Tracts et déclarations de l'OCML-VP
+3
alexi
nico37
Joe Hill
7 participants
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article736.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne : "PSA : leur logique et la nôtre"
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne : "PSA : leur logique et la nôtre"
L’annonce de la fermeture de l’usine de PSA Aulnay et les 8 000 suppressions d’emplois dans le groupe a suscité la révolte parmi les travailleurs. Elle met en difficulté un gouvernement qui s’était fait fort de « réindustrialiser la France ». Il hausse aujourd’hui le ton, s’indigne de cette mesure, des mensonges de la Direction de PSA qu’il soupçonne de dissimuler la situation réelle de l’entreprise. Il nomme un expert pour faire la « clarté » sur la situation de l’entreprise, mais surtout pour entretenir de faux espoirs parmi les travailleurs.
Mensonges, dissimulations, puis fermeture d’usine, délocalisation, précarisation de tous, ne sont que les moyens de la lutte des classes pour « eux » les patrons. Les décisions qu’ils prennent, comme la fermeture de Aulnay, ne sont pas « absurdes ». Elles ne sont que le résultat de leur logique, celle du capitalisme. Les propriétaires des entreprises ne produisent pas des voitures, des chaussettes ou tout autre chose, pour répondre aux besoins de la société ou pour fournir de l’emploi aux travailleurs. Ce qu’ils produisent c’est du profit. Produire toujours plus de profit pour survivre dans la crise, pour accumuler et faire la guerre à leur concurrents et s’enrichir, en exploitant au mieux les ouvriers de France et d’ailleurs. Dans cette guerre une chose est sûre : les travailleurs seront toujours les perdants, même quand « leur entreprise » gagne contre les autres.
La logique des travailleurs, des exploités, c’est de produire pour les besoins utiles de la société. De produire le nécessaire en travaillant tous, moins et autrement. C’est là du BON SENS. L’ouvrier n’a pas à se tuer à la tâche alors que d’autres sont envoyés allonger les files du chômage. La logique des travailleurs c’est de ne plus être « une ressource » dans la production du profit, que l’on jette quand elle n’en rapporte plus assez. La logique des travailleurs, c’est de vivre dans un monde de solidarité et non de concurrence, alors que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ne parlent que de compétitivité, de concurrence. Nous rejetons un monde où il faudrait souhaiter l’écrasement ou le chômage des autres, pour vivre soi même ici un peu mieux.
En perdant notre emploi, nous ne perdrons pas seulement un salaire qui nous permettait de vivre tant bien que mal. Nous perdrons aussi une vie sociale faite d’entraide, de solidarité et de lutte qui nous faisait vivre en hommes et femmes dignes et fiers de résister. Le gouvernement parle de reclassement, mais ce sera pour quelques uns des conditions de travail plus dures, et pour les autres la galère dans les boulots précaires et le chômage.
Face aux restructurations capitalistes, oui, il faut et l’on peut agir …. Montebourg, au fil des interviews, menace et se propose de contraindre PSA … non pas à ne pas fermer l’usine, mais à ré-industrialiser le site. Impuissant le gouvernement ? Non, il partage surtout la même logique que ceux qui ferment l’usine. Varin se plaint des charges qui pèsent sur les salaires, alors que le gouvernement, dans la conférence sociale, propose de les abaisser en transférant une partie du financement des prestations sociales sur la CSG, c’est-à-dire sur l’impôt que payent tous les travailleurs. Même discours côté patronat et gouvernement : coûts salariaux, compétitivité, concurrence, guerre économique... et lorsque le second se montre soucieux des conséquences désastreuses des licenciements, c’est moins sur nos conditions de vie que sur son crédit politique.
Oui la solution au problème est d’abord une question politique. C’est celle du POUVOIR, du pouvoir des capitalistes sur l’Etat et sur les entreprises. La seule politique qui puisse agir REELLEMENT est celle d’un pouvoir d’Etat aux mains des travailleurs ! Après avoir exproprié ceux qui nous exploitent et nous réduisent au chômage, ce pouvoir remettrait en cause les règles du jeu du capitalisme à l’origine de nos malheurs : la guerre économique et la concurrence. Il fonderait la société et la production sur la satisfaction de besoins réels, et pas sur la recherche du profit. Une société où l’on produirait en respectant l’intégrité physique et intellectuelle du travailleur (abolition du travail de nuit ou à la chaîne), en respectant la nature (écologie, contre les gaspillages...).
Aujourd’hui, pour préparer demain, contre la concurrence nous construisons la solidarité des travailleurs. Nationale et internationale. Voie Prolétarienne a contribué à ce que des liens soient noués entre PSA Aulnay, PSA Madrid et Opel Bochum l’usine allemande dont la fermeture a été annoncée en mai).
La fermeture de Aulnay PSA doit être un point d’appui dans la lutte de tous ceux qui dans d’autres boîtes, petites, moyennes aux grosses, sont victimes de la logique implacable du capitalisme. Construire une solidarité de classe, un front solide dans cette lutte, en cessant d’attendre des gouvernements de gauche qu’il fassent ce qu’il ne feront jamais : s’attaquer au capital. Prendre nos affaires en main, pour construire la solidarité de tous contre ceux qui ne nous laissent de choix qu’entre bosser plus et plus dur ou d’aller pointer au chômage. Faire notre politique, pour imposer notre logique. Nous devons non seulement nous organiser pour la résistance et la solidarité, mais aussi être offensifs contre eux, pour les vaincre un jour. Et pour faire prendre à la société le chemin du communisme.
Le 18 juillet 2012
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article737.html?var_mode=calcul
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne de Toulouse : "Suppressions d'emploi à Toulouse : résistance et solidarité !"
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne de Toulouse : "Suppressions d'emploi à Toulouse : résistance et solidarité !"
L’été meurtrier du patronat à Toulouse : 600 licenciés à Freescale, 230 à La Pyrénéenne, 650 emplois menacés à SANOFI et 70 à FRAM, c’est un véritable carnage.
En pleine santé ou en difficulté, pour les ouvriers et employés jetés comme des kleenex, ça ne change pas grand chose.
Dans leur guerre économique, ils ont toujours de « bonnes raisons » de nous faire bosser plus, plus dur, plus longtemps, puis de nous mettre dehors, quand ils considèrent que fermer une boîte ou restructurer un secteur leur permettra d’augmenter leurs profits ou leurs parts de marché dans la concurrence impitoyable. Dans leur guerre économique, nous sommes la chair à canons. Nous pouvons considérer leurs raisons comme absurdes, peu importe, ce sont eux qui ont le pouvoir !
Et même au niveau du gouvernement, Montebourg peut bien faire les gros yeux contre les patrons licencieurs, au fond, le nouveau gouvernement, comme l’ancien, est le garant du bon fonctionnement du système capitaliste. Pour conserver son crédit politique il devra sans doute réunir quelques « succès » et convaincre des patrons d’implanter des sites de production en leur donnant encore des avantages, réductions de cotisations et subventions publiques... Mais soyons sûrs qu’il n’empêchera pas de liquider des boîtes existantes.
Lorsque nous perdons notre emploi, nous ne perdons pas seulement notre salaire. Nous perdons aussi une partie de notre vie sociale, de nos liens aux quotidien, de notre réseau de solidarités. Et ça, les patrons comme les ministres s’en tamponnent.
Notre raison d’espérer, c’est d’en finir avec cette logique de mort qu’ils nous imposent. Et pour cela, il faut leur prendre le pouvoir, et installer d’autres règles du jeu, basées sur la coopération de tous, la solidarité et la satisfaction de nos besoins réels.
Si nous avons des raisons d’espérer, c’est bien plus en notre force collective qu’en l’action du gouvernement. Notre force collective est immense parce que nous sommes la majorité, dans les boîtes et dans les quartiers populaires !
Zéro suppressions de postes !
Solidarité locale, nationale et internationale face aux licenciements : tous unis !
Le 22 juillet 2012
OCML-VP Toulouse
toulouse@vp-partisan.org - www.vp-partisan.org
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article741.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne : "Le décret sur les retraites ne résoudra rien ! La retraite à 55 ans pour toutes et tous !"
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne : "Le décret sur les retraites ne résoudra rien ! La retraite à 55 ans pour toutes et tous !"
Le gouvernement a pris un décret pour les « carrières longues ». Pour cela, il instaure un retour partiel à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler tôt et disposant déjà de 41,5 annuités. Il ne s’agit pas d’un retour aux 37,5 annuités pour toucher sa retraite entière, car la loi Fillon continue à s’appliquer. Le décret prévoit aussi d’inclure dans la durée de cotisation deux trimestres pour les chômeurs et mères de familles. Cela aidera un peu les femmes qui ont les retraites les plus misérables, qui ont arrêté le travail afin d’élever les enfants, mais ne comblera pas la différence de revenus entre hommes et femmes.
Ce décret entrera en application le 1er novembre 2012 et devrait être financée par une hausse de cotisation. Cette mesure devrait bénéficier chaque année, à partir de 2013, à plus de 100 000 personnes environ (12% des retraités) - Si, avec les hausses de productivité, le chômage, la fatigue, celles et ceux qui vont partir sont soulagéEs, la majorité continuera à attendre une retraite de plus en plus misérable.
Mais, nous sommes loin de ce que nous voulons. Nous étions de millions à l’automne 2010 à nous battre contre la loi Fillon qui augmentait les annuités afin de toucher notre retraite. Ne pas rester plus longtemps dans un travail de plus en plus pénible, laisser sa place à des plus jeunes, c’est le souhait de beaucoup.
Nous voulons construire une autre société où le temps libre et le temps de travail ne seraient plus séparés. Une société que nous pourrions gérer.
Le décret ne remet pas en cause la réforme Fillon, il est dans la continuation des mesures prises dans tous les pays de l’Europe du capital. Le seul but souvent répété : sauvegarder l’intégrité de la zone Euro.
Pourrons-nous compter sur les directions syndicales pour résister ? Sans surprise, les syndicats se sont tous félicités de ce « premier pas positif », tout en regrettant que telle ou telle population ait été oubliée et donnant rendez-vous au gouvernement à l’automne pour la « concertation élargie » - dixit Marisol Touraine - sur une nouvelle réforme des retraites. Quant au patronat, il juge la mesure « inquiétante pour la pérennité financière des régimes de retraite et la compétitivité des entreprises. » Là aussi, une réaction sans surprise » (le figaro 6 juin)
S’il n’y a pas de mobilisations, la « réforme » des retraites en restera à ce décret.
Selon les derniers chiffres de l’INSEE, en 2009, plus d’ 1,3 million de retraités vivent ou plutôt « tentent de vivre » en dessous du seuil de pauvreté. Avec la réforme Fillon, mise en application par le gouvernement PS le nombre de celles et de ceux qui vont ne pouvoir que survivre avec leurs retraites va augmenter.
Nous, nous ne devons pas nous placer du point de vue de l’économie, des comptes et de la finance, des politiciens, tout simplement parce que nous ne dirigeons pas. Nous nous plaçons du point de vue du travailleur, jeune ou vieux, avec ou sans-papiers, homme ou femme, de ses conditions de vie et de travail.
Le capitalisme n’est pas capable de nous donner du travail, nous sommes usés, bons à jeter à partir de 50/55 ans ? Qu’on nous donne la retraite à 55 ans, pleine et entière, sans conditions de trimestres. Nous ne voulons ni invalidité, ni chômage, ni misère !
Le capitalisme nous détruit au travail ? Interdiction du travail de nuit, à la chaîne, à feux continus, hormis les exigences indispensables de la société (santé par exemple). Et retraite à 50 ans pour les travaux pénibles.
Voilà ce que nous voulons, voilà ce sur quoi nous devons nous battre !
Samedi 4 août 2012
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article768.html
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion de la manifestation-anniversaire de l'expulsion de Saint-Bernard.
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion de la manifestation-anniversaire de l'expulsion de Saint-Bernard.
Hollande ou les sans papiers : il faut choisir !
Le 23 août 1996, 300 sans-papiers, enfants, hommes et femmes étaient délogés de l’église Saint Bernard avec la plus grande brutalité. Celle dont fait usage la bourgeoisie contre nous, pour défendre ses intérêts. 16 ans plus tard, la lutte pour la régularisation de tous les sans-papiers est encore notre combat.
Le gouvernement a changé. Sarkozy a été sorti. Mais sa politique d’immigration a encore cours. Ce n’est pas une surprise, Hollande candidat avait dit qu’il continuerait à expulser les sans-papiers et s’en tiendrait au cas par cas. Manuel Valls met en œuvre cette politique : expulsion des Roms et des sans-papiers, obstacles à la circulation des hommes et des femmes entre la France et les pays africains.
