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Tracts et déclarations de l'OCML-VP

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Joe Hill
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Message  Joe Hill Mer 8 Fév - 11:26

http://vp-partisan.org/article574.html

Déclaration de l’OCML Voie Prolétarienne, le 7 février 2012

Contre toute intervention impérialiste en Syrie! Solidarité avec le peuple syrien!

Depuis bientôt un an, une partie croissante du peuple syrien, encouragée par les révoltes des autres peuples arabes, s’est soulevée contre le régime de Bachar El Assad. Soumise à une répression militaire des plus violentes, l’opposition, grossie par des éléments de l’armée, commence à s’armer. Plus de 6 000 syriens et syriennes sont déjà tombés sous les balles et les obus de l’armée syrienne.

Les travailleurs de France qui, lors des soulèvements des peuples tunisien et égyptien, avaient manifesté leur solidarité, ne peuvent que se sentir à nouveau aux côtés du peuple syrien dressé contre l’oppression. La brutalité du régime n’est pas nouvelle. En février 1982, il avait massacré près de 30 000 habitants à Hama.

Mais cette révolte populaire devient un enjeu dans la rivalité entre l’impérialisme russe d’une part et les impérialismes européens et américains d’autre part. Les premiers ont une base navale en Syrie et y trouvent un débouché pour leur industrie d’armement. Enfin et surtout, ils ne veulent pas se faire évincer d’une région, où les Américains et les Européens veulent s’imposer en renforçant Israël et en éliminant l’influence de l’Iran qu’ils menacent par ailleurs.

Comme lors de l’intervention contre la Libye, les impérialistes tentent de manipuler l’indignation provoquée par les massacres et notre solidarité envers un peuple victime de ses oppresseurs, pour les mettre au service de leurs buts et justifier une agression.

En Syrie aujourd’hui, comme l’an dernier en Libye, les puissances impérialistes occidentales ne défendent pas la démocratie et l’indépendance pour les peuples arabes, mais l’asservissement de leur pays à leurs intérêts. Depuis 1947, le peuple palestinien subit spoliation, répression, blocus et massacres dans l’indifférence de ces puissances qui sont restées silencieuses quand l’opération sioniste « Plomb durci » tuait 1 400 personnes en deux mois.

L’OCML VP dénonce les manœuvres et la menace d’une intervention directe contre la Syrie, à laquelle s’oppose aussi la majorité de l’opposition syrienne. Nous dénonçons aussi la préparation, avec l’aval des USA et de l’Europe, d’une intervention sioniste contre les sites nucléaires de l’Iran.

L’OCML VP dénonce l’hypocrisie de la bourgeoisie française. Elle avait, comme avec le libyen Kadhafi, entretenu de très bons rapports avec Bachar El-Assad. En 2008, ce dernier avait assisté, sur invitation de Sarkozy, au défilé du 14 juillet. Sarkozy voulait en faire un allié dans son projet Euro-Méditerranée. En 2010, Fillon a fait un voyage en Syrie pour parler économie et affaires.

L’OCML VP exprime sa solidarité avec le peuple syrien dans sa lutte contre un régime qui, s’il a été parfois un grain de sable dans les machinations impérialistes, n’a jamais été un régime progressiste répondant aux aspirations populaires. Il a même été en certaines occasions l’allié tacite du sionisme. En 1976, l’armée syrienne, avec la droite libanaise, a fait le siège du camp palestinien de Tall el Zaatar. Depuis le régime ne s’est pas privé d’emprisonner les militants palestiniens qui se refusaient à servir ses intérêts.

L’OCML VP exprime sa solidarité avec les organisations progressistes et marxistes syriennes qui s’opposent au régime d’oppression, recherchent l’unité de tout le peuple syrien, et préparent une issue démocratique et anti-impérialiste pour leur pays. En tant que communistes, à la mesure de nos moyens, nous nous attachons à contrecarrer les visées de notre propre impérialisme, sa propagande et ses agressions contre les peuples.

Joe Hill

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Message  Joe Hill Jeu 9 Fév - 17:45

http://vp-partisan.org/article575.html

4 pages : "Crise, c'est par où la sortie?"

Malgré une flopée de plans d’austérité, la crise s’installe, faisant craindre aux bourgeois leur propre faillite. Noyés sous les chiffres et les analyses « d’experts », c’est pas facile de comprendre. On a l’impression d’une « catastrophe naturelle » qui s’abattrait sur nous, alors que c’est un fléau chronique du capitalisme !

Un ennemi sans visage ?

Est-ce la faute de la finance, des spéculateurs, des agences de notation ? Les gouvernements bourgeois, eux, ont leurs coupables tout désignés : les immigrés, les chômeurs, les soi-disant « assistés » vivant aux minima sociaux. Foutaises ! Les Etats ne sont pas au bord de la faillite pour quelques fraudes individuelles, mais à cause de leur politique au service du capital.
Les milliards pour renflouer les banques, le bouclier fiscal, Total qui ne paye pas d’impôts en France, voilà les vrais profiteurs, la fraude « légalisée ».
Dénoncer exclusivement la dictature des « marchés », c’est faire diversion pour masquer la réalité d’une classe possédante qui nous opprime. C’est déplacer le problème pour détourner notre révolte, et permettre aux capitalistes de nous pressurer toujours plus : en reculant l’âge de la retraite, en augmentant les impôts les plus injustes, comme la TVA qui pénalise au quotidien les plus exploités. Chacun peut voir l’écart se creuser entre des riches toujours plus riches et les travailleurs toujours plus pauvres. Aujourd’hui sur un smic (faut-il encore travailler à plein temps...) les ¾ du salaire passent tous les mois dans les charges. Ce qu’il reste pour bouffer et vivre : rien, à peine de quoi reproduire notre force de travail.

Certains en viennent à penser que la crise est un prétexte pour nous dépouiller encore plus, une espèce « d’arnaque », vu que les profits n’ont pas l’air de baisser pour tout le monde !
La crise est pourtant bien réelle, et elle accentue la concurrence entre les capitalistes. Au jeu du « manger ou être mangé », les gros s’en tirent toujours mieux, il n’y a qu’à voir les fermetures de boîtes et les PME qui mettent la clé sous la porte. Mais dans cette guerre économique, c’est toujours les prolos qui paient les pots cassés.

L’issue de la crise est incertaine, elle dépend de notre résistance, de notre capacité à ne pas nous laisser diviser, à nous organiser pour combattre les politiques anti-populaires. Sarkozy voulait déjà en 2008 « moraliser » le capitalisme, taxer le capital, mais l’exploitation n’aura jamais un « visage humain ». C’est eux ou nous. Avec le capitalisme le pire est forcément à venir, mais une alternative existe, c’est le communisme. Ce n’est pas une voie facile, mais rompre avec la logique du profit est le seul moyen pour construire une société sans chômage, une société « durable », sans amiante et sans nucléaire, une société solidaire plutôt qu’individualiste. Pour cela, les prolétaires doivent défendre eux-mêmes leurs intérêts. Pour cela, il faut le pouvoir, car malgré ses crises, le capitalisme ne s’effondrera jamais tout seul.

C’est la crise de quoi ? C’est le capitalisme qui est en crise !

Crise et crise financière

Les capitalistes recherchent le profit (ou la plus-value) qui permet d’avoir toujours plus de capital. Les marxistes expliquent que leur but est « l’accumulation » du capital. Ce capital peut servir à frimer avec des yachts ou des ferraris mais il n’a de valeur que s’il est ré-investi dans de nouveaux moyens de production (pour nous exploiter encore plus). Ce cycle ne s’inter­rompt jamais, c’est une fuite en avant. Les capitalistes mesurent leurs gains en milliards, mais surtout en pourcentage, c’est-à-dire un taux de rentabilité du capital qu’ils veulent maintenir coûte que coûte. Pour les capitalistes, une crise c’est la baisse de ce taux de rentabilité (ou « taux de profit ») qui signifie concrè­tement pour eux le ralentissement de l’accumulation. La mesure du profit en milliards se voit dans les résultats des entreprises, mais pas le taux. La crise actuelle est une crise de surproduction de capital, il y en a trop par rapport à ce qui peut être réinvesti dans la production. La surproduction de marchandises — qui ne sont pas achetées — où les capitalistes ne récupèrent pas le profit espéré, n’est qu’un aspect de la crise. Les réformistes en restent là et pensent sauver le système par la relance de la consommation.
En situation de crise, les capitalistes vont vouloir engranger un maximum et le plus vite possible, ce qui pro­voque une frénésie spéculative. D’une part, une partie des valeurs aux mains des capitalistes ne vont plus à la production (de plus-value), mais au gain immédiat (bourse). D’autre part, le crédit, mais aussi les dépenses d’Etat, permettent de soutenir la consommation. Le crédit permet d’écouler le capital et de spéculer en anticipant sur des gains futurs (ils parient et parfois ils perdent, comme cela s’est manifesté dans la crise de l’immobilier américain).

Désigner les agences de notation comme responsables de la crise, c’est confondre l’indication du thermo­mètre et la maladie. Qu’elles soient privées comme la bande des trois (S&P, Moody’s et Fitch) ou publiques comme l’agence européenne prônée par Sarkozy ne change rien. Elles notent les équilibres commerciaux du marché capitaliste, et la possibilité pour un créancier de récupérer ses investissements. La régulation par la dette a toujours été un outil d’asservissement des peuples, en premier lieu des pays dominés, auxquelles le FMI impose l’austérité depuis des décennies. _ Maintenant, via les agences de notation, on nous explique que c’est notre tour ! Si elles ne provoquent pas les crises, elles sont de bonnes justifications aux politiques d’austérité (sous couvert de garder les AAA), et sont de parfaits épouvantails pour détourner notre colère.

Un Etat peut il faire faillite ?

La faillite ou cessation de paiement, c’est la situation d’une personne, d’une entreprise, d’un Etat qui ne peuvent plus faire face à leurs obligations financières : payer les fournisseurs, rembourser ses dettes, payer les salariés. Ça correspond aussi à une situation où la valeur des « actifs » détenus (pour une entreprise, un Etat), c’est-à-dire la valeur de ce qu’ils possèdent : machines, bâtiments, terrains, créances sur d’autres, placements financiers, est inférieure à la valeur de ce qu’elle doit (dettes, placements faits chez elle par d’autres, factures dues à ses fournisseurs…). Par exemple en France, la dette publique est de 1 646 milliards d’euros, mais les actifs publics de 2 273 milliards d’euros. N’oublions pas qu’en situation d’endettement, ceux qui « prêtent » en tirent profit comme l’Allemagne et la France aux dépends de la Grèce.

Pour éviter la faillite, c’est-à-dire continuer à payer leurs emprunts ou leur fournisseurs, les Etats très endettés se voient imposer :

- > d’augmenter l’exploitation directe ou indirecte (réduction des salaires, des dépenses de santé, d’éducation)
- > de privatiser des biens publics (des « actifs ») souvent au bénéfice de leur prêteurs. La Grèce se voit imposer des privatisations pour 50 Md d’Euros
- > d’obtenir des rééchelonnements de leurs dettes…

Dans tous les cas, lorsqu’un pays a des difficultés à faire face au remboursement de ses emprunts, le rapport de force passe du côté des prêteurs ou des institutions internationales (FMI, etc) dominés par les pays impérialistes. Il y a donc une perte d’autonomie voire une mise sous tutelle politique comme pour la Grèce ou l’Italie.

Les crises ont pour conséquence une hausse importante du chômage pour les ouvriers. 900 sites industriels ont fermé en France ces trois dernières années. Mais le capitalisme peut être prospère avec un niveau relativement élevé de chômage, ce n’est pas pour les capitalistes un indice d’une crise économique.
Les crises sont aussi l’occasion pour la bourgeoisie de liquider ce qui n’est pas rentable (les moyens de production mais aussi les hommes), d’augmenter la rentabilité de ce qui reste en durcissant l’exploitation.

Aujourd’hui, pour restaurer son taux de profit, la bourgeoisie impose :

- > la baisse du pouvoir d’achat ouvrier
- > l’intensification du travail (chasse aux temps morts)
- > les attaques sur les salaires indirects (santé, éducation,....)
- > les délocalisation vers les pays aux salaires les plus bas

Pourquoi la crise est-elle mondiale ?

La crise est d’autant plus grave qu’elle frappe les deux principaux pôles économiques impérialistes : les Etats-Unis et l’Europe. Le reste du monde (Chine, Russie, Brésil…) est en position de prêteur. La dette et la crise rebattent les cartes entre tous les pays impérialistes. La Chine détenant plus du quart de la dette extérieure des USA, elle n’a pas pourtant intérêt à voir les USA en difficulté financière. En effet, si les USA ne pouvaient pas payer leur dettes, ou s’ils dévaluaient leur monnaie, la Chine verrait ses avoirs en dollars perdre de la valeur, et d’autre part elle serait moins en condition de vendre sur le marché américain. Ça voudrait dire moins d’exportations et donc la nécessité d’augmenter les salaires pour vendre plus de marchandises aux travailleurs de Chine. De son côté, si les USA dévaluaient le dollar, ils auraient encore plus de mal à trouver des prêteurs et les tensions sociales à l’intérieur du pays s’exacerberaient. C’est la mondialisation capitaliste !

Tous les pays impérialistes sont profondément endettés. Une bonne partie de cet endettement est dû à des dépenses illégitimes, en particulier des dépenses militaires (pour mener les guerres en Irak, Afghanistan, etc…) qui ont augmenté dans le monde de 50 % en 10 ans. Avec la crise, la concurrence entre pays impéria­listes est plus ouverte que jamais, et chacun essaie de tirer son épingle du jeu, sur le dos des peuples. Dans la guerre économique, les bourgeoisies européennes veulent préserver leur place et sont sans pitié pour les maillons faibles. Le « sauvetage » de la Grèce ne visait qu’à sauver les banques, complices et profiteuses de l’endettement, et la construction européenne qui bénéficie d’abord aux grandes puissances comme la France et l’Allemagne.

Démondialisation, protectionnisme, préférence nationale : des fausses solutions !

