Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
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Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
Question légitime. Surtout quand on a pu voir et apprécier la mobilisation du NPA pour le 30, allez 300 manifestants, ce jour la le NPA est passé aux oubliettes. C est peut être du au scepticisme et aux critiques que se sont largement exprimés ici même par leurs militants.Jonhy a écrit:
mais où sont passés les " 700 militants" de la GA ? Pourtant les mobilisations unitaires ça doit être leur truc non ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
Ca, c'est un truc que j'ai entendu dans les années 90 au sujet du PCF. C'est toujours une composante du FDG ?ce jour la le NPA est passé aux oubliettes
Les réformistes électoralistes ne voient que par le nombre. Cette manif, c'est 30 pour la police et 300 000 pour mélenchon ? La merguez était bonne ?
Le mort ne sait pas qu'il l'est...
vilenne- Messages : 264
Date d'inscription : 25/06/2010
Vidéo Philipppe sur l'Europe sur LCP
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/33681
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
Olivier Besancenot chez Christophe Barbier_ITélé par warrant
A1chille est là ? Ca tombe bien, j'avais justement une question a lui poser ! On se doute que le npa, aprés la scission dont il avait été victime, ne serait pas frais comme un gardon ! Mais compte tenu de notre état de santé (avec la cinquiéme colonne propulsée dans nos rangs par le FdG) on était pas mal ! Par contre, d'autres qu'on a pas vu non plus, c'était le parti de gauche ! Grosso modo, 500 en comptant trés large ! Pourtant vous étiez normalement 12000 Ils sont passé ou, les autres ? Vous aussi, vous avez eu une scission ?Surtout quand on a pu voir et apprécier la mobilisation du NPA
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
P.Poutou et ses Cdes se félicitent de la présence a leur coté de travailleurs de PSA Aulnay,alors qu'ils ne sont pas sans savoir que c'est le SIA qui les a fait venir
Tiens c'est rigolo que tu pose cettte question, très rigolo.
Voilà ce que dit justement Philippe Poutou:
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/33667
Ecoute bien c'est dans les premières secondes...
" C'est pour ça qu'il y a une délégation de SUD de PSA"
Justement le ton est marqué.
Maleheuresement la majorité des salariés de PSA présents se sont trouvés être ceux du SIA, et je doute que Poutou était au courant étant donné qu'il n'y a aucun lien entre SIA et la CGT Blanquefort et que ceux-ci étaient là le matin. Et évidemment Poutou le regrette , que ce soit le SIA qui ait représenté les salariés de PSA, du moins dans les médias.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
Question légitime. Surtout quand on a pu voir et apprécier la mobilisation du NPA pour le 30, allez 300 manifestants, ce jour la le NPA est passé aux oubliettes. C est peut être du au scepticisme et aux critiques que se sont largement exprimés ici même par leurs militants
Et bien Achille, pour un parti comme le notre moi je trouve ça bien.
Surtout que le programme de ce W-E était chargé.
Par contre on a pu apprécier la mobilisation de ton parti réformiste altercapitaliste le 29, que ce soit au salon de l'auto ou à Aulney. Pour le coup le NPA, pour un parti mort était plutôt majoritaire, tandis que la vitalité du FdG était représenté par une pognée de personne et des dizaines de caméra au pite de Méluche, le " grand ennemi" qui a d'ailleurs fait son cirque habituel jetant un froid parmi les salariés venus se battre pour leur emploi.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
Jonhy a écrit:
....."Maleheuresement la majorité des salariés de PSA présents se sont trouvés être ceux du SIA, et je doute que Poutou était au courant étant donné qu'il n'y a aucun lien entre SIA et la CGT Blanquefort et que ceux-ci étaient là le matin. Et évidemment Poutou le regrette , que ce soit le SIA qui ait représenté les salariés de PSA, du moins dans les médias"......
Moi,j'adore les gauchistes de droites ,c'est les plus rigolos.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Non à l’austérité, mais avec quelles perspectives?
Des dizaines de milliers de manifestants dans les rues de Paris le 30 septembre
Dire non à l’austérité, mais avec quelles perspectives ?
