Parti Communiste Français
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Re: Parti Communiste Français
Déclaration de la direction de section PCF de Vénissieux à destination du Comité départemental 30/10
Les communistes lyonnais ont décidé d’aller à des listes de rassemblement Front de gauche à l’élection municipale plutôt que de s’allier dès le premier tour avec Gérard Collomb. Aline Guittard, désignée tête de file des communistes à Lyon, a expliqué dans sa déclaration les motifs de cette décision.
Les réactions ont été vives dans l’agglomération, la majorité des élus communistes Lyonnais sortants s’exprimant publiquement pour refuser cette décision, Gérard Collomb intervenant auprès des maires communistes du Rhône pour faire pression sur les communistes Lyonnais...
A Vénissieux, le PS local, son chef de file entendent utiliser la décision des communistes lyonnais pour justifier la liste socialiste qu’ils évoquent depuis plusieurs semaines.
En ce qui nous concerne, nous affirmons :
=>le respect des décisions des communistes dans chaque ville, que ce soit à Lyon avec le choix d’une liste Front de Gauche, ou à Villeurbanne, avec le choix d’une liste d’union avec le PS.
=> notre engagement pour un rassemblement populaire ouvert à toutes les forces progressistes et républicaines sur le projet de ville porté par Michèle Picard, les élus communistes et apparentés, la section du parti.
=> le refus d’entrer dans des négociations politiciennes à l’échelle de l’agglomération, et la réaffirmation que la proposition faite à Vénissieux à toutes les forces de gauche et progressistes, parti socialiste compris, est pour nous indépendante des décisions prises dans d’autres villes.
Au-delà, la décision des communistes lyonnais doit amener toute la gauche à réfléchir. L’obstacle au rassemblement n’est pas de leur côté, mais du côté de la politique gouvernementale et de la gouvernance de Gérard Collomb dans l’agglomération. Il est normal que cela ait pesé plus fortement dans la ville centre qu’est Lyon.
La balle est dans le camp du parti socialiste qui dirige l’agglomération Lyonnaise depuis 12 ans avec la gauche, les écologistes et le centre droit.
Il y a aujourd’hui des dossiers qui posent problème aux communistes, comme à la grande majorité des syndicalistes et forces sociales du département :
=> le choix d’une nouvelle institution métropolitaine en connivence avec la droite au Conseil Général, le refus d’ouvrir le débat public et d’aller vers un référendum
=> la participation aux réformes mettant en cause le caractère national de grands services publics, santé, éducation, université, avec la gestion immobilière des hospices civils de Lyon, le soutien aux réformes des universités aggravant celles de Sarkozy
=> la priorité accordée aux grands projets inscrivant Lyon dans la concurrence des métropoles ;grands projets qui génèrent de nombreux désaccords, au détriment des missions de proximité, propreté, collecte, voirie
=> une conception de l’intervention économique mettant de côté les forces sociales et syndicales et accompagnant les décisions de désengagement des financements privés, suppléés par les financements publics (locaux comme nationaux)
Il y a de grands dossiers d’agglomération dans lesquels les communistes veulent faire évoluer les choses : Anneau des sciences, part modale du transport en commun, part du logement social, Contournement Fret de Lyon...
Le parti socialiste est donc devant un mur. S’il veut demain une majorité de gauche dans l’agglomération, il doit répondre aux questions politiques portées par les communistes.
Il appartient à la direction départementale du PCF d’assumer ses responsabilités en portant avec les communistes un projet d’agglomération et départemental permettant de rassembler largement et de battre la droite et l’extrême-droite.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Collomb fait pression sur les communistes Fabien Fournier, Slim Mazni, Lucie Blanchard 09/11
Le maire de Lyon va rencontrer Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, ce mardi au Sénat. Au niveau local, il multiplie les mises en garde contre les camarades : si l'autonomie prévaut à Lyon, ce sera aussi le cas à Vénissieux, Pierre-Bénite et Givors où des socialistes défieront les municipalités communistes sortantes. Dans le même temps, les discussions entre les différentes composantes du Front de Gauche se passent pour le mieux…
Selon des indiscrétions provenant de son entourage, le maire de Lyon rencontrera le premier des communistes, Pierre Laurent, ce mardi au Sénat. Il va faire le forcing pour ramener à la raison les camarades lyonnais qui ont voté pour une liste autonome de premier tour aux municipales. Qu'importe que la démocratie ait parlé, lui veut une alliance PS/PCF, comme en 1995, 2001 et 2008. Ces derniers jours, il a signifié aux uns et aux autres que si les communistes partaient en autonomes à Lyon, les socialistes en feraient de même dans les bastions communistes de l'agglomération, à Vénissieux, Pierre-Bénite, Givors et Vaulx-en-Velin (c'était déjà le cas en 2008 pour cette dernière).
Oeil pour oeil, dent pour dent !
Au vu des résultats du vote des militants communistes, Gérard Collomb en avait d'abord minimisé la portée, soulignant le faible écart (11 voix) entre les deux motions. Il savait qu'il pouvait compter sur les élus communistes qui s'étaient fendus d'un communiqué et qui plaidaient, plus ou moins ouvertement, pour un second vote (lire ici). La chef de file aux municipales, Aline Guitard, ne l'envisageait qu'en cas de clash avec les autres partenaires du Front de Gauche.
" L'esprit unitaire " du Front de Gauche
Or tel ne semble pas être le cas. La convergence programmatique se poursuit, et se dessinerait le choix d'un binôme pour porter une liste municipale. A ce stade, le PCF revendique toujours la tête de liste. Vendredi, un communiqué commun a été envoyé aux rédactions, soulignant "l'esprit unitaire" qui règne entre les différentes composantes de la gauche de la gauche. Un appel est lancé au rassemblement "des forces de gauche, des groupes de réflexions des associations, des militants syndicaux souhaitant faire de Lyon une ville solidaire". L'adresse est d'abord dirigée au Gram de Nathalie Perrin-Gilbert, mais aussi aux écologistes.
"On tend la main à tout le monde mais sur la base d'un contenu préexistant qui se décline en trois points : le refus de la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités, la défense d'une autre conception de la métropole - contre l'éloignement entre les élus et les citoyens et la mise en compétition économique des territoires - et l'interdiction de toute alliance avec le centre et la droite", expose Armand Creus (Gauche unitaire).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Hebdo l'anticapitaliste a écrit:Rencontre PCF-NPA : des pas à franchir pour l’unité dans l’action
PELLETIER Robert
7 novembre 2013
Dans le cadre des rencontres avec les organisations à la gauche du Parti socialiste, une délégation du NPA avec Olivier Besancenot rencontrait dans nos locaux lundi 28 octobre une délégation du PCF conduite par Pierre Laurent.
Instant toujours étonnant pour un militant trotskyste ayant commencé à militer en 1968, en pleine prospérité de l’anti-gauchisme primaire alliant la dénonciation de l’anarchiste allemand Cohn-Bendit et des gauchistes-Marcellin (ministre de l’Intérieur de De Gaulle-Pompidou)...
