Parti de Gauche
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Re: Parti de Gauche
Je ne suis pas d'accord avec toi, Babel. Opposer comme le fait Achille et plus généralement les partisans du front de gauche "capitalisme financier" et "production" n'est pas une idéologie "réformiste", mais bien une idéologie bourgeoise de part en part. C'était d'ailleurs une idéologie bien présente a droite voir à l'extréme droite (ou elle se doublait d'un vigoureux antisémitisme qui n'est heureusement pas présent dans les propos d'Achille)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Achille a écrit:(...)
J'en profite donc pour vous souhaiter un très bonne année chers gauchistes. N'ayez crainte elle sera identique aux précédentes, avec votre politique de division et de dénigrement, vos querelles internes et vos scissions.
Faut-il te rappeler:
-que le PG est une scission du PS?
-qu'il passe son temps à dénigrer le gouvernement?
Chacun son fardeau...
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti de Gauche
La civilité pousse parfois à faire quelques entorses à la rigueur méthodologique.gérard menvussa a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi, Babel. Opposer comme le fait Achille et plus généralement les partisans du front de gauche "capitalisme financier" et "production" n'est pas une idéologie "réformiste", mais bien une idéologie bourgeoise de part en part. C'était d'ailleurs une idéologie bien présente a droite voir à l'extréme droite (ou elle se doublait d'un vigoureux antisémitisme qui n'est heureusement pas présent dans les propos d'Achille)
Bonne année, à toi, Gérard (et bon anniversaire, par la même occasion... même si c'est avec près d'un mois de retard !)
A RV également : bonne année !
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Parti de Gauche
Les marxistes tendance clowns Chico, Harpo, Groucho, ont donné leur avis mais sans le talent ni l'humour des originaux (Gummo, Zeppo / trollseau et pancho- ne se sont pas encore exprimés mais ça va venir) juste avec l'aigreur des gens qui passent leur temps à diviser. Je suis heureux de reconstituer un instant votre unité qui va vite voler en éclat une fois de plus lors du prochain congrès du NPA avec des nouveaux départs vers le FdG ou pour former le nième groupuscule la reconstruction du parti révolutionnaire. Franchement j'adore être ici vous lire vous voir vous déchirer sur des notions que vous ne maitrisez évidemment pas (ha oui j'oubliais toutes les crises du capitalisme sont des crises de surproduction, ha la percée théorique)... You make my day comme disais l'autre, merci encore.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
gérard menvussa a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi, Babel. Opposer comme le fait Achille et plus généralement les partisans du front de gauche "capitalisme financier" et "production" n'est pas une idéologie "réformiste", mais bien une idéologie bourgeoise de part en part. C'était d'ailleurs une idéologie bien présente a droite voir à l'extréme droite (ou elle se doublait d'un vigoureux antisémitisme qui n'est heureusement pas présent dans les propos d'Achille)
Tout à fait d'accord, le réformisme dans le mouvement ouvrier c'est croire à la révolution dans les urnes...
Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national.
De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.
Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.
Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.
L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Congrès : le Parti de gauche a passé la première étape
Le conseil national du PG a adopté, le week-end dernier, « la plate-forme de synthèse » qui sera en discussion lors de son prochain congrès, en mars, à Bordeaux. Écosocialisme et stratégie pour l’alternative devraient être au cœur des débats.
L’année 2013 sera une année de congrès pour le Front de gauche. Ce week-end, alors que les communistes choisissaient leur « base commune » en vue du leur, le Parti de gauche (PG) a officiellement lancé les travaux du sien. Les 400 conseillers nationaux du PG réunis à Bagnolet ont adopté le texte qui servira de support aux discussions, du 22 au 24 mars prochain, à Bordeaux.
Stratégie et programme
Alors qu’elle fête ses quatre ans et qu’elle a déjà deux congrès à son actif – celui, fondateur, de 2009 et celui du Mans, en 2010 –, la formation de Jean-Luc Mélenchon aborde ce rendez-vous avec « l’ambition d’en faire un grand moment démocratique d’appropriation par les militants de (notre) stratégie et de (notre) programme », explique Éric Coquerel, secrétaire national, rappelant que son parti est passé, en quelques années, de 4 000 à 12 000 adhérents « venus de divers horizons politiques ». Mais ce sera aussi « un grand moment de débats dans le parti », note le dirigeant « pégiste », avec en son cœur deux questions : celle de la stratégie pour « permettre que l’alternative face à la politique sociale-libérale du gouvernement ne soit pas la droite ou l’extrême droite », et celle de l’écosocialisme.
Plate-forme de synthèse
Des débats qui ont démarré dès le début du week-end dernier, avec cinq textes, dont celui du bureau national, soumis à la discussion du conseil national (CN). Après une série d’ateliers samedi, une synthèse a réuni 4 de ces 5 propositions, les auteurs d’une seule d’entre ellles ayant souhaité soumettre au vote des militants leur texte alternatif. « Le résultat est sans appel », note l’un des participants rapportant la répartition des votes : « 388 voix pour la plate-forme de synthèse, 5 abstentions et 8 voix pour la plate-forme alternative », écrit-il sur son blog. « Ce texte était centré sur une vision de la décroissance qui ne correspond pas à une sensibilité de notre parti », renchérit Éric Coquerel. Outre le départ de leur parlementaire Marc Dolez, c’est donc un visage d’unité qu’entend présenter le PG avec une synthèse qui a raflé 97 % des suffrages et qui devrait être dorénavant amendée dans les comités locaux.