Jean Patrick Clech
Source: http://www.ccr4.org/Dire-non-a-l-austerite-mais-avec-quelles-perspectives
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, 80.000 selon le Front de Gauche, sont descendues dans la rue dimanche 30 septembre. Une telle manifestation, quatre mois à peine après la défaite de Nicolas Sarkozy et l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement PS-écolos a une résonance particulière. C’est la première fois qu’un gouvernement « de gauche » connaît une telle manifestation quelques mois après sa prise de fonction, une manifestation qui a une portée d’autant plus importante que les plans sociaux continuent à pleuvoir, à la veille de l’annonce officielle par la direction d’ArcelorMittal de la fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange.
Dimanche, ce sont des centaines d’équipes syndicales, politiques et associatives, venant de tout l’Hexagone, qui ont défilé pendant plusieurs heures dans les rues de la capitale. C’est ce qui a donné au défilé son côté plus militant que réellement populaire. Il n’en reste pas moins que l’on pouvait sentir dans les différents cortèges, chez les Fralib, les Rotos.93, les cortèges syndicaux ou des comités locaux, une expression réelle du mécontentement social qui grandit dans les entreprises et sur les lieux de travail, notamment en province, et qui dépasse, de loin, la question du TSCG. Le changement, c’est loin d’être maintenant. En revanche (Hollande et Ayrault pourraient l’apprendre à leur dépend), la désillusion, ça risque d’être plus rapide que prévu. Reste à savoir si cette désillusion et ce mécontentement pourront se cristalliser en un réel mouvement coordonné contre les plans sociaux et l’austérité.
Et le problème, c’est bien la question des perspectives. Il n’y a bien que Pierre Laurent du Parti Communiste (PCF) pour noter que la manifestation était « une bouffée d’oxygène (…) pleine de perspectives ». Le pari est certes réussi pour les principaux organisateurs, à commencer par la direction du Front de Gauche. L’enjeu était de faire pression sur la gauche du PS et Europe Ecologie les Verts. C’est ce qu’indiquent les déclarations de Jean-Luc Mélenchon, « l’ancien candidat à la présidentielle, selon le communiqué AFP, ayant réfuté qu’il s’agissait d’un rassemblement d’opposition au gouvernement mais simplement d’une ’manifestation d’opposition aux politiques d’austérité’. Mais même là dessus, il faudrait préciser...
Si Mélenchon, en effet, voulait lutter conséquemment contre cette mise en musique de l’austérité au niveau européen qu’est le TSCG, il aurait dû poser la question bien avant. Il ne l’a pas fait, et ce n’est pas anodin, notamment pendant les premières semaines du gouvernement Hollande_Ayrault, lorsque les plans de licenciements commençaient à tomber et qu’il avait soigneusement pris la peine de disparaître du devant de la scène politique. A la rentrée, avec accélération de la crise qui révèle le véritable visage du gouvernement « de gauche », Mélenchon a senti qu’il lui fallait qu’il se repositionne. C’est de ce côté qu’il faut chercher la raison de l’appel à manifester le 30. Comme le note Le Monde dans son éditorial du 2 octobre : « Traité budgétaire européen, trop tard pour dire non ». Alors certes le journal du soir relaie la bonne parole du gouvernement et le discours de Ayrault devant les députés mardi. Mais il est vrai, comme le souligne l’éditorialiste, « que la manifestation du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon a eu lieu alors que les jeux sont faits ». Mélenchon en est parfaitement conscient. Ça ne l’empêche pas de continuer à réclamer un référendum, alors même que l’on sait ce qu’il est advenu de celui de 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen : le « non » a été largement majoritaire. Une version bis du TCE a quand même été adoptée.
Alors cette manifestation a pour partie à voir avec des calculs internes de la principale force qui y appelait, en l’occurrence le Front de Gauche, avec les dissensions persistantes entre Jean-Luc Mélenchon d’un côté et la direction du PCF de l’autre. Elle tient au fait que Mélenchon voulait marquer un grand coup pour cette rentrée, en faisant d’une pierre deux coups : en faisant de la politique pour rééditer à échelle réduite et sur un laps de temps plus court la dynamique de 2005 et détourner l’attention du problème des licenciements « bien de chez nous » grâce à la question du TSCG [1]. A noter également ce que reflète la presse de gauche, à commencer par l’Humanité de lundi, en évitant de souligner que ce qui primait c’était la dynamique anti-austérité dont faisaient part les manifestants et en mettant en avant, à l’inverse, les slogans les plus chauvins que l’on pouvait entendre dans les cortèges (suggérés d’ailleurs par la logique « la République contre Bruxelles » si chère à Mélenchon).