Sur la situation politique, nos deux organisations font des constats semblables : le gouvernement Hollande-Ayrault-Valls mène une politique entièrement au service des patrons, des capitalistes, qui poursuit, en les aggravant, les attaques menées par les gouvernements précédents. Si le vote issu de l’Accord national interprofessionnel sur la compétitivité et la contre-réforme des retraites sont les plus emblématiques, la dénonciation et la répression systématiques des Roms et des immigréEs ainsi que les violences policières contre les travailleurs et ceux qui défendent leur droit au logement, sont en rupture complète avec ce qu’espéraient ceux qui avaient œuvré à la défaite de la droite sarkozienne.
Cette politique pèse lourdement sur le moral des travailleurs et des milieux de gauche, contribue à la dégradation des conditions de vie et de travail et du rapport de forces et nourrissent la progression du Front national. La pénétration des idées réactionnaires dans l’ensemble de la société nécessite des ripostes dont la critique de la politique du gouvernement ne saurait être absente.
Malgré les désaccords, agir ensemble
Mais ces constats voisins ne débouchent pas sur des réponses communes tant sur le plan électoral que dans le cadre des mobilisations sociales. Au plan électoral, à l’opposé de notre positionnement, le PCF juge que l’indépendance par rapport au PS et au gouvernement est une question purement tactique. Une question non déterminée par l’analyse de la situation et des partis au gouvernement, mais par la préoccupation de sauver leurs éluEs, et assumée comme telle, même si cette politique provoque de sérieux débats et des mises en œuvre très différentes dans le Front de gauche, mais aussi au-delà.
En ce qui concerne les luttes sociales, un désaccord est réaffirmé sur l’attitude des directions syndicales, qui seraient les seules légitimes à organiser les mobilisations sociales pour le PCF. Pour autant, pour nos deux partis, cela ne devrait pas être un obstacle à des initiatives communes. C’est ainsi que nous réaffirmons notre soutien commun à l’appel des organisations de jeunesse à manifester le 5 novembre pour le retour de Leonarda et Khatchik. Sur la question des licenciements et fermeture de sites, les délégations ont convenu de poursuivre ces échanges pour tenter de dépasser dans les mobilisations des divergences de démarche.
Les positionnements de nos deux partis dans le cadre des mobilisations en Bretagne ont, quelques jours plus tard, validé le vieil adage : l’unité est un combat... de longue haleine.
Robert Pelletier
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Dax: la soupe au premier ou deuxième service?
http://www.politis.fr/A-Dax-PCF-contre-PCF,24546.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
L’AUGMENTATION DES TAUX DE TVA AU 1ER JANVIER, VOULUE PAR LE GOUVERNEMENT, DANS LA SUITE DE SON PREDECESSEUR, EST INSUPPORTABLE
Elle est insupportable parce qu’elle va prélever 170 euros en moyenne sur chaque foyer, pour un total de 6,5 milliards d’euros par an.
Elle est insupportable parce que la TVA est un impôt profondément injuste. Frappant la consommation, elle frappe proportionnellement davantage les petits revenus. Les 10% de ménages les plus pauvres doivent y consacrer 11,5% de leurs revenus contre 5,9% pour les 10% de ménages les plus riches. Choix aggravant pour 2014, à côté de la hausse du taux normal de 19,6% à 20%, le pouvoir augmente le taux réduit de 7% à 10%. Or ce taux s’applique à des produits et services indispensables. Par exemple, les tarifs des transports en commun risquent d’augmenter encore de 3% (ou bien ce seront les investissements qui pâtiront).
La hausse de la TVA est insupportable parce qu’elle s’ajoute à toutes une série de nouvelles ponctions frappant les salariés et les retraités. Ils subissent de plein fouet l’augmentation de l’électricité de 5% en juillet, 50 euros en moyenne par foyer, suivant l’envolée des tarifs du gaz. Tout cela pour préparer la concurrence et la privatisation alors qu’EDF et GDF-Suez amassent les profits. Ils subissent l’augmentation prohibitive des loyers et de l’immobilier. 3 millions de ménages aux revenus modestes, de veuves et de veufs notamment, sont devenus, parfois lourdement, imposables sur le revenu depuis 2011 (à la suite du gel des barèmes et de l’extinction de la demi-part accordée pour avoir élevé des enfants). La liste des prélèvements est longue : chacun fait sa dure addition !
La hausse de la TVA pour 2014 est insupportable parce qu’elle ne contribue en rien aux dépenses publiques et sociale utiles. Au contraire, le budget 2014 d’austérité organise leur diminution. Les 6,5 milliards d’euros de TVA nouvelle vont aller gonfler les caisses du patronat, en étant affectés au « crédit d’impôt compétitivité » (CICE). Alors qu’il se plaint sans arrêt des déficits publics, le gouvernement les creuse en octroyant ce cadeau, d’un montant inédit depuis 15 ans, aux entreprises. Au titre du CICE, elles recevront du budget de l’Etat 10 milliards d’euros en 2014, 20 milliards en 2015. Ces sommes compenseront 4% puis 6% des salaires qu’elles versent (en dessous de 2000 euros net). En tant que consommateurs, les salariés et leurs parents vont rembourser une partie de leurs propres salaires à leur patron. Ce dispositif est scandaleux ! Les 180 milliards d’euros d’aides publiques versées par an aux entreprises ont fait la preuve de leur inefficacité pour l’emploi mais de leur faculté à gonfler les profits. L’Union européenne du capital applaudit l’initiative du gouvernement français.
L’exaspération monte devant cette politique injuste qui accompagne la poussée du chômage, la montée des difficultés quotidiennes. Elle est attisée par les désillusions après les élections de 2012. La « gauche » au pouvoir s’applique à cultiver la résignation, à faire oublier les mobilisations exceptionnelles de 2010 pour les retraites, pour les services publics, à accompagner les plans de suppression d’emploi en faisant accepter le déclin de l’appareil productif. Sous Hollande et Ayrault, comme sous Sarkozy et Fillon, le patronat et le capital continuent de plus belle à utiliser leur propre crise pour accélérer la casse des acquis sociaux et démocratiques, renforcer l’exploitation, mettre en péril l’avenir de la réponse aux besoins du peuple. L’Union européenne et son instrument l’euro les y aident plus que jamais.
Dans le même temps, les tenants du système s’appliquent à détourner la colère populaire vers des batailles stériles pour les salariés (ex : contre l’écotaxe), vers des défouloirs électoraux aux perspectives étroitement politiciennes, vers l’extrême-droite, parti de la haine autant que de la bourgeoisie, repoussoir chargé de dévoyer les propositions de rupture, en particulier, en cette année d’élections européennes, avec l’UE et l’euro.
L’expérience le vérifie à nouveau : toute perspective de changement ne peut partir que des luttes et de leurs convergences sur des positions de rupture, à chaque niveau.
