Débat stratégique dans le NPA
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Re: Débat stratégique dans le NPA
verié2 a écrit:Ces militants interviennent très rarement politiquement dans leur entreprise en tant que PCF ou FdG en dehors des périodes électorales, et encore. Quand ils interviennent, c'est en tant que syndicalistes. Tous ne sont assurément pas des bureaucrates syndicaux, mais pas mal de bureaucrates syndicaux se sont ralliés au FDG à l'occasion de la campagne Mélenchon.Duhring
un nombre plus conséquent de militant ouvrier (lire syndicaux) gravitent voire adhèrent aux différentes composantes du FdG. J'en ai plein d'exemples autour de moi. Sont-ils pour autant des nomenclatures-bureaucratiques-probourgeois
Chacun ses expériences et je respecte ton ressenti. Il se trouve que mon expérience est proche de celle Duhring. La totalité des militants du FdG que je connais sont très imprliqués dans les luttes et mouvements sociaux ainsi que dans les entreprises.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
En tant que militants syndicaux ou conformément à heu..."l'orientation" du FdG subordonnée aux directions syndicales?Achille a écrit:verié2 a écrit:Ces militants interviennent très rarement politiquement dans leur entreprise en tant que PCF ou FdG en dehors des périodes électorales, et encore. Quand ils interviennent, c'est en tant que syndicalistes. Tous ne sont assurément pas des bureaucrates syndicaux, mais pas mal de bureaucrates syndicaux se sont ralliés au FDG à l'occasion de la campagne Mélenchon.Duhring
un nombre plus conséquent de militant ouvrier (lire syndicaux) gravitent voire adhèrent aux différentes composantes du FdG. J'en ai plein d'exemples autour de moi. Sont-ils pour autant des nomenclatures-bureaucratiques-probourgeois
Chacun ses expériences et je respecte ton ressenti. Il se trouve que mon expérience est proche de celle Duhring. La totalité des militants du FdG que je connais sont très imprliqués dans les luttes et mouvements sociaux ainsi que dans les entreprises.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Débat stratégique dans le NPA
Eugene Duhring a écrit:Tout à fait ! Et contrairement à ce que raconte Copas à longueur de fil, un nombre plus conséquent de militant ouvrier (lire syndicaux) gravitent voire adhèrent aux différentes composantes du FdG. J'en ai plein d'exemples autour de moi. Sont-ils pour autant des nomenclatures-bureaucratiques-probourgeois comme aime à les définir notre bon Copas ? Evidemment non !Vals a écrit:Ce choix tranche avec tes velléités de rigueur marxiste, mais la Riposte, même si ses objectifs au sein du PCF me semblent illusoires, est un groupe respectable..
Oui ...illusoire mais respectable et loin des calomnies odieuses d'un Roseau ou d'un Menvussa qui les présentent comme des ennemis attablés à la minuscule mangeoire bureaucratique du PC...
Ils ont le mérite de ne pas avoir honte de l'étiquette Communiste et de ne pas parler de marxisme tout bas, quand personne n'écoute....
Toujours aussi affabulateur le Duhring.
Je n'ai jamais mélangé les militants et la direction des petits partis du FdG .
Quand je parle de nomenclatura je parle d'un appareil qui vit de sa position et sa structuration. Lui il essayerait de faire passer ceux qui critiquaient le stalinisme pour des anti-russes.
Lamentable.
Quand aux nombreux militants que Duhring dit voir dans son entreprise il nous prend à nouveau pour des cons. Il suffit de voir le nombre d'adhérents du PC, la plus grosse composante d très loin, 40 à 50 000 adhérents, retrancher les retraités et les nomenclaturistes, ceux qui ont des emplois induits par leur position vis à vis de l'appareil pour se rendre compte que ça ne fait pas grand chose dans les entreprises. Et on ne parle pas de la distinction entre militants et adhérents...
Divisés par le nombre d'entreprises c'est pratiquement rien. Sans compter l'inégalité de leur présence suivant les secteurs de la classe ouvrière.
Par rapport aux années 60 et 70, mêmes 80 , le gouffre est immense...
Les Duhrings Tressos, etc ne voient pas cela, ils sont hors sols.
Ce qui est confirmé par l'absence de militants identifiés du FdG dans les entreprises et leur absence quasi-totale comme groupes politiques dedans.
Les mensonges et les tartuferies ne changent rien à cette réalité.
Cette réalité peut-elle changer ? Oui, et je l'ai déjà indiqué mais ce n'est pas si facile. Les générations qui ont construit le PC sont mortes, toutes. Il n'y a que des héritiers qui ne savent pas faire. Je sais que le PG le tente mais ce n'est pas si facile que cela. On verra demain, mais pour l"instant il n'y a pas grand chose.
Même un parti réformiste, pour se construire, doit savoir gagner des batailles sociales et s'organiser dans les entreprises, sinon il reste un autre type de parti. Ce n'est pas le cas, c'est aussi ce qui rend difficile leur construction ou reconstruction. Pas impossible mais très compliqué.
Pour ce qui est des révolutionnaires (ceux qui pensent qu'une révolution est indispensable pour chasser le capitalisme), il y a une distinction de fond entre s'allier pour des actions avec de petits partis réformistes (sauf dans l’entreprise de Duhring où ils grouillent, un micro climat peut-être ?) et se mettre à leur service (loriot, la Riposte, la GA, etc.).
Il y a un monde entre les deux démarches. Surtout et c'est important de le savoir, sauf au siège du PC et dans l'entreprise de Duhring, les partis réformistes ne sont plus organisés dans les entreprises et plus tellement dans la classe ouvrière. les seuls endroits où ils existent sont étroits, anciens et âgés. Je parle de valeurs moyennes.
Ce qui signifie que l'essentiel se joue dans les capacités de mobiliser et construire les organisations de résistance et de masse, de construire un parti dans la classe ouvrière sans attendre et sur nos positions, car il n'y a pas d'autre parti, à part LO et à sa façon, qui soit concurrent de cela dans les entreprises
Sauf dans l'entreprise de Duhring où il y a un élevage intensif de partis de gauche... bien sur. Mais c'est polémique cela...
Ca signifie que l'extrème gauche n'a pas grand chose à attendre de ruptures dans de grands partis réformistes car il n'y en a plus de grands, et les ruptures seront très limitées vus les types de partis (nomenclaturas, etc) .
L'essentiel du job reste donc de tester sa capacité d'avoir des lignes de masse dans la classe, comme des grands.
Qui d'autre ?
Pour l"instant ça ne relève pas d'un choix mais d'une obligation. Et c'est toujours une faiblesse du gauchisme européen que d'en être resté à un scénario longuement rodé : rejoindre des réformistes ou les déborder. Sans jamais réellement tester des lignes de masse et des constructions d'organisations de masse depuis que les partis réformistes sont devenus translucides.
A déborder des déambulateurs il n'y a pas de gloire...
Quand on se veut dans l’ombre de pas grand chose, on est encore moins que pas grand chose. C'est le cas de ceux qui partis du gauchisme tournent autour du FdG ou l’ont rejoints. C'est aussi le cas d'une partie du NPA qui n'a toujours pas compris combien elle a restreint son champ politique en le mettant à l'ombre du FdG.
Ca n’empêche pas de chercher l'unité d'action quand celle-ci est possible, mais de ne pas attendre quand les réformistes nomenclaturisés ne veulent pas bouger ou seulement sur des positions qui verrouillent tout.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Ah bon parce que hormis les figures emblématiques et médiatiques du NPA, tu connais beaucoup de militants du NPA qui interviennent politiquement dans les entreprises ? Personnellement, dans mon coin j'en connais pas. Et d'abord qu'entends-tu par "intervenir politiquement dans son entreprise" ?verié2 a écrit:Ces militants interviennent très rarement politiquement dans leur entreprise en tant que PCF ou FdG en dehors des périodes électorales, et encore. Quand ils interviennent, c'est en tant que syndicalistes. Tous ne sont assurément pas des bureaucrates syndicaux, mais pas mal de bureaucrates syndicaux se sont ralliés au FDG à l'occasion de la campagne Mélenchon.Duhring
un nombre plus conséquent de militant ouvrier (lire syndicaux) gravitent voire adhèrent aux différentes composantes du FdG. J'en ai plein d'exemples autour de moi. Sont-ils pour autant des nomenclatures-bureaucratiques-probourgeois
Ensuite que ces interventions soient syndicales me semblent relever de la vie de base du militant ouvrier. C'est par ce prisme que les travailleurs te connaissent et te reconnaissent. Et pour diminuer cette qualité tu ne peux t'empêcher d'embrayer sur les "autres" les bureaucrates syndicaux mais je te signale que la plupart de ces bureaucrates syndicaux (dont tu te gardes bien d'en donner une grandeur par rapport aux militants syndicaux de base" n'ont pas eu besoin de se tourner vers le FdG étant donné qu'en grande majorité ils viennent déjà du PCF ou y reviennent. Tu es comme Copas : se payer de mots sans jamais donner des éléments d'appréciation quantitatifs et qualitatifs ; pas mal de ... tous ne sont assurèment pas (ça permet d'introduire le "pas mal de" précédent) ... très rarement ... etc. Belle leçon de précision chirurgicale dans l'analyse !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Rougevert a écrit:
En tant que militants syndicaux
oui en tant que militants syndicaux.
C'est toujours mieux que de se gargariser avec des la bouffe bio, des oligos éléments, l'eau qui ruisselle, et la croissance zéro pour les prolétaires... comme le font les gauchistes rouges et vert, les écolos petits bourgeois qui ont mal assimilés le marxisme.
Dernière édition par Achille le Ven 23 Nov - 1:55, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Je réagis à deux choses dans le message de Tresso :
Cette vision défaitiste et identitaire, je ne l'ai entendu en interne que chez la (future)GA. La P2 était au contraire taxée d'excès d'optimisme en général, plutôt que l'inverse.
D'ailleurs, Pierre Laurent n'est absolument pas prévu, mais il y aura Gérard Onesta d'EELV, ainsi que des intervenants syndicaux, d'ATTAC, etc.
Attention à ne pas confondre front politique et front unique.
Je n'ai jamais entendu une telle position défendue dans la P2. Tu fais référence à qui/quoi?Tresso a écrit:Dans ces conditions il n'y a, à mes yeux, que deux solutions pour se sortir de cette impasse. Celle que propose la P2 actuellement qui est de faire le dos rond, d'éluder les questions politiques et de se contenter de sauter de lutte en lutte tout en essayant de maintenir un noyau militant conséquent en attendant des jours meilleurs est pour moi le meilleur moyen d'assurer au NPA une mort lente et certaine. Nous n'avons pas les moyens de nous transformer en "LO bis" tout simplement parce que nous n'en avons pas la culture militante ni la cohésion idéologique nécessaire.
Cette vision défaitiste et identitaire, je ne l'ai entendu en interne que chez la (future)GA. La P2 était au contraire taxée d'excès d'optimisme en général, plutôt que l'inverse.
Là il y a maldonne. Le meeting dont tu parles n'a rien à voir avec un front politique, c'est le meeting unitaire du CAC 31, collectif rassemblant partis, syndicats et associations (déclinaison locale du collectif national).Tresso a écrit:La semaine prochaine Philippe Poutou sera à un meeting contre l'austérité à Toulouse au côté de Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent. C'est une démarche positive qu'il faudra renouveler à tout les niveaux.
D'ailleurs, Pierre Laurent n'est absolument pas prévu, mais il y aura Gérard Onesta d'EELV, ainsi que des intervenants syndicaux, d'ATTAC, etc.
Attention à ne pas confondre front politique et front unique.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Duzgun a écrit:Je réagis à deux choses dans le message de Tresso :Je n'ai jamais entendu une telle position défendue dans la P2. Tu fais référence à qui/quoi?Tresso a écrit:Dans ces conditions il n'y a, à mes yeux, que deux solutions pour se sortir de cette impasse. Celle que propose la P2 actuellement qui est de faire le dos rond, d'éluder les questions politiques et de se contenter de sauter de lutte en lutte tout en essayant de maintenir un noyau militant conséquent en attendant des jours meilleurs est pour moi le meilleur moyen d'assurer au NPA une mort lente et certaine. Nous n'avons pas les moyens de nous transformer en "LO bis" tout simplement parce que nous n'en avons pas la culture militante ni la cohésion idéologique nécessaire.
Cette vision défaitiste et identitaire, je ne l'ai entendu en interne que chez la (future)GA. La P2 était au contraire taxée d'excès d'optimisme en général, plutôt que l'inverse.
Je suis d'accord avec tresso, c'est d'ailleurs très bien exprimé ce que je ressens parfois avec certaines positions de la P2.
C'est , pour moi, une déformation du Front Unique en simple unité d'action, où on se refuse d'avoir une portée politique sous prétexte qu'on côtoie les militants dans les boîtes etc...donc oui, bien une politique à la LO.
Je ne crois pas que ça soit une ligne stratégique voulue par la P2 mais c'est en tout cas ce parfois à quoi elle fait penser.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Jonhy a écrit:Duzgun a écrit:Je réagis à deux choses dans le message de Tresso :Je n'ai jamais entendu une telle position défendue dans la P2. Tu fais référence à qui/quoi?Tresso a écrit:Dans ces conditions il n'y a, à mes yeux, que deux solutions pour se sortir de cette impasse. Celle que propose la P2 actuellement qui est de faire le dos rond, d'éluder les questions politiques et de se contenter de sauter de lutte en lutte tout en essayant de maintenir un noyau militant conséquent en attendant des jours meilleurs est pour moi le meilleur moyen d'assurer au NPA une mort lente et certaine. Nous n'avons pas les moyens de nous transformer en "LO bis" tout simplement parce que nous n'en avons pas la culture militante ni la cohésion idéologique nécessaire.
Cette vision défaitiste et identitaire, je ne l'ai entendu en interne que chez la (future)GA. La P2 était au contraire taxée d'excès d'optimisme en général, plutôt que l'inverse.
Je suis d'accord avec tresso, c'est d'ailleurs très bien exprimé ce que je ressens parfois avec certaines positions de la P2.
C'est , pour moi, une déformation du Front Unique en simple unité d'action, où on se refuse d'avoir une portée politique sous prétexte qu'on côtoie les militants dans les boîtes etc...donc oui, bien une politique à la LO.
Je ne crois pas que ça soit une ligne stratégique voulue par la P2 mais c'est en tout cas ce parfois à quoi elle fait penser.
Les questions de front unique ne se font pas sans les travailleurs et sans poser les questions d'auto-organisation de ceux-ci (ou ce qui s'en approche le +).
Les démarches qui consistent à estimer comme des fils à plomb la référence à des textes est celle du sectarisme, surtout quand une série d'éléments sont discutables et qu'on ne prend en compte que l'aspect d'entre rdans un front politique de petits partis réformistes bureaucratisés.
La portée politique de l'unité d'action n'a de sens que dans les combats communs et dans la classe ouvrière.
Quand, par exemple, la question de la bataille pour l'unité des organisations syndicales sous contrôle des travailleurs n'est pas abordée comme une tâche concrète et là ça concerne directement des travailleurs dans des orgas bien plus grosses que les casernes du FdG, il y a un problème d'entendement des question d'unité .
Ce n'est pas parce que dans FdG il y a front, tout autant que dans front unique, qu'on parle de la même chose.
Quand les infirmières construisent de grandes coordinations dans les années 80 et engrangent la dernière grande victoire nette et sans bavure dans la classe ouvrière française, il y a des orteils écrasés au passage et, non, ça ne se fait pas par un front avec des appareils réformistes qui pourtant sont puissants à l'époque (ce qu'ils ne sont plus du tout actuellement).
Ca se fait par le front unique des travailleurs de la santé dans le cadre de l'auto-organisation.
Qui oserait dire que les coordinations d'infirmières et d’aide-soignantes n'étaient pas des cadres de front unique ? Alors que pourtant la gauche réformiste et une partie de l'extrème gauche vitupéraient contre, que l'essentiel des nomnaclaturas syndicales tonnaient conter ?
Un front unique n'a de sens que si ça fait progresser l'unité des travailleurs dans le combat . Ce n'est pas le cas du FdG. On comprend bien le mépris quand "on" parle de travail dans les boites avec les militants qui y sont. Et il n'y en a pas beaucoup. Ce travail ne se fait pas et c'est un tord et faire ce travail dans les entreprises ça ne signifie pas non plus une politique sectaire.
En plus quel parti serait un parti qui nie le fait que ses militants sont dans des entreprises en ne leur proposant pas de lutter politiquement dedans. Pas central l'endroit où sont les militants et où se reproduit le capitalisme, l'exploitation ?
De quoi parle-t-on ?
Dire que le FdG doit être un aspect secondaire dans les problèmes que rencontrent les travailleurs, que ses dirigeants sont des obstacles à la mobilisation d'autant plus fort qu'on ne fait pas notre boulot, que oui le FdG n'est qu'un aspect accessoire et secondaire du problème rencontré de la reconstruction des organisations de l'émancipation, que oui l'essentiel est dans les batailles concrètes, que oui le PC et le FdG sont largement excentrés dans la classe ouvrière, inorganisés dans la quasi-totalité des cas dans les entreprises et les secteurs, vieux, dans des secteurs étroits, ne ressort pas spécifiquement d'une politique à la LO. Ce n'est pas injurieux sur ces partis mais l'état réel des choses. L’extrême gauche c'est encore pire en présence.
Le fait de dire cela et d'estimer que les indignés espagnols et portugais nous donnent des indications sur la façon dont peuvent se mobiliser des couches de travailleurs habituellement isolées et précaires, mais éduquées et communicatives, est précieux et tisse des perspectives importantes qui n'ont strictement rien à voir avec les rabatteurs institutionnels. Dans d'autres pays et en france ces couches sociales passent pan à pan dans la xenophobie et les manips fascistes.
Les indignés qui sont en chemin vers leur mue et la résistance dans la péninsule ibérique sont une démonstration éclatante des disponibilités dans des sociétés très proches de celle de la France, et combats qui ont commencé avant les plus grosses attaques de la bourgeoisie dans ces pays.
Et ça ça se déroule loin des séances masturbatoires de fusions dans une petit FdG.
Prendre en compte la réalité de ces mobilisations avec des personnes peu politisées et peu expérimentées et arrivant à de tels résultats démontre les possibilités des combats. Et si l'extrème gauche, comme le FdG n'y arrive pas en France c’est évidemment un peu à cause des défaites passées (pareil en Espagne et au Portugal) , c'est en grande partie sur une image un peu politicienne de la politique, nombrilaire et institutionaliste.
la poussée en Espagne s'est vue aussi maintenant avec la grande mobilisation de la santé ce WE , préparée par des batailles pendant plusieurs semaines.
Ce sont ces batailles qui sont politiquement essentielles, et les révolutionnaires doivent en pousser les significations politiques sans lesquelles ont n'avance pas.
LO ça ???
Bien, par ailleurs, dans les entreprises, l'autre mandibule de la résistance, le fait de voir que dans les débats sur la résistance face à la bourgeoisie dans les usines automobiles, que le FdG n'y est pas est éclairant, éclairant sur le tigre en papier qu'est ce front mais surtout éclairant sur l"inutilité de ce front en termes de propositions de résistance pour réussir à gagner ou au moins pas trop perdre.
Les questions de ré-organisations des mouvements de résistance de masse de la classe ouvrière au sens large n'est pas abordée par le FdG, ils se satisfont de la division, du morcellement... C'est pas le truc de ce front même si il y a participation à une série de batailles sociales (pas nouveau).
Mais on pourrait parler d'Aurore Martin, de la Palestine, etc, ...
Mais c'est vrai que ça hein, c'est pas de la politique, hein ?
Les ruptures nécessaires pour construire autre chose qui fasse progresser les travailleurs de la résistance à la bourgeoisie vers le pouvoir des travailleurs, sont possibles, elles ne se conjuguent pas entre l'alternative FdG ou LO, même si on sait de quel côté est LO, à l'inverse des dirigeants du FdG.
Lo est une organisation dans le champ de la révolution, le FdG non, c'est le réformisme organisé habituel sans réformes qui se distingue du réformisme relativement spontané des travailleurs.
Si le réformisme du FdG était vraiment en résonance avec ce réformisme spontané des travailleurs, il y aurait une présence visible et réelle du FdG dans les entreprises, ce n'est pas le cas, ils n'y sont pas dans l'immense majorité des cas. Ils essayent pour les plus lucides mais ils ont d’extrêmes difficultés car pour constitué un grand parti réformiste il faut d'abord avoir gagné des batailles sociales, ce n'est pas le cas.
Il existe toutefois un espace libre important que le NPA, avait caressé un moment, avant que le bigornot ne se rétracte dans la coquille pour se partager vers le connu, rejouer le tango avec des petits partis réformistes, ou faire la tortue et dire que la période est au recul.
L'absence de réponses organisationnelles politiques du NPA (liées à une l'ignorance totale de ce que pourrait être un parti de masse) dans la classe ouvrière, ainsi que l'absence de ce qui était l'autre pan d'un nouveau parti, c'est à dire avancer un peu plus sur la reconstruction de grandes organisations de résistance (tendance inter-syndicale et para-syndicale, etc) autrement qu'en termes théoriques sont les grandes questions bloquantes. C'est là dessus que le bigornot s'est rabattu en partie vers le FdG.
Haro sur la P2 ?
Mais ce fut le service minimum, insuffisant certes, mais au moins quelques réflexes basiques auxquels il manque une pensée stratégique.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Donc subordonnés aux directions syndicales.Achille a écrit:Rougevert a écrit:
En tant que militants syndicaux
oui en tant que militants syndicaux.
C'est toujours mieux que de se gargariser avec des la bouffe bio, des oligos éléments, l'eau qui ruisselle, et la croissance zéro pour les prolétaires... comme le font les gauchistes rouges et vert, les écolos petits bourgeois qui ont mal assimilés le marxisme.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Débat stratégique dans le NPA
Achille a écrit:Rougevert a écrit:
En tant que militants syndicaux
oui en tant que militants syndicaux.
C'est toujours mieux que de se gargariser avec des la bouffe bio, des oligos éléments, l'eau qui ruisselle, et la croissance zéro pour les prolétaires... comme le font les gauchistes rouges et vert, les écolos petits bourgeois qui ont mal assimilés le marxisme.
Voilà qui ne va pas améliorer nos rapports, bien que pour une fois je sois "d'accord" avec le FdG...
Toi, je ne sais même plus si tu es d'accord avec ton programme.
Une petite mise au point s'impose:
.
http://www.placeaupeuple2012.fr/reponse-du-front-de-gauche-de-la-planification-ecologique-aux-organisations-de-protection-animale/
En ce qui concerne les pratiques d’élevages, le Front de Gauche a un programme très développé de sortie de l’agriculture et de l’élevage intensif pour revenir à une agriculture paysanne relocalisée. Il faut que nous puissions sortir de la recherche du profit immédiat qui conduit à produire de la nourriture malsaine pour les consommateurs comme pour l’environnement (intrants, traitement des animaux en batterie, mutilations, etc.). Nous reviendrons donc progressivement vers un mode d’élevage biologique qui s’oppose à l’élevage en batteries actuel.
http://veronique-louis.candidats.frontdegauche.fr/files/2012/06/reponse-perso-agribio-2.pdf
A titre plus personnel, en passant de la parole aux actes, je suis, depuis plusieurs années, adhérente à l’association d’insertion de maraîchage biologique « le terreau », et je reçois à ce titre un panier de légumes bio chaque semaine.Véronique Louis candidate du Front de Gauche 3 ème circonscription de l'Ardèche
http://reseau.dynamique-frontdegauche.fr/article/agir-pour-une-agriculture-biologique
14 novembre, 2011 - 18:13
AGIR !
Cher-es ami-es,
Dès à présent, nous vous invitons à consulter, diffuser et surtout participer à la nouvelle campagne de cartes pétitions de l'association Agir pour l'Environnement, lancée en partenariat avec 27 associations, intitulée - Développons l'agriculture biologique - afin de mobiliser les moyens nécessaires pour atteindre 20% d'agriculture bio en 2020.> Campagne cartes pétitions : Développons l'agriculture biologique
L’agriculture biologique et bio-dynamique est le mode de production le plus performant face aux dégâts sanitaires et environnementaux avérés des pesticides et de l'agro-industrie. Elle se développe rapidement dans une grande partie du monde, notamment dans les paysanneries vivrières tropicales, et connaît chez nos voisins européens une croissance parfois spectaculaire – mais la France reste très en retrait.
Tu vas encore avoir des problèmes de transit intestinal?
Bonne digestion quand même, cher camarade écologiste.
Dans le NPA, l'écosocialisme n'est pas une posture ni une imposture.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Débat stratégique dans le NPA
Haro sur la P2 ?
Certainement pas, je n'ai pas l'impression que c'est ce que j'ai dit...au contraire.
Je suis d'accord avec beaucoup de ce que tu dit. Le fait que le FdG ne soit pas organisé dans la classe ouvrière en tant que tel, le fait que les batailles et l'auto-organisation se mènent sans lui ou nous , oui c'est une réalité.
Mais le fait que beaucoup de prolos, notamment ceux proches de nos idées, sont intéressés par ce que fait et dit le FdG, même si il est pas dans leur usine, quartier ou lieux d'études c'est aussi une réalité. Et ça on ne peut pas simplement l'éviter en disant que le FdG n'est pas implanté et qu'on peut mener des bataille sans( ce qui est vrai !).
Ça nécessite d'avoir une réponse politique au FdG, celle du Front Unique, quitte à aller le chercher quant il n'est pas là. Et une démarche de FU qui va jusqu'au bout, c'est à dire qui a une portée politique "nationale".
Ce n'est vrai que la conscience de classe et la conscience politique ne s'acquiert que dans des grèves. Les gens lisent, s’intéressent, écoutent ce qui se passe " dans la politique", encore plus ceux qui se reconnaissent " dans la gauche de la gauche" à mon avis.
Alors il faut assumer une politique vis à vis des forces réformistes, on peut pas les ignorer.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Pour un parti qui ose !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-425.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-425.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Tout dépend de comment on analyse la période.
Si on pense que la bourgeoisie dispose de marges de manoeuvre
pour une large période, la construction du parti révo n'est pas urgente.
Autant se lier alors à la masse des travailleurs,
en ne les "ennuyant" pas en permanence
avec la nécéssité du socialisme et de la révolution.
Par contre, si cette construction est urgente,
pas de temps à perdre: il faut comme le disent les camarades du texte proposé,
toujours rappeler objectif socialiste et stratégie révolutionnaire,
et construire le parti révo.
Il ne fait aucun doute que nous sommes,
dans la plupart des pays d'Europe, et en France,
dans une période de crise aigue économique, sociale et écologique
qui appelle la construction du parti révo.
Le NPA a été concu dans une autre période, qui n'avait rien à voir.
D'où le qui pro quo et l'adhésion de réformistes, de la LCR
et d'ailleurs, qui l'ont quitté pour un front des nomenclatures électorales.
Dans cette nouvelle période de crise sans précédent,
que ses fondateurs n'avait pas vu venir malheureusement,
le NPA doit être refondé si il veut contribuer à la création du parti révo
qui naitra de toute façon, avec ou sans NPA,
dans les luttes gigantesques à venir.
Si on pense que la bourgeoisie dispose de marges de manoeuvre
pour une large période, la construction du parti révo n'est pas urgente.
Autant se lier alors à la masse des travailleurs,
en ne les "ennuyant" pas en permanence
avec la nécéssité du socialisme et de la révolution.
Par contre, si cette construction est urgente,
pas de temps à perdre: il faut comme le disent les camarades du texte proposé,
toujours rappeler objectif socialiste et stratégie révolutionnaire,
et construire le parti révo.
Il ne fait aucun doute que nous sommes,
dans la plupart des pays d'Europe, et en France,
dans une période de crise aigue économique, sociale et écologique
qui appelle la construction du parti révo.
Le NPA a été concu dans une autre période, qui n'avait rien à voir.
D'où le qui pro quo et l'adhésion de réformistes, de la LCR
et d'ailleurs, qui l'ont quitté pour un front des nomenclatures électorales.
Dans cette nouvelle période de crise sans précédent,
que ses fondateurs n'avait pas vu venir malheureusement,
le NPA doit être refondé si il veut contribuer à la création du parti révo
qui naitra de toute façon, avec ou sans NPA,
dans les luttes gigantesques à venir.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Pour un parti qui ose !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-425.pdf
C'est quoi ce texte signé par deux militants ? Tous ceux de la CLAIRE vont faire une contribution personnelle ?
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
alexi a écrit:Pour un parti qui ose !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-425.pdf
C'est quoi ce texte signé par deux militants ? Tous ceux de la CLAIRE vont faire une contribution personnelle ?
Ah...
Bon, c'est rafraichissant ce texte, pour une fois que des camarades qui rejoignent la claire s'expriment un peu direct et sans formules ampoulées ...
Maintenant, et pour le reste, une position de un ou deux camarades est aussi légitime que bien d'autres positions d'emblée et d'autorité comme le NPA en a pâti un bon moment et pour lesquelles il reste des traces encore.
On pourrait en faire une liste interminable.
pas nécessaire de s'ennerver là dessus.
Que 100 fleurs s'épanouissent.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
alexi a écrit:Pour un parti qui ose !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-425.pdf
C'est quoi ce texte signé par deux militants ? Tous ceux de la CLAIRE vont faire une contribution personnelle ?
C'est deux camarades de la Meuse, qui viennent de rejoindre la tendance claire et qui expliquent pourquoi...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Débat stratégique dans le NPA
Depuis toujours, la LCR Meuse, puis le NPA Meuse ont proposé :
Marco :
C'est deux camarades de la Meuse, qui viennent de rejoindre la tendance claire et qui expliquent pourquoi...
Bien que que toute la Meuse semble penser pareil, ce n'est donc pas toute la Meuse qui a rejoint la Claire
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Contribution de L'Etincelle
Contribution à la discussion
Quel parti construire
Avouons d’emblée que nous partageons la perplexité, doublée parfois de quelque inquiétude, qui s’est dégagée des assemblées de débats auxquelles nous avons participé ou dont nous avons connaissance. Non pas que les textes issus de la « commission d’écriture » ne prêtent à la discussion. Au contraire, nous avons là un luxe de détails dans les analyses, un foisonnement de propositions pour nuancer le programme ou pour changer et redresser les fondamentaux politiques et organisationnels du parti. De quoi sans doute fournir les débats non pas d’un mais de plusieurs congrès.
Mais de quel parti ? Car à la fin de la lecture de ces 39 pages d’analyses des effets de la crise sur la situation du monde, de l’Europe et de la France, de définitions de l’identité du NPA selon les différents courants, de propositions de modifications des statuts (pourtant résumées à des têtes de chapitre, ce qui appelle donc de nouveaux textes), la question demeure : parlons-nous vraiment du NPA, dont les mêmes textes nous répètent à l’envi, après bien d’autres, qu’il est en « crise » ?
Avant de proposer des remèdes, et d’en débattre, il faudrait diagnostiquer le malaise. En gros faire le bilan d’une orientation qui, au bout de quatre années, se traduit par la fuite des deux tiers des adhérents.
Le congrès est l’occasion de faire ce bilan, mais surtout de se donner une orientation susceptible de sortir de cette « crise » du parti, c’est-à-dire de nous donner des objectifs militants immédiats, en fonction de ce que nous sommes aujourd’hui, de nos forces, de nos faiblesses, de nos limites... et pas d’un parti mythique dont on a pu rêver.
Nous sommes-nous trompés de diagnostic ?
Que les élections aient pris une importance démesurée ces quatre dernières années, au point de remiser au second rang tous les autres objectifs, est révélateur des illusions que le NPA a entretenues sur lui-même.
Le fait d’avoir réussi à créer une organisation rassemblant 9 000 anticapitalistes ayant pris à un moment une carte, fut un remarquable succès, lié toutefois à la percée d’Olivier Besancenot aux présidentielles précédentes et aux illusions électoralistes qu’elle pouvait susciter chez nombre de ces nouveaux adhérents. Cela ne signifiait pas que nous étions un parti, de taille à tout miser sur la concurrence électorale avec les grands appareils que sont les partis de gauche tels que le PS, le PC ou même leurs avatars à « la gauche de la gauche », ni que nous devions le faire.
Les partis institutionnels se maintiennent, grandissent ou dépérissent par le jeu électoral. La nature du NPA ne le lui permet pas. C’est pourtant la perspective qu’il s’est donnée, oubliant de fait l’idée qu’un parti qui refuse de s’intégrer dans les institutions et vise à la transformation révolutionnaire de la société se construit d’une toute autre manière. Or le NPA, loin d’être un parti constitué, restait, et reste à construire. Ce qui ne pourra se faire qu’en mettant la priorité sur le recrutement et la formation de nouveaux membres, l’implantation dans les couches populaires, la jeunesse, les quartiers et surtout les lieux de travail afin de permettre, au moins à terme, une large intervention dans la lutte de classe.
C’était là d’ailleurs un des volets de son projet, qui a été négligé en faveur des préoccupations purement électorales. Les piètres résultats électoraux, joints à l’absence de cette intervention dans la lutte de classe, dans une période où c’est la bourgeoisie qui mène celle-ci, ont fait le reste : certains, qui nous avaient rejoints en misant consciemment sur une nouvelle percée électorale, ont abandonné le navire (parfois très vite, dès après les européennes) ; quant aux « anonymes », les plus nombreux, qui nous avaient rejoints avec enthousiasme mais sans passé politique, ayant donc adhéré au seul projet qu’on leur présentait, ils sont partis silencieusement élections après élections, sans forcément d’hostilité ou d’amertume, mais sans plus voir de perspectives et sans avoir non plus d’autres raisons de rester.
Voilà comment de 9 000, nous sommes passés à 3 000. Pas renforcés bien sûr, le parti ne se renforçant pas en s’épurant, mais pas non plus aussi affaiblis que certains veulent le dire, n’ayant jamais été très influents. Reste à construire avec ce que nous sommes (et ce que nous étions en 2008). Somme toute comme il y a quatre ans, ce que à quoi nous aurions dû alors nous atteler
Une opposition de gauche ?
Proposer de construire une « opposition de gauche », c’est cumuler trois handicaps et trois erreurs : continuer à jouer au grand parti que nous ne sommes pas, s’obstiner à définir notre politique en fonction des autres partis de gauche, simplement en partenaires plutôt qu’en concurrents cette fois ; persévérer dans l’orientation prise lors des trois années électorales précédentes… de plus dans une période non électorale.
Quel autre sens peut bien avoir cette formule, sinon d’une proposition d’alliance ou de front durable à finalité électorale avec les partis de la gauche de la gauche, PC, PG, Front de gauche ? Et c’est bien ainsi qu’elle est comprise et proposée par ses partisans, surtout quand ceux-ci l’associent systématiquement à une formule de « gouvernement », qui va de « gouvernement des travailleurs » à « gouvernement contre l’austérité ». Dans la situation présente, cela n’a déjà aucun sens d’avancer ce genre de formules propagandistes. Mais elles pourraient prendre un contenu néfaste si la gauche de la gauche avait demain des succès électoraux.
Une telle alliance durable nous lierait les mains avec des gens avec qui nous ne partageons ni les objectifs ni les stratégies à long ou moyen terme. Même quand ils se disent anticapitalistes et révolutionnaires, c’est par une « révolution par les urnes » qu’ils prétendent renverser le capitalisme, et à pas comptés (ce qui veut dire généralement… en reculant !). A supposer que le FdG accepte de former une telle « opposition de gauche » avec le NPA, ce serait dans le seul but électoral, pour lequel il s’est constitué. Et faire un front avec un front... n’a d’autre finalité que d’intégrer ce dernier. La GA vient encore de nous le démontrer.
Bien sûr, à court terme, proposer l’unité a toujours de quoi séduire ou réconforter, pour les élections comme pour les luttes. Encore plus à un moment où les travailleurs sont sous le feu des classes dirigeantes. Mais c’est aussi au nom de cette recherche de l’unité (des appareils plus que des travailleurs) que d’innombrables trahisons du programme révolutionnaire comme des luttes ont eu lieu.
Nous ne devons donc pas nous mettre à la remorque du Front de gauche, même au nom de l’unité. Certes dans les combats contre les patrons et le gouvernement nous acceptons, recherchons ou proposons cette unité à tous ceux qui partagent alors notre objectif du moment. Le Front de gauche, ou certaines de ses composantes, sont parfois les plus à même d’être de ceux-là. C’est à mesurer au coup par coup, et sans confondre l’unité entre les organisations ou les équipes politiques ou syndicales avec celle des travailleurs en lutte, le véritable objectif à atteindre. L’une et l’autre sont rarement complètement synonymes.
D’abord construire le parti révolutionnaire
L’erreur n’a pas été de se présenter aux élections mais d’oublier que notre tâche principale restait de s’atteler à la construction d’un parti dont le NPA n’était au mieux qu’un embryon. Et de ne pas se donner des priorités militantes en conséquence.
D’abord recruter, former et faire militer ses nouveaux membres. Pour une organisation qui entend reprendre « le meilleur des traditions » des différents courants du mouvement ouvrier et du mouvement révolutionnaire, il est étrange de constater combien l’étude de l’histoire de ce mouvement ouvrier et révolutionnaire, de ses faiblesses, de ses limites et de ses crises, mais aussi de ses succès, est négligée au NPA. Et soit dit en passant, ce sont ces tâches de recrutement et de formation qui contribuent, par delà les sensibilités et les tendances, à homogénéiser un parti, par sa base en quelque sorte. Par la formation politique et l’entraînement militant de ses adhérents.
L’implantation et l’intervention dans les luttes : de quoi trancher sinon résoudre nos différends
Ensuite s’implanter dans les couches prolétariennes et populaires. En militant éventuellement dans les associations, les collectifs ou les syndicats qui essaient de défendre les intérêts des travailleurs, des chômeurs, des habitants, de la jeunesse, dans les usines, les lieux de travail ou d’études et les quartiers. Mais aussi faire connaître l’existence d’un courant et d’une organisation révolutionnaire en y apparaissant publiquement et en défendant directement le parti et une politique révolutionnaire auprès du monde du travail, avec ou sans emploi, et de la jeunesse. Surtout dans cette période de licenciements, fermetures d’usines, restructurations d’entreprises, aggravation de l’exploitation, baisse des salaires, d’intensification des attaques contre toutes les couches populaires sans exception.
Cet effort d’implantation et d’expression politique ne serait que le tout premier pas de la construction d’un parti prolétarien. Celui-ci n’existera que lorsqu’il sera capable d’intervenir réellement dans la lutte de classe, d’y avoir un impact. Et à part des exceptions rarissimes, il est impossible d’avoir une influence dans les luttes sans militants de l’intérieur, de militants s’y sentant comme des poissons dans l’eau, non seulement parce qu’ils sont bien accueillis par ceux qui luttent, mais parce qu’ils sont des leurs, vivant ou travaillant à leurs côtés, connus comme tels.
Et ce seront ces interventions qui permettront de trancher entre nos différends ou du moins de démêler l’essentiel et le secondaire dans nos affrontements de tendances, qui pour l’heure, à tort ou à raison, apparaissent stériles à bon nombre de militants, précisément parce que le parti n’a pas les moyens de vérifier et faire vérifier concrètement les orientations des uns ou des autres.
Nous sommes loin de cette situation, à l’exception de quelques quartiers et de quelques entreprises. C’est la raison de se donner en toute priorité cette orientation et ces objectifs.
Refonder le parti, son programme, sa politique ?
Il semble aussi que le débat se dirige maintenant vers la question de refonder, ou pas, tout ou partie du projet du NPA. Celui-ci contient en effet de nombreuses ambiguïtés et lacunes. Il faudra certainement chercher à les lever ou les combler. Mais les errements des années écoulées tenaient moins aux faiblesses des textes fondateurs qu’à certains choix politiques de la direction avec l’assentiment de la grosse majorité du parti, choix qui n’étaient nullement inhérents au projet politique de départ, qui auraient pu être tout autre, qui peuvent toujours l’être. C’est donc ces choix politiques qu’il faut changer : remplacer le « tout élections » par une politique volontariste de construction d’un parti révolutionnaire par exemple. C’est en redéfinissant nos priorités et nos orientations politiques que nous lèverons, dans les faits, les ambiguïtés de notre identité. Pas l’inverse.
C’est pourquoi le congrès doit être essentiellement consacré à débattre et décider des orientations à prendre, de nos priorités et de la politique à mener maintenant. Les débats et leurs conclusions sur ce qu’il y a à refonder ou non au NPA suivront.
25 novembre 2012,
Aurélien, Hervé, Maria et Zara, du CPN, pour la Fraction l’Etincelle
Quel parti construire
Avouons d’emblée que nous partageons la perplexité, doublée parfois de quelque inquiétude, qui s’est dégagée des assemblées de débats auxquelles nous avons participé ou dont nous avons connaissance. Non pas que les textes issus de la « commission d’écriture » ne prêtent à la discussion. Au contraire, nous avons là un luxe de détails dans les analyses, un foisonnement de propositions pour nuancer le programme ou pour changer et redresser les fondamentaux politiques et organisationnels du parti. De quoi sans doute fournir les débats non pas d’un mais de plusieurs congrès.
Mais de quel parti ? Car à la fin de la lecture de ces 39 pages d’analyses des effets de la crise sur la situation du monde, de l’Europe et de la France, de définitions de l’identité du NPA selon les différents courants, de propositions de modifications des statuts (pourtant résumées à des têtes de chapitre, ce qui appelle donc de nouveaux textes), la question demeure : parlons-nous vraiment du NPA, dont les mêmes textes nous répètent à l’envi, après bien d’autres, qu’il est en « crise » ?
Avant de proposer des remèdes, et d’en débattre, il faudrait diagnostiquer le malaise. En gros faire le bilan d’une orientation qui, au bout de quatre années, se traduit par la fuite des deux tiers des adhérents.
Le congrès est l’occasion de faire ce bilan, mais surtout de se donner une orientation susceptible de sortir de cette « crise » du parti, c’est-à-dire de nous donner des objectifs militants immédiats, en fonction de ce que nous sommes aujourd’hui, de nos forces, de nos faiblesses, de nos limites... et pas d’un parti mythique dont on a pu rêver.
Nous sommes-nous trompés de diagnostic ?
Que les élections aient pris une importance démesurée ces quatre dernières années, au point de remiser au second rang tous les autres objectifs, est révélateur des illusions que le NPA a entretenues sur lui-même.
Le fait d’avoir réussi à créer une organisation rassemblant 9 000 anticapitalistes ayant pris à un moment une carte, fut un remarquable succès, lié toutefois à la percée d’Olivier Besancenot aux présidentielles précédentes et aux illusions électoralistes qu’elle pouvait susciter chez nombre de ces nouveaux adhérents. Cela ne signifiait pas que nous étions un parti, de taille à tout miser sur la concurrence électorale avec les grands appareils que sont les partis de gauche tels que le PS, le PC ou même leurs avatars à « la gauche de la gauche », ni que nous devions le faire.
Les partis institutionnels se maintiennent, grandissent ou dépérissent par le jeu électoral. La nature du NPA ne le lui permet pas. C’est pourtant la perspective qu’il s’est donnée, oubliant de fait l’idée qu’un parti qui refuse de s’intégrer dans les institutions et vise à la transformation révolutionnaire de la société se construit d’une toute autre manière. Or le NPA, loin d’être un parti constitué, restait, et reste à construire. Ce qui ne pourra se faire qu’en mettant la priorité sur le recrutement et la formation de nouveaux membres, l’implantation dans les couches populaires, la jeunesse, les quartiers et surtout les lieux de travail afin de permettre, au moins à terme, une large intervention dans la lutte de classe.
C’était là d’ailleurs un des volets de son projet, qui a été négligé en faveur des préoccupations purement électorales. Les piètres résultats électoraux, joints à l’absence de cette intervention dans la lutte de classe, dans une période où c’est la bourgeoisie qui mène celle-ci, ont fait le reste : certains, qui nous avaient rejoints en misant consciemment sur une nouvelle percée électorale, ont abandonné le navire (parfois très vite, dès après les européennes) ; quant aux « anonymes », les plus nombreux, qui nous avaient rejoints avec enthousiasme mais sans passé politique, ayant donc adhéré au seul projet qu’on leur présentait, ils sont partis silencieusement élections après élections, sans forcément d’hostilité ou d’amertume, mais sans plus voir de perspectives et sans avoir non plus d’autres raisons de rester.
Voilà comment de 9 000, nous sommes passés à 3 000. Pas renforcés bien sûr, le parti ne se renforçant pas en s’épurant, mais pas non plus aussi affaiblis que certains veulent le dire, n’ayant jamais été très influents. Reste à construire avec ce que nous sommes (et ce que nous étions en 2008). Somme toute comme il y a quatre ans, ce que à quoi nous aurions dû alors nous atteler
Une opposition de gauche ?
Proposer de construire une « opposition de gauche », c’est cumuler trois handicaps et trois erreurs : continuer à jouer au grand parti que nous ne sommes pas, s’obstiner à définir notre politique en fonction des autres partis de gauche, simplement en partenaires plutôt qu’en concurrents cette fois ; persévérer dans l’orientation prise lors des trois années électorales précédentes… de plus dans une période non électorale.
Quel autre sens peut bien avoir cette formule, sinon d’une proposition d’alliance ou de front durable à finalité électorale avec les partis de la gauche de la gauche, PC, PG, Front de gauche ? Et c’est bien ainsi qu’elle est comprise et proposée par ses partisans, surtout quand ceux-ci l’associent systématiquement à une formule de « gouvernement », qui va de « gouvernement des travailleurs » à « gouvernement contre l’austérité ». Dans la situation présente, cela n’a déjà aucun sens d’avancer ce genre de formules propagandistes. Mais elles pourraient prendre un contenu néfaste si la gauche de la gauche avait demain des succès électoraux.
Une telle alliance durable nous lierait les mains avec des gens avec qui nous ne partageons ni les objectifs ni les stratégies à long ou moyen terme. Même quand ils se disent anticapitalistes et révolutionnaires, c’est par une « révolution par les urnes » qu’ils prétendent renverser le capitalisme, et à pas comptés (ce qui veut dire généralement… en reculant !). A supposer que le FdG accepte de former une telle « opposition de gauche » avec le NPA, ce serait dans le seul but électoral, pour lequel il s’est constitué. Et faire un front avec un front... n’a d’autre finalité que d’intégrer ce dernier. La GA vient encore de nous le démontrer.
Bien sûr, à court terme, proposer l’unité a toujours de quoi séduire ou réconforter, pour les élections comme pour les luttes. Encore plus à un moment où les travailleurs sont sous le feu des classes dirigeantes. Mais c’est aussi au nom de cette recherche de l’unité (des appareils plus que des travailleurs) que d’innombrables trahisons du programme révolutionnaire comme des luttes ont eu lieu.
Nous ne devons donc pas nous mettre à la remorque du Front de gauche, même au nom de l’unité. Certes dans les combats contre les patrons et le gouvernement nous acceptons, recherchons ou proposons cette unité à tous ceux qui partagent alors notre objectif du moment. Le Front de gauche, ou certaines de ses composantes, sont parfois les plus à même d’être de ceux-là. C’est à mesurer au coup par coup, et sans confondre l’unité entre les organisations ou les équipes politiques ou syndicales avec celle des travailleurs en lutte, le véritable objectif à atteindre. L’une et l’autre sont rarement complètement synonymes.
D’abord construire le parti révolutionnaire
L’erreur n’a pas été de se présenter aux élections mais d’oublier que notre tâche principale restait de s’atteler à la construction d’un parti dont le NPA n’était au mieux qu’un embryon. Et de ne pas se donner des priorités militantes en conséquence.
D’abord recruter, former et faire militer ses nouveaux membres. Pour une organisation qui entend reprendre « le meilleur des traditions » des différents courants du mouvement ouvrier et du mouvement révolutionnaire, il est étrange de constater combien l’étude de l’histoire de ce mouvement ouvrier et révolutionnaire, de ses faiblesses, de ses limites et de ses crises, mais aussi de ses succès, est négligée au NPA. Et soit dit en passant, ce sont ces tâches de recrutement et de formation qui contribuent, par delà les sensibilités et les tendances, à homogénéiser un parti, par sa base en quelque sorte. Par la formation politique et l’entraînement militant de ses adhérents.
L’implantation et l’intervention dans les luttes : de quoi trancher sinon résoudre nos différends
Ensuite s’implanter dans les couches prolétariennes et populaires. En militant éventuellement dans les associations, les collectifs ou les syndicats qui essaient de défendre les intérêts des travailleurs, des chômeurs, des habitants, de la jeunesse, dans les usines, les lieux de travail ou d’études et les quartiers. Mais aussi faire connaître l’existence d’un courant et d’une organisation révolutionnaire en y apparaissant publiquement et en défendant directement le parti et une politique révolutionnaire auprès du monde du travail, avec ou sans emploi, et de la jeunesse. Surtout dans cette période de licenciements, fermetures d’usines, restructurations d’entreprises, aggravation de l’exploitation, baisse des salaires, d’intensification des attaques contre toutes les couches populaires sans exception.
Cet effort d’implantation et d’expression politique ne serait que le tout premier pas de la construction d’un parti prolétarien. Celui-ci n’existera que lorsqu’il sera capable d’intervenir réellement dans la lutte de classe, d’y avoir un impact. Et à part des exceptions rarissimes, il est impossible d’avoir une influence dans les luttes sans militants de l’intérieur, de militants s’y sentant comme des poissons dans l’eau, non seulement parce qu’ils sont bien accueillis par ceux qui luttent, mais parce qu’ils sont des leurs, vivant ou travaillant à leurs côtés, connus comme tels.
Et ce seront ces interventions qui permettront de trancher entre nos différends ou du moins de démêler l’essentiel et le secondaire dans nos affrontements de tendances, qui pour l’heure, à tort ou à raison, apparaissent stériles à bon nombre de militants, précisément parce que le parti n’a pas les moyens de vérifier et faire vérifier concrètement les orientations des uns ou des autres.
Nous sommes loin de cette situation, à l’exception de quelques quartiers et de quelques entreprises. C’est la raison de se donner en toute priorité cette orientation et ces objectifs.
Refonder le parti, son programme, sa politique ?
Il semble aussi que le débat se dirige maintenant vers la question de refonder, ou pas, tout ou partie du projet du NPA. Celui-ci contient en effet de nombreuses ambiguïtés et lacunes. Il faudra certainement chercher à les lever ou les combler. Mais les errements des années écoulées tenaient moins aux faiblesses des textes fondateurs qu’à certains choix politiques de la direction avec l’assentiment de la grosse majorité du parti, choix qui n’étaient nullement inhérents au projet politique de départ, qui auraient pu être tout autre, qui peuvent toujours l’être. C’est donc ces choix politiques qu’il faut changer : remplacer le « tout élections » par une politique volontariste de construction d’un parti révolutionnaire par exemple. C’est en redéfinissant nos priorités et nos orientations politiques que nous lèverons, dans les faits, les ambiguïtés de notre identité. Pas l’inverse.
C’est pourquoi le congrès doit être essentiellement consacré à débattre et décider des orientations à prendre, de nos priorités et de la politique à mener maintenant. Les débats et leurs conclusions sur ce qu’il y a à refonder ou non au NPA suivront.
25 novembre 2012,
Aurélien, Hervé, Maria et Zara, du CPN, pour la Fraction l’Etincelle
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
alexi a écrit:Depuis toujours, la LCR Meuse, puis le NPA Meuse ont proposé :Marco :
C'est deux camarades de la Meuse, qui viennent de rejoindre la tendance claire et qui expliquent pourquoi...
Bien que que toute la Meuse semble penser pareil, ce n'est donc pas toute la Meuse qui a rejoint la Claire
Personne n'a dit ça à ma connaissance.
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Débat stratégique dans le NPA
Je ne suis pas au NPA et je suppose que sur bien des points il y aurait entre eux et moi un oignon à peler, mais je trouve beaucoup de très bonnes choses dans ce texte de l'Etincelle.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Tout à fait d'accord. C'est le minimum syndical...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Marco :
Personne n'a dit ça à ma connaissance.
CLAIRE :
Bref c'est dire la vérité sur ce qu'on pense. C’est être clairs et audibles.
Depuis toujours, la LCR Meuse, puis le NPA Meuse ont proposé :
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
alexi a écrit:
Marco :
Personne n'a dit ça à ma connaissance.CLAIRE :
Bref c'est dire la vérité sur ce qu'on pense. C’est être clairs et audibles.
Depuis toujours, la LCR Meuse, puis le NPA Meuse ont proposé :
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu dis...
Pour moi, ça veut dire que dans la Meuse, ces positions là ont toujours été ultra majoritaires...
Et ces 2 camarades en question, parmi les principaux animateurs dans le coin, les ont surtout retrouvé à la TC...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Débat stratégique dans le NPA
Marco :
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu dis...
J'ai cru un instant, en lisant ce passage du texte de la CLAIRE, que l'ensemble de la Meuse rejoignait ta position; en fait non, simplement deux d'entre eux sur les x militants NPA de ce département.
Bonne continuation.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Lors de la dernière conférence nationale en juillet, la quasi totalité des militants de la Meuse ont voté pour la plateforme E, soutenue par la position 4 (impulsée par la tendance claire)
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
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