Où va la crise ?
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Re: Où va la crise ?
Des informations graphiques sur l'effondrement des notes de crédit des Etats
http://www.les-crises.fr/notations/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
http://www.les-crises.fr/notations/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
FAUSSES PISTES, par François Leclerc
Signe des temps: François Leclerc, taulier, avec Paul Jorion,
du blog économique francophone le plus fréquenté depuis deux ans,
affirme que comme l'avait prévu Marx, le capitalisme finit avoir fait son temps...
http://www.pauljorion.com/blog/?p=38593#comments
du blog économique francophone le plus fréquenté depuis deux ans,
affirme que comme l'avait prévu Marx, le capitalisme finit avoir fait son temps...
http://www.pauljorion.com/blog/?p=38593#comments
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Un haut fonctionnaire du ministre des finances allemand,
dans Der Spiegel, décrit les conséquences pour l’Allemagne d’un effondrement de la zone euro:
contraction de 10% et le chômage passant de 2,8 à 5 millions des actifs...
dans Der Spiegel, décrit les conséquences pour l’Allemagne d’un effondrement de la zone euro:
contraction de 10% et le chômage passant de 2,8 à 5 millions des actifs...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La com du Parlement Européen...
Un parlement sans pouvoir qui demande un exécutif plus fort...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
A la Cantonnade...
Le Président de l'association des usagers des banques recommande...le matelas !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Après l'Europe, à qui le tour ? par E. Toussaint
http://www.cadtm.org/Crise-de-la-dette-apres-l-Europe-a
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Chute croissance des exportations, en volume
Source: http://www.afdb.org/fr/blogs/afdb-championing-inclusive-growth-across-africa/post/global-economic-crisis-and-rising-protectionism-9416/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Le rapport du président de l'UE Van Rompuy,
sur une intégration renforcée de la zone euro n’est pas convaincant,
a déploré mardi le ministre allemand adjoint aux Affaires étrangères,
jugeant que le document insistait trop sur une éventuelle mutualisation de la dette...
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_ue-le-rapport-van-rompuy-n-est-pas-convaincant-dit-un-ministre-allemand?id=7794247
sur une intégration renforcée de la zone euro n’est pas convaincant,
a déploré mardi le ministre allemand adjoint aux Affaires étrangères,
jugeant que le document insistait trop sur une éventuelle mutualisation de la dette...
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_ue-le-rapport-van-rompuy-n-est-pas-convaincant-dit-un-ministre-allemand?id=7794247
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Zone euro : après l'Espagne, Chypre appelle à l'aide
Le Parisien Publié le 25.06.2012
La République de Chypre a annoncé ce lundi après-midi avoir demandé l'aide financière de la zone euro.
Patrick Baz
La liste des pays demandant un coup de main à la zone euro s'allonge encore un peu. Cette fois, il s'agit de Chypre : «Le gouvernement de la République de Chypre a informé aujourd'hui les autorités européennes compétentes de sa décision de présenter à la zone euro une aide financière», indique un communiqué officiel publié ce lundi après-midi.
Après l'Espagne, qui a également fait une demande formelle d'aide à la zone euro pour ses banques lundi, Chypre devient le cinquième pays de l'Union monétaire à faire appel à une assistance financière de ses partenaires. L'île s'apprête à prendre la présidence de l'UE le 1er juillet pour 6 mois.
Les agences de notations viennent d'abaisser la note de Chypre
Le communiqué ne précise pas si la demande d'aide est calquée sur le modèle espagnol, et donc circonscrite au secteur bancaire, ou si elle concerne l'ensemble de l'économie du pays, ce qui suppose qu'elle soit assortie d'un programme d'ajustement budgétaire.
De combien Chypre a-t-il besoin ? Le gouvernement avait laissé entendre un peu plus tôt qu'il pourrait demander une aide avant la fin juin, date de l'échéance fixée à la deuxième banque du pays, Popular Marfin Bank, pour obtenir les 1,8 milliard d'euros nécessaires à sa recapitalisation. Nicosie semblait aussi avoir l'intention de demander à Moscou de lui prêter entre 3 et 5 milliards d'euros.