Des initiatives diverses se développent contre les hausses de TVA. Le PS de M. Hollande avait dénoncé la « TVA sociale » de Sarkozy mais il suit maintenant les pas. Cette bataille précise s’inscrit dans la contestation de l’ensemble de la politique du pouvoir.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Circulaire Alliot-Marie : André Chassaigne interpelle Christiane Taubira
Madame la ministre,
J’attire votre attention sur la situation des organisations non gouvernementales françaises (ONG) qui œuvrent pour la justice et une paix durable en Palestine.
La plateforme des ONG françaises pour la Palestine, constituée en 1993 autour de 10 ONG, et de très nombreuses organisations et collectifs locaux participent à la campagne internationale d’appel au boycott « BDS », concernant les produits en provenance des colonies israéliennes. Or, l’Etat conduit à leur encontre des actions judiciaires sur la base d’une circulaire du 12 février 2010, signée par Madame la Ministre Alliot-Marie, alors Garde des Sceaux. Cette circulaire demande aux parquets d’engager des poursuites contre les personnes appelant, ou participant, à des actions de boycott des produits déclarés israéliens et issus des colonies israéliennes en Palestine. Sur le fondement d’un article de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, ces actions sont assimilées à de la provocation à la discrimination ou à la haine raciale.
Pourtant, cette campagne citoyenne et politique, non-violente, s’appuie sur le fait que l’implantation des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens est illégale au regard des différentes résolutions prises par l’ONU et qu’elles ont été condamnées par la France. L’exportation, et l’importation en France, de produits issus de ces territoires colonisés constituent donc une atteinte au droit international.
A ce titre, cette campagne est une manifestation évidente d’une opinion politique et ne saurait constituer un délit. C’est ce qu’ont d’ailleurs rappelé, à plusieurs reprises les juridictions saisies ces dernières années. Pourtant, l’assimilation à des délits comme la discrimination ou l’incitation à la haine se poursuit.
En réponse à une question écrite datée du 16 juin 2013, concernant les règles d’étiquetage à appliquer à ces produits, Monsieur le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a tenu à rappeler
« Alors que le Président de la République vient d’effectuer un déplacement en Israël et en Palestine, cette position conduit une nouvelle fois à considérer que l’initiative citoyenne demandant le strict respect du droit international à l’égard de la colonisation israélienne constitue un délit d’opinion en France. Il s’agit ainsi d’un bien mauvais signal pour toutes celles et tous ceux, notamment les membres de ces ONG, qui œuvrent au quotidien pour une paix juste et durable au Proche-Orient sur la base de la reconnaissance de deux Etats palestinien et israélien. la position de la France de ferme rejet de toute logique de boycott, puni par les articles 225 et suivants du code pénal. »
Durant une rencontre récente avec le « Collectif 63 contre les produits des colonies israéliennes », participant actif à cette campagne, j’ai été interpellé sur la nécessité d’abroger cette circulaire, issue de la précédente majorité, qui porte atteinte à la liberté d’expression.
Une telle abrogation marquerait un signal clair pour l’engagement politique en faveur du respect des droits de l’homme et du droit international. Cette mesure de justice permettrait aussi de lever l’insupportable mise en cause de militants et citoyens profondément attachés au respect des valeurs de la République et à la lutte contre le racisme.
Comptant sur votre compréhension, et restant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame la ministre, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Brossat:" le coyright, c'est pas ma culture"...
http://www.liberation.fr/politiques/2013/12/09/a-paris-la-bataille-du-logo-front-de-gauche_965348
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
C'est sur ils sont dans la merde avec cette question de logo qui révèle bien plus :
C'est sur l'alliance avec ce qu'il faut appeler le parti du gouvernement du grand capital que ça pète. Que ça pète à Paris c'est quelque chose d'important symboliquement et politiquement.
C'est sur l'alliance avec ce qu'il faut appeler le parti du gouvernement du grand capital que ça pète. Que ça pète à Paris c'est quelque chose d'important symboliquement et politiquement.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
Débat sur l’intervention en Centrafrique André Chassaigne
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Messieurs les ministres,
Je m’associe bien évidemment, au nom de mon groupe, à l’hommage rendu aux soldats morts en Centrafrique.
A peine un an après l’engagement de la France au Mali, notre pays se lance dans une nouvelle opération sur le continent africain. En République Centrafricaine.
Après l’opération Serval, qui devait s’achever en juillet dernier, le président de la République vient, ainsi, de déclencher l’opération « Sangaris » qui se traduit par le déploiement de 1600 soldats français.
Il s’agit là de la cinquantième intervention française en Afrique subsaharienne depuis les indépendances d’il y a 50 ans.
Cette intervention en Centrafrique s’inscrit dans une longue lignée d’opérations menées par les troupes françaises dans cette colonie, indépendante officiellement depuis 1960, en proie à la pauvreté, à l’instabilité et aux conflits. Autant d’interventions qui n’ont jamais permis de répondre aux maux qui gangrènent la Centrafrique.
La Centrafrique, si elle n’est pas dénuée de ressources naturelles, est classée parmi les Etats les plus pauvres de la planète, occupant la 171ème place sur 177 selon le classement de l’Indicateur de développement humain du Programme des Nations-Unies pour le développement. La France y est le premier investisseur.
Il est impossible, dès lors, de prendre part à ce débat sur l’engagement des troupes françaises en Centrafrique sans ouvrir le dossier de la Françafrique.
Tous les 10 ans ou presque, un président de la République Centrafricaine chasse l’autre par un coup d’Etat, derrière lequel la France n’est jamais très loin. Le peuple Centrafricain a ainsi vu défiler des personnages insensibles à son sort, aussi corrompus qu’irresponsables. Les uns après les autres, les dictateurs ont été choisis et maintenus, au gré de « nos intérêts » entre guillemets, mais aussi pour protéger des bases militaires françaises dans ce pays considéré comme un « porte-avions » au centre de l’Afrique, utilisé lors des nombreuses interventions militaires dans la région.
La France n’est pas étrangère à la situation chaotique que connaît ce pays. Elle porte une lourde responsabilité historique dans la tragédie centrafricaine. Elle n’est donc pas la plus qualifiée pour intervenir. C’est un paramètre que nous ne pouvons ignorer même si, je le dis clairement, il n’est pas question de tergiverser pour la protection des populations civiles, premières victimes des violences sanglantes qui déchirent ce pays.
M. le ministre des Affaires étrangères a déclaré, face à la communauté française de Bangui le 13 octobre dernier – je cite : « sachez que l'amitié traditionnelle qu'a portée la France à la Centrafrique, nous voulons la manifester de nouveau pour aujourd'hui et pour demain ».
Pourtant, notre histoire commune est marquée par de sombres affaires. Nous gardons en mémoire le pitoyable sacre de l’ancien sous-officier de l’armée française devenu l’Empereur Bokassa 1er en présence de la diplomatie française. Malgré ce soutien, le président Valéry Giscard d’Estaing a décidé de débarquer son ancien ami devenu trop encombrant, incontrôlable, qui menaçait nos intérêts, pour réinstaller au pouvoir le président David Dacko, pour ensuite favoriser la dictature du général Kolingba. Il sera remplacé par le dictateur Ange Félix Patassé qui sera, quant à lui, chassé du pouvoir en mars 2003 par le général Bozizé. Un jeu de chaise musicale orchestré impunément par l’ancienne puissance coloniale.
