérard menvussa a écrit:Explique moi, il y a quelque chose que je n'ai pas suivi dans ton raisonnement : quelles "conneries" disais je ? C'est parfaitement possible (cela dit, moi j'ai tendance a appeler ça des "erreurs", toujours envisageable.. )

Tu veux expliquer que les signataires de l'article précédemment publié sont tous liés directement aux industriels producteurs d'OGM. Tu dis que tu es arrivé à cette conclusion par un carottage -fort limité- sur cinq d'entre eux et... tu ne démontres que pour un d'entre eux cinq des liens avec Pioneer. Tu m'excuseras de trouver ça idiot comme façon de raisonner.
Ce qui est idiot aussi, c'est de croire que par principe une étude financée plus ou moins directement par Monsanto, Pioneer ou autre serait malhonnête et qu'une étude financée plus ou moins directement par Carrefour, Auchan ou autre (Grosdidier par exemple !) serait au-delà de tous soupçons. Je trouve ça plutôt délicat comme démarche !
Tu ne prouves rien.
Un peu comme Rougevert, sauf qu'il est lui un vrai croyant, alors on l'excuse...

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Message  gérard menvussa Mer 3 Oct - 21:48

tu ne démontres que pour un d'entre eux cinq des liens avec Pioneer. Tu m'excuseras de trouver ça idiot comme façon de raisonner.
Effectivement. Plus deux qui produisent directement des PGM, plus un qui est à la direction de firme produisant des pgm, plus un avec un labo produisant nombre d'études pour les semanciers. Bref, je trouve effectivement significatif que sur cinq chercheurs signataires, pris totalement au hasard 4 aient des liens établis avec la production de PGM et l'industrie qui prospère autour.

par principe une étude financée plus ou moins directement par Monsanto, Pioneer ou autre serait malhonnête
Je ne dis pas ça. Je dis que Monsanto, pionner ont de bonnes raisons pour avoir des études rassurantes sur leur produit.

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Message  Invité Mer 3 Oct - 22:08

GM : Non, je maintiens, seul un des cinq dont tu parles est plus ou moins lié -d'après ce que tu dis !- à l'industrie... Et encore tu aurais pu indiqué la source parce que la recherche que j'ai fait n'indique rien de particulier ! Pour le reste tu noteras que "Bioenergetics" est une revue scientifique et pas du tout une boîte (en fait il existe un groupe pharmaceutique du même nom qui n'a rien à voir avec Fabrice Rappaport, si t'avais cherché plus de dix secondes t'aurais trouvé ça tout seul)... Et que des gens qui font de la recherche sur les OGM interviennent sur la question des OGM... la belle affaire, ça me semble plutôt logique ! Tu t'attendais à quoi, tu pensais prouver quoi avec ça ? Et sinon, tu penses que Carrefour (un trust dont le CA est 7-8 fois supérieur à celui de Monsanto, qui emploi 20 fois plus de personnes dans le monde... bref, pas un nain) et cie (Auchan, un demi Carrefour) financent des recherches par pure bonté d'âme, sans en attendre des résultats particuliers ?

Cela dit, pour être clair et avant de me faire taxer de saboteur, d'agent de l'impérialisme ou de je ne sais quoi d'autre : je n'ai strictement aucune confiance en Monsanto, Pioneer et cie, ni une sympathie particulière pour les OGM, mais vos débats pseudo-scientifiques me font doucement rire, surtout quand vous foutez votre sens critique bien au fond de votre sac dès qu'une nouvelle semble aller dans le sens de ce que vous voulez.

Et pour finir (je ne vise personne ici), je dois dire aussi que j'ai déjà eu l'occasion de voir de près les méthodes véritablement staliniennes de certains groupes soit-disant « écolos » (ça ne leur est pas reservé, cela dit... et c'est pas nécessairement une norme ni même un phénomène majoritaire) : prêts à utiliser n'importe quel artifice et mensonge pour faire une montagne d'une taupinière dans le seul but d'imposer leur point de vue aux masses (ignorantes et méprisables, bien sûr), comme un raccourci justifié par la justesse supposée de leur cause (peut-être juste, d'ailleurs, c'est pas la question). Alors j'ai tendance à me méfier des coups d'éclats médiatiques méticuleusement préparés, du genre de celui de Séralini.

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Message  gérard menvussa Mer 3 Oct - 23:00

Carrefour (un trust dont le CA est 7-8 fois supérieur à celui de Monsanto
Certes ! par contre, les bénéfices sont grosso modo de même envergure (cf monsanto a eu un CA de 11 MS en 2008 et Carouf de 1OO M€) Par contre le bénéfice de Monsanto de la même années a été de 2 milliards de $, alors que carrefour dégageait un bénéfice de 1 256m€ (soit 1737,6868 m$ au cours de 2008) Par contre, il faudra m'expliquer en quoi Carrefour a un intéret direct (autre qu'en terme d'image de marque, dans une population qui rejette trés majoritairement les PGM) aux résultats de l'étude. Contrairement a ceux de Monsanto, dont la chute actuelle des cours a la bourse suit directement les aléa de l'étude...

vous foutez votre sens critique bien au fond de votre sac dès qu'une nouvelle semble aller dans le sens de ce que vous voulez.
Sur l'histoire de Séralini, il ne me semble pas avoir porté le moindre jugement. Sur les pgm, j'ai dit des milliard de fois au moins que j'avais surtout des raisons politiques de combattre cela, et pas tant des raisons "scientifiques"

les méthodes véritablement staliniennes de certains groupes soit-disant « écolos »
Peut etre. Mais les méthodes de l'industrie du tabac pour ne pas reconnaitre la responsabilité de leur produit dans les cancers du poumons, celles de l'amiante, celles des pétroliers pour l'essence plombée et le réchauffement climatique et the last but not least celle de l'entreprise Servier et les milliers de morts de leur médicament "miracle" ne sont pas mal non plus !
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Message  Invité Mer 3 Oct - 23:16

1/ Je crois que le CA est nettement plus révélateur que la capitalisation ou le bénéfice net, mais ça change pas fondamentalement la donne.
Les intérêts de Carrefour, ils sont bien mis en valeur dans plusieurs articles cités plus haut. Maintenant si t'as pas vu les grands étalages de produits « bios » (et hors de prix) sur lesquels Carrefour se fait d'énormes marges (et ils se plaindraient sans doute pas d'en faire plus), bah vas-y faire un tour de temps à autre.
Cela dit, je ne sais pas l'origine des financements a eu ou non, en l'occurrence, la moindre influence et je ne crois pas que ce soit même nécessaire pour avoir des doutes sur les travaux de l'équipe de Séralini.

2/ Je serais plutôt d'accord, mais d'abord ça me semble compliqué de séparer les deux aussi abruptement, et ensuite ce dont on parle ici et depuis des pages et des pages, c'est bien de questions vaguement « scientifiques ».

3/ Que les capitalistes soient des crapules tout le monde est d'accord mais il n'est pas du tout question de ça, mais des méthodes des groupes qui peuvent graviter dans nos milieux « de gauche » (au sens le plus vague), ou de ceux dont les travaux servent à construire nos positions biens politiques cette fois. Et il s'agit dans le cas d'espèce du mic-mac organisé autour de l'étude de Séralini.

--

Et sinon je vois que tu ne remets pas en cause ce que je disais par ailleurs sur le caractère bidon de ta méthode de carottage...

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Message  Rougevert Jeu 4 Oct - 0:09

En préalable je souligne que j'ai déjà répondu à certaines des objections produites par Vals.
Et je vais finalement faire plus "digeste", plus court, pour laisser à notre camarade Vals le temps de réfléchir et de répondre, un point après l'autre et pour ne pas décourager nos lecteurs par un pavé d'une page avec plein d'infos et de liens.

Sur la souche de rat ("Sprague-Dawley"):
Cette souche de rat est la même que celle qu'a choisie Monsanto pour faire ses "études toxicologiques" avant de les présenter aux "experts" des commissions sanitaires des états.
Elle est d'ailleurs couramment utilisée pour les études de toxicologie.
Comment cela se fait-il et quelle valeur ont donc ces autres tests?
Pourquoi cela dérange-t-il quand c'est Séralini qui les utilise?????

Voici un exemple d'article reprenant cet "argument" et prenant le lecteur pour une andouille ignorant le B-A BA de la méthode scientifique.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/25/ogm-les-vrais-et-faux-arguments-du-professeur-seralini_1765303_3244.html
Extrait
La souche de rat utilisée ne conviendrait pas.

Les rats choisis par Gilles-Eric Séralini et ses coauteurs – de la souche dite de "Sprague-Dawley" – sont parmi les plus couramment employés par les toxicologues. C'est précisément la souche qui a été utilisée par Monsanto dans les tests réglementaires, menés en 2004 sur 90 jours, pour tester le même maïs.

Cependant, ces rats sont connus pour développer fréquemment des tumeurs mammaires et sont plutôt utilisés dans des expériences de quatre-vingt-dix jours, au cours de la période de leur vie où ils ne développent pas ces pathologies.

"Pour les souches avec un faible taux de survie, comme les rats de Sprague-Dawley, des nombres d'individus plus élevés peuvent être nécessaires, typiquement 65 animaux par sexe et par groupe, pour maximiser la durée des expériences", précise ainsi un récent document-guide de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Ce que l'article ne dit pas c'est que ce sont les différences observées entre les groupes témoins de rats et les les groupes soumis à l'alimentation contenant à différentes doses du Roundup et du maïs NK603...qui font et fondent les conclusions (terribles) de l'expérience.
Ces groupes ne différent QUE par le facteur alimentaire: au départ, ils sont aussi strictement identiques que possible.
L'Homme aussi est sujet au développement de tumeurs, surtout en fin de vie,tout comme ces rats.
Ce que Monsanto a fait avec le maïs Mo810 (utilisé aussi avec le Roundup) , c'est un peu comme si ils avaient mesuré la toxicité de l'amiante sur des êtres humains en arrêtant l'étude quand les "cobayes" atteignent l'âge de ...10 ans.
Ou plutôt au bout (je n'ose imaginer une expérience menée sur des enfants, alors que ces barbares exposent sans vergogne les enfants aux pesticides) de 10 ans d'exposition. L'amiante serait alors déclarée inoffensive, le cancer de la plèvre n'apparaissant que 30 ou 40 ans après l'exposition.
Nous le savons parce que des médecins l'observent sur des travailleurs, des êtres humains, quand il est trop tard.


Trois mois , c'est la durée limite choisie par Monsanto et approuvée par les "experts" ayant recommandé l'autorisation des PGM, au moins pour l'alimentation du bétail.
L'usage alimentaire direct pour l'être humain ayant été entravé par le doute, produit par les lanceurs d'alerte (Puztai, Séralini, Vélot, etc) comme chacun le sait.

Trois mois, c'est 1/8 ème de l'espérance de vie moyenne d'un rat de laboratoire. 10 ans c'est 1/8 ème de l'espérance moyenne de vie humaine, DANS LES PAYS "RICHES"...


D'autre part cette étude a été menée sur 200 rats (celles de Monsanto...sur 40!!!!!).

Cet argument n'est donc pas valable.

Le choix de Séralini de faire porter l'étude sur les mêmes rats que Monsanto est légitime.


Il a voulu montrer que l'étude de Monsanto (avalisée par des "experts" complaisants qui n'évaluent pas les effets à long terme) est une arnaque et qu'elle donnait d'autres résultats sur la durée de toute la vie des mêmes rats.

Ce qu'on peut conclure, c'est qu'à disposition à développer des tumeurs EGALE, la consommation de maïs NK 603 et de Roundup provoque nettement plus de cancers ( entre trois et quatre fois plus et apparaissant à partir du 4 ème mois de la vie de ces rats) que chez les rats n'en consommant pas.
Des rats ont effectivement développé des tumeurs dans les groupes témoin non nourris avec du maïs NK603 et non exposés au Roundup, mais dans une proportion NORMALE.

Et ça tout ceux qui veulent ( Very Happy ) refaire l'expérience peuvent le vérifier.
Le protocole est LE MEME que celui que connaissent les "experts" (comme Marc Fellous) ont lu sous la plume de Monsanto (pour un autre maïsassocié aussi au Roundup)....mais avec une différence: la durée.
Or, si on voit des tas "d'experts" se déchaîner contre Séralini, l'accusant de tout et n'importe quoi, on n'en voit AUCUN proposer de reproduire l'expérience pour voir s'il obtient des résultats différents.
Or la science, et le débat scientifique, c'est ça normalement, c'est à dire quand le SEUL enjeu est...la connaissance.
Apparemment, il y en a d'autres. Laughing

A toi de répondre Vals! clown




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Message  Vals Jeu 4 Oct - 8:20

A toi de répondre Vals!