L’anniversaire de Saint Bernard a été préparé depuis fin juillet par des réunions entre la Confédération CGT et les collectifs de sans-papiers. La CGT tente de contrer sa baisse d’audience parmi les sans-papiers, après l’échec du mouvement gréviste de 2010-2011 (près de 5 000 grévistes licenciés, très peu de régularisations au final et autant d’OQTF en parallèle). La CGT cherche à élargir son influence aux collectifs, alors qu’elle rejetait depuis 2008 toute convergence avec eux. Elle disait alors que « la lutte c’est la grève » et donc que ceux qui manifestaient, occupaient un centre des Impôts ou un trottoir ne luttaient pas. Puis, pour sortir son mouvement de l’impasse, la CGT a organisé des manifestations, a occupé les marches de la Bastille, le Centre national de l’histoire de l’immigration. Toutes formes de lutte qu’elle rejetait quelques mois avant. Nous devrions nous satisfaire de cette convergence dans l’action, encore que la CGT a refusé la proposition des collectifs de manifester le 25 août, au plus près de la date anniversaire (le 23). Nous pourrions saluer cette convergence si elle ne se faisait pas sur une plateforme — celle de la CGT — qui demande de « bons critères » pour la régularisation de ceux qui travaillent, en ménageant le gouvernement dont elle veut être un bon interlocuteur.
Il faut l’unité de tous, pour imposer à la bourgeoisie la régularisation de tous les sans-papiers, l’égalité des droits entre tous les travailleurs et la libre circulation. Lutter pour l’unité, c’est refuser la régularisation au cas par cas, selon des critères exigeant des preuves de travail. Nous n’avons pas à trier parmi nous entre ceux qui peuvent vivre ici et ceux qui doivent être expulsés. Les sans-papiers sont les plus vulnérables d’entre nous. Notre intérêt de travailleurs : exiger l’égalité des droits entre tous, pour faire front ensemble contre les licenciements, la misère, les discriminations et pour une vie digne.
L’OCML VOIE PROLETARIENNE soutient les revendications mises en avant par le Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers en Europe, comme base sur laquelle construire l’unité du mouvement des sans papiers :
La liberté de circulation et d’installation pour tous
La régularisation globale de tous les sans-papiers de plein droit
La fermeture des centres de rétention
L’arrêt des expulsions
Le respect du droit d’asile et des droits des Roms
L’égalité des droits entre européens et migrants
L’abrogation de la Directive Européenne en matière d’immigration
Nous appelons tous ceux et celles qui s’y reconnaissent à les soutenir ! Nous les défendons, pas au nom d’une prétendue radicalité, mais car ce sont les seules véritables revendications unitaires.
C’est le capitalisme qui contraint des millions de travailleurs et de familles à émigrer à la recherche d’un travail dans le cadre d’un marché mondial. Le « contrôle des flux migratoires » n’est d’aucun effet sur les suppressions d’emplois, délocalisés ou purement supprimés avec l’intensification du travail. Il vise d’abord à diviser les travailleurs de France, qui historiquement ont toujours été d’origines et de cultures différentes. Au delà de droits démocratiques élémentaires, la lutte des sans-papiers est partie prenante des luttes ouvrières pour le droit au travail, qui seul permet l’intégration à la société.
Notre classe est multinationale, notre classe est internationale !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article785.html
tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion du rassemblement inter-entreprises en lutte du 13 septembre à Toulouse.
tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion du rassemblement inter-entreprises en lutte du 13 septembre à Toulouse.
L’été est toujours l’occasion des mauvais coups du patronat. Et cette année n’a pas fait exception : 600 licenciés à Freescale, 230 à La Pyrénéenne, 650 emplois menacés à SANOFI et 70 à FRAM, c’est un véritable carnage.
Le capitalisme c’est la guerre !
Que les entreprises soient en pleine santé ou en difficulté, pour les ouvriers et employés jetés comme des kleenex, ça ne change pas grand chose. Car dans leur guerre économique, ils ont toujours de « bonnes raisons » de nous faire bosser plus, plus dur, plus longtemps, puis de nous mettre dehors. Car le problème n’est pas une bonne ou meilleure gestion, un patron « voyou » ou « humain », le problème ce sont les règles du système économique : concurrence, exploitation, course aux profits... Nous pouvons considérer leurs raisons comme absurdes, peu importe, ce sont eux qui ont le pouvoir !
Le gouvernement fait partie du problème, pas de la solution !
Face aux restructurations capitalistes, oui, il faut et l’on peut agir... Impuissant le gouvernement ? Non, il partage surtout la même logique que ceux qui ferment l’usine. Les patrons se plaignent des charges qui pèsent sur les salaires, alors que le gouvernement, dans la conférence sociale, propose de les abaisser en transférant une partie du financement des prestations sociales sur la CSG, c’est-à-dire sur l’impôt que payent tous les travailleurs. Même discours côté patronat et gouvernement : coûts salariaux, compétitivité, concurrence, guerre économique... et lorsque le second se montre soucieux des conséquences désastreuses des licenciements, c’est moins sur nos conditions de vie que sur son crédit politique.
Osons lutter, osons vaincre !
Lorsque nous perdons notre emploi, nous ne perdons pas seulement notre salaire. Nous perdons aussi une partie de notre vie sociale, de nos liens au quotidien, de notre réseau de solidarités. Et ça, les patrons comme les ministres s’en tamponnent.
Il faut en finir avec cette logique de mort qu’ils nous imposent. Et pour cela, il faut leur prendre le pouvoir, et installer d’autres règles du jeu, basées sur la coopération de tous, la solidarité et la satisfaction de nos besoins réels.
Si nous avons des raisons d’espérer, c’est bien plus en notre force collective qu’en l’action du gouvernement. Notre force collective est immense parce que nous sommes la majorité, dans les boîtes et dans les quartiers populaires !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article787.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne en soutien au Centre Social Autogéré à Toulouse.
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne en soutien au Centre Social Autogéré à Toulouse.
Depuis le printemps 2011, le Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion a lancé une campagne de grande envergure de réquisitions d’immeubles laissés vides depuis des mois voire des années et appartenant notamment à l’Etat.
Confrontés à la misère économique, à l’absence de logement et à la violence de l’Etat, des personnes de nationalités différentes, avec ou sans papiers, ont trouvé dans ces lieux la possibilité de se loger gratuitement, de vivre collectivement et de s’organiser pour faire vivre une expérience de solidarité.
Des activités culturelles, artistiques et politiques y sont également menées.
Le 28 août 2012, l’Etat a expulsé les membres du Centre social autogéré situé alors dans les anciens locaux de l’AFPA à Toulouse réquisitionnés depuis le printemps 2011.
Ce sont plus de deux cent policiers et gendarmes qui sont intervenus pour venir réprimer un centre dans lequel l’égalité, l’entraide et la solidarité se vivaient au quotidien.
En réponse à cette répression policière et judiciaire, le CREA et d’autres organisations ont réquisitionné le 3 septembre 2012 un immeuble appartenant à l’URSSAF et vide depuis six années pour y ouvrir un nouveau centre social autogéré.
Le capitalisme jette à la rue de plus en plus de travailleurs et encourage la spéculation sur les logements. Il y a pourtant suffisamment d’immeubles actuellement vides pour remédier à la prétendue crise du logement. Par le biais de la revendication de l’expropriation et dans un premier temps par l’occupation de ces lieux, les travailleurs mal logés, avec ou sans papiers, combattent la politique délibérée de la bourgeoisie contre le logement des prolétaires.
La lutte autonome et collective menée au sein du Centre social autogéré est une lutte pour le logement et participe à la lutte de classe.
L’organisation communiste marxiste-léniniste Voie Prolétarienne apporte son soutien au Centre Social Autogéré et appelle à la résistance contre l’expulsion du nouveau bâtiment réquisitionné depuis le 3 septembre.
Toulouse, le 12 septembre 2012
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article825.html
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne de Région Parisienne
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne de Région Parisienne
A PSA comme ailleurs, le capitalisme fait faillite!
Nous voulons une autre vie dans une autre société !
Rentrée en demi-teinte : on a bien dégagé Sarko, mais rien n’a changé pour nous. Les vagues de licenciements succèdent aux plans de restructurations, « les licenciements, c’est maintenant ! », ça, c’est sûr ! Pour nous tous, dans notre département le plus sinistré de France, le projet de fermeture de PSA est une catastrophe sociale : 400 familles à Aulnay, une centaine à Aubervilliers, des centaines ailleurs. Et voilà qu’un rapport d’experts vient appuyer la direction de PSA, et aussitôt Hollande et Montebourg prennent le chemin de Varin et Parisot.
Hollande n’y changera rien, rien du tout. 11 ministres sont allés à l’université d’été du MEDEF, c’est pour dire ! Et quoi pour les Fralib, Doux, SODIMEDICAL, PSA ? Ah, oui, des belles paroles on en a entendues… mais « on n’y peut rien », à peine aménager les licenciements. Aujourd’hui, quatre ans après, 600 ouvriers de Continental n’ont toujours pas retrouvé de boulot. C’est ça qu’on propose aux camarades de PSA ?
Alors, c’est la colère qui gronde parmi les ouvriers sur le parking de l’usine, dans le département, même si elle n’est pas générale
A PSA comme ailleurs, le capitalisme fait faillite.
La guerre économique mondialisée, la concurrence, la recherche effrénée d’une meilleure productivité se fait sur le dos des ouvriers, vraie chair à canon de cette guerre qui n’est pas la nôtre. Et là, on peut dire que Hollande est dans la même logique que Sarkozy, celle d’une solution à la crise CONTRE NOUS.
Ils peuvent aligner tous les experts qu’ils veulent, le capitalisme c’est la catastrophe et s’il y a « de l’argent dans les poches de PSA », les licenciements à Aulnay ou Rennes ne sont pas une « erreur de gestion » mais une décision cynique face à la crise mondiale du secteur automobile : nos patrons vont maintenant chercher à rebondir face aux concurrents, et en renforçant l’exploitation.
Pour eux, c’est la guerre économique contre les autres requins. Pour nous, ouvriers de France, d’Espagne ou d’Allemagne, français ou immigrés, avec ou sans papiers, la seule guerre que nous menons est une guerre de classe contre nos ennemis communs. Pas question de laisser notre sort dans les mains des politiques qui nous gouvernent ! Si nous ne prenons pas nous-mêmes notre destin en main, notre tour viendra, car la faillite va continuer ! Refusons la résignation, le fatalisme, comme si « on ne pouvait pas faire autrement », ce que tous les médias, radios, télés, journaux, répètent en boucle pour nous engluer dans l’impuissance.
Va-t-on se laisser tondre comme des moutons ?
Envoyer dans la misère à mendier ou faire les poubelles comme les Roms interdits légalement de travailler par une circulaire de 2006 ? Va-t-on être réduits au désespoir des émeutes pour se faire entendre comme à Amiens, non, ce ne sont pas des « crétins suppôts du capitalisme » comme l’a dit Mélenchon, mais l’explosion face à vie insupportable qui nous attend si on laisse faire ? Se résigner à la misère, à la pauvreté, à basculer dans l’extrémisme religieux, comme si ça allait nous donner un avenir ?
Face à un monde de barbares, qui nous passe à la broyeuse des restructurations et nous mène à la misère, c’est la révolte, c’est la guerre de classe, comme nos camarades mineurs en Afrique du Sud ou en Espagne, comme nos camarades en Grèce ou en Allemagne.
Nous voulons une autre vie dans une autre société.
Nous voulons un espoir, pour nous, pour nos enfants. En finir avec la guerre, la guerre économique, la guerre de classe, la vie de robots, le chômage et la précarité, le corps et la tête détruits par le boulot, l’exploitation, le travail de nuit, la chaîne, les horaires de folie, les heures dans les transports, les gamins à l’abandon dans la rue ou la cité.
Nous voulons travailler tous, moins, autrement.
Nous voulons une autre société, de coopération et de solidarité et pas de concurrence et de profits, soumise au marché mondial.
Il faut se regrouper, s’organiser
Ah, bien sûr, ça ne va pas tomber du ciel. Il faut se regrouper, commencer par perdre ses illusions sur tous ces beaux parleurs qui nous proposent la lune sans efforts, un peu de pommade sur un capitalisme en faillite totale, un capitalisme à visage humain, quel beau rêve impossible ! Sans même parler de ceux qui nous proposent de « fabriquer français » et de fermer l’usine de PSA Madrid plutôt que celle d’Aulnay, belle solidarité !
Non, on ne fera pas l’économie de la guerre de classe qu’ils nous imposent, parce qu’il y a notre survie pour aujourd’hui et notre avenir pour demain quand nous serons assez forts pour les envoyer à la poubelle de l’histoire !
