Front de Gauche
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Protestation des journalistes de Médiapart
Déjà le 4 mai contre attitutde Sarko et Mélenchon...
Les agressions de journalistes doivent cesser
04 Mai 2012 Par La rédaction de Mediapart
Un communiqué de la Société des journalistes de Mediapart
La Société des journalistes (SDJ) de Mediapart apporte son soutien à l’ensemble des journalistes agressés et/ou insultés par des militants et des sympathisants de l’UMP.
Ces propos et gestes s’inscrivent dans le sillage des discours de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, qui, depuis plusieurs jours, prenant exemple sur Marine Le Pen, multiplie les attaques contre ces journalistes qui « n’ont hésité devant aucun coup, devant aucune manipulation » (à Saint-Cyr-sur-Loire), les fait huer régulièrement par son auditoire et s’en prend au « terrorisme du système médiatique » (à Longjumeau).
Lors de sa dernière intervention publique avant le deuxième tour, aux Sables d’Olonne ce vendredi 4 mai, le candidat sortant a fait siffler un journaliste au motif qu’il faisait « un direct en (lui) tournant le dos ».
Dans la matinée sur Europe 1, il avait condamné « toute personne qui s’en prendrait verbalement ou physiquement à un journaliste » pour aussitôt déclarer « comprendre l’attitude des gens qui sont exaspérés par une forme d’intolérance et de parti pris » de la part des journalistes.
La SDJ de Mediapart regrette l’ambiguïté de la formule utilisée par le chef de l’État, ses invectives répétées dans ses meetings et le climat de violence suscité par ses propos.
L’agressivité de Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, qui a récemment traité des journalistes de « fachos » et de « vermine Front national », est aussi incompréhensible.
Toute mise en cause de la liberté de la presse est inacceptable. Le droit à l’information n’est pas un privilège accordé aux journalistes, mais un principe inscrit dans la Constitution française et reconnu par de nombreux textes européens et internationaux. Pour exercer leur métier, les journalistes doivent pouvoir rechercher leurs informations sans être inquiétés d’une quelconque manière.
Paris, vendredi 4 mai 2012
La Société des journalistes de Médiapart
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Commentaire dans de AC dans BC
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article128133#forum480405
Extrait
J’ai eu l’idée de parodier LOUIS A. quand j’ai appris que, grâce à au pouvoir de persuasion de Michel Laurent,le frangin de Tristounet , envoyé spécial de notre Jeanne d’ARC de Fabien, Marie-Georges dite "UN Quatre vingt TREIZE"(référence au record du score le plusridicule d’un coco depuis 1920)... , grâce à la compréhension de laFédé 62-quantà ce que seraient les conséquences pour leurs nombres d’élus au Conseil REGIONAL sur le quota "FDG"...s’ils faisaient chier avec leur "communisme identitaire "..., bref quand les anciens ROUGEs des Corons ont montré qu’ils étaient bien héritiers des Sans culottes..en baissant leur froc , permettant l’annonce de ce tsunami del’INFO et de la LUTTE des CLASSES. :
."IL ARRIVE" !!
Il ARRIVE.. ! Les vélos, sur le chemin des villes,
Se parlent, rapprochant leur nickel ébloui.
Tu l’entends, batelier ? IL EST Là.... Quoi ? Comment ? Il
ARRIVE.. ! Je te le dis, chomeu... Il nous VIENT Oui,
Le cheminot arrête la motrice :
Camarade, tu dis qu’Il VIENDRAIT .., tu dis bien ?
Et l’employé du gaz interroge : Mélenchon
ARRIVERAIT ? ? Mais comprends, on te dit qu’Il EST LA,
JEAN-LUC.. Je comprends, ce n’est donc pas un rêve ?
Les vestiaires sont pleins de rumeurs : vous disiez,
IL APPROCHE ?... Ces mots-là sont une lampe que lèvent
Les EX mineurs aujourd’hui comme au jour de Waziers.
LE VOILI !
..... Ces mots-là sont la chanson qu’emporte
Le précaire, , la chanson du fauché, , du jeune qu’on baillonne...
C’est l’espoir de la paix et c’est la France forte,
Libre et heureuse. Paysan, lance le grain.
O femmes, souriez et mêlez à vos tresses
Ces deux mots-là comme des fleurs jamais fanées.
Il ARRIVE.. Je redis ces deux mots-là sans cesse.
On verra que je n’ai pas trop trahi Aragon en se reportant à
http://escalbibli.blogspot.fr/2008/...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Législatives : une tache rouge-brune dans la campagne du Front de Gauche Ornella Guyet | Journaliste
René Balme, investi dans le Rhône par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, anime le site Oulala.net, à la ligne complotiste et aux contenus nauséabonds.
Dans la onzième circonscription du Rhône, le Front de Gauche présente aux législatives René Balme, maire de Grigny, très implanté localement. Pourtant, l’examen attentif d’un des sites web qu’il anime (et qui est très fréquenté) pose question quant à certaines de ses orientations politiques : on y trouve en effet des textes dont le contenu paraît pour le moins très éloigné des valeurs qu’entend défendre le Front de Jean-Luc Mélenchon.
Côté pile, René Balme est maire de Grigny dans le Rhône. Ancien militant CGT et PCF (qu’il a quitté en 1997), il a rallié le Parti de Gauche en 2009.
Côté face, René Balme est le fondateur et l’animateur depuis 2001 de Oulala.net (à l’origine sous le pseudonyme de Gilles Lestrade), un site marqué par sa ligne éditoriale complotiste, sur lequel on retrouve nombre d’écrits dignes de l’extrême droite la plus crasse et pour lequel Balme revendique de 8 000 à 10 000 visiteurs par jour.
Obsession antisioniste
On y trouve par exemple des textes comme « Dire aux juifs leurs quatre vérités » écrit par l’auteur britannique Paul Eisen qui s’est illustré par des propos à connotation négationniste.
Dans la même veine, on peut aussi y lire des interviews ou des renvois vers des textes d’autres auteurs antisionistes, comme Israel Shamir ou Gilad Atzmon, qui sont considérés par la plupart des défenseurs sincères de la cause palestinienne comme des imposteurs qui salissent cette cause avec leur obsession confinant à l’antisémitisme.
En France, l’Union juive française pour la paix (UJFP) a également condamné à plusieurs reprises les écrits de Atzmon, de même que récemment le journaliste du Monde diplomatique Dominique Vidal qui les a qualifiés de « prose digne du Völkischer Beobachter » (le journal officiel du parti nazi). Nombre de ces écrits sont traduits par Marcel Charbonnier, relais habituel de ces auteurs en langue française.
Homophobie et éloge de dictatures
On peut également y lire un texte à relents homophobes, « L’homosexualisme, cette idéologisation de l’intimité… », qui a pour auteur un certain Camille Loty de Malebranche, qui se présente comme un philosophe et est un habitué des colonnes de Oulala.net. Le terme « homosexualisme » n’apparaît ailleurs sur le Net que dans des publications relevant du traditionalisme chrétien et de l’extrême droite.
Mieux : un autre des habitués du site de René Balme, Serge Uleski, a publié le 12 février 2011 un article faisant la promotion d’un livre d’Alain Soral (introuvable après la publication de cet article), puis le 28 avril 2012 du dernier film de Dieudonné (même chose), « L’Antisémite », réalisé avec des fonds iraniens. Rappelons que suite aux révélations du site Opération Poulpe, le Front de Gauche a désinvesti il y a quelques mois Philippe Marx, qui était candidat dans la région de Villerupt (Meurthe-et-Moselle), pour des faits similaires.
Les thèses conspirationnistes sont également à leurs aises sur Oulala.net. Les exemples sont légion. On y trouve :
des textes faisant la promotion du mouvement techno-scientiste new age Zeitgeist ;
des théories du complot sur le 11 Septembre diffusées par l’association ReOpen911, Thierry Meyssan ou le polémiste américain et ex-proche de Lyndon LaRouche Webster G. Tarpley ;
des écrits dénonçant le prétendu complot du Club Bilderberg ;
des articles de la blogueuse conspirationniste Chantal Dupille dite Eva R-sistons dont les sympathies pour le négationniste Roger Garaudy – ce « grand penseur » – sont affirmées ;
un texte repris du complotiste d’extrême droite américain Alex Jones suggérant que l’épouse de Barack Obama serait une « illuminati » (un délire pointé par Conspiracy Watch) ;
des articles plus que complaisants avec des dictateurs (Milosevic, Gbagbo, Kadhafi, Ahmadinejad, El-Assad), quand ils n’en font pas tout simplement la promotion sous couvert d’anti-impérialisme, et même une retranscription d’un discours d’Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, repris d’Al-Manar en 2006.
Une ode à l’Iran
Les médias et télévisions de régimes dictatoriaux ou ayant des dérives autoritaires sont chez eux sur Oulala.net, qui relaie Russia Today, l’Irib (Iran), etc.
René Balme s’est inspiré de la télévision vénézuélienne Vive TV pour créer Vivé (pour « vidéo-vérité »), « école internationale de vidéo et de TV participative » après un voyage en 2006 au pays d’Hugo Chavez.