L'agence de notation financière Fitch a abaissé lundi la note de la République de Chypre en catégorie spéculative en la faisant passer de «BBB-» à «BB+» en raison des craintes de plus en plus fortes pesant sur son système bancaire. Fitch emboîte le pas à Standard and Poor's, qui avait fait de même en janvier, et Moody's qui l'avait fait le 13 juin
Pendant ce temps, les Bourses dégringolent
Les Bourses européennes ont plongé lundi à la clôture, les marchés marquant de plus en plus leurs craintes pour la situation de la zone euro en cas d'échec d'un sommet européen crucial les 28 et 29 juin à Bruxelles, tandis que les taux espagnols et italiens se tendent à nouveau.
A la clôture, Paris chutait de 2,24%, Londres de 1,14%, Francfort de 2,09%, Madrid de 3,67%, Milan de 4,02%, Lisbonne de 0,94%. Athènes plongeait de 6,84%. Le sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles doit se pencher sur les difficultés les plus urgentes rencontrées dans la zone euro notamment par l'Espagne, la Grèce ou Chypre. Les marchés attendent des solutions qui permettraient à la zone euro de retrouver le chemin de la prospérité et donneraient du même coup un souffle d'air frais à l'économie mondiale dans son ensemble, après le mini-sommet de la fin de la semaine dernière en Italie.
LeParisien.fr
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Traduc du com final du G20
http://www.les-crises.fr/documents/2012/g20/communique-g20-los-cabos.pdf
Olivier Berruyer qui a pris l'initiative de la traduction sur son site, toujours fort utile,
ajoute:
Source: http://www.les-crises.fr/communique-final-du-g20-2012/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Olivier Berruyer qui a pris l'initiative de la traduction sur son site, toujours fort utile,
ajoute:
Je ne la commente pas – je vous ai mis le best of “foutage de gueule” en gras, souligné pour les pépites…
Vous pourrez y lire par exemple :
•Nous nous engageons à agir ensemble pour renforcer la reprise et pour apporter des réponses aux tensions des marchés financiers. (il a juste ça en fait, pas d’explication détaillée…)
•Nous attendons avec intérêt que l’Euro Zone travaille en partenariat avec le nouveau gouvernement grec pour nous assurer que le pays continue de suivre la voie des réformes
•nous nous félicitons du plan espagnol visant à la recapitalisation de son système bancaire (cool, vivement celui pour l’Italie alors…)
•Les membres du G20 s’assureront que la production de pétrole suive la niveau de la demande du côté des pays producteurs (ben voyons !!!)
•Nous continuerons de nous concentrer sur des mesures visant à accélérer le rythme de la reprise de l’emploi et de la réduction du chômage.
•Nous sommes fermement engagés à libéraliser le commerce et l’investissement, l’expansion des marchés et à résister au protectionnisme sous toutes ses formes, qui sont des conditions nécessaires pour la reprise économique mondiale soutenue, des emplois et le développement.
•Et bien sûr, l’incontournable invocation de la Déesse Croissance, 84 fois dans ce communiqué (faut consulter à ce niveau là…)
Source: http://www.les-crises.fr/communique-final-du-g20-2012/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Préambule avant lecture de la suite :
BNP Paribas ............... BNPA (Bénéfice net par action) 2012 = 5.52 € par action (cours de l'action 28,35€, soit 19.47%)
Société Générale .........BNPA...................................2012 = 3.14 € par action (cours de l'action 17.09€, soit 18.37%)
Crédit Agricole ............BNPA ..................................2012 = 0.79€ par action (cours de l'action 3.23€, soit 24.45%)
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters-00451775-la-bce-prepare-le-terrain-a-une-baisse-des-taux-338368.php
Peter Praet, membre du directoire de la BCE :
"Il n'existe aucune doctrine qui empêche les taux de baisser à moins de 1,0%", a dit Peter Praet au Financial Times Deutschland.
"Elles (les baisses de taux) se justifient si elles contribuent à garantir la stabilité des prix à moyen terme".