Aujourd’hui, il nous faut nous organiser, les ouvriers au travail ou au chômage, avec ou sans papiers, les précaires, les étudiants, les femmes. Il faut ne plus rien attendre de leur part, de leur système, de ces élections où on nous fait mariner le changement tous les cinq ans. Pour toujours pire en fait, en attendant Le Pen ?
Aujourd’hui, on se regroupe, on s’organise.
On commence par un puissant mouvement de soutien aux camarades de PSA, parce que déjà, sans boulot, c’est la mort. Et que dans notre département, déjà le plus pauvre, les conséquences vont être terribles
On ne se résigne pas, on bouge, on est aux côtés des camarades ! Partout les syndicats mobilisés ! Partout des collectifs de soutien ! Nous serons à la Rose des Vents à Aulnay le 29 septembre !
Nous serons au Salon de l’Automobile le 9 octobre !
A PSA comme ailleurs, le capitalisme fait faillite !
Nous voulons une autre vie dans une autre société !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article833.html?var_mode=calcul
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur le traité européen d'austérité.
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur le traité européen d'austérité.
Dimanche 30 septembre aura lieu à Paris une mobilisation nationale contre le Pacte budgétaire européen, à l’appel du Front de Gauche, de syndicats, etc. C’est le choix du Front de Gauche pour sa rentrée politique d’orienter la colère sociale vers ce traité.
Pour l’OCML-VP, ce traité est d’abord un acte politique pour sceller les compromis entre des bourgeoisies européennes rivales, entre la France et l’Allemagne. Idéologiquement, il entretient l’incontournable rigueur budgétaire et la soumission aux marchés financiers et aux agences de notation. Mais c’est d’abord le patronat et l’impérialisme français auxquels, travailleurs, nous nous affrontons tous les jours. Même si le capitalisme est européen et mondial, l’épouvantail de la finance apatride et spéculatrice ne doit pas nous détourner de cette lutte. Avec ou sans traité, la bourgeoisie française, détentrice du pouvoir économique, nous imposera l’austérité sous tous les prétextes. Hollande indique bien le camp qu’il défend, lors de son discours de rentrée télévisé,lorsqu’il tend la main au Medef sans un mot de soutien aux travailleurs de PSA. Le PS ne fera rien contre l’avalanche de plans sociaux, renvoyant dos à dos les travailleurs et le patronat.
C’est pourquoi nous choisissons de mettre nos forces d’abord dans la lutte pour l’emploi, autour de PSA, de Fralib, contre les licenciements et contre les politiques à venir durcissant la flexibilité, thème central du prochain « dialogue social » début octobre.
Nous tirons aussi les leçons de la mobilisation importante de 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen rejeté par référendum et que la bourgeoisie a imposé de force.
L’opposition au Pacte budgétaire européen est enfin le terrain favori d’expression politique du nationalisme sous toutes ces formes : de la « préférence nationale » au patriotisme républicain.
C’est pourquoi nous mettons en avant un soutien internationaliste aux initiatives ouvrières partout en Europe, comme la marche des mineurs espagnols, ou la solidarité face la répression des grévistes et manifestants en Espagne ou en Grèce encore ces derniers jours.
Nous disons que l’indépendance de classe et la solidarité concrète autour des intérêts des ouvriers et de tous les travailleurs exploités est à construire dans la lutte contre l’austérité. Cette indépendance ouvrière est la base d’une unité plus large ouverte à d’autres travailleurs en lutte, profs, personnels de santé, fonctionnaires, etc. Cette indépendance dépasse les frontières comme l’ont montré les rencontres internationales des travailleurs de l’automobile, la marche européenne des sans-papiers pour la libre circulation…
Les débats autour du Traité de stabilité européen et la colère légitime qu’il peut soulever, pose la question des deux voies dans la lutte contre l’austérité : l’anti-libéralisme ou l’anticapitalisme.
Face à la bourgeoisie, nous construisons un mouvement social large contre les politiques de la misère. Par mouvement social nous n’entendons pas seulement des vagues de manifestations car la lutte que nous impose le capitalisme est une lutte prolongée. Les fermetures de boîtes sont des combats de longue haleine, de même que la crise du capitalisme est durable. Dans ce combat nous avançons côte à côte avec d’autres forces de gauche anti-libérales.
Mais nous ne rallierons pas à la voie de l’anti-libéralisme qui propose comme débouché politique à nos luttes une alternance électorale. Ce n’est pas une alternative au capitalisme en crise, répondant à nos aspirations d’exploités. Nous ne pensons pas non plus, que la crise est causée par de mauvais choix stratégiques des patrons français, par le manque de crédit à la recherche et à la formation, ni qu’on peut faire un « pacte social » avec des entreprises impérialistes comme Dassault ou Areva, quand nous sommes du même côté que nos frères de classes des pays dits dominés.
Ainsi ces deux voies s’opposent dans leurs buts. Nous choisissons de construire le camp ouvrier contre le capitalisme, pas de contribuer à sa réforme. Et notre premier objectifs de communistes et de révolutionnaires, c’est le pouvoir aux ouvriers ; pas dans une hypothétique révolution lointaine, mais dès aujourd’hui en prenant la direction et l’initiative de nos luttes. Cela ne décrète pas, ça se construit.
Le 28 septembre 2012
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article837.html
Tract de l’OCML Voie Prolétarienne à l’occasion du rassemblement à la cité des 3000 à Aulnay le 29 septembre 2012.
Tract de l’OCML Voie Prolétarienne à l’occasion du rassemblement à la cité des 3000 à Aulnay le 29 septembre 2012.
Rentrée en demi-teinte : on a bien dégagé Sarko, mais rien n’a changé pour nous. Les vagues de licenciements succèdent aux plans de restructurations, « les licenciements, c’est maintenant ! », ça, c’est sûr ! Pour nous tous, dans notre département le plus sinistré de France, le projet de fermeture de PSA est une catastrophe sociale de plus : 400 familles à Aulnay, des milliers ailleurs. Et voilà qu’un rapport d’experts vient appuyer la direction de PSA, et aussitôt Hollande et Montebourg prennent le chemin du Patron de PSA, Varin.
D’ailleurs, onze ministres sont allés à l’université d’été du syndicat patronal, le MEDEF, c’est pour dire ! En revanche rien pour les Fralib, Doux, SODIMEDICAL, Air-France, Sanofi… menacés de licenciement ?
Aujourd’hui, quatre ans après la fermeture, 600 ouvriers de Continental n’ont toujours pas re-trouvé de boulot. C’est ça qu’on propose aux camarades de PSA ?
Alors, la colère gronde chez les ouvriers de l’usine, dans le département.
A PSA comme ailleurs, le capitalisme fait faillite.
La guerre économique mondialisée se fait sur le dos des ouvriers, devenus simple chair à canon dans cette guerre qui n’est pas la nôtre. Et là, Hollande est dans la même logique que Sarkozy, celle d’une politique de crise CONTRE NOUS, en aggravant l’exploitation. Experts ou pas, le capitalisme c’est la catas-trophe et même s’il y a « de l’argent dans les poches de PSA », les licenciements à Aulnay ou à Rennes ne sont pas une « erreur de gestion » mais une décision logique et cynique face à la crise économique mondiale qui frappe aussi le secteur automobile.
Pour eux, c’est la guerre économique contre les autres requins. Pour nous, ouvriers de France, d’Espagne ou d’Allemagne, français ou immi-grés, avec ou sans papiers, la seule guerre que nous devons mener est une guerre de classe contre nos ennemis communs. Refusons la résigna-tion, le fatalisme, comme si « on ne pouvait pas faire autrement ». Ne nous laissons pas piéger dans l’impuissance.
Va-t-on se laisser tondre comme des moutons ?
Va-t-on bientôt mendier ou faire les poubelles comme tant de jeunes, de vieux et tant d’autres ? Va-t-on être réduits au désespoir des émeutes pour se faire entendre comme à Amiens ? Se résigner à la misère, à la pauvreté, à basculer dans l’extrémisme religieux, comme si ça allait nous donner un avenir ?
Face à un monde de barbares, c’est la révolte légitime : de nos camarades mineurs en Afrique du Sud ou en Espagne, de nos camarades en Grèce ou en Allemagne. Nous avons les mêmes ennemis : les capitalistes, les gouvernements à leur service, l’Union Européenne,…
Nous voulons une autre vie dans une autre société.
Les travailleurs unis, c’est un espoir, pour nous, pour nos enfants. En finir avec la guerre économique, la vie de robots, le chômage et la précarité, le corps et la tête détruits par le boulot, l’exploitation, le travail de nuit, la chaîne, les horaires de folie, les heures dans les transports, les gamins à l’abandon dans la rue.
Nous voulons travailler tous, moins, autrement. Nous voulons une société de coopération et de solidarité et pas de concurrence et de profits. Une société, où la production sert à satisfaire les besoins de tous et non aux profits ! NOUS créons toutes les richesses. A nous travailleurs exploités de prendre le Pouvoir pour supprimer les exploiteurs, les profiteurs. C’est aux travailleurs d’être les maîtres des entreprises. Pour construire le socialisme révolutionnaire.
Il faut se regrouper, s’organiser
Ah, bien sûr, ça ne va pas tomber du ciel. Il faut se regrouper, commencer par perdre ses illusions sur tous ces beaux parleurs qui nous proposent la lune sans efforts ! Qui nous proposent un capitalisme à visage humain, quel beau rêve impossible ! Sans même parler de ceux qui nous proposent de « fabriquer français » et de fermer l’usine de PSA Madrid plutôt que celle d’Aulnay, belle solidarité !
Aujourd’hui, il nous faut nous organiser, les ouvriers au travail ou au chômage, avec ou sans papiers, les précaires, les étudiants, les femmes. Ne rien attendre du système capitaliste, de ces élections, tous les cinq ans, qui promettent le changement qui n’arrive jamais.
Aujourd’hui, on se regroupe, on s’organise. On commence par un puissant mouvement de soutien aux camarades de PSA. On ne se résigne pas, on bouge, on est aux côtés des camarades !
NON à la fermeture des entreprises ! Zéro licenciement !
Non à la concurrence entre travailleurs !
Développons la solidarité de classe !
Réduction du temps de travail sans baisse des salaires et sans flexibilité !
Aucune confiance dans le gouvernement Hollande !
Venez nombreux à notre Réunion Publique le Samedi 20 octobre à 14h30 au Campanile, 14 rue Jean-Jaurès à Saint Denis (93)
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
Jsens que ca va être du chipotage.
C'est évidemment du chipotage. Y a eu mélange dans l'expression. C'est pas grave hein ! Mais tout de même, ca m'a interpellé.
C'est dommage je trouve. Jusque là, il n'y avait pas d'ouvriérisme dans le tract et pis là, on tombe en plein dedans et on se ramasse : il y aurait les ouvriers, les étudiants et puis, il y aurait les précaires et les femmes. Les précaires et les femmes ne peuvent être ouvriers ? Et dans la continuité de la maladresse, on distingue apparemment les ouvriers au travail des ouvriers au chômage, les ouvriers avec papier des ouvriers sans papier. On englobe par contre sans distinction les étudiants, les précaires et les femmes.Aujourd’hui, il nous faut nous organiser, les ouvriers au travail ou au chômage, avec ou sans papiers, les précaires, les étudiants, les femmes
C'est évidemment du chipotage. Y a eu mélange dans l'expression. C'est pas grave hein ! Mais tout de même, ca m'a interpellé.
vilenne- Messages : 264
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
Jsens que ca va être du chipotage.
Effectivement tu aimes couper les cheveux en quatre...
il y aurait les ouvriers, les étudiants et puis, il y aurait les précaires et les femmes. Les précaires et les femmes ne peuvent être ouvriers ? Et dans la continuité de la maladresse, on distingue apparemment les ouvriers au travail des ouvriers au chômage, les ouvriers avec papier des ouvriers sans papier. On englobe par contre sans distinction les étudiants, les précaires et les femmes.
La formulation est surement pas parfaite effectivement, après ça reste un tract donc bon... L'objectif de cette formule c'est de mettre en avant les différentes contradictions de la classe : avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, hommes ou femmes, "précaires" ou pas etc. La précision est faite car sinon quand on dit seulement "ouvrier" on ne voit pas tout le reste, du moins pas ceux qui nous lisent. Et la vie d'un prolétaire sans travail ou sans papiers est bien différente. C'était pour mettre en avant cela, pas pour faire dans l’ouvriérisme...
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article838.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur la situation au Népal.
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur la situation au Népal.
Népal : un nouveau parti pour continuer la révolution !