En 2007, face à la multiplication des mouvements rebelles sous influence soudanaise et tchadienne, les parachutistes français sautent sur Birao, dans le nord de la République Centrafricaine.
C’est de ce nord musulman qu’est venue en décembre 2012 l’offensive des rebelles de la « Séléka » qui, le 24 mars dernier, porta au pouvoir Michel Djotodia. Dans un réflexe hérité de l’histoire, le président Bozizé a vainement appelé à l’aide la France avant de prendre la fuite.
C’est ainsi que l’actuel président centrafricain Michel Djotodia est arrivé au pouvoir avec le soutien des rebelles de la Séléka, qui sont devenus ses propres ennemis. Michel Djotodia qui en a appelé à la France après avoir dissout la coalition rebelle de la Séléka.
Aussi, au regard de notre Histoire en Centrafrique, on peut légitimement s’interroger sur les différentes motivations d’une énième intervention dans l’ancienne colonie.
L’ordre du jour réel du « Sommet pour la paix et la sécurité en Afrique » qui s’est tenu à Paris, il y a quelques jours, était clair : avant de parler de paix et de sécurité, Paris et ses alliés du continent africain se sont intéressés à leurs préoccupations économiques et financières. Ce sommet était avant tout une offensive diplomatique pour la sauvegarde des intérêts de la France en Afrique.
Riche de ses ressources naturelles – mines d’or, de diamants, de mercure, d’uranium, de fer, mais aussi culture de manioc, de bananes, de maïs, de café, de tabac, de coton, de canne à sucre, une forêt de 3,8 millions d’hectares aux essences précieuses – la République centrafricaine suscite l’intérêt du monde des affaires et du monde politique.
Pourtant, ce n’est pas de cet intérêt dont le peuple centrafricain a besoin. Le peuple centrafricain a besoin que nous l’aidions à profiter pleinement de ses richesses et que nous l’aidions à mettre fin à la situation de confiscation du pouvoir politique et économique aux mains de quelques-uns. Car, les germes de la crise actuelle sont aussi d’essence économique et sociale.
Le peuple centrafricain a besoin du soutien de la communauté internationale pour que cessent les massacres qui se multiplient, alors que les affrontements entre les milices Séléka et antibala-ka terrorisent la population civile.
La terreur et la misère ont déjà poussé un demi-million de réfugiés dans des camps de fortune.
Aussi, je le redis, il n’est pas question de tergiverser pour la protection des populations civiles.
Pour autant, il convient d’agir avec discernement pour ne pas reproduire les erreurs du passé. C’est pourquoi, dans les circonstances que je viens d’évoquer, il revient aux Africains et à la Communauté internationale de réagir pour aider ce peuple en danger.
Or, derrière le paravent de la résolution onusienne (autorisant le recours à la force), la réaction internationale est en réalité d’inspiration franco-française et sa teneur est purement militaire.
En effet, le texte, adopté à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France autorise les soldats français en Centrafrique à « prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat ». Dans le cadre de l'opération Sangaris, la France va tripler son contingent sur place.
L’Afrique demeure donc un terrain d’actions militaires pour la France.
Ce qui fait d’ailleurs regretter à Amnesty International et à la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), qui ont pris acte de cette résolution, l'absence de mise en place plus rapide d'une véritable force de maintien de la paix des Nations unies.
Vous l’avez compris, nous avons, pour qualifier le sentiment qui nous anime, un réel malaise face à cette intervention.
Nous pensons, en effet, que la France n’a pas vocation à jouer le rôle de gendarme de l’Afrique. Les valeurs anticoloniales, toujours défendues par les communistes, nous l’interdisent.
Ces valeurs de solidarité doivent, au contraire, nous pousser à mettre sur pied un partenariat équitable et durable, un système d’aide au développement plus efficace, plus proche des populations. Elles nous obligent également à rompre définitivement avec la Françafrique et à encourager les démocrates africains et les diasporas militantes, pour faire tomber les honteuses tyrannies africaines qui n’ont que faire des peuples qui ne cessent de s’appauvrir. Ces dictatures qui préfèrent défendre les intérêts des firmes privées, tentaculaires, exploitant aujourd’hui 80 % des gigantesques gisements africains, et dont les bénéfices sont rapatriés dans des paradis fiscaux.
Notre pays a une dette morale considérable envers le peuple de Centrafrique. Une dette qui nous oblige à reconnaître que nous n’étions pas les mieux à même pour intervenir dans la situation dramatique qui le frappe.
Nous sommes attachés au multilatéralisme et donc favorables au recours à une force d'interposition sous l’égide de l'ONU. Mais une force qui soit multilatérale. Cela suppose que la France ne soit pas la seule à être impliquée, sur le terrain, aux côtés de la Misca. C’est la communauté internationale, dans son ensemble, qui doit être mobilisée. Cette force doit avoir pour mission de créer les conditions d'un cessez-le-feu, d'un secours organisé aux populations en détresse et d’ouvrir la voie à l'État de droit. Elle ne le pourra que si elle ne peut être soupçonnée d’agir au nom d’intérêts à préserver dans une ancienne colonie.
C’est en « lanceur d’alerte » que je m’adresse aujourd’hui à vous : les interventions militaires françaises vont à contre-courant de l’Histoire. La mission de la France, c’est de défendre la stabilité et la paix des peuples en Afrique. Notre pays n’a pas vocation à défendre des dictatures et des Etats artificiels. La mission de la France, pour être en harmonie avec ses valeurs et ses idéaux des Lumières, n’est pas d’être le gendarme de l’Afrique. Elle est de remiser les visions géo-stratégiques nées du temps de la colonisation pour en écrire d’autres, respectueuses des peuples, de leurs richesses et de leur souveraineté. C’est ainsi que la France se grandira.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Aubagne: à la polonaise...
Le résultat du vote organisé en fin de séance est le suivant :
Pour un large rassemblement républicain (jusqu’au MODEM !)
et Daniel FONTAINE tête de liste :
oui aux deux questions : 99 soit 89.19 %,
non aux deux questions : 1, bulletins blancs : 7 et bulletins nuls : 4.
http://www.pcf.fr/sujets/4822?page=8
Pour un large rassemblement républicain (jusqu’au MODEM !)
et Daniel FONTAINE tête de liste :
oui aux deux questions : 99 soit 89.19 %,
non aux deux questions : 1, bulletins blancs : 7 et bulletins nuls : 4.
http://www.pcf.fr/sujets/4822?page=8
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Villeurbanne: haro sur les "groupuscules"
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Municipales-2014/Villeurbanne/Villeurbanne-le-PCF-remet-les-pendules-a-l-heure
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Jacky Hénin élargit ses troupes J.-F.D. 21/12
Près de 300 personnes ont découvert hier soir au bowling de Calais l'essentiel de la liste qui sera menée par Jacky Hénin lors des municipales de mars prochain : une liste qui déborde largement le cadre habituel du PCF On attendait 49 noms, on en a entendu 46 hier soir. "Calais d'abord et toujours" doit encore finaliser les choses pour quelques candidats mais l'essentiel est fait. Après quelques mots adressés par Jean-Jacques Triquet, le secrétaire local du PC, Rémy Poison pour le Parti de Gauche, et Laurent Roussel, responsable du Parti de Gauche Progressif du Calaisis nouvellement rallié, c'est Jacky Hénin qui a égréné un à un les noms « des femmes et des hommes de conviction qui vont s'engager de toutes leurs forces dans un combat rude » pour « battre la droite et l'extrême droite ».