Selon une enquête Reuters publiée mercredi, la BCE ramènera son taux de refinancement à un plancher sans précédent de 0,75% la semaine prochaine et elle pourrait être amenée à prendre rapidement de nouvelles mesures d'urgence pour calmer les marchés.
Ces taux seront même rétro-actifs pour les 1 020 000 000 000 d'euros prêtés à 1% par la BCE ( 1020 milliards) à l'occasion du grande noël des banques qui a eut lieu en Décembre et Février, ....
Un premier effet d'un "assouplissemen"t de la politique monétaire serait la réduction des intérêts que les banques versent à la BCE pour utiliser ses fonds, y compris les 1.020 milliards d'euros empruntés à trois ans à l'occasion de deux opérations de refinancement à long terme (LTRO) en décembre et en février.
Avec un taux refi ramené à 0,75%, les intérêts annuels à payer sur cet énorme montant seraient réduits de 2,5 milliards d'euros.
Pour résumer, avec de l'argent qu'ils n'ont pas et puisé dans vos poches, les banquiers pourront vous faire des prêts à 4, 5 , 7 , 10%.
En attendant le retour au nirvana des taux de profit les pieds nickelés de la finance dévalisent la banque...centrale.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Où va la crise ?
Résumé:
Super dividendes aux actionnaires des banques ...
et en plus baisse rétro-active du taux d'emprunt de celles-ci
sur la petite somme de plus de 1000 milliards à le BCE.
Conclusion:
Si chaque ménage demande la même faveur, ça fera beaucoup plus de pognon
que les 0,6 pour le SMIC cédés par le gouvernement du patronat.
Super dividendes aux actionnaires des banques ...
et en plus baisse rétro-active du taux d'emprunt de celles-ci
sur la petite somme de plus de 1000 milliards à le BCE.
Conclusion:
Si chaque ménage demande la même faveur, ça fera beaucoup plus de pognon
que les 0,6 pour le SMIC cédés par le gouvernement du patronat.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Rapport Von Rompuy proposant le "fédéralisme"
Court et traduit en francais!
http://www.les-crises.fr/documents/2012/sommets/communique-van-rompuy.pdf
http://www.les-crises.fr/documents/2012/sommets/communique-van-rompuy.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
une dépression contenue.... implosion de l'euro
Panic has become all too rational
The West is in a contained depression
By Martin Wolf
Financial Times, June 5, 2012 10:39 pm
Suppose that in June 2007 you had been told that the UK 10-year bond would be yielding 1.54 per cent, the US Treasury 10-year 1.47 per cent and the German 10-year 1.17 per cent on June 1 2012. Suppose, too, you had been told that official short rates varied from zero in the US and Japan to 1 per cent in the eurozone. What would you think? You would think the world economy was in a depression. You would have been wrong if you had meant something like the 1930s. But you would have been right about the forces at work: the west is in a contained depression; worse, forces for another downswing are building, above all in the eurozone. Meanwhile, policy makers are making huge errors.
The most powerful indicator – and proximate cause – of economic weakness is the shift in the private sector financial balance (the difference between income and spending by households and businesses) towards surplus. Retrenchment by indebted and frightened people has caused the weakness of western economies. Even countries that are not directly affected, such as Germany, are indirectly affected by the massive retrenchment in their partners.
According to the International Monetary Fund, between 2007 and 2012 the financial balance of the US private sector will shift towards surplus by 7.1 per cent of gross domestic product. The shift will be 6.0 per cent in the UK, 5.2 per cent in Japan and just 2.9 per cent in the eurozone. But the latter contains countries with persistent private surpluses, notably Germany, ones with private sectors in rough balance (such as France and Italy) and ones that had huge swings towards surplus: in Spain, the forecast shift is 15.8 per cent of GDP. Meanwhile, emerging countries will also have a surplus of $450bn this year, according to the IMF.
One would expect feeble demand in such a world. The willingness to implement expansionary monetary policies and tolerate huge fiscal deficits has contained depression and even induced weak recoveries. Yet the fact that unprecedented monetary policies and huge fiscal deficits have not induced strong recoveries shows how powerful the forces depressing economies have been. This is the legacy of a huge financial crisis preceded by large asset price bubbles and huge expansions in debt.