Le groupe de gauche du Parti Communiste Népalais Unifié « maoïste » a lancé la création d’un nouveau parti, le Parti Communiste Népalais maoïste. C’est une excellente nouvelle pour tous les révolutionnaires du monde entier ! En juin 2012, le groupe de gauche officialisait sa rupture avec le révisionnisme du groupe de droite dirigé par Prachanda et le premier ministre Bhattarai, jugés responsables de la trahison du peuple.
La trahison. Le PCNUm a effectivement trahi le peuple dans la voie parlementariste, tandis qu’il renonçait à des acquis essentiels remportés par le peuple pendant la guerre populaire et les mouvements de lutte successifs : dissolution de l’Armée Populaire de Libération, abandon des terres confisquées aux propriétaires terriens, limitation du droit de grève, extension des traités inégaux avec l’impérialisme indien, non-reconnaissance des discriminations de genre, de caste et de nation... Le groupe de gauche du parti s’était révolté à plusieurs reprises contre ces capitulations devant les féodaux et l’impérialisme, notamment lors de manifestations. Nous nous réjouissons de cette rupture avec le révisionnisme de Prachanda.
La démocratie prolétarienne. Le nouveau PCNm critique également la théorie de la « voie du XXIe siècle » utilisée pour justifier la compétition (pacifique) avec les ennemis du prolétariat. Cette déviation du marxisme a conduit à l’abandon de l’objectif stratégique de la prise du pouvoir d’Etat prolétarien. En outre, le PCNm critique l’autoritarisme et la brutalité de Prachanda qui a pris des décisions vitales sans en référer au parti. Le PCNm annonce sa volonté d’approfondir la démocratie dans l’Armée Populaire, dans le parti et dans le nouvel Etat. Nous appuyons ces critiques du PCNm.
Nous savons que le nouveau parti est face à une situation difficile à affronter, avec des ennemis toujours en place, impérialistes étrangers, à commencer par la bourgeoisie indienne, féodaux et bourgeois népalais, mais aussi opportunisme et tendances petites-bourgeoises dans le camp du peuple. Mais il a aussi des alliés, et de grands acquis historiques. Une armée populaire de libération, des gouvernements populaires locaux dans les zones libérées, l’abolition de la monarchie hindouiste, la prise de conscience et le rôle joué par les ouvriers, les paysans, les femmes, les nationalités opprimées et les intouchables dans le mouvement révolutionnaire, sont des acquis indéniables. Le PCNm peut s’appuyer sur ces grandes réalisations pour aller de l’avant vers un nouveau saut révolutionnaire. Les leçons tirées de son expérience, y compris des échecs et des trahisons, sont d’un enseignement précieux pour tous les révolutionnaires, marxistes-léninistes et maoïstes du monde entier.
Nous saluons chaleureusement le nouveau PCNm et le peuple népalais dans son combat contre les réactionnaires et les révisionnistes.
Vive la révolution au Népal !
Vive le nouveau PCNm !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article839.html
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion des manifestations du 09 octobre.
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion des manifestations du 09 octobre.
Défendre nos emplois, OUI ! L'industrie capitaliste, NON !
Sarko dégagé, mais rien ne change…
Des belles promesses, mais la multiplication des plans sociaux et des licenciements, l’aggravation de la crise dans toute l’Europe, dans le monde entier. Ca restructure à tour de bras, et partout ! Le nouveau gouvernement brasse du vent, « fait tout ce qu’il peut », mais nous, ce qu’on voit, c’est Arcelor, Sodimedical, l’acceptation de la fermeture de PSA Aulnay et ainsi de suite.
Ce gouvernement, il est peut-être « nouveau », mais il est dans la parfaite continuité de l’ancien, compétitivité, exploitation, guerre économique mondialisée, concurrence. Ah, si il est nouveau dans le sens où il réussit à faire passer sans trop de vagues des mesures d’austérité monstrueuses qui auraient provoqué les révoltes avec Sarkozy, c’est à ça qu’elle sert la dite gauche…
Hollande-Montebourg, c’est un gouvernement capitaliste de crise. Regardez en ce moment les mesures prises jours après jour et les priorités qu’il choisit : pas l’emploi, la santé, l’éducation, mais la dette, le redressement du capitalisme « français », pour qu’il soit plus agressif et plus fort face aux autres requins concurrents dans la guerre économique mondialisée.
Partout la révolte !
La révolte ce matin avec nos camarades de l’automobile au Salon de l’auto, la révolte en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie. La révolte des exploités dans les mines d’Afrique du Sud, dans les usines de Foxconn en Chine, en Tunisie
La révolte dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les quartiers comme à Amiens où on n’en peut plus de cette vie de misère et d’exploitation.
C’est quoi défendre l’industrie ?
Cet après-midi on nous appelle à manifester pour la défense de l’emploi et de l’industrie. Et pas seulement comme en mars dernier pour « réindustrialiser aujourd’hui la France de demain », au moins on parle emploi.
Mais il y a un malaise.
On nous dit que « l’industrie structure l’activité économique », qu’il n’y a pas « de développement économique dans un désert d’emplois »… Mais c’est quoi, aujourd’hui, l’activité économique ? C’est quoi l’industrie ? Parlons clair : c’est la chaîne et la machine, les cadences et les maladies professionnelles, les horaires de fous, la précarité et le stress.
Alors bien sûr, l’industrie, c’est des emplois ouvriers, et bien sûr, archi bien sûr, il faut se battre pour l’emploi, parce que le chômage, c’est la catastrophe. Se battre pour empêcher les fermetures et les restructurations, pour conserver tous les emplois, et même embaucher les intérimaires !
Mais l’industrie, dans ce monde capitaliste, c’est l’exploitation, un vampire qui suce le sang et la sueur de l’ouvrier pour les transformer en profits par une exploitation de plus en plus féroce.
Ceux qui nous appellent à défendre l’industrie, à réindustrialiser, et bien ils nous appellent à accepter l’aggravation de l’exploitation, des salaires plus bas avec plus de flexibilité. Ils nous appellent à accepter les plans d’austérité, alors que les bourgeois ne perdront qu’un peu de superflu… Ceux qui nous appellent à défendre l’industrie veulent nous enchaîner à ce monde de barbares…
Cela va jusqu’à nous proposer de « fabriquer français », ce qui ne manque pas de sel quand il s’agit d’entreprises étrangères (Arcelor, Goodyear, Continental, Freescale, Fralib, Toyota etc.) et encore moins lors d’une journée européenne où nous sommes supposés lutter main dans la main avec nos camarades grecs, espagnols, portugais, italiens, allemands ou autre !
La guerre économique est mondialisée, notre riposte doit l’être à l’image du Conseil International des Travailleurs de l’Automobile qui a encore réuni pour la septième fois en mai dernier 600 travailleurs de 20 pays différents – pas d’autre issue que la solidarité internationale des prolétaires !
Donner un sens à la révolte
Il faut se battre pour l’emploi. Bien sûr, évidemment.
Et on cherche à nous convaincre que pour cela, il faudrait obligatoirement défendre l’industrie capitaliste, en l’humanisant un peu, en partageant un peu mieux les richesses, en limitant le poids de la finance, bref en le rendant un peu plus « gentil »… Mais pourquoi personne ne nous parle de l’interdiction du travail de nuit et des horaires de fous, de la suppression du travail à la chaîne, de la fin des cadences et du travail précaire ?
Certains nous proposent de se battre pour une loi pour « interdire les licenciements », ou pour « nationaliser » les entreprises en faillite. Mais qu’imaginent-ils ? Que les capitalistes vont se tirer une balle dans le pied, que Hollande et Montebourg vont aller dans notre sens ? Une loi « anticapitaliste » dans un monde capitaliste ?
Nous, nous voulons un emploi pour tous, c’est clair. En finir avec le chômage et les exploités d’un côté, les parasites de l’autre.
Nous voulons Travailler tous, travailler moins, travailler autrement !
Nous ne voulons pas partager les richesses avec nos exploiteurs, nous voulons TOUTES les richesses, et décider collectivement de leur usage.
Nous voulons choisir les priorités de la production, de l’industrie et de la société, non pas en fonction des profits, de la compétitivité, mais en fonction de l’utilité réelle pour le peuple. Pas forcément des bagnoles en pagaille, changées tous les trois ans !
Nous voulons changer le travail, ne plus perdre sa vie à la gagner, ne plus se détruire le corps et le cerveau, permettre à chacun(e) de mêler à la fois réflexion intellectuelle et réalisation manuelle.
Nous voulons un monde de solidarité et de fraternité internationale, pas un monde de concurrence et de chauvinisme !
Pour tout dire, nous voulons une autre vie, dans une autre société !
Alors, il nous faut une vraie révolution
Nous voulons le changement véritable, et cela s’appelle une vraie révolution, un bouleversement pour tout le peuple, donc le pouvoir, tout le pouvoir économique et politique ! Nous voulons le pouvoir sur nos vies et ne plus être esclaves de l’exploitation ! C’est à nous de reprendre vraiment le drapeau rouge de la Commune de Paris, des révolutions russe ou chinoise !
Ah, on est bien loin du « changement » à la sauce Hollande, bien loin du « fabriquons français », bien loin des rêves d’une meilleure gestion d’un capitalisme démocratique et à visage humain… Et ce n’est pas un gouvernement quelconque élu pour respecter les règles du jeu du capitalisme mondialisé qui va nous faire avancer. On risque au contraire fort, au pire de s’enchaîner à la logique de ce monde d’exploitation, et au mieux de perdre notre temps avec ces illusions…
Si nous voulons une vraie révolution, un bouleversement pour tout le peuple, il nous faut construire une organisation de combat qui trace le chemin de notre libération, qui réponde aux aspirations de nos luttes aujourd’hui, en faisant le bilan des échecs et des succès passés, pour élaborer un projet nouveau. Le chemin n’est peut-être pas facile, mais tous les autres ne mènent qu’à l’impasse ou à l’échec !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article843.html
Tract de l’OCML Voie Prolétarienne du Rhône à l’occasion de la venue des Fralib à Vaulx-en-Velin (69) le 20 septembre 2012.
Tract de l’OCML Voie Prolétarienne du Rhône à l’occasion de la venue des Fralib à Vaulx-en-Velin (69) le 20 septembre 2012.
La lutte des Fralib est emblématique de la résistance de la classe ouvrière à la guerre économique sans limites imposée par la bourgeoisie. Elle n’est pas la seule résistance ouvrière, dans la région nous avons eu des luttes de nombreux ouvrières et ouvriers comme Veninov, Lejaby, parmi d’autres peu médiatisées et moins connues. Ces petites rivières rejoignent un grand fleuve qui est en train de grossir et gronder contre les politiques d’austérité et de crise en France, en Europe et dans le monde ! La lutte contre les licenciements et pour l’emploi est plus que jamais à l’ordre du jour : fermeture programmée de PSA Aulnay et restructuration dans toutes les usines PSA au prix de la surpression de 8000 emplois, licenciements aussi attendus chez Sanofi ou SFR et dans beaucoup d’autres entreprises.
Les licenciements ?
Si l’emploi est une variable économique sur les lignes comptables des grands monopoles, pour nous c’est vital. C’est du pain, un toit, une famille, mais aussi des amitiés, un rôle social dans une ville, une région. Un licenciement c’est une grave violence faite aux salariés. Grâce à leur résistance, nous avons appris des Fralib et des autres ouvriers en lutte, et nous pouvons affirmer :
Les licenciements et la précarité ne sont pas une fatalité
Les sacrifices d’aujourd’hui ne font pas les emplois de demain
Les ouvriers ne sont pas responsables de la crise et la guerre économique que se livrent les monopoles et les banques pour conquérir des parts de marché et restaurer leurs profits
Nous voulons travailler tous, qu’il n’y ait pas d’un côté des chômeurs pendant que d’autres s’usent toujours plus au travail : nous voulons travailler moins en partageant le travail.
Nous voulons travailler autrement, pour que notre travail soit utile à la société et à l’immense majorité des peuples, et non gonfler les comptes en banque et la richesse d’une poignée d’exploiteurs pour qui les prolétaires ne sont qu’une « ressource humaine ».
La résistance aux licenciements pose enfin l’urgence d’une société basée sur d’autres règles que le profit et l’accumulation de richesses dans les mains de la classe bourgeoise. Une société au service du peuple, du travail et des moyens de vivre pour tous, une société qui donne une place à chacun. Une organisation de la production qui fasse des produits de bonne qualité, dans le respect des consommateurs et des producteurs.
Oui, une autre logique que le capitalisme est possible et nécessaire pour l’humanité !
Comment lutter contre les licenciements ?
Comme les Fralib l’ont fait, quand on dit « non ! » aux licenciements, on dit « non ! » aux conséquences du capitalisme et on met tout le monde au pied du mur. Les patrons et le gouvernement ont toutes sortes de moyens pour amortir cette résistance, pour casser les luttes, créer la division et s’appuyer sur l’individualisme afin de faire passer leur politique.
