Parti Communiste Français
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Congrès d'équilibrisme...
http://npaherault.blogspot.fr/2013/02/pcf-en-son-congres-dequilibrisme.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Je Vais Écrire Les Vers Les Plus Tristes Ce Soir... 10/02
Je ne sais pas si parmi vous sont nombreux ceux qui - malgré la qualité assez mauvaise de la retransmission - se sont imposé de suivre en direct les débats du 36ème congrès du PCF. J'ai personnellement participé à beaucoup de congrès, certains joyeux, d'autres angoissants, quelques uns conflictuels. Mais j'avoue n'avoir jamais ressenti le sentiment de tristesse - et d'ennui - qui se dégageait de ce dernier congrès.
L'exercice de congrès est, il est vrai, un exercice compliqué. Il est clair qu'on ne peut pas vraiment construire un texte à six-cents. Le travail de réflexion est donc nécessairement fait en amont. Le congrès est là pour légitimer des arbitrages, de trancher solennellement des désaccords politiques. Seulement, cela demande un certain doigté. Il est clair qu'on ne peut amender un texte à six-cents comme on le ferait à l'Assemblée nationale. Tout simplement parce que les élus à l'Assemblée sont des professionnels, rompus à l'exercice, alors que les congressistes sont généralement des militants sans expérience de la procédure parlementaire. La discussion des amendements devient rapidement un exercice exercice rituel. Le débat sur les amendements revient à un ping-pong dans lequel un délégué propose un amendement et le "patron" de la commission des amendements - qui parle au nom de la commission sans jamais consulter ses membres - lui répond "on propose de ne pas retenir" ou "on propose de retenir" sans aucune explication puis, une fois les interventions épuisées on vote le paragraphe avec l'ensemble des amendements retenus par la commission. Cette procédure de "vote bloqué" retire au débat toute signification. En effet, ce processus ne permet aucun arbitrage politique: si l'amendement va dans le sens que la commission a voulu donner au texte, il est retenu. S'il va dans le sens contraire, il n'est pas retenu. Le texte qui est proposé ensuite au vote "bloqué" est donc le texte que la direction - parce que la fameuse "commission" est toujours présidée par un membre de la direction qui veille au grain, et qu'il n'y a que lui qui s'exprime sur les amendements à la tribune - a bien voulu accepter. Et comme on vote sur l'ensemble du paragraphe avec l'ensemble des amendements retenus, il n'existe aucun moyen de se prononcer sur un amendement précis: les délégués ne peuvent manifester leur désaccord avec la commission qu'en rejetant l'ensemble du paragraphe, ce qui dans le contexte légitimiste du PCF est proprement impensable (1). Le problème essentiel de cette procédure est que tous les amendements se trouvent placés sur un pied d'égalité. Les amendements "de fond", qui nécessitent un véritable arbitrage politique (sur le sens du FdG, sur le contrôle des élus...), et des amendements anecdotiques quand ils ne sont pas de pure forme (féminisation de certains termes, ajouts de minorités opprimés supplémentaires, etc.). Les premiers mériteraient une véritable discussion couronnée par un vote, les seconds peuvent être laissés à la sagesse d'une commission. Mais ce n'est pas comme cela que ça se passe: des choix fondamentaux - la conversion maastrichienne, par exemple - pris dans le secret des coulisses, sont tamponnés par le congrès presque sans le vouloir et dans l'indifférence générale.
Car c'est là que le bât blesse: en fait, si l'exercice du congrès ne passionne personne, c'est parce qu'il n'a aucun effet sur la réalité. Les textes qui sortiront de ce congrès s'autodétruiront dans les jours qui suivront leur vote. Est-ce que quelqu'un se souvient du contenu des textes qui ont été votés lors du dernier congrès ? Bien sur que non. Dans la préparation du 36ème congrès, on n'a même pas esquissé l'exercice consistant à se demander comment les décisions prises lors du 35ème congrès ont été mises en oeuvre. Quant aux statuts, ils seront jetés aux oubliettes comme l'ont été tous ceux votés depuis le 28ème Congrès dès que la direction aura envie de faire quelque chose qu'ils interdisent. La réalité est qu'une fois le congrès terminé, la direction nationale aura les mains libres pour faire ce qu'elle voudra comme elle le voudra et sans rendre compte à personne, exactement comme elle le fait depuis bientôt vingt ans. On discutera longuement au Congrès des "-e-s", mais la stratégie du Front de Gauche, l'adhésion au PGE maastrichien ou la stratégie d'alliances pour les municipales sont des questions beaucoup trop importantes pour être mis en débat publiquement. Mieux vaut prendre ces décisions dans le secret feutré du bureau du secrétaire national après discussion avec les "potentats" locaux. D'ailleurs, à quoi bon discuter une stratégie nationale pour les municipales ? Dans un Parti sans fonctionnement institutionnel, il n'y a que les rapports de force qui comptent. Là où un "grand élu", un "notable" local a du poids, il fera ce qu'il voudra et sans rien demander.
Cela demande peut-être une explication. Depuis la fin des années 1990 et le "putch des élus", la direction du PCF est une direction faible. Les batailles pour les candidatures au Comité National, qui font le psychodrame habituel de la dernière demie-journée de chaque Congrès occulte le fait que ce même Comité National ne décide en fait de rien. Il se contente de tamponner les propositions de la "coordination" qui fonctionne autour du secrétaire national, propositions qui sont négociées avec les "notables" qui détiennent en fait le véritable pouvoir place du Colonel Fabien. C'est cela qui explique l'absentéisme des membres du Comité National, absentéisme qui dépasse allègrement les 50%, et cela quelque soit l'importance du sujet inscrit à l'ordre du jour. C'est que les membres du CN - notamment ceux qui viennent de la province, pour qui faire le déplacement implique un véritable sacrifice - réalisent rapidement que l'instance ne sert à rien, et décident sagement d'économiser leur temps et leurs deniers en s'abstenant d'y paraître.
Une direction faible, donc, mais qui ne veut pas l'admettre. C'est pourquoi l'exercice du congrès tient du numéro de prestidigitateur, et que la présidence de séance est si "raide" - bien plus que dans le Parti autrefois réputé "stalinien" des années 1970 et 80 - à l'heure de tuer tout débat véritable qui semble pouvoir déraper (2). Cela s'est vu cette fois-ci particulièrement dans le débat sur les statuts, sur une question qui revient d'une manière récurrente à chaque congrès, et qui est emblématique du partage du pouvoir dans le Parti: j'ai parlé du reversement par les élus de leurs indemnités. Mais la question mérite peut-être une petite explication pour ceux qui ne connaissent pas les coulisses du PCF. Traditionnellement le Parti communiste exigeait de ses élus le reversement de salaires et indemnités reçues au titre de leurs fonctions électives, pour leur reverser un salaire correspondant à celui d'un ouvrier qualifié "selon la convention collective de la métallurgie parisienne". Cette règle visait deux objectifs: le premier - moral - était d'empêcher que des militants communistes cherchent à profiter financièrement de leur activité politique. Le second, plus politique, était de garder les élus sous la dépendance économique du Parti, et donc soumis à sa discipline.