Intitulée « Osons ! », elle décline les orientations du parti en trois volets : « Vite, une issue gouvernementale face à l’impasse du système » ; « Une révolution citoyenne pour l’écosocialisme », et « Le Front de gauche au cœur d’une majorité alternative ». « “Osons” résume l’esprit du texte, assure Éric Coquerel. Osons, par exemple, assumer que le Parti de gauche reste l’outil de la construction d’un Front de gauche qui lui-même doit assumer d’être le moteur d’une majorité alternative et non pas un aiguillon du Parti socialiste. » Ou encore : « Osons prendre les problèmes à bras-le-corps en continuant de populariser les principaux piliers du programme l’Humain d’abord. » Et de citer : « Une constituante pour la VIe République, le partage des richesses, le refus de la désindustrialisation y compris avec le protectionnisme social ou écologique… » Le PG entend cependant retravailler son propre programme au-delà du « compromis » que constitue celui du Front de gauche.
Passer devant le PS
Quant aux échéances électorales, « nous estimons que les municipales et les européennes de 2014 doivent nous permettre de passer devant le PS pour inverser le rapport de forces et montrer qu’il existe d’autres possibilités pour gouverner », explique encore le secrétaire national. Une « autonomie politique » qui devrait susciter le débat au Front de gauche, le PCF affichant, lui, l’ambition d’un « large rassemblement » aux municipales, sans exclusive préalable.
L’écosocialisme en région. Si le manifeste des assises de l’écosocialisme, organisées par le Parti de gauche début décembre et ouvertes à d’autres forces politiques, devrait être adopté par ses instances à l’occasion de son congrès en mars à Bordeaux, le PG ne compte pas en rester là. Sont annoncées la tenue en 2013 d’au moins une dizaine d’assises régionales conclues par un nouveau rendez-vous national à l’automne prochain et la mise en place d’un conseil d’orientation de l’éco-socialisme ouvert à des personnalités et d’autres organisations. « Nous comptons donner une dimension d’ampleur à l’écosocialisme à l’échelle nationale comme internationale », explique le secrétaire national, Éric Coquerel.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Dans la seule journée du 31 plusieurs participants du blog de Mélenchon
se prononcent pour la préparation d’une grève générale
se prononcent pour la préparation d’une grève générale
Patrice C. dit: 31 décembre 2012 à 10h22
L'idée de grève générale est surement la meilleure. Beaucoup de personnes suivraient car ils se sentiraient plus concerné qu'une grève "normale". Cela aura aussi un impact sur l'économie et donc les medias..En 2013 il faut agir.
Denis F dit: 31 décembre 2012 à 12h29
Pour introniser l'année 2013, les syndicats ouvriers, tous, doivent quitter la table des pourparler avec le Medef. Tous les syndicats doivent réorienter leurs actions non vers une remise en question du droit du travail (ce qui se négocie aujourd'hui), mais vers une action de combat à l'endroit du grand patronat, du gouvernement socialo-libéral et des oligopoles financiers (en l'occurrence les banques). Les syndicats doivent appeler dans leur ensemble à une grève générale de toutes nos industries, de tous nos commerces, les travailleurs doivent s'allier aux agriculteurs, les petits patrons des TPE, PME et entreprises artisanales doivent se joindre au mouvement, toutes et tous devons être solidaires, ce gouvernement social-libéral doit tomber, le Président de la république doit remettre son mandat en jeu en provocant des élections anticipées.
Cette grève générale doit être décrétée, à contrario de la pensée unique qui dit qu'une grève générale ne se décrète pas, et toutes et tous nous l'appliquerons aussi longtemps que nécessaire dans une solidarité totale.
Alain Doumenjou dit: 31 décembre 2012 à 17h29
Pour ce qui est de la grève générale (illimitée) elle se prépare avant de se décréter et c'est à cette préparation qu'il faut oeuvrer jour après jour, car le moment viendra où elle s'imposera et ce moment risque de venir plus vite qu'on s'y attend. N'oublions pas que les acquis sociaux du Front Populaire n'ont pas été octroyés spontanément grace à sa victoire électorale,mais arrachés par la grève générale déclenchée et suivie avec détermination par les travailleurs.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
L'OPA rouge-verte de Jean-Luc Mélenchon THOMAS VAMPOUILLE 21/12
La nouvelle ligne du Parti de gauche prend sa source dans la gauche altermondialiste pour tenter de rallier une partie des écologistes.
Jean-Luc Mélenchon creuse la veine écosociale de la gauche.
Une alliance rouge-verte pour remplacer la coalition rose-verte au pouvoir depuis juin. Telle est l'ambition déclarée de Jean-Luc Mélenchon qui lance ce mois-ci les Assises pour l'écosocialisme et fait paraître La règle verte, un recueil de ses discours sur l'écologie
"Je crois que la France peut être la première nation écologique du monde", écrit le président du Parti de gauche. "La question que je considère comme la plus brûlante, poursuit-il, c'est [celle] de la transition du modèle énergétique." Et de se prononcer, pour commencer, en faveur d'une sortie du nucléaire. Autant de propos qu'on croirait tout droit sortis d'un manifeste d'Europe Écologie-Les Verts (EELV). Mais si Jean-Luc Mélenchon reconnaît que l'écologie politique a ouvert la voie qu'il emprunte désormais, les fondements de l'écosocialisme ne sont pas à chercher de ce côté-là. La ligne verte que le candidat du Front de gauche a commencé de tracer durant sa campagne pour la présidentielle trouve son origine dans une relecture de Marx. "La dialectique de la nature et des relations des êtres humains à leur écosystème est très présente dans le marxisme initial", rappelle-t-il.