Finance plays a central role in crises, generating euphoria, over-spending and excessive leverage on the way up and panic, retrenchment and deleveraging on the way down. Doubts about the stability of finance depend on the perceived solvency of debtors. Such doubts reached a peak in late 2008, when loans secured against housing were the focus of concern. What is happening inside the eurozone is now the big worry, with the twist that sovereigns, the actors upon whom investors depend for rescue during systemic crises, are among the troubled debtors. Such doubts are generating a flight to safety towards Germany and, outside the eurozone, towards countries that retain monetary sovereignty, such as the US and even the UK (see chart).
It is often forgotten that the failure of Austria’s Creditanstalt in 1931 led to a wave of bank failures across the continent. That turned out to be the beginning of the end of the gold standard and caused a second downward leg of the Great Depression itself. The fear must now be that a wave of banking and sovereign failures might cause a similar meltdown inside the eurozone, the closest thing the world now has to the old gold standard. The failure of the eurozone would, in turn, generate further massive disruption in the European and even global financial systems, possibly even knocking over the walls now containing the depression.
How realistic is this fear? Quite realistic. One reason for this is that so many fear it. In a panic, fear has its own power. To assuage it one needs a lender of last resort willing and able to act on an unlimited scale. It is unclear whether the eurozone has such a lender. The agreed funds that might support countries in difficulty are limited in a number of ways. The European Central Bank, though able to act on an unlimited scale in theory, might be unable to do so in practice, if the runs it had to deal with were large enough. What, people must wonder, is the limit on the credit that the Bundesbank would be willing (or allowed) to offer other central banks in a massive run? In a severe crisis, could even the ECB, let alone the governments, act effectively?
Furthermore, people know that both banks and sovereigns are under severe stress in important countries that seem to lack any prospect of an early return to growth and so suffer the costs of high and rising unemployment. No better indication of this can be imagined than Spain’s final cry for help with its banks. Political systems are under stress: in Greece, a fragile democracy has imploded. Meanwhile, the German government seems to have reiterated opposition to more support.
How much pain can the countries under stress endure? Nobody knows. What would happen if a country left the eurozone? Nobody knows. Might even Germany consider exit? Nobody knows. What is the long-run strategy for exit from the crises? Nobody knows. Given such uncertainty, panic is, alas, rational. A fiat currency backed by heterogeneous sovereigns is irremediably fragile.
Before now, I had never really understood how the 1930s could happen. Now I do. All one needs are fragile economies, a rigid monetary regime, intense debate over what must be done, widespread belief that suffering is good, myopic politicians, an inability to co-operate and failure to stay ahead of events. Perhaps the panic will vanish. But investors who are buying bonds at current rates are indicating a deep aversion to the downside risks. Policy makers must eliminate this panic, not stoke it.
In the eurozone, they are failing to do so. If those with good credit refuse to support those under pressure, when the latter cannot save themselves, the system will surely perish. Nobody knows what damage this would do to the world economy. But who wants to find out?
The West is in a contained depression
By Martin Wolf
Financial Times, June 5, 2012 10:39 pm
Suppose that in June 2007 you had been told that the UK 10-year bond would be yielding 1.54 per cent, the US Treasury 10-year 1.47 per cent and the German 10-year 1.17 per cent on June 1 2012. Suppose, too, you had been told that official short rates varied from zero in the US and Japan to 1 per cent in the eurozone. What would you think? You would think the world economy was in a depression. You would have been wrong if you had meant something like the 1930s. But you would have been right about the forces at work: the west is in a contained depression; worse, forces for another downswing are building, above all in the eurozone. Meanwhile, policy makers are making huge errors.
The most powerful indicator – and proximate cause – of economic weakness is the shift in the private sector financial balance (the difference between income and spending by households and businesses) towards surplus. Retrenchment by indebted and frightened people has caused the weakness of western economies. Even countries that are not directly affected, such as Germany, are indirectly affected by the massive retrenchment in their partners.
According to the International Monetary Fund, between 2007 and 2012 the financial balance of the US private sector will shift towards surplus by 7.1 per cent of gross domestic product. The shift will be 6.0 per cent in the UK, 5.2 per cent in Japan and just 2.9 per cent in the eurozone. But the latter contains countries with persistent private surpluses, notably Germany, ones with private sectors in rough balance (such as France and Italy) and ones that had huge swings towards surplus: in Spain, the forecast shift is 15.8 per cent of GDP. Meanwhile, emerging countries will also have a surplus of $450bn this year, according to the IMF.
One would expect feeble demand in such a world. The willingness to implement expansionary monetary policies and tolerate huge fiscal deficits has contained depression and even induced weak recoveries. Yet the fact that unprecedented monetary policies and huge fiscal deficits have not induced strong recoveries shows how powerful the forces depressing economies have been. This is the legacy of a huge financial crisis preceded by large asset price bubbles and huge expansions in debt.
Finance plays a central role in crises, generating euphoria, over-spending and excessive leverage on the way up and panic, retrenchment and deleveraging on the way down. Doubts about the stability of finance depend on the perceived solvency of debtors. Such doubts reached a peak in late 2008, when loans secured against housing were the focus of concern. What is happening inside the eurozone is now the big worry, with the twist that sovereigns, the actors upon whom investors depend for rescue during systemic crises, are among the troubled debtors. Such doubts are generating a flight to safety towards Germany and, outside the eurozone, towards countries that retain monetary sovereignty, such as the US and even the UK (see chart).
It is often forgotten that the failure of Austria’s Creditanstalt in 1931 led to a wave of bank failures across the continent. That turned out to be the beginning of the end of the gold standard and caused a second downward leg of the Great Depression itself. The fear must now be that a wave of banking and sovereign failures might cause a similar meltdown inside the eurozone, the closest thing the world now has to the old gold standard. The failure of the eurozone would, in turn, generate further massive disruption in the European and even global financial systems, possibly even knocking over the walls now containing the depression.
How realistic is this fear? Quite realistic. One reason for this is that so many fear it. In a panic, fear has its own power. To assuage it one needs a lender of last resort willing and able to act on an unlimited scale. It is unclear whether the eurozone has such a lender. The agreed funds that might support countries in difficulty are limited in a number of ways. The European Central Bank, though able to act on an unlimited scale in theory, might be unable to do so in practice, if the runs it had to deal with were large enough. What, people must wonder, is the limit on the credit that the Bundesbank would be willing (or allowed) to offer other central banks in a massive run? In a severe crisis, could even the ECB, let alone the governments, act effectively?
Furthermore, people know that both banks and sovereigns are under severe stress in important countries that seem to lack any prospect of an early return to growth and so suffer the costs of high and rising unemployment. No better indication of this can be imagined than Spain’s final cry for help with its banks. Political systems are under stress: in Greece, a fragile democracy has imploded. Meanwhile, the German government seems to have reiterated opposition to more support.
How much pain can the countries under stress endure? Nobody knows. What would happen if a country left the eurozone? Nobody knows. Might even Germany consider exit? Nobody knows. What is the long-run strategy for exit from the crises? Nobody knows. Given such uncertainty, panic is, alas, rational. A fiat currency backed by heterogeneous sovereigns is irremediably fragile.
Before now, I had never really understood how the 1930s could happen. Now I do. All one needs are fragile economies, a rigid monetary regime, intense debate over what must be done, widespread belief that suffering is good, myopic politicians, an inability to co-operate and failure to stay ahead of events. Perhaps the panic will vanish. But investors who are buying bonds at current rates are indicating a deep aversion to the downside risks. Policy makers must eliminate this panic, not stoke it.
In the eurozone, they are failing to do so. If those with good credit refuse to support those under pressure, when the latter cannot save themselves, the system will surely perish. Nobody knows what damage this would do to the world economy. But who wants to find out?
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: Où va la crise ?
Barclays : taux interbancaires manipulés
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Rapport de forces par les réserves de change
Encore des tableaux qui permettent de comprendre vite des évolutions complexes
http://www.les-crises.fr/reserves-de-changes-monnaie/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
La conclusion est juste: non seulement l'Euro n'a pas déplacé le dollar,
(sauf à mon avis un peu en Chine, mais attention pas de chiffres précis...)
mais la part de l'Euro dans les réserves internationales
n'est pas supérieure à la part franc et mark de 1995 !
http://www.les-crises.fr/reserves-de-changes-monnaie/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
La conclusion est juste: non seulement l'Euro n'a pas déplacé le dollar,
(sauf à mon avis un peu en Chine, mais attention pas de chiffres précis...)
mais la part de l'Euro dans les réserves internationales
n'est pas supérieure à la part franc et mark de 1995 !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
sylvestre a écrit:Barclays : taux interbancaires manipulés
Explications croustillantes sur le blog Jorion:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=38849
La manipulation du Libor, principal taux d'intérêt,
crée un tollé dont rend bien compte cet article de F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=38896#more-38896
Dernière édition par Roseau le Sam 30 Juin - 19:00, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Reculer pour mieux sauter...
Réactions contrastées face au fameux sommet…
Médias français
"L'Europe s'accorde sur la croissance et l'union bancaire", titrent Les Echos ;
"Accord de la zone euro pour la recapitalisation bancaire", pour Le Monde ;
"La zone euro valide l'union bancaire et la croissance", pour le Figaro.
Médias allemands
FrankfurterAllgemeineZeitung) "Rupture au dépend du contribuable", "L'Union de la dette se rapproche"...
SuddeutscheZeitung, "le risque bancaire espagnol est transféré sur le contribuable européen".
Der Spiegel (online) explique que l'accès facilité au MES est une stratégie risquée.
Die Welt (online) titre sur la "Défaite de Merkel au cours d'une nuit historique".
En attendant :
- Open bar pour les banques espagnoles :
elles pourront directement chercher des" injections de cash" auprès du MES,
on parle de 100 milliards d'euros…
- Le MES pourra acheter directement sur le marché secondaire de la dette souveraine des pays en difficulté, Italie en tête.
- mesures de "croissance" cosmétiques
Médias français
"L'Europe s'accorde sur la croissance et l'union bancaire", titrent Les Echos ;
"Accord de la zone euro pour la recapitalisation bancaire", pour Le Monde ;
"La zone euro valide l'union bancaire et la croissance", pour le Figaro.
Médias allemands
FrankfurterAllgemeineZeitung) "Rupture au dépend du contribuable", "L'Union de la dette se rapproche"...
SuddeutscheZeitung, "le risque bancaire espagnol est transféré sur le contribuable européen".
Der Spiegel (online) explique que l'accès facilité au MES est une stratégie risquée.
Die Welt (online) titre sur la "Défaite de Merkel au cours d'une nuit historique".
En attendant :
- Open bar pour les banques espagnoles :
elles pourront directement chercher des" injections de cash" auprès du MES,
on parle de 100 milliards d'euros…
- Le MES pourra acheter directement sur le marché secondaire de la dette souveraine des pays en difficulté, Italie en tête.
- mesures de "croissance" cosmétiques
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Commentaire acides
A lire ici:
http://www.les-crises.fr/le-super-sommet-europeen/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Ci-dessous la déclaration du Sommet
En résumé, car j'ai bien compris...
http://www.les-crises.fr/le-super-sommet-europeen/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Ci-dessous la déclaration du Sommet
•Nous affirmons qu’il est impératif de briser le cercle vicieux qui existe entre les banques et les États. La Commission présentera prochainement des propositions sur la base de l’article 127, paragraphe 6, concernant un mécanisme de surveillance unique. Nous demandons au Conseil d’examiner ces propositions d’urgence d’ici la fin de 2012. Lorsqu’un mécanisme de surveillance unique, auquel sera associée la BCE, aura été créé pour les banques de la zone euro, le MES pourrait, à la suite d’une décision ordinaire, avoir la possibilité de recapitaliser directement les banques. Cette possibilité serait soumise à une conditionnalité appropriée, y compris quant au respect des règles relatives aux aides d’État, qui devrait être spécifique à chaque établissement, à chaque secteur ou concerner l’ensemble de l’économie, et qui serait formalisée dans un mémorandum d’accord. L’Eurogroupe examinera la situation du secteur financier irlandais en vue d’améliorer encore la viabilité du programme d’ajustement, qui donne de bons résultats. Les cas similaires seront traités de la même façon.