Bien entendu, une telle règle n'est tenable que si le Parti a les moyens de l'imposer aux élus. Cela était vrai jusqu'aux années 1980, parce que les élus devaient leur élection au Parti, qui n'hésitait à exclure et à faire battre les récalcitrants. Mais les années Mitterrand on vu un changement fondamental dans ce rapport de pouvoir: le Parti a eu de moins en moins les moyens de faire élire - et de faire battre - des élus, et ceux-ci sont devenus "propriétaires" de leurs sièges. Au point de conclure des alliances qui allaient contre la stratégie nationale en fonction de leurs intérêts ou de choisir leurs successeurs. Ce sont les élus, les "barons" qui depuis contrôlent le Parti, et pas l'inverse. D'abord, parce que ce sont eux qui apportent les sous - que ce soit par le reversement des indemnités ou par le biais du mécanisme du financement public des partis politiques. Mais aussi parce que leur position leur permet de proposer des emplois aux "faux permanents", d'accorder des financements à des associations "amies", et ainsi de se faire une clientèle. Conséquence: beaucoup d'élus refusent de reverser leurs indemnités, préférant les utiliser pour financer leur propre "courant" au sein du PCF, voire les garder pour améliorer leur niveau de vie, sans que le Parti ait la moindre prise sur eux.
A chaque congrès, cette question revient sur la table au grand dam de la direction qui ne peut rentrer dans ce débat sérieusement sans admettre qu'elle est totalement impuissante. A chaque fois, la réponse de la direction est toujours la même: occulter l'étendue du phénomène et déclarer qu'il s'agit "d'une question politique et qu'on ne règle pas les questions politiques par des mesures administratives". Ainsi, lors du congrès de Martigues le trésorier national a refusé par trois fois - très biblique, n'est ce pas - de céder à une demande formelle du congrès de publier la liste des élus nationaux qui ne respectaient pas leur obligation, pourtant écrite dans les statuts. Cette fois-ci, la question est venue dans le débat à partir d'une intervention proposant de faire figurer sur les statuts une disposition exigeant aux candidats soutenus par le PCF de s'engager par contrat à reverser les indemnités, prévoyant l'exclusion de ceux qui ne respecteraient cet engagement et interdisant au PCF de soutenir un candidat sortant qui aurait manqué à son obligation. Prévisiblement, le responsable de la commission a répondu sèchement - et sans la moindre explication - qu'il n'était pas question de retenir cet amendement, et on est passé à autre chose. On comprend l'angoisse de la commission. Non pas qu'elle soit contre l'amendement. Mais ce n'est pas la peine d'être un grand stratège pour se rendre compte qu'il est totalement inapplicable. Tout simplement, parce que le PCF ne peut pas se permettre de pousser dehors un grand nombre d'élus ou prendre le risque de les faire battre. Déjà qu'un grand nombre d'élus communiste songe à chaque élection à cacher son appartenance au Parti, quand ce n'est pas à changer carrément de crémerie (Gatignon, Asensi, Fraysse...), imaginez ce qui se passerait si on leur appliquait ce genre de sanctions.
C'est pourquoi il ne faut pas se laisser abuser par le "show" et la prétendue "unité" du Parti matérialisée par le fait qu'il n'y a pas eu cette fois ci de "liste alternative" lors de l'élection du Comité National. En fait, cette "unité" tient tout simplement au fait que les héros sont fatigués, et que illustrés par les deux derniers congrès, personne ne s'est donné la peine d'en constituer une. Présenter un candidat aujourd'hui c'est un peu comme présenter un candidat à la succession du capitaine du Titanic après la collision avec l'iceberg. A quoi bon se fatiguer pour avoir des élus à une instance dans laquelle il ne se passe de toute manière jamais rien ? A quoi bon s'inscrire dans des commissions qui ne se réunissent jamais ?
C'est peut-être pour cela que le seul groupe combatif, ce fut le "gang des lesbiennes". Pendant quatre jours, elles se sont mobilisées pour débusquer la plus petite trace de "patriarcat", la moindre once de "machisme", le moindre "-e-" oublié. Jusqu'au ridicule qui, heureusement pour les nouvelles amazones, ne tue pas. Ce rideau de fumée a permis d'animer des débats languissants d'ou les véritables analyses, la véritable interprétation du réel étaient absentes. Que dans une crise idéologique comme celle que nous vivons aujourd'hui les communistes réunis en congrès discutent en priorité de la parité de leurs directions et du "mariage pour tous" donne une idée du fossé béant qui existe aujourd'hui entre les préoccupations des couches populaires et celles des dirigeants du PCF.
Voilà pour mes impressions prises sur le vif. Je ferai une lecture commentée dès que les textes finalement votés seront disponibles...
Descartes
(1) la meilleure preuve en est qu'aucune procédure n'est prévue dans le cas où un paragraphe serait rejeté...
(2) Ceux qui ont observé par exemple la séance présidée par Le Hyaric ont pu observer combien le directeur de l'Humanité s'est appliqué à tuer dans l'oeuf tout débat.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
PCF : de reniement en reniement Jean SANDAY
La faucille et le marteau, déjà effacés depuis 1999 du logo de L'Humanité, n'apparaissent plus cette année sur la carte d'adhérent du PCF, ce qui visiblement inquiète plus d'un militant de ce parti.
« Nous voulons nous tourner vers l'avenir. C'est un sigle qui ne résume pas ce que l'on est aujourd'hui », s'est justifié le secrétaire national, Pierre Laurent. Effectivement, le PCF a cessé depuis longtemps de se réclamer de la révolution d'Octobre en Russie, dont la faucille et le marteau constituent l'un des symboles. Cette révolution représente pourtant le point culminant des combats livrés par le mouvement ouvrier, allié au monde des campagnes, pour renverser le pouvoir de la bourgeoisie, et il n'y a pas de quoi en avoir honte, bien au contraire ! Mais le PCF n'est pas à un reniement près, depuis la réintroduction dans ses cortèges, dès 1935, du drapeau tricolore, symbole de la bourgeoisie, au côté du drapeau rouge, jusqu'à l'abandon officiel de la perspective de la dictature du prolétariat par Georges Marchais en 1976.
Pierre Laurent se contenterait sans doute d'un avenir garantissant au PCF de se maintenir la tête hors de l'eau. Mais un parti capable d'aller jusqu'au bout dans le reniement du passé glorieux du mouvement ouvrier, il en existe déjà un, c'est le PS, d'ailleurs remis en selle avec l'aide du PCF par Mitterrand depuis le début des années 1970.
Quant au Parti de gauche, que la direction du PCF estime plus présentable que la référence au communisme, il n'est qu'une pâle copie du PS. Mélenchon, qui est d'ailleurs issu du PS, n'a pour ambition lui aussi que de se servir du PCF et de ses électeurs comme d'un marchepied.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Droit dans le mur...
TEAN
http://www.npa2009.org/content/congr%C3%A8s-du-pcf-les-municipales-en-ligne-de-mire
http://www.npa2009.org/content/congr%C3%A8s-du-pcf-les-municipales-en-ligne-de-mire
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le PCF qui fait disparaitre la Faucille et le Marteau, symboles de la révolution d'Octobre...
c'est un peu comme si le NPA abandonnait le Mégaphone pour respecter la limitation du nombre de décibels acceptables pour les tympans, non ?
Mais il faut reconnaitre que nos "cousins" de LCR/NPA ont résisté plus longtemps que le PCF pour jeter dans le fossé la dictature du prolétariat et les références au communisme (quoique pour le mot "communisme", à la lecture des principes fondateurs du NPA, ça se discute...)...
c'est un peu comme si le NPA abandonnait le Mégaphone pour respecter la limitation du nombre de décibels acceptables pour les tympans, non ?
Mais il faut reconnaitre que nos "cousins" de LCR/NPA ont résisté plus longtemps que le PCF pour jeter dans le fossé la dictature du prolétariat et les références au communisme (quoique pour le mot "communisme", à la lecture des principes fondateurs du NPA, ça se discute...)...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Encore un mauvais procès, bien sectaire. La LCR s'en est souvent expliqué.Vals a écrit: Mais il faut reconnaitre que nos "cousins" de LCR/NPA ont résisté plus longtemps que le PCF pour jeter dans le fossé la dictature du prolétariat
Un exemple:
[youtube][/youtube]
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Encore un mauvais procès, bien sectaire. La LCR s'en est souvent expliqué.