Cette liste veut dépasser largement le cadre des militants et sympathisants traditionnels du PC ; sur les 49 noms, on retrouve 16 communistes, 9 membres du PGPC, 5 du Parti de Gauche et 3 du cercle Jean Moulin. Les autres candidats sont issus de la société civile. Une bonne dizaine de syndicalistes étoffent de leur présence les troupes réunies autour du leader communiste, mais pas seulement. « Nous avons multiplié les rencontres, les discussions pour avoir avec nous des gens qui ne s'étaient pas engagés dans la vie politique auparavant, insiste Jacky Hénin.
On a choisi des personnes qui apportent des choses au-delà du parti communiste. Ce sont des enseignants, des salariés, des responsables associatifs qui nous amènent des qualités complètement différentes. Pour les convaincre, il a fallu discuter, argumenter longtemps, c'est ça la politique.
Mais on n'a essuyé aucun refus. Je suis très content de la liste qu'on a constituée ».
La moyenne d'âge revendiquée est de 49 ans. Certains "vétérans" du PC ont accepté de figurer sur la liste en ayant peu de chance d'être élus : « C'est important que des gens comme Gisèle Coquerelle et Marcel Levaillant soient là. Ils sont les locomotives qui vont pousser tous les autres », remarque Jacky Hénin.
Au-delà de l'annonce des troupes qui veulent reconquérir le beffroi en mars prochain, le meeting d'hier a permis au leader communiste de motiver les militants : « L'élection va se jouer avec un faible écart. Il faut unir, unir, unir toujours ». Et de promettre d'arriver au premier tour devant la liste « PS-écolo ».
La liste de " Calais d'abord, encore et toujours "
La liste de "Calais d'abord, encore et toujours" doit comporter 49 noms. Seuls 46 ont été communiqués hier soir, par ordre alphabétique.
Harun Akkus, 27 ans, ingénieur en bâtiment Patrick Allemand, 58 ans, chargé de mission, conseiller municipal Sandy Badou, 31 ans, hôtesse de caisse Emmanuelle Bigot, 50 ans, demandeuse d'emploi Christian Boulanger, 56 ans, agent hospitalier, syndicaliste Maryse Dhieux, 58 ans, adjointe administrative, syndicaliste Sébastien Caron, 30 ans, agent de sécurité Jennifer Castre, 28 ans, assistante d'éducation Hervé Caux, 49 ans, ouvrier du port de Calais, syndicaliste Patrice Cazottes, 40 ans, mécanicien Gisèle Coquerelle, 59 ans, retraîtée Sébastien Côté, 39 ans, salarié My Ferry Link, syndicaliste Christine Gardin, 56 ans, conseillère sociale Sylvie Depré, 49 ans, agent hospitalier Ali Derraz, 53 ans, demandeur d'emploi Denis Domain, salarié OPH, syndicaliste Françoise Guarneri, 48 ans, animatrice socio-culturelle, centre hospitalier de Calais Henri Dubois, 64 ans, retraité David Duthe, salarié Eurotunnel, syndicaliste Eliane Feutry, 48 ans, demandeuse d'emploi Luc Fourny, 60 ans, gérant d'auto-école Charles François, 68 ans, directeur honoraire d'IUT, conseiller municipal Claudine Bacquet, 47 ans, salariée à l'ENM François Garbe, 47 ans, directeur d'école Jacky Hénin, 53 ans, député européen, conseiller municipal Michèle Hénon, 49 ans, salariée Eurotunnel Sandrine Hespeel, 41 ans, agent social CCAS Marie-Pierre Huygues, 44 ans, enseignante Corinne Kiecken, 50 ans, demandeuse d'emploi Marion Lavigne, 24 ans, employée polyvalente de commerce Nadine Lehir, 67 ans, retraitée Carole Lemaire, 31 ans, agent administratif Marcel Levaillant, 70 ans, conseiller général Pascal Marié, 43 ans, brigadier pénitentiaire, syndicaliste Nathalie Millien, 46 ans, agent technique territorial Bertrand Péricaud, 59 ans, conseiller régional Virginie Quenez, 33 ans, avocate conseillère municipale Patrick Roland, 56 ans, enseignant Laurent Roussel, 48 ans, commerçant Jean-Louis Saison, 57 ans, rectificateur, syndicaliste Patrick Salingue, 58 ans, salarié Calaire Chimie, syndicaliste, conseiller prud'homal Nathalie Sauvage, 44 ans, technicien conseil Dominique Tollet, 57 ans, salarié Schaeffler, syndicaliste Valérie Vaneeckhounte, 47 ans, professeur des écoles Fabrice Vanhectevelde, 51 ans, demandeur d'emploi Pierre Weymeesh, 62 ans, retraité de la dentelle, syndicaliste
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Aubagne: vote à la polonaise
Le résultat du vote organisé en fin de séance est le suivant :
Pour un large rassemblement républicain (jsuqu’au MODEM !)
et Daniel FONTAINE tête de liste :
oui aux deux questions : 99 soit 89.19 %,
non aux deux questions : 1, bulletins blancs : 7 et bulletins nuls : 4.
http://www.pcf.fr/sujets/4822?page=8
Pour un large rassemblement républicain (jsuqu’au MODEM !)
et Daniel FONTAINE tête de liste :
oui aux deux questions : 99 soit 89.19 %,
non aux deux questions : 1, bulletins blancs : 7 et bulletins nuls : 4.
http://www.pcf.fr/sujets/4822?page=8
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Grenoble: otage du PS
Par MGarand sur Médiapart le 22/12/2013 à 12:19
A Grenoble le PCF n'a pas voulu répondre favorablement à une liste commune avec EELV (plus réseau Citoyen et ADES)... à partir d'un programme discuté et pour finir tout à fait conforme aux orientations politiques du FdG. Le PCF qui a participé à ces négociations, sans jamais dire non, répétant seulement "c'est possible mais difficile" n'a jamais voulu dire oui : sa stratégie a été de faire trainer pour apporter une réponse et jouer la montre pour que ça devienne impossible (les autres composantes du rassemblement ne pouvait attendre au delà de novembre, sachant que les discussions étaient engagées depuis mai !) : Le PCF espèrait tout simplement laisser passer le temps pour entrainer ainsi l'ensemble des composantes du FdG avec le PS ...avec lequel il négociait déjà par ailleurs ! et pour finir il se retrouve, comme prévu sur la liste PS ... où se retrouvent des "centristes" et même pire !