Nous voyons fleurir les plans sociaux, avec des propositions de formations, des mutations, des reclassements, de l’argent, les propositions d’auto-entreprises, les promesses sur une autre production comme à PSA etc. Et le gouvernement PS, malgré ses belles promesses électorales, que peut-on attendre de lui ? Toujours quand il a été au gouvernement, il a servi les monopoles, essayant de faire adhérer les ouvriers à leurs projets comme les 35h Aubry qui ont apporté la flexibilité chèrement payée. Là, ; il ne faut pas s’attendre à un miracle, à ce qu’ils prennent des mesures qui entravent vraiment le profit des monopoles. Réguler leurs excès pour sauver leurs profits futurs, c’est au mieux ce qu’ils feront. Ce qui ne résoudra rien pour nous.
S’il faut savoir utiliser toutes les pistes pour sauver son emploi et celui des copains, il ne faut pas être dupes, garder notre propre réflexion, notre courage, notre unité, s’appuyer sur des expériences qui sont la force collective de la classe ouvrière pour faire front.
On nous dit que les intérêts des ouvriers sont ceux de leurs boites : les Fralib nous montrent que ce n’est pas vrai. Quand Unilever veut gagner toujours plus en exploitant des ouvriers polonais, il se moque bien des ouvriers de Fralib Gémenos. Alors imposons le maintien de nos emplois sans défendre leur économique et leurs profits. Ne mélangeons jamais nos intérêts à ceux des patrons, et imposons nos revendications comme le font les gars de Fralib.
Le capital n’a pas de patrie, les ouvriers non plus ! La production des Fralib est liée à la production des ouvriers cultivant du thé dans le monde, et beaucoup de peuples boivant du thé sur la planète. Cette chaine dans la production nous lie dans l’exploitation et dans la résistance. Défendons ensemble nos intérêts communs de la classe ouvrière internationale.
Ensuite en fonction des situations particulières, la résistance s’organise, il faut chercher les liens avec d’autres ouvriers en lutte en France et partout, car personne ne peut les faire céder tout seul. Il n’y a pas une solution unique, même aux fermetures : maintien de l’usine par l’employeur, SCOP... De toutes façons ce n’est qu’une étape, il faudra encore lutter pour l’emploi, car les lois de la production capitaliste les pousse toujours à licencier pour gagner sur les coûts.
Soyons fermes dans notre combat pour nous défendre le mieux possible et construire notre unité et projet de société au service de tous les travailleurs. C’est à quoi le combat des Fralib peut contribuer...
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article848.html
L'OCML Voie Prolétarienne de Toulouse organise une soirée en soutien à la Révolution en Inde. Voir ci-dessous.
L'OCML Voie Prolétarienne de Toulouse organise une soirée en soutien à la Révolution en Inde. Voir ci-dessous.
Soutenons la Révolution en Inde !
Vu d’ici, l’Inde est présentée comme LA démocratie d’Asie où se marient parfaitement « traditions ancestrales » et croissance économique qui ferait rêver tout bon bourgeois européen.
Néanmoins, la réalité est toute autre. Le système de castes issu du féodalisme perdure ; la destruction de villages entiers avec les projets de « grands barrages » se multiplient ; la misère dans les villes s’accroît etc. Autant être clair, dans ce pays dont on nous vente tant de mérite, il n’y a ni démocratie, ni « croissance » pour les classes populaires.
Face à cette situation, le peuple indien s’organise et ce depuis... 1967 ! En effet, c’est à cette époque que le travail des maoïstes indiens a commencé en organisant les paysans sans terre, les castes inférieures, les femmes etc. On l’appelle aussi le « naxalisme » du nom de la première révolte du 3 mars 1967 à Naxalbari, un village du Bengale Occidental.
Et aujourd’hui, ce mouvement révolutionnaire est présenté comme « la plus grande menace pour la sécurité intérieure » du pays selon Manmohan Singh, premier ministre actuel. Mais de quelle menace parle-t-on ? Celle d’un peuple qui refuse de se faire piller et exploiter par les bourgeois indiens et leurs alliés impérialistes nord-américains et européens ? Celle d’un peuple qui prend ses affaires en main pour décider enfin de son avenir ? Celle d’un peuple qui prend les armes, se défend et s’organise en contrôlant près d’un tiers du pays ?
Alors effectivement, c’est une menace pour le premier ministre indien comme pour tous les bourgeois à travers la planète !
Mais le gouvernement indien met les gros moyens pour détruire ce mouvement populaire, en envoyant plusieurs milliers de paramilitaires terroriser les populations et tuant tout ce qui ressemble de près ou de loin à un maoïste. Cette opération appelée « Green Hunt » doit être dénoncée et combattue partout. Le mouvement maoïste indien fait vivre l’espoir de la révolution, à nous de les soutenir et de reprendre le combat pour notre émancipation !
Mercredi 21 novembre dès 20h
Table de presse, exposition, punch solidaire
Bar Le Communard - Place Arnaud Bernard
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article866.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne en soutien à Aurore Martin
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne en soutien à Aurore Martin
Le 1er novembre 2012, Aurore Martin, militante du parti indépendantiste basque Batasuna, a été extradée par les forces de répression françaises vers l’Espagne.
Pour s’être exprimée publiquement, elle encourt douze ans d’emprisonnement dans les geôles espagnoles.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen depuis plus de deux ans, c’est le gouvernement français socialiste qui l’a finalement livrée à l’Espagne qui s’est empressé de l’envoyer en prison.
Et une nouvelle fois les autorités françaises ont démontré leur volonté inébranlable de poursuivre ce qui est appelé dans les ministères « la coopération antiterroriste » et qui relève en réalité de la solidarité répressive des bourgeoisies européennes.
Dans un communiqué commun, les ministères de l’intérieur français et espagnols ont d’ailleurs salué cette arrestation. La répression n’a évidemment pas de frontières.
Le ministre de l’Intérieur Valls et la ministre de la justice Taubira, sommés de s’expliquer du fait des nombreuses et légitimes protestations qui ont suivi la mise à exécution du mandat d’arrêt frappant Aurore, ont présenté un nouveau mensonge d’Etat en soutenant qu’ils n’étaient pour rien dans son arrestation !
Le mandat d’arrêt européen est une mesure liberticide qui, sous couvert de législation anti-terroriste, participe au processus de criminalisation de l’action politique.
Si le cas d’Aurore Martin est emblématique, c’est en raison de sa nationalité française. Mais le mandat d’arrêt européen est appliqué à une fréquence redoutable par l’Etat français pour livrer aux forces de sécurité espagnoles des militants basques du sud venus se réfugier de l’autre côté de la frontière pour fuir la torture et les juridictions d’exception qui sévissent en Espagne.
Alors qu’un processus de paix est en marche au Pays Basque depuis la fin annoncée par l’ETA de toute activité armée, les Etats français et espagnols ne savent répondre que par la répression.
Dans une situation de crise et de guerre économique, ces Etats ne veulent pas la paix !
Face aux nouvelles provocations que constituent l’arrestation et l’extradition d’Aurore Martin, il est important de se mobiliser pour exiger dans l’immédiat sa remise en liberté.
L’OCML Voie Prolétarienne appelle à participer à la manifestation pour les prisonniers politiques basques qui doit se dérouler à Bayonne le samedi 10 novembre 2012.
Soutien à Aurore Martin et au peuple basque !
Contre le mandat d’arrêt européen !
Suppression de toutes les lois d’exception !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article873.html
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion de la journée d'actions et de grèves du 14 novembre.
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion de la journée d'actions et de grèves du 14 novembre.
Aujourd’hui, 14 novembre 2012, a lieu la première véritable grève européenne.
La crise, qui s’est aggravée en 2008, fait apparaître combien il est impossible de satisfaire à la fois les intérêts de la majorité qui produit les richesses et ceux des bourgeois et capitalistes qui les accaparent. Partout dans le monde, les conditions de vie des exploités sont attaquées et dégradées, pour sauver temporairement le capitalisme.
Ce que vivent les grecs ou les espagnols aujourd’hui, le chômage de masse, la baisse des salaires, les expulsions de leurs logements, la misère et la galère généralisées, nous savons bien que cela risque de nous arriver demain.
Et c’est ce qui frappe déjà depuis les années 1980 les pays dominés, d’Afrique en particulier, à qui le FMI et la Banque Mondiale ont imposé des « plans d’ajustement » sacrifiant les services de santé, d’éducation et la vie des exploités, pour le remboursement des banques impérialistes.
Les pays européens sont liés économiquement : les bourgeoisies nationales hésitent sans cesse entre solidarité et concurrence. Si elles laissent tomber la Grèce, elles risquent de plonger avec elle, alors elles lui prêtent au prix le plus fort. Pourtant, les capitalistes français et allemands ont largement profité de l’intégration de la Grèce dans l’Europe, ils ont détruit l’industrie grecque au profit de l’importation de leurs produits, en prêtant de l’argent à des taux indécents... Et aujourd’hui en imposant chaque mois de nouvelles mesures anti-sociales pour garantir le remboursement des prêts et le versement des intérêts.
La crise du capitalisme n’est pas une question de mauvaise gestion, elle est dans sa nature ! Pour rétablir sa prospérité, il détruit des emplois et des usines, augmente le temps de travail et la pénibilité, baisse les salaires ! Et quand c’est insuffisant il déclenche des guerres…
&nbrsp;
Le PS est un excellent gestionnaire de cette concurrence capitaliste : la « compétitivité » est bien une politique pour baisser les salaires et augmenter l’exploitation. Les patrons et actionnaires sont enchantés ! D’autant plus que le PS promet la « paix sociale », imposée au peuple au nom d’intérêts supérieurs (les intérêts du capital sont toujours pour eux supérieurs à ceux du travail).
Non, il n’y a pas de paix, cette politique française et européenne est une guerre contre les travailleurs. Aujourd’hui, ce sont les travailleurs des pays les plus touchés – la Grèce, l’Espagne et le Portugal – qui sont à l’avant-garde de la lutte. Mais pour la première fois, nous sommes tous ensemble. C’est un début, modeste encore pour les pays du nord de l’Europe, mais c’est une étape importante. C’est non seulement l’internationalisation nécessaire de la riposte, mais aussi sa politisation.
Internationaliser notre combat contre les exploiteurs :
• C’est refuser le consensus nationaliste, celui d’extrême-droite avec son racisme comme celui de gauche avec son patriotisme.
• C’est refuser l’alliance avec nos exploiteurs, dont nous sortons à tous les coups saignés,
• C’est dépasser les frontières de l’entreprise ou du pays pour construire un large mouvement européen et mondial de refus,
• C’est renforcer les actions de solidarité internationale et les rencontres de travailleurs,
• C’est lutter main dans la main avec les travailleurs des pays pillés par l’impérialisme français, en Europe et dans le monde.
• C’est se donner les moyens de renverser ce système injuste, tyrannique et destructeur,
• C’est construire notre organisation, notre unité et notre indépendance !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article874.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne au sujet du "mariage pour tous" et des mobilisations réactionnaires
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne au sujet du "mariage pour tous" et des mobilisations réactionnaires
Samedi 17 novembre, Alliance VITA (Christine Boutin) et d’autres
organisations réactionnaires et religieuses appellent à manifester dans plusieurs
villes de France contre le projet de loi de mariage pour tous. Au fond, leur
discours d’exclusion et de haine est le même depuis des siècles. Lors de la première
légalisation du divorce en 1792, les
contre-révolutionnaires criaient déjà au chaos et à « l’anarchie » ! On se souvient
également des contre-manifestations des intégristes contre le PACS en 1999 qui
devait déjà ouvrir « la décadence de la société », tellement crainte par Serge
Dassault !
Mais, à force de luttes et de courage, l’égalité avance et doit progresser encore.
Nous ne sommes pas étonnés que cette réforme, pourtant symbolique du discours du PS,
n’inclut pas la procréation médicalement assistée et s’en tienne au strict minimum,
ignorant les revendications légitimes et anciennes des lesbiennes.
Aussi ce 17 novembre nous serons dans la rue, pour ne pas laisser
monopoliser le débat par tous les réactionnaires, quels qu’ils soient ! Nous y
serons pour crier le droit des hommes et des femmes de vivre libres, d’aimer qui on
veut, d’avoir des enfants si on veut avec qui on veut. Nous serons dans la rue, car
l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie tuent. Et si la société dans son
ensemble est plus ouverte à la
différence, les insultes et les agressions nourries par la propagande réactionnaires
augmentent.