"Ripolinage" (NPA)
"L'idée d'un socialisme écologique - ou d'une écologie socialiste - ne commence vraiment à se développer qu'à partir des années 1970", écrit Michael Löwy dans Écosocialisme, référence française en la matière. C'est le fruit d'une aspiration à faire rencontrer la critique du capitalisme et celle du productivisme. Décliné par différents penseurs de l'altermondialisme, de Guy Debord à André Gorz, en passant par Serge Latouche et Jacques Ellul, l'écosocialisme ne prend son nom qu'au tournant des années 2000.
"Bienvenue au club, Jean-Luc !" lance aujourd'hui Christine Poupin, porte-parole du NPA, en relevant que le Parti de gauche "valide" les thèses de son parti, qui manie le concept d'écosocialisme depuis sa création : "Cette double critique fait partie de nos gènes." Le problème, souligne-t-elle, c'est qu'au sein du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon est allié aux communistes qui, eux, "n'ont pas renoncé à leur foi dans le progrès technique". Une foi historique, qui a notamment porté le PCF à participer à la création, aux côtés du général de Gaulle dans l'après-guerre, de la filière nucléaire. Une filière que soutiennent toujours les communistes. "Tant que le Front de gauche n'aura pas résolu cette contradiction, pointe Christine Poupin, l'écosocialisme risque de rester pour eux un ripolinage en vert."
Référendum
Le Front de gauche est-il soluble dans l'écosocialisme ? "Le désaccord sur le nucléaire n'est pas nouveau, il est acté depuis le début de l'alliance", précise Hervé Bramy, chargé des questions environnementales au PCF, qui ne veut pas croire à une scission du Front sur ce point. Pour tenter de le transcender, les deux alliés prônent ensemble un débat public sanctionné par un référendum. "Il va tout de même bien falloir qu'ils éclaircissent leurs positions sur ce sujet, comme sur celui de Notre-Dame-des-Landes", insiste Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'EELV. "En attendant, nous, nous avons fait le choix de gouverner, de mettre en oeuvre concrètement la transformation sociale et écologique."
Faisant fi des oiseaux de mauvais augure, le Parti de gauche organisera des forums sur l'écosocialisme jusqu'à la fin du premier trimestre 2013, avec l'idée d'aboutir à un manifeste qui servira de texte de référence au jeune parti - et de programme pour les élections de 2014. À ce moment-là, EELV aura à son actif deux années de coalition avec les socialistes. Les militants écologistes pourront juger si leur stratégie a été la bonne ou s'il faut en changer. Jean-Luc Mélenchon parie sur leur échec.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Mitterrandie...
Un film documentaire pour comprendre JLM
quand il révère Mitterrand et se déclare même Mitterrandien…
http://www.ubest1.com/?page=video/34802#null
quand il révère Mitterrand et se déclare même Mitterrandien…
http://www.ubest1.com/?page=video/34802#null
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Il jouait du violon debout
Mercredi 2 Janvier 2013, François Delapierre
Il a fait son discours debout ! Cette nouveauté fulgurante, relevée le soir même par les commentateurs experts en posture politique, constitue le principal changement du discours de vœux de François Hollande. Il se trouve même qu’elle fut la seule.
La « crise qui passera grâce aux efforts de tous », l’insubmersible taxe sur les transactions financières « pour l’année prochaine », l’hommage creux au « talent de nos entrepreneurs », financier vautour et esclave de la sous-traitance dans le même sac, tout ceci gâtait déjà les précédents millésimes. Nous avons même dû subir en 2012 une dose de bobards identique à celle dont nous accablait déjà Sarkozy. Malgré les fêtes, les citoyens ne sont pas retombés en enfance ! Pourtant Hollande n’a pas hésité à prétendre que le capital serait désormais taxé comme le travail, ce qui est faux, ce dernier échappant notamment à la fameuse taxation provisoire à 75%. Il a fanfaronné que l’Union Européenne s’était dotée des instruments de stabilité et de croissance qui lui manquaient, « un résultat qui semblait il y a six mois hors de portée » alors qu’il s’est contenté de confirmer la signature de Sarkozy sur les dispositifs négociés par ce dernier. Il s’est même permis de prétendre que la nouvelle loi bancaire nous préserverait de la spéculation dès 2013 ! Et les banquiers n’y trouvent pourtant rien à redire ! Faut-il vraiment qu’il nous prenne pour des imbéciles ?
Il faut dire que François Hollande ne pouvait guère parler de la hausse du SMIC entrée en vigueur dès le lendemain. À 2,50 centimes de l’heure, cela aurait fait pingre à l’heure d’entamer le réveillon. De plus, le gouvernement n’est pour rien dans cette augmentation limitée à la progression automatique imposée par la loi. Quant aux victimes de cette « crise » par laquelle le « président du changement » a ouvert son discours, il les a charitablement cités au milieu d’une curieuse énumération, « les plus fragiles, les malades, les personnes isolées, celles en situation de handicap ou qui connaissent la précarité ou la solitude ». Vibrez violons ! Pour eux, il a eu des pensées à défaut de mesures. Eh oui, la caisse du Père Noël est vide. Gallois et le Medef l’ont dévalisée. L’Europe austéritaire veille à ce que les cadeaux aillent toujours aux mêmes. Pour le peuple, à part l’austérité, il ne reste donc que les vœux. En espérant que la grâce suive la pénitence.