Cette stratégie du PCF a été délibéremmnt une stratégie de perdant, alors que la liste "Le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes" a une réelle chance de passerau premier tour devant celle du PS et prendre ainsi la mairie de Grenoble, le PCF a juste eu peur de faire du mal au PS local qui a les moyens de se venger dans deux villes de la ceinture de Grenoble. Paradoxe (apparent) ; si le "Le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes n'avait aucune chance de l'emporter, alors le PCF aurait sans doute accepté d'en être : car il faut le répéter, c'est sur la base d'un accord de programme que le rassemblement c'est fait, et le programme de ce rassemeblement est à 98 % celui du FdG, quand celui de la liste PS passe évidemment à la trappe bon nombre d'orientations politiques majeures du FdG. "Curieusement" sur la plan simple du programme, la liste conduite par le PS est plus loin des orientations du PCF que celle du rassemblement : Que voulez-vous en conclure ? Ni pour des raisons de politiques nationales, ni pour des raisons de politiques locales la position du PCF ne peut s'expliquer elle s'explique hélas par la seule stratégie de sauver ceux de ses élus qui sont otages du PS dans les communes environnantes ... Et vous voudriez que ceci mobilise le peuple de gauche !!!
Si on ajoute ce que pourrait signifier pour le PS l'arrivée d'une gauche alternative à Grenoble, un choc qui aurait un écho dépassant largement le local...on comprend mieux pourquoi le PCF n'a pas voulu leur faire des misères à retentissement national...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Nouvelle querelle entre le PCF et le Parti de gauche avec AFP 26/12
La décision de Jean-Luc Mélenchon de suspendre sa participation au PGE a surpris du côté du Parti communiste.
Le numéro un du PCF, Pierre Laurent, qualifie d'"incompréhensible" la décision du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon de suspendre jusqu'aux municipales sa participation au Parti de la gauche européenne (PGE), dans un billet publié jeudi 26 décembre sur son blog.
"C'est une décision incompréhensible pour nos camarades européens. Que viennent faire les municipales françaises dans ce débat?", s'interroge le responsable du PCF, qui préside par ailleurs le PGE. Le PG avait expliqué sa décision en estimant qu'il y avait une "contradiction majeure" à voir Pierre Laurent, son allié au sein du Front de gauche, être reconduit à la tête du PGE, alors qu'il fait campagne "derrière le PS" pour les municipales en France, en particulier à Paris.
Pierre Laurent, également président du PGE
Pour le PG, cela ne fait que brouiller la campagne du PGE pour les européennes de mai 2014. "Le PGE n'est pas un parti-centre, chargé d'orienter les choix des partis nationaux. C'est un espace de coopérations librement consenties", réplique Pierre Laurent sur son blog.
"Par ailleurs, je ne crois sincèrement pas que l'autonomie du PCF à l'égard des choix néo-libéraux de la social-démocratie européenne ne fasse de doute pour quiconque au sein du PGE", poursuit le responsable du PCF. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir comme président du PGE pour convaincre mes amis du PG de revenir sur cette décision", écrit Pierre Laurent. Le PGE réunit notamment plusieurs partis communistes en Europe et se veut résolument de gauche et anti-libéral.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Nancy: ici aussi
http://pcf-nancy.blogspot.fr/2013/12/nancy-election-municipale-2014-le-pcf.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
René Balme, ce maire Front de Gauche qui dérange vraiment... le Front de Gauche 27/12
René Balme, maire de Grigny (69) avait démissionné du Front de Gauche en 2012 après des révélations étonnantes. Soutenu par le Parti communiste, l'édile très controversé se présente aux élections municipales de 2014 sous la bannière … Front de Gauche.
Bis repetita. René Balme, maire de Grigny (69) a été réinvesti par le Front de Gauche pour les prochaines élections municipales de 2014. Sauf qu'il avait démissionné du Parti de Gauche en 2012 pour éviter d'éventuelles sanctions du bureau national après plusieurs révélations publiées par StreetPress et Rue89. En effet, les deux journaux avaient épinglé la tendance conspirationniste du site Oulala.net, fondé par cet ex-membre historique du Parti de Gauche.
"A l’époque, la crème de la crème de la galaxie rouge-brun et antisémite signait des articles sur le site", écrit StreetPress. Le site Oulala.net fondé notamment par René Balme contient quelques perles antisémites ou complotistes. Les 8 à 10 000 visiteurs du site pouvaient ainsi y lire "Dire aux juifs leurs quatre vérités", écrit par l’auteur britannique Paul Eisen qui s’est illustré par des propos à connotation négationniste et toujours hébergé par le site aujourd'hui. Des textes de Israel Shamir ou Gilad Atzmon sont aussi présents, alors que ces deux auteurs sont réputés pour leurs propos antisémites comme le rappelle Rue89. Cette plateforme nauséabonde a également étayé des pseudo-thèses sur "l'homosexualisme" ou fait la promotion du film de Dieudonné, l'AntiSemite...
Un site " aux antipodes des valeurs du parti "
René Balme avait alors défendu une certaine liberté d'expression et pris ses distances. "Oulala.net est un site qui n’a rien à voir avec le candidat René Balme, je n’en suis que l’administrateur", précisait-il à Rue89. Avant d'ajouter : "Je ne veux pas rester dans une tour d’ivoire, je suis ouvert sur le monde. Je ne veux pas être enfermé dans telle ou telle catégorie. Parfois, il y a des choses très intéressantes qui doivent être mises sur le devant de la scène". Le Front de gauche à l'époque, avait réagi en condamnant ce genre de sites. "Le Front de Gauche déplore la multiplication des sites internet négationnistes et racistes" et s’engage à poursuivre les "sites qui propagent la haine raciste, l’incitation à la violence contre les personnes et attaquent les militants antiracistes" , écrivait le parti en 2012.
Mais comment justifier que René Balme puisse se présenter une fois encore, sous la bannière Front de Gauche ? Et alors que le site Oulala, temporairement fermé, est de nouveau en ligne ? Un autre site, Oulala.info, dont le candidat est aussi le père, a également vu le jour et propose le même genre de prose. Un article du 28 avril 2013 laisse penser par exemple que les États-Unis seraient coupables de … l'attentat de Boston. Contacté par metronews, Alexis Corbière, secrétaire national à la lutte contre l’extrême droite, qui juge dans StreetPress le site de ce candidat "fumeux" et "aux antipodes des valeurs du parti", ne souhaite plus s'exprimer sur le sujet. Même gêne chez Martine Billiard, co-présidente du PG et chargée des élections. "Cette candidature à Grigny ne relève pas de nos instances nationales", s'est-elle contentée de répondre à metronews avant de nous raccrocher au nez.