Pierre Laurent et les bureaucrates du PCF ont toujours aussi justifié leurs abandons ou reniements.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Vals a écrit:Encore un mauvais procès, bien sectaire. La LCR s'en est souvent expliqué.
Pierre Laurent et les bureaucrates du PCF ont toujours aussi justifié leurs abandons ou reniements.
Faute du moindre argument, affabulation par amalgame,
que contredisent parfaitement les programmes de la LCR ou du NPA,
comme les déclarations des dirigeants.
En complément de la video, ce texte de Daniel Bensaid:
A propos de la dictature du prolétariat
La question du gouvernement ouvrier nous a ramenés inévitablement à celle de la dictature du prolétariat. Un précédent congrès de la Ligue [la LCR française] a décidé à une majorité de plus des deux tiers d’en supprimer la référence dans le texte des statuts. C’était raisonnable. Aujourd’hui, le terme de dictature évoque bien davantage les dictatures militaires ou bureaucratiques du vingtième siècle que la vénérable institution romaine du pouvoir d’exception dûment mandaté par le Sénat et limité dans le temps. Puisque Marx a vu dans la Commune de Paris « la forme enfin trouvée » de cette dictature du prolétariat, mieux vaut donc pour être compris évoquer la Commune, les Soviets, les conseils ou l’autogestion, que de s’accrocher à un mot fétiche devenu par l’histoire source de confusion.
On n’en n’est pas quittes pour autant de la question posée par la formule de Marx et avec l’importance qu’il lui donnait dans sa célèbre lettre à Kugelmann. Généralement, on a tendance à investir dans « la dictature du prolétariat » l’image d’un régime autoritaire et à y voir un synonyme des dictatures bureaucratiques. Pour Marx, il s’agissait au contraire de la solution démocratique d’un vieux problème, de l’exercice pour la première fois majoritaire (par le prolétariat) du pouvoir d’exception réservé jusqu’alors à une élite vertueuse (comité de salut public - encore que le comité en question soit resté une émanation de la Convention révocable par elle) ou un « triumvirat » d’hommes exemplaires. [17] Ajoutons que le terme de dictature s’opposait alors souvent à celui de tyrannie en tant qu’expression de l’arbitraire. Mais la notion de dictature du prolétariat avait aussi une portée stratégique, souvent rappelée dans le débat des années soixante-dix à l’occasion de son abandon par la plupart des partis (euros)communistes. En effet, il était clair pour Marx que le droit nouveau, exprimant un nouveau rapport social, ne saurait naître dans la continuité du droit ancien : entre deux légitimités sociales, « entre deux droits égaux, c’est la force qui tranche ». La révolution implique donc un passage obligé par l’état d’exception.
Source: http://www.marxau21.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=42:sur-le-retour-de-la-question-politico-strategique&catid=60:marx-en-politiques&Itemid=83
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Et puis il y a ceux qui abandonnent la faucille sans le dire...et la laissent surs banderolles.Vals a écrit:Le PCF qui fait disparaitre la Faucille et le Marteau, symboles de la révolution d'Octobre...
c'est un peu comme si le NPA abandonnait le Mégaphone pour respecter la limitation du nombre de décibels acceptables pour les tympans, non ?
Mais il faut reconnaitre que nos "cousins" de LCR/NPA ont résisté plus longtemps que le PCF pour jeter dans le fossé la dictature du prolétariat et les références au communisme (quoique pour le mot "communisme", à la lecture des principes fondateurs du NPA, ça se discute...)...
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti Communiste Français
Pour les Français, l’image du PCF reprend des couleurs Adrien Rouchaleou 07/02
Un sondage exclusif Ifop pour l’Humanité révèle une amélioration de l’image du PCF depuis la création du Front de gauche. Mais des manques restent à combler.
C’était il y a peu de temps encore. Dans la plupart des grands médias, le PCF était considéré comme un résidu de l’histoire en voie d’extinction, quand il n’était pas tout simplement déjà enterré et ignoré. Un discours qui, à la faveur de la crise et de la création du Front de gauche, semble avoir spectaculairement reculé. Pour y voir plus clair, à l’ouverture du 36e Congrès du PCF, l’Humanité a commandé un sondage à l’Ifop, pour comprendre ce que représente aujourd’hui le PCF dans l’opinion des Français.
Le premier constat est clair : l’image du PCF s’est rapidement et nettement améliorée. Cela ne signifie pas que les idées communistes soient majoritaires parmi nos concitoyens. Mais 47 % des Français pensent, aujourd’hui, que le Parti communiste est « un parti qui veut changer la société », soit 8 % de plus qu’il y a seulement trois ans. Pour rassurer les délégués qui se réunissent aujourd’hui, notons aussi que la part des sondés qui considèrent que ce parti est « condamné à disparaître » a, dans le même temps, diminué de 11 %, pour s’établir aujourd’hui à 47 %.
Une amélioration globale, donc. Mais qui ne doit pas masquer quelques points plus sensibles sur lesquels il reste du travail pour les militants. En premier lieu, un constat quand on regarde le détail pour chaque item. Paradoxalement, il apparaît régulièrement que l’image du PCF est souvent légèrement plus favorable chez les professions libérales, les artisans, les commerçants et les cadres que chez les ouvriers et les employés. Si 55 % des cadres et des professions libérales pensent que le PCF « veut changer la société », ils ne sont que 31 % parmi les ouvriers. Le même constat vaut pour les catégories d’âge : à la question de l’utilité du PCF pour défendre les salariés par exemple, 38 % des 50 à 64 ans répondent positivement, mais seulement 25 % des 25 à 34 ans sont d’accord. Plus qu’un rejet du PCF, c’est sans doute un éloignement de la politique en général qu’il faut y lire : plus d’un tiers des sondés répondent qu’ils « ne savent pas ». Les représentants des sections devront donc plancher ce week-end sur les moyens à mettre en œuvre pour rapprocher ces catégories de la politique.
Un troisième constat, issu de ce sondage, revêt un aspect un peu plus politique, alors que le Front de gauche et a fortiori le PCF ont choisi de ne pas participer au gouvernement et se sont à plusieurs reprises montrés pour le moins critiques à son égard jusque dans les travées des chambres parlementaires. Contrairement à de nombreux responsables socialistes qui ont souvent reproché aux communistes de « jouer contre leur camp », 66 % des sympathisants de gauche estiment que « l’existence du Front de gauche représente un atout pour faire gagner la gauche » (60 % parmi les sympathisants socialistes, 67 % chez les écologistes). La stratégie affirmée du Front de gauche est ainsi validée par l’opinion. De là à y voir une envie de rééquilibrage de la politique gouvernementale vers sa gauche…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Parcours d’ex militants du PCF
par AC dans BC
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article133446#forum494514
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article133446#forum494514
“Il serait interéssant AC d’expliquer ce qui t’a fait ouvrir les yeux et quand ,sur la nature du PCF.”
..heu...C’est pas simple à dire en deux lignes.Voilà d’ailleurs qui me conduit à m’attaquer à un bouquin d’entretiens croisés
Tant il ya de sortes d’Ex aux multiples raisons, souvent plus que"contradictoires" ! _
Je crois que je n’ai jamais tout "gobé" , même si globalement, j’ai été en phase avec des positions du PCF, et que jusque vers 98/2000.., j’ai considéré que l’engagement collectif étant nécessaire pour l’efficacité de Lutte , le Parti communiste français était , sur des tas de terrains, le moins pire et sur plein d’autres , le meilleur et de loin !
Oui, j’ai mérité d’être traité encore maintenant de" marchaisien !"
Je n’ai jamais confondu le désaccord politique avec l’amitié, voire l’amour.