Nous y serons pour que chaque couple homosexuel ait les mêmes droits d’union civile
que les couples hétéros, même si pour nous, communistes, le mariage reste une
institution très traditionnelle qui a pour origine la transmission de la propriété
privée et de la filiation dans les familles bourgeoises.
Nous y serons pour dénoncer la « psychiatrisation du débat » dans les médias, à
coups de duels de médecins et de spécialistes sur le bien être de l’enfant. Mais
quelles sont donc ces valeurs supposées transmises par la Mère et celles supposées
transmises par le "Père" ? A la "Mère", la douceur, l’amour et la vaisselle, et au
Père, l’autorité, le force et le football ?
Nous voulons remettre en question fondamentalement la notion de genre et le sexisme
de la société. Nous voulons être des individus libres et égaux, nous luttons contre
le sexisme et les représentations sociales qui nous cantonnent dans des petites
cases étriquées.
Est-ce que tous ces bons docteurs et spécialistes parlant du bien être de l’enfant,
s’interrogent que le capitalisme qui détruit nos vies ? Non jamais, pourtant c’est
bien la crise, la misère sociale, les mauvaises conditions de logement, la violence
à l’école, la vie bouffée par la précarité qui nous privent de plus en plus du temps
nécessaire à
l’éducation des enfants et à l’épanouissement de nos vies familiales et affectives.
Nos familles sont différentes, homoparentales,
monoparentales, recomposées et élargies, elles sont le fruit de la débrouille par
nécessité dans un quotidien de galères sociales.
Si on veut parler sérieusement d’avenir et de bien être pour nous et nos enfants,
c’est bien de cette société dont il faut parler !
Au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant », nous revendiquons l’égalité des
droits, des moyens pour l’éducation, plus de places en crèches, du boulot pour nous
et nos enfants, et une planète vivable !
A bas le
capitalisme, à bas l’homophobie, à bas le sexisme !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://vp-partisan.org/article875.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne à propos de la guerre contre Gaza
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne à propos de la guerre contre Gaza
Non, Fabius ! Non, Hollande! Israël n'est pas "notre ami"!
Depuis une semaine, les bombardements, les drones de l’opération « pilier de défense » de l’Etat sioniste font des dizaines de victimes chaque jour à Gaza. Comme lors de l’opération « Plomb durci » en janvier 2009, le gouvernement français, comme celui des USA, appellent au cessez-le-feu, mais justifient les bombardements comme une riposte légitime, certes disproportionnée, d’Israël. Ils appellent ce dernier à plus de modération.
Pour Laurent Fabius, en visite en Israël et en Cisjordanie, « La situation dans la bande de Gaza comme en Israël est très difficile avec beaucoup de morts. La France veut être un facilitateur du cessez-le-feu », dit-il en rappelant la « position spécifique » de la France, « amie d’Israël et qui traditionnellement défend les droits des Palestiniens ».
Les défenseurs de l’occupation sioniste de la Palestine, « amis d’Israël », s’alarment d’une situation dégradée qu’ils imputent au radicalisme du Hamas. Mais ils couvrent l’agression permanente qu’est depuis 1947 la colonisation de la Palestine, la violence contre son peuple. Violence militaire, violence des destructions de villages et des maisons qui se poursuivent au sein même de l’Etat « démocratique » d’Israël, violence des droits bafoués, de l’accaparement des terres, de la destruction des oliveraies, du vol de l’eau. Qui peut être surpris qu’à la violence coloniale qui l’écrase, le peuple réplique par les armes ?
En 1947, à l’ONU, les puissances impérialistes ont donné carte blanche aux colons sionistes pour occuper un pays qui n’était pas le leur en en chassant les habitants. Depuis elles ont toujours couvert les violences faites aux Palestiniens. Bien sûr, leurs gouvernements appellent à chaque fois à la raison l’occupant, voire le condamnent. Mais ils ne prennent aucune mesure de rétorsion. Israël est trop important dans le dispositif impérialiste dans la région pour qu’ils courent le risque de l’affaiblir.
Non, ce qui se passe n’est pas un conflit entre un Etat qui serait légitime, Israël, et un Etat en devenir, fantoche. Ce n’est pas plus une lutte des musulmans contre les juifs, ou de la réaction islamiste contre une démocratie « occidentale ». Non, c’est la lutte d’un peuple opprimé pour mettre fin à sa colonisation, pour recouvrer le droit sur sa terre.
Voie Prolétarienne soutient le peuple palestinien dans sa lutte de libération et pour l’établissement de son Etat sur toute la Palestine historique. Un Etat démocratique pour tous les hommes et les femmes qui se reconnaissent comme palestiniens, quelles que soient leurs origines ou leurs religions. Un Etat où auront été liquidées les bases économiques, politiques et idéologiques du sionisme. Ce qui ne sera possible que si la libération nationale débouche sur l’émancipation sociale des exploités.
Travailleurs de France ou d’Europe, Israël n’est pas « notre ami », mais le poste avancé des impérialistes dans le Moyen-Orient. La libération de la Palestine est partie prenante de la lutte anti-impérialiste et du combat contre le capitalisme.
A bas le sionisme colonisateur ! A bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes ! Une seul Etat palestinien, laïque, démocratique, sur toute la Palestine !
Le 21 novembre 2012
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article894.html
Déclaration de l’OCML-Voie Prolétarienne à l’occasion de la Conférence Internationale de soutien à la Guerre Populaire en Inde du 24 novembre 2012
Déclaration de l’OCML-Voie Prolétarienne à l’occasion de la Conférence Internationale de soutien à la Guerre Populaire en Inde du 24 novembre 2012
Nous sommes heureux d’avoir l’opportunité de saluer la lutte formidable menée par nos camarades en Inde. 20 000 combattants en armes sous le drapeau du communisme, des dizaines de milliers de soutiens, politiques et logistiques, et, en face, des dizaines de milliers de militaires et para-militaires envoyés par le pouvoir capitaliste en place à New-Dehli. Une guerre de classe énorme sur laquelle les médias bourgeois font le silence en France.
Dans notre pays pourtant, le capitalisme apparaît de plus en plus comme une catastrophe pour les travailleurs : chômage pour les uns, conditions de travail inhumaines pour les autres, austérité et précarité pour tous. La crise du capitalisme est sans fin et elle s’aggrave par bonds depuis près de 40 ans.
Si l’idée d’une révolution nécessaire fait son chemin, les directions politiques et syndicales dominantes sont réformistes, social-démocrates, électoralistes. Leurs références soi-disant révolutionnaires sont en Amérique latine, au Venezuela, en Equateur, et elles réduisent les révolutions arabes à une aspiration pour la démocratie. Jean-Luc Mélenchon, par exemple, leader du Front de Gauche, dont font partie le Parti Communiste Français, s’est félicité en février dernier de l’annonce d’une promesse de vente de 126 avions de chasse Rafale au gouvernement indien, alors même que ces avions ont des capacités polyvalentes de détection et d’intervention ciblée.
Notre organisation a dénoncé ce nationalisme impérialiste, et elle a donné en exemple l’attitude du syndicat CGT de Michelin, fabricant de pneus. Toutes les entreprises impérialistes françaises veulent être présentes en Inde. Mais le syndicat de Michelin, contre le chauvinisme d’entreprise, contre la défense de son propre pays, s’est déclaré solidaire de la lutte des paysans en Inde et s’est opposé à la construction d’une usine Michelin au Tamil Nadu. Sa plainte, conjointe avec quatre associations, deux françaises et deux indiennes, vient d’être déclarée recevable par l’OCDE.
Cette initiative à elle seule, si limitée soit-elle, illustre bien certains principes de notre stratégie politique.
1. Ce n’est pas la révolution dans les pays capitalistes « développés » qui aura des répercussions dans les pays dominés, mais au contraire la révolution dans les pays dominés qui provoquera la révolution mondiale. C’est ce que Marx lui-même exprimait, sous forme d’autocritique, dans une lettre à Engels le 10 décembre 1869, au sujet de l’Irlande et de la classe ouvrière anglaise. C’est ce que Lénine a fait vivre par exemple au congrès des peuples d’Orient à Bakou en 1920. C’est ce que Mao appelait la « zone des tempêtes ».
2. les pays autrefois coloniaux ou semi-coloniaux, féodaux ou semi-féodaux, sont pour la plupart aujourd’hui dominés par le capitalisme, national comme international, et certains même sontdevenus impérialistes régionaux ou « émergents ». Cependant, la domination impérialiste et la concurrence inter-impérialiste n’en sont que plus acharnées.
3. Dans les pays dominés ou anciennement colonisés, les paysans sont une fraction importante des travailleurs exploités. La victoire de la révolution communiste mondiale n’est possible que dans une alliance entre ouvriers et paysans, entre la guerre populaire prolongée à la campagne et l’insurrection dans les villes, selon la stratégie reprise par nos camarades maoïstes au Népal. Cette alliance entre la faucille et le marteau ne s’est pas faite lors de la Commune de Paris en 1871, mais elle s’est faite dans la révolution russe à l’époque de Lénine. Cette alliance reste fondamentale aujourd’hui.
4. Notre principal ennemi en France est la bourgeoisie, le capitalisme impérialiste français. Cette classe dominante a ses agents à l’intérieur du mouvement ouvrier, et ils nous dominent aussi actuellement. Les forces anti-impérialistes et les militants maoïstes en France sont faibles. Pour développer la solidarité internationaliste, il nous faut construire nos organisations dans chaque pays. Notre tâche principale immédiate en France est de construire un parti communiste marxiste-léniniste dans la classe ouvrière.
5. Tous ceux qui luttent contre notre impérialisme, en Inde et ailleurs, sont nos alliés dans notre lutte contre notre impérialisme, contre nos dirigeants réformistes, et pour la construction de notre parti.
Vive la lutte de nos camarades en Inde !
Vive la solidarité internationale !
Vive la révolution prolétarienne mondiale !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article898.html
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur la lutte des sans papiers et de la politique sur l'immigration du gouvernement Hollande.
Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur la lutte des sans papiers et de la politique sur l'immigration du gouvernement Hollande.
Il l’avait déjà martelé pendant sa campagne électorale. Mais beaucoup avaient fait semblant de ne pas l’entendre et avaient préféré se raconter et raconter des histoires sur les améliorations que la gauche allait nous apporter, par exemple avec l’arrêt de la mise ne rétention des enfants…
Voilà pourtant ce que le candidat Hollande déclarait avant les élections, et seuls ceux qui se sont bouchés les oreilles ne l’ont pas entendu :
La lutte contre « l’immigration clandestine », c’est à dire contre les sans-papiers et les migrants qui arrivent, doit être menée de manière implacable.
C’est la condition pour que les immigrés en situation régulière soient bien intégrés…
Il n’y aura pas de régularisation massive. Il y aura des régularisations au cas par cas, à peu près le même nombre qu’avec Sarkozy.
Ceux qui ne seront pas régularisés seront expulsés.
En période de crise, la France doit diminuer « l’immigration de travail ». S’il y a du chômage en France, il faut poser des règles, dans le cadre d’un débat parlementaire, pour limiter le nombre des immigrés que le pays accepte.
Aucune raison donc de s’étonner des mesures qui sont tombées et continuent de tomber les unes après les autres :
La loi qui vient d’être votée à l’Assemblée nationale sur les 16h de « retenue » pour les contrôles d’identité des étrangers, véritable mesure d’exception pour relancer la machine à expulser, en contournant l’interdiction de la garde à vue des étrangers sans-papiers gagnée auprès de la Cour Européenne de Justice et de la Cour de cassation. La gauche au pouvoir va pouvoir ré-organiser la chasse aux sans-papiers : 16h données aux flics et aux préfectures pour expédier les sans-papiers dans les CRA où ils seront traités dans les conditions prévues par la loi Besson, une loi hier dénoncée par le PS mais aujourd’hui appliquée sans mot dire. Ce n’est pas la garantie de présence possible d’un avocat qui va nous faire avaler cette nouvelle loi xénophobe et liberticide.