" Même des dirigeants socialistes locaux lui ont assuré sa légitimité "
René Balme est en effet soutenu avant tout par le Front de Gauche local. Interrogé par metronews sur les polémiques liées à ce candidat, Laurent Servonnet, responsable du Parti communiste à Grigny réitère son soutien. "Il n'y a aucune polémique au niveau local. Les gens qui travaillent avec René Balme savent qu'il est impliqué pour sa ville, qu'il a toujours été antiraciste. Même des dirigeants socialistes locaux lui ont assuré sa légitimité", assure-t-il. "Ce sont juste des polémiques de journalistes et de salons parisiens", ajoute le responsable qui n'hésite pas à mettre en cause la journaliste de Rue89, Ornella Guyet.
La faute serait donc imputable à "une manipulation journalistique, sans que l'on donne la parole à l'intéressé". Contacté par metronews, le maire de Grigny, en congé, ne donnera pourtant pas suite à nos appels. "Il est en congé, mais de toute façon il ne vous rappellera pas. Il ne veut pas évoquer ce sujet", lâche sa directrice de cabinet. Si le PC local vante la capacité de René Balme à rassembler, les élections municipales pourraient être toutefois plus compliquées que prévu. Une alliance du Parti socialiste, d'Europe Ecologie les Verts, du MRC et du Parti radical de gauche, vise en effet à battre cet édile à la tête de Grigny depuis 1992.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Laurent aux larmes...
Sniff sniff...
«Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas beaucoup me parler en ce moment. Et moi je le regrette»,
reconnaît ce jour Pierrot...
Les Indégivrables - 2x21 por lemondefr
«Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas beaucoup me parler en ce moment. Et moi je le regrette»,
reconnaît ce jour Pierrot...
Les Indégivrables - 2x21 por lemondefr
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Lorient: Adjoints PC dégradés FdG par le PS
http://www.ouest-france.fr/municipales-lorient-deux-anciens-adjoints-pc-voteront-front-de-gauche-au-premier-tour-1838739
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le PCF mobilisé contre la hausse de la TVA 10/01
Mercredi soir s’est tenu le premier rassemblement de l’année pour le PCF 31. Parmi la centaine de personnes présente, des militants de Lutte Ouvrière, du NPA, de la CGT ou encore de Maintenant la Gauche, unis au PCF dans cette lutte pour une réforme fiscale. Pierre Lacaze, secrétaire départemental du PCF, a rappelé les engagements du parti contre la hausse de la TVA mise en place au premier janvier 2014. Pour Pierre Lacaze, «augmenter la TVA est une aberration, c’est un impôt inégalitaire qui pèse plus lourdement sur les ménages précaires que sur les foyers plus fortunés». «Le gouvernement doit revenir sur cette augmentation et chercher d’autres solutions. La TVA représente 49 % des recettes de l’État alors que l’impôt sur les sociétés ne représente que 12 %.»
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Belle formule, pas de moi, mais que je partage:
Le PC veut "rallumer les étoiles" en se satellisant autour d'un astre mort...
Le PC veut "rallumer les étoiles" en se satellisant autour d'un astre mort...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Sur une déclaration peu claire sur la guerre de 14-18 de 31 PC dont le PCF.
Déclaration de 31 Partis communistes et ouvriers européens sur le centenaire du début de la Première guerre mondiale :
« une guerre capitaliste d'agression et de conquête »
Déclaration soumise par le Parti communiste d'Allemagne (DKP), le Parti communiste du Luxembourg (KPL) et le Parti du travail de Belgique (PTB) repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Cent ans après de début de la Première Guerre mondiale, nous éprouvons un nouveau débat sur la question de savoir qui a mis le feu.Cette remise en question de la responsabilité principale de l'impérialisme allemand pour le carnage des peuples pendant plus de quatre ans n'a, naturellement, pas pour but de trouver la vérité historique. Elle vise plutôt à légitimer la politique impérialiste actuelle théoriquement et politiquement.La Première Guerre mondiale fut suscité par les intérêts d'expansion de la part des grandes puissances d'Europe, cherchant à conquérir de nouveaux marchés et ressources, et orientés vers une redistribution des marchés et ressources existants. C'était une « guerre d'agression et conquête capitaliste », comme l'a constaté Karl Liebknecht bien vite. Du même coup, la guerre offrait une opportunité pour les forces dominantes de contaminer la conscience des classes ouvrières dans leurs pays avec le venin de l’opportunisme, du nationalisme, et du chauvinisme.En été 1914, deux blocs militaires délibérés se trouvaient face à face : « la Triple Alliance », composé de l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie, et « l'Entente » du Royaume-Uni et de la France, auxquels la Russie s'est alliée. En 1915, l'Italie entra en guerre aux côtés de l'Entente.L'attentat de Sarajevo fut l'occasion bienvenue pour les grands puissances bellicistes de réaliser leurs concepts stratégiques. Ce qui suivait était une guerre qui, pour la première fois dans l'histoire, était menée sur tous les continents. Trente-huit pays participaient, plus leurs colonies de l'époque. Et c'était la première guerre menée aussi industriellement. La tuerie faisait sept millions de victimes, la population civile souffrait une famine et des épidémies d'une ampleur inconnue. Vingt millions étaient blessés ou estropiés, des valeurs matériels incroyables étaient détruits.Le carnage finissait par une défaite militaire des agresseurs. La Révolution de Novembre en Allemagne, les révolutions en Autriche, en Hongrie et d'autres pays étaient étouffés à cause du rôle que jouaient les leaders social-démocrate de droite au cours de la répression de la révolution. Certes, la monarchie fut détrônée en Allemagne, suivit par l'établissement de la république, mais les généraux et les forces du capital monopolistique demeuraient – leur survie politique a plus tard rendu la Seconde Guerre mondiale possible.La social-démocratie fut divisée au cours de la Première Guerre mondiale, les forces révolutionnaires se séparèrent de la Première Internationale et fondaient des partis communistes autour du monde. La Grande Révolution Socialiste d'Octobre en Russie a tracé la voie pour le premier État ouvrier et paysan de l'histoire humaine. La Première Guerre mondiale donc suscitait un nouvel espoir pour le monde – l'espoir du socialisme. Les partis signataires y tiennent toujours.
«Et finalement, aucune autre guerre sera possible pour l'Allemagne prussienne qu'une guerre mondiale, et ce sera une guerre mondiale d'une étendue et d'une violence sans précédent. Entre huit ou dix millions de soldats iront s'étrangler entre eux, et ils vont ravager l'Europe comme jamais ne l'a fait une nuée de sauterelles. Les dévastations de la guerre de Trente Ans seront concentré dans trois ou quatre ans, et se répandront sur tout le continent ; la famine, des épidémies, un retour à l'état sauvage général du militaire comme des masses populaires causé par la détresse aiguë ; un désarroi sans issue du fonctionnement artificiel de notre commerce, industrie et crédit, finissant par une banqueroute générale ; un effondrement des vieux états et de leur raison d'état, de la façon à ce que des douzaines de couronnes vont rouler sur les pavés, et on ne trouvera personne à les ramasser ; l'impossibilité de prévoir comment tout ça finira, et qui sera le vainqueur de cette lutte ; seul un résultat est absolument certain : l'épuisement général et la création des conditions pour la victoire finale de la classe ouvrière.»