.Je reconnais cependant....que souvent, mon regard ressemblait à une kalach quand un copain me"contredisait"..
Chutttt !
Les cadres pécéiens d’aujourd’hui sont mille fois plus staliniens que je ne l’ai été !
Je connais, hélas !
Parce qu’ils se sont roulés dans la boue rose..ilsse croient obligés, parfois,et encore en 2012 de me salir
Je les emmerde(je sais que certains feuillettent B.C...)
Je n’ai pas "quitté le Parti"à vrai dire..
Puisque , en fait, c’est le parti qui a quitté à petits pas tout ce qui avait construit ma vie de révolté devenu révolutionnaire..
En gros, j’ai considéré que si le léninisme d’importation avait été un échec, on pouvait encore dans les années 80...transformer ce Parti en un outil moderne, vraiment COMMUNISTE au sens marxiste
L’union de sommet , je crois avoir compris très très vite quel piège à con c’était.
Comme tant de cocos sincères j’ai vu dans le Programme Commun un moyen , soyons francs, de parvenir au pouvoir dans l’intérêt des travailleurs ...dès lors que l’on serait" plus fort, plus influent "qu’un PS pour lequel je n’ai jamais jamais voté !(même quand j’étais sur une liste d’union avec lui !!)
Avoue que ne pas voter pour soi, quand on a une réputation d’orgueilleux, c’est assez rare !! _
J’ai cru qu’en 85, le 25° Congrès avait permis une sévère et salutaire autocritique de ce que j’appelais la double mâchoire à broyer le marxisme :
-mâchoire du haut : incapacité de rompre vraiment avec le modèle"soviétique"
-mâchoire du bas:Union de sommet avec un PS dominant et conduisant tôt ou tard un communiste encarté PC..à bouffer des couleuvres !
Or j’avais eu un ulcère en 78
Depuis j’ai l’estomac plus fragile que mon ami Sarton, mon souffre douleur d’Aubagne !
J’ai exprimé mes désaccords sans jamais m’autocensurer ,
Soit dit avec un peu d’orgueil, ma "petite notoriété locale", mon côté faux dillettante, oui, mon "style" orovo, déconneur.. a rendu impossible qu’on me les"brisr menu"..tant au niveau de la direction girondine que là ou j’apportais mes défauts et qualités de militant du communisme.
Comme pour mes divorces familiaux (trois !), je me suis cassé quand la cohabitation entre le "parti" et mon envie d’être encore utile sont devenus inconciliables
Comme, quand dans un couple, la passion est en RTT reconductible !
i j’ai passé ma vie à cogner l’adversaire de classe en prenant mon pied !
Alors quand c’est "fini"...
Brassens le chante "La bandaison, Papa ça n’ se commande pas"
Début 2000, j’étais devenu marxiste tendance cynique, non bandant, impuissant........
Je restais car... partir m’aurait privé de casser les couilles de ceux qui ne pouvaient plus me supporter....
)
Pour pas devenir schizophrène , pour rester" moi-même "en essayant de devenir, enfin,avant de mourir... communiste, j’ai décidé de ne plus bouffer à la table de ceux qui -parfois avec inconscience , y compris chez certains dirigeants, avaient décidé de fusiller mon "idéal" avec , en plus, le côté Guignol/connard puissance douze ,comme HUE...ou autres Gayssot, frères Laurent, etc..
Dans les années 95..la formule à la mode était, parlant de la fameuse"mutation"..
"nous sommes au milieu du gué"
Je nage très mal, alors j’ai décidé de ne pas aller me noyer en rejoignant la rive social démocrate !
En compagnie de ceux qui déjà, et je l’avais compris, entamaient la liquidation totale avant fermeture..de ce qui a de façon contradictoire, été une aventure vouée à l’échec, mais, putain, ôcombien riche, enthousiasmante .
Ce qui fait qu’au fond, je ne regrette rien !
De cette époque "que les moins de vingt ans" etc etc
Quand "nous faisions peur"..au lieu de faire rire..
Cordialement, en m’excusant de cette "bio" mais tu posais une question
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Des députés français réclament une enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara
(Agence Ecofin) - André Chassaigne, député communiste français est parvenu à rallier plusieurs parlementaires du Front de Gauche et des Verts pour déposer une demande d'enquête parlementaire sur l’assassinat de l’ancien chef de l’Etat du Burkina Faso, Thomas Sankara.
« Les éléments dont nous disposons peuvent permettre d'affirmer que la France a eu, à un niveau à déterminer, une responsabilité dans l'assassinat. La France, qui affirme avoir aujourd'hui vis-à-vis de l'Afrique un comportement différent (...) doit faire la vérité » a déclaré André Chassaigne, selon des propos rapportés par RFI.
Thomas Sankara, panafricaniste et révolutionnaire burkinabé, était né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta. Il a été assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso. Son gouvernement avait entrepris des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l'éducation, l'agriculture et le statut des femmes. L’homme se distinguait par un train de vie modeste, une droiture exemplaire et une grande éloquence.
Son discours sur la dette des pays africains, à Addis Abeba, le 29 juillet 1987, deux mois et demi avant d’être assassiné, est resté célèbre.
Discours de THOMAS SANKARA a ADDIS ADEBA par romsiten
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Les états d'âmes d'un militant du PCF : Disparition des « outils » suivi de « Social et sociétal »
Disparition des « outils » Jacques C. Béziers
Les « outils » ? C’est la faucille et le marteau. Ils ont disparu de la carte d’adhérent du parti communiste français. Tout un symbole, toute une histoire qui sont gommés !
Cela va hélas de pair avec un certain nombre d’abandons au plan idéologique ainsi qu’au niveau de l’organisation de l’activité du parti. La lutte pour la paix par exemple, contre les guerres coloniales, contre la course à l’armement nucléaire est pour le moins tiède pour ne pas dire complaisante à l’égard du capitalisme et de ses gérants loyaux. Tout récemment la direction nationale du PCF a fait preuve d’une position manquant de fermeté à l’égard de l’intervention militaire de la France au Mali.
Depuis le congrès de Martigues la suppression des cellules s’est poursuivie. Ah ce n’était pas facile de les faire vivre. Justement ça l’était d’autant moins qu’on n’a rien voulu faire pour qu’elles fonctionnent. C’est pourtant l’élément de base d’une organisation révolutionnaire démocratique.
Mais révolution et démocratie sont passées à la trappe avec la mutation qu’un de ses promoteurs, Robert Hue pour ne pas le nommer, avait engagée avant de sombrer corps et âme dans la mouvance social-démocrate.
Je n’en finirais pas de dresser la liste de mes désaccords avec une direction qui a entrepris le délitement d’un parti auquel j’avais adhéré il y a cinquante trois ans juste au moment où qui vous savez m’envoyait faire la guerre en Algérie !
Programme commun, gauche plurielle, CUAL, Front de Gauche, Parti de Gauche… comme aurait dit mon père « Nos sèm tornamai trompats ! » (Nous nous sommes à nouveau trompés). « L’erreur est humaine » dit le proverbe mais il ajoute « persévérer est diabolique !»
Social et sociétal
Lors du dernier comité de section il y a eu un échange sur la dualité entre sociétal et social. A vrai dire le débat n’est pas circonscrit à la section de Béziers et on en a trouvé trace à propos du mariage pour tous, l’ex-secrétaire nationale ayant donné son point de vue dans un entrefilet de L’Humanité.
Pour elle le changement des structures sociales ne va pas se traduire par la résolution de problèmes sociétaux comme le féminisme, le mariage pour tous... Sans doute ! Mais peut-on imaginer que les problèmes auxquels nous sommes confrontés vont se résoudre sans rupture avec la logique du système dans lequel nous sommes ?