La circulaire du 7 juillet sur l’assignation à résidence des familles à expulser, qui fait seulement semblant de répondre à l’indignation soulevée par leur mise en rétention. Elle instaure hypocritement un autre régime traumatisant de privation de liberté, en sauvegardant l’essentiel pour le gouvernement : la possibilité d’expulser des familles, et même de les mettre en rétention si elles n’acceptent pas de partir à la première OQTF…
La circulaire bidon du 28 novembre qui ne changera en rien la manière arbitraire dont seront traitées les demandes de régularisation des sans-papiers, dans le cadre maintenu du CESEDA. C’est surtout, une circulaire qui instaure une période obligatoire de 3 à 5 ans de précarité et d’insécurité maximum pour quasiment tous les migrants arrivant en France ! 30 000 régularisations pour 400 000 sans-papiers environ reconnus = 370 000 sans-papiers qui restent soumis à la surexploitation. C’est une circulaire dont le maître-mot est l’intégration ! Autrement dit, vous vivrez dans la peur, sans revenu et sans logement fixe, surexploité si vous travaillez, mais soyez bon élève assidu et sérieux si vous êtes à l’école, soyez une famille parfaitement lisse avec papa-maman-et tous les enfants réunis, soyez un bon travailleur soumis pour convaincre votre patron de vous accompagner dans vos démarches de régularisation, soyez bien obéissant pour ne pas prendre le risque de vous faire licencier au moment du renouvellement annuel de votre carte temporaire ! Et les centaines de milliers de travailleurs au noir et par intermittence sans contrats ni fiches de paye ? Et les familles séparées par les guerres ? Et les couples ou célibataires sans enfants ? Et des demandeurs d’asile déboutés au bout d’un an de procédure, ou même de 6 mois, le délai d’examen par l’OFPRA et la CNDA déjà promis par le candidat Hollande ?
Aucune raison de s’étonner que toutes les saloperies dont nous étions coutumiers n’aient pas cessé :
Les OQTF qui continuent de pleuvoir, les rafles sur les chantiers…
L’horreur chaque jour pour les sans-papiers enfermés dans les CRA, ou assignés à résidence dans des hôtels, et finalement expulsés.
La chasse aux mineurs isolés qui arrivent, test osseux, peines de prison et d’interdiction de territoire à l’appui…
Les démantèlements de camps de Roms.
Le sur-place du gouvernement sur le droit de vote des étrangers.
Pourtant, nombreuses et nombreux ont été celles et ceux qui ont voulu croire et faire croire que ce serait quand même mieux sous la Gauche.
Nous comprenons que cet espoir d’un mieux ait pu être partagé par de nombreux sans-papiers ou des jeunes sans expérience politique, même sans trop y croire.
Mais nous dénonçons l’entreprise de tromperie dans laquelle se sont engagées les organisations, partis et associations qui, pourtant bien au courant des politiques anti-immigrés menées dans le passé par la gauche au pouvoir (pour la légalisation des CRA par exemple), ont plus que jamais courtisé le PS et le gouvernement Hollande, spécialement dans la période précédant la parution de la circulaire de novembre.
La Confédération CGT a beau jeu maintenant de justifier le maigre résultat obtenu en expliquant dans son communiqué du 30 novembre que « ce n’est qu’une circulaire ». Mais pourquoi avoir fait croire avant qu’on pourrait obtenir des critères de régularisation « objectifs, clairs et transparents » avec une circulaire ? Pourquoi avoir défendu la politique des critères qui avait été justement dénoncée et rejetée par tous les mouvements de sans-papiers à l’époque des Saint Bernard et après ? C’est que la Confédération CGT traîne derrière elle une longue histoire de compromissions avec l’Etat sur le terrain des luttes de l’immigration. Son hostilité aux mouvements autonomes des Sans-Papiers, l’évacuation de la Bourse du Travail de Paris, son acharnement à présenter comme des victoires les maigres résultats des grèves de sans-papiers parisiens, tout cela la mène aujourd’hui à faire confiance au gouvernement Hollande. « Encore un effort », comme elle le dit au gouvernement dans son dernier communiqué, c’est considérer qu’on tient le bon bout, en attendant le débat parlementaire sur l’immigration économique utile, un débat qu’elle appelle aussi de ses vœux parce qu’elle se reconnaît dans les enjeux posés.
Derrière la confédération CGT, la Plateforme 12 a joué le jeu de la concertation avec le gouvernement de Hollande. En adoptant le principe de critères d’intégration, en plaçant leurs revendications dans le cadre d’une négociation pour refonder la République, tous ont joué le jeu du tri entre les bons et les mauvais immigrés, le jeu de l’immigration choisie. Pour la CGT, le sans-papier intégré est le travailleur utile à l’économie nationale, celui qui paie ses impôts, celui qui se met en règle avec son patron… Pour RESF, beaucoup de ses discours laissent croire que c’est le bon élève assidu et sérieux… A sa création, RESF avait choisi l’école comme terrain de lutte, et ce faisant jouait déjà avec le feu du critère d’intégration scolaire. Au fil des années, en refusant de placer sa lutte partielle dans le cadre de la lutte globale pour la régularisation de tous les sans-papiers, RESF a rabougri son horizon pour ne plus devenir dans beaucoup de villes que le champion de la lutte au cas par cas, ne tolérant pas d’autre politique que celle qui consiste à s’en remettre aux élus de la Gauche pour un peu plus d’humanité.
Non, nous ne tenons pas le bon bout, et les sans-papiers le savent !
Ceux de Lille par exemple se sont mis en grève de la faim il y a plus de 40 jours, et tentent de continuer après s’être fait expulser par le GIGN du temple où ils se trouvaient. Différents collectifs de sans-papiers occupent et manifestent à la permanence de Valls, devant la préfecture de Créteil, dans les rues de Grenoble…
Non, nous ne tenons pas le bon bout, et de nombreux militants de la cause des sans-papiers, dans beaucoup d’associations diverses, le savent aussi !
Des associations, RESF, évoluant au milieu de leurs contradictions, appellent à manifester dans de nombreuses villes tant la pilule de la circulaire est amère.
Aujourd’hui, il faut abandonner clairement tout espoir de voir le gouvernement Hollande prendre des mesures « justes et humaines » en faveur des migrants, des sans-papiers, des chômeurs et des travailleurs en général ! Il faut arrêter de rêver d’une République égalitaire ou d’une République citoyenne quand l’Etat dont on parle ne sert au fond qu’à maintenir la domination de la classe des capitalistes à coup de politiques sécuritaires toujours plus dures !
Ce n’est pas par manque de courage politique que le gouvernement Hollande marche sur les traces du gouvernement Sarkozy, contrairement à ce que soutient l’opposition de gauche à Hollande. C’est parce que partis de droite ou partis de gauche roulent pour le même système économique et politique.
Le camp du gouvernement Hollande, le camp du PS aussi, c’est celui de la défense des intérêts du Capital. Ce n’est pas la fin de l’exploitation qu’ils veulent. C’est la bonne marche de l’économie capitaliste nationale, son redressement à coups de mesures d’austérité et de précarisation, à coups de restructurations et de licenciements déguisés en reconversions, à coup de reconduites à la frontières des migrants jugés inutiles aux besoins du Capital.
En cette période de crise du capitalisme à l’échelle mondiale, la concurrence exacerbée des pays et entreprises impérialistes provoque de plus en plus de misère et de guerres dans les zones où ils étendent leur domination. Les déplacements de populations ne pourront que s’intensifier ; ils doivent être défendus comme un droit contre la xénophobie des Etats capitalistes !
L’OCML-Voie Prolétarienne réaffirme sa détermination à lutter pour l’unité de la classe ouvrière et des peuples du monde, pour le renversement du système capitaliste et la construction d’une nouvelle société socialiste.
C’est dans cette perspective que nous travaillons à construire un nouveau parti communiste et que nous participons à la lutte des sans-papiers .
POUR L’EGALITE DE TOUS LES DROITS !
POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS !
POUR LA LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !
POUR LA FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION !
CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS !
POUR L’ABROGATION DU CESEDA !
Janvier 2013
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article905.html
L’OCML Voie prolétarienne condamne l’ignoble assassinat des trois militantes Kurdes, Sakine Cansiz, l’une des fondateurs du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, représentante du Congrès National du Kurdistan (KNK), basée à Bruxelles, et Leyla Soylemez, une jeune activiste.
L’OCML Voie prolétarienne affirme sa solidarité avec la lutte du peuple kurde pour la reconnaissance de ses droits nationaux.
Ces assassinats surviennent alors que la direction du PKK et le gouvernement turc négocient une solution politique pour le Kurdistan anatolien. Sakine Cansiz, très proche de Oçalan, dirigeant du PKK, était la principale cible du commando. Enfin, le PYD, branche syrienne du PKK, est à la fois en lutte contre le régime de Bachar el Assad et contre l’Armée syrienne libre qui s’oppose à leurs revendications nationales.
Les assassinats sont politiques et certainement partie prenante de la lutte pour la réorganisation du croissant fertile - Irak, Turquie, Syrie, Liban, Palestine - sous le leadership occidental et américain. Comme lors du dépeçage de l’Empire ottoman après la première guerre mondiale, les droits nationaux des Kurdes seront sacrifiés, ou instrumentalisés. Les commanditaires des assassinats ont donc voulu peser dans ce processus. Pourquoi et comment ? Nous ne pouvons le dire.
L’enquête a été confiée à la section anti-terroriste. Il est à craindre qu’elle soit diligentée en fonction d’enjeux politiques internationaux, dans lesquels l’impérialisme français est impliqué, et qu’elle ménage les services spéciaux du ou des Etats qui pourraient être derrière ces assassinats, pour n’en faire qu’une affaire interne au PKK.
Les assassinats de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez ne doivent pas rester impunis !
Solidarité avec la lutte nationale du Peuple Kurde !
Le 13 janvier 2013
L’OCML Voie prolétarienne condamne l’ignoble assassinat des trois militantes Kurdes, Sakine Cansiz, l’une des fondateurs du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, représentante du Congrès National du Kurdistan (KNK), basée à Bruxelles, et Leyla Soylemez, une jeune activiste.
L’OCML Voie prolétarienne affirme sa solidarité avec la lutte du peuple kurde pour la reconnaissance de ses droits nationaux.
Ces assassinats surviennent alors que la direction du PKK et le gouvernement turc négocient une solution politique pour le Kurdistan anatolien. Sakine Cansiz, très proche de Oçalan, dirigeant du PKK, était la principale cible du commando. Enfin, le PYD, branche syrienne du PKK, est à la fois en lutte contre le régime de Bachar el Assad et contre l’Armée syrienne libre qui s’oppose à leurs revendications nationales.
Les assassinats sont politiques et certainement partie prenante de la lutte pour la réorganisation du croissant fertile - Irak, Turquie, Syrie, Liban, Palestine - sous le leadership occidental et américain. Comme lors du dépeçage de l’Empire ottoman après la première guerre mondiale, les droits nationaux des Kurdes seront sacrifiés, ou instrumentalisés. Les commanditaires des assassinats ont donc voulu peser dans ce processus. Pourquoi et comment ? Nous ne pouvons le dire.
L’enquête a été confiée à la section anti-terroriste. Il est à craindre qu’elle soit diligentée en fonction d’enjeux politiques internationaux, dans lesquels l’impérialisme français est impliqué, et qu’elle ménage les services spéciaux du ou des Etats qui pourraient être derrière ces assassinats, pour n’en faire qu’une affaire interne au PKK.
Les assassinats de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez ne doivent pas rester impunis !
Solidarité avec la lutte nationale du Peuple Kurde !
Le 13 janvier 2013
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article906.html
Depuis le vendredi 11 janvier, l’armée française intervient par des moyens aériens et au sol pour bloquer l’avancée des jihadistes vers Bamako. Nous connaissons et condamnons les crimes commis par ces derniers contre les hommes et les femmes maliennes des régions qu’ils contrôlent. Nous savons aussi qu’une bonne partie du peuple malien et parmi eux les travailleurs immigrés en France approuvent cette intervention qu’ils voient comme la seule issue immédiate.
Pourtant, en tant que communistes et anti-impérialistes, nous condamnons cette intervention militaire, car nous savons que ceux qui mettent le feu, et qui prétendent ensuite jouer les pompiers, sont le problème, la cause, et non la solution des crises qui frappent de nombreux pays d’Afrique.
La déstabilisation du Mali a pour origine immédiate l’éclatement de la Libye dans lequel la France a joué un grand rôle. Elle a permis aux divers groupes islamistes de s’équiper d’un matériel de guerre puissant avec lequel ils ont mis en déroute l’armée malienne. Mais l’incapacité du Mali à se défendre, à assurer la sécurité des étrangers (français) qui y résident n’est pas une fatalité. Le Mali est dit « pauvre » mais son économie est pillée et étouffée par les exigences des impérialistes qui organisent le commerce mondial. Son or est exploité au bénéfice de sociétés étrangères. Son coton est concurrencé par le coton américain subventionné. Ses créanciers pompent ses ressources financières. Ses principales entreprises sont contrôlées par des sociétés étrangères dont beaucoup sont françaises. Ses terres irrigables sont louées à des Etats étrangers. La faiblesse du Mali est là, aggravée par la corruption de ses bourgeois prêts à brader à leur profit les ressources de leurs pays. La force du Mali est l’énergie de ses travailleurs, de ses paysans, de ses immigrés qui tentent de pallier les défaillances de l’Etat.