Rétablir les frontières nationales ou européennes et les barrières douanières en taxant les importations, réindustrialiser les bassins d’emplois avec l’appui de l’Etat et des pouvoirs publics : toutes ces propositions électorales vont dans le sens de la préférence économique à la production nationale, du « fabriquons français », du protectionnisme.
Nous refusons la mondialisation capitaliste, mais ces mesures n’ont aucun sens à l’époque de l’impérialisme. La plupart des entreprises à l’origine des suppressions récentes d’emplois en France n’ont rien de « françaises » : Continental, Goodyear, Fralib (groupe Unilever) Arcelor-Mittal, Molex, General Motors, Ford... En 2007, dans l’industrie manufacturière, les entreprises étrangères ont contribué pour 26 % à l’emploi en France. Les mono­poles français, bien « de chez nous », Renault, EDF, France-Télécom, Véolia, Saint-Gobain, Areva, Total, etc. sont aussi largement implantés sur toute la planète pour préserver leur compétitivité.
Beaucoup de politiques mettent en avant la recherche et l’innovation pour créer des emplois. On a vu que les progrès techniques ne sont pas neutres, les chaînes de production de plus en plus sophistiquées et productives sont encore plus aliénantes pour les ouvriers. Et surtout c’est être pris au piège de la guerre éco­nomique internationale où les pays impérialistes s’arrogent les brevets et la puissance intellectuelle, renforçant leur domination sur le monde. Nous refusons la mise en concurrence internationale des travailleurs et des pays. Ces mesures prétendent restaurer le pouvoir du politique sur l’économique, mais elles nous enchaînent à la logique de nos exploiteurs, du marché, de la concurrence. Elles détournent la lutte des classes en nous enfermant dans la question nationale ou européenne.

Enfin, les suppressions d’emplois sont dues largement à la hausse de la productivité du travail. D’une part, la machine a remplacé l’homme et il faut moins de travailleurs pour produire une quantité équivalente. D’autre part, les capitalistes ont intensifié considérablement le travail et les cadences. C’est le capitalisme qui fabrique le chômage. Si on veut en sortir, il faut libérer le travail de la logique du profit pour pouvoir travailler tous, moins, autrement.

Sortir de la crise, c’est en finir avec le capitalisme

Pour en finir avec les crises, il faut se battre pour construire une autre société, où nos besoins plutôt que le profit dirigeront la production. Cela veut dire aussi consommer autrement. Par exemple, sortir du nucléaire demandera à consommer moins d’énergie, en la consommant mieux, ce n’est pas revenir à la bougie ! Construire une société où le temps de travail sera partagé entre tous et toutes, où l’intérêt collectif nous guidera (plus de travail à la chaîne, réduction du travail de nuit au strict nécessaire : hôpitaux...). C’est libérer les travailleurs de la concurrence qui les réduit à se vendre aux moins mauvaises conditions. Construire une société où les hommes et les femmes politiques seront révocables à tout moment, où il fera bon vivre pour les prolétaires.

Sortir du capitalisme, c’est rompre avec l’économie de marché et avec la finance qui lui est indissolublement liée. C’est l’annulation de la dette, comme l’ont fait les bolcheviques en Russie en 1917. Rompre avec le capitalisme ne sera pas facile, mais ces efforts ne seront pas « des sacrifices », car ils seront au service de la libération de tous, et non au service de l’enrichissement d’une minorité. Pour que les travailleurs ne soient pas « volés de leurs efforts », il faudra qu’ils aient effectivement le pouvoir politique et économique.

Face à l’austérité générale, comment agir ?

Si les prochaines élections laissent espérer que la clique de Sarkozy soit dégagée, elles ne changeront quasi rien sur la question de l’emploi face à la crise du capitalisme. Nous ne pouvons pas nous en remettre à l’Etat, car si les têtes changent, il reste au service de la classe bourgeoise qui détient le pouvoir économique.
Pour changer ça, il nous faut notre propre parti, une organisation com­muniste dirigée par des ouvriers et des prolétaires, de toutes origines, avec ou sans emploi, qui fera exister politiquement nos besoins fondamentaux. Un parti pour lutter et pour réfléchir, comprendre le monde dans lequel nous vivons, tirer les leçons de nos échecs (comme pour les retraites), pour avancer pas à pas.
Au quotidien, nous résistons, nous luttons, nous soutenons les luttes ouvrières, les luttes démocratiques et progressistes, nous créons des solidarités ici et dans le monde, qui seront l’embryon d’une plus grande force collective pour demain. Sans parti communiste, les ouvriers sont les acteurs de combats dont seuls les réformistes bourgeois tirent profit politiquement. On le voit bien un an après les soulèvements dans le monde arabe. Alors que les luttes au Népal, en Inde, aux Philippines, montrent que les travailleurs peuvent s’organiser pour faire l’histoire selon leurs intérêts, en vue de mettre fin à toute oppression et exploitation.

Joe Hill

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Message  Joe Hill Mer 15 Fév - 15:11

http://vp-partisan.org/article582.html

Déclaration de l'OCML-Voie Prolétarienne, le 14 février 2012

Solidarité avec nos camarades de Grèce !

80 000 manifestants, uniquement à Athènes, selon la police. La colère des travailleurs de Grèce a éclaté une fois encore, et il y a de quoi. C’est le 4ème plan d’austérité pour les travailleurs et de sur-endettement pour l’Etat, organisé par les instances européennes et avalisé par les politiciens bourgeois grecs, droite et gauche confondues.

L’objectif affiché est de « sauver la Grèce », et à sa suite toute l’Europe, de la faillite. Mais ce sont les travailleurs qui sont mis en situation de cessation de paiement, ce sont les petits commerçants qui sont obligés de mettre la clé sous la porte. Pendant ce temps-là, les fortunes colossales du pays, les armateurs et l’Eglise orthodoxe, échappent à tout impôt. Et si l’Etat est sur-endetté, c’est, au premier chef, auprès des banques françaises et allemandes. La Grèce est un des pays les plus militarisés au monde. Pendant que l’intégration à l’Europe désindustrialisait le pays, toute facilité bancaire lui était accordée pour acquérir, auprès des marchands de mort français, allemands et américains, des centaines de chars, des avions de chasse, des sous-marins...

Qui sont les premiers organisateurs de cette catastrophe capitaliste-impérialiste ? Nicolas Sarkozy et Angela Merkel !

Qui nous sauvera de cette crise sans fin ? Le pouvoir organisé des ouvriers !

Nous sommes à la croisée des chemins. Ou nous organiser sur des objectifs révolutionnaires, pour faire payer la bourgeoisie et la virer. Ou nous retrouver tous dans la misère et nous battre entre nous !

La crise du capitalisme est mondiale, et spécialement européenne actuellement. Les plans d’austérité se multiplient dans toute l’Europe, mais ils sont particulièrement violents en Grèce.

Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !

A bas le capitalisme, vive le communisme !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Jeu 16 Fév - 19:46

http://vp-partisan.org/article583.html?var_mode=calcul

Déclaration de l'OCML-Voie Prolétarienne, le 16 février 2012

Amiante : procès en Italie, silence complice en France !

Le 13 février dernier à Turin, deux importants responsables d’Eternit ont été condamnés à 16 ans de prison ferme pour la pollution à l’amiante provoquée par leur usine.

Toute une région a été polluée, provoquant des milliers de morts, ouvriers et ouvrières, mais aussi des enfants, les voisins du site. Des familles entières sont lentement décimées par le cancer de l’amiante. Les patrons d’Eternit savaient bien le danger, ils n’en avaient juste rien à faire que les gens crèvent pourvu que leur usine tourne.

C’est une décision historique arrachée grâce au courage et à la détermination immense de ces travailleurs, et de leurs familles qui luttent depuis 30 ans, avec l’appui de magistrats qui ont refusé de la boucler et de regarder ailleurs.

C’est une décision historique car c’est la première fois que de telles peines de prison sont prononcées à l’encontre de patrons, et que l’amiante est reconnue comme un crime social.

Mais cette décision n’efface pas les morts, dont beaucoup sont encore à venir. L’amiante aura fait plus de 100 000 morts d’ici 2025. La nocivité cancérigène de l’amiante est pourtant connue depuis au moins 50 ans. Elle n’a été interdite en France qu’en 1997. Pendant tout ce temps, les ouvriers des entreprises ont été les premiers exposés, dans le silence complice des industriels et des politiques.

En France, aucune procédure au pénal contre des industriels n’a encore débouché. Pire encore, l’Etat français, suite à un récent jugement de la Cour d’Appel de Douai, réclame à 341 familles le remboursement des indemnisations perçues, jusqu’à 50 000€. C’est parfaitement scandaleux ! Pour gagner le classement amiante, il faut encore se battre boîte après boîte, car seule la lutte permet d’arracher la reconnaissance de la responsabilité des entreprises. D’autres produits comme la molécule de synthèse C5 ne sont pas encore officiellement reconnus, alors que des cancers sont déjà déclarés, par exemple chez des ouvriers d’Adisséo.

Nous saluons le courage de tous ceux et celles qui se battent contre ces empoisonnements délibérés, en particulier en France, l’Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante (ANDEVA), et nous sommes solidaires de leur combat. Il faut continuer coûte que coûte.

Condé-sur-Noireau, Bhopal, AZF, Fukushima, ce n’est pas la « moralité » de quelques industriels qui est en cause, c’est le système capitaliste tout entier. La liste est longue des morts et des scandales sanitaires divers, accompagnés à chaque fois du « plus jamais ça ». Les prolétaires ont déjà bien assez de « monuments aux morts » dans l’histoire, nous ne voulons pas être des martyrs de la guerre économique que se livrent les capitalistes. Cette guerre n’est pas la nôtre. Nous voulons vivre et être respectés dans notre dignité d’hommes et de femmes, quelque soit notre condition et notre pays !

Nous luttons pour pouvoir dire un jour : le capitalisme, plus jamais ça !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Sam 18 Fév - 18:20

http://vp-partisan.org/article585.html?var_mode=calcul

Tract de l'OCML Voie Prolétarienne distribué à la manifestation de PSA Aulnay le samedi 18 février.

C'est eux ou c'est nous ! Lutter pour notre emploi / Lutter pour notre avenir

Les élections s’approchent, les politiques défilent à la porte de PSA ou dans les manifestations, on a des promesses tant qu’on en veut.

Quelque part, c’est bien : la question de l’emploi, de la vie des ouvriers de PSA, sort de l’usine.
Ça devient une question politique dans tout le département, et même au-delà en France. Le sort d’Aulnay est étroitement lié à celui de l’usine de Sevelnord près de Valenciennes. PSA projette de délocaliser la production à Poissy ou Mulhouse, et même encore au-delà puisque l’usine de Madrid en Espagne est aussi sur la sellette dans le même plan de restructuration.
Aujourd’hui, les camarades de PSA Aulnay sont à l’avant-garde du combat pour la défense de nos conditions de vie d’ouvriers, et c’est ce qui nous réunit autour d’eux.

Les politiques nous promettent monts et merveilles, comme Sarkozy avec les Lejaby ou à Photowatt. C’est un coup de pub électoral ! Mais qui nous dit la vraie vérité, celle de notre vie, à PSA ou ailleurs ?

Celle du chômage et des licenciements, celle du dos cassé sur la chaîne ou à la machine, des douleurs aux poignets, aux doigts ; celle des horaires de fous, postés ou décalés, lever à 4h du matin ou travail le week-end ? Celle de l’intérim et de la misère, la précarité sans projets, les mois à 800 €, bon à tout, bon à rien, juste un kleenex jetable pour les patrons. La vie de l’ouvrier comme « variable d’ajustement structurel »… comme ils disent. Nous voulons garder notre travail, nous combattrons avec les ouvriers de PSA contre les licenciements, parce que c’est essentiel.

Mais nous voulons bien autre chose… Nous ne voulons plus être la chair à canon d’une guerre économique qui n’est pas la nôtre, être les victimes d’un capitalisme qui fait FAILLITE.
- Nous voulons travailler tous et pouvoir embaucher les chômeurs,
- Nous voulons travailler moins et partager le travail,
- Nous voulons travailler autrement, un vrai boulot utile à la société, transformer complètement la production pour qu’on ne perde plus sa vie à la gagner, qu’on ne se détruise pas le corps et l’esprit dans un travail de robots…

Nous voulons une autre vie, dans une autre société !
C’est possible, les richesses et conditions matérielles sont là !
Mais pour cela il faut EN FINIR avec le capitalisme !


Quel candidat propose d’en finir avec le travail à la chaîne, d’interdire le travail de nuit, d’interdire l’intérim ? De réduire massivement le temps de travail, par exemple 30h/semaine sans perte de salaire pour embaucher les chômeurs ?
Non, ils sont tous « réalistes », tétanisés par le respect des règles du jeu du capitalisme, la concurrence, le marché.

Nous notre problème, ce n’est pas la concurrence, de « fabriquer en France », ou d’accepter on ne sait quels sacrifices supplémentaires, notre problème c’est de nous regrouper, de nous organiser d’abord pour nous défendre avec détermination, ensuite pour en finir avec cette société, pour une vraie RÉVOLUTION, un monde nouveau où nous, les prolétaires, nous serions les maîtres.
L’utopie, c’est au contraire de rêver à un capitalisme à visage humain, d’imaginer qu’on peut adoucir l’exploitation. Être réaliste, c’est regarder la réalité en face, l’affronter.

Les militants de Voie Prolétarienne n’ont pas peur de la réalité, ils regardent nos ennemis droits dans les yeux pour les combattre radicalement et sans concession, pour préparer notre libération, pour construire les conditions de la révolution !

Encart : Le combat, il ne peut être que MONDIAL !

La crise de l’automobile est totalement mondialisée, la guerre est féroce entre les requins qui nous exploitent. Au Maroc, en Pologne, en Corée, en Inde ou en Turquie, dans les usines de PSA, Renault, Ford, Toyota ou GM, les capitalistes ne savent que nous exploiter toujours plus.
Le capitalisme a fait FAILLITE, il n’a aucune solution à proposer, pour une société harmonieuse, seulement plus de misère, comme en Grèce.

