Journée d'action du 9 octobre

[sylvestre]

Un mot d'ordre douteux (pourquoi développer l'industrie plus qu'autre chose ?), mais ce sera quand même l'occasion de montrer la force des travailleurs contre les licenciements et l'austérité !

Mobilisation le 9 octobre pour la défense de l’industrie et de l’emploi

[Vals]

http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20121009.OBS4993/la-cgt-manifeste-pour-aider-le-gouvernement.html

Titre débile du Nouvel Obs mais qui ne trahit pas, hélas, les axes avancés par Thibaut...
Heureusement, tous les manifestants et grévistes qui répondent à l'appel de la CGT ne sont pas là pour "aider le gouvernement"...

http://www.20minutes.fr/societe/1019099-greve-manifestation-cgt-met-pression-gouvernement

[Vals]

http://www.20minutes.fr/article/1018979/heurts-entre-crs-syndicalistes-devant-mondial-automobile

[Carlo Rubeo]

Des salariés de différentes entreprises en lutte victimes de la répression capitaliste du gouvernement PS, c'était cet après midi porte de Versailles au salon de l'automobile.
Convergence des luttes : ouvriers d'ArcelorMittal, PSA, Ford, Goodyear Amiens, employés de Sanofi ....

+ d'infos et vidéos :
http://al-rouge.blogspot.fr/2012/10/affrontements-entre-ouvriers-et.html

[verié2]

http://www.20minutes.fr/article/1018979/heurts-entre-crs-syndicalistes-devant-mondial-automobile

Bon, ça n'était pas non plus la répression féroce. Il n'y avait pas plus de 1000 à 1500 personnes, essentiellement des délégations pas très compactes. Quand une partie des manifestants a tenté d'entrer dans le salon, qui était entièrement encadré par des files de gendarmes mobiles, ceux-ci on balancé quelques gaz. Vraiment pas les pires, rien à voir avec les gaz paralysants qu'ils lancent quelque fois et qui coupent complètement le souffle.
S'ils en avaient reçu l'ordre, ils auraient probablement dégagé très vite la place, mais la consigne était très certainement de limiter les incidents au minimum.

Les discours, du moins ceux que j'ai entendus, étaient presque tous centrés sur le thème de "la réindustrialisation, c'est possible", "l'automobile a un avenir etc". Le seul aspect positif de cette manif peu nombreuse était de réunir des travailleurs et (surtout) des militants syndicalistes de secteurs très divers. Espérons que ça va contribuer à permettre de sortir d'un corporatisme et d'un localisme sans issue.
__
PS La réaction "médiatique" de Mercier disant que c'est contre les patrons qu'il faut
envoyer les CRS n'était vraiment pas géniale. Quant au tract d'appel de la CGT PSA Aulnay, il était vraiment minimaliste en concluant par la revendication de produire la C3 à Aulnay...

[panchoa]

SOCIAL - La police a fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants d'entrer dans les locaux du salon... voir aussi video poste par Vals

Avant la manifestation pour «la défense de l'emploi et de l'industrie» prévue ce mardi à Paris et dans plusieurs villes de France à l’appel de la CGT, les salariés d'une vingtaine d'entreprises du secteur automobile, touché par des plans de licenciements, se sont donné rendez-vous au Mondial de l’Automobile de Paris.

La police a fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher un millier de manifestants de pénétrer dans les locaux du Mondial. La plupart des syndicats étaient représentés dans cette manifestation organisée pour protester contre les plans sociaux qui se multiplient, notamment dans le secteur de l'automobile, comme à PSA, où 8.000 emplois sont menacés.


Philippe Poutou au rendez-vous

Interrogé sur BFM-TV, le représentant CGT Ford et ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou s’est félicité que le Mondial de l’auto se soit transformé en «carrefour pour l’ensemble des salariés victimes» de ces plans de licenciement, notamment chez PSA et Renault. «Il faut un rapport de force pour arrêter les licenciements et les fermetures d’usine», a-t-il lancé, entouré de dizaines de manifestants.

«On ne pourra compter que sur nous-mêmes», a poursuivi Philippe Poutou, pour qui le gouvernement «ne va pas changer la donne». «Il y a un côté symbolique aujourd’hui: les CRS nous ont gazés. Les CRS, c’est jamais chez [les patrons], c’est toujours chez nous.»

«Le changement viendra d’en bas»

Sur i-Télé, le délégué CGT Jean-Pierre mercier (PSA) a développé la même idée: «Les CRS devraient être envoyés au Medef, chez Peugeot, chez Renault!» Interrogé sur l’action d’Arnaud Montebourg, le syndicaliste a regretté qu’«aujourd’hui les seules solutions qu’il a apportées ce sont les aides publiques chez Peugeot et Renault. Il faut qu’il ferme le robinet à aides publiques.» Jean-Pierre Mercier a conclu: «On veut arrêter les licenciements, et c’est en faisant grève qu’on y arrivera. Le changement viendra d’en bas».

Les syndicalistes présents au Mondial de l’Auto doivent rejoindre les autres syndicalistes de la CGT en début d’après-midi pour le départ du défilé, Place d’Italie à Paris.
—
Nicolas Bégasse avec Reuters

[panchoa]

http://www.20minutes.fr/article/1018979/heurts-entre-crs-syndicalistes-devant-mondial-automobile

Bon, ça n'était pas non plus la répression féroce. Il n'y avait pas plus de 1000 à 1500 personnes, essentiellement des délégations pas très compactes. Quand une partie des manifestants a tenté d'entrer dans le salon, qui était entièrement encadré par des files de gendarmes mobiles, ceux-ci on balancé quelques gaz. Vraiment pas les pires, rien à voir avec les gaz paralysants qu'ils lancent quelque fois et qui coupent complètement le souffle.
S'ils en avaient reçu l'ordre, ils auraient probablement dégagé très vite la place, mais la consigne était très certainement de limiter les incidents au minimum.

Les discours, du moins ceux que j'ai entendus, étaient presque tous centrés sur le thème de "la réindustrialisation, c'est possible", "l'automobile a un avenir etc". Le seul aspect positif de cette manif peu nombreuse était de réunir des travailleurs et (surtout) des militants syndicalistes de secteurs très divers. Espérons que ça va contribuer à permettre de sortir d'un corporatisme et d'un localisme sans issue.
__
PS La réaction "médiatique" de Mercier disant que c'est contre les patrons qu'il faut
envoyer les CRS n'était vraiment pas géniale. Quant au tract d'appel de la CGT PSA Aulnay, il était vraiment minimaliste en concluant par la revendication de produire la C3 à Aulnay...

voici les réactions de mercier et poutou, trés bon. c'est a partir de quel dosage de gaz lacrimo qu'il faut s'inquiéter du role des gardes mobile pour nous faire fermer la gueule. verié t est trop. je me demande si tu te rend compte de ton propos panchoa

SOCIAL - La police a fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants d'entrer dans les locaux du salon...

Avant la manifestation pour «la défense de l'emploi et de l'industrie» prévue ce mardi à Paris et dans plusieurs villes de France à l’appel de la CGT, les salariés d'une vingtaine d'entreprises du secteur automobile, touché par des plans de licenciements, se sont donné rendez-vous au Mondial de l’Automobile de Paris.

La police a fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher un millier de manifestants de pénétrer dans les locaux du Mondial. La plupart des syndicats étaient représentés dans cette manifestation organisée pour protester contre les plans sociaux qui se multiplient, notamment dans le secteur de l'automobile, comme à PSA, où 8.000 emplois sont menacés.

Philippe Poutou au rendez-vous

Interrogé sur BFM-TV, le représentant CGT Ford et ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou s’est félicité que le Mondial de l’auto se soit transformé en «carrefour pour l’ensemble des salariés victimes» de ces plans de licenciement, notamment chez PSA et Renault. «Il faut un rapport de force pour arrêter les licenciements et les fermetures d’usine», a-t-il lancé, entouré de dizaines de manifestants.

«On ne pourra compter que sur nous-mêmes», a poursuivi Philippe Poutou, pour qui le gouvernement «ne va pas changer la donne». «Il y a un côté symbolique aujourd’hui: les CRS nous ont gazés. Les CRS, c’est jamais chez [les patrons], c’est toujours chez nous.»

«Le changement viendra d’en bas»

Sur i-Télé, le délégué CGT Jean-Pierre mercier (PSA) a développé la même idée: «Les CRS devraient être envoyés au Medef, chez Peugeot, chez Renault!» Interrogé sur l’action d’Arnaud Montebourg, le syndicaliste a regretté qu’«aujourd’hui les seules solutions qu’il a apportées ce sont les aides publiques chez Peugeot et Renault. Il faut qu’il ferme le robinet à aides publiques.» Jean-Pierre Mercier a conclu: «On veut arrêter les licenciements, et c’est en faisant grève qu’on y arrivera. Le changement viendra d’en bas».

Les syndicalistes présents au Mondial de l’Auto doivent rejoindre les autres syndicalistes de la CGT en début d’après-midi pour le départ du défilé, Place d’Italie à Paris.
—
Nicolas Bégasse avec Reuters

[verié2]

«Il y a un côté symbolique aujourd’hui: les CRS nous ont gazés. Les CRS, c’est jamais chez [les patrons], c’est toujours chez nous.» (Poutou)

«Le changement viendra d’en bas»

Sur i-Télé, le délégué CGT Jean-Pierre mercier (PSA) a développé la même idée: «Les CRS devraient être envoyés au Medef, chez Peugeot, chez Renault!»

Je préfère la réaction de Poutou à celle de Mercier. Car aucun travailleur n'a l'illusion qu'un "bon gouvernement socialiste" pourrait envoyer les CRS contre les patrons...

Panchoa
c'est a partir de quel dosage de gaz lacrimo qu'il faut s'inquiéter du role des gardes mobile pour nous faire fermer la gueule

As-tu remarqué qu'il y a des niveaux de violence différents dans l'intervention des "forces de l'ordre" bourgeois ? Ayant une certaine expérience des manifs, j'estime qu'ils ont été assez soft Porte de Versaille. Ils avaient juste pour consigne d'empêcher les manifestants de pénétrer dans le salon. Quant au "rôle des gardes mobiles", c'est (bis) de défendre l'Etat bourgeois. C'est pourquoi il est absurde de faire semblant de demander qu'on les envoie contre les patrons. Dans certaines situations, on pourrait leur demander de refuser de faire leur sale boulot. Mais les gendarmes mobiles, c'est l'armée de métier, faut pas trop y compter en dehors d'une crise catastrophique qui ébranlerait et diviserait l'appareil d'Etat. On n'en est vraiment pas là...

[Carlo Rubeo]

D'accord avec la conclusion de Vérié2 ceci-dit :

Le seul aspect positif de cette manif peu nombreuse était de réunir des travailleurs et (surtout) des militants syndicalistes de secteurs très divers. Espérons que ça va contribuer à permettre de sortir d'un corporatisme et d'un localisme sans issue.

Cette convergence est la plus constructive : en terme de poids face au capital, en terme de renforcement de la conscience de classe pour les enjeux à venir.

[panchoa]

«Il y a un côté symbolique aujourd’hui: les CRS nous ont gazés. Les CRS, c’est jamais chez [les patrons], c’est toujours chez nous.» (Poutou)

«Le changement viendra d’en bas»

Sur i-Télé, le délégué CGT Jean-Pierre mercier (PSA) a développé la même idée: «Les CRS devraient être envoyés au Medef, chez Peugeot, chez Renault!»

Je préfère la réaction de Poutou à celle de Mercier. Car aucun travailleur n'a l'illusion qu'un "bon gouvernement socialiste" pourrait envoyer les CRS contre les patrons...

Panchoa
c'est a partir de quel dosage de gaz lacrimo qu'il faut s'inquiéter du role des gardes mobile pour nous faire fermer la gueule

As-tu remarqué qu'il y a des niveaux de violence différents dans l'intervention des "forces de l'ordre" bourgeois ? Ayant une certaine expérience des manifs, j'estime qu'ils ont été assez soft Porte de Versaille. Ils avaient juste pour consigne d'empêcher les manifestants de pénétrer dans le salon. Quant au "rôle des gardes mobiles", c'est (bis) de défendre l'Etat bourgeois. C'est pourquoi il est absurde de faire semblant de demander qu'on les envoie contre les patrons. Dans certaines situations, on pourrait leur demander de refuser de faire leur sale boulot. Mais les gendarmes mobiles, c'est l'armée de métier, faut pas trop y compter en dehors d'une crise catastrophique qui ébranlerait et diviserait l'appareil d'Etat. On n'en est vraiment pas là...

je crois rever mais non , j'ai droit a un cours en gazométrie de force de l'ordre. tu aurais du nous dire en premier, c'est des gentils car ils n'ont pas envoyés les gardes mobiles ou la légion étrangères comme dans les iles. (ou tous le monde le sait c'est encore des sauvages)
bien le probléme n'est pas de la subtilité du dosage du gaz et de la matraque, du corps de repression envoyé le probléme il est de l'envoie de la force policiére contre les gars en luttent contre les fermetures de boites.

[verié2]

Panchoa
le probléme n'est pas de la subtilité du dosage du gaz et de la matraque, du corps de repression envoyé le probléme il est de l'envoie de la force policiére contre les gars en luttent contre les fermetures de boites

Nous sommes bien d'accord et ce n'est une surprise pour personne (ou vraiment très peu de gens) que les casqués soient en face des travailleurs sous Hollande comme sous Sarkozy. Mais, quand on fait un compte rendu d'une manif, ce que j'ai essayé de faire brièvement, on essaie d'être précis. Les gendarmes mobiles ne sont pas des gentils parce qu'ils ont utilisé des gaz light, mais ce n'est pas tout à fait la même chose que s'ils avaient tiré sur la foule au fusil mitrailleur ou même chargé pour dégager la place. Le 9 octobre ne restera pas dans l'histoire comme le 17 du même mois en 1961...

Et je n'ai pas dit non plus qu'il ne fallait pas dénoncer cette intervention.

[Copas]

Sur la violence de l'appareil d'état, elle serait grimpé d'autant de crans que nécessaires contre les protestations ouvrières;

Vérié n'est pas surpris et Panchoa est scandalisé, ils ont raison tous les deux.

Mais ce qui demeure, pour les révolutionnaires, c'est :

1) De faire tomber les illusions et donc de montrer partout que Hollande tabasse les travailleurs. Les images doivent être partout diffusées, si les vieux révolutionnaires ne sont pas surpris, la grande masse ne sait pas.
2) De traiter la question de l'élargissement de la résistance (démocratie ouvrière, comités de soutien) et l'amélioration de la qualité des résistances (occupations partout).
3) D'assumer les questions de construction politiques dans les entreprises d'un côté et de l'autre les questions de réorganisations de masse des travailleurs. ce n'est ni le FdG qui le fera ni telle ou telle faction syndicale, ni courant syndical (du moins avec efficacité), mais affaire de parti décidé là dessus (et donc permettant de cristallisé des courants qui ont du mal à passer aux actes). Donc avoir des coordinations de travailleurs en filigrane .
4) D'élargir le champ d'une résistance sociale unitaire à l'ensemble des attaques subies par le prolétariat moderne. Si les travailleurs en butte aux licenciements sont une des pointes de la résistances, d'autres résistances et batailles des travailleurs contre l’offensive du capital et son gouvernement permettent d'élargir la résistance globale, et donc en retour de rendre plus fort les travailleurs en butte aux licenciements.
Le LKP fut mobilisé et gagna sur plus de 120 revendications.
Donc déjà d'élargir la bataille contre les licenciements à celle contre les destructions d'emplois, ce qui permet d'un coup de mobiliser des millions de travailleurs en plus en butte à des non renouvellements de contrats, à des départs à la retraite non remplacés, etc.

[Vals]

Des dizaines de milliers de travailleurs ont manifesté aujourd’hui pour affirmer que seule la lutte collective peut payer !

Les manifestations d’aujourd’hui ont montré qu’il y a dans ce pays des dizaines de milliers de travailleurs conscients que face au patronat, seule la lutte collective peut payer, et que face à un gouvernement de gauche, ils ne resteront pas l’arme au pied.
Contre le chômage,...la seule mesure efficace du point de vue des travailleurs est l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. Et il faudra un mouvement général de l’ensemble de la classe ouvrière pour imposer cela.
Aujourd’hui, ceux qui se sont mobilisés sont minoritaires, mais leur mobilisation est un gage pour l’avenir. Car il est certain que, dans cette période d’aggravation de la crise, l’avidité du patronat et la couardise du gouvernement vis-à-vis des ces patrons petits et grands, pousseront inévitablement les travailleurs à se défendre collectivement et massivement. Et alors, les travailleurs seront en position d’imposer les mesures vitales pour eux face à la crise

Nathalie ARTHAUD

[ulm]

nous on est venu pour une seule chose remonter le moral à ceux qui ont envie de faire quelque chose. les copains du syndicats sont ravis de leur journée. Ils ont la pêche, c' était le but du jeu.

[Vals]

nous on est venu pour une seule chose remonter le moral à ceux qui ont envie de faire quelque chose. les copains du syndicats sont ravis de leur journée. Ils ont la pêche, c' était le but du jeu.

C'est déjà pas mal....

[Eugene Duhring]

nous on est venu pour une seule chose remonter le moral à ceux qui ont envie de faire quelque chose. les copains du syndicats sont ravis de leur journée. Ils ont la pêche, c' était le but du jeu.

Une remarque en passant, copain, copine a tendance à se substituer à camarade dans la CGT. Je vois que les "copains" de LO reprennent ces éléménts de langage. Pour ma part, je n'utilise jamais ces termes et je m'efforce quand c'est possible de corriger mes "copains", "copines" !

[Vals]

nous on est venu pour une seule chose remonter le moral à ceux qui ont envie de faire quelque chose. les copains du syndicats sont ravis de leur journée. Ils ont la pêche, c' était le but du jeu.

Une remarque en passant, copain, copine a tendance à se substituer à camarade dans la CGT. Je vois que les "copains" de LO reprennent ces éléménts de langage. Pour ma part, je n'utilise jamais ces termes et je m'efforce quand c'est possible de corriger mes "copains", "copines" !

Les camarades de LO se considèrent comme des copains depuis des décennies ....
et les copains de LO sont tous des camarades...

[Eugene Duhring]

nous on est venu pour une seule chose remonter le moral à ceux qui ont envie de faire quelque chose. les copains du syndicats sont ravis de leur journée. Ils ont la pêche, c' était le but du jeu.

Une remarque en passant, copain, copine a tendance à se substituer à camarade dans la CGT. Je vois que les "copains" de LO reprennent ces éléménts de langage. Pour ma part, je n'utilise jamais ces termes et je m'efforce quand c'est possible de corriger mes "copains", "copines" !

Les camarades de LO se considèrent comme des copains depuis des décennies ....
et les copains de LO sont tous des camarades...

Oui et ma tante c'est ma tata ! Sans dec ...

[ulm]

Une remarque en passant, copain, copine a tendance à se substituer à camarade dans la CGT. Je vois que les "copains" de LO reprennent ces éléménts de langage. Pour ma part, je n'utilise jamais ces termes et je m'efforce quand c'est possible de corriger mes "copains", "copines" !

Bon alors que préconise tu? la pendaison ou la prison à vie.

[ottokar]

le terme "copain" dans ce sens de camarade se trouve dans Poulaille ou Rosmer, signe qu'il était déjà employé par les militants dans la CGT anarcho-syndicaliste (révolutionnaire) avant 14...

[verié2]

Duhring
Pour ma part, je n'utilise jamais ces termes et je m'efforce quand c'est possible de corriger mes "copains", "copines" !

Quand j'ai rejoint le PCF en 1956 (eh oui, ça ne me rajeunit pas...), on s'appelait déjà "copains" et "copines", et c'était déjà la même chose avant-guerre (celle de 1939-45)... Mais, dans les réunions et discours un peu officiels, on employait davantage le terme "camarade".

Alors, si le puriste Duhring veut réviser le langage militant, libre à lui. Mais les termes prennent au fil du temps une signification parfois différente de leur sens étymologique. C'est comme ça. En revanche, le fait que certains emploient plus volontiers le terme "citoyen" a une très claire signification de classe...

[Vals]

Quand j'ai rejoint le PCF en 1956

C'est la position du PC sur la révolution hongroise qui t'a convaicu ?

Bon, d'accord, c'est une plaisanterie idiote, mais je la laisse....

[verié2]

Quand j'ai rejoint le PCF en 1956

C'est la position du PC sur la révolution hongroise qui t'a convaicu ?

Bon, d'accord, c'est une plaisanterie idiote, mais je la laisse....

Moins idiote qu'il n'y parait... J'étais alors lycéen et hostile à l'intervention russe (comme presque tout le monde, les médias cartonnaient), mais surtout à la guerre d'Algérie. Quand les fascistes, dont Le Pen, ont attaqué L'Huma et le siège du PCF du carrefour Chateaudun, après des manifs contre l'URSS qui réunissaient la SFIO et l'extrême-droite, le PCF a mobilisé pour défendre ses locaux. Il nous a dit "Vous voyez, camarades, les fascistes qui s'en prennent au parti en France, ce sont les mêmes que les Horthystes et les Croix fléchées qui pendent nos camarades hongrois aux réverbères. Le Figaro et France Soir mentent sur la Hongrie comme ils mentent sur l'Algérie." Ce langage m'a effectivement convaincu à l'époque et je suis allé défendre L'Huma...
__
Bon, c'est complètement HS...

[sylvestre]

Mes impressions de la manif parisienne : costaud et encourageant sur les capacités de mobilisation de la CGT, même si les mots d'ordre sont classiquement réformistes (apparemment développer l'emploi et les salaires permettrait de "relancer l'économie", autrement dit, on doit pouvoir convaincre les capitalistes que c'est pour leur bien ).

Mais un truc notable : l'absence totale du Front de Gauche. Alors qu'il était bien présent dans les manifs syndicales avant les élections (et notamment les retraites), il semble qu'il ait choisi de mettre en place une muraille de Chine entre luttes "politiques" (le TSCG) et luttes "syndicales" (mais en même temps les syndicats dont la CGT avaient pas mal mobilisé contre le TSCG). Pas même vu d'autocollant ou de drapeaux de la GA.

[tomaz]

cela dépend des endroits, par chez moi, la (petite) manif a réunit la cgt, le pcf (pcf=cgt chez moi), lo et nous, et bien sur quelques inorganisés, très stupide que sud n'est pas repris l'appel (ne parlons pas de fo, fsu, cfdt)

meme avis sur les mots d'ordres...

[Contenu sponsorisé]