Parmi les défenseurs des dictatures, on trouve l’Algérien Chems Eddine Chitour, professeur à l’école polytechnique d’Alger et auteur notamment d’un article intitulé « Le développement technologique de l’Iran, un résistant contre le nouvel ordre mondial ». Ailleurs, le même dénonce « les puissants lobbies juifs dont le pouvoir repose sur l’argent, les médias et l’intelligence » sur le site « national-révolutionnaire » VoxNR de Christian Bouchet (FN).
Une longue interview de Thierry Meyssan
Une visite sur le blog personnel du maire de Grigny nous apprend en outre qu’en 2007 il a longuement interviewé Thierry Meyssan pour sa webTV Vivé, tandis que que le 30 mai 2011, sous couvert d’anti-impérialisme, il nous conseillait la lecture d’un « excellent article » de Thierry Meyssan paru sur le site du Réseau Voltaire expliquant que l’affaire du Sofitel de New York est un complot américain contre DSK.
Le même jour dans le même article, M. Balme invite à approfondir le sujet de la main-mise américaine sur l’économie mondiale au travers d’un article issu du site Mecanopolis, une officine suisse liée au Réseau Voltaire et classée à l’extrême droite du champ politique.
Bien entendu, Mecanopolis est également relayé sur Oulala.net, notamment au travers du « rapport sur le mondialisme » de Pierre Hillard, un catholique intégriste et théoricien français du « nouvel ordre mondial ».
Dans ces conditions, comment s’étonner de ce que René Balme ait invité, à la dernière édition du salon du livre alternatif qu’il a organisé dans sa commune, un des animateurs du site rouge-brun LeGrandSoir.info, Maxime Vivas ?
Les explications de René Balme
Interrogé, René Balme indique que Oulala.net est géré par « un collectif très ouvert » et que les gens qui le composent « peuvent donner leur sentiment, des conseils de lecture » sur le site, dont tous les articles sont relus.
« Tout peut être publié à condition que ça puisse être débattu, les forums sont là pour ça. » Avec une limite : « La règle, c’est pas de propos racistes, antisémites ni d’injures. »
A propos de la présence sur ce site d’articles invitant à la lecture du dernier Soral ou au visionnage du dernier Dieudonné, il esquive :
« Ce sont les contributeurs qui doivent assumer leurs écrits. C’est comme sur les blogs de Rue89 : tous les blogs de Rue89 ne respectent pas forcément la ligne éditoriale du site. Ça fait partie de la liberté d’expression, ça ne veut pas dire qu’on cautionne. On a pour politique de ne retirer aucun article publié. »
Et René Balme précise :
« Oulala.net est un site qui n’a rien à voir avec le candidat René Balme, je n’en suis que l’administrateur. »
Quid alors de la présence sur son blog personnel d’une interview de Thierry Meyssan et d’un texte citant complaisamment Mecanopolis ?
« Thierry Meyssan a le droit de s’exprimer. Ses analyses permettent de comprendre des choses et de comprendre le monde et il est le seul à les dire. Je vais chercher des infos chez lui, ça ne veut pas dire que je partage ses idées.
Je ne connais pas très bien Mecanopolis, mais ça, c’est le microcosme médiatique français qui a décidé de donner des étiquettes à tout le monde. Quand j’y trouve une analyse que je veux partager, ça ne veut pas dire que j’y souscris entièrement. Je ne veux pas rester dans une tour d’ivoire, je suis ouvert sur le monde. Je ne veux pas être enfermé dans telle ou telle catégorie. Parfois, il y a des choses très intéressantes qui doivent être mises sur le devant de la scène. »
Et de conclure :
« J’ai pour habitude d’assumer tout ce que j’ai écrit et fait et je suis un homme de gauche. »
La réponse du Front de Gauche
Sollicité de son côté par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) pour expliciter son programme, le Front de Gauche déplore « la multiplication des sites internet négationnistes et racistes » et s’engage à poursuivre les « sites qui propagent la haine raciste, l’incitation à la violence contre les personnes et attaquent les militants antiracistes ».
Alexis Corbière, conseiller de Jean-Luc Mélenchon chargé de « la riposte contre l’extrême droite et le Front national » au sein du Front de Gauche nous a confirmé cette orientation : Alain Soral et Dieudonné sont considérés par son organisation comme des « ennemis politiques clairement identifiés » et des « antisémites » et « aucune complaisance » ne saurait être acceptée avec l’extrême droite et ses idées.
Ne connaissant ni René Balme ni son site, il promet que le Front de Gauche et le Parti de Gauche vont se pencher sur son cas dans les semaines à venir afin de déterminer quelles suites il conviendra de donner à cette affaire, après avoir entendu le principal intéressé.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Le clip censuré du front de gauche : un des clip de campagne du "front de gauche" a été retoqué par le CSA en raison de l'image donnée de l'ancien président de la république
Mis a part ça (on peut parfaitement protester contre les méthodes du sca, qui n'a jamais retoqué les clip pourtant plus problématique de l'ump. Mais voir aussi que dans ce clip le front de gauche se considére comme l'aile marchante, (possiblement critique, mais cela n'apparait pas) de la "gauche de gouvernement", et qu'elle n'a de solution qu'électorale : les revendications (aussi légitimes qu'elles soient) ne sont satisfaites que par un "bon vote", et uniquement par ça ! Bref, ce clip confirme tout ce qu'on disait du front de gauche "aile critique" de la majorité gouvernementale. Ce n'est pas le ni ni ni, les camarades ont choisi clairement leur camp !
On va leur faire un dessin... spécial... par CN-PCF
Mis a part ça (on peut parfaitement protester contre les méthodes du sca, qui n'a jamais retoqué les clip pourtant plus problématique de l'ump. Mais voir aussi que dans ce clip le front de gauche se considére comme l'aile marchante, (possiblement critique, mais cela n'apparait pas) de la "gauche de gouvernement", et qu'elle n'a de solution qu'électorale : les revendications (aussi légitimes qu'elles soient) ne sont satisfaites que par un "bon vote", et uniquement par ça ! Bref, ce clip confirme tout ce qu'on disait du front de gauche "aile critique" de la majorité gouvernementale. Ce n'est pas le ni ni ni, les camarades ont choisi clairement leur camp !
On va leur faire un dessin... spécial... par CN-PCF
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Guide miche en long de la cuisine bourgeoise...
Effectivement Gégé!
Mélenchon touille son NININI
Le PC agite son beni-oui-oui, dans son refus à la proposition du NPA d'un bloc anti-crise:
Comme quoi, la Marseillaise et le tricolore, c'est pas pour rien!
Quant aux "vierges rouges", personne ne pouvait imaginer les vieilles nomenclatures ainsi...
C'est sans doute un lapsus de L'express...à la place de "cierges bourges "...
Mélenchon touille son NININI
Le PC agite son beni-oui-oui, dans son refus à la proposition du NPA d'un bloc anti-crise:
L'intérêt de la France, au dessus des classes.Patrice Bessac, porte-parole du PCF:
"Nous voulons être une force constructive et critique, notre but n'est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d'une majorité de gauche qui n'a pas le droit de décevoir. Notre priorité est l'intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées."
(L'express.fr 31.05)
Comme quoi, la Marseillaise et le tricolore, c'est pas pour rien!
Quant aux "vierges rouges", personne ne pouvait imaginer les vieilles nomenclatures ainsi...
C'est sans doute un lapsus de L'express...à la place de "cierges bourges "...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Il est utile de rappeler au moment où le FdG prétend en finir avec l'Extrême-Droite, comme dans cette vidéo, en votant pour le FdG, que JLM et le PCF étaient dans le gouvernement Jospin dont cinq ans de politique ont mis le FN au 2 ème tour en 2002.gérard menvussa a écrit:Le clip censuré du front de gauche : un des clip de campagne du "front de gauche" a été retoqué par le CSA en raison de l'image donnée de l'ancien président de la république
Mis a part ça (on peut parfaitement protester contre les méthodes du sca, qui n'a jamais retoqué les clip pourtant plus problématique de l'ump. Mais voir aussi que dans ce clip le front de gauche se considére comme l'aile marchante, (possiblement critique, mais cela n'apparait pas) de la "gauche de gouvernement", et qu'elle n'a de solution qu'électorale : les revendications (aussi légitimes qu'elles soient) ne sont satisfaites que par un "bon vote", et uniquement par ça ! Bref, ce clip confirme tout ce qu'on disait du front de gauche "aile critique" de la majorité gouvernementale. Ce n'est pas le ni ni ni, les camarades ont choisi clairement leur camp !
On va leur faire un dessin... spécial... par CN-PCF
C'est une sacrée casserole.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Et oui, c'est à cette occasion que la Ligue avait appelé à voter Chirac contre le Le Pen, merci pour le rappel !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille peut nous rappeler pour qui appelait a voter Mélenchon ? Le pcf ? La "gauche" du ps...
C'est étrange, parce que si certains peuvent nous faire cette critique (et ne s'en sont pas privés) c'est lutte ouvriére. J'ignorait que Achille était un fan... Il ne me semblait pas ! Disons que Achille, qui s'est fait étaler façon puzzle essaye de se racrocher aux branches ! Et se casse la gueule d'une façon assez lamentable (mais rigolote, il faut bien en convenir)
C'est étrange, parce que si certains peuvent nous faire cette critique (et ne s'en sont pas privés) c'est lutte ouvriére. J'ignorait que Achille était un fan... Il ne me semblait pas ! Disons que Achille, qui s'est fait étaler façon puzzle essaye de se racrocher aux branches ! Et se casse la gueule d'une façon assez lamentable (mais rigolote, il faut bien en convenir)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Ben oui, Achille il s'est abstenu, lui, sans doute.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
MDR effectivement
Les partisans des bureaucrates PS et PC, à la Buffet, Mélenchon et cie,
qui ont ouvert dans le gouvernement bourgeois de Jospin un boulevard au FN,
vont reprocher aux MR d'avoir appelé à voter contre le FN !
Autant rire non pas de la casserole ,mais de la batterie entière...
Les partisans des bureaucrates PS et PC, à la Buffet, Mélenchon et cie,
qui ont ouvert dans le gouvernement bourgeois de Jospin un boulevard au FN,
vont reprocher aux MR d'avoir appelé à voter contre le FN !
Autant rire non pas de la casserole ,mais de la batterie entière...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:Effectivement Gégé!
Mélenchon touille son NININI
Le PC agite son beni-oui-oui, dans son refus à la proposition du NPA d'un bloc anti-crise:L'intérêt de la France, au dessus des classes.Patrice Bessac, porte-parole du PCF:
"Nous voulons être une force constructive et critique, notre but n'est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d'une majorité de gauche qui n'a pas le droit de décevoir. Notre priorité est l'intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées."
(L'express.fr 31.05)
Comme quoi, la Marseillaise et le tricolore, c'est pas pour rien!
Quant aux "vierges rouges", personne ne pouvait imaginer les vieilles nomenclatures ainsi...
C'est sans doute un lapsus de L'express...à la place de "cierges bourges "...
Surtout que là Bessac appelle à la glandouille.
C'est un pur bébé Buffet pas vraiment vierge sauf de n'avoir jamais bossé de sa vie, une graine transgénique montée en tige dans l'appareil par les passerelles latérales.
Eh ! on fait quoi Bessac ?
On attend 5 ans que Marine se refasse une santé ?
La connerie à ce niveau c'est un art sacré !
Pardon, je m’énerve là....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Effectivement, mais on te comprend et on t'excuse.Copas a écrit:
La connerie à ce niveau c'est un art sacré !
Pardon, je m’énerve là....
Tu n'es pas fait de bois...
Bessac et les autres ne sont pas cons du tout, plutôt pro, même.
Après avoir passé le rateau Mélenchon toutes dentes dehors à gauche,
ce qui leur a demandé pas mal de patience, et de chapeaux à digérer,
les buros de toujours vont passer à la seconde étape, celle du picotin.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Rougevert a écrit:Ben oui, Achille il s'est abstenu, lui, sans doute.
Cela est dans le domaine du possible,et n'aurait rien de surprenant.A cette occasion,je me suis abstenu,et j'ai rencontré bon nombre de membres du PCF et socialistes"de gauche"qui ont fait de meme......ainsi que des militant(e)s de .....la LCR.
L'hygiene politique ca éxiste,il ne suffit pas,comme certains l'ont écrit sur des forums"je met mon bulletin contre Lepen,et je cours me laver les mains".
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Front de Gauche
Très peu convaincant. On pourrait en dire autant du vote Mitterrand en 1981. Chirac, lui, l'a pas fait exécuter des militants algériens, dont notre camarade du PCF Fernand Yveton. Personnellement, je n'aurais jamais voté Mitterrand, même en allant me laver ensuite les mains au détergent.dug et klin
L'hygiene politique ca éxiste,il ne suffit pas,comme certains l'ont écrit sur des forums"je met mon bulletin contre Lepen,et je cours me laver les mains".
De deux choses l'une, ou le vote pour un politicien bourgeois - Mitterrand, Royal, Hollande ou Chirac - est tactique, ou c'est une question de principe, il ne faut jamais voter pour les politiciens bourgeois.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
La question n'est pas là : Achille cherche a détourner la discussion (et pour cause !) Question "hygiène politique", autant je peut en discuter avec LO autant j'ai du mal pour un recruteur sans principe du front de gauche ! Pour donner des leçons, il faut être irréprochable !
Pour LO : question "hygiéne politique" que vaut il mieux ? Appeler a voter pour un politicien bourgeois, ou collaborer avec lui dans la gestion municipale ? Je crois chers camarades que vos "leçons d’hygiène politique" seraient sans doute plus efficace si vous les appliquiez d'abord a vous même !
Pour LO : question "hygiéne politique" que vaut il mieux ? Appeler a voter pour un politicien bourgeois, ou collaborer avec lui dans la gestion municipale ? Je crois chers camarades que vos "leçons d’hygiène politique" seraient sans doute plus efficace si vous les appliquiez d'abord a vous même !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:Très peu convaincant. On pourrait en dire autant du vote Mitterrand en 1981. Chirac, lui, l'a pas fait exécuter des militants algériens, dont notre camarade du PCF Fernand Yveton. Personnellement, je n'aurais jamais voté Mitterrand, même en allant me laver ensuite les mains au détergent.dug et klin
L'hygiene politique ca éxiste,il ne suffit pas,comme certains l'ont écrit sur des forums"je met mon bulletin contre Lepen,et je cours me laver les mains".
De deux choses l'une, ou le vote pour un politicien bourgeois - Mitterrand, Royal, Hollande ou Chirac - est tactique, ou c'est une question de principe, il ne faut jamais voter pour les politiciens bourgeois.
Je peux comprendre qu'affectivement, et à titre individuel, des camarades aient pu ne pas voter pour ce salaud de Mitterrand, même si les révolutionnaires appellent tactiquement à voter pour lui en solidarité avec les travailleurs de gauche et pour ne pas se couper d'un milieu .
Appeler à voter pour ces gens là ou pas, c'est evidemment uniquement tactique ...
Mais,
c'est toujours à partir des perceptions et des sentiments des travailleurs à un moment donné qu'il faut raisonner : leurs espoirs, même illusoires, leur façon de se retrouver dans "un camp", sinon clairement dans leur classe..
Et qu'on le veuille ou non, que ça nous plaise ou pas, dans leur tête, gauche et droite, ce n'est pas la même chose, et ce sont plutot ceux qui se sentent de gauche à qui nous nous adressons.
Et si Mitterrand et Royal étaient perçus (a tort) comme du camp de gauche, donc de celui des travailleurs, Chirac lui a toujours été un homme de droite, candidat clairement situé dans le camp de l'ordre établi, de la bourgeoisie.
Et appeler à voter, du fait d'une pression mediatique et petite-bourgeoise pour un politicien de droite comme Chirac, c'est tout à fait différent que d'appeler à voter solidairement pour des politiciens (bourgeois) de gauche.
Et qu'un militant expérimenté comme toi ne voit pas la différence est un mauvais signe des temps....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
On est d'accord la dessus. Maintenant on peut avoir une perception différente des "sentiments des travailleurs à un moment donné" Et en particulier à cet instant, les "travailleurs" que nous connaissions ne pensaient pas qu'il s'agissait "juste d'une pression médiatique" et que ça concernait "les petits bourgeois"... Donc soit "nos" travailleurs sont différents de "vos" travailleurs, et alors le critère est tellement subjectif qu'il n'a rien d'un "critère rationnel" Ou alors c'est une analyse différente des mêmes sentiments de notre classe. Et dans ce cas, je ne vois pas en quoi ça concerne une question "d'hygiéne politique"...c'est toujours à partir des perceptions et des sentiments des travailleurs à un moment donné qu'il faut raisonner
Mais bon, on peut encore en discuter ensemble (même pour s'engueuler) Mais je ne me vois pas discuter "d'hygiène politique" avec le ps, le pc ou le front de gauche !
Le cher Achille tente une opération de dispersion. Et y arrive très bien en rameutant nos camarade de l'union communiste (trotskyste) tout heureux de donner des leçons "d'hygiène politique"... Mais on oublie un peu le point de départ de la discussion : le fait que le front de gauche se présente de façon de plus en plus claire comme l'aile gauche d'une majorité gouvernementale (et peu importe dans ce cadre qu'il ait ou non des ministres, c'est question d'opportunité de part et d'autre) Et qu'il ne developpe qu'une stratégie électoraliste sans comprendre, admettre ou penser que la mobilisation sociale est indispensable.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Lettre ouverte d'Action Communiste Haute-Normandie aux candidats présentés par le Front de gauche et le PCF
Chers camarades,
La droite sarkozyste a été battue. C'est un premier pas... Elle aura été l'exécutant le plus zélé et le plus rapide de la régression sociale prônée par les patronat européen mondialiste et la commission de Bruxelles. Politique dont Sarkozy partage la responsabilité avec les autres chefs d'Etat européens, et qu'il a élaborée avec Angela Merkel.
Une grande partie des électeurs s'est ainsi prononcée contre les politiques européennes d'austérité. En Grèce le rejet est encore plus fort. Les mouvements de protestation s'élargissent aussi en Espagne, au Portugal ... La question européenne est ainsi une question centrale.
Malheureusement le 22 avril une partie de ce vote protestataire s'est incarné pour partie dans le vote FN. Ce parti d'extrême-droite apparaît en effet comme le seul parti anti-système à des électeurs désemparés et bousculés par la violence sociale des politiques européennes subies.
Vous êtes candidats aux législatives prochaines.
Nous voulons vous poser quelques questions qui nous paraissent essentielles pour l'avenir. Nous porterons vos réponses à la connaissance de nos camarades et sympathisants.
La participation au gouvernement
JL Mélenchon a annoncé depuis longtemps qu'il ne participerait pas au gouvernement.
Nous regrettons que le PCF en remette la décision après les législatives. Les électeurs risquent de ne pas avoir tous les éléments pour décider.
François Hollande n'est pas devenu un homme de gauche depuis son élection. Il garde la France dans l'OTAN. Il est toujours le partisan du traité de Lisbonne qu'il a voté sans état d'âme contre l'avis majoritaire des Français. Il a basé sa campagne sur la modification du traité d'austérité budgétaire mais il garde néanmoins l'essentiel : le contrôle des politiques publiques par Bruxelles et le remboursement de la dette publique qui est surtout celle des banques. Pis, les déclarations se multiplient au PS pour prôner un « gouvernement économique européen » voir un « fédéralisme européen ».
C'est pourquoi, au fur à mesure que s'approfondit l'intégration européenne la présence dans le même gouvernement de partisans du « Non » au traité constitutionnel au côté de zélés défenseurs du « Oui » nous paraît impossible et absurde.
Première question : En conséquence, vous prononcez-vous, sans ambiguïté, contre la participation du Front de gauche au gouvernement ?
Le refus de la dette et de l'austérité
Les députés du groupe communiste se sont prononcés contre le Traité de rigueur budgétaire. Mais ils se déclarent prêts à tout faire pour sauver l'euro et l'UE. Nous craignons que cela ne les entraîne à accepter l'intolérable : la rigueur pour éponger les dettes contractées et sauver les banques, l'abandon de la souveraineté nationale et populaire en échange de réformes des politiques de la BCE et de quelques mots sur la croissance.
Deuxième série de questions : En conséquence, adoptez-vous le mot d'ordre de « désobéissance européenne » repris par JL. Mélenchon et êtes-vous prêts à refuser d'appliquer les injonctions européennes si elles vont à l'encontre de l'intérêt des Français, et mener bataille sur ces questions ? Porterez-vous ces exigences jusqu'au bout même si cela devait conduire à une rupture avec l'UE et à une sortie de l'euro ?
Voterez-vous contre le nouveau traité, même modifié avec sa version « croissance », qui accorderait des pouvoirs exorbitants à la commission de Bruxelles et à la cour de justice européenne sur les questions économiques et donc sur la politique de la France ?
Troisième question : Enfin, êtes-vous prêts à tout faire pour soutenir les luttes nécessaires à la prise en compte des aspirations des partisans du « Non » et à relayer ces exigences à l'Assemblée Nationale, même si cela suppose de s'opposer au nouveau pouvoir socialiste ?
Il s'agit en premier lieu de la nationalisation des banques dont l'urgence s'accroît au fur à mesure que se développent les spéculations sur l'euro et les départs de dépôts vers des comptes étrangers voire des paradis fiscaux…
Il s'agit notamment du développement des services publics et du refus conjoint de la politique de finance publique imposée par Bruxelles ( la RGPP), politique qui privilégie les économies et la concurrence au dépens de l'efficacité sociale.
Il s'agit de la renationalisation des services de l'eau, du transport, de l'énergie …
Il s'agit de l'interdiction des licenciements et de pouvoirs élargis accordés aux salariés ...
Voilà, cher(e)s camarades les questions auxquelles nous souhaiterions réponse.
La clarté politique sur ces questions nous paraît nécessaire. Il s'agit de battre la droite et les partisans des traités européens. Clarifier vos positions peut permettre de développer la bataille contre l'intégration européenne, sur les responsabilités conjointes du PS et de la droite en ce domaine. La position de M. Le Pen sur ces questions peut être dénoncée : ses appels du pied à l'UMP souligne en réalité le peu d'écart entre elle et la droite traditionnelle sur toutes les questions politiques. La dénonciation morale ne suffit pas. Les résultats du 22 avril l'ont démontré. Il faut la combattre pied à pied et lui arracher le drapeau de l'indépendance nationale face à l'UE. Ce drapeau là, c'est celui des héritiers et défenseurs du programme du CNR. Pas celui de l'extrême-droite européenne.
Nous sommes convaincus que les salariés attendent des engagements fermes de votre part contre l'intégration européenne. Il ne suffit plus de leur dire que vous allez la combattre de l'intérieur. Ça n'est plus à l'ordre du jour. Les attaques sont de trop grande ampleur.
Nous espérons que vous lirez notre lettre avec attention. Nous attendons votre réponse, une réponse qui vous engage personnellement puisque sur un certain nombre de ces questions le Front de gauche et toutes ses composantes n'ont pas encore fait connaître leur position.
Fraternellement, Pour Action Communiste Y. G.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Le Front de Gauche et le syndrome de " la gauche édredon "
" Nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir "
C'est Patrice Bessac, porte-parole du PCF, qui s'exprime ainsi en rejetant la proposition unitaire du NPA résumée en ces termes par Olivier Besancenot : "[Le NPA propose de] voir comment ensemble on peut créer un bloc contre l’austérité, un front social et politique pour résister à tous les mauvais coups, pour travailler aux revendications que défendent les uns et les autres, pour voir aussi comment on fait pour sortir de l’Europe libérale".
Patrice Bessac préfère parler de la priorité qu'est, pour lui, "l’intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées." L'intérêt de la France en lieu et place de l'intérêt des travailleurs ? La campagne des présidentielles semble bien avoir décuplé les réflexes cocardiers chez nos camarades communistes ! Et une position des plus attentistes envers le gouvernement socialiste s'est substituée à la magique "dynamique" des prises de la Bastille : l'heure est à la bleu-blanc-rouge pause citoyenne et à crucifier virilement les rouges vierges, effarouchées of course, de la contestation radicale ! Pour le PC comme pour le PG.
Eric Coquerel, en effet, pour ce dernier, pose le même refus de préparer dès maintenant un bloc anti-austérité : "Nous ne sommes pas d’accord, dit-il au NPA, avec le terme d’opposition" envers le gouvernement Ayrault. Elles sont loin les proclamations enflammées sur la révolution par les urnes du temps de la présidentielle. Les urnes, au sortir des législatives, cela servira désormais à essayer de tirer le PS à gauche depuis une position "constructive et critique". Le communiste Bessac, avec toujours un temps d'avance, vend la mèche de ce refus du PG et du Front de Gauche d'être une opposition : "Notre but n’est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir". Ben, voyons...une majorité de gauche qui fleure bon le "programme partagé" de toute la gauche cher depuis longtemps (toujours !) au PCF qui avait été remisé au grenier le temps que Jean-Luc Mélenchon la joue radicalité antiHollandréou !
Celui-ci n'avait d'ailleurs pas tardé à changer de registre et de ton dès la fin de la présidentielle : « Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Face à Hollande, Besancenot dit "on doit être l’opposition", mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays..."
Finies les diatribes sur Hollande habillé pour l'été en "capitaine de pédalo" ! "Ni soutien, ni participation, ni opposition" voilà le nouveau credo des pourfendeurs de la mollesse social-libérale et autres preneurs de Bastille ! Le citoyen, une fois le bulletin de vote déposé dans la mythique urne par laquelle se feraient les révolutions, doit céder la place aux dirigeants et élus de la nouvelle gauche tout à leurs savants calculs et "millimétrages" d'une relation "en respiration" au gouvernement !
Par contraste au Monde on ne se paye pas de mots. Rien moins que l'éminente Françoise Fressoz la joue, elle, simple et clair sous le titre de "Les premiers pas du quinquennat (sic): une cure de désintoxication". Selon elle, cette cure passe, apprécions le langage choisi, par "une mise à zéro des attentes et des passions qui vont avec" par un Hollande qui, avec sa rhétorique du président normal et modeste, cherche seulement à "jouer sur le mode mineur de la gauche sage qui fait ce qu’elle peut, sans cacher la dureté des temps mais en évitant de crisper le pays". "C’est la stratégie de la gauche édredon, à la fois prise en compte obligée du réel et calcul politique car à force de la jouer modeste, cette gauche là offre peu de prises à la droite". La gauche édredon, voilà qui résonne sans appel en renvoyant les acrobaties et autres jongleries anti-unitaires du Front de Gauche vis-à-vis du NPA à la vérité de leur complaisance foncièrement unitaire avec un PS clairement disposé, sans attendre, à mettre en oeuvre une austérité de "gauche" sous l'égide de l'Union Européenne. Quand Mélenchon veut laisser respirer Hollande, ce partisan déclaré de la règle d'or pourtant si fustigée sur les tréteaux de la Bastille, Fressoz nous dit sans fard et, bien sûr, en l'approuvant, que le socialiste se prépare à endormir-étouffer sous son édredon gestionnaire toutes les velléités radicales et à désarmer ainsi une droite tentée d'exploiter d'éventuelles difficultés sur le front social : "Ce qui se profile au lendemain des législatives est une sévère cure de rigueur, à laquelle il fallait progressivement préparer le malade en abaissant le niveau de ses attentes politiques." Le bon peuple, ce malade; Hollande, l' hypnotique chirurgien "désintoxicateur" et quelques diafoirus de la citoyenneté radicale à son chevet...quel beau condensé du schéma rêvé par les défenseurs du système en vigueur !
Il n'y a décidément que Bessac, Laurent, Coquerel, Mélenchon (laissons de côté l'inusable faire-valoir dérisoire Piquet) pour croire que l'on peut tirer à gauche Hollande et Ayrault (et , pour les deux premiers, se poser sérieusement la question d'entrer, à cette fin, au gouvernement après les législatives) ! En claironnant que, dans l'immédiat et plus si affinités, on reste l'arme au pied : qu'on nous comprenne bien, par-delà les caricatures faciles d'une extrême gauche appelant hic et nunc aux grèves, il s'agit ...simplement, pour nous, d'annoncer la couleur, un beau rouge flamboyant à vous reléguer le drapeau tricolore au musée : en envoyant le signal qu'une gauche de combat est prête au premier faux-pas social-libéral à se mobiliser et à appeler à la mobilisation générale. Laquelle bien entendu ne se décrète pas mais, comme on ne le sait que trop, se prépare. Ne nous y trompons pas, tous les messages envoyés actuellement par les dirigeants du Front de Gauche convergent pour laisser entendre que, les flonflons de la présidentielle étant rangés, la raison et la responsabilité sont revenues au bercail. Alors que sur la Grèce ou sur la retraite, pour ne prendre que ces exemples, les positions de ce gouvernement sont conformes avec ce sens de la rigueur de gauche si fièrement revendiqué pendant la campagne du candidat Hollande.
Il va falloir s'y faire : il y a une gauche à la gauche du PS qui n'a jamais tiré les enseignements de l'expérience de la gauche plurielle de Jospin à laquelle, il est vrai, elle avait participé de façon très appliquée jusqu'au chavirement final.
Triste, mais au fond assez prévisible, qu'il faille constater que Le Monde, dans sa logique libérale, en remontre au Front de Gauche en clarté politique sur le jeu des socialistes revenus au gouvernement ! La révolution par les urnes, telle que promise pendant la présidentielle, accouche de l'oxymore d'une dynamique attentiste, en somme une dynamique statique, qui ne se donne aucun objectif de mobilisation sociale, suivisme des confédérations oblige ! Le défi lancé aux anticapitalistes est on ne peut plus clair, les candidats du NPA dans la 2e, la 3e et la 4e circonscription le relèvent sans atermoiements : l' unité, pour eux, est une unité sans aucune illusion sur Hollande et Ayrault, ces clones de Jospin et fils politiques de Mitterrand. C'est une unité pour la lutte, pour la rupture avec la gestion loyale du capitalisme, pour jeter aux orties l'édredon social-libéral. Toute autre unité, en particulier une unité biaisée avec le PS, est en fait un pari sur un nouvel échec des espoirs populaires et la chronique annoncée d'un retour au prix fort de la droite extrême et de l'extrême droite ! Autant s'en souvenir au moment de voter le 10 juin en se projetant sur une rentrée sociale en septembre à construire "tous ensemble", y compris avec ceux qui croient ou ont cru dans la radicalité du Front de Gauche ! Mais il ne faudra pas compter sur la direction du Front de Gauche pour s'atteler à cette tâche nécessaire..
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
@ Nico
Ce texte est remarquable à tous les égards, mais peux-tu donner la source?
Merci d'avance.
Ce texte est remarquable à tous les égards, mais peux-tu donner la source?
Merci d'avance.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Je me permet de répondre, c'est un texte de Antoine de Montpellier :
http://npaherault.blogspot.fr/2012/06/point-de-vue-le-front-de-gauche-face-au.html
tu l'as aussi sur Bellaciao et médiapart
http://npaherault.blogspot.fr/2012/06/point-de-vue-le-front-de-gauche-face-au.html
tu l'as aussi sur Bellaciao et médiapart
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Front de Gauche
Plus ou moins tout de même. Tu conviendras qu'il y a des cas où il faut être à contre-courant, par exemple quand une partie des classes populaires se font des illusions dans des démagogues populistes, nationalistes, voire racistes.Vals
c'est c'est toujours à partir des perceptions et des sentiments des travailleurs à un moment donné qu'il faut raisonner
Mais, même en se plaçant sur ce terrain. A l'époque du vote Mitterrand, certes une bonne partie des travailleurs et surtout des militants croyaient au changement social après 24 ans de gouvernements de droite, une génération ! Donc je ne considère pas du tout comme une trahison d'avoir voté Mitterrand par solidarité avec eux. Néanmoins, il y avait aussi des travailleurs et notamment des militants du PCF de la génération précédente (pas si vieux que ça : la quarantaine) qui se souvenaient du rôle de Mitterrand et ne voulaient pas entendre parler de lui, même par discipline de parti. On aurait pu choisir d'affirmer notre solidarité avec ceux-là, certes moins nombreux.
Dans le cas Chirac, toute une partie des militants de gauche et d'extrême-gauche, et de nombreux jeunes, on cru agir contre Le Pen avec le bulletin de vote Chirac. Se solidariser avec eux pouvait tout autant se discuter.
Bref, par définition les choix tactiques sont toujours contestables. Mais, ce que je trouve regrettable, c'est la tendance à dénoncer des choix purement tactiques comme de véritables trahisons-capitulations. C'est ce que fait la LTF quand elle ressort sans cesse le vote Mitterrand de 1981, mais c'est aussi ce que fait LO à l'égard du courant LCR et de son vote Chirac...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
Couacs de campagne au Front de gauche vu mediapart trés interessant, lachage du grand soutien de melenchon, mediapart ??. par contre les commentaires valent leurs pesant d'or. a venir "reglement de compte a OK corral ??"
03 juin 2012 | Par Stéphane Alliès
Couacs de campagne au Front de gauche
03 JUIN 2012 | PAR STEPHANE ALLIES
« Vivement que ces élections se terminent, qu’on puisse souffler. » C’est un proche de Jean-Luc Mélenchon qui le reconnaît : du fait de l’hyperactivité militante en cours depuis plus d’un an, les hérauts du Front de gauche sont fatigués. Au premier rang, l’ancien candidat à la présidentielle est particulièrement sous tension. Lancé dans sa « bataille homérique » face à Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, l’Ulysse de la gauche radicale est confronté à son principal talon d’Achille : l’excès de langage et de colère.
À Hénin-Beaumont, où la pression médiatique atteint son paroxysme, la crispation contre les journalistes atteint des sommets. S’estimant maltraité, Mélenchon a traité sur son blog un journaliste du Parisien de « bon facho patenté », avant de s’en prendre, dans les rues de Méricourt, à un journaliste de L’Express : « Qu’est-ce que vous faites encore là, sale petit espion ? Ça fait trois jours que vous m’espionnez, rentrez à Paris écrire vos saloperies dans votre journal fasciste. Fichez-moi le camp, dégagez ! » Réactions immédiates de la société des journalistes de L’Express, comme des syndicats CGT et CFDT.
Les mauvaises relations de Mélenchon avec la presse ne sont pas une nouveauté. Déjà en 2009, son altercation verbale avec un apprenti journaliste, qualifié de « petite cervelle », l'avait fait connaître au grand public. Et les « coups de gueule » ont depuis régulièrement accompagné son ascension. Entamée les dix derniers jours de la présidentielle, la vindicte antimédiatique a été théorisée en tant que telle. Un membre de l’équipe de campagne du Front de gauche explique ainsi avoir plaidé pour « faire la dernière semaine sur les banques, mais c’était trop tard. Il avait été décidé de se concentrer sur le complot médiaitque afin de refaire le coup du référendum de 2005. On a peut-être perdu deux ou trois points dans cette histoire… »
Jean-Luc Mélenchon sur le marché de Méricourt, fin mai 2012© Thomas Haley
Plus qu’une détestation intrinsèque de la presse (qu’il a côtoyée sans grand problème durant sa carrière politique jusqu’à son départ du PS, passant au contraire pour un « bon client » auprès des journalistes), Mélenchon semble rattrapé par son « affect qui prend parfois le dessus sur tout le reste », explique un proche. Quitte à rendre responsable de ses sévères désaccords avec des patrons de presse de sa génération de simples journalistes qui suivent son actualité. « Jean-Luc a un rapport particulier avec les jeunes journalistes, c’est son côté formateur politique, il livre beaucoup de lui-même, parle avec franchise, dévoile ses stratégies. Mais à la moindre critique ou réserve, il vit ça comme une trahison ». Certains dans son entourage compatissent avec les rédacteurs régulièrement et souvent injustement attaqués, mais ne lui disent plus rien, eux-mêmes victimes des colères du personnage. « Quand il est parti du PS, ne sont restés autour de lui que des fidèles béats ou les plus jeunes, estime un ancien mélenchonien resté socialiste. Avant, on était plusieurs à lui dire quand il déconnait, et il l’entendait. Là, plus personne ne lui dit, et je ne sais pas s’il accepterait de l’entendre encore ».
Au PCF, on ne goûte guère le retour des excès anti-presse après avoir feint de les ignorer dans la dernière ligne droite de la présidentielle. « Ce n’est pas notre façon de faire, dit Lydie Benoît, dirigeante communiste. Le travail journalistique est difficile, et s’il peut y avoir des idées dominantes en raison de cursus de formation particuliers, il ne faut pas se gourer d’adversaire non plus. Sinon, on tombe dans la paranoïa. Deux ou trois vicelards, ça n’oblige pas à insulter toute une profession. À moins que ce ne soit une stratégie… Mais ce n’est pas la nôtre. » Un autre cadre du parti le dit plus franchement encore : « On a rien à gagner à dire vraiment ce qu’on en pense à dix jours du premier tour. Les comptes se régleront après, car ce n’est plus possible d’agir comme ça… »
• Mélenchon coincé entre socialistes et communistes
• Dans certaines circonscriptions, les campagnes législatives ne se passent pas au mieux entre les militants communistes et ceux du Parti de gauche, où chacun fait campagne de son côté. À Hénin-Beaumont, ils sont plusieurs au PCF à « attendre que ça passe », mais cachent de moins en moins leur ras-le-bol de l’autoritarisme du « commando Mélenchon ». S'ils se plient à l'exercice de campagne, c'est aussi en pensant à l'élection municipale de 2014, à laquelle Hervé Poly, suppléant et patron du PCF du Pas-de-Calais, compte bien se présenter. Dans le bassin minier, il n’est pas rare que chaque équipe militante batte la campagne de son côté. « Une législative, ce n’est pas la présidentielle, c’est une question où chacun fait campagne dans son coin », dit la responsable communiste, Lydie Benoît. Si elle reconnaît que la mobilisation « dépend des dynamiques unitaires locales », elle assure que « globalement, ça se passe bien, les échos sont bons ». Et d’ajouter : « En même temps, les autres partis ont intérêt à jouer le jeu, vu la différence des forces militantes. Les 130 000 adhérents, c’est nous qui les avons. »
La période post-présidentielle n’a pas été des plus profitables pour le rassemblement de l’autre gauche, étant surtout marquée par l’échec des négociations entre le PS et le Front de gauche. Ayant décidé de négocier séparément, le PCF s’est heurté à la volonté hégémonique des socialistes, comme à la surenchère du Parti de gauche, ruinant tout espoir de voir amplifier son nombre de députés. « C’est du gâchis, dit Lydie Benoît. On aurait mieux fait de se concentrer sur la question première, faire barrage au FN. Les gros veulent rester gros et les grenouilles veulent se faire plus grosses que le bœuf. »
De son côté, le PG espère obtenir « entre trois et dix députés », selon le pronostic d’Eric Coquerel, secrétaire national aux élections. Même si « à trois, ce sera déjà pas mal du tout, vu qu’on est peu implanté et qu’on est candidat dans les mauvaises circonscriptions ». « Les résultats seront très variables selon les territoires, explique-t-il. Comme à la présidentielle, les zones d’hyper-activité militante devraient donner de bons scores, voire des surprises, même si le résultat du Front de gauche risque d’être moins bon qu’à la présidentielle. » Le futur immédiat du rassemblement de l'autre gauche ne devrait pas être des plus paisibles. En ligne de mire, un groupe Front de gauche à l'assemblée, qui devrait être ultra-majoritairement communiste, dans une assemblée nationale où la « majorité présidentielle » pourrait être majoritaire à elle toute seule. Et la question d'une participation gouvernementale de ministre PCF risque de se poser à nouveau.
• Avec le PS, Mélenchon souffre de ne pas être reconnu à sa juste valeur.
Déjà, au sein du parti, depuis la fin des années 1990, il vivait de plus en plus mal de ne plus être promu dans sa carrière, exception faite de sa participation au gouvernement, où il fut un ministre volontaire et apprécié, avant que tout ne s’effondre avec le 21 Avril 2002. Faute d’appui au sommet, notamment de la part du premier secrétaire François Hollande, Mélenchon n’eut jamais gain de cause. Tant à la présidence du conseil général de l’Essonne en 1998, qu’à l’investiture de député à la place du chevènementiste Georges Sarre en 2002, pour les législatives à Paris. Dans les bureaux nationaux du parti, le mépris affiché par Hollande quand il évoquait les changements politiques en Amérique latine, l’irritait aussi au plus haut point.
Depuis la présidentielle, il vit mal les critiques socialistes contre son « obsession » supposée envers Marine Le Pen, comme contre sa venue dans le Pas-de-Calais. Et il encaisse mal les mines réjouies des socialistes à la vue de son résultat au soir du second tour. À Viry-Chatillon, mardi, il a ainsi lâché au micro : « Ce n’est pas bien ! Vous devez m’aider contre le Front National au lieu de me narguer. Ne me narguez pas ! » « Avec les socialistes, comme avec la presse, il ne comprend pas qu’on n’épouse pas son combat anti-Le Pen, et le fait qu’on le mette sur le même plan, explique l’un de ses proches. Et alors que ce combat électoral le requinque après le blues post-présdientielle, il est ulcéré par la complaisance des médias envers Marine Le Pen. » Ultime humiliation, Hollande lui-même a oublié de l’inviter parmi les chefs de partis, à l’occasion des consultations pour la préparation du sommet Rio+20. Avant de rectifier son agenda dans un second temps.
« Rouge Brun » ?
Ultime péripétie qui vient perturber la campagne législative du Front de gauche, la polémique liée à un candidat rhodanien accusé d’être un « rouge brun » antisémite. René Balme, maire depuis 1992 de Grigny (ville de 9 000 habitants dans le Rhône), est ainsi épinglé par Rue 89 et Street Press, pour être l’un des animateurs du site internet Oulala.net, espace de libre expression créé en 2002, où, parmi des milliers d’articles, ont été publiés des textes parfois négationnistes, parfois conspirationnistes. Le malaise est certain, mais les dirigeants du Front de gauche ne semblent pas pour autant décidés à bannir le candidat, membre du PCF jusqu’en 1997 et adhérent du PG depuis 2009.
« Il faut examiner la situation, estime Lydie Benoît du PCF, s’il y a un problème, on le règle. Nous, on l’a fait en Meurthe-et-Moselle avec Philippe Marx, qui s’est finalement retiré (lire ici). Il appartient au PG de faire la même chose. » Un proche de Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, explique de son côté que « d’après ce qu’on nous dit localement, Balme est tout sauf un facho ». En effet, la secrétaire départementale du PCF du Rhône, Danièle Le Bail, le certifie : « Je le connais bien, il est cheminot comme moi, l’homme est irréprochable dans ses combats, et je le dis sans crainte. Comme maire, il a toujours été impeccable sur les OGM, ou sur les expulsions locatives. Il n’a jamais été antisémite dans ses combats. On ne le lâchera pas. Il est secoué par cette affaire, et ça va l’amener à être plus vigilant dans la gestion de ce site. »
Côté Parti de gauche, on est embarrassé. « On étudie le problème, dit ainsi Eric Coquerel, dirigeant du PG. C’est un sujet délicat qui tombe dans la dernière ligne droite de la campagne, alors qu’on est tous sur le pont, et il nous faut prendre un minimum de temps pour ne pas risquer de prendre une décision injuste à partir d’amalgames. » La sanction, si elle intervenait, prendrait la forme d’un retrait de l’investiture Front de gauche. Selon Coquerel, le droit de réponse publié vendredi par René Balme sur Oulala.net est déjà un premier pas. « Quand il dit qu’il a interviewé Thierry Meyssan [auteur de livres mettant en cause la version officielle du 11-Septembre –ndlr] quand des journaux installés interviewent Le Pen, ça s’entend. Il ne s’est apparemment jamais illustré comme un “rouge-brun”, mais plutôt comme un communiste unitaire et écolo. » Coquerel pense tout de même qu’« il serait bien que René Balme abandonne toute responsabilité dans la gestion de Oulala.net, au moins le temps des législatives ».
Et s’il affirme « qu’au PG, on est bien évidemment en absolu désaccord avec les thèses conspirationnistes », il tient tout de même à rappeler que « la circonscription de René Balme est celle sur laquelle le PS nous avait proposé de se retirer lors des négociations. Donc visiblement, il n’était un problème pour personne à gauche jusque là ».
03 juin 2012 | Par Stéphane Alliès
Couacs de campagne au Front de gauche
03 JUIN 2012 | PAR STEPHANE ALLIES
« Vivement que ces élections se terminent, qu’on puisse souffler. » C’est un proche de Jean-Luc Mélenchon qui le reconnaît : du fait de l’hyperactivité militante en cours depuis plus d’un an, les hérauts du Front de gauche sont fatigués. Au premier rang, l’ancien candidat à la présidentielle est particulièrement sous tension. Lancé dans sa « bataille homérique » face à Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, l’Ulysse de la gauche radicale est confronté à son principal talon d’Achille : l’excès de langage et de colère.
À Hénin-Beaumont, où la pression médiatique atteint son paroxysme, la crispation contre les journalistes atteint des sommets. S’estimant maltraité, Mélenchon a traité sur son blog un journaliste du Parisien de « bon facho patenté », avant de s’en prendre, dans les rues de Méricourt, à un journaliste de L’Express : « Qu’est-ce que vous faites encore là, sale petit espion ? Ça fait trois jours que vous m’espionnez, rentrez à Paris écrire vos saloperies dans votre journal fasciste. Fichez-moi le camp, dégagez ! » Réactions immédiates de la société des journalistes de L’Express, comme des syndicats CGT et CFDT.
Les mauvaises relations de Mélenchon avec la presse ne sont pas une nouveauté. Déjà en 2009, son altercation verbale avec un apprenti journaliste, qualifié de « petite cervelle », l'avait fait connaître au grand public. Et les « coups de gueule » ont depuis régulièrement accompagné son ascension. Entamée les dix derniers jours de la présidentielle, la vindicte antimédiatique a été théorisée en tant que telle. Un membre de l’équipe de campagne du Front de gauche explique ainsi avoir plaidé pour « faire la dernière semaine sur les banques, mais c’était trop tard. Il avait été décidé de se concentrer sur le complot médiaitque afin de refaire le coup du référendum de 2005. On a peut-être perdu deux ou trois points dans cette histoire… »
Jean-Luc Mélenchon sur le marché de Méricourt, fin mai 2012© Thomas Haley
Plus qu’une détestation intrinsèque de la presse (qu’il a côtoyée sans grand problème durant sa carrière politique jusqu’à son départ du PS, passant au contraire pour un « bon client » auprès des journalistes), Mélenchon semble rattrapé par son « affect qui prend parfois le dessus sur tout le reste », explique un proche. Quitte à rendre responsable de ses sévères désaccords avec des patrons de presse de sa génération de simples journalistes qui suivent son actualité. « Jean-Luc a un rapport particulier avec les jeunes journalistes, c’est son côté formateur politique, il livre beaucoup de lui-même, parle avec franchise, dévoile ses stratégies. Mais à la moindre critique ou réserve, il vit ça comme une trahison ». Certains dans son entourage compatissent avec les rédacteurs régulièrement et souvent injustement attaqués, mais ne lui disent plus rien, eux-mêmes victimes des colères du personnage. « Quand il est parti du PS, ne sont restés autour de lui que des fidèles béats ou les plus jeunes, estime un ancien mélenchonien resté socialiste. Avant, on était plusieurs à lui dire quand il déconnait, et il l’entendait. Là, plus personne ne lui dit, et je ne sais pas s’il accepterait de l’entendre encore ».
Au PCF, on ne goûte guère le retour des excès anti-presse après avoir feint de les ignorer dans la dernière ligne droite de la présidentielle. « Ce n’est pas notre façon de faire, dit Lydie Benoît, dirigeante communiste. Le travail journalistique est difficile, et s’il peut y avoir des idées dominantes en raison de cursus de formation particuliers, il ne faut pas se gourer d’adversaire non plus. Sinon, on tombe dans la paranoïa. Deux ou trois vicelards, ça n’oblige pas à insulter toute une profession. À moins que ce ne soit une stratégie… Mais ce n’est pas la nôtre. » Un autre cadre du parti le dit plus franchement encore : « On a rien à gagner à dire vraiment ce qu’on en pense à dix jours du premier tour. Les comptes se régleront après, car ce n’est plus possible d’agir comme ça… »
• Mélenchon coincé entre socialistes et communistes
• Dans certaines circonscriptions, les campagnes législatives ne se passent pas au mieux entre les militants communistes et ceux du Parti de gauche, où chacun fait campagne de son côté. À Hénin-Beaumont, ils sont plusieurs au PCF à « attendre que ça passe », mais cachent de moins en moins leur ras-le-bol de l’autoritarisme du « commando Mélenchon ». S'ils se plient à l'exercice de campagne, c'est aussi en pensant à l'élection municipale de 2014, à laquelle Hervé Poly, suppléant et patron du PCF du Pas-de-Calais, compte bien se présenter. Dans le bassin minier, il n’est pas rare que chaque équipe militante batte la campagne de son côté. « Une législative, ce n’est pas la présidentielle, c’est une question où chacun fait campagne dans son coin », dit la responsable communiste, Lydie Benoît. Si elle reconnaît que la mobilisation « dépend des dynamiques unitaires locales », elle assure que « globalement, ça se passe bien, les échos sont bons ». Et d’ajouter : « En même temps, les autres partis ont intérêt à jouer le jeu, vu la différence des forces militantes. Les 130 000 adhérents, c’est nous qui les avons. »
La période post-présidentielle n’a pas été des plus profitables pour le rassemblement de l’autre gauche, étant surtout marquée par l’échec des négociations entre le PS et le Front de gauche. Ayant décidé de négocier séparément, le PCF s’est heurté à la volonté hégémonique des socialistes, comme à la surenchère du Parti de gauche, ruinant tout espoir de voir amplifier son nombre de députés. « C’est du gâchis, dit Lydie Benoît. On aurait mieux fait de se concentrer sur la question première, faire barrage au FN. Les gros veulent rester gros et les grenouilles veulent se faire plus grosses que le bœuf. »
De son côté, le PG espère obtenir « entre trois et dix députés », selon le pronostic d’Eric Coquerel, secrétaire national aux élections. Même si « à trois, ce sera déjà pas mal du tout, vu qu’on est peu implanté et qu’on est candidat dans les mauvaises circonscriptions ». « Les résultats seront très variables selon les territoires, explique-t-il. Comme à la présidentielle, les zones d’hyper-activité militante devraient donner de bons scores, voire des surprises, même si le résultat du Front de gauche risque d’être moins bon qu’à la présidentielle. » Le futur immédiat du rassemblement de l'autre gauche ne devrait pas être des plus paisibles. En ligne de mire, un groupe Front de gauche à l'assemblée, qui devrait être ultra-majoritairement communiste, dans une assemblée nationale où la « majorité présidentielle » pourrait être majoritaire à elle toute seule. Et la question d'une participation gouvernementale de ministre PCF risque de se poser à nouveau.
• Avec le PS, Mélenchon souffre de ne pas être reconnu à sa juste valeur.
Déjà, au sein du parti, depuis la fin des années 1990, il vivait de plus en plus mal de ne plus être promu dans sa carrière, exception faite de sa participation au gouvernement, où il fut un ministre volontaire et apprécié, avant que tout ne s’effondre avec le 21 Avril 2002. Faute d’appui au sommet, notamment de la part du premier secrétaire François Hollande, Mélenchon n’eut jamais gain de cause. Tant à la présidence du conseil général de l’Essonne en 1998, qu’à l’investiture de député à la place du chevènementiste Georges Sarre en 2002, pour les législatives à Paris. Dans les bureaux nationaux du parti, le mépris affiché par Hollande quand il évoquait les changements politiques en Amérique latine, l’irritait aussi au plus haut point.
Depuis la présidentielle, il vit mal les critiques socialistes contre son « obsession » supposée envers Marine Le Pen, comme contre sa venue dans le Pas-de-Calais. Et il encaisse mal les mines réjouies des socialistes à la vue de son résultat au soir du second tour. À Viry-Chatillon, mardi, il a ainsi lâché au micro : « Ce n’est pas bien ! Vous devez m’aider contre le Front National au lieu de me narguer. Ne me narguez pas ! » « Avec les socialistes, comme avec la presse, il ne comprend pas qu’on n’épouse pas son combat anti-Le Pen, et le fait qu’on le mette sur le même plan, explique l’un de ses proches. Et alors que ce combat électoral le requinque après le blues post-présdientielle, il est ulcéré par la complaisance des médias envers Marine Le Pen. » Ultime humiliation, Hollande lui-même a oublié de l’inviter parmi les chefs de partis, à l’occasion des consultations pour la préparation du sommet Rio+20. Avant de rectifier son agenda dans un second temps.
« Rouge Brun » ?
Ultime péripétie qui vient perturber la campagne législative du Front de gauche, la polémique liée à un candidat rhodanien accusé d’être un « rouge brun » antisémite. René Balme, maire depuis 1992 de Grigny (ville de 9 000 habitants dans le Rhône), est ainsi épinglé par Rue 89 et Street Press, pour être l’un des animateurs du site internet Oulala.net, espace de libre expression créé en 2002, où, parmi des milliers d’articles, ont été publiés des textes parfois négationnistes, parfois conspirationnistes. Le malaise est certain, mais les dirigeants du Front de gauche ne semblent pas pour autant décidés à bannir le candidat, membre du PCF jusqu’en 1997 et adhérent du PG depuis 2009.
« Il faut examiner la situation, estime Lydie Benoît du PCF, s’il y a un problème, on le règle. Nous, on l’a fait en Meurthe-et-Moselle avec Philippe Marx, qui s’est finalement retiré (lire ici). Il appartient au PG de faire la même chose. » Un proche de Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, explique de son côté que « d’après ce qu’on nous dit localement, Balme est tout sauf un facho ». En effet, la secrétaire départementale du PCF du Rhône, Danièle Le Bail, le certifie : « Je le connais bien, il est cheminot comme moi, l’homme est irréprochable dans ses combats, et je le dis sans crainte. Comme maire, il a toujours été impeccable sur les OGM, ou sur les expulsions locatives. Il n’a jamais été antisémite dans ses combats. On ne le lâchera pas. Il est secoué par cette affaire, et ça va l’amener à être plus vigilant dans la gestion de ce site. »
Côté Parti de gauche, on est embarrassé. « On étudie le problème, dit ainsi Eric Coquerel, dirigeant du PG. C’est un sujet délicat qui tombe dans la dernière ligne droite de la campagne, alors qu’on est tous sur le pont, et il nous faut prendre un minimum de temps pour ne pas risquer de prendre une décision injuste à partir d’amalgames. » La sanction, si elle intervenait, prendrait la forme d’un retrait de l’investiture Front de gauche. Selon Coquerel, le droit de réponse publié vendredi par René Balme sur Oulala.net est déjà un premier pas. « Quand il dit qu’il a interviewé Thierry Meyssan [auteur de livres mettant en cause la version officielle du 11-Septembre –ndlr] quand des journaux installés interviewent Le Pen, ça s’entend. Il ne s’est apparemment jamais illustré comme un “rouge-brun”, mais plutôt comme un communiste unitaire et écolo. » Coquerel pense tout de même qu’« il serait bien que René Balme abandonne toute responsabilité dans la gestion de Oulala.net, au moins le temps des législatives ».
Et s’il affirme « qu’au PG, on est bien évidemment en absolu désaccord avec les thèses conspirationnistes », il tient tout de même à rappeler que « la circonscription de René Balme est celle sur laquelle le PS nous avait proposé de se retirer lors des négociations. Donc visiblement, il n’était un problème pour personne à gauche jusque là ».
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Jonhy a écrit:Je me permet de répondre, c'est un texte de Antoine de Montpellier :
http://npaherault.blogspot.fr/2012/06/point-de-vue-le-front-de-gauche-face-au.html
tu l'as aussi sur Bellaciao et médiapart
Reproduction d'un échange tout aussi remarquable sur Bellaciao suite à ce texte
(mis en gras par moi)
[quote]Posté par 109.***.198.***
En clair, les députés NPA de l’Hérault voteront toutes les motions de censure de la droite contre le gouvernement socialiste. Reste à savoir s’il y aura des députés NPA dans l’Herault !
Posté par antoine (Montpellier) - 88.***.220.**
On sera aussi très attentifs pour voir si le Front de Gauche aura des députés sur le coin ! Et si une fois élus ils feront ce que font régulièrement les élus du PCF, à savoir voter la plupart des propositions des socialistes : aides aux entreprises avec les deniers publics (et sans plus demander des comptes sur l’usage qui en est fait), aides à l’enseignement privé, y compris au-delà des exigences légales, privatisations par Délégation de Service public, etc. Sans oublier le temps où Buffet et Mélenchon étaient du gouvernement Jospin et laissaient faire le matraquage Allègre des personnels de l’Education (au fait Mélenchon a-t-il jamais protesté contre les mesures de son collègue Allègre ?) ou les privatisations sauce Gayssot ! Il s’agissait déjà d’infléchir à gauche un gouvernement socialiste !
A vouloir faire front contre la droite et l’extrême droite sans boussole alternative anticapitaliste, on se retrouve à soutenir ou au moins à laisser faire la gauche capitularde qui au bout du compte vous fait revenir lesdites droites "extrémisées" ou extrêmes sur le devant de la scène politique !
Voilà pourquoi il ne sert à rien, d’un point de vue anticapitaliste, d’annoncer qu’on ne présentera pas a priori de motion de censure contre un gouvernement de gauche : on peut le tourner comme on veut, c’est un gage de servitude volontaire adressé aux sociaux-libéraux qui sauront s’en souvenir pour la jouer Hollandréou sans coup férir !
Mais le fond du problème est bien dans le fait que le Front de Gauche, par ce positionnement sur la motion de censure, révèle ce qu’est sa conception de la transformation sociale : un pur jeu parlementaire où tout se joue et se déjoue dans l’enceinte incontournablement feutrée du Parlement. Sans nul recours à une motion de censure, on peut parier que si on s’attelle à construire une mobilisation sociale calée sur ses propres exigences et non a priori autolimitée dans son développement comme font les directions syndicales que le FdG suit bovinement, la question de la motion de censure devient un épouvantail sans vraie utilité. Le FdG agite la question de la motion de censure pour laisser entendre, par-delà ce qu’il reste de rhétorique type prise de la Bastille, qu’il ne sera pas d’une baston sociale qui mettrait en péril un Hollandréou ! Le FdG est dès maintenant la première victime, consentante, du coup de l’édredon fait par Hollande : elle met l’éteignoir sur les discours enflammés de la présidentielle qui, en bonne logique électoraliste, étaient avant tout destinés à faire des voix avant que les choses sérieuses ne commencent dans l’enceinte du Parlement, voire de Matignon... Loin de la Bastille !
La révolution par les urnes, citoyenne, etc., c’est laisser, dans le meilleur des cas, comme pour les retraites, le mouvement social s’épuiser pour qu’ensuite la délégation aux parlementaires prenne le relais pour, pour quoi au juste ? Pour faire des moulinets révolutionnairement citoyens qui n’empêcheront pas les contre-réformes d’avancer ! En attendant d’obtenir, par de nouvelles élections, un rapport de force qui, blabla, permettra de faire pression et de pousser à gauche un PS qui mange à droite depuis longtemps, etc. Bref la politique assurée de l’impuissance qui laisse l’ordre capitaliste avancer car, lui, fait les choses sérieusement...
Alors, on peut continuer à s’obnubiler sur la motion de censure qui permet d’éviter de poser que la seule motion de censure qui vaille, même si, bien évidemment, elle ne se décrète pas, c’est celle de la rue ; celle de la rue à laquelle des parlementaires "citoyens" dignes de ce nom doivent se plier ! Et là, pas de danger que cette motion de censure soit votée par la droite... Mais pour le FdG, le mouvement social tellement monté en épingle dans les discours, n’a de place dans sa stratégie que pour autant qu’il ne va pas jusqu’au bout. Mélenchon lui a placé le balisage du chemin : "tourner à la première impasse à gauche et, une fois salués les députés de la révolution citoyenne, faire demi-tour, revenir à la maison et regarder à la télé le combat héroïque mené pour la révolution par les urnes !"
Avec le FdG le mouvement social ne peut faire que Bastille-République, pas République-Bastille : le terminus de toutes les prises de la Bastille citoyennes, c’est immanquablement République où le drapeau rouge cède la place au bleu-blanc-rouge. C’est ainsi que va le républicaniste FdG et son enfumage sur la motion de censure ![/quote]
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Cette affaire, lancée par Rue 89, site qui a pourtant lui-même interviewé... Marine Le Pen, doit inciter à une certaine prudence. En tout cas, Balme, s'il revendique son anti sionisme et son soutien aux Palestiniens, nie formellement tout antisémitisme. Le fait que des articles douteux aient pu passer parmi des milliers d'autres sur un site auquel il participe n'est vraiment pas une preuve. Rue 89 l'accuse par exemple entre autres de défendre Soral, alors que plusieurs articles le dénoncent très clairement...Ultime péripétie qui vient perturber la campagne législative du Front de gauche, la polémique liée à un candidat rhodanien accusé d’être un « rouge brun » antisémite. René Balme, maire depuis 1992 de Grigny (ville de 9 000 habitants dans le Rhône), est ainsi épinglé par Rue 89 et Street Press
Cette affaire rappelle vraiment les chasses aux sorcières de Daeninckx qui dénonçait d'innombrables rouges-bruns et négationnistes, par exemple les militants de la Gauche communiste d'Aubervilliers.
Il y a suffisamment de raisons de critiquer le PCF et le FdG sans avoir besoin de salir ainsi ses porte-parole. Il est tout de même curieux qu'un type comme Gérin, islamophobe notoire, copain de Raoult, qui voulait envoyer l'armée dans les banlieues, n'ait jamais fait l'objet d'une campagne de ce genre.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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