La crise est mondiale, le combat des ouvriers de l’automobile doit l’être également.
Préparer une autre vie dans une autre société, c’est aussi nouer des relations de solidarité, de coopération, de fraternité et de combat commun avec nos collègues du monde entier. Nous ne sommes pas en concurrence, nous n’avons que faire de l’individualisme et du nationalisme qu’on veut nous imposer partout.
Aussi, nous participerons à la 7ème rencontre du Conseil International des Travailleurs de l’Automobile qui se tiendra du 17 au 20 mai à Munich, en Allemagne.
Et il faut que tous les camarades de l’automobile y participent, contactez-nous !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Jeu 1 Mar - 14:59

http://vp-partisan.org/article598.html

4 pages de l'OCML Voie Prolétarienne : "Le FN, un parti ouvrier? Questions et réponses pour la lutte!"

Le 12 janvier Marine Le Pen a présenté son pro­gramme économique. Elle a abandonné le libéra­lisme pour des mesures « sociales ». « Réalistes » ou pas, ses propositions peuvent troubler car elle paraît reprendre des idées à la gauche.
Ce programme « social » semble plus « à gauche » que celui du PS, si ce n’est les attaques contre ceux qui parmi nous sont étrangers. Certains d’entre nous ont entendu de leurs collègues, des exploités, leur dire qu’ils partageaient des idées du Front National. Dans notre classe, certains, déçus par l’expérience des réfor­mis­tes au pouvoir, peuvent envisager de voter pour le FN. Il n’a jamais été « aux affaires » et peut tromper en pro­posant des mesures qui semblent « sociales ».

Pourquoi le FN vise un électorat ouvrier ?

Le FN veut arriver au pouvoir. Le soutien des artisans, des commer­çants, des avocats, des petits patrons et propriétaires n’est pas suffisant pour le porter au pouvoir. Par sa démagogie, il veut gagner des tra­vailleurs désorientés par la crise, la précarité. Il veut attirer les absten­tionnistes et ceux qui ne se retrou­vent plus dans l’UMP, ni dans une gauche qui ignore leurs problèmes.
Le FN espère que le discrédit de l’UMP et du PS et l’absence d’un parti réellement ouvrier lui ouvri­ront un boulevard politique. Il a compris que les travailleurs rejettent les politiques libérales dont ils sont les premières victimes. Alors il dénonce la finance, propose un protectionnisme, veut renforcer l’Etat et défendre les services publics, et promet la hausse des salaires.
- Le FN reste un parti bourgeois qui cherche un électorat parmi les travailleurs désorientés.
- Au pouvoir, il servirait les patrons.

Des ouvriers vont-ils voter FN ?

Certainement. Mais pas la majorité. Un tiers des ou­vriers a toujours voté à droite. C’était des ouvriers isolés de l’artisanat, des petites entreprises, des zones rurales. Ceux des grandes entreprises, aux traditions de lutte fortes, votaient pour le PCF. L’électorat ou­vrier FN, c’est surtout la radicalisation des ouvriers qui votaient à droite.
Aujourd’hui, la crise, le chômage, la précarité, la misère, disloquent les solidarités ouvrières. Dans cer­taines régions, comme le Nord, les partis même réformistes ne sont presque plus rien. La CGT est la dernière organi­sation des ouvriers. Sa direction négocie au rabais nos aspirations, alors que notre situation est dramatique.
- Le FN tente de prospérer sur le terrain laissé par le recul de la classe organisée par les réformistes.
- Les médias affirment que le FN est le premier parti ouvrier. Ils contribuent à accroître la désorientation des travailleurs et à en pousser un peu plus à voter pour lui.
- Les bourgeois disent que les ouvriers soutiennent le FN. Contre eux, affirmons nos valeurs de solidarité et d’internationalisme.

Le FN est-il fasciste ?

Il y a 20 ans, le FN était un parti de la réaction extrême, raciste, défenseur du libéralisme économique, hostile à tout étatisme. Aujourd’hui, une bonne partie de la presse bourgeoise, le juge présentable. Il a mis en sourdine son antisémitisme et cherche à nouer des liens avec la droite sioniste. Nous considérons que le FN est maintenant plus proche d’un parti fasciste qu’autrefois.
L’Etat n’est plus son ennemi. Il veut le renforcer, pour augmenter son caractère policier et répressif, mais aussi pour « mettre la finance sous contrô­le ». Il dé­fend les services publics, au seul bénéfice des Français.
Le FN se présente aujourd’hui contre « la finance qui exploite le travail et le précarise ». Pour un peu, Marine Le Pen nous ferait croire qu’elle est anti­capitaliste !
Le FN promet d’augmenter les bas salaires de 200 €. Cette hausse serait prise sur les cotisations so­ciales. Elle ne coûterait rien aux patrons. Et pour financer notre retraite et notre santé, nous aurions le choix entre payer plus d’impôts ou prendre des assurances privées.
Le FN voudrait une « grande famille » qui unisse le capital et le travail. Dans un discours, Marine Le Pen a dit « regretter le temps où l’on rentrait dans une entreprise comme dans une famille ». Pour elle « l’entreprise n’appartient pas seulement au capital, mais aussi aux travailleurs ». Elle propose que 10 % du capital des entreprises soit col­lectivement possédés par les travailleurs. Elle veut l’entente avec les patrons, pas la lutte de classe.
Elle ne parle pas encore d’interdire les syn­dicats ouvriers, mais propose de le faire dans l’Etat, en interdisant aux juges de se syndiquer. En 2010, alors que nous manifestions avec les syn­dicats pour nos retraites, elle nous dénonçait comme « des émeutiers ». Le caractère répressif du FN ne fait aucun doute.
- Le FN propose une alliance entre les ouvriers et le capital, non pas pour nous défendre, mais pour nous soumettre.
- En cherchant une base ouvrière et en devenant étatiste, le FN se rapproche du fascisme traditionnel, « national-socialiste ».

Fermeture des frontières ?

En fermant les frontières, le FN prétend protéger les travailleurs français de la concurrence que leur fe­raient les immigrés. Cette idée a été celle des partis réformistes. Elle a la vie dure, mais elle est fausse.
La fermeture aux hommes n’empêche pas la concur­rence de s’exercer entre tous les travail­leurs. Même s’ils ne circulent plus, les capitalistes ont encore le pouvoir et la liberté d’investir où c’est leur intérêt (où ils exploitent mieux), délo­caliser, puis importer les marchandises produites. Dans le capitalisme, il n’y aura jamais de barrière pour les capitaux, les marchandises et les cadres qui servent les patrons.
La fermeture des frontières ne limite pas la concurrence entre travailleurs. C’est le contraire. C’est la concur­rence, organisée par la bourgeoisie, qui dresse des ouvriers d’ici contre ceux d’ailleurs. Ainsi divisés nous sommes encore plus faibles contre nos exploiteurs… pour leur plus grand bénéfice.
- La réponse ouvrière à la concurrence entre nous n’est donc pas la fermeture des frontières ou la « préférence nationale ».
- C’est la libre circulation des travailleurs et l’égalité de tous les droits entre nous (sociaux, politiques et d’organisation), pour mieux se défendre ensemble.

La France peut-elle accueillir toute la misère du monde ?

Affirmations fausses : « les immigrés coûtent cher », et « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Les immigrés viennent pour travailler. Ils pro­duisent des richesses dans des conditions d’extrême exploitation. Ils paient des impôts et des cotisations sociales (même les sans-papiers). Ils consomment (paient la TVA). Et ils arrivent en France adultes, sans avoir été une charge pendant les 20 premières années de leur vie.
En 2009 les immigrés ont reçu 47,9 milliards d’euros en retraites, santé, allocations chômage et familiales,… édu­cation. Par contre, ils ont alimenté à hauteur de 60,2 milliards le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale. Soit un solde positif de 12,4 milliards. Sans compter les profits tirés de leur exploitation.
La seconde affirmation est fausse aussi. La France pas plus que l’Europe ne supportent « toute la misère du monde ». Elles ne sont pas la destination principale des hommes et des femmes qui émigrent, fuyant la misère ou les guerres provoquées par l’impérialisme. 3,5 millions de Maliens émigrent mais seulement un peu plus de 200 000 vers l’Europe. Les autres vont vers d’autres pays d’Afrique. La très grande majorité des réfugiés Afghans (5 millions) sont au Pakistan. Peu se di­rigent vers l’Europe, car seule une minorité a les moyens de faire de longs voyages.
En France 58 % des immigrés sont des Européens.
- Les immigrés ne sont pas à la charge de la société. Comme tous les ouvriers, ils sont des exploités créateurs des richesses qui engraissent les patrons.
- Les parasites ne sont pas nos camarades, même au chômage, mais ceux qui vivent de notre travail et nous licencient.

Le FN, nouveau défenseur des femmes et de la laïcité ?

Dans son programme, le FN dit vouloir alléger la peine des femmes. Il propose aux mères, com­me aux pères, un revenu parental, et la possi­bilité de partir plus tôt à la retraite. Il veut veiller à la sécurité de leurs enfants. L’opposition à l’avortement, le retour des femmes au foyer et à leur seul rôle de mère ne sont plus dans ce programme. Mais quand Marine Le Pen se lâche, elle dénonce le Planning familial comme « un centre d’incitation à l’avortement ». Les IVG sont pour elle des « mesures de confort » qui ne seront plus remboursées ». Les militants FN participent aux marches contre les centres d’IVG.
Dernier cheval de bataille du FN, la défense de la laïcité. Mais le FN ne vise pas les curés, les pasteurs ou les rabbins qui en Lorraine et en Alsace sont payés par l’Etat. Ni les intégristes catholiques qui s’agenouillent devant les centres IVG. La défense de la laïcité est un prétexte à la restriction des droits des travailleurs français ou immigrés qui pratiquent la religion musulmane.
- Le FN voudrait des femmes dans leur seul rôle de mère, pour repeupler la France « de vrais petits français ».
- Leur défense de la laïcité, c’est opposer les travailleurs selon leur origine ou leur religion. C’est la volonté de nous diviser.

Le FN, une alternative à qui ? Au bénéfice de qui ?

Marine Le Pen se veut une femme politique « propre », « qui n’a été vendue à personne ». Elle veut construire un grand parti de la réaction en misant sur l’échec électoral de Sarkozy en 2012, sur la débandade de l’UMP, puis sur le futur dis­crédit du PS.
Elle se veut la planche de salut politique du capita­lisme en crise, en opposant les ouvriers les uns aux autres et en détournant une partie d’entre nous de la lutte contre nos exploiteurs.
Ce qu’elle propose aux capitalistes, c’est un Etat plus fort, répressif, chauvin ou raciste, qui organise la division et la répression de la classe ouvrière.
Sa défense de l’entreprise et du travail, c’est le renforcement de notre exploitation. Elle dit que « le travail est un moyen d’épanouissement et de liberté pour les ouvriers », quand il n’est plus soumis à la finance !
Où est notre liberté d’ouvrier dans l’usine et dans cette société ? Comme Sarkozy, sa défense de la « valeur du travail » est un argument pour ne pas en réduire la durée et pour l’augmenter… au bénéfice des patrons.
Avec ce capitalisme répressif, les syndicats de lutte seront sinon interdits ; du moins criminalisés dans leur activité.
- Rien de cela n’est vraiment nouveau. C’est ce qui se passe déjà avec Sarkozy. C’en est seulement la radicalisation fascisante.
- Le FN ce n’est pas un parti « des ouvriers », c’est le parti de la « préférence nationale », c’est le parti ultra de la division ouvrière.

Contre le FN, en nous organisant !

Nous devons constater que les nécessaires combats menés au nom de l’antiracisme et de la démocratie n’ont pas réduit l’influence du FN.
Alors qu’il adopte une démagogie ouvriériste pour nous diviser, il nous faut riposter autrement.
Combattre toute forme de chauvinisme ou de nationalisme parmi nos collègues, dans nos syndicats. En nous opposant aussi aux idées des partis démocratiques ou de gauche, qui sont anti-FN, mais qui défendent le patriotisme, le drapeau tricolore et l’industrie française.
Nous organiser contre les partis réfor­mistes. La gauche démocratique a du mal à attaquer les idées du FN à la racine, car elle défend aussi le rang de la France impérialiste en Europe et dans le monde.
Combattre l’impérialisme français. Défendre la nation, à la sauce raciste du FN, ou démocratique du PS, c’est encore entretenir la division. Nos intérêts d’ouvriers et ceux de la bourgeoisie ne sont pas les mêmes. Pour faire reculer le FN, organisons-nous pour défendre nos intérêts. Qui menace nos conditions de vie ? Pas nos camarades immigrés ! Non ! mais les bourgeois de la finance, de l’industrie, de l’appareil d’Etat qui vivent des richesses qu’ils ne produisent pas.
- Lutter contre le FN, c’est lutter pour l’unité de tous contre nos exploiteurs.
- Lutter contre lui, c’est rejeter l’unité nationale avec les bourgeois français et la défense de l’industrie française, qui se feront toujours sur notre dos.

Ouvriers, nous portons l’avenir de tous les exploités !

Si le FN espère gagner des voix ouvrières, c’est parce qu’il n’y a plus de parti suffisamment fort pour nous organiser sur les bases de classe et inter­natio­nalistes. Il n’y a plus de parti pour défen­dre les intérêts des prolétaires et pour faire ainsi obstacle aux idées réac­tionnaires ou à celles des réformistes, moins dange­reuses, mais qui souvent labourent le terrain pour les autres.
Ouvriers de toute origine, opposons nos valeurs de solidarité internationaliste au mépris des bourgeois, au racolage raciste et diviseur du FN. Valeurs de la Commune de Paris, des Révolutionnaires russes, des FTP Partisans dans la résistance au nazisme.
Pour le bien de tous, notre classe a été en avant dans le combat contre l’exploitation et pour la liberté. Alors, étrangers ou français, seuls comptaient nos buts communs. Le sang versé avait la même couleur : le rouge de notre drapeau. Aujourd’hui, face à barbarie du capitalisme en crise, unissons-nous.
Beaucoup d’entre nous ne sont pas trompés par les mensonges du FN. Mais ce n’est suffisant. Nous de­vons avoir des idées justes, mais aussi agir, discuter, et nous organiser pour lui faire barrage. Barrage partout où des ouvriers sont désorientés et influencés par les diviseurs racistes. Repoussons le FN par la persuasion et par l’action.
Camarades, discutez de ce tract avec vos collègues.
Bâtissons notre organisation, l’outil pour faire reculer les idées de la bourgeoisie, faire vivre les solidarités qui font barrage à l’individualisme, au racisme, en renforçant notre lutte commune contre les exploiteurs.
Cette organisation est celle des communistes. Elle combat pour le pouvoir des ouvriers de toutes nationalités. Pour éliminer l’exploitation de l’homme par l’homme, la concurrence et les guerres entre les peuples : une société socialiste !