Mais les manifestants de dimanche étaient avant tout-là pour dire leur désillusion et leur ras-le-bol vis-à-vis de l’austérité, à l’image de ce que l’on pouvait entendre avec plus de force encore dans la rue portugaise ou de l’Etat espagnol ce week-end. C’est ce mécontentement latent qui explique les sondages catastrophiques que connaît le gouvernement. La question est maintenant de structurer des perspectives. Le Front de Gauche, qui a gagné politiquement la bataille dimanche, propose des « actions décentralisées » sur toute la France les 6 et 7 octobre puis un meeting le 8. Rien n’est dit par rapport au 9 octobre, date de la journée d’action et de grève de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) relayée par la CGT, avec un rassemblement au Salon de l’auto le matin avec les PSA et d’autres secteurs de l’automobile, et dont beaucoup d’équipes militantes se saisiront pour faire entendre la colère des salariés, par delà les mots d’ordre creux sur« la lutte contre la désindustrialisation ».
Après le 30, c’est une perspective de lutte qu’il nous faut, étroitement liée aux boites qui aujourd’hui sont sous le feu des plans sociaux, sont en bagarre mais peinent à se coordonner. Plutôt que de se subordonner à Mélenchon et construire une « unité durable » des opposants de gauche, comme l’a proposé Olivier Besancenot à l’issue de la manifestation, l’extrême gauche, à commencer par le NPA, se devrait d’être à l’origine d’un appel large pour coordonner les entreprises en lutte et structurer sur cette base un grand mouvement national contre les licenciements et le chômage. C’est la seule perspective pour que l’énergie et la mobilisation des équipes syndicales et militantes qui interviennent sur les lieux de travail, et qui entendent faire de cet automne un automne chaud à la hauteur des attaques annoncées, ne débouchent pas sur une impasse. C’est central, car si c’est le découragement et l’absence de perspectives qui devaient primer, derrière, c’est le FN qui attend en embuscade.
02/10/12
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[1] La présence de certaines équipes syndicales et l’absences de certaines fédérations ou UD cégétistes s’expliquent, quant à elles, par la guerre des chefs délétère qui traverse la centrale de Montreuil mais également avec le fait que certains se sont laissés embrigadés par certains ministres (Santé, Travail, etc.), dans une nouvelle ronde de « dialogue ».
Dire non à l’austérité, mais avec quelles perspectives ?
Jean Patrick Clech
Source: http://www.ccr4.org/Dire-non-a-l-austerite-mais-avec-quelles-perspectives
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, 80.000 selon le Front de Gauche, sont descendues dans la rue dimanche 30 septembre. Une telle manifestation, quatre mois à peine après la défaite de Nicolas Sarkozy et l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement PS-écolos a une résonance particulière. C’est la première fois qu’un gouvernement « de gauche » connaît une telle manifestation quelques mois après sa prise de fonction, une manifestation qui a une portée d’autant plus importante que les plans sociaux continuent à pleuvoir, à la veille de l’annonce officielle par la direction d’ArcelorMittal de la fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange.
Dimanche, ce sont des centaines d’équipes syndicales, politiques et associatives, venant de tout l’Hexagone, qui ont défilé pendant plusieurs heures dans les rues de la capitale. C’est ce qui a donné au défilé son côté plus militant que réellement populaire. Il n’en reste pas moins que l’on pouvait sentir dans les différents cortèges, chez les Fralib, les Rotos.93, les cortèges syndicaux ou des comités locaux, une expression réelle du mécontentement social qui grandit dans les entreprises et sur les lieux de travail, notamment en province, et qui dépasse, de loin, la question du TSCG. Le changement, c’est loin d’être maintenant. En revanche (Hollande et Ayrault pourraient l’apprendre à leur dépend), la désillusion, ça risque d’être plus rapide que prévu. Reste à savoir si cette désillusion et ce mécontentement pourront se cristalliser en un réel mouvement coordonné contre les plans sociaux et l’austérité.
Et le problème, c’est bien la question des perspectives. Il n’y a bien que Pierre Laurent du Parti Communiste (PCF) pour noter que la manifestation était « une bouffée d’oxygène (…) pleine de perspectives ». Le pari est certes réussi pour les principaux organisateurs, à commencer par la direction du Front de Gauche. L’enjeu était de faire pression sur la gauche du PS et Europe Ecologie les Verts. C’est ce qu’indiquent les déclarations de Jean-Luc Mélenchon, « l’ancien candidat à la présidentielle, selon le communiqué AFP, ayant réfuté qu’il s’agissait d’un rassemblement d’opposition au gouvernement mais simplement d’une ’manifestation d’opposition aux politiques d’austérité’. Mais même là dessus, il faudrait préciser...
Si Mélenchon, en effet, voulait lutter conséquemment contre cette mise en musique de l’austérité au niveau européen qu’est le TSCG, il aurait dû poser la question bien avant. Il ne l’a pas fait, et ce n’est pas anodin, notamment pendant les premières semaines du gouvernement Hollande_Ayrault, lorsque les plans de licenciements commençaient à tomber et qu’il avait soigneusement pris la peine de disparaître du devant de la scène politique. A la rentrée, avec accélération de la crise qui révèle le véritable visage du gouvernement « de gauche », Mélenchon a senti qu’il lui fallait qu’il se repositionne. C’est de ce côté qu’il faut chercher la raison de l’appel à manifester le 30. Comme le note Le Monde dans son éditorial du 2 octobre : « Traité budgétaire européen, trop tard pour dire non ». Alors certes le journal du soir relaie la bonne parole du gouvernement et le discours de Ayrault devant les députés mardi. Mais il est vrai, comme le souligne l’éditorialiste, « que la manifestation du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon a eu lieu alors que les jeux sont faits ». Mélenchon en est parfaitement conscient. Ça ne l’empêche pas de continuer à réclamer un référendum, alors même que l’on sait ce qu’il est advenu de celui de 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen : le « non » a été largement majoritaire. Une version bis du TCE a quand même été adoptée.
Alors cette manifestation a pour partie à voir avec des calculs internes de la principale force qui y appelait, en l’occurrence le Front de Gauche, avec les dissensions persistantes entre Jean-Luc Mélenchon d’un côté et la direction du PCF de l’autre. Elle tient au fait que Mélenchon voulait marquer un grand coup pour cette rentrée, en faisant d’une pierre deux coups : en faisant de la politique pour rééditer à échelle réduite et sur un laps de temps plus court la dynamique de 2005 et détourner l’attention du problème des licenciements « bien de chez nous » grâce à la question du TSCG [1]. A noter également ce que reflète la presse de gauche, à commencer par l’Humanité de lundi, en évitant de souligner que ce qui primait c’était la dynamique anti-austérité dont faisaient part les manifestants et en mettant en avant, à l’inverse, les slogans les plus chauvins que l’on pouvait entendre dans les cortèges (suggérés d’ailleurs par la logique « la République contre Bruxelles » si chère à Mélenchon).
Mais les manifestants de dimanche étaient avant tout-là pour dire leur désillusion et leur ras-le-bol vis-à-vis de l’austérité, à l’image de ce que l’on pouvait entendre avec plus de force encore dans la rue portugaise ou de l’Etat espagnol ce week-end. C’est ce mécontentement latent qui explique les sondages catastrophiques que connaît le gouvernement. La question est maintenant de structurer des perspectives. Le Front de Gauche, qui a gagné politiquement la bataille dimanche, propose des « actions décentralisées » sur toute la France les 6 et 7 octobre puis un meeting le 8. Rien n’est dit par rapport au 9 octobre, date de la journée d’action et de grève de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) relayée par la CGT, avec un rassemblement au Salon de l’auto le matin avec les PSA et d’autres secteurs de l’automobile, et dont beaucoup d’équipes militantes se saisiront pour faire entendre la colère des salariés, par delà les mots d’ordre creux sur« la lutte contre la désindustrialisation ».
Après le 30, c’est une perspective de lutte qu’il nous faut, étroitement liée aux boites qui aujourd’hui sont sous le feu des plans sociaux, sont en bagarre mais peinent à se coordonner. Plutôt que de se subordonner à Mélenchon et construire une « unité durable » des opposants de gauche, comme l’a proposé Olivier Besancenot à l’issue de la manifestation, l’extrême gauche, à commencer par le NPA, se devrait d’être à l’origine d’un appel large pour coordonner les entreprises en lutte et structurer sur cette base un grand mouvement national contre les licenciements et le chômage. C’est la seule perspective pour que l’énergie et la mobilisation des équipes syndicales et militantes qui interviennent sur les lieux de travail, et qui entendent faire de cet automne un automne chaud à la hauteur des attaques annoncées, ne débouchent pas sur une impasse. C’est central, car si c’est le découragement et l’absence de perspectives qui devaient primer, derrière, c’est le FN qui attend en embuscade.
02/10/12
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[1] La présence de certaines équipes syndicales et l’absences de certaines fédérations ou UD cégétistes s’expliquent, quant à elles, par la guerre des chefs délétère qui traverse la centrale de Montreuil mais également avec le fait que certains se sont laissés embrigadés par certains ministres (Santé, Travail, etc.), dans une nouvelle ronde de « dialogue ».
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
http://orta.dynalias.org/fotorouge/images/19926_image.jpg
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
TSCG TRAHISON
HAUTE TRAHISON!
Soumis le 10 octobre, 2012 - 06:42 par sergi (non vérifié).
Le peuple, les travailleurs se souviendront de cette nouvelle trahison émanante logique, d'une sociale démocratie libérale qui persévère ses attaques sur la classe productive au profit du plus grand capitalisme bancaire. UMPS même combat, HOLLANDEOU prix d'excellence de la démagogie , pour application d'un traité UMP non modifié! La FRANCE , entre sur le chemin de la GRECE, PORTUGAL, ESPAGNE.... Vitesse supérieure pour l'AUSTERITE et grogne sociale en perspective! Le changement c'est maintenant sous fond de redressement productif où les licenciements abusifs et collectifs affaiblissent chaque jour notre économie! Voté quelle deception! Nous évoluons dans une dictature financière et impunitive, où tous les droits immoraux son permis pour sauvegarder ce sytème ! Manifester pour l'emploi contre le chômage , on n'a rien changé depuis des années et MELANCHOU on peut approuver votre vote contre ce traité, c'est plausible aprés votre militantisme au PS , les adhérents sont en droit de se poser des questions sur une stratégie purement fictive d'accompagnement libérale au service de la finance. Il faut une convergence des luttes et une autodermination des travailleurs eux-mêmes,comment faire confiance au front de gauche qui rassemble la veille de la ratification et un thibault qui tente une diversion sur l'emploi! Soutenons POUTOU BESANCENOT , exigeons l'interdiction immédiate des licenciements en 4 jours c'est possible de contraindre nos politiciens qui se moquent de nous par la pression de la rue! Le changement productif, c'est refuser toute hausse de TVA ou CSG, cette dernière fortement pénalisante, c'est exiger 37 annuités de cotisations pour une retraite décente! Le changement c'est la taxation immédiate des transactions financières pour les patrons, c'est la transparence des banques , exigeons leur séparation des activités risquées et spéculatives , nos maigres économies ne doivent plus circuler librement dans les mains de banksters peu scrupuleux et impunitifs! Le changement c'est dans la rue, en dehors de tout rattrapage par les bureaucraties syndicales. La démocratie est au service de la dictature des marchés financiers, renvoyons nos cartes de citoyens massivement à notre Président de la République.
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Soumis le 10 octobre, 2012 - 06:42 par sergi (non vérifié).
Le peuple, les travailleurs se souviendront de cette nouvelle trahison émanante logique, d'une sociale démocratie libérale qui persévère ses attaques sur la classe productive au profit du plus grand capitalisme bancaire. UMPS même combat, HOLLANDEOU prix d'excellence de la démagogie , pour application d'un traité UMP non modifié! La FRANCE , entre sur le chemin de la GRECE, PORTUGAL, ESPAGNE.... Vitesse supérieure pour l'AUSTERITE et grogne sociale en perspective! Le changement c'est maintenant sous fond de redressement productif où les licenciements abusifs et collectifs affaiblissent chaque jour notre économie! Voté quelle deception! Nous évoluons dans une dictature financière et impunitive, où tous les droits immoraux son permis pour sauvegarder ce sytème ! Manifester pour l'emploi contre le chômage , on n'a rien changé depuis des années et MELANCHOU on peut approuver votre vote contre ce traité, c'est plausible aprés votre militantisme au PS , les adhérents sont en droit de se poser des questions sur une stratégie purement fictive d'accompagnement libérale au service de la finance. Il faut une convergence des luttes et une autodermination des travailleurs eux-mêmes,comment faire confiance au front de gauche qui rassemble la veille de la ratification et un thibault qui tente une diversion sur l'emploi! Soutenons POUTOU BESANCENOT , exigeons l'interdiction immédiate des licenciements en 4 jours c'est possible de contraindre nos politiciens qui se moquent de nous par la pression de la rue! Le changement productif, c'est refuser toute hausse de TVA ou CSG, cette dernière fortement pénalisante, c'est exiger 37 annuités de cotisations pour une retraite décente! Le changement c'est la taxation immédiate des transactions financières pour les patrons, c'est la transparence des banques , exigeons leur séparation des activités risquées et spéculatives , nos maigres économies ne doivent plus circuler librement dans les mains de banksters peu scrupuleux et impunitifs! Le changement c'est dans la rue, en dehors de tout rattrapage par les bureaucraties syndicales. La démocratie est au service de la dictature des marchés financiers, renvoyons nos cartes de citoyens massivement à notre Président de la République.
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justib- Messages : 48
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
http://vp-partisan.org/article845.html
Le TSCG, c’est quoi ?
Appelé parfois « traité budgétaire européen », surnommé « traité Merkozy » (Merkel + Sarkozy), ce énième traité européen est en gestation depuis 2011. Il fixe à 0,5% du PIB le déficit maximum autorisé pour un Etat, avec sanctions à la clé. Face à la crise, c’est un engagement à obéir aux « marchés », quel qu’en soit le prix pour les « citoyens ». On ne peut évidemment qu’être contre, mais ce qui doit être surtout évident, c’est que derrière ce traité comme derrière les Etats européens, il y a la grosse machine du capitalisme.
Infléchi par Hollande ?
Le candidat s’était engagé à renégocier ce traité. Il a obtenu que quelques milliards soient consacrés à la « croissance ». La sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann résume bien la question à son niveau : « Le débat, c’est de savoir si oui ou non, avec un petit complément de croissance, on continue comme ça... » Un petit changement et on sauve l’essentiel : la manœuvre était prévisible dès le printemps (voir Partisan 258).
Un référendum ?
Depuis le référendum de 2005 sur le traité constitutionnel, la bourgeoisie se méfie de cette procédure. Même Bernard Thibault était pour le Oui à l’époque, et c’est le Non qui l’a emporté. L’Etat a attendu quelques mois, modifié quelques phrases, et fait adopter la chose par le Parlement... Alors, se battre aujourd’hui pour un référendum, pour que « la population puisse véritablement s’exprimer », comme dit Philippe Poutou ? Non, l’expérience de 2005 a confirmé que ça n’a rien changé.
72% des Français...
Voilà que l’Huma publie, le 27 août, un sondage exclusif : « 72% des Français sont pour un référendum ». La notion de Français qui réclament un vote exclut pas mal de travailleurs, direz-vous. Mais elle inclut surtout pas mal de non-travailleurs. « A droite, ils sont 3 sur 4 à se prononcer dans le même sens », se réjouit l’Huma. Gauche et Droite, tous ensemble ! On pourrait même ajouter : et extrême-droite ! Voilà où mène le terrain électoral. Lénine disait : « le crétinisme parlementaire »...
Tous ensemble !
Le Front de Gauche (qui comprend le Parti de Gauche, le PCF, et six autres organisations), mais aussi l’association ATTAC, les syndicats CGT, SUD et FO, se sont inscrits dans ce mouvement contre le vote du traité. Dans la continuité du mouvement pour les retraites, de la candidature Mélenchon. Les travailleurs en France cherche leur politique. Normal. Cette politique, pour l’instant, ne sort pas du terrain du PS et de la bourgeoisie. Normal. Car c’est à nous, entre autres, de faire la démonstration qu’entre les licenciements, la précarité, les salaires de misère, les expulsions, etc, le tout dans la réalité du capitalisme, il y a autre chose : une politique ouvrière. Manif du 30 septembre ? VP met l’accent sur celle du 9 octobre, et celle des victimes de l’amiante le 13.
Le TSCG, c’est quoi ?
Appelé parfois « traité budgétaire européen », surnommé « traité Merkozy » (Merkel + Sarkozy), ce énième traité européen est en gestation depuis 2011. Il fixe à 0,5% du PIB le déficit maximum autorisé pour un Etat, avec sanctions à la clé. Face à la crise, c’est un engagement à obéir aux « marchés », quel qu’en soit le prix pour les « citoyens ». On ne peut évidemment qu’être contre, mais ce qui doit être surtout évident, c’est que derrière ce traité comme derrière les Etats européens, il y a la grosse machine du capitalisme.
Infléchi par Hollande ?
Le candidat s’était engagé à renégocier ce traité. Il a obtenu que quelques milliards soient consacrés à la « croissance ». La sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann résume bien la question à son niveau : « Le débat, c’est de savoir si oui ou non, avec un petit complément de croissance, on continue comme ça... » Un petit changement et on sauve l’essentiel : la manœuvre était prévisible dès le printemps (voir Partisan 258).
Un référendum ?
Depuis le référendum de 2005 sur le traité constitutionnel, la bourgeoisie se méfie de cette procédure. Même Bernard Thibault était pour le Oui à l’époque, et c’est le Non qui l’a emporté. L’Etat a attendu quelques mois, modifié quelques phrases, et fait adopter la chose par le Parlement... Alors, se battre aujourd’hui pour un référendum, pour que « la population puisse véritablement s’exprimer », comme dit Philippe Poutou ? Non, l’expérience de 2005 a confirmé que ça n’a rien changé.
72% des Français...
Voilà que l’Huma publie, le 27 août, un sondage exclusif : « 72% des Français sont pour un référendum ». La notion de Français qui réclament un vote exclut pas mal de travailleurs, direz-vous. Mais elle inclut surtout pas mal de non-travailleurs. « A droite, ils sont 3 sur 4 à se prononcer dans le même sens », se réjouit l’Huma. Gauche et Droite, tous ensemble ! On pourrait même ajouter : et extrême-droite ! Voilà où mène le terrain électoral. Lénine disait : « le crétinisme parlementaire »...
Tous ensemble !
Le Front de Gauche (qui comprend le Parti de Gauche, le PCF, et six autres organisations), mais aussi l’association ATTAC, les syndicats CGT, SUD et FO, se sont inscrits dans ce mouvement contre le vote du traité. Dans la continuité du mouvement pour les retraites, de la candidature Mélenchon. Les travailleurs en France cherche leur politique. Normal. Cette politique, pour l’instant, ne sort pas du terrain du PS et de la bourgeoisie. Normal. Car c’est à nous, entre autres, de faire la démonstration qu’entre les licenciements, la précarité, les salaires de misère, les expulsions, etc, le tout dans la réalité du capitalisme, il y a autre chose : une politique ouvrière. Manif du 30 septembre ? VP met l’accent sur celle du 9 octobre, et celle des victimes de l’amiante le 13.
VP et le référendum de 2005
« L’enjeu du rejet du traité (constitutionnel européen) est essentiellement idéologique et politique. Ceux qui en font la bataille décisive pour la défense des droits détournent les travailleurs des véritables batailles »...
« La bataille pour le Non doit être une bataille contre le consensus autour de la construction d’une Europe impérialiste ; mais aussi contre le consensus autour du renforcement de l’hégémonie française dans cette construction. Cette position interdit tout compromis avec les courants chauvins et réformistes qui voudraient défendre les acquis ouvriers en s’appuyant sur la défense de la France.
Nous disons Non au projet ; mais Oui à l’union avec les ouvriers polonais ou les ouvriers turcs. Nous disons Oui à la solidarité. Mais contrairement à LO qui salue l’abolition des frontières comme positive en soi, nous savons que les frontières entre les hommes sont d’abord politiques et idéologiques. Elles s’appellent chauvinismes, racismes ; la vraie abolition des frontières est l’internationalisme. »
« La lutte contre le traité doit donc être l’occasion de montrer quels sont les enjeux de la construction d’une Europe impérialiste forte. Pour les bourgeoisies : le laminage des droits des travailleurs. Pour les travailleurs et les ouvriers, la construction de solidarités et de rapports de force internationaux pour la défense de leurs intérêts de classe. »
Partisan n°193, mars 2005.
Joe Hill- Messages : 340
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Contre la Troika, l'Europe des résistances
Dans TEAN
http://www.npa2009.org/content/contre-la-tro%C3%AFka-l%E2%80%99europe-des-r%C3%A9sistances
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Après le TSCG- le sommet européen...
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L'austérité tue !
Edito TEAN
http://www.npa2009.org/content/edito-laust%C3%A9rit%C3%A9-tue%E2%80%89
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Re: Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
Ils font payer les pauvres pour donner aux riches : Non à ce budget d’injustice sociale !
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