2013 commence donc comme 2012. Avec néanmoins une différence de taille. Rien ne change, certes. Mais le peuple vient de voter pour le changement. Cela change tout ! Car du coup les rites les plus assurés perdent leur sens. Le moment censément rassembleur des vœux est vécu par une part croissance de la population comme une insulte à son intelligence et une négation de sa souveraineté. À quoi servent ces présidents interchangeables ? S’ils disent tous la même chose, qu’ils s’en aillent tous ! Sous le couvercle, la marmite monte de quelques degrés. François Hollande y a fait écho d’une certaine mesure en annonçant qu’il maintiendrait son cap contre « vents et marées ». Derrière le violon, le capitaine de pédalo entend déjà tumulte et fracas en 2013. Il a raison. Le peuple risque de ne pas se contenter de changement de posture. Son problème n’est pas les apparences. Souris François, l’année prochaine tu ne seras pas obligé de faire tes vœux à plat ventre.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Le point important ici c'est de faire du "vote du peuple" le moteur unique du changement (puisque l'autre, les mobilisations "dans la rue", on les laisse a un "mouvement social" qu'on regarde en pleine extériorité) Pourtant, combien de fois un mouvement "qui devait tout changer" n'a en fait fait qu'entériner l'acceptation des injustices et des inégalités consubstantielles au capitalisme réellement pourrissant ? Cela ne fait il pas penser au sketch de font et Vals sur le changement en 81 qui est "passé si vite que personne ne l'a vu !" ?Mais le peuple vient de voter pour le changement. Cela change tout ! Car du coup les rites les plus assurés perdent leur sens. Le moment censément rassembleur des vœux est vécu par une part croissance de la population comme une insulte à son intelligence et une négation de sa souveraineté. À quoi servent ces présidents interchangeables ? S’ils disent tous la même chose, qu’ils s’en aillent tous !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Il suffit de lire la conclusion pour comprendre qu'en 2013 il n'y a pas d'élections et que le peuple n'attendra pas :
Le peuple risque de ne pas se contenter de changement de posture. Son problème n’est pas les apparences. Souris François, l’année prochaine tu ne seras pas obligé de faire tes vœux à plat ventre.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Et donc ? Quelle est la perspective ?2013 il n'y a pas d'élections et que le peuple n'attendra pas
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
La perspective des réformistes est toujours la même:
accompagner les protestations en manifs, journées sans lendemain, pétition, etc
et s'approcher ainsi un peu plus des mangeoires républicaines lors des élections.
Et si les travailleurs sont proches de tordre le bras de la bourgeoisie, saboter le mouvement.
C'est ce qu'ils ont toujours fait, sans réussir en Juin 36 ou en Mai 68,
mais avec succès à l'automne 2010,
en dénonçant la perspective de grève générale pour défendre nos retraites.
accompagner les protestations en manifs, journées sans lendemain, pétition, etc
et s'approcher ainsi un peu plus des mangeoires républicaines lors des élections.
Et si les travailleurs sont proches de tordre le bras de la bourgeoisie, saboter le mouvement.
C'est ce qu'ils ont toujours fait, sans réussir en Juin 36 ou en Mai 68,
mais avec succès à l'automne 2010,
en dénonçant la perspective de grève générale pour défendre nos retraites.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Je préférerais que ce soit Achille qui me l'explique. Il me semble, d'ailleurs, que tu ne soit pas au parti de gauche (contrairement à Achille)
Au jours d'aujourd'hui, on est trés loin de "tordre le bras de la bourgeoisie", il me semble. Donc tes diatribes contre le réformisme ont une valeur d'importance nulle. Revenons aux perspectives : Achille dit (et il a raison) que le mécontentement c'est maintenant, et que le "débouché électoral" est loin, trés loin.... Donc la question c'est : quelles perspectives, quels débouchés. Peut être faudrait il que le front de gauche abandonne sa posture sectaire....
si les travailleurs sont proches de tordre le bras de la bourgeoisie, saboter le mouvement.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Je parle bien sûr des moments où le rapport de force permet de faire céder la bourgeoisie.gérard menvussa a écrit:Au jours d'aujourd'hui, on est trés loin de "tordre le bras de la bourgeoisie", il me semble. Donc tes diatribes contre le réformisme ont une valeur d'importance nulle.
En ai cité trois, mais on peut en citer beaucoup d'autres, comme la victoire sur le CPE.
Aujourd'hui, il faut, comme y est attelé le NPA, obtenir une victoire,
même partielle, sur la bourgeoisie.
C'est la condition pour reconstruire le mouvement ouvrier dans ses orgas et sa confiance en lui,
et construire le parti révo, celui des luttes.
Deux objectifs par exemple, pas exclusifs:
arriver à un mouvement de masse contre les licenciements,
ou faire capoter l'Ayraultport.
Dans ces bagarres, les réformistes sabotent dès que le bras de fer va au delà
de leur objectif qui est de tirer les marrons du feu des urnes.
C'est une constatation, pas une diatribe.
Pour les diatribes théoriques contre les réformistes,
"lieutenants du capital dans le mouvement ouvrier",
il suffit de lire Lénine, Rosa, Trotski ...ou plus récent Bensaid.
PS GG a posé une bonne question à Achille.
Je lui ai aussi posé beaucoup de questions dans le passé
ignorées ou détournées en petites provocs....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Des exemples ? C'est vrai que vous devez les ignorez vous les militants du clavier : des lutte contre la troika, le TSCG, les luttes contre les discriminations sociales et raciales, pour le droit de vote des immigrés, les luttes pour le droit au logement, les luttes sociales dans les quartiers et les entreprises... mais c'est vrai qu'en dehors d'une ou deux entreprises on ne vous voit pas beaucoup vous préférez diviser, taper comme des sourds sur les organisations "réformistes" ou syndicales plutôt que de lutter contre la bourgeoise. C'est d'ailleurs votre principale activité ici même comme chacun peut le constater. Lorsqu'il vous reste un peu de temps vous dirigez vos coups contre les troskistes LO ou le POI, et même jusque dans votre propre rangs.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
des lutte contre la troika, le TSCG, les luttes contre les discriminations sociales et raciales, pour le droit de vote des immigrés, les luttes pour le droit au logement, les luttes sociales dans les quartiers et les entreprises...
D'accpord : des luttes "au quotidien". D'ailleurs, contrairement à ce que tu prétend, nous sommes présent, et bien présent. Mais tu as le sectarisme chevillé au corps. Mais ce n'est pas ce que je te demande : je te demande quel est le "débouché politique" si ce n'est plus "les élections" puisque comme vous le reconnaissez vous même, le mot d'ordre "révolution par les urnes" est caduque. Dans ce cas, par quoi le remplacer ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
CQFDAchille a écrit:vous les militants du clavier
Comme toujours, attaque personnelle
(dérisoire, il ne sait même pas à qui il s'adresse...)
et aucune réponse à la question précise de Gérard...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Maintenant que tu réalises que les luttes sociales existent dans ce pays ce qui est très positif tu poses la question du débouché politique. Pour prendre un exemple une fois de plus avec le TSCG on a vu se dessiner ce qui pourrait être une majorité s'opposant au plan du capital du FdG, les écologistes et la gauche du PS qui pourrait encore se renforcer dans les prochains mois, le POI et la partie non sectaire du npa. Ces forces politiques se retrouvent sur de nombreuses luttes sociales contre l'ayrault port à NdD des Landes, pour le droit de vote des émigrés, contre la dette, pour le maintien des emplois et de la filière dans la sidérurgie...etc. Toutes ces forces politiques seraient lors d'une mobilisation sociale mises face à leurs responsabilités pour dégager un nouvelle majorité et un gouvernement pour gouverner contre le patronat et la troika.
En revanche j'ai bien lu la documentation du npa on ne voit pas très bien ce que serait le débouché politique à une mobilisation sociale. Le npa se contente d'appeler à la lutte "tous ensemble" pour faire "reculer le patronat" pour un nouveau Grenelle ? Où est le débouché politique, quelle est sa forme et surtout avec quelles forces politiques le constituer ? On risque d'attendre longtemps puisque le npa n'a aucune réponse à cette question. Le npa, du moins ses représentants ici même, croient que la transition va se faire par un saut dans l'espace temps d'une lutte sociale généralisée aux conseils ouvriers sans étapes intermédiaires.
En revanche j'ai bien lu la documentation du npa on ne voit pas très bien ce que serait le débouché politique à une mobilisation sociale. Le npa se contente d'appeler à la lutte "tous ensemble" pour faire "reculer le patronat" pour un nouveau Grenelle ? Où est le débouché politique, quelle est sa forme et surtout avec quelles forces politiques le constituer ? On risque d'attendre longtemps puisque le npa n'a aucune réponse à cette question. Le npa, du moins ses représentants ici même, croient que la transition va se faire par un saut dans l'espace temps d'une lutte sociale généralisée aux conseils ouvriers sans étapes intermédiaires.
Dernière édition par Achille le Sam 5 Jan - 19:44, édité 6 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Passons sur le fait que le FdG est lui-même divisé sur plusieurs questions.
En fait le seul débouché que propose le PG,
et contre lequel se battra une bonne part du PC,
c'est l'offre de service de Mélenchon comme premier ministre sous Hollandréou,
avec une majorité contrôlée par une majorité PS.
Autrement dit, le retour au bercail, mais en prenant la place du kalife...
Rien de surprenant, Mélenchon le proclame de mille façon, par exemple récemment avec
" Je ne suis pas d'extrême gauche, voyons, je suis ancien sénateur, et ancien ministre"
C'est la revendication d'une identité parfaite de politicien bourgeois.
C'est conforme avec le programme du FdG qui ne vise pas le socialisme,
(le mot lui-même en a été banni, malgré des dizaines de pages )
mais d'humaniser le capitalisme (voir critique dans ma signature),
ce qui se conçoit pour un fanatique du mitterrandisme,
mais est totalement obsolète dans la pire crise du capitalisme.
Par contre pour le NPA, ou autres révolutionnaires de partout, d'hier comme d'aujourd'hui
son objectif ne peut être plus clairement exprimé
dans ses principes fondateurs: le "pouvoir des travailleurs"
issu d'affrontements généralisés et "une révolution sociale".
Jamais nulle part la bourgeoisie n'a cédé son pouvoir
grâce à une "révolution par les urnes".
De plus en plus de militants du PG semblent d'ailleurs se former
et comprendre que la stratégie du FdG ne mène à rien pour notre classe
(mais au Nirvanah pour les dirigeants politiciens)
et le disent ouvertement, comme je l'ai signalé ici
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2480p360-parti-de-gauche#55890
En fait le seul débouché que propose le PG,
et contre lequel se battra une bonne part du PC,
c'est l'offre de service de Mélenchon comme premier ministre sous Hollandréou,
avec une majorité contrôlée par une majorité PS.
Autrement dit, le retour au bercail, mais en prenant la place du kalife...
Rien de surprenant, Mélenchon le proclame de mille façon, par exemple récemment avec
" Je ne suis pas d'extrême gauche, voyons, je suis ancien sénateur, et ancien ministre"
C'est la revendication d'une identité parfaite de politicien bourgeois.
C'est conforme avec le programme du FdG qui ne vise pas le socialisme,
(le mot lui-même en a été banni, malgré des dizaines de pages )
mais d'humaniser le capitalisme (voir critique dans ma signature),
ce qui se conçoit pour un fanatique du mitterrandisme,
mais est totalement obsolète dans la pire crise du capitalisme.
Par contre pour le NPA, ou autres révolutionnaires de partout, d'hier comme d'aujourd'hui
son objectif ne peut être plus clairement exprimé
dans ses principes fondateurs: le "pouvoir des travailleurs"
issu d'affrontements généralisés et "une révolution sociale".
Jamais nulle part la bourgeoisie n'a cédé son pouvoir
grâce à une "révolution par les urnes".
De plus en plus de militants du PG semblent d'ailleurs se former
et comprendre que la stratégie du FdG ne mène à rien pour notre classe
(mais au Nirvanah pour les dirigeants politiciens)
et le disent ouvertement, comme je l'ai signalé ici
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2480p360-parti-de-gauche#55890
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Je sais que "les luttes sociales existent dans ce pays", j'y ait toujours participé. Quand a la question du débouché politiquetu réalises que les luttes sociales existent dans ce pays ce qui est très positif tu poses la question du débouché politique.
Une majorité pour quoi faire, et pour aller ou ? Étant donné que le pcf refuse obstinément de s'opposer au gouvernement, et que toute votre construction repose la dessus. Et ne parlons ni des verts et encore moins de la "gauche du ps" qu'on sait (grâce à Mélenchon) ce qu'elle peut avoir de pusillanime...
une majorité s'opposant au plan du capital du FdG, les écologistes et la gauche du PS qui pourrait encore se renforcer dans les prochains mois, le POI et la partie non sectaire du npa.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Il y a des choses qui m'étonnent. Je ne fais pas une fixette sur Achille, mais il est sidérant de le voir défendre bec et ongles les moindres positions du PDG. Je le croyais à la GA. Mais bon, je peux me tromper.
Mais sur le PDG... S'il y a une chose qui est claire pour le PDG depuis sa création, chose assumée, proclamée, revendiquée, c'est qu'il n'est pas révolutionnaire. C'était très clair et martelé comme une différence de base avec le NPA et Besancenot. J'ai encore en tête quelques discours de JLM sur cette question lorsqu'il a annoncé la création de ce parti, et il était assez remarquable, comme souvent, de conviction et de clarté. Donc il ne s'agit pas pour le PDG de passer un jour au pouvoir des travailleurs, mais bel et bien de ne jamais y passer du tout. Le mot "citoyen" ne me semble pas non plus anodin, c'est le mot que la gauche plurielle a balancé, martelé partout et en tous lieux pour remplacer le mot camarade, et cela n'a pas trop mal marché. Ce qui n'empêche pas JLM de parler de "camarades", en bon social démocrate qu'il est. JLM et le PDG sont clairement réformiste et sociaux démocrates, ce n'est pas une injure que de les qualifier ainsi.
Lorsque JLM endosse la défense des intérêts français et de l'empire, lorsqu'il s'oppose aux langues régionales, lorsqu'il se revendique de Keynes et de Mitterrand, je ne vois pas en quoi qualifier sa démarche de réformiste et sociale démocrate est une offense. La sociale démocratie combine les couleurs du rouge vif au blanc éclatant... et c'est bien ce que fait Mélenchon. Maintenant, dans le courant marxiste-révolutionnaire, le terme n'est pas flatteur, mais bon, je ne sache pas que JLM et le PDG soient particulièrement tendres par rapport aux révolutionnaires non plus, ce sont des courants qui sont depuis longtemps opposés sur le fond. Notamment sur la nature de l'état. Et sur la question de passer par "un saut dans l'espace temps d'une lutte sociale généralisée aux conseils ouvriers sans étapes intermédiaires", cette divergence se note bien. La question des états et formules étatiques autres que le pouvoir des soviets est passionnante, mais elle ne nous regarde en aucune façon, sauf à nous tenir bien en dehors des débats internes de la classe dominante sur ce point, et rester indépendants de ses combines et recompositions, pour faire notre travail de révolutionnaires. Car toutes les formules de pouvoir et d'état antérieures à ce qu'Achille croit ridiculiser en parlant du pouvoir des conseils seront des structures bourgoises pour éviter justement le pouvoir des travailleurs. Une des formules est parfois l'ouverture à des forces en principe révolutionnaires dans le cadre d'un "compromis": quel que soit le terme, c'est toujours une capitulation devant la classe dominante.
Je ne parle pas de théorie, ni d'arguments d'autorité que d'autres peuvent citer avec plus de pertinence que moi, je ne suis pas très versé en textes théoriques, mais je parle d'expérience historique (Qui ne concerne pas que les gouvernements et les états de crise, mais hélas aussi, je crains, les partis larges unissant les réformistes et les révolutionnaires mais c'est un autre débat.).
Quant aux "militants du clavier"...
Ensuite les temps sont durs pour les réformistes.
Non pas qu'ils soient roses pour les révolutionnaires, mais eux sont revenus à l'utopie. Parce que s'il y a une utopie, c'est bien celle d'un pouvoir des travailleurs construit à partir d'un gouvernement à la tête d'un état bourgeois. Et d'un état bourgeois passant par étapes et réformes successives à un état ouvrier. J'avais entendu les staliniens nous chanter cela, je pensais que depuis qu'ils y avaent renoncé, plus personne ne racontait ce genre de sornettes. Crétin que je suis, effectivement le PDG, le FDG sont en train de remonter l'histoire et de revenir aux sources du réformisme le plus utopique. Hélas pour ce courant, Roseau le pointe bien, ce n'est pas l'époque. En cela le PDG et le FDG sont l'expression des défaites, les nôtres, celle de la classe. Du moins c'est ainsi que je le vis, ils ont intégré les défaites. Un peu à l'image et avec les discours des gens du PCF en 65 et après...
Mais sur le PDG... S'il y a une chose qui est claire pour le PDG depuis sa création, chose assumée, proclamée, revendiquée, c'est qu'il n'est pas révolutionnaire. C'était très clair et martelé comme une différence de base avec le NPA et Besancenot. J'ai encore en tête quelques discours de JLM sur cette question lorsqu'il a annoncé la création de ce parti, et il était assez remarquable, comme souvent, de conviction et de clarté. Donc il ne s'agit pas pour le PDG de passer un jour au pouvoir des travailleurs, mais bel et bien de ne jamais y passer du tout. Le mot "citoyen" ne me semble pas non plus anodin, c'est le mot que la gauche plurielle a balancé, martelé partout et en tous lieux pour remplacer le mot camarade, et cela n'a pas trop mal marché. Ce qui n'empêche pas JLM de parler de "camarades", en bon social démocrate qu'il est. JLM et le PDG sont clairement réformiste et sociaux démocrates, ce n'est pas une injure que de les qualifier ainsi.
Lorsque JLM endosse la défense des intérêts français et de l'empire, lorsqu'il s'oppose aux langues régionales, lorsqu'il se revendique de Keynes et de Mitterrand, je ne vois pas en quoi qualifier sa démarche de réformiste et sociale démocrate est une offense. La sociale démocratie combine les couleurs du rouge vif au blanc éclatant... et c'est bien ce que fait Mélenchon. Maintenant, dans le courant marxiste-révolutionnaire, le terme n'est pas flatteur, mais bon, je ne sache pas que JLM et le PDG soient particulièrement tendres par rapport aux révolutionnaires non plus, ce sont des courants qui sont depuis longtemps opposés sur le fond. Notamment sur la nature de l'état. Et sur la question de passer par "un saut dans l'espace temps d'une lutte sociale généralisée aux conseils ouvriers sans étapes intermédiaires", cette divergence se note bien. La question des états et formules étatiques autres que le pouvoir des soviets est passionnante, mais elle ne nous regarde en aucune façon, sauf à nous tenir bien en dehors des débats internes de la classe dominante sur ce point, et rester indépendants de ses combines et recompositions, pour faire notre travail de révolutionnaires. Car toutes les formules de pouvoir et d'état antérieures à ce qu'Achille croit ridiculiser en parlant du pouvoir des conseils seront des structures bourgoises pour éviter justement le pouvoir des travailleurs. Une des formules est parfois l'ouverture à des forces en principe révolutionnaires dans le cadre d'un "compromis": quel que soit le terme, c'est toujours une capitulation devant la classe dominante.
Je ne parle pas de théorie, ni d'arguments d'autorité que d'autres peuvent citer avec plus de pertinence que moi, je ne suis pas très versé en textes théoriques, mais je parle d'expérience historique (Qui ne concerne pas que les gouvernements et les états de crise, mais hélas aussi, je crains, les partis larges unissant les réformistes et les révolutionnaires mais c'est un autre débat.).
Quant aux "militants du clavier"...
Ensuite les temps sont durs pour les réformistes.
Non pas qu'ils soient roses pour les révolutionnaires, mais eux sont revenus à l'utopie. Parce que s'il y a une utopie, c'est bien celle d'un pouvoir des travailleurs construit à partir d'un gouvernement à la tête d'un état bourgeois. Et d'un état bourgeois passant par étapes et réformes successives à un état ouvrier. J'avais entendu les staliniens nous chanter cela, je pensais que depuis qu'ils y avaent renoncé, plus personne ne racontait ce genre de sornettes. Crétin que je suis, effectivement le PDG, le FDG sont en train de remonter l'histoire et de revenir aux sources du réformisme le plus utopique. Hélas pour ce courant, Roseau le pointe bien, ce n'est pas l'époque. En cela le PDG et le FDG sont l'expression des défaites, les nôtres, celle de la classe. Du moins c'est ainsi que je le vis, ils ont intégré les défaites. Un peu à l'image et avec les discours des gens du PCF en 65 et après...
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Parti de Gauche
La mécanique de l'amnésie et du désir de croire joue beaucoup dans les differentes factions réformistes qui forment le FdG .
D'ailleurs comment justifier qu'il soit un front de cliques diverses ? Quelles sont les divergences de fond qui justiient des claques différentes quand ils sont d'accord ensemble ? quand il y a accord de fond sur la façon de croire changer la société par les urnes avec plus ou moins d'élégances pour dire qu'ils y vont sans y aller ?
Ou simplement que proposent des réformistes , même plus prosaïquement et concretement, pour bloquer les offensives de la bourgeoisie ?
Tout cela est connu et balisé, il n'y a pas de surprise.
Donc revenons à la mécanique réaliste et implacable de Mensu :
C'est le côté fumeux du FdG : aucune perspective concrète pour au moins bloquer les agressions du capital et son gouvernement.
Cela n’empêche pas que ceux au FdG qui travaillent sont confrontés se battent souvent (de l'extérieur des entreprises) contre les attaques du capital. Mais avec un bâillon sur les yeux et aucune perspective construite sur une bataille globale.
Il y a un problème. Par principe et réformisme sans réformes invétéré, par sectarisme (dont on a des exemplaires qui passent ici ou y campent), le FdG n'a rien à proposer pour résister, seulement de suivre ceux qui ont planté le mvt des travailleurs d’une façon régulière depuis des dizaines d'années.
Alors justement, comment faire pour résister ?
Ce qu'on sait, et cela a des conséquences en terme de débouchés politiques de première ampleur, c'est ce qui ne marche pas . Ce qui ne marche pas sont les tactiques de pressions pour faire face aux attaques du gouvernement et des patrons. Grosso modo les tactiques des directions syndicales.
Et comme, le FdG s'y met en remorque c'est l'impasse et la logique d'échec.
Comment gagner, créer une situation propice à une offensive sociale généralisée qui bloque au moins les attaques ? Ce genre de truc, si il n'y n'a pas de sésame magique, ne s'improvise pas et nécessite une volonté ferme qui prépare les étapes de la batailles.
Dans ce cadre les questions des institutions de l'appareil d'état, postes effectifs, etc, ne sont pas la clé, le débouché politique, mais des appuis à la bataille globale.
Mais ça ...
D'ailleurs comment justifier qu'il soit un front de cliques diverses ? Quelles sont les divergences de fond qui justiient des claques différentes quand ils sont d'accord ensemble ? quand il y a accord de fond sur la façon de croire changer la société par les urnes avec plus ou moins d'élégances pour dire qu'ils y vont sans y aller ?
Ou simplement que proposent des réformistes , même plus prosaïquement et concretement, pour bloquer les offensives de la bourgeoisie ?
Tout cela est connu et balisé, il n'y a pas de surprise.
Donc revenons à la mécanique réaliste et implacable de Mensu :
Achille dit (et il a raison) que le mécontentement c'est maintenant, et que le "débouché électoral" est loin, trés loin.... Donc la question c'est : quelles perspectives, quels débouchés ?
C'est le côté fumeux du FdG : aucune perspective concrète pour au moins bloquer les agressions du capital et son gouvernement.
Cela n’empêche pas que ceux au FdG qui travaillent sont confrontés se battent souvent (de l'extérieur des entreprises) contre les attaques du capital. Mais avec un bâillon sur les yeux et aucune perspective construite sur une bataille globale.
Il y a un problème. Par principe et réformisme sans réformes invétéré, par sectarisme (dont on a des exemplaires qui passent ici ou y campent), le FdG n'a rien à proposer pour résister, seulement de suivre ceux qui ont planté le mvt des travailleurs d’une façon régulière depuis des dizaines d'années.
Alors justement, comment faire pour résister ?
Ce qu'on sait, et cela a des conséquences en terme de débouchés politiques de première ampleur, c'est ce qui ne marche pas . Ce qui ne marche pas sont les tactiques de pressions pour faire face aux attaques du gouvernement et des patrons. Grosso modo les tactiques des directions syndicales.
Et comme, le FdG s'y met en remorque c'est l'impasse et la logique d'échec.
Comment gagner, créer une situation propice à une offensive sociale généralisée qui bloque au moins les attaques ? Ce genre de truc, si il n'y n'a pas de sésame magique, ne s'improvise pas et nécessite une volonté ferme qui prépare les étapes de la batailles.
Dans ce cadre les questions des institutions de l'appareil d'état, postes effectifs, etc, ne sont pas la clé, le débouché politique, mais des appuis à la bataille globale.
Mais ça ...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti de Gauche
Le Parti de Gauche de Saône et Loire présente ses vœux pour cette nouvelle année 2013 à tous et toutes et particulièrement à ceux et celles qui souffrent dans leurs conditions de vie détériorées par la mondialisation et le monde de la finance, sous quelque forme que ce soit.
Un petit retour sur cette année 2012 qui a démontré que le Parti de Gauche pouvait être une alternative aux politiques libérales du président sortant Nicolas Sarkosy, et malheureusement en grande partie reprises par son successeur à l’Élysée François Hollande.
Le Parti de Gauche 71 a durant ces 2 campagnes électorales fait preuve d'une dynamique exceptionnelle en insufflant une énergie festive, en s'impliquant joyeusement dans les mouvements nationaux (la reprise de la Bastille, le déplacement sur la plage du Prado à Marseille etc,), et locaux (participation et organisation des meetings dans le cadre du Front de Gauche, participations aux collectifs locaux ) et en allant à la rencontre des habitant-e-s de notre département et des salarié-e-s dans les entreprises.
Notre détermination politique ne diminue pas après ces échéances électorales. Cette année 2013 ne connaîtra pas d'élections, nous aurons donc tout notre temps pour accompagner les salarié-e-s en lutte (les femmes de Sodimédical, les salarié-e-s de Florange, de Sanofi, de Thalès, les Fralib et plus près de nous les « Doux », les « Eon », les Schneider Electric et tous celles et ceux qui craignent pour leur emploi, ou la dégradation de leurs conditions de travail, mais également les oubliè-e-s de notre société. Tous ceux et celles qui vont pâtir des choix de l'actuel gouvernement qui cède facilement aux Pigeons ou à Mittal, qui faire sourire le Médéf et pleurer les syndicalistes ! Ce gouvernement Ayrault qui fait des cadeaux de 20 milliards d’euros aux grandes entreprises et dans le même temps augmente la TVA.
Pour 2013 le Parti de Gauche vous propose de lutter ensemble contre les mesures d’austérité et pour la relance de l’activité. Ce sera le fil rouge d’une campagne nationale populaire, lancée par un grand meeting à Metz le 23 janvier à quelques kilomètres de l’usine de Florange. Avec tous les militants du Front de Gauche, nous vous proposons de participer activement à cette campagne de terrain. Nous souhaitons que cette année soit celle d'une prise de conscience de tous et toutes, car oui les mauvais jours peuvent finir, il peut revenir le temps des cerises et des jours heureux, il nous faut avoir confiance en nous et en notre pouvoir d'imposer le changement ! A nous de faire la révolution citoyenne et écologique, de faire appliquer les propositions du programme du Front de Gauche : l'humain d'abord ! Et n'oubliez pas : on ne lâche rien !
Belle année de luttes à tous et toutes.
Patricia Baci secrétaire du Parti de Gauche
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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