Il me semble que c’est ça la vraie question. Naturellement je suis d’accord pour engranger tout ce qui peut l’être avant même que cette rupture se produise. Mais que peut-on engranger quand le mécanisme de ce qui a jusqu’ici fait se développer les sociétés a atteint ses limites historiques ?
N’y a-t-il pas avec la mise sur le devant de la scène des aspects seconds (je n’ai pas dit secondaires mais dont la réponse vient après le règlement des premiers) une opération de diversion qui occulte la nécessité de changements de fond essentiels ?
On a vu fleurir, notamment en 1968, des idéologies de pacotille dont, pour en avoir connu la réalité quand j’étais jeune, je ne voudrais pour rien au monde. Ainsi de l’objection de croissance. Ça va d’ailleurs avec la casse de notre industrie. A quoi bon produire s’il n’est pas bon de consommer ?
Ceux qui prônent ce genre de modèle de vie ont-ils vécu sans salle d’eau, sans WC, sans chauffage… ? On peut toujours se battre sur les limites entre le nécessaire et le superflu mais il faut tenir compte de l’évolution des besoins et on ne peut proposer à tout un chacun de faire sa cuisine sur un feu de bois ou de se passer d’un réfrigérateur, d’un lave-linge…
Ceci étant nous n’empêchons aucune réforme sociétale, nous n’en avons ni l’intention, ni les moyens, mais nous ne voudrions pas que le débat sociétal fasse passer à la trappe les urgences les plus fondamentales et les plus aigües comme le pouvoir d’achat, l’emploi, la protection sociale...
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Guide Miche en long de cuisine bourgeoise (suite)L
Les gâtes sauce de la soupe FdG-PS-EELV
Gard. Une assemblée d'élus coalisés PS, PC et Verts à la peine face à des grévistes et des antinucléaires !
http://npaherault.blogspot.com/2013/02/gard-une-assemblee-delus-coalises-ps-pc.html#more
Gard. Une assemblée d'élus coalisés PS, PC et Verts à la peine face à des grévistes et des antinucléaires !
http://npaherault.blogspot.com/2013/02/gard-une-assemblee-delus-coalises-ps-pc.html#more
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
AC sur les responsables du PC
Source: http://bellaciao.org/fr/spip.php?article133579#forum494796
Source: http://bellaciao.org/fr/spip.php?article133579#forum494796
Ils ont "acté" que la Révolution était , d’après leur analyse, impossible, que le Capitalisme avait définitivement gagné un "match" terminé, que l’on se devait donc d’admettre la dure loi du vainqueur de la Guerre des classes..
C’est une opinion que ne mérite pas, en elle même, un déluge véhément de colère..
NON, ce qui fait réagir nombre d’entre"nous", notamment des"ex" c’est ceci avecune ’image t volontairement provocatrice : ils crient"RESISTANCE " alors qu’ils sont de simples relais organisant le"marché noir" de quelques privilèges pour"sauver leurs meubles" et leurs "assiettes", retraites futures
Ce n’est pas haîssable en soi, personne ne nait révolutionnaire, des certitudes engrangées d’hier peuvent se transformer en "doutes généralisés "qu’après tout, et chacun peut changer d’avis
Si ça se trouve, Benoit16 vient de ne plus croireen DIEU.
Il se casse..
Depuis des lustres, soit en étant au service du Capital pour s’empiffrer en complices, soit en agissant pour de la"réforme" qui alors était possible, car il yavait du "grain àmoudre" et donc, pour reprendre votre image que les"chevaux pouvaient ruer dans les brancards".., des hommes et des Femmes ont décidé que le"changement de Société" n’était , au mieux qu’UTOPIE irréalisable, au pire, rêve insensé.
Le révolutionnaire lui, professait et tente de convaincre encore que la REVOLUTION reste à l’ordre du jour,par nécessité de survie de l’humanitéqui suppose un " possible triomphe "du prolétariat.
Le Hyaric ou Laurent sont pour moi méprisables , non pas donc de singer Hollande et de coucher avec Mélenchon, mais de la faire en "Mr Hyde" du K..alors que le rôle qui leur est imparti par les maitres qui les tiennent en laisse, est de jouer les Dr JEKYLL
avec masques "rouges" , textes ronflants, Internationale , lobotomisation de types sincères, hélas aveuglés par l’"esprit de PARTI",ou scotchés à l’Orga de façon "irrationnelle"
Les le Hyaric and C° sont chargés de l’ enfumage du terrain des Luttes, un réel et objectif sale boulot de 5° colonne de l’adversaire qui nous détruit nos Vies..
Personnellement, je peux écouter sans colère un COPE ou un MOSCOVICI,
Ils ne trahissent pas leur camp, ils le servent !
Mon passé communiste que certains , jusqu’à leur mort considèreront ici comme une grosse connerie de pauvres stalinien aveugle, globalement pour moi et l’immense majorité de ceux en responsabilité ou en poste dans les institutions, c’était -en nous plantant lamentablement sur le chemin à emprunter-avec comme objectif -fut il de modèle importé- de contribuer à la MISE à MORT du CAPITALISME..
Ce n’est plus du tout ce qui détermine les "décideurs" pécéiens.
La saloperie (OUI)...c’est de faire croire que ça reste la visée d’actualité tout en se roulant dans tout ce que vous décrivez justement comme pitoyables "politiquement correct" !
Qui fait de le Hyaric , en définitive, un pauvre type, qui entretient l’idée du"moindre mal", du"raisonnable", alors qu’il sait très bien que c’est uniquement, pour lui et quelques dizaines de ses complices, un ’sauve qui peut mon cul !"...
Que par exemple ce discours que j’ai mis en ligne est guidé par un réel enjeu :"
Qu’il a un code permettant de le décrypter :
"Fasse que le temps qui me reste à vivrs,si les masses ne s’emparent pas de leur sort,-et je fais TOUT pour ça-...cela me permette de continuer à , ’"exister" comme figurant politicard sur la scène du Théatre dela Résignation.
Parfois certains s’étonnent de ma violence vis à vis de ce"FDG"..
Ils parlent d’aigreur, de règlement de comptes de repenti tardif, de cocu excité..
Ils se trompent :
je suis plus sévère que d’autres parce que j’ai été du combat communiste d’un temps ou "adhérer" ce n’était pas pour que sa ville puisse grâce au PS et quelques complicités ,obtenir deux adjoints au Maire, et aux prochaines Régionales, un strapontin de Gôôche- qu’il faudra disputer à un ex notable PS devenu P.G, le tout sous le regard amusé d’un Baron socialiste .
Je n’ai pas créé la première cellule d’entreprise communiste dans une Banque de province, dans cette Gironde de la bourgeoisie rentière et anti ouvrière, pour réfléchir si un "grand pôle public etc etc" permettrait avec une" BCE démocratisée", que Hollande"revienne" à...Gôôche et "respecte " les électeurs duFDG au prétexte qu’ils lui doivent sa victoire sur SARKOSY !!
J’ai milité au PC, j’ai été responsable, élu..pour que mes enfants connaissent un monde qui chante ROUGE, bordel !
C’est toujours mon repère.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
AFFAIRE FINDUS :
"LE MAL VIENT A CHEVAL ET LE BONHEUR A PIED"
En apprenant vendredi dernier que de la viande de cheval avait été retrouvée dans de la viande bœuf composant certains produits transformés distribués par la marque Findus, beaucoup de nos concitoyens ont fait un constat édifiant : l’origine des ingrédients alimentaires de la plupart des produits transformés est tout simplement inconnue. Sans doute ont-ils découvert aussi les circuits de commercialisation de la viande, et en particulier du « minerai », ces parties les moins nobles utilisées le plus souvent hachées. L’itinérance entre le producteur et le consommateur est révélatrice du système : abattoirs, deux « traders », le premier chypriote et l’autre néerlandais, une société commerciale française, une usine industrielle alimentaire, des marques généralistes, et la grande distribution. Si la traçabilité peut permettre d’identifier tout ce beau monde, de six nationalités différentes, force est de constater que cela fait beaucoup du pré jusqu’à l’assiette.
Depuis vendredi, l’expertise médiatique fait ainsi mine de découvrir tour à tour une supercherie commerciale, un système d’importation défaillant, une sous-traitance en cascade, sans réellement dénoncer les causes de cette opacité. Le problème est en effet autrement plus profond qu’une simple escroquerie qui consiste à faire passer des morceaux de cheval dans de la viande de bœuf transformée. En réalité, nous touchons aujourd’hui les fruits de trop nombreuses années de renoncements politiques : abandon de la régulation des échanges agricoles, dérèglementation des échanges internationaux et des politiques commerciales de l’agroalimentaire et de la distribution, coupes sombres dans les budgets et les moyens humains affectés à la sécurité sanitaire de l’alimentation et dans la répression des fraudes...
L’image était d’ailleurs saisissante, de voir sur les plateaux de télévision, dès le lendemain de l’annonce de cette affaire, d’anciens ministres de l’Agriculture déplorer l’absence de règles contraignantes et de contrôles stricts sur les importations, ou de normes sur l’étiquetage de l’origine. Autant de sujets qu’ils n’ignoraient pourtant pas lorsqu’ils étaient en fonction ! Me reviennent d’ailleurs en mémoire les échanges avec l’ancienne majorité, notamment en octobre 2011, lors de l’examen du projet de loi « visant à renforcer les droits, la protection et l’information des consommateurs », quand je défendais un amendement visant à rendre obligatoire l’indication du pays d’origine pour les produits agricoles et alimentaires et les produits de la mer, à l’état brut ou transformé. Un amendement rejeté, une fois encore, sous prétexte qu’il était incompatible avec le droit communautaire. Pourtant, l’article 3 de la loi du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche prévoyait déjà de pouvoir rendre obligatoire l’indication du pays d’origine des produits alimentaires à l’état brut ou transformé, mais le décret d’application n’est jamais paru.
Et quelle hypocrisie, lorsque l’on oublie sciemment de revenir sur les suppressions d’emploi massives de la Révision Générale Politiques Publiques (RGPP) à la Direction Générale de Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), ou sur les coupes successives dans les moyens consacrés à la sécurité de l’alimentation dans les budgets de l’agriculture ! Dès mars 2008, j’avais dénoncé par une question écrite le non remplacement des départs à la retraite des agents de la santé publique vétérinaire. J’avais renouvelé mes interpellations au ministre à deux reprises, en janvier 2009, puis en août 2009, en pointant les risques que ces choix politiques faisaient peser en matière de sécurité sanitaire des aliments, avec « l’affaiblissement sans précédent du dispositif de contrôle sanitaire français ». Le Syndicat National des Inspecteurs en Santé Publique Vétérinaire (SNISPV) dénonçait d’ailleurs « l’évolution prévisionnelle des effectifs qui fait apparaître une diminution vertigineuse des effectifs consacrés à la protection du consommateur » et le fait que cette « diminution des effectifs se fait de manière aveugle, sans aucune priorité reconnue pour le service public en charge de la maîtrise des risques sanitaires ». Au final, les inspecteurs vétérinaires affectés au contrôle de l’alimentation sont passés de 5200 en 2007 à 4579 aujourd’hui. « S’il y a un ménage à faire », comme l’affirme Stéphane Le Foll, nouveau ministre de l’Agriculture, il y a sans doute aussi des moyens à recouvrer pour le service public dans ce domaine.
Mais nous touchons surtout, avec cette nouvelle « affaire », le cœur de la problématique agricole européenne et mondiale. Continuons-nous sur la voie d’une agriculture laissée aux arbitrages des marchés, totalement libéralisée, où les produits alimentaires deviennent des marchandises comme les autres, sujets à toutes les manipulations commerciales et spéculations financières ? Le marché des matières premières agricoles est le nouveau champ des pratiques prédatrices des spéculateurs : de 15 milliards de dollars en 2003 à 200 milliards de dollars en 2008. De même, allons-nous laisser notre politique de l’alimentation, aux mains du secteur agroalimentaire et de celui de la grande distribution, guidés tous deux par les logiques de rentabilité, où les stratégies de marges conduisent à abandonner les productions locales, nationales, voire européennes, au profit d’importations massives ?
Nous le voyons avec ce « cheval de discorde », il est grand temps d’agir pour un nouveau modèle agricole européen. Ce n’est pourtant pas la voie que semblent choisir les chefs d’Etat et de gouvernement européens lorsqu’ils s’accordent sur un budget européen au rabais, avec des coupes sombres pour la PAC 2014-2020. Au contraire, il faut faire preuve de volonté pour porter une réorientation de notre modèle agricole et alimentaire vers des productions relocalisées, pour une présence agricole forte sur tous nos territoires, avec des exploitations à taille humaine, fournissant l’essentiel des besoins alimentaires des Européens en quantité et en qualité. L’obligation de la mention de l’origine de l’ensemble des produits agricoles dans les produits alimentaires transformés est un premier pas que nous continuerons de pousser avec le dépôt d’une nouvelle proposition de loi des députés du Front de Gauche dans les jours qui viennent. Il faut aussi faire preuve de courage politique pour bannir les intermédiaires inutiles et les financiers des circuits agricoles. C’est l’objet de l’amendement n°112 que nous venons de déposer sur le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires.
« Le mal vient à cheval et le bonheur à pied. » Ce proverbe n’aura jamais aussi bien matérialisé le sens du nouveau défi agricole et alimentaire qui s’impose à l’Europe aujourd’hui. Mais, là-aussi, les petits pas gouvernementaux ne suffiront pas.
Mardi, 12 février 2013
Le PCF dépose une proposition de loi et exige une commission d'enquête
Le scandale alimentaire de plats surgelés s'invite à la table au moment où l'Union Européenne saborde son budget en direction de la Politique Agricole Commune et l'aide aux plus démunis !
Alors que les ministres de la Consommation, de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire reçoivent les professionnels de la filière viande, la responsabilité de telles pratiques incombe aux gouvernements successifs qui, depuis plusieurs décennies, se sont refusés d'encadrer les marges et pratiques de la grande distribution, chaînes de restauration et transformateurs.
Faire mine de découvrir ces agissements est malhonnête, alors que les organisations paysannes, salariés, consommateurs, revendiquent relocalisations, traçabilité et qualité. Paysans et salariés en font une exigence à même de garantir la rémunération de leur travail.
Il est temps de stopper la double peine alimentaire des familles modestes condamnées à se nourrir à bas prix et sans garanties.
Il n'est pas trop tard pour que la gauche s'engage à garantir à tous une alimentation saine et accessible.
Le PCF condamne ses insupportables pratiques et demande que clarté et justice soient faites.
Seule une ambitieuse politique agricole et alimentaire européenne serait gage de sécurité et qualité. Les parlementaires communistes et du Front de gauche déposeront une proposition de loi en faveur de l'indication géographique obligatoire des produits transformés et demanderont l'ouverture d'une commission d'enquête.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
TOUS DANS L’ACTION LE 5 MARS POUR L’EMPLOI 27/02
Aujourd’hui, dans tout le pays, des dizaines de milliers de salariés « ne lâchent rien ». Ils continuent de s’opposer à la restructuration ou à la fermeture de leur entreprise pour empêcher les milliers de licenciements directs et indirects qu’elles entraînent.
Pas un jour, pas une heure sans que les salariés d’Arcelor Mittal, de Renault, de PSA, de Sanofi, de Virgin, de Candia, de Doux, de Pétroplus, de Good Year, d’Alcatel Lucent, de la Banque de France, de France Télévision, de Fralib, de Pilpa, et tant d’autres dans de plus petites entreprises ne fassent la une des journaux locaux et des journaux télévisés.
Les salariés résistent, parce qu’ils refusent de voir leur outil de travail détruit alors qu’aucun motif économique ne le justifie. Ils ne veulent pas, et ils ont raison, être les « dindons de la farce » des revirements stratégiques des grands groupes ou des brusques ruptures de contrats commerciaux par les donneurs d’ordres ! Ils ne veulent pas, et ils ont raison, avoir pour seule perspective, pour eux et leur famille, la précarité et l’inscription à Pôle emploi !
Ils refusent à juste titre d’être sacrifiés sur l’autel de la crise, alors que les grands groupes continuent d’engranger toujours plus de profits : l’an dernier, les entreprises du CAC 40 ont versé 40,9 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit 5 % de plus que l’année précédente. à cela, s’ajoutent 172 milliards d’euros d’aides diverses, que le gouvernement a encore complété au beau milieu des négociations sur l’emploi par un chèque « crédit d’impôt » de 20 milliards d’euros !
À l’issue des négociations sur l’emploi qui ont duré près de 4 mois, le Medef a réussi, le 11 janvier 2013, à conclure un accord avec trois organisations syndicales. Et les parlementaires sont sommés de retranscrire cet accord dans une loi, dont le projet sera présenté le 6 mars au conseil des Ministres.
Non à l’accord de régression sociale du 11 janvier !
Les confédérations CGT et FO (qui représentent plus de salariés que les trois organisations syndicales signataires) ont refusé de signer cet accord de régression sociale. Elles appellent ensemble, et c’est une première depuis de nombreuses années, à l’action dans toute la France le 5 mars.
L’affaire est sérieuse.
Au cœur de l’accord est donnée la possibilité à l’employeur, avec des syndicats « consentants » au sein de son entreprise, de passer des accords sous prétexte de difficultés « conjoncturelles » pour organiser des mutations forcées, pour accélérer et rendre plus facile les licenciements, faire en sorte qu’ils soient beaucoup moins coûteux et le moins contestables possibles par les salariés (articles 15, 18 et 20 de l’accord).
Et pour mettre tout le monde au pas, toutes celles et ceux qui refuseraient l’application d’un accord de mobilité forcée seraient licenciés pour… motif personnel !
Par contre, il n’y a rien de neuf dans l’accord pour aider les chômeurs, pour aider les salariés qui en ont le plus besoin à accéder à des formations qualifiantes.
En fait, le Medef obtient les moyens d’empêcher les salariés des grandes entreprises qui peuvent encore résister visiblement, mais aussi ceux des petites et moyennes entreprises, menacés de ruptures conventionnelles ou de plans de « départs volontaires », de mener les combats qu’ils mènent pour la défense de leur travail, de leur emploi et de leur entreprise. Tout cela pour gagner «en compétitivité», c’est à dire travailler plus avec des salaires gelés et avec moins de salariés.
Cet accord est un marché de dupes ! Il est dangereux pour les salariés ! Tout le droit social conquis par les luttes des salariés depuis des dizaines d’années est remis en cause.
C’est effectivement un « nouveau modèle économique et social», en rupture avec celui existant aujourd’hui en France. C’est celui du libéralisme, celui où le salarié se retrouve seul face à son patron, celui où les salariés et leurs représentants doivent dire « oui » à tout « avec le revolver sur la tempe », comme si leur salaire ou leur emploi était la cause des difficultés économiques.
Ce n’est pas en facilitant les licenciements qu’on sécurise et développe l’emploi ! Il n’y a pas besoin de plus de flexibilité en France. Elle fait déjà des ravages dans tous les secteurs, dans le privé comme dans le public ! Partout en Europe, l’austérité à l’abîme et les salariés au chômage !
Les exigences du Medef ne peuvent pas faire la loi ! Les élus de la République ne doivent pas retranscrire l’accord tel quel ! Faisons leur savoir ! Faisons-nous entendre !
La section du PCF du Jarnisy invite la population à venir à cette manifestation du 5 mars à 14 heures 30 place Mazelle
à Metz
Pour les personnes qui n’ont pas de moyens de locomotion, un co-voiturage est organisé devant la Maison du Peuple à Jarny (en face de la gare SNCF)
DEPART A 13 HEURES PRECISES
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Communiqué de la Fédération des Bouches-du-Rhône du Parti Communiste Français :
L'hôpital privé Beauregard, ses activités, ses services rendus à la population, l'emploi de ses personnels sont menacés. Différentes disciplines médicales, les urgences, la maternité rendent un service réel à la population de Marseille. Cet hôpital répond à une offre technique considérable de proximité. Pourtant, la Générale de santé tente de liquider Beauregard ! Si c’était le cas, l'Agence régionale de santé (ARS), la ministre de la santé Marisol Tourraine poursuivraient ainsi la politique de l’UMP et de Sarkozy. C'est inacceptable !
Les Françaises et Français n'ont pas voté François Hollande pour une telle politique. Nous proposons que le projet de liquidation de la Générale de santé, avec comme seul objectif de réaliser des profits pour ses actionnaires, soit mis en échec. Les pouvoirs publics en ont les moyens. Beauregard et ses activités, l'ensemble de ses personnels et leurs emplois doivent être sauvegardés. Les solutions existent pour réaliser d'autres choix, avec les personnels et les usagers. Le PCF et ses élus, au sein du Front de Gauche, agissent pour réaliser cette politique nouvelle
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
André Chassaigne désorienté par la loi d’orientation scolaire François Cocq, secrétaire national à l'éducation du Parti de Gauche 28/02
Le Parti de Gauche se dissocie de l’annonce solitaire d’André Chassaigne favorable à la prochaine loi d’orientation scolaire en débat à l’assemblée nationale le 11 mars prochain : "On ne s’y opposera pas. Notre vote favorable ou d’abstention sera fonction des débats, des amendements, des avancées qu’on pourra avoir sur ce texte". André Chassaigne va même jusqu’à présenter cette loi comme « volontariste » alors qu’elle est celle de tous les renoncements.
Le travail de fond entrepris depuis 18 mois au sein du Front de Gauche de l’éducation qui regroupe des représentants de toutes les organisations du Front de Gauche, mais aussi de nombreux syndicalistes, des représentants de parents d’élèves, des chercheurs en sciences de l’éducation, de sociologues, des militants pédagogiques… s’est au contraire traduit par une prise de position ferme en affirmant qu’ «il est temps de promouvoir un tout autre projet de loi ».
Cette volonté de proposer une loi d’orientation qui rompe avec les présupposés libéraux d’égalité des chances et de socle commun de la loi Peillon a été mise en lumière le 30 janvier dernier lors d’une soirée débat organisée par le Front de Gauche de l’éducation. Pierre Laurent, qui en assurait la conclusion, invitait alors à lancer des assises décentralisées de l’éducation pour faire émerger une toute autre loi.
En plein débat sur les rythmes scolaires, l’annonce intempestive et à contre-courant d’André Chassaigne ne représente donc en rien la position du Front de Gauche face à cette loi d’orientation scolaire.
Le Parti de Gauche en appelle à un travail à la fois plus collectif de la part des parlementaires qui se réclament du Front de Gauche mais aussi plus respectueux des travaux des militants des fronts de gauche thématiques. La pratique archaïque de l’élu qui sait tout mieux que les groupes de citoyens engagés qui ont travaillé sérieusement en amont avec le Front de Gauche ne saurait devenir la règle. Rappelons que face à de telles pratiques, sans les amendements que Marie Georges Buffet a dû déposer à titre personnel, le Front de Gauche aurait totalement renoncé à ses engagements sur le mariage pour tous, la PMA, et autres positions pourtant définies en commun par le programme « l’humain d’abord ».
Le Parti de Gauche déplore l’illusion que charrient les récentes prises de position personnelles de quelques dirigeants communistes qui pensent régler le terrible problème du naufrage de la politique du gouvernement Ayrault par des bonnes manières avec le PS. Cessons de donner au PS le moyen d’opposer ceux qui respectent les positions communes et le devoir de lutte avec ceux qui sollicitent leurs compliments. N’est-ce pas assez que le secrétaire national du PS Carvounas, celui-là même qui a comparé le PCF au Front National, félicite Olivier Dartigolles dans le débat sur la loi d’amnistie pour l’opposer aux mises en garde que Jean-Luc Mélenchon adresse à ceux qui refuseraient de voter cette loi ?
La cohérence et la cohésion du Front de gauche dépend de sa ligne d’action clairement indépendante des sociaux libéraux. Toute tentative pour s’accommoder de leurs abandons est une faute !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Municipales de Grigny : René Balme sera soutenu par le PCF 01/03
Les communistes de Grigny vont prochainement faire une déclaration visant à soutenir la candidature de René Balme aux municipales de 2014. Maire sortant, celui-ci a annoncé cette semaine sa candidature (lire ici). L'élu trouve donc un appui auprès du PCF alors qu'il avait pris congé du Parti de Gauche l'été dernier, ne s'estimant pas assez soutenu par son mouvement alors qu'il était au centre d'une polémique pour des propos antisémites et conspirationnistes tenus sur un site Internet dont il était l'animateur.
"Il n'est jamais tombé en disgrâce chez les communistes", souligne cependant Danielle Lebail, secrétaire départementale du PCF
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Je viens de voir la composition du nouveau Conseil National élu à l'issue du congrès du PCF. La direction est contente qu'après le fait d'avoir eu plusieurs textes ou vote, ils soient tombés d'accord pour faire une seule liste. Petit détail : parmi les "minoritaires" au Conseil National, je ne vois personne de la riposte (mais je ne connais que 2-3 noms de militants de La Riposte)... est-ce bien le cas ? Si c'est le cas, c'est politiquement significatif alors que leur texte a quand même fait environ 10%.
le petit scarabée- Messages : 194
Date d'inscription : 18/09/2010
Re: Parti Communiste Français
Salut le petit scarabée,
Il n'y aucun membre de La Riposte au Conseil National du PCF, eh pour cause, malgré ses 3300 et quelques voix et ses 10%, on aurait été par trop dérangeants. Jamais la direction du parti n'aurait accepté que ses idées puissent être présentes au CN. Dans le CN, Pierre Laurent a accepté les plus staliniens, même Dang Tran. Vu comment les délégués(e)s furent sélectionnés, nous ne pouvions pas faire une liste alternative au CN, pour cela il fallait 5% des délégué(e)s sur la liste, sur 800.
Ce score historique de 100% de Pierre Laurent masque la réalité du Parti et des oppositions. Ce Congrès est un miroir déformé de la réalité à la base du Parti, dès le depart par le filtrage des délégué(e)s des militants des textes alternatifs, une bien faible minorité a pu assister à ce Congrès (autour de 7% des délégués pour les trois textes alternatifs).
Que La Riposte n'ait pas d"élu au CN c'est pas une surprise, mais c'est un signe de la Direction. Par contre que les Karman ou Dang tran aient été mis sur la liste, les partisans de ses lignes sont sans doute moins dangereux que nous aux yeux de Pierre Laurent, c'est aussi un argument démocratique qui sera utilisé pour regardez le parti est rassemblé, c'est pas si simple, 92 délégué(e)s ont voté blanc ou nul.
Bon, cela ne change en rien les luttes que mènent La Riposte, on voit mieux comment désormais évolue la direction du PCF, pas dans le bon sens !
Fraternellement,
GdM
Il n'y aucun membre de La Riposte au Conseil National du PCF, eh pour cause, malgré ses 3300 et quelques voix et ses 10%, on aurait été par trop dérangeants. Jamais la direction du parti n'aurait accepté que ses idées puissent être présentes au CN. Dans le CN, Pierre Laurent a accepté les plus staliniens, même Dang Tran. Vu comment les délégués(e)s furent sélectionnés, nous ne pouvions pas faire une liste alternative au CN, pour cela il fallait 5% des délégué(e)s sur la liste, sur 800.
Ce score historique de 100% de Pierre Laurent masque la réalité du Parti et des oppositions. Ce Congrès est un miroir déformé de la réalité à la base du Parti, dès le depart par le filtrage des délégué(e)s des militants des textes alternatifs, une bien faible minorité a pu assister à ce Congrès (autour de 7% des délégués pour les trois textes alternatifs).
Que La Riposte n'ait pas d"élu au CN c'est pas une surprise, mais c'est un signe de la Direction. Par contre que les Karman ou Dang tran aient été mis sur la liste, les partisans de ses lignes sont sans doute moins dangereux que nous aux yeux de Pierre Laurent, c'est aussi un argument démocratique qui sera utilisé pour regardez le parti est rassemblé, c'est pas si simple, 92 délégué(e)s ont voté blanc ou nul.
Bon, cela ne change en rien les luttes que mènent La Riposte, on voit mieux comment désormais évolue la direction du PCF, pas dans le bon sens !
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: Parti Communiste Français
Communiqué de la fédération départementale du Parti Communiste Français :
Le 8 mars est une journée emblématique des luttes des femmes pour faire reculer les discriminations, les dominations, conquérir l’égalité des droits. Membre du collectif 13 Droits des femmes, le PCF 13 participera à la manifestation, ce vendredi 8 mars, à 18 heures, au départ des Mobiles.
Après de grandes conquêtes, l’égalité n’est pourtant pas encore la réalité du quotidien pour de nombreuses femmes. Il est donc temps d’écrire une nouvelle page du féminisme d’aujourd’hui afin d’obtenir :
- l'égalité professionnelle tant promise mais toujours pas appliquée malgré la profusion de lois. Les discriminations, les inégalités salariales, la précarité de l'emploi des femmes sont toujours les normes et l'accord national interprofessionnel (ANI) constitue un recul sans précédent, véritable amplificateur de ce que les femmes vivent.
- le droit à la santé pour toutes et tous, d’autant que la loi Bachelot (loi Hôpital Patient Santé Territoire) continue de s’appliquer, entrainant une véritable casse du service public de santé. Le grand public doit accéder à des informations sérieuses sur l'ensemble des choix contraceptifs.
- l’application réelle de la loi du 9 Juillet 2010 concernant les violences contre les femmes, loin d’être éradiquées. Créons les conditions de l’adoption d'une loi cadre, comportant des mesures de prévention, d’éducation et de sanctions avec des moyens humains et financiers pour leurs mises en œuvre.
Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l’oppresseur quel qu’il soit. Tunisiennes, Egyptiennes, Iraniennes, Syriennes, Palestiniennes, Maliennes, partout la voix des femmes se lèvent pour la liberté, la paix, la dignité et l’émancipation humaine. Les femmes sont au premier rang pour empêcher les dérives sectaires, autoritaires et obscurantistes qui veulent entraver les mouvements de libération des peuples.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Gayraud de Mazars a écrit:
Il n'y aucun membre de La Riposte au Conseil National du PCF
Tu as déja vu un éleveur faire garder ses brebis par des loups,ou ses poules par des renards,ou ses ruches par des ours...etc...etc...
Dernière édition par dug et klin le Mer 6 Mar - 9:36, édité 1 fois
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Parti Communiste Français
D'une certaine façon au PCF, se serons - nous à La Riposte des camarades, les loups, les renards, et les ours, on lâchera rien !
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
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