Friedrich Engels, 1887
Partis qui ont proposé la déclaration :
Parti communiste d'Allemagne
Parti communiste du Luxembourg
Parti du Travail de Belgique
Partis qui soutiennent la déclaration :
Parti du Travail d'Autriche
Parti communiste de Bohême-Moravie
Parti communiste de Grande-Bretagne
Parti communiste de Catalogne
Parti socialiste ouvrier de Croatie
AKEL (Chypre)
Parti communiste du Danemark
Parti communiste au Danemark
Parti communiste de Finlande
Parti communiste français
PRCF
Parti communiste unifié de Géorgie
Parti communiste de Grèce
Parti ouvrier hongrois
Parti communiste d'Irlande
Parti des communistes italiens (PdCI)
Parti communiste de Malte
Nouveau parti communiste des Pays-Bas
Parti communiste de Pologne
Parti communiste portugais
Parti communiste de la Fédération de Russie
Nouveau parti communiste de Yougoslavie
Parti des communistes de Serbie
Parti communiste d'Espagne
Parti communiste des peuples d'Espagne
Parti communiste de Suède
Parti suisse du travail
Parti communiste d'Ukraine
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
Quand les communistes et les gaullistes retrouvent des raisons de se parler... PHILIPPE BESSIN 15/01
Les opposants à Michèle San Vicente diffusaient des tracts le soir de la cérémonie des voeux du maire à la salle des fêtes. Pour ne pas mettre tous nos voeux dans le même panier, nous leur avions proposé un rendez-vous, ce qui fut convenu pour jeudi soir dans une salle de l'Association des élus communistes et républicains, en contrebas de l'hôtel de ville. A droite, ils y étaient aussi...
On ne les croyait pas enclins à s'asseoir autour d'une même table et pourtant. Voilà qui pourrait avoir des conséquences sur les municipales de mars 2014. Sur la formation des listes dans en premier temps, sur les désistements peut-être dans un second. Pour l'heure, point d'électoralisme affiché mais des choses à se dire, une volonté de travailler pour le bien commun... et contre le maire actuel.
Voici donc les communistes, Yves Terlat en tête. Le candidat de 2008 à la mairie se retrouve à défendre Angèle Dupayage dans son combat contre la spoliation des petits proppriétaires. Elle qui était de la précédente bataille municipale pour l'UMP. « Les choses sont claires, je ne suis plus à l'UMP mais je suis toujours de droite et gaulliste ! », précise Angèle Dupayage.
De Gaulle, la Libération, l'union sacrée entre gaullistes et communistes. Michel Moren, secrétaire de section du PCF, se réfère à ces heures sombres de l'occupation du pays ; à la Résistance.. D'autres avec lui se disent qu'il est plus que temps de se serrer les coudes vu l'ambiance au « village ». Ils aimeraient revivre le temps d'Étienne Jennequin (maire communiste jusqu'en 2001) « où il faisait bon vivre et où on pouvait se parler sans crainte ».
Autour de la table, d'autres alliés possibles comme Lucien Chatelain, candidat lui aussi en 2008. Présent (mais absent sur la photo), l'homme reste prudent.
Il avait appelé à voter Terlat au soir du premier tour... « même si personne ne me l'avait demandé ». Sylvia Mora, présente elle aussi, fut adjointe (comme Lucien Chatelain) de Michèle San Vicente avant d'être démise de ses fonctions en juillet 2011, en pleine « affaire » des canards d'Annay retrouvés morts dans l'étang. Adjointe aux travaux, elle avait émis des doutes sur le déversoir installé un an plus tôt au bas d'Annay par la CALL.
Et puis, Daniel Mattei, conseiller communiste mais surtout président de l'Ablette annaysienne qui s'est vu retirer la gestion de l'étang de pêche (désormais en régie communale). On oublierait presque Jean-Claude Vandenborren qui, avec son association écologiste AVUELL, dénonce la pollution de l'étang communal.
Devenu une véritable « fosse septique » à ses yeux.
Le déversoir les avait déjà rapprochés au sein du comité de défense du marais (2010). Depuis, de nouveaux sujets ont fédéré les opposants. « Nous exprimons notre ras-le-bol car nous sommes révulsés par l'attitude du maire. Nous sommes des personnes de bonne volonté réunies autour de cette table. Notre souhait est de faire s'exprimer les Annaysiens ». Yves Terlat acquiesce aux propos d'Angèle Dupayage. « Tout le monde a sa rancoeur », constate le communiste.
Un projet voire une même liste aux municipales ? « Ce n'est pas impossible », estime le président du groupe communiste et républicain au conseil municipal. Mais on n'en est pas là.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Poitiers : retour vers le PS
http://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-le-parti-de-gauche-a-elu-ses-dirigeants-et-son-candidat-au-mans-14-12-2013-74022
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Pacte de responsabilité : André Chassaigne reproche à Jean-Luc Mélenchon d’avoir annoncé que les députés Front de gauche ne voteraient pas la confiance au gouvernement Sebastien Tronche 21/01
L’ambiance reste délétère au Front de gauche entre le PCF et le Parti de gauche. Et particulièrement entre les communistes, Pierre Laurent en tête, et Jean-Luc Mélenchon. S’ils s’accordent pour dénoncer le pacte de responsabilité annoncé par François Hollande, l’annonce, par l’ancien candidat à la présidentielle, que les députés Front de gauche ne voteraient pas la confiance au gouvernement, ne passe pas.
Ainsi, selon un indiscret du Monde, le patron des députés Front de gauche, le communiste André Chassaigne, n’a pas apprécié que Jean-Luc Mélenchon aille plus vite que la musique. D’autant plus que Jean-Luc Mélenchon n’est pas député. Mais eurodéputé.
Car c’est en réunion de groupe ce mardi 21 janvier que les élus FdG du Palais-Bourbon doivent décider de soutenir ou non le gouvernement sur le pacte de responsabilité.
"Je trouve ça inélégant qu'un député européen commente une décision des députés qui n'est pas encore actée", a pesté André Chassaigne, opposé à Jean-Luc Mélenchon en 2011 dans une primaire pour la présidentielle de 2012.
Et le député du Puy-de-Dôme d’ajouter, soulignant malicieusement que Jean-Luc Mélenchon avait échoué aux législatives face à Marine Le Pen à Hénin-Beaumont (où un député socialiste a été élu) :
Et ce, sans aucun contact avec moi ou les députés : c'est dommage que Jean-Luc Mélenchon n'ait pas été élu pour participer à nos décisions collectives.
Après une période de grand froid où Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon ne se parlaient plus, les deux dirigeants du Front de gauche sont à nouveau apparus ensemble, ce week-end à Marseille.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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