Il ne s'agit pas d'un débat ou d'une polémique entre toi et moi....
J'ai produit un certain nombre de réactions émanant de scientifiques et de chercheurs portant sur différents aspects de cette publication de Seralini et du Criigen .
Ii est clair que de nombreux doutes et perplexités s'expriment sur cette "expérimentation", ses procédures, ses interprétations, le choix du matraquage médiatique pour publier.....
On verra, après le retour au calme, ce qui ressortira de cette affaire.
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Message  vilenne Jeu 4 Oct - 11:43

le choix du matraquage médiatique pour publier
C'est là où on rigole ?

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Message  Vals Jeu 4 Oct - 11:52

vilenne a écrit:
le choix du matraquage médiatique pour publier
C'est là où on rigole ?

Mais si t'es gai, ris donc.... jocolor
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Message  Rougevert Jeu 4 Oct - 18:54

Vals a écrit:
A toi de répondre Vals!


Il ne s'agit pas d'un débat ou d'une polémique entre toi et moi....
J'ai produit un certain nombre de réactions émanant de scientifiques et de chercheurs portant sur différents aspects de cette publication de Seralini et du Criigen .
Ii est clair que de nombreux doutes et perplexités s'expriment sur cette "expérimentation", ses procédures, ses interprétations, le choix du matraquage médiatique pour publier.....
On verra, après le retour au calme, ce qui ressortira de cette affaire.
Tu as oublié UN scientifique... pourtant incontournable: Gilles Eric Séralini, qui parle, l'ignorais-tu?
Certes, pas au lobby pro OGM, qui ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues..

Voici deux vidéos publiées le 1er octobre, c'est à dire après que tu aies PREFERE poster SEULEMENT l'appel contre La recherche de Séralini, dont je soupçonne que tu ne sais pas grand chose, parce que tu préfères les idées toutes faites.
Donc tu n'as pas fait ce que tu prétends.
Ne va pas donc dire ou laisser entendre que le débat scientifique sur ces questions t'intéresse.
Il s'agit donc bien d'une polémique surtout si l'on tient compte de ce que tu as déjà dit des faucheurs et des opposants au PGM.

Et je constate que tu es incapable, en bon fanatique, de soutenir le point de vue des gens que tu cites.




Parmi les personnes que tu cites et qui ont signé "l'appel", AUCUNE n'a mené d'étude d'évaluation de toxicité de quelque OGM que ce soit au delà des limites fixées par Monsanto.
D'autres se sont contentés de LIRE les documents rendant compte des "tests" pratiqués par Monsanto.
Et AUCUN non plus n'a critiqué ces tests (ceux de Monsanto).
Ils sont très mal placés pour donner un avis.
Parmi eus se trouve Marc Fellous
http://www.reporterre.net/spip.php?article1567
Qui est-il?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Fellous
Extrait:
Marc Fellous est professeur de génétique à l'université Paris 7 et chef de l’Unité d’immunogénétique humaine à l’Institut Pasteur, directeur des unités INSERM U527 et E0021 à l'IFR Alfred Jost de l'Institut Cochin, et président de la Commission du génie biomoléculaire chargé de l'étude des risques liés aux OGM par les ministères de l'agriculture et de l'environnement.

Il est l'auteur d'ouvrages de vulgarisation sur les OGM, et l'un des sept initiateurs du communiqué contre le moratoire sur le maïs résistant à la pyrale destinée à souligner l'absence de motivations scientifiques de cette décision.


J'ai posé dans ce sujet des questions auxquelles tu ne réponds pas, notamment concernant la défense des petits paysans du monde (santé, indépendance par rapport aux multinationales)... Tu te contentes de charger Séralini ou d'insulter les faucheurs (dont les champs étaient pourtant pollués par les pollens venus d'autres champs plantés en PGM).
Tu n'informes pas, tu ne t'informes pas.
Tu colportes.

Je repose la question: que signifie la présence de la faucille sur la bannière de LO?






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Message  Roseau Jeu 4 Oct - 19:30

Le marteau, par contre, on sait comment s'en servent les fanatiques productivistes...
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