•Nous demandons instamment la conclusion rapide du mémorandum d’accord joint à l’aide financière accordée à l’Espagne pour la recapitalisation de son secteur bancaire. Nous réaffirmons que l’aide financière sera fournie par le FESF jusqu’à ce que le MES devienne opérationnel, et qu’elle sera ensuite transférée à ce dernier, sans obtenir de statut prioritaire.
•Nous affirmons notre ferme détermination à faire ce qui est nécessaire pour assurer la stabilité financière de la zone euro, notamment en ayant recours aux instruments existants du FESF/MES de manière souple et efficace afin de stabiliser les marchés pour les États membres qui respectent leurs recommandations par pays et leurs autres engagements, y compris leurs calendriers respectifs, dans le cadre du semestre européen, du pacte de stabilité et de croissance et de la procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques. Ces conditions devraient être consignées dans un mémorandum d’accord. Nous nous félicitons que la BCE ait accepté de servir d’agent pour le FESF/MES aux fins de la conduite des opérations de marché de manière effective et efficace.
•Nous chargeons l’Eurogroupe de mettre en œuvre ces décisions pour le 9 juillet 2012 au plus tard.
En résumé, car j'ai bien compris...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le traité créant le MES
http://www.haoui.net/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/MES.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Selon la Banque des règlements internationaux,
la dette publique et privée serait pour les 30 pays membres de l’OCDE
passée de 172% du PIB en 1980 à 246% en 2000, et 306% en 2010
la dette publique et privée serait pour les 30 pays membres de l’OCDE
passée de 172% du PIB en 1980 à 246% en 2000, et 306% en 2010
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Pour la première fois depuis 3 ans,
la production industrielle aux Etats-Unis vient de chuter, selon l'indice ISM.
Rappelons que dans l'Eurozone, cet indice stagne déjà depuis Aout 2011
à son niveau le plus bas depuis trois ans.
Source: http://www.ft.com/intl/cms/s/0/cb8a70a0-c469-11e1-a98c-00144feabdc0.html#axzz1zYZJCSPu
la production industrielle aux Etats-Unis vient de chuter, selon l'indice ISM.
Rappelons que dans l'Eurozone, cet indice stagne déjà depuis Aout 2011
à son niveau le plus bas depuis trois ans.
Source: http://www.ft.com/intl/cms/s/0/cb8a70a0-c469-11e1-a98c-00144feabdc0.html#axzz1zYZJCSPu
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Economie politique du "système-Euro"
Par Michel Husson
Conclusion inconsistante mais données très utiles
http://alencontre.org/wp-content/uploads/2012/07/Economie-de-leuro.pdf
Conclusion inconsistante mais données très utiles
http://alencontre.org/wp-content/uploads/2012/07/Economie-de-leuro.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Barclaysgate...
Source: http://www.pauljorion.com/blog/?p=39013#more-39013
Ces deux dernières journées, l’attention se porte à l’extérieur de la zone euro, en raison des épisodes qui se succèdent outre-Manche à propos des manipulations avérées du Libor et de l’Euribor.
Les démissions se succèdent dans le haut état-major de Barclays, dans l’espoir illusoire d’éteindre le feu. Mais des allégations circulent à propos d’une connivence entre la banque, le FSA (le régulateur britannique des banques) et la Banque d’Angleterre, qui auraient fermé les yeux si ce n’est pire. Une liste des grandes banques mondiales qui auraient participé à cette opération circule également, où figurent UBS, Deutsche Bank, Société Générale, Royal Bank of Scotland, HSBC et Citigroup…
Que du beau linge ! L’affaire va éclabousser toute la planète finance si elle n’est pas étouffée, mais est-ce encore possible ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
D'après ce que je comprends, Max Keiser est un genre d'utopiste libre-échangiste, et il boit trop de café. Mais enfin il a l'air de dire des choses sensées, et d'ailleurs ses interlocuteurs ne l'attaquent pas vraiment sur les faits, mais plutôt sur le style je trouve.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
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