Le FN, c’est le parti de la division ouvrière,
Le FN, c’est le parti de la réaction bourgeoise !

- Unité de la classe ouvrière multinationale de France
- Français ou étrangers, hommes et femmes, Egalité de tous les droits
- Régularisation de tous les sans papiers
- Frontistes hors de nos syndicats, hors des usines ou de leurs portes.

Les propositions « social-réactionnaires » et démagogiques du FN

- Défense des salaires, avec 200 € d’augmentation nette pour ceux inférieurs à 1,4 fois le SMIC, et échelle mobile.
- Retraite à 60 ans après 40 ans de cotisation, prise en compte de la pénibilité, retraite par répartition, taxation des revenus du capital pour la financer.
- Critique de la réduction du temps de travail comme ayant entraîné le blocage des salaires
- Défense des services publics « qui ne sont plus au service du public ». Dénonciation de la perte du sens du bien commun sous les coups de la finance.
- Critique du tout pour la compétitivité et de l’accaparement des fruits du travail ouvrier par les actionnaires.
- Dénonciation de la financiarisation de l’économie qui précarise le travail….
- Protectionnisme économique, en imposant des taxes aux produits importés.
- Sortir de l’Euro et contrôle de l’économie par un pouvoir politique fort.
- Limitation de l’immigration légale, et préférence nationale dans l’attribution des logements sociaux, des allocations familiales, suppression du RMI et de l’AME pour les étrangers,…
- Arrêt du regroupement familial, suppression de la carte de 10 ans, pour une de 3 ans.

Joe Hill

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Message  Joe Hill Jeu 22 Mar - 16:42

http://vp-partisan.org/article611.html

Tract de l'OCML Voie Prolétarienne : "Cette société là, y'en a marre! Dégageons le capitalisme!"

Voici revenu le temps des élections prési­dentielles avec son lot de promesses. On attend tous que les choses changent mais per­sonne n’a vraiment d’illusions sur le cirque électoral qui est en cours. En ce qui nous concerne, nous nous abstiendrons à ces élections et nous porterons largement notre politique : une politique pour la prise du pouvoir par et pour les prolétaires, une politique internationa­liste, une politique communiste révolutionnaire.

Nous sommes pour travailler tous, moins et autrement !

Il y a un consensus droite-gauche pour nous dire que les licenciements et la précarité sont inévitables, et qu’il faut les aménager plutôt que les combattre. Que finalement dans le meilleur des cas on gagnera une miette de plus mais on se fera toujours exploiter à l’usine, on se cassera toujours la santé en travaillant à la chaîne ou de nuit et que finalement c’est la vie.

Non ! Nous ne voulons pas être la chair à canon d’une guerre économique qui n’est pas la nôtre, être les victimes d’un capitalisme qui fait faillite.
Nous voulons travailler tous et pouvoir embaucher les chômeurs,
Nous voulons travailler moins et partager le travail,
Nous voulons travailler autrement, un vrai boulot utile à la société, transformer complètement la pro­duction pour qu’on ne perde plus sa vie à la gagner, qu’on ne se détruise pas le corps et l’esprit dans un travail posté, à la chaîne ou de nuit !

Nous sommes contre l’impérialisme français !

Il y a un consensus droite-gauche pour défendre la puissance de la France dans le monde, se féliciter des ventes d’armes à l’Inde ou Israël, se féliciter des interventions militaires en Côte d’Ivoire ou en Libye.

Non ! La France en Afghanistan, comme en Côte-d’Ivoire ou en Libye, c’est la défense des intérêts de Total, Bouygues et compagnie.
Retrait de toutes les trou­pes françaises à l’étranger.
A bas le colonialisme français : pour le droit à l’autodétermination des peuples des « DOM-TOM »
A bas le sionisme criminel : soutenons la résistance progressiste palestinienne pour un seul État laïc et démo­cratique sur toute la Palestine historique

Nous sommes internationalistes et contre le chauvinisme !

Il y a un consensus droite-gauche pour nous dire que « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », que l’immigration doit être « choisie ».
Qu’au mieux, on peut régulariser certains sans papiers parce qu’ils servent l’économie, qu’au pire faut tous les chasser…

Non ! C’est l’impérialisme, notamment français, qui répand la misère dans le monde !
Contre le racisme et le chauvinisme qui nous divisent, l’internationalisme est notre force. L’ennemi ce n’est pas le travailleur étranger c’est la bourgeoisie !
Liberté de circulation et d’installa­tion pour tous les travailleurs
Non au cas par cas et aux quotas : régularisation de tous les sans papiers
Arrêt du pillage des pays dominés par l’impérialisme, annulation de leurs dettes !

Nous sommes verts parce que rouges !

Il y a un consensus droite-gauche pour nous dire qu’il faut un capitalisme vert et durable, taxer un peu plus par ici pour polluer un peu moins par là. _ Que le nucléaire c’est dangereux (et encore pas tous…) mais quand même c’est une énergie propre qui garantit « notre » indépendance énergétique.

Non ! Le capitalisme ne sera jamais propre ! Le développement du nucléaire, tout comme le saccage des ressources naturelles, est intimement lié à l’impérialisme, à la loi du profit.
Sortons du nucléaire !

Arrêt du pillage de l’uranium par l’impérialisme français en Afrique !
Pour assurer le « développement durable », sortons du capitalisme !

Nous sommes pour un féminisme de classe !

Il y a un consensus droite-gauche pour se revendiquer défenseur du « féminisme ».
S’indigner du peu de femmes à l’Assemblée Nationale ou dans les Conseils d’Administration des grandes entreprises. Provoquer des guerres impérialistes, comme en Afghanistan, pour soit disant libérer les femmes.

Non ! L’objectif des révolutionnaires n’est pas d’obtenir, pour certaines femmes, le droit d’occuper dans la société capitaliste des postes de haut niveau. Nous devons nous battre pour construire l’unité entre les hommes et les femmes du prolétariat contre le capitalisme et le sexisme.
Être divisées entre femmes et hommes du peuple, c’est renforcer le capitalisme !
A bas le sexisme et l’homophobie !

Et s’il y a un consensus droite-gauche sur toutes ces questions, c’est parce que de la « gauche de la gauche » à la « droite de la droite », ils défendent tous ce système : le capitalisme. Certains parlent de l’humaniser pendant que d’autres veulent lui rendre sa « totale liberté ». Mais le capitalisme n’a pas d’autre pers­pective que l’exploitation, l’injustice, la destruction de l’environnement et la guerre. Et pour s’en débarrasser, il faut nous organiser selon nos propres inté­rêts de prolétaires. Construire notre Quartier Général, un véritable Parti Communiste qui organisera les prolétaires et tracera la route vers notre libé­ration à tous.
C’est ce à quoi travaille Voie Prolétarienne, avant pendant et après les élections !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Sam 24 Mar - 15:49

http://vp-partisan.org/article619.html

Tract de l'OCML Voie Prolétarienne distribué à PSA Aulnay

Il y avait du monde hier après-midi sur le rond-point, cela faisait chaud au cœur. Et la direction s’est bien ridiculisée en interdisant la tenue du rassemblement sur le parking !
Gros meeting de la CGT (même si on attendait plus de monde), des délégations de toute la région parisienne, ambiance combative et Bernard Thibault qui se déplace à la tribune, c’est pour nous le sentiment que notre combat n’est pas isolé, c’est un espoir pour la suite.

Cela dit, on n’a pas beaucoup parlé de la lutte acharnée, large et nécessaire pour défendre l’usine – LES usines menacées de PSA - et nos emplois. Heureusement qu’il y a eu l’intervention de Jean-Pierre Mercier pour rappeler que nous étions là.
Après les messages de soutien obligés, ce qu’on a surtout entendu de Thibault et des autres, c’est qu’il fallait défendre et développer l’industrie en Ile de France, que c’était possible, que c’était seulement une question de volonté politique.
Mais de quelle France parle-t-on ? Celle des patrons, des banquiers, des ministères, ou celle des ouvriers et prolétaires, français et immigrés, la nôtre ?
Dire que c’est une question de volonté politique, quelque part, ce n’est pas faux.
D’ailleurs, c’est bien pour cela qu’une forte délégation s’est déplacée et a été reçue ce matin au ministère de l’industrie pour avoir une réponse au courrier des syndicats. Sans grande illusion, mais c’est un premier résultat. Car la question politique reste posée : de quoi sera faite demain la vie de l’ouvrier, quel emploi, quelles conditions de vie pour lui et sa famille, quelle société dans un monde déchiré par la guerre économique mondialisée ?

La volonté politique des candidats à la présidentielle

Tous les candidats nous jurent, main sur le cœur, que d’autres choix sont possibles, qu’il suffit de leur faire confiance, et Bernard Thibault a joué la même musique hier après-midi.
Sarkozy n’a pourtant pas jugé utile de répondre au courrier des syndicats. Face aux restructurations de l’automobile dans le monde, dont le nouvel accord PSA/GM est un exemple, il préfère rester silencieux… parce qu’au fond, et on le sait tous bien, Sarkozy c’est un des candidats du MEDEF, et il ne va pas aller contre le patron de PSA, tout de même ! Le candidat le mieux placé pour prendre sa place (Hollande) est lui aussi très prudent, ne s’engage à rien, même s’il fait semblant de nous écouter (« il est très attentif »… nous dit-il dans son courrier du 16 février). Lui n’est-il pas aussi un des candidats du MEDEF ?? Sur le fond, il partage les « mêmes valeurs » et défend les mêmes règles du jeu : la concurrence, le marché, la compétitivité, etc.
Dans l’usine, beaucoup sont tentés de lui faire (un peu !) confiance, beaucoup pensent qu’il ne fera pas tout à fait pareil, mais nous savons bien que nous ne pouvons pas compter sur lui pour défendre la vie de l’ouvrier.
Même Mélenchon, qui a fait un tabac dimanche à la Bastille, on aimerait bien voir ce qu’il ferait s’il était élu président ! Parce qu’au-delà des discours enthousiasmants, il respecte les règles de la concurrence et de la mondialisation…

Il faut une volonté politique pour défendre nos emplois, pour défendre la vie de l’ouvrier, c’est certain. La question, c’est quelle politique ? Sarkozy ? Hollande ? Mélenchon ?
Ou tout à fait autre chose ?

Seule NOTRE volonté politique compte !

L’emploi, l’emploi des ouvriers, c’est bien une question politique, des choix économiques à faire dans la société, ce qui est utile et ce qui ne l’est pas, des choix de priorités, ce qui est urgent et ce qui ne l’est pas, des choix de manière de produire, sans travail à la chaîne ni travail de nuit et sans se bousiller le corps et le cerveau.

La politique que NOUS voulons :
Travailler TOUS !
Travailler MOINS !
Travailler AUTREMENT ! Pour la mettre en place, il faut compter sur nos propres forces. Classe contre classe. C’est une REVOLUTION sociale qu’il faut ! Beaucoup d’entre nous le ressentent confusément : il faut mettre à bas la société capitaliste, changer les règles du jeu, bouleverser le pouvoir politique pour donner le vrai pouvoir aux prolétaires et balayer les parasites qui nous exploitent. Il faut arrêter de faire confiance aux politiques qui nous font des promesses une fois tous les cinq ans, il faut prendre nos affaires en main, nous-mêmes. Il faut faire NOTRE politique !
Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas une utopie. Moins en tous les cas que de rêver à un capitalisme sans concurrence et sans guerre économique !

Le combat pour l’emploi, contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de tous nos postes de travail, c’est un moment de la lutte des classes pour nous organiser.
Un moment pour renforcer notre camp contre celui de nos exploiteurs, un moment pour établir une solide solidarité de classe avec les prolétaires d’autres entreprises (d’abord SevelNord et Madrid, General Motors aussi), du département, de la région ou d’ailleurs. Un moment pour réfléchir au sens que nous voulons donner à notre combat : seulement conserver notre emploi, ou travailler à « une autre vie dans une autre société » ?
Encore une question de volonté politique… C’est cette lutte que mène l’OCML Voie Prolétarienne
« Producteurs, sauvons nous nous-mêmes !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Mar 27 Mar - 10:50

http://vp-partisan.org/article624.html

Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne pour les élections présidentielles.

La campagne pour les élections présidentielles bat son plein, dans un contexte de crise mondiale du capitalisme dont nous subissons toute la brutalité : fermetures d’entreprises, licenciements, mul­tiples attaques contre tous nos droits. Les pouvoirs bourgeois en place, partout dans le monde et particulièrement en Europe, s’emploient à sauver les banques, les profits, à « rassurer les marchés financiers » en nous faisant payer pour cela. L’injustice de cette société capitaliste est criante. Alors, pour nous détourner de la lutte contre les bourgeois, seuls vrais responsables et bénéficiaires de ces attaques, les patrons, les hommes politiques et les médias essaient de nous diviser en dressant les français contre les immigrés, les ouvriers contre les fonctionnaires, les travailleurs actifs contre les chô­meurs, les jeunes contre les vieux etc… Toute cette classe dominante reprend à son compte la politi­que pourrie du Front National, qui cherche à affaiblir et à diviser la classe ouvrière.

Dans ce climat de crise et d’agitation chauvine, voire raciste, tous les candidats promettent le changement. Y compris Sarkozy qui a été le fidèle serviteur des « riches ». Comme lui, Hollande nous promet l’austérité, pour « désendetter la France » et en même temps veut nous faire croire à une possibilité de croissance. Il ne ménage pas ses efforts pour rassurer les bourgeois d’ici ou d’ailleurs.
Oui, il faut que ça change ! Mais il ne suffit pas de remplacer Sarkozy par Hollande, une austérité de droite par une austérité de gauche. PS et UMP sont d’accord sur un point essentiel : il faut encore « baisser le coût du travail ». Mais le « coût du travail », c’est nous : notre vie, nos conditions de travail, nos salaires, nos logements etc.

Pour le Front de Gauche, il faut une « révolution citoyenne » donc électorale, en prétendant que cela corrigerait les abus du système. Pour le NPA et LO, il faut la lutte et un mouvement d’ensemble, mais ils ne veulent pas mobiliser dans la perspective de la révolution.
Et tous en fin de compte se rabattront au deuxième tour sur le candidat de gauche de la bour­geoisie.

L’OCML VOIE PROLETARIENNE, ses membres, s’abstiendront à cette élection. Elle appelle ses sympathisants et ceux qui ne se satisfont pas de voter tous les cinq ans pour des faiseurs de pro­messes à faire de même. Mais nous ne bataillerons pas sur cette consigne de non-vote. Ce n’est pas aujourd’hui la tâche principale d’une organisation révolutionnaire. A cette élection, comme pour les précédentes, la majorité des travailleurs sanctionneront le sortant.

L’OCML VOIE PROLETARIENNE affirme qu’il n’y a pas de capitalisme sans crise.
Cette crise est celle du système économique et politique de nos exploiteurs : bourgeois, patrons, banquiers et hommes politiques à leur service. Et la seule solution pour nous en sortir c’est de nous organiser pour défendre aujourd’hui nos intérêts et demain renverser ce système.

L’OCML VOIE PROLETARIENNE affirme que si nous voulons que nos vies changent vraiment, nous devons nous organiser pour prendre le pouvoir. Le pouvoir politique et économique des ou­vriers et des prolétaires sur toute la société. Ayons confiance en nos propres capacités collectives, c’est nous qui faisons déjà tourner la société ! Refusons de confier notre avenir aux beaux parleurs réformistes qui nous disent « prenez le pouvoir ! » pour se faire élire. Pour un avenir, sans exploitation ni guerre, il faut agir, et prendre nos affaires en mains. En sachant que nous n’avons que deux avenirs possibles : la barbarie capitaliste faite d’exploitation, de guerres et de misère, et le nôtre, le chemin de l’organisation de notre classe pour le renversement du capitalisme.

A l’OCML VOIE PROLETARIENNE, nous n’avons pas la réponse à tous les problèmes des travailleurs. Parce que la solution, c’est la force collective des travailleurs organisés pour prendre le pouvoir, transformer les rapports entre les hommes, les rapports de production et mettre à fin au sys­tème d’exploitation et d’oppression. La tâche principale aujourd’hui est de construire cette force. Nous y travaillons.

Pour l’OCML VOIE PROLETARIENNE ce chemin se construit dans les combats d’aujourd’hui.
- Contre les licenciements et la précarité, en refusant d’en être réduits à une « ressource humaine » jetable quand elle n’est plus rentable. Lutter pour vivre ici, en travaillant tous, moins et autrement.
- Contre la fatalité de la dette. Ce n’est pas la nôtre, refusons de la payer !
- Contre toutes les discriminations et pour l’égalité des hommes et des femmes, des Français et des étrangers. Pour la régularisation de tous les sans-papiers.
- Contre l’impérialisme français. En nous opposant aux agressions contre d’au­tres peuples, au pillage des richesses de l’Afrique ou d’ailleurs, en dénonçant leur dette illégitime.
- Contre la crise écologique mondiale car c’est la course aveugle au profit qui détruit la planète et les conditions naturelles nécessaires à la survie de l’espèce humaine.
- Dans la solidarité avec les peuples qui luttent pour leur libération nationale et sociale.
- Solidarité avec les soulèvements des peuples arabes, avec le peuple palestinien pour un seul Etat en Palestine, libre, démocratique et laïc. Solidarité avec les communistes révolutionnaires et les progressistes en lutte dans le monde.
- Dans chaque lutte, nous contribuons à l’organisation des exploités et traçons le chemin vers la société que nous voulons : une société sans exploitation, sans domination, sans discrimination, une société fraternelle, ouverte et interna­tionaliste, une société sans classes, une société communiste..

Travailler, tous, moins et autrement : pour une autre vie dans une autre société !
Français ou immigrés, avec ou sans papiers : les bourgeois sont nos ennemis !
Leur démocratie c’est la dictature : notre avenir, c’est le pouvoir aux ouvriers !
Résistance, révolte, révolution : vive le communisme !


Le 25 mars 2012

OCML-VP - BP 122 - 93403 Saint-Ouen Cedex
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Message  nico37 Mer 28 Mar - 0:20

Elections présidentielles, déclaration de l’OCML Voie Prolétarienne

La campagne pour les élections présidentielles bat son plein, dans un contexte de crise mondiale du capitalisme dont nous subissons toute la brutalité : fermetures d’entreprises, licenciements, multiples attaques contre tous nos droits. Les pouvoirs bourgeois en place, partout dans le monde et particulièrement en Europe, s’emploient à sauver les banques, les profits, à « rassurer les marchés financiers » en nous faisant payer pour cela. L’injustice de cette société capitaliste est criante. Alors, pour nous détourner de la lutte contre les bourgeois, seuls vrais responsables et bénéficiaires de ces attaques, les patrons, les hommes politiques et les médias essaient de nous diviser en dressant les français contre les immigrés, les ouvriers contre les fonctionnaires, les travailleurs actifs contre les chômeurs, les jeunes contre les vieux etc… Toute cette classe dominante reprend à son compte la politique pourrie du Front National, qui cherche à affaiblir et à diviser la classe ouvrière.

Dans ce climat de crise et d’agitation chauvine, voire raciste, tous les candidats promettent le changement. Y compris Sarkozy qui a été le fidèle serviteur des « riches ». Comme lui, Hollande nous promet l’austérité, pour « désendetter la France » et en même temps veut nous faire croire à une possibilité de croissance. Il ne ménage pas ses efforts pour rassurer les bourgeois d’ici ou d’ailleurs. Oui, il faut que ça change ! Mais il ne suffit pas de remplacer Sarkozy par Hollande, une austérité de droite par une austérité de gauche. PS et UMP sont d’accord sur un point essentiel : il faut encore « baisser le coût du travail ». Mais le « coût du travail », c’est nous : notre vie, nos conditions de travail, nos salaires, nos logements etc.

Pour le Front de Gauche, il faut une « révolution citoyenne » donc électorale, en prétendant que cela corrigerait les abus du système. Pour le NPA et LO, il faut la lutte et un mouvement d’ensemble, mais ils ne veulent pas mobiliser dans la perspective de la révolution. Et tous en fin de compte se rabattront au deuxième tour sur le candidat de gauche de la bourgeoisie.

L’OCML VOIE PROLETARIENNE, ses membres, s’abstiendront à cette élection. Elle appelle ses sympathisants et ceux qui ne se satisfont pas de voter tous les cinq ans pour des faiseurs de promesses à faire de même. Mais nous ne bataillerons pas sur cette consigne de non-vote. Ce n’est pas aujourd’hui la tâche principale d’une organisation révolutionnaire. A cette élection, comme pour les précédentes, la majorité des travailleurs sanctionneront le sortant.

L’OCML VOIE PROLETARIENNE affirme qu’il n’y a pas de capitalisme sans crise. Cette crise est celle du système économique et politique de nos exploiteurs : bourgeois, patrons, banquiers et hommes politiques à leur service. Et la seule solution pour nous en sortir c’est de nous organiser pour défendre aujourd’hui nos intérêts et demain renverser ce système.

L’OCML VOIE PROLETARIENNE affirme que si nous voulons que nos vies changent vraiment, nous devons nous organiser pour prendre le pouvoir. Le pouvoir politique et économique des ouvriers et des prolétaires sur toute la société. Ayons confiance en nos propres capacités collectives, c’est nous qui faisons déjà tourner la société ! Refusons de confier notre avenir aux beaux parleurs réformistes qui nous disent « prenez le pouvoir ! » pour se faire élire. Pour un avenir, sans exploitation ni guerre, il faut agir, et prendre nos affaires en mains. En sachant que nous n’avons que deux avenirs possibles : la barbarie capitaliste faite d’exploitation, de guerres et de misère, et le nôtre, le chemin de l’organisation de notre classe pour le renversement du capitalisme.

A l’OCML VOIE PROLETARIENNE, nous n’avons pas la réponse à tous les problèmes des travailleurs. Parce que la solution, c’est la force collective des travailleurs organisés pour prendre le pouvoir, transformer les rapports entre les hommes, les rapports de production et mettre à fin au système d’exploitation et d’oppression. La tâche principale aujourd’hui est de construire cette force. Nous y travaillons.

Pour l’OCML VOIE PROLETARIENNE ce chemin se construit dans les combats d’aujourd’hui.
Contre les licenciements et la précarité, en refusant d’en être réduits à une « ressource humaine » jetable quand elle n’est plus rentable. Lutter pour vivre ici, en travaillant tous, moins et autrement.
Contre la fatalité de la dette. Ce n’est pas la nôtre, refusons de la payer !
Contre toutes les discriminations et pour l’égalité des hommes et des femmes, des Français et des étrangers. Pour la régularisation de tous les sans-papiers.
Contre l’impérialisme français. En nous opposant aux agressions contre d’autres peuples, au pillage des richesses de l’Afrique ou d’ailleurs, en dénonçant leur dette illégitime.
Contre la crise écologique mondiale car c’est la course aveugle au profit qui détruit la planète et les conditions naturelles nécessaires à la survie de l’espèce humaine.
Dans la solidarité avec les peuples qui luttent pour leur libération nationale et sociale.
Solidarité avec les soulèvements des peuples arabes, avec le peuple palestinien pour un seul Etat en Palestine, libre, démocratique et laïc.
Solidarité avec les communistes révolutionnaires et les progressistes en lutte dans le monde.

Dans chaque lutte, nous contribuons à l’organisation des exploités et traçons le chemin vers la société que nous voulons : une société sans exploitation, sans domination, sans discrimination, une société fraternelle, ouverte et internationaliste, une société sans classes, une société communiste..

Travailler, tous, moins et autrement : pour une autre vie dans une autre société ! Français ou immigrés, avec ou sans papiers : les bourgeois sont nos ennemis ! Leur démocratie c’est la dictature : notre avenir, c’est le pouvoir aux ouvriers ! Résistance, révolte, révolution : vive le communisme !

Le 25 mars 2012

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nico37

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Message  Joe Hill Ven 30 Mar - 18:22

Déjà posté plus haut ;-)

Joe Hill

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Message  Joe Hill Mer 11 Avr - 13:43

http://vp-partisan.org/article639.html

Tract de l'OCML Voie Prolétarienne pour appeler au meeting du 28 avril à Saint-Denis

Voici revenu le temps des élections présidentielles avec son lot de promesses. On attend tous que les choses changent mais personne n’a vraiment d’illusions sur le cirque électoral qui est en cours.
Il y a un consensus droite-gauche sur toutes les questions sociales comme économiques. De la « gauche de la gauche » à la « droite de la droite », ILS DÉFENDENT TOUS CE SYSTÈME : le capitalisme. Mais le capitalisme n’a pas d’autre perspective que l’exploitation, l’injustice, la destruction de l’environnement et la guerre.
Et pour s’en débarrasser, IL FAUT NOUS ORGANISER selon nos propres intérêts de prolétaires. Car il y en a marre :
- Marre des réformes, marre des promesses, marre des discours qui nous demandent de nous serrer un peu plus la ceinture pour un système qui détruit nos vies !
- Marre de nos bulletins de votes qui ne se traduisent jamais en amélioration de nos vies...

Qui dans la campagne électorale parle de l’avenir de la classe ouvrière, des prolétaires, des quartiers populaires ?
De quoi sera faite demain la vie de l’ouvrier, du prolétaire ? Quel emploi, quelles conditions de vie ? Quelle société dans un monde déchiré par la guerre économique mondialisée ?
Tous les candidats parlent de sauver la France, lui redonner son prestige, sa puissance. Mais de quelle France parle-t-on ? Celle des patrons, des banquiers, des ministères, ou celle des ouvriers et prolétaires, français et immigrés !
Alors, pour nous, les ouvriers, les prolétaires, français ou immigré, homme ou femme, avec ou sans papiers, quels sont nos intérêts ?

L’alternance électorale, il y en a marre !
Il nous faut une alternative révolutionnaire et populaire !


Il faut compter sur nos propres forces. Classe contre classe. C’est une REVOLUTION sociale qu’il faut ! Beaucoup d’entre nous le ressentent : il faut mettre à bas la société capitaliste, changer les règles du jeu, bouleverser le pouvoir politique pour donner le vrai pouvoir aux prolétaires et balayer les parasites qui nous exploitent. Il faut arrêter de faire confiance aux politiques qui nous font des promesses une fois tous les cinq ans, il faut prendre nos affaires en main, nous-mêmes. Il faut faire NOTRE politique !
Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas une utopie. Moins en tous les cas que de rêver à un capitalisme sans concurrence et sans guerre économique !

Nous voulons une autre vie dans une autre société !

Venez échanger avec les militants communistes de l’OCML-VP !
Avançons ensemble dans la construction de notre camp !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Mer 11 Avr - 23:20

http://vp-partisan.org/article641.html

Tract de l'OCML Voie Prolétarienne

Chacun cherche son candidat, et à voter au mieux de ses intérêts immédiats. Beaucoup vont voter car si ça ne fait pas de bien, ça ne peut pas faire de mal. Et puis virer Sarko, ça serait au moins le plaisir de lui fermer le clapet ! Mais toujours les mêmes patrons, toujours la même galère. Et Mélenchon ? Il a remis au goût du jour la Révolution française.... Pour notre part, nous nous abstiendrons. Car aucun candidat ne met en cause le travail d’exploité qui nous use. Même Mélenchon, ménage les cadres supérieurs en limitant les salaires qu’à 20 fois le SMIC, soit 400.000 euros annuels de revenu. Santé ou d’éducation sont discutés en faisant des comptes d’épiciers. A la trappe, l’égalité de tous les droits entre français et immigrés, entre hommes et femmes. La régularisation des sans-papiers, que seul Mélenchon propose, sera vite sacrifiée à l’union de la gauche. Tous les « grands » candidats ont été pour intervenir en Libye, sont silencieux sur la Palestine, ou soutiennent l’Etat colonial qu’est Israël. Ils défendront toujours les intérêts de l’impérialisme français, de ses marchands d’armes, comme Dassault, d’Areva au Niger,... Sarkozy, Hollande, et même le Front de Gauche, ne sont pas prêts à abandonner le nucléaire en France. Silence sur Fukushima, comme si ce drame s’était passé il y a mille ans. Si nous nous abstiendrons de voter, nous ne restons pas pour autant les bras croisés !

Mélenchon, qui a remis au goût du jour la Révolution française, oublie de dire que le peuple qui l’a faite, se l’est faite voler par la bourgeoisie. Que sa Constitution sacralise la propriété privée des bourgeois (donc notre exploitation). Aujourd’hui, nous sommes juste « propriétaires » de la dette qu’ils veulent nous faire payer.

Prendre le pouvoir ? Ah si seulement il suffisait de voter !

Prendre le pouvoir, ça commence par discuter et s’emparer de la politique pas juste le temps des élections, mais tous les jours, en prenant collectivement les décisions qui nous concernent au travail ou ailleurs (santé, éducation, logement, travail, environnement…).

Prendre le pouvoir, c’est d’abord choisir des représentants qui nous ressemblent, ouvriers et prolos, hommes et femmes, français ou immigrés, issus de notre classe. Pas des représentants politiques qui nous « rendent des comptes » tous les 5 ans, qui sont toujours les mêmes « professionnels » de la politique, bien payés et assurés d’une très bonne retraite, eux !

Prendre le pouvoir c’est ne plus déléguer sa voix. Nous sommes capables de gérer nos vies et la société, alors que les experts à la solde des bourgeois nous mènent de crises, en faillites. Et puis, question de comptes et de fins de mois difficiles, nous sommes des experts !

Prendre le pouvoir, ça commence par construire le rapport de force, ici et maintenant, dans sa boite, son quartier, sa ville, face au chômage, à la crise du logement, pour résister comme le font beaucoup d’entre nous à PSA, Fralib, avec les femmes des quartiers, les sans-papiers, tous ensemble.
Pour prendre le pouvoir, le prendre vraiment, il faudra l’arracher des mains des bourgeois, leur prendre le pouvoir économique qui est le fondement du pouvoir politique, par une Révolution. Pour cela, il ne faut pas se contenter de voter, mais construire dès aujourd’hui, ensemble, la solidarité, l’unité, et l’indépendance politique des travailleurs, qu’ils et elles aient ou non un emploi, ou des papiers.

S’organiser, c’est prendre le pouvoir sur sa vie, que le capitalisme nous vole, c’est ne plus affronter seul la crise et la galère, c’est changer son quotidien pour changer toute la société demain. C’est pour cela que nous construisons l’OCML-Voie Prolétarienne, une organisation communiste, pour nous mener de la résistance à la révolution ! Avant, pendant, et après les élections présidentielles de 2012…

Prenons le pouvoir, car nous ne viendrons pas à bout du cancer capitaliste avec des cachets d’aspirine !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Sam 14 Avr - 19:17

http://vp-partisan.org/article647.html

6 pages de l'OCML-Voie Prolétarienne : "Pour un monde sans frontières!"

Ils n’ont plus aucun complexe !

C’est un véritable déluge xénophobe et raciste qui s’abat sur nous depuis le début de la campagne électorale. Le discours de Grenoble de Sarkozy à l’été 2010, en même temps que la mise en place de la réforme du CESEDA de Besson, avaient ouvert les vannes. Maintenant, les Guéant-Sarkozy déversent sans retenue leurs propos haineux, jusqu’à mettre en cause l’immigration dite légale, c’est-à-dire le droit de se marier avec un étranger pour un(e) Français(e), le droit de vivre en famille pour tous. Bien sûr, les migrants qui arrivent, les sans-papiers, sont en première ligne de l’attaque.
Surfant sur le rejet assez populaire de l’Europe des banques et du fric, Sarkozy an­nonce sa volonté de remettre en cause les accords de Schengen, c’est-à-dire la liberté de circuler librement à l’intérieur de l’Europe. Mais ce droit ne concerne déjà que les Européens de l’Union Européenne, et donc aucunement la plupart des migrants. Il concerne encore moins les demandeurs d’asile sommés en vertu de ces mêmes accords de Schengen de ne pas sortir du 1er pays où ils sont arrivés. Et voilà Arno Klarsfeld qui propose de construire un mur entre la Turquie et la Grèce !
Les droits démocratiques à la libre circulation, à la liberté, à l’égalité, le droit d’asile, ils s’en foutent. La fameuse Déclaration des Droits de l’Homme, le vernis de leur démo­cratie mensongère, ils l’écorchent sans aucun état d’âme. « Devant la persécution, toute per­sonne a le droit de chercher un asile en d’autres pays », dit l’article 14. « Il y a trop d’immigrés en France », répond Sarkozy. Et là encore, en cher­chant à se rallier celles et ceux des Français(e)s ou anciens immigrés qui galèrent à trouver un emploi ou un logement, il enfonce le clou : pas assez de travail, pas assez de logement, pas assez d’argent pour tous dans les caisses de la sécu­rité sociale et de l’Etat… Empruntant une partie de son programme à Marine Le Pen, le Président sortant annonce qu’il appliquera la préférence nationale pour le RSA et le mini­mum vieillesse.

Stoppons leur démagogie !

Les immigrés ne sont pas les profiteurs qu’ils nous présentent ! Ceux qui sont au chômage ou vieux, ils ont la plupart du temps travaillé et été licenciés, subissant la même exploitation que les travailleurs français. Quant à celles et ceux qui viennent d’arriver, ils ne veulent pas de l’assistanat auquel les con­damne la réglementation qui interdit aux demandeurs d’asile de travailler et qui obligent les autres à demander une autorisation de tra­vail à la Direction Départementale du Travail, une autorisation quasiment toujours refusée. La préférence nationale existe déjà pour le travail, inscrite dans les lois de la République. Elle est inscrite dans le Code du Travail (article L 5221-1) et dans le Ceseda. Et en quoi cela empêche-t-il les patrons de supprimer les emplois de milliers d’ouvriers français à Arcelor Mittal, PSA ou Veninov ? En quoi cela soulage-t-il les millions de travailleurs qui crèvent de trop tra­vailler à cause de l’augmentation des cadences, du développement du travail de nuit, ou à cause de l’amiante et d’autres pollutions auxquelles les patrons les exposent ? Ne nous laissons pas tromper par leur propagande ! Ce n’est pas parce qu’ils licencient ou qu’ils nous con­damnent au travail précaire ou partiel qu’il n’y pas de travail !
Si nous travaillions tous moins, et surtout si nous décidions nous-mêmes de la marche de l’économie sans obéir aux règles du marché capi­taliste, il y aurait du travail ! Pareil pour le logement ! Des logements vides il y en déjà, et même leurs vas­tes châteaux ou demeures pourraient nous servir si nous avions le pouvoir de les attribuer à qui en a besoin ! Et puis les gens à loger ne sont-ils pas ceux qui peuvent construire les logements ?
Contre la xénophobie d’Etat qui cherche à diviser notre camp,

CONSTRUISONS L’UNITE DES PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS !
OSONS IMAGINER UN AUTRE MONDE, UNE SOCIETE VRAIMENT SOCIALISTE, OU LE POUVOIR SERAIT AUX MAINS DES TRAVAILLEUR(SE)S EUX-MEMES !
OSONS IMAGINER UN MONDE QUI TRAVAILLERAIT A EFFACER LES FRONTIERES ENTRE LES PEUPLES

Produire ou consommer français, fausses solutions !

Tous les candidats qui se prétendent de gauche nous disent la même chose. Pour eux, défendre les travailleurs et défendre la France, c’est la même chose. Pour eux, défendre les emplois, c’est défendre l’industrie française. Pour Fran­çois Hollande et le PS, pas de défense des sans-papiers en dehors de l’intérêt de l’économie française. Du coup, pour les chômeurs étran­gers considérés comme en trop par l’économie française, pour ceux ne peuvent pas obtenir de CERFA de leurs patrons, adieu la régula­risation selon les accords passés entre les ministères et la confédé­ration CGT à la fin des grèves de travailleurs sans-papiers de 2010-2011.
Il est temps de reprendre nos esprits. La nationalité du capital, est-ce notre problè­me ? Des actionnaires fran­çais ou américains, qu’est-ce que ça change dans les conditions de travail et dans les risques de licenciements quand tous mènent les mêmes politiques de recher­che du profit sur un marché largement mondialisé ? Ce qui compte aujour­d’hui pour les travailleurs de France et de partout, c’est d’arriver à se libérer de la dic­ta­ture du capital et de ses marchés. Pour cela, il ne s’agit pas de se réfugier les uns et les autres derrière les frontières nationales. Au contraire, il nous faut développer ensemble des combats inter­nationalistes contre la domination im­périaliste. La République à toutes les sauces !
Rien de plus consensuel que la référence aux valeurs républicaines. Plus que jamais, la Répu­blique est dans toutes les bouches, de Le Pen à Mélenchon. De quoi parlent-ils exactement ? Du régime politique mis en place par la bourgeoisie française à partir de la Révolution de 1789 sans doute. Mais comment oublier la face cachée de cette République ? Comment oublier l’exploitation du travail des ouvriers par la bourgeoisie et toutes les répressions mises en place derrière le paravent de l’adage liberté-égalité-fraternité ? Comment oublier les hor­reurs de la colonisation au nom de la mission civilisatrice de la République, la xénophobie d’Etat fichée au cœur de la même République ?
Quand Mélenchon pré­tend constituer une VIème République grâce à la « révolution citoyenne », n’oublie-t-il pas de nous dire comment les ouvriers se libéreront de l’exploita­tion que les propriétaires du capital leur imposent ? Comment l’Etat bourgeois, sa police, son armée, sa justice, vont-ils brusque­ment changer leur fusil d’épaule par le seul jeu d’une « révolution citoyen­ne » quand ils fourbissent depuis des années leurs armes pour mater, y com-pris avec violence, les révoltes populaires ?
« Prenez-le pouvoir » dit Mélenchon ! C’est bien vrai que les prolétaires ne changeront leur con­dition qu’en prenant le pouvoir, mais à condition de le prendre eux-mêmes, sans délé­guer leur pouvoir à des politiciens par la voie d’une élection ! A condition aussi d’être organisés dans un vrai parti communiste qui se fixe le socialisme comme horizon, et non une énième République !

Leur démocratie, leur République, c’est la dictature de la bourgeoisie !
Notre avenir, c’est le pouvoir aux ouvriers et le socialisme

« LE CHANGEMENT MAINTENANT », PAROLE DE FRANCOIS HOLLANDE ! MAIS QUEL CHANGEMENT ?

Fini, les chaises vides dans les écoles ?

« Je prends un engagement : celui de refuser la rétention des enfants », écrit F. Hollande à RESF. Très bien, et c’est le signe que les mobilisations de RESF n’ont pas été inutiles ! Mais attention, ça ne veut pas dire que les expulsions de familles avec enfants seront stoppées. F. Hollande prétend seulement les con­duire avec humanité, avec des assignations à résidence pour remplacer la rétention des enfants. Au bout du compte, et Hollande ne le cache pas, les « éloignements » auront quand même lieu. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si Hollande a refusé de contester devant Pujadas le fameux « Il y a trop d’immigrés » de Sarkozy. C’est qu’il est bien d’accord pour réduire lui aussi le nombre d’immigrés. « Il y aura des règles », a-t-il proclamé ce soir-là à la télé. Et le voilà qui annon­ce que les demandes d’asile seront trai­tées en 6 mois, le plus vite possible. On a déjà entendu ce refrain au moment de la mise en place du 1er Ceseda. C’était le projet de Sarkozy pour expulser plus vite les demandeurs d’asile déboutés.
Nous ne réclamons pas que l’examen des demandes d’asile soit encore plus bâclé qu’actuellement. Nous voulons au contraire que les demandeurs d’asile cessent d’être humiliés par des pro­cédures bureaucratiques sans au­cun rapport avec les réalités du monde dangereux d’où ils viennent. Nous ne réclamons pas des expul­sions humaines, c’est impossible ! Nous vou­lons la décriminalisation du séjour irrégulier, l’arrêt des expul­sions, la fermeture des centres de rétention, la liberté de circuler et de s’installer ! Fini les régularisations au compte-goutte cas par cas ?
C’est Hollande lui-même qui l’a dit en réponse aux journalistes de France 2 : « J’ai toujours dit que je ferai ce qui se passe aujourd’hui, c’est-à-dire des régularisations au cas par cas ».
Et d’ajouter « Le nombre de régula­risations devrait être dans le même ordre de grandeur qu’actuellement, soit environ 30.000 par an ». Côté régularisation, dit encore Hollande, ce sera « sur la base de cri­tères objectifs, clairs et transparents » : emploi, critère familial, présence sur le territoire. Et pour l’autre face du problème : « Quand vous ré­pondez à ces 3 critères, vous pouvez être régularisé, sinon vous êtes reconduit à la frontière ». Autrement dit, ce sera comme il s’y est engagé et l’a aussi dit aux médias : « Je con­duirai une lutte impla­cable contre l’immi­gration illégale et les filières de travail clandestin ». Et tout comme l’UMP, Hollande justifie sa future guerre contre les sans-papiers par le besoin d’intégrer ceux qui ont des papiers, en opposant donc les uns aux autres…
Les régularisations sur critères ne sont pas la solution. Trop souvent impossible de justifier le temps de présence ! En temps de crise et quand le Code du Travail exige que vous obte­niez une autorisation de travail de l’admi­nistration parce que vous êtes étranger, difficile de se faire recon­naître comme tra­vailleurs ! Parmi les 6 000 travailleurs sans-papiers gré­vistes de la Région parisienne de ces dernières années, des milliers ont été recalés faute d’avoir pu obtenir des patrons les Cerfas dont la né­cessité avait été acceptée y compris par les syndicats engagés de le mouvement. Pourquoi faudrait-il être utile aux entreprises capitalistes pour avoir le droit de vivre où on veut ? Pour­quoi faudrait-il obliga­toirement avoir femme et enfants pour rester sur le sol français ?
Non, nous ne réclamons pas des cri­tè­res clairs et objectifs également appli­qués par toutes les préfectures ! Nous voulons la régularisation sans con­ditions de tous les sans-papiers avec un titre de séjour unique de 10 ans ! Nous voulons la liberté de circulation et d’installation !

AVEC OU SANS HOLLANDE COMME PRESIDENT, NOS LUTTES CONTINUERONT !

Après la grande grève des travailleurs sans-papiers de 2010 : Le mouvement des sans-papiers de la région parisienne bouge toujours !

La CSP75 (11e-19e) prépare une marche européenne pour le mois de juin 2012 avec des sans-papiers d’autres pays. D’autres collectifs sont regroupés avec Droits Devant dans la campagne Racket qui dénonce depuis trois ans les ponctions incessantes sur les tra­vailleurs sans-papiers, les cotisations perçues sans retour... Ces six derniers mois, la direction de cette campagne a demandé à rencontrer les candidats de gauche à la présidentielle (et même le MODEM). Un rassemblement a ainsi eu lieu devant le siège de campagne de François Hollande le mercredi 14 mars.
Le 17 mars deux manifestations ont eu lieu à la même heure et sur des trajets différents : celle concluant la semaine anti-coloniale, et une autre commémorant le démarrage du mouvement des Sans-Papiers le 18 mars 1996 avec l’occupation de l’église Saint-Bernard. Les Sans-Papiers de l’Ile de France se sont répartis sur les deux manifs.
A cela, il faut ajouter, ici ou là, des tentatives d’occupation et des initiatives devant telle ou telle préfecture, mais qui, aujourd’hui, sont isolées les unes des autres. Plusieurs rassemblements de RESF autour de lycéens menacés d’expulsion ont eu lieu devant des préfectures.
La CGT a annoncé une nouvelle vague de grève, un acte III, mais n’est pas encore passée à l’action. Nou­veau : elle se tourne vers des collectifs, admettant désormais que la grève n’est pas la seule forme de lutte…

En finir avec l’éclatement !

Le mouvement des sans-papiers souffre de ses divisions, dans la région parisienne en particulier mais pas seulement. L’ancienne CSP75 a éclaté en trois groupes, à peu près d’égale importance : CSP75 (19e-11e), CSP75 (18e) et « Oubliés de Baudelique ». Sur Paris, il faut ajouter les sans-papiers de Droits Devant, le Collectif du 17e autour du foyer Saint-Just, ainsi que le 9e Collectif. Les trois départements de la petite cou­ronne ont chacun un Collectif : le CSP92, le CTSP Vitry et la Coord 93, auxquels il faut ajouter un Collectif de Montreuil. Les tentatives de réactivation de la Coordination Nationale des Sans-Papiers n’ont pas abouti.
Plusieurs voix différentes se font entendre dans la CGT, avec au moins deux réseaux de mobilisation qui s’ignorent souvent : l’un autour de la direction confédérale, l’autre autour de l’UD de Paris.
Et reprendre l’initiative sur les positions de lutte de classe qui s’étaient dégagées du mouvement historique des sans-papiers de Saint-Bernard !

Régularisation de tous les sans-papiers ! Non aux régularisations cas par cas, comme nous en promet encore le PS de François Hollande !
Non aux expulsions ! Fermeture des centres de rétention !
Egalité de tous les droits !
L’intérêt de sans-papiers rejoint celui de tous les travailleurs exploités par le capitalisme !
Interpeller les candidats aux Présidentielles ? Oui, mais dans quel but ?

En cette période électorale, tous les mouvements interpellent candidats et élus. RESF, la CGT, ont adressé des lettres ouvertes dénonçant tel ou tel aspect des politiques d’immigration du gou­vernement. La Confédération CGT demande une « véritable » application de l’article du CESEDA et des circulaires concernant les régularisations de travailleurs. RESF et l’UD CGT75 demandent des changements dans la loi. Toutes ces adresses ont en commun de ne pas exiger la régularisation pour tous et encore moins l’abrogation du Ceseda. Elles militent pour un cas par cas plus juste, plus humain, plus large. Pourquoi ? C’est comme si la soi-disant nécessité du « contrôle de l’immigration » ne pouvait pas être mise en doute. D’autres diront que les Français ne peuvent pas comprendre la revendication de liberté de circulation et d’installation…
Nous devons en finir avec ces façons de restreindre l’horizon politique de nos luttes ! A l’heure de la libre circulation des capitaux, il est inadmissible que les déplacements des hommes restent soumis aux intérêts des Etats des pays impérialistes. Les prolétaires et les peuples du monde entier ne doivent pas être traités comme des marchandises qu’on accepterait ou rejetterait en fonction de l’intérêt qu’ils représentent pour le profit des économies capitalistes !

Pour contrer la « lepenisation » des esprits, faites-le savoir !

Aujourd’hui 2,5 millions de Français vivent à l’étranger. Des envahisseurs pour le Canada ou l’Angleterre ? 60 millions d’Européens ont migré vers d’autres pays (Canada, USA, Brésil, Algérie…) entre 1820 et 1920. En 1945, 2 millions de déplacés par la guerre à l’intérieur de l’Europe, sont partis aux USA, au Canada, en Australie, en Argentine… Tous des envahisseurs ?
Aujourd’hui en France, 11,6% de la population est née à l’étranger, un pourcentage stable depuis 10 ans. Le nombre des arrivées d’étrangers non communautaires en France est stable depuis 20 ans. Les 100 000 entrées nettes d’étrangers par an représentent 0,15% des 65 millions d’habitants en France. Le contraire de l’image d’une France envahie de migrants de plus en plus nombreux véhiculée par les Le Pen et par beaucoup d’autres partis !
Aujourd’hui, 3% de la population mondiale vit dans un pays différent de celui de naissance.
Les guerres provoquent beaucoup plus de déplacements de personnes à l’intérieur des frontières des pays en guerre, que de migrations dans d’autres pays.
Les 2/3 des migrations d’aujourd’hui vont du Sud au Sud : seulement 200.000 Maliens viennent en Europe sur les 3,5 millions de Maliens qui émigrent, 5 millions de réfugiés Afghans vivent au Pakistan et 1.5 million en Iran, pour 12 600 demandes d’asile faites en 2008 dans des Etats de l’Union Européenne par des Afghans ; 70.000 Libyens fuyaient vers la Tunisie et y étaient accueillis pendant que 30.000 migrants se présentaient à Lampedusa.
En 2009, les impôts et cotisations à la sécurité sociale versées par les immigrés dépassaient de 12,4 milliards d’euros les sommes qu’ils avaient reçues en retraites, remboursements de santé, allocations chômage et familiales. Le contraire de la propagande mensongère des Le Pen et des Sarkozystes sur le soi-disant coût de l’immigration.

Joe Hill

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Message  Joe Hill Dim 22 Avr - 23:45

http://vp-partisan.org/article662.html

Déclaration de l'OCML-Voie Prolétarienne : "Présidentielle, la finale...Sarkozy Hollande : deux candidats pour la même classe!"

Sans surprise, Sarkozy (25 %) et Hollande (28 %) disputeront la finale. Rejet manifeste du président sortant qui a si bien défendu les riches, les bourgeois de toute espèce. Il affrontera Hollande qui ambitionne de servir les mêmes maîtres. Sans doute ce dernier n’ira-t-il pas fêter sa probable victoire au Fouquet’s, mais il est déjà allé à Londres donner des gages aux financiers, et se propose de réunir les patrons des entreprises du CAC 40, pour discuter avec eux de l’avenir de la France. Malgré le rejet que nous avons de Sarkozy, nous ne choisirons pas entre deux politiques également au service de ceux qui nous exploitent, deux politiques qui nous feront payer le remboursement de la dette et le redressement des capitalistes.

Malgré la mobilisation contre Sarkozy, la hausse de l’abstention de (4 points) par rapport au premier tour de l’élection présidentielle précédente sanctionne une campagne d’experts (bourgeois) excluant pour l’essentiel les préoccupations qui sont celles des travailleurs exploités : conditions de travail, salaires, chômage et précarité, santé et éducation, retraite, égalité des droits entre tous sans distinction d’origine ou de sexe.

Mais ce premier tour confirme aussi la permanence et même le renforcement de l’influence du Front national, en bonne partie au détriment de l’UMP, mais pas si étonnant puisque Sarkozy a fait campagne pour lui en faisant sien ses thèmes politiques : contre les immigrés, les sans papiers, pour la « grandeur de la France ». Ce parti confirme sa capacité à se faire, sur des bases xénophobes, le porte-parole de petits propriétaires, d’artisans, et d’une minorité d’ouvriers ou d’employés. Toutefois, si son relookage, « ouvriériste et social », a été nationalement un échec, il a marqué des points dans certaines régions. Le FN ambitionne donc de construire un grand parti de la droite radicale sur l’échec de l’UMP.

La percée du Front de gauche a été l’événement de la campagne. Elle a été portée par JL Mélenchon dont la progression a été régulière, pour aboutir 12 %. Dans la grisaille des batailles d’experts, Mélenchon a su exprimer un souffle populaire, témoignant ainsi qu’une bonne partie des travailleurs aspirait à autre chose qu’à la soupe à l’austérité servie par Hollande. Mélenchon a répété des mots qui sonnent fort : Révolution… mais citoyenne, classe ouvrière…. mais bien large, drapeau rouge… mais dans les plis du tricolore, régularisation des sans papiers… mais motus sur l’impérialisme français en Afrique, … silence sur le nucléaire.

Un espoir et un souffle populaire, mais prisonniers du vieux fond réformiste façon PCF, recyclé par Mélenchon. Et pour le futur immédiat, même impasse pour cette dynamique et ces aspirations, que celle du PCF des années 80 : un inévitable compromis avec le PS au nom du réalisme…

Poutou (1,2 %), Arthaud (0,7 %), candidats de l’extrême gauche, bien plus proches des préoccupations de travailleurs dont ils font partie, payent le prix de la personnalisation et de la médiatisation des candidatures. Il et elle ne retrouvent pas les scores de Besancenot ou de Laguiller. Leurs voix ont été captées par le tribun Mélenchon. Les scores électoraux donnent une image illusoire de la force de l’adhésion des électeurs à un projet politique. Exister d’abord par la télé, par des tribuns, c’est rester prisonnier des médias au service du capital. Ce n’est pas dans les batailles électorales que les communistes peuvent construire le Part dont la classe ouvrière à besoin aujourd’hui.

Pour que les espoirs, le souffle, la volonté de ne pas en rester à la remorque du PS, qui se sont exprimés, deviennent durables et forts, ils doivent rompre avec les illusions réformistes du Front de Gauche. Ils doivent s’incarner en organisation dans les usines, dans les quartiers populaires, dans des collectifs de lutte de femmes, de sans papiers. Ils doivent surtout s’inscrire dans un projet révolutionnaire, dans un projet communiste et internationaliste, et dans une organisation qui les porte. C’est à cette condition que les travailleurs qui cherchent encore dans la préférence nationale, à la sauce FN ou réformiste, ou encore dans les illusions nationalistes, la défense de leurs intérêts se détourneront de ces impasses.

Ce projet, qui est celui de la classe ouvrière de France, multinationale et internationale, doit vivre dans les luttes d’aujourd’hui et les orienter, car ce n’est pas dans les tribunes électorales que nous offrent la bourgeoisie que nous pouvons construire une alternative politique et sociale au capitalisme. Elle ne se construira pas en un jour, ni même en quelques années. Alors n’attendons pas !

A l’OCML VP nous ne rejetons pas par principe la participation aux élections, mais nous pensons que ces investissements électoraux ou les combinaisons électorales au nom de l’urgence, comme celles qui ont amené une partie du NPA à rejoindre le Front de Gauche, nous détournent de la tâche qui doit guider toutes les autres : la construction d’une organisation communiste ancrée dans la classe ouvrière et le prolétariat multinational de France. C’est à quoi travaille notre organisation.

Le 6 mai nous ne choisirons pas entre les deux candidats de la bourgeoisie
Notre responsabilité : construire une organisation communiste ancrée dans la classe ouvrière, porteuses des aspirations des exploités !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Jeu 26 Avr - 18:36

http://vp-partisan.org/article672.html

4 pages de l'OCML Voie Prolétarienne : "Ici et maintenant pour une autre société ! Construisons l'alternative communiste!"

Nous avons besoin d’espoir, besoin d’avenir, de voir plus loin que l’horizon du capitalisme qui nous pourrit la vie. Nous, prolétaires et ouvriers, hommes et femmes, avec ou sans papiers, sommes des millions, les forces vives de la société, les vrais créateurs de richesses. Même si la crise est toujours là, si nous savons concentrer nos forces, transformer notre colère en action, nous pourrons résister aujourd’hui pour demain changer la société toute entière !

Des luttes d’aujourd’hui à un vrai changement de société

Travailler tous, moins, autrement !

Partout notre classe fait face aux destructions d’em­plois et résiste : automobile (PSA, Goodyear, Molex), agroalimentaire (Fralib), sidérurgie (Florange), textile (Lejaby), services (nettoyage, téléphonie), etc. Ces luttes pour l’emploi placent nos intérêts vitaux de travailleurs au dessus de l’intérêt économique des bourgeois. Oui, il est légitime de vouloir travailler où l’on vit et d’être respectés dans son travail. Ces luttes montrent la voie à suivre, en recréant une vraie soli­darité de classe, le collectif des travailleurs à la base.

La première cause du chômage, avant les délocali­sa­tions, c’est l’augmentation de la productivité. Plus on est productif, moins il y a de bou­lot. Alors que subvenir aux besoins de la société avec moins de travail devrait être un progrès pour l’humanité, sous le capi­talisme c’est le drame social du chô­mage ! Les patrons emploient le moins possible en poussant les cadences, si bien que ceux qui ont du boulot se tuent à la tâche quand les autres pointent à Pole Emploi. La productivité capitaliste, c’est l’usure au travail : l’espé­rance de vie des ouvriers est in­férieure de 8 ans à celle des cadres, et leur espé­ran­ce de vie en bonne santé est inférieure de 12 ans !

Nous luttons contre toutes les suppressions d’em­plois, pas seulement contre les licenciements qui oc­cultent les autres, les « départs volontaires ». Nous luttons contre la main-mise des patrons sur nos vies par le temps partiel im­po­sé, le chô­mage partiel et autres fermetures techni­ques.

Nous luttons car nous n’avons pas le choix, mais nous nous battons aussi pour travailler moins, et pour tra­vailler tous dans la perspective d’une autre société. Nous luttons pour un autre partage du travail que le temps partiel imposé actuel. Nous luttons pour travailler autrement que dans la pénibilité tou­jours croissante : pour la réduction massive du travail de nuit, des 3/8, 4/8, 5/8, la suppression du travail à la chaîne, l’embauche en contrat fixe, la revalorisation des salaires. Nous voulons la retraite à 55 ans avec une vie sociale et collective et une vraie place dans la société pour les anciens. Nous luttons pour la semaine de 20H pas parce qu’on est des « feignants » mais pour travailler tous !

C’est possible, car ce n’est pas le « génie » des pa­trons qui développe la société, c’est notre travail quo­tidien. C’est possible, dé­jà en limitant les écarts de salaires (de 1 à 5). Reprenons à la minorité bourgeoise le fruit de notre travail, pour notre bien commun.

Contre la concurrence capitaliste qui nous oppose

En tant que travailleurs, nous avons intérêt à ce que les voitures soient fabriquées en France. Mais en tant que « consommateurs », nous avons intérêt à acheter des voitures fabriquées en Roumanie ou au Maroc. comme pour de nombreux produits de consom­mation courante (électronique, textile, etc.).

Lutter dans chaque boîte oui ! Mais c’est en s’unis­sant, ouvriers et prolos avec et sans emploi qu’il faut avancer. Une lutte intergénérationnelle : entre cin­quantenaires déjà lourdés et jeunes en galère. Une lutte internationale : quand on a le même patron, à PSA Aulnay ou Madrid, nos intérêts sont les mêmes.

Notre force c’est le nombre et l’unité ! Organisons nous en tant que travailleurs, avec ou sans emploi, parce qu’isolés, la concurrence nous dresse les uns contre les autres pour le plus grand profit des capi­talistes !

Une société vivable ou le capitalisme : il faut choisir !

Un autre mode de production et de consommation, c’est notre intérêt commun. Nous en avons marre d’être cul­pabilisés sur nos comportements indi­viduels parce que nous n’avons pas les moyens de consom­mer des produits bios ou d’habiter un logement bio­climatique. Ce ne sont pas les travailleurs qui détrui­sent la planète, ce sont les capitalistes !

Nous nous opposons à l’agriculture inten­sive et au monopole de la grande distri­bution qui écrasent petits produc­teurs et consommateurs. Nous défen­dons le droit, en particulier pour les pays dominés, au déve­loppement de cultures vivrières, à la biodiversité, en sou­tenant les organi­sa­tions de paysans à travers le monde, contre Monsanto par exemple. Nous voulons l’égalité et la coo­pération entre les nations.

Les choix énergétiques sont soumis aux intérêts privés ou stratégiques de l’Etat et pas du tout aux besoins réels de la population. Notre cadre de vie et notre santé sont pourtant en jeu. Sur ces choix, seuls les experts de la bour­geoisie ont la parole. Au mieux, on nous promet à gauche un nucléaire « sécurisé » et 100% public. Un an après Fukushima, 26 ans après Tchernobyl, ils sont gonflés !

Le nucléaire est un pilier de l’impérialisme français. Quand ils nous bassinent avec « l’indépendance éner­gétique » cela signifie leur domination sur de nom­breux pays ! Nous dénonçons le pillage des matières premières dans les pays dominés, qui seul permet de fonctionner au nucléaire, tout en privant une grande partie du globe de l’accès à l’énergie. Oui, nous luttons pour la sortie du nucléaire !

L’amiante, les OGM, les gaz de schiste : seule la lutte paie, avec souvent la répression contre les associa­tions et des militants qui mènent un combat acharné pour l’information et la préservation de la vie.

Discuter de ce qu’on produit et comment on le produit, c’est remettre en cause tou­te l’organisation capitaliste de la société.

Education, logement, santé : ça crise !

Education : à la rentrée 2012, rien que dans le 93, 3000 places supprimées en lycée pro : le patronat adapte l’école en fonction de ses prévisions de chô­mage. Pas de boulot, pas be­soin de former des jeunes. Pas de for­mation, pas de boulot. Poser la question de l’emploi, c’est poser aussi la question de l’éducation : inégalité flagrante des moyens, l’école apparaît de plus en plus comme une gare de triage et de reproduction des classes sociales.

Diminuer l’accueil public des jeunes enfants, c’est renvoyer de fait les femmes à la maison. Pas éton­nant que les femmes soient en pre­mière ligne des luttes de l’école, surtout dans les quartiers popu­laires, pour défendre l’avenir de leurs mômes et leur propre indé­pendance économique.
L’éducation, ce n’est pas seulement formater les jeunes selon des besoins des patrons, ce devrait aussi être un moyen de nous libérer, d’avoir le pouvoir sur nos vies, d’élever notre niveau de connaissances et notre esprit critique !

Logement : 3,6 millions de personnes sont très mal ou pas logées, et ce sont au total 10 millions qui sont logées de ma­nière précaire. Les tra­vailleurs sont chassés tou­jours plus loin des centres villes le loyer pompe couramment la moitié du salaire ou plus. Construisons des logements sociaux pour tous, plutôt que la « France de pro­priétaires », surendettés de Sarkozy.

Santé : aujourd’hui, environ 20% de la population renonce à se soigner face aux coûts des soins et des mutuelles. Le capitalisme nous use. La santé c’est un droit élémentaire ! Et pas seulement pour réparer les dégâts du travail ! La santé doit être accessible à tous sans frais, avec ou sans papiers !
Dans une société qui produit beaucoup plus de richesses qu’il y a 50 ans, une telle régression est intolé­rable. Nous luttons pour une autre société où l’éducation, la santé, le logement, ne seront plus sou­mis aux besoins du patronat et à logique du profit.

Nous nous battons ensemble : personnels ouvriers, parents et enseignants, travail­leurs de la santé et usagers, habitants, dans les comités de quartiers populaires, les associations de femmes, pour plus de moyens dans les écoles, l’accès aux soins et le droit au logement ; comme étudiants, travailleurs en for­mation, pour l’égalité d’accès au savoir tout au long de la vie.

Nous voulons la justice !

Nous ne pouvons pas nous en remettre aux tribu­naux et aux lois, car dans cette société les lois sont écrites par la bourgeoisie, pour ses intérêts. Les ouvriers de Molex ont gagné tous leurs procès, mais ont perdu leur boulot, la loi pour le droit au loge­ment opposable n’est pas appliquée, ni celle sur l’égalité des salaires hommes-femmes. Toujours pas de procès en France pour les ravages de l’amiante, Total qui s’en tire pour Azf et peut être pour le naufrage de l’Erika, etc. Les exemples sont nombreux.

C’est sur nos propres forces, et sur elles seules, que nous devons compter. Sans rapport de force construit par la mobi­lisation, aucune avancée n’est possible ! Et sans prendre le pouvoir, il n’y aura jamais de véritable justice !
Soyons le moteur et décidons de notre route !

Construire notre camp…

Le capitalisme, c’est la concurrence. Entre les travail­leurs, cette concurrence, exacerbée par le chômage se traduit par le racisme, le sexisme, toutes les divisions qu’attisent les exploiteurs pour main­tenir leur posi­tion de domination, abaisser les salaires et les conditions de travail.

Il n’y a que deux côtés à la barricade. Ils l’ont bien com­pris, eux qui mettent tout en œuvre pour nous diviser : le racisme, le chauvinisme, le sexisme, en dressant les travailleurs contre les chômeurs, les jeunes contre les vieux... Chacune de ces divisions affaiblit notre classe et renforce la bourgeoisie. Chaque lutte pour les combattre, chaque mouvement de solidarité nous renforce.

Leurs intérêts ne sont pas les nôtres

Nous devons nous organiser autour de nos seuls inté­rêts d’exploités : Il faut organiser l’indépendance de classe sur tous les plans. Dans les luttes, c’est s’opposer à la défense de l’entreprise ou à soumis­sion aux inté­rêts de la France impérialiste, que ce soit dans la défense de l’emploi ou pour la régularisation des sans-papiers.

En politique, c’est organiser les révoltes autour d’un projet de transformation sociale, contre ceux qui veulent en faire des marchepieds pour la gauche réformiste.

Lorsque les « experts » nous disent « ce n’est pas possible, ça va nuire à l’économie », c’est que nos revendications nuisent aux intérêts des bourgeois. Peu nous importe le coût du logement, de la santé ou de la retraite : nous avons besoin de ça pour vivre, ce n’est pas négociable. C’est nous qui produisons les richesses, c’est à nous de décider comment les utiliser. A tous les niveaux, nous devons nous orga­niser selon nos intérêts propres, sans nous soucier de la bonne marche de l’économie ou de la « grandeur de la France ».
Le prolétariat, seule classe révolutionnaire jusqu’au bout !
A Voie Prolétarienne, nous disons que c’est le prolétariat, et en particulier la classe ouvrière, qui est la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout. Mais pourquoi ? Par fanatisme de la clé à molette et du bleu de travail ? Parce que les prolétaires seraient les plus nombreux ? Non ! Si la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout c’est parce que sa condition concentre toutes les aliénations et toutes les oppressions que subissent les hommes et les femmes qui appartiennent aux autres classes dominées.
Ainsi, le prolétariat, par son rôle dans la production, n’a objectivement aucune raison de ménager le système. Son émancipation ne peut passer que par la liquidation du rapport d’exploitation. Dire cela, ne veut pas dire qu’il n’y a que les prolos qui ont intérêt à la révolution. Mais ce doit être eux qui doivent en diriger la marche, pour ne pas s’arrêter en cours de route, avec tous ceux et celles qui souffrent et se battent dans cette société, et qui ont aussi tout intérêt à la changer.

Pouvoir aux hommes et femmes, français(es) ou étrangers(ères), qui sont prêts à construire une société sans exploitation ni domination !
La révolution ? Personne ne la fera à notre place !

Le capitalisme à visage humain, ça n’existe pas. Accaparer le fruit du travail de la majorité pour quel­ques uns, développer la concurrence à tous les niveaux, jusqu’à la guerre, piller la planète, ce ne sont pas des « excès » du système, c’est sa nature pro­fonde. Les politiciens de gauche qui essaient nous faire croire qu’ils vont rendre le capitalisme plus vivable sont des menteurs, qui n’ont pour seul but que de le faire perdurer.

« Il faudrait une bonne révolution ! »

Faire la révolution, ce n’est pas seulement un soulève­ment et une bonne trouille pour les gouvernants, c’est un changement profond de la société. Faire la révo­lution, ça passe par un changement d’institutions, mais les lois et la constitution ne sont qu’une étape, ils inscrivent dans le marbre la transformation réelle de la société. Tout comme il ne suffit pas de natio­naliser les entreprises pour que les ouvriers y exercent réelle­ment le pouvoir ! Le pouvoir des ouvriers imposera beaucoup aux bour­geois sans leur demander s’ils en sont d’accord : leur expropriation économique et leur exclusion du pouvoir politique.

Faire la révolution ça veut dire en finir avec le capitalisme, pas juste en changer les têtes. Construire une société fondée sur la coopération et l’égalité réelle, cela nécessite de prendre le pouvoir.

Prendre le pouvoir, ça commence par discuter et s’emparer de la politique, pas uniquement le temps des élections, mais tous les jours, en prenant col­lectivement les décisions qui nous concernent au travail et dans tous les aspects de la vie (santé, édu­cation, logement, travail, environnement…).
Prendre le pouvoir, ça commence par construire le rapport de force, ici et maintenant, dans sa boîte, son quartier, sa ville, face au chômage, à la crise du logement, pour résister comme le font beaucoup d’entre nous à PSA, Fralib, avec les femmes des quartiers, les sans-papiers, tous ensemble.
Au pouvoir, il nous faudra choisir des repré­sentants qui nous ressemblent, ouvriers et prolos, hommes et femmes, français ou immigrés, issus de notre classe. Pas des représentants politiques qui nous « rendent des comptes » tous les 5 ans, qui sont toujours les mêmes « pro­fessionnels » de la politique ! Prendre le pou­voir c’est ne plus déléguer sa voix. Nous sommes capables de gérer nos vies et la société, alors que les experts à la solde des bourgeois nous mènent de crises en faillites.

Plus question que les élus du peuple aient les privi­lèges de nos « représentants actuels », politiciens professionnels à vie. Plus question de dire untel est Français, untel est Etranger. Tous les exploités auront les mêmes droits et seront éligibles dans tous les domaines. Plus question non plus de dire : lui travaille, lui est chômeur. Nous travaillerons tous, moins et aussi autrement, car c’est possible !

Le système capitaliste ne se réforme pas, il doit être renversé par la Révolution !

Nous organiser pour construire notre avenir…

Pour faire la révolution et prendre le pouvoir, le prendre vraiment, il faudra l’arracher des mains des bourgeois, leur prendre le pouvoir économique qui est le fondement du pouvoir politique. Pour cela, il ne faut pas se contenter de voter, mais construire dès aujourd’hui, ensemble, la solidarité, l’unité, et l’indépendance politique des travailleurs, qu’ils et elles aient ou non un emploi ou des papiers.

S’organiser, c’est prendre le pouvoir sur notre vie que le capitalisme nous vole, c’est ne plus affronter seuls la crise et la galère, c’est changer notre quotidien pour changer toute la société demain. Pour faire la révolution !

Joe Hill

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Message  Joe Hill Sam 28 Avr - 13:42

http://vp-partisan.org/article673.html

Tract de l'OCML Voie Prolétarienne à l'occasion du 1er mai : "Hollande, contre Sarko? Non ! Pour faire barrage à la réaction raciste et décider de notre avenir, organisons-nous !"

Le 6 mai, deux candidats pour la bourgeoisie !

Le président sortant, qui a si bien défendu les riches, les bourgeois de toute espèce, affrontera Hollande, qui ambitionne de servir les mêmes maîtres. Hollande n’ira pas fêter sa victoire au Fouquet’s, mais il est déjà allé à Londres donner des gages aux financiers, et se propose aujourd