Pillage de ses ressources et du travail de son peuple : voilà pourquoi le Mali n’est pas en mesure de se défendre, d’assurer son indépendance nationale et doit s’en remettre à un « protecteur impérialiste ». Voilà aussi pourquoi la France ne peut apporter une solution à la crise, car elle défend le système économique (FMI, Banque Mondiale, privatisations) qui appauvrit le pays. Les impérialistes n’ont pas d’amis, seulement des intérêts. Et les gouvernements français, de droite ou soi-disant de gauche, agissent pour préserver ces intérêts.
La France en intervenant renforce son rôle et sa position dans une région où sa présence économique a régressé au profit d’autres pays, dont la Chine. De plus, la reconquête du Nord du pays, qui sera autrement plus difficile que les opérations récentes d’interception de convois armés, permettra d’affirmer une présence dans une région riche en pétrole et en divers métaux rares. Enfin la stabilité du Sahel est stratégique pour la France qui exploite au Niger l’uranium qui alimente ses centrales et lui assure une soi-disant « indépendance énergétique », assise sur la dépendance du Niger. Enfin, la déstabilisation du Mali entraînerait une immigration nouvelle d’hommes et de femmes en France. La « France généreuse » de « gauche » poursuivant la politique sarkoziste, est l’« amie des maliens », pourvu qu’ils supportent leur misère chez eux.
L’armée française a contribué à arrêter l’avancée de jihadistes, mais l’intervention étrangère n’est pas la solution, et reste le problème.
En tant que communistes, nous affirmons notre solidarité avec le peuple malien et nos camarades immigrés. Nous soutenons leur lutte pour le développement d’un Mali véritablement indépendant et juste, ce qu’il ne peut être que si les travailleurs et paysans maliens :
contrôlent les richesses qu’ils créent par leur travail et pour cela chassent du pouvoir la bourgeoise corrompue docile aux impérialistes,
exproprient les entreprises étrangères qui exploitent les ressources de leur pays,
dénoncent la dette qui les saigne,
reçoivent l’appui des travailleurs des autres pays, en particulier de leurs camarades de classe d’ici, appui qui implique l’exigence de la régularisation de tous les sans papiers (qu’ils soient maliens ou non) et l’égalité totale des droits politiques et sociaux entre travailleurs français et immigrés.
Le 13 janvier 2013
Depuis le vendredi 11 janvier, l’armée française intervient par des moyens aériens et au sol pour bloquer l’avancée des jihadistes vers Bamako. Nous connaissons et condamnons les crimes commis par ces derniers contre les hommes et les femmes maliennes des régions qu’ils contrôlent. Nous savons aussi qu’une bonne partie du peuple malien et parmi eux les travailleurs immigrés en France approuvent cette intervention qu’ils voient comme la seule issue immédiate.
Pourtant, en tant que communistes et anti-impérialistes, nous condamnons cette intervention militaire, car nous savons que ceux qui mettent le feu, et qui prétendent ensuite jouer les pompiers, sont le problème, la cause, et non la solution des crises qui frappent de nombreux pays d’Afrique.
La déstabilisation du Mali a pour origine immédiate l’éclatement de la Libye dans lequel la France a joué un grand rôle. Elle a permis aux divers groupes islamistes de s’équiper d’un matériel de guerre puissant avec lequel ils ont mis en déroute l’armée malienne. Mais l’incapacité du Mali à se défendre, à assurer la sécurité des étrangers (français) qui y résident n’est pas une fatalité. Le Mali est dit « pauvre » mais son économie est pillée et étouffée par les exigences des impérialistes qui organisent le commerce mondial. Son or est exploité au bénéfice de sociétés étrangères. Son coton est concurrencé par le coton américain subventionné. Ses créanciers pompent ses ressources financières. Ses principales entreprises sont contrôlées par des sociétés étrangères dont beaucoup sont françaises. Ses terres irrigables sont louées à des Etats étrangers. La faiblesse du Mali est là, aggravée par la corruption de ses bourgeois prêts à brader à leur profit les ressources de leurs pays. La force du Mali est l’énergie de ses travailleurs, de ses paysans, de ses immigrés qui tentent de pallier les défaillances de l’Etat.
Pillage de ses ressources et du travail de son peuple : voilà pourquoi le Mali n’est pas en mesure de se défendre, d’assurer son indépendance nationale et doit s’en remettre à un « protecteur impérialiste ». Voilà aussi pourquoi la France ne peut apporter une solution à la crise, car elle défend le système économique (FMI, Banque Mondiale, privatisations) qui appauvrit le pays. Les impérialistes n’ont pas d’amis, seulement des intérêts. Et les gouvernements français, de droite ou soi-disant de gauche, agissent pour préserver ces intérêts.
La France en intervenant renforce son rôle et sa position dans une région où sa présence économique a régressé au profit d’autres pays, dont la Chine. De plus, la reconquête du Nord du pays, qui sera autrement plus difficile que les opérations récentes d’interception de convois armés, permettra d’affirmer une présence dans une région riche en pétrole et en divers métaux rares. Enfin la stabilité du Sahel est stratégique pour la France qui exploite au Niger l’uranium qui alimente ses centrales et lui assure une soi-disant « indépendance énergétique », assise sur la dépendance du Niger. Enfin, la déstabilisation du Mali entraînerait une immigration nouvelle d’hommes et de femmes en France. La « France généreuse » de « gauche » poursuivant la politique sarkoziste, est l’« amie des maliens », pourvu qu’ils supportent leur misère chez eux.
L’armée française a contribué à arrêter l’avancée de jihadistes, mais l’intervention étrangère n’est pas la solution, et reste le problème.
En tant que communistes, nous affirmons notre solidarité avec le peuple malien et nos camarades immigrés. Nous soutenons leur lutte pour le développement d’un Mali véritablement indépendant et juste, ce qu’il ne peut être que si les travailleurs et paysans maliens :
contrôlent les richesses qu’ils créent par leur travail et pour cela chassent du pouvoir la bourgeoise corrompue docile aux impérialistes,
exproprient les entreprises étrangères qui exploitent les ressources de leur pays,
dénoncent la dette qui les saigne,
reçoivent l’appui des travailleurs des autres pays, en particulier de leurs camarades de classe d’ici, appui qui implique l’exigence de la régularisation de tous les sans papiers (qu’ils soient maliens ou non) et l’égalité totale des droits politiques et sociaux entre travailleurs français et immigrés.
Le 13 janvier 2013
Dernière édition par Joe Hill le Lun 4 Fév - 15:21, édité 1 fois
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article907.html
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne Toulouse sur le "mariage pour tous"
Tract de l'OCML Voie Prolétarienne Toulouse sur le "mariage pour tous"
Dimanche 13 janvier, de nombreuses organisations réactionnaires et religieuses ont manifesté dans les rues de Paris, rassemblant plusieurs centaines de milliers de personnes. Au fond, leur discours d’exclusion et de haine est le même depuis des siècles. Néanmoins, nous ne pouvons nier que cette manifestation était une démonstration de force des ennemis de l’égalité des droits.
Contre le gouvernement et ses reculs, comptons sur nos propres forces !
Face à cette offensive homophobe, le PS ne cesse de faire des reculs : retrait de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) renvoyée à une hypothétique prochaine loi, déclaration de Hollande sur la « liberté de conscience » des maires qui sont contre le mariage pour tous, et pour finir le PS 31 refuse de participer à la manifestation d’aujourd’hui.
Pour notre part, nous ne pleurerons pas ces reculs ni ces hésitations. Rappelons quand même que si le PS a intégré le « mariage pour tous » dans son programme électoral, c’est suite à des années et des années de luttes des LGBT pour l’égalité des droits. Et puis en ces temps d’austérité généralisée, ça le fait de faire une réforme « sociétale » qui ne coûte rien pour nous faire oublier le revers de la médaille.
Car plus que jamais le PS et le gouvernement sont les serviteurs bien dociles du capitalisme : guerre impérialiste au Mali, accord « CFDT-MEDEF-PS » qui attaque nos droits de travailleurs, expulsion des sans papiers etc.
Alors, n’attendons pas de sauveurs suprêmes, le PS et le gouvernement sont nos ennemis. Si nous voulons l’égalité, il va nous falloir l’arracher !
De l’égalité des droits à la révolution !
Mais le droit au mariage pour tous n’est pas une fin en soi, nous voulons que les mentalités changent pas seulement des lois. Contre la lesbophobie, l’homophobie et la transphobie, le combat doit continuer ! Les choses ne pourront changer vraiment qu’en renversant le capitalisme qui nous offre aucun avenir à part son lot de guerres, de misères, d’exploitations et d’oppressions.
A nous de nous organiser dès aujourd’hui entre travailleurs, hommes et femmes, LGBT et hétéros, français et immigrés pour enfin passer de la résistance à la révolution !
A bas le sexisme, à bas l’homophobie !
Sortons du capitalisme !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Tracts et déclarations de l'OCML-VP
http://www.vp-partisan.org/article909.html
Tract de l’OCML Voie Prolétarienne de Seine-Saint-Denis à l’occasion de la manifestation pour l’emploi du Bourget à Pantin vers la préfecture de Bobigny le 17 janvier 2013
Tract de l’OCML Voie Prolétarienne de Seine-Saint-Denis à l’occasion de la manifestation pour l’emploi du Bourget à Pantin vers la préfecture de Bobigny le 17 janvier 2013
Le gouvernement avait promis le changement, et bien POUR NOUS, plus ça « change », plus c’est pareil !
De cette société-là, on n’en veut pas !
On a dégagé Sarko et certains s’imaginaient que ça allait changer... Au menu pour nous en ce début d’année, les licenciements et les restructurations qui se succèdent au galop, avec en particulier la catastrophe de la fermeture de PSA Aulnay.
Jeudi 17, 10h30, manifestation départementale pour l’emploi Du Bourget et Pantin vers la préfecture de Bobigny
Cette manifestation des syndicats, c’est une bonne initiative, car l’heure est grave sur le département, et la fermeture de PSA c’est une catastrophe pour nous tous, futurs chômeurs, jeunes virés en premier avec l’intérim, sous-traitants, la vie de centaines de familles détruite.
Hollande et Montebourg vont-ils empêcher les licenciements ?
Même pas en rêve !
Le gouvernement a validé la fermeture de PSA, il a dit qu’il ne pouvait rien faire. Montebourg, il s’est écrasé – au fond, ils savent tous bien que si on accepte les règles du jeu, la guerre économique mondialisée, la concurrence, il n’y a pas grand’chose à faire.
Alors, il faudrait compter sur ce nouveau gouvernement ? C’est se lier les mains, aller droit dans le mur – et juste après, c’est Pôle emploi, le RSA... En attendant les Restaus du Coeur ? Plus les semaines vont passer, plus on va voir que la gauche, c’est comme la droite, à peine des virgules différentes dans les discours, les milliards pour les patrons et le Medef, la flexibilité et la misère pour les prolétaires, les expulsions pour les sans-papiers.
On veut nous faire croire qu’on ne peut rien faire
C’est ce qu’on nous rabâche jour après jour à la télé, tellement on craint la révolte des prolétaires des usines et des quartiers. On veut nous faire croire qu’il faut se résigner, accepter notre triste sort. Ou nous faire aussi croire qu’on pourrait changer les choses tranquillement, facilement, sans efforts… juste il suffit de trouver les « bons » chefs, vous savez, ceux qui ont la recette magique. C’est ce que nous promettait Hollande, c’est ce que nous promettent tous ces faux amis, en fait des ennemis qui se cachent et veulent parler à notre place. Même pas vrai, le capitalisme ne peut pas s’améliorer.
JAMAIS on ne lâchera, parce que quand un ouvrier est viré, il n’a pas le choix : se battre ou se soumettre. Nous sommes du côté des révoltés, de ceux qui n’acceptent jamais. Nous sommes du côté des révolutionnaires qui en Espagne, en Grèce, dans les pays arabes, dans la Chine capitaliste même, de ceux qui jamais n’abandonneront l’espoir d’un monde nouveau. Un monde où nous ferons rendre gorge aux exploiteurs, où nous reconstruirons la société pour NOUS, en fonction de NOS besoins et priorités.
Et de toutes les façons, n’est-ce pas, NOUS LES PROLETAIRES N’AVONS PAS LE CHOIX ! C’est vaincre ou mourir, socialisme ou barbarie ! Oui, on peut faire, oui, on peut résister, gagner, s’organiser pour un futur qui soit le nôtre !
Transformons notre rage en force pour la révolution !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Tracts du GMI
» Batailles des travailleurs de l'automobile
» Les déclarations de Vanneste
» Chypre
» Parti de Gauche
» Batailles des travailleurs de l'automobile
» Les déclarations de Vanneste
» Chypre
» Parti de Gauche
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum