Parti de Gauche
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Re: Parti de Gauche
[quote="Roseau"]JLM parlant de sa personne dans interview à Radio Chrétienne Francophone...
Et, l'inévitable...
C'est pas lui qui se réclame de Jaurès?
quelqu’un qui prétend incarner son pays...
La gauche, c’est moi...
Et, l'inévitable...
80 millions d’allemands, c’est un problème pour notre pays...[/quote]
C'est pas lui qui se réclame de Jaurès?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti de Gauche
panchoa a écrit:
P.G, vous avez dit P.G ?
Parti de Guignols, ?
je traite personne de guignols.
Au PG,ce ne sont pas des oies et des mulets qui sont membres,mais des humains d'abord et ne nous prend pas pour des billes,ce sont bel et bien les adhérents que tu traites de guignols.Tu as pris des cours aupres de Roseau pour les jeux de mots laids?
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Parti de Gauche
La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne", montre bien que son problème est la constitution d'une nouvelle majorité politique susceptible de prendre la relève, après l'échec annoncé/espéré du gouvernement Ayrault.
Le PG se place donc explicitement dans une optique d'alternance (et non d'alternative) au pouvoir actuel. Or celle-ci présuppose que soit ouvert au maximum l'éventail des forces politiques qui constituerait l'ossature du futur "rassemblement populaire" dont l'actuel FdG serait la préfiguration. L'idéal serait la constitution d'un arc de forces allant de la gauche du PS et d’Europe Ecologie – les Verts au NPA. D'où le ralliement express de Mélenchon à l'optique écosocialiste, visant à s'attirer les bonnes grâces de la mouvance écolo et à faire contrepoids au PC au sein de la future coalition, tout en rendant crédible l'éventualité de sa constitution.
C'est pourquoi, par ailleurs, il n'est absolument pas indifférent aux stratèges de l'appareil PG de laisser venir à lui les équipes issues de nos propres rangs, moins pour des raisons d'effectif que de vitrine : offrir la devanture la plus large possible aurait le mérite de préfigurer cette nouvelle majorité dans toute sa diversité.
Il faut donc s'attendre de leur part au lancement prochain d'une espèce de grand raout multicolore, du genre "Convention Pour une Gauche Populaire et Citoyenne" ou "Initiative Citoyenne pour l'Espoir", ou encore "Demain est possible aujourd'hui", et autre appellation du même tonneau, dont l'ambition sera de regrouper les composantes de cette future majorité sociale et politique.
L'élaboration de grands textes boursouflés de lyrisme post-hugolien la-main-sur-le-cœur et d'urgentisme catastrophiste "ouille-ça-barde-une-gauche-de-gauche-vite !" risque de constituer le point d'orgue de ce genre de festivité printanière (je ne sais pas pourquoi, mais je vois plutôt ça aux alentours d'avril-mai.)
Laquelle sera précédée de tout un tas d'initiatives citoyennes (assemblées locales, départementales et régionales) destinées à lui assurer le maximum d'assise, et aussitôt suivie d'une campagne de promotion médiatique du nouvel opus issu de ces fiévreuses cogitations.
Avec un Mélenchon dans son rôle favori : celui de marchand de cravates à la foire d'Honraz-Gratis… ça promet.
Voilà pour la "gauche sociétale et mouvementiste".
De l'autre côté, il reste à persuader l'aile gauche du PS, --littéralement tétanisée, après avoir été phagocytée par le boa constrictor majoritaire--, qu'une issue à son lent et inéluctable dépérissement est possible. Et qu'il passe par l'affirmation effective et hors-congrès d'une ligne alternative à l'axe majoritaire : des voix à l'intérieur du PS se sont déjà fait entendre, qui vont dans le sens d'une démarcation plus nette avec la ligne d'adaptation ouvertement sociale-libérale défendue par Ayrault and co. Le problème, là encore, réside dans la formation à l'interne d'un front oppositionnel qui n'aurait pas à subir les mesures de rétorsion immédiates de l'appareil dirigeant --notamment lors de la préparation des prochaines consultations électorales.
Pour Mélenchon, cet aspect là est vital : sans gauche du PS, pas de majorité possible. Et on peut être certain que tous ses efforts vont et iront dans ce sens. Ainsi l'annonce de son désir d'être le prochain premier-ministre répond d'abord, je crois, à un objectif de politique interne : souder la majorité du parti autour d'un projet fédérateur à moyen terme, qui soit à la fois tangible et permette de souder les rangs, tout en évitant l'irruption intempestive de questions par nature clivantes et lourdes de menaces de dissensions graves. Du genre de celles que poserait la définition d'axes stratégiques directement liées à la question du pouvoir.
"Mélenchon-premier-ministre" constitue donc moins une perspective immédiatement réalisable capable d'offrir une issue à la crise, qu'un"système de gouvernance" viable et lui permettant de prendre date. Soit, une tentative de sortie par le haut de la crise interne, qui menace non seulement le FdG, mais le PG lui-même. Bref, une façon d'éviter que les lézardes actuelles ne deviennent des fissures provoquant à terme l'écroulement de l'édifice.
Autre avantage : s'annoncer comme le successeur putatif d'Ayrault permet de damer le pion au projet de la direction du PC, en donnant une seconde jeunesse à l'illusion lyrique de février-mai dernier.
Car tout le problème actuel du FdG est bien là : comment continuer à faire perdurer sa "révolution par les urnes", quand lesdites urnes sont fermées ? Comment continuer à "faire vivre l'espoir", lorsque les perspectives électorales sont trop éloignées pour être en mesure de constituer une réponse institutionnelle crédible à l'approfondissement de la crise sociale ? Hors élections, point de salut. Et le FdG, de par la nature même de son projet, n'existe que par elles et à travers elles.
La résolution partielle de ce qui constitue sa difficulté majeure passe aussi, il me semble, par l'ouverture d'une possibilité d'adhésion directe et individuelle au FdG lui-même. C'est-à-dire par une mutation de l'actuel quadrille de course, où le voisinage de poneys lilliputiens (GA, GU, FASE, etc.) et de la rosse hémiplégique post-stalinienne donne à l'attelage son côté bringuebalant, en un superbe percheron d'apparat en carton bouilli, authentique canasson du cirque électoral.
On peut penser que le PG y tient sacrément, tant ça donnerait à l'opération le côté fun dont son marketing politique a besoin.
Comme il le reconnaît lui-même, PG est bien à "la croisée des chemins". Et son sort, comme celui du FdG, dépend en dernière instance du bon vouloir de Hollande.
Le PG se place donc explicitement dans une optique d'alternance (et non d'alternative) au pouvoir actuel. Or celle-ci présuppose que soit ouvert au maximum l'éventail des forces politiques qui constituerait l'ossature du futur "rassemblement populaire" dont l'actuel FdG serait la préfiguration. L'idéal serait la constitution d'un arc de forces allant de la gauche du PS et d’Europe Ecologie – les Verts au NPA. D'où le ralliement express de Mélenchon à l'optique écosocialiste, visant à s'attirer les bonnes grâces de la mouvance écolo et à faire contrepoids au PC au sein de la future coalition, tout en rendant crédible l'éventualité de sa constitution.
C'est pourquoi, par ailleurs, il n'est absolument pas indifférent aux stratèges de l'appareil PG de laisser venir à lui les équipes issues de nos propres rangs, moins pour des raisons d'effectif que de vitrine : offrir la devanture la plus large possible aurait le mérite de préfigurer cette nouvelle majorité dans toute sa diversité.
Il faut donc s'attendre de leur part au lancement prochain d'une espèce de grand raout multicolore, du genre "Convention Pour une Gauche Populaire et Citoyenne" ou "Initiative Citoyenne pour l'Espoir", ou encore "Demain est possible aujourd'hui", et autre appellation du même tonneau, dont l'ambition sera de regrouper les composantes de cette future majorité sociale et politique.
L'élaboration de grands textes boursouflés de lyrisme post-hugolien la-main-sur-le-cœur et d'urgentisme catastrophiste "ouille-ça-barde-une-gauche-de-gauche-vite !" risque de constituer le point d'orgue de ce genre de festivité printanière (je ne sais pas pourquoi, mais je vois plutôt ça aux alentours d'avril-mai.)
Laquelle sera précédée de tout un tas d'initiatives citoyennes (assemblées locales, départementales et régionales) destinées à lui assurer le maximum d'assise, et aussitôt suivie d'une campagne de promotion médiatique du nouvel opus issu de ces fiévreuses cogitations.
Avec un Mélenchon dans son rôle favori : celui de marchand de cravates à la foire d'Honraz-Gratis… ça promet.
Voilà pour la "gauche sociétale et mouvementiste".
De l'autre côté, il reste à persuader l'aile gauche du PS, --littéralement tétanisée, après avoir été phagocytée par le boa constrictor majoritaire--, qu'une issue à son lent et inéluctable dépérissement est possible. Et qu'il passe par l'affirmation effective et hors-congrès d'une ligne alternative à l'axe majoritaire : des voix à l'intérieur du PS se sont déjà fait entendre, qui vont dans le sens d'une démarcation plus nette avec la ligne d'adaptation ouvertement sociale-libérale défendue par Ayrault and co. Le problème, là encore, réside dans la formation à l'interne d'un front oppositionnel qui n'aurait pas à subir les mesures de rétorsion immédiates de l'appareil dirigeant --notamment lors de la préparation des prochaines consultations électorales.
Pour Mélenchon, cet aspect là est vital : sans gauche du PS, pas de majorité possible. Et on peut être certain que tous ses efforts vont et iront dans ce sens. Ainsi l'annonce de son désir d'être le prochain premier-ministre répond d'abord, je crois, à un objectif de politique interne : souder la majorité du parti autour d'un projet fédérateur à moyen terme, qui soit à la fois tangible et permette de souder les rangs, tout en évitant l'irruption intempestive de questions par nature clivantes et lourdes de menaces de dissensions graves. Du genre de celles que poserait la définition d'axes stratégiques directement liées à la question du pouvoir.
"Mélenchon-premier-ministre" constitue donc moins une perspective immédiatement réalisable capable d'offrir une issue à la crise, qu'un"système de gouvernance" viable et lui permettant de prendre date. Soit, une tentative de sortie par le haut de la crise interne, qui menace non seulement le FdG, mais le PG lui-même. Bref, une façon d'éviter que les lézardes actuelles ne deviennent des fissures provoquant à terme l'écroulement de l'édifice.
Autre avantage : s'annoncer comme le successeur putatif d'Ayrault permet de damer le pion au projet de la direction du PC, en donnant une seconde jeunesse à l'illusion lyrique de février-mai dernier.
Car tout le problème actuel du FdG est bien là : comment continuer à faire perdurer sa "révolution par les urnes", quand lesdites urnes sont fermées ? Comment continuer à "faire vivre l'espoir", lorsque les perspectives électorales sont trop éloignées pour être en mesure de constituer une réponse institutionnelle crédible à l'approfondissement de la crise sociale ? Hors élections, point de salut. Et le FdG, de par la nature même de son projet, n'existe que par elles et à travers elles.
La résolution partielle de ce qui constitue sa difficulté majeure passe aussi, il me semble, par l'ouverture d'une possibilité d'adhésion directe et individuelle au FdG lui-même. C'est-à-dire par une mutation de l'actuel quadrille de course, où le voisinage de poneys lilliputiens (GA, GU, FASE, etc.) et de la rosse hémiplégique post-stalinienne donne à l'attelage son côté bringuebalant, en un superbe percheron d'apparat en carton bouilli, authentique canasson du cirque électoral.
On peut penser que le PG y tient sacrément, tant ça donnerait à l'opération le côté fun dont son marketing politique a besoin.
Comme il le reconnaît lui-même, PG est bien à "la croisée des chemins". Et son sort, comme celui du FdG, dépend en dernière instance du bon vouloir de Hollande.
Dernière édition par Babel le Ven 21 Déc - 10:31, édité 5 fois (Raison : Aurtograf)
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Parti de Gauche
dug et klin a écrit:panchoa a écrit:
P.G, vous avez dit P.G ?
Parti de Guignols, ?
je traite personne de guignols.
Au PG,ce ne sont pas des oies et des mulets qui sont membres,mais des humains d'abord et ne nous prend pas pour des billes,ce sont bel et bien les adhérents que tu traites de guignols.Tu as pris des cours aupres de Roseau pour les jeux de mots laids?
betise pour bétise crasse je suis spécialiste de jeux de mollets pour gents betes, achille et toi méme. y a til un prof de lecture sur le site pour donner un cours de ratrapage à ces deux zozos Panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Parti de Gauche
panchoa a écrit:dug et klin a écrit:panchoa a écrit:
P.G, vous avez dit P.G ?
Parti de Guignols, ?
je traite personne de guignols.
Au PG,ce ne sont pas des oies et des mulets qui sont membres,mais des humains d'abord et ne nous prend pas pour des billes,ce sont bel et bien les adhérents que tu traites de guignols.Tu as pris des cours aupres de Roseau pour les jeux de mots laids?
betise pour bétise crasse je suis spécialiste de jeux de mollets pour gents betes, achille et toi méme. y a til un prof de lecture sur le site pour donner un cours de ratrapage à ces deux zozos Panchoa
Personne n'a besoin de cours pour constater que tu insultes tes interlocuteurs, c'est très clair. Ce n'est pas la première fois que tu calomnies grossièrement ni la dernière puisque tu ne fais pas de politique mais plutôt du jeu de massacre. Tu fait bien la paire avec ton clone trollseau. Et quand tu es pris la main dans le sac tu claques des dents en refusant s'assumer pour... recommencer de plus belle.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
L'élaboration de grands textes boursouflés de lyrisme post-hugolien la-main-sur-le-cœur et d'urgentisme catastrophiste "ouille-ça-barde-une-gauche-de-gauche-vite !" risque de constituer le point d'orgue de ce genre de festivité printanière (je ne sais pas pourquoi, mais je vois plutôt ça aux alentours d'avril-mai.)
Laquelle sera précédée de tout un tas d'initiatives citoyennes (assemblées locales, départementales et régionales) destinées à lui assurer le maximum d'assise, et aussitôt suivie d'une campagne de promotion médiatique du nouvel opus issu de ces fiévreuses cogitations.
Avec un Mélenchon dans son rôle favori : celui de marchand de cravates à la foire d'Honraz-Gratis… ça promet.
Je le sens pareil que Babel. Mais il y a également les municipales qui se rapprochent...
J'ajouterais que pour "le grand mix" que nous prépare la bande à "révolution dans les urnes", il est urgent de tirer au maximum au consensus, de la gauche socialiste qui à ma connaissance n'a nulle envie de rompre les multiples liens qui les retiennent "au parti" (les liens "institutionnels" en premier lieu) jusqu'aux secteurs du npa qui ont rejoint le navire en pensant le notre en perdition. De notre part, la seule dénonciation n'y suffira pas : il ne sert a rien de déclarer que la stratégie de "l'union dans les urnes" ne mêne à rien. Dans ce cadre là, il faut aussi montrer qu'une alternative existe, et la montrer, proposer des "outils" qui permettent de la réaliser, etc. Ce qui n'a pas été fait jusqu'a présent par le npa.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
panchoa a écrit:
betise pour bétise crasse je suis spécialiste de jeux de mollets pour gents betes, achille et toi méme. y a til un prof de lecture sur le site pour donner un cours de ratrapage à ces deux zozos Panchoa
Je n'ai pas besoin de prof de lecture,par contre toi des cours de Francais te serait bien utiles.Lorsque l'on parle d'une"bande de cons",il s'agit d'un regroupement de cons.Lorsque tu écrit Parti de Guignoles tout le monde(sauf toi l'illetré)comprend Parti composé de Guignoles.Ce qui est une insulte pour les membres du PG,tout comme Zozos pour Achille et moi.Maintenant je t'invite a cesser ces insultes et a éssayer de faire un p'tit peu de politique,si tu ne sait pas,prend des cours.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Parti de Gauche
Babel a écrit:La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne", montre bien que son problème est la constitution d'une nouvelle majorité politique susceptible de prendre la relève, après l'échec annoncé/espéré du gouvernement Ayrault.
Le PG se place donc explicitement dans une optique d'alternance (et non d'alternative) au pouvoir actuel. Or celle-ci présuppose que soit ouvert au maximum l'éventail des forces politiques qui constituerait l'ossature du futur "rassemblement populaire" dont l'actuel FdG serait la préfiguration. L'idéal serait la constitution d'un arc de forces allant de la gauche du PS et d’Europe Ecologie – les Verts au NPA. D'où le ralliement express de Mélenchon à l'optique écosocialiste, visant à s'attirer les bonnes grâces de la mouvance écolo et à faire contrepoids au PC au sein de la future coalition, tout en rendant crédible l'éventualité de sa constitution.
C'est pourquoi, par ailleurs, il n'est absolument pas indifférent aux stratèges de l'appareil PG de laisser venir à lui les équipes issues de nos propres rangs, moins pour des raisons d'effectif que de vitrine : offrir la devanture la plus large possible aurait le mérite de préfigurer cette nouvelle majorité dans toute sa diversité.
Il faut donc s'attendre de leur part au lancement prochain d'une espèce de grand raout multicolore, du genre "Convention Pour une Gauche Populaire et Citoyenne" ou "Initiative Citoyenne pour l'Espoir", ou encore "Demain est possible aujourd'hui", et autre appellation du même tonneau, dont l'ambition sera de regrouper les composantes de cette future majorité sociale et politique.
L'élaboration de grands textes boursouflés de lyrisme post-hugolien la-main-sur-le-cœur et d'urgentisme catastrophiste "ouille-ça-barde-une-gauche-de-gauche-vite !" risque de constituer le point d'orgue de ce genre de festivité printanière (je ne sais pas pourquoi, mais je vois plutôt ça aux alentours d'avril-mai.)
Laquelle sera précédée de tout un tas d'initiatives citoyennes (assemblées locales, départementales et régionales) destinées à lui assurer le maximum d'assise, et aussitôt suivie d'une campagne de promotion médiatique du nouvel opus issu de ces fiévreuses cogitations.
Avec un Mélenchon dans son rôle favori : celui de marchand de cravates à la foire d'Honraz-Gratis… ça promet.
Voilà pour la "gauche sociétale et mouvementiste".
De l'autre côté, il reste à persuader l'aile gauche du PS, --littéralement tétanisée, après avoir été phagocytée par le boa constrictor majoritaire--, qu'une issue à son lent et inéluctable dépérissement est possible. Et qu'il passe par l'affirmation effective et hors-congrès d'une ligne alternative à l'axe majoritaire : des voix à l'intérieur du PS se sont déjà fait entendre, qui vont dans le sens d'une démarcation plus nette avec la ligne d'adaptation ouvertement sociale-libérale défendue par Ayrault and co. Le problème, là encore, réside dans la formation à l'interne d'un front oppositionnel qui n'aurait pas à subir les mesures de rétorsion immédiates de l'appareil dirigeant --notamment lors de la préparation des prochaines consultations électorales.
Pour Mélenchon, cet aspect là est vital : sans gauche du PS, pas de majorité possible. Et on peut être certain que tous ses efforts vont et iront dans ce sens. Ainsi l'annonce de son désir d'être le prochain premier-ministre répond d'abord, je crois, à un objectif de politique interne : souder la majorité du parti autour d'un projet fédérateur à moyen terme, qui soit à la fois tangible et permette de souder les rangs, tout en évitant l'irruption intempestive de questions par nature clivantes et lourdes de menaces de dissensions graves. Du genre de celles que poserait la définition d'axes stratégiques directement liées à la question du pouvoir.
"Mélenchon-premier-ministre" constitue donc moins une perspective immédiatement réalisable capable d'offrir une issue à la crise, qu'un"système de gouvernance" viable et lui permettant de prendre date. Soit, une tentative de sortie par le haut de la crise interne, qui menace non seulement le FdG, mais le PG lui-même. Bref, une façon d'éviter que les lézardes actuelles ne deviennent des fissures provoquant à terme l'écroulement de l'édifice.
Autre avantage : s'annoncer comme le successeur putatif d'Ayrault permet de damer le pion au projet de la direction du PC, en donnant une seconde jeunesse à l'illusion lyrique de février-mai dernier.
Car tout le problème actuel du FdG est bien là : comment continuer à faire perdurer sa "révolution par les urnes", quand lesdites urnes sont fermées ? Comment continuer à "faire vivre l'espoir", lorsque les perspectives électorales sont trop éloignées pour être en mesure de constituer une réponse institutionnelle crédible à l'approfondissement de la crise sociale ? Hors élections, point de salut. Et le FdG, de par la nature même de son projet, n'existe que par elles et à travers elles.
La résolution partielle de ce qui constitue sa difficulté majeure passe aussi, il me semble, par l'ouverture d'une possibilité d'adhésion directe et individuelle au FdG lui-même. C'est-à-dire par une mutation de l'actuel quadrille de course, où le voisinage de poneys lilliputiens (GA, GU, FASE, etc.) et de la rosse hémiplégique post-stalinienne donne à l'attelage son côté bringuebalant, en un superbe percheron d'apparat en carton bouilli, authentique canasson du cirque électoral.
On peut penser que le PG y tient sacrément, tant ça donnerait à l'opération le côté fun dont son marketing politique a besoin.
Comme il le reconnaît lui-même, PG est bien à "la croisée des chemins". Et son sort, comme celui du FdG, dépend en dernière instance du bon vouloir de Hollande.
Bien d’accord avec toi Babel
Sur la forme et malheureusement au moment où les boites ferment où la situation se dégrade on risque de bien se marrer. Il y a urgence de mettre un coup d’arrêt dans la rue.
La période du programme commun aura été, dans la Cgt, le temps du cassage des luttes et des équipes syndicales engagées dans des combats jugés trop dur.
Il ne faisait pas bon être contre le Programme Commun à l’époque.
Après le 10 mai il en fut de même. Mais le discours par glissement étaient cohérent, la bureaucratie avait trempé peu ou prou au luttes post 45.
Aujourd’hui il n’en est rien. Les dirigeants du Foutage de Gueule, à défaut d’avoir conduit des luttes d’envergures ont appris, comme les vendeurs de maisons ou les joueurs de bonneteau de Marseille, à jouer avec les mots les plus révolutionnaires que moi tu meurs.
Nous avons affaire à des professionnels du coup, de l’arnaque. La lutte pour les places n’en sera que plus virulente. En lisant certains blogs ou post sur les sites on s’aperçoit qu’ils ont recrutés des relais à l’image de JML, en moins bon
Alors oui plus que jamais le débat politique ce construit par l’action et aussi la dénonciation des milles petits fait de ces messieurs dames. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Parti de Gauche
Babel a écrit:La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne", montre bien que son problème est la constitution d'une nouvelle majorité politique susceptible de prendre la relève, après l'échec annoncé/espéré du gouvernement Ayrault.
Le PG se place donc explicitement dans une optique d'alternance (et non d'alternative) au pouvoir actuel. Or celle-ci présuppose que soit ouvert au maximum l'éventail des forces politiques qui constituerait l'ossature du futur "rassemblement populaire" dont l'actuel FdG serait la préfiguration. L'idéal serait la constitution d'un arc de forces allant de la gauche du PS et d’Europe Ecologie – les Verts au NPA. D'où le ralliement express de Mélenchon à l'optique écosocialiste, visant à s'attirer les bonnes grâces de la mouvance écolo et à faire contrepoids au PC au sein de la future coalition, tout en rendant crédible l'éventualité de sa constitution.
C'est pourquoi, par ailleurs, il n'est absolument pas indifférent aux stratèges de l'appareil PG de laisser venir à lui les équipes issues de nos propres rangs, moins pour des raisons d'effectif que de vitrine : offrir la devanture la plus large possible aurait le mérite de préfigurer cette nouvelle majorité dans toute sa diversité.
Il faut donc s'attendre de leur part au lancement prochain d'une espèce de grand raout multicolore, du genre "Convention Pour une Gauche Populaire et Citoyenne" ou "Initiative Citoyenne pour l'Espoir", ou encore "Demain est possible aujourd'hui", et autre appellation du même tonneau, dont l'ambition sera de regrouper les composantes de cette future majorité sociale et politique.
L'élaboration de grands textes boursouflés de lyrisme post-hugolien la-main-sur-le-cœur et d'urgentisme catastrophiste "ouille-ça-barde-une-gauche-de-gauche-vite !" risque de constituer le point d'orgue de ce genre de festivité printanière (je ne sais pas pourquoi, mais je vois plutôt ça aux alentours d'avril-mai.)
Laquelle sera précédée de tout un tas d'initiatives citoyennes (assemblées locales, départementales et régionales) destinées à lui assurer le maximum d'assise, et aussitôt suivie d'une campagne de promotion médiatique du nouvel opus issu de ces fiévreuses cogitations.
Avec un Mélenchon dans son rôle favori : celui de marchand de cravates à la foire d'Honraz-Gratis… ça promet.
Voilà pour la "gauche sociétale et mouvementiste".
De l'autre côté, il reste à persuader l'aile gauche du PS, --littéralement tétanisée, après avoir été phagocytée par le boa constrictor majoritaire--, qu'une issue à son lent et inéluctable dépérissement est possible. Et qu'il passe par l'affirmation effective et hors-congrès d'une ligne alternative à l'axe majoritaire : des voix à l'intérieur du PS se sont déjà fait entendre, qui vont dans le sens d'une démarcation plus nette avec la ligne d'adaptation ouvertement sociale-libérale défendue par Ayrault and co. Le problème, là encore, réside dans la formation à l'interne d'un front oppositionnel qui n'aurait pas à subir les mesures de rétorsion immédiates de l'appareil dirigeant --notamment lors de la préparation des prochaines consultations électorales.
Pour Mélenchon, cet aspect là est vital : sans gauche du PS, pas de majorité possible. Et on peut être certain que tous ses efforts vont et iront dans ce sens. Ainsi l'annonce de son désir d'être le prochain premier-ministre répond d'abord, je crois, à un objectif de politique interne : souder la majorité du parti autour d'un projet fédérateur à moyen terme, qui soit à la fois tangible et permette de souder les rangs, tout en évitant l'irruption intempestive de questions par nature clivantes et lourdes de menaces de dissensions graves. Du genre de celles que poserait la définition d'axes stratégiques directement liées à la question du pouvoir.
"Mélenchon-premier-ministre" constitue donc moins une perspective immédiatement réalisable capable d'offrir une issue à la crise, qu'un"système de gouvernance" viable et lui permettant de prendre date. Soit, une tentative de sortie par le haut de la crise interne, qui menace non seulement le FdG, mais le PG lui-même. Bref, une façon d'éviter que les lézardes actuelles ne deviennent des fissures provoquant à terme l'écroulement de l'édifice.
Autre avantage : s'annoncer comme le successeur putatif d'Ayrault permet de damer le pion au projet de la direction du PC, en donnant une seconde jeunesse à l'illusion lyrique de février-mai dernier.
Car tout le problème actuel du FdG est bien là : comment continuer à faire perdurer sa "révolution par les urnes", quand lesdites urnes sont fermées ? Comment continuer à "faire vivre l'espoir", lorsque les perspectives électorales sont trop éloignées pour être en mesure de constituer une réponse institutionnelle crédible à l'approfondissement de la crise sociale ? Hors élections, point de salut. Et le FdG, de par la nature même de son projet, n'existe que par elles et à travers elles.
La résolution partielle de ce qui constitue sa difficulté majeure passe aussi, il me semble, par l'ouverture d'une possibilité d'adhésion directe et individuelle au FdG lui-même. C'est-à-dire par une mutation de l'actuel quadrille de course, où le voisinage de poneys lilliputiens (GA, GU, FASE, etc.) et de la rosse hémiplégique post-stalinienne donne à l'attelage son côté bringuebalant, en un superbe percheron d'apparat en carton bouilli, authentique canasson du cirque électoral.
On peut penser que le PG y tient sacrément, tant ça donnerait à l'opération le côté fun dont son marketing politique a besoin.
Comme il le reconnaît lui-même, PG est bien à "la croisée des chemins". Et son sort, comme celui du FdG, dépend en dernière instance du bon vouloir de Hollande.
Merci Babel. Excellent texte sur le fond comme sur la forme.
Concernant l'emballage marketing "écosocialiste" c'est certes une contrefaçon du NPA,
écosocialiste depuis sa fondation (et la LCR avant),
question de mettre en vitrine FdG quelques GAteux,
si possible même réussir à en attirer le max dans le PG,
ou en tout cas faire contrepoids au PC, dans les négos au couteau qui arrivent,
comme dans la perspective de la rupture avec celui-ci.
A noter que la boutique PG a déposé la marque "Front de Gauche",
dans le dos et au grand dam du Pierrot pour les intimes et l'histoire,
le pauvre Laurent sénatorisé, qui s'en voit dès lors dépossédé...
Mais le filon "écosocialiste" est une vieille intuition de marché.
JLM a expliqué publiquement qu'il avait conçu de sortir du PS
et faire un front avec Les Verts, qui ont refusé,
et qu'alors il s'était tourné vers le PC.
Le FdG tel qu'il est: un marriage de dépit...
Depuis, les dirigeants du PG ont fort bien compris l'importance de la question écologique,
même si, comme sur le féminisme, Maastricht, la mondialisation et le reste,
c'est toujours avec annnées de retard sur la LCR.
Soulignons que ce repositionnement marketing "écosocialiste"
ne passe pas pour certains anciens PG, vieux crabes issus comme Mélenchon
du vieux dogme vintage du 19ème siècle, productiviste et industrialiste.
Et la meilleure expression, c'est Dolez qui claque la porte.
JLM la reconnu lui même sur RCF: "la goutte qui a fait déborder le vase".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Babel a écrit:La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne",
Est ce un texte publié par la CN ou la direction du FdG ? Un texte d'une section ? Peux tu donner le lien ce serait intéressant.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Le voici.Achille a écrit:Est ce un texte publié par la CN ou la direction du FdG ? Un texte d'une section ? Peux tu donner le lien ce serait intéressant.Babel a écrit:La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne",
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Parti de Gauche
Je ne crois pas du tout que le but soit de "pomper" la lcr ou le npa, mais plutôt de présenter une offre "attirante" pour les camarades écologiques d'Europe Écologie Les verts. Lesquels sont quelque peu en porte a faux en raison de leur engagement "gouvernemental" (et des profondes contradictions qu'il entraine) et méfiant envers "l'écologisme" du pécé (là on peut les comprendre)Concernant l'emballage marketing "écosocialiste" c'est certes une contrefaçon du NPA,
écosocialiste depuis sa fondation (et la LCR avant)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Mais ça ne marchera pas...
EELV dépend entièrement du PS.
Ensuite l'écosocialisme du PG ne trompe personne ou alors le FdG est l'alliance de la carpe et du lapin.
L0 est moins écolophobe que le PCF.
EELV dépend entièrement du PS.
Ensuite l'écosocialisme du PG ne trompe personne ou alors le FdG est l'alliance de la carpe et du lapin.
L0 est moins écolophobe que le PCF.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti de Gauche
Ne sous-estimez pas ce qui est en train de se passer aux lisières du PG, d'une partie de EELV et de la gauche du PS.
La question , dans le nord, des élus PG qui sont allés rouler des patins à la gauche du PS et un a ancien EELV me semble plus significative que le départ + médiatique de Dollez. Les premiers ne quittent pas le PG.
Les liens permettant de bonnes petites souplettes entre réformistes dans le cadre des institutions n'ont jamais empêché des déchirements et des tensions entre eux.
La question , dans le nord, des élus PG qui sont allés rouler des patins à la gauche du PS et un a ancien EELV me semble plus significative que le départ + médiatique de Dollez. Les premiers ne quittent pas le PG.
Les liens permettant de bonnes petites souplettes entre réformistes dans le cadre des institutions n'ont jamais empêché des déchirements et des tensions entre eux.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti de Gauche
Babel a écrit:Le voici.Achille a écrit:Est ce un texte publié par la CN ou la direction du FdG ? Un texte d'une section ? Peux tu donner le lien ce serait intéressant.Babel a écrit:La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne",
Il me semble que c'est le texte de la section de Loire Atlantique et non pas le texte adopté majoritairement par la CN.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
"Laissons le respirer' (JLM)
Six mois de renoncements de Hollande encouragés par les politiciens bourgeois du FdG
"Nous n’appellerons pas à des manifestations.
Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Besancenot dit on doit être l’opposition,
mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays" (sic, JLM)
"Nous n’appellerons pas à des manifestations.
Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Besancenot dit on doit être l’opposition,
mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays" (sic, JLM)
Dernière édition par Roseau le Sam 22 Déc - 14:01, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Peut-être. C'est en tous cas le seul auquel j'ai pu avoir accès, à partir d'une recherche sur le net. Il m'a semblé qu'il traduisait assez fidèlement (même si c'est sans doute de manière partielle) l'état d'esprit qui prévaut à la préparation de votre congrès. Je m'en suis inspiré à ce titre, et non pour en faire un commentaire exhaustif.Achille a écrit:Babel a écrit:Le voici.Achille a écrit:Est ce un texte publié par la CN ou la direction du FdG ? Un texte d'une section ? Peux tu donner le lien ce serait intéressant.Babel a écrit:La lecture du document préparatoire du congrès de mars, intitulé "Plateforme : Vers un parti de la révolution citoyenne",
Il me semble que c'est le texte de la section de Loire Atlantique
Plusieurs sites du PG que j'ai visités parlent de la mise en ligne prochaine du document de synthèse issu de 4 des 5 contributions présentées au cours du week-end de préparation des 15-16 décembre. Son titre : "Osons !" ; 3 sous-parties « Vite, une issue gouvernementale face à l’impasse du système » ; « Une révolution citoyenne pour l’écosocialisme », et « Le Front de gauche au cœur d’une majorité alternative ».et non pas le texte adopté majoritairement par la CN.
Si tu l'as à ta disposition, ce serait bien de le mettre en ligne ici, pour qu'on puisse s'en faire une idée.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Parti de Gauche
En effet. D'où l'importance de la réflexion sur la question stratégique.gérard menvussa a écrit:De notre part, la seule dénonciation n'y suffira pas : il ne sert a rien de déclarer que la stratégie de "l'union dans les urnes" ne mêne à rien. Dans ce cadre là, il faut aussi montrer qu'une alternative existe, et la montrer, proposer des "outils" qui permettent de la réaliser, etc. Ce qui n'a pas été fait jusqu'a présent par le npa.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Parti de Gauche
Pas d'accord.
Les PF du NPA sont très clairs sur les élections: le NPA y va pour exposer son programme.
ET c'est tout.
Les élections font partie de la tactique, pas de la stratégie.
Ce qui suffit c'est de tirer les enseigfnements de ce qui suit TOUS les scrutins: en effet, ils ne mènent à rien ou pas grand chose.
Et en temps de crise et d'augmentation du chômage...au pire.
Entre l'union dans les luttes (et donc la lutte) et les choix de la GA, il n'y a pas de troisième voie.
Les PF du NPA sont très clairs sur les élections: le NPA y va pour exposer son programme.
ET c'est tout.
Les élections font partie de la tactique, pas de la stratégie.
Ce qui suffit c'est de tirer les enseigfnements de ce qui suit TOUS les scrutins: en effet, ils ne mènent à rien ou pas grand chose.
Et en temps de crise et d'augmentation du chômage...au pire.
Entre l'union dans les luttes (et donc la lutte) et les choix de la GA, il n'y a pas de troisième voie.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Dolez : malaise balaise
Restons sur le sujet.
JLM tente de désamorcer la bombe Dolez sur son blog.
Ca ne passe pas. Regain de pluie de commentaires inquiets et/ou critiques
Extraits rapides:
JLM tente de désamorcer la bombe Dolez sur son blog.
Ca ne passe pas. Regain de pluie de commentaires inquiets et/ou critiques
Extraits rapides:
Antigone34 dit: 21 décembre 2012 à 10h34
La question que je me pose sur Marc Dolez ce n'est pas pourquoi il est parti ; mais bien pourquoi il est venu ? Car dès le départ nous étions clairs… Alors pourquoi tout soudain.... part-il? A mon avis et là ceci doit nous interroger ça doit être plutôt des questions de pouvoir. Au PG et au FdG nous sommes nombreux à entamer une sorte de révolution personnelle en abandonnant bien souvent des idées qu'en route nous avons remises en question, il en reste au moins une à laquelle s'attaquer d'urgence, c'est celle de la question du pouvoir et des partis et son corollaire, les investitures et le cumul des mandats.
tchoo dit: 21 décembre 2012 à 10h44
Ouf! dur constat de tous ces nuages qui s'amoncellent au dessus de nous, et pourtant il faut rester optimistes, le renouvellement de l'année va nous y aider.
Mais que c'est dur parfois...
Christian B dit: 21 décembre 2012 à 16h05
Dolez Marc, Adieu, et tant mieux.
Outre la manière choquante de partir, en niant les arguments auxquels il a souscrit dès le départ, et en récidivant sur Franc-Info, on peut penser que cette volte face, est basée sur une ambition personnelle…
enzo d'aviolo dit: 21 décembre 2012 à 19h53
Je regrette quand même que la réponse à Dolez sur le fond de ses remarques et donc les raisons de la stratégie poursuivie par le PG ne soient pas plus expliqués et ainsi que le fondement de cette stratégie soit démontré. Ca me semble balayé d'un revers de la main alors que cela aurait mérité plus à mon sens, plutôt qu'à s'en prendre à l'ambulance Libération suffisamment déjà criblée de balles libérales.
Alain Doumenjou dit: 22 décembre 2012 à 1h52
Ne pas s'exprimer au Conseil National d'un Parti dont on est cofondateur, alors que l'ordre du jour porte précisément sur l'orientation générale de ce même parti, et faire deux jours plus tard le buzz que l'on sait dans Libé, quand, la même semaine et dans la région dont Dolez est député,Moglia annonce la création d'un nouveau groupe, me paraît ne pouvoir relever que d'une action mûrement réfléchie et poursuivant un but précis. Je serais d'ailleurs fort surpris que l'intéressé se soit lancé dans une telle démarche sans aucune concertation préalable avec qui que ce soit… Je crains qu'il faille donc s'attendre à des manoeuvres de division concertées en provenance de "l'aile gauche" du PS…
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Tout le monde dit au trollseau que le procédé de copier/coller des commentaires est complètement stupide mais il s'en fout il est là pour détruire toute discussion.
Dernière édition par Achille le Dim 23 Déc - 0:50, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Guide Miche en Long de cuisine bourgeoise (suite)
Bonne question de AC sur Bella Ciao
Dis moi, Guerillero du Parlement européen , c’est cette fougue antisocialiste....-que regrette Dolez et que tu revendiques- qui t’a conduit à donner les consignes à BEZIERS , de faire voter PS au premier tour..alors que , soi disant, ton FRONT....(qui devrait être rouge de honte !) prétendait soutenir , de PARIS...le candidat officiel FDG, . Barbazange, ??
Dernière édition par Roseau le Dim 23 Déc - 18:43, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
C'est surtout totalement incompréhensible !
Dernière édition par Achille le Dim 23 Déc - 0:17, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
La capitulation de Hollande devant la finance a été encouragée par le FdG,
dont le candidat a proclamé: "Laissons le respirer, donnons du temps à notre pays"
Pas étonnant, car sur cette question comme sur les autres,
le projet Flan(c) de Göche "n'est pas révolutionnaire, mais keynésien" (sic, JKM).
Le programme de Mélenchon propose simplement des mesures de régulation,
pas de s’attaquer sérieusement au pouvoir des banques.
Il propose non pas de socialiser les services bancaires,
mais de constituer un pôle public bancaire,
soit un regroupement des institutions financières publiques existantes.
La « création d’un pôle public financier transformant notamment la politique et les critères du crédit »
ne signifie pas du tout l’expropriation sans indemnité ni rachat,
ni même la nationalisation bourgeoise par le moyen du rachat
de l’ensemble du secteur bancaire, à commencer
par les grandes banques, comme la BNP-Paribas ou la Société Générale,
même s’il n’exclut pas la nationalisation « de banques »
sans préciser lesquelles et encore moins à quel prix !
En effet, le Front de Gauche précise que cela se fera
« par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), les banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et la nationalisation de banques et compagnies d’assurances ».
Le Front de Gauche ne brandit aucune menace concrète contre les banques privées
qui ne respecteraient pas ses mesures de régulation,
se contentant de parler d’un vague
« placement sous contrôle social des banques privées qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation en matière de lutte contre la spéculation et la financiarisation de notre économie ».
Le FdG explique que
« la France proposera une refonte des missions et des statuts de la Banque centrale européenne (BCE) qui doit être mise sous contrôle démocratique pour lui permettre de pouvoir prêter à taux faibles, voire nuls, directement aux États ».
Cela reviendrait à donner à la BCE et à ce fonds une possibilité
dont disposent déjà la FED (banque centrale des États-Unis) et la Banque d’Angleterre.
Comme chacun le sait, les travailleurs du Royaume-Uni et des États-Unis
ne sont pas moins touchés par la crise que les autres.
Enfin, fixer verbalement d’autres missions à la BCE
que de veiller à maintenir l’inflation à un bas niveau ne changerait rien de fondamental.
Le recours à la création monétaire qui serait ainsi permis
ne créerait en lui-même aucune richesse nouvelle,
car la richesse, ce ne sont pas des billets, ni des écritures électroniques sur un compte,
mais ce sont les objets et les biens utiles produits par le travail des hommes.
En revanche, il risquerait de conduire à une hausse de l’inflation,
qui rogne les salaires des travailleurs.
L’inflation ne vaut pas mieux que la déflation :
elle n’est qu’un autre moyen de faire payer la crise aux travailleurs.
dont le candidat a proclamé: "Laissons le respirer, donnons du temps à notre pays"
Pas étonnant, car sur cette question comme sur les autres,
le projet Flan(c) de Göche "n'est pas révolutionnaire, mais keynésien" (sic, JKM).
Le programme de Mélenchon propose simplement des mesures de régulation,
pas de s’attaquer sérieusement au pouvoir des banques.
Il propose non pas de socialiser les services bancaires,
mais de constituer un pôle public bancaire,
soit un regroupement des institutions financières publiques existantes.
La « création d’un pôle public financier transformant notamment la politique et les critères du crédit »
ne signifie pas du tout l’expropriation sans indemnité ni rachat,
ni même la nationalisation bourgeoise par le moyen du rachat
de l’ensemble du secteur bancaire, à commencer
par les grandes banques, comme la BNP-Paribas ou la Société Générale,
même s’il n’exclut pas la nationalisation « de banques »
sans préciser lesquelles et encore moins à quel prix !
En effet, le Front de Gauche précise que cela se fera
« par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), les banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et la nationalisation de banques et compagnies d’assurances ».
Le Front de Gauche ne brandit aucune menace concrète contre les banques privées
qui ne respecteraient pas ses mesures de régulation,
se contentant de parler d’un vague
« placement sous contrôle social des banques privées qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation en matière de lutte contre la spéculation et la financiarisation de notre économie ».
Le FdG explique que
« la France proposera une refonte des missions et des statuts de la Banque centrale européenne (BCE) qui doit être mise sous contrôle démocratique pour lui permettre de pouvoir prêter à taux faibles, voire nuls, directement aux États ».
Cela reviendrait à donner à la BCE et à ce fonds une possibilité
dont disposent déjà la FED (banque centrale des États-Unis) et la Banque d’Angleterre.
Comme chacun le sait, les travailleurs du Royaume-Uni et des États-Unis
ne sont pas moins touchés par la crise que les autres.
Enfin, fixer verbalement d’autres missions à la BCE
que de veiller à maintenir l’inflation à un bas niveau ne changerait rien de fondamental.
Le recours à la création monétaire qui serait ainsi permis
ne créerait en lui-même aucune richesse nouvelle,
car la richesse, ce ne sont pas des billets, ni des écritures électroniques sur un compte,
mais ce sont les objets et les biens utiles produits par le travail des hommes.
En revanche, il risquerait de conduire à une hausse de l’inflation,
qui rogne les salaires des travailleurs.
L’inflation ne vaut pas mieux que la déflation :
elle n’est qu’un autre moyen de faire payer la crise aux travailleurs.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
dès que le document sera public je le posterai ici mêmeBabel a écrit:
Si tu l'as à ta disposition, ce serait bien de le mettre en ligne ici, pour qu'on puisse s'en faire une idée.
Dernière édition par Achille le Dim 23 Déc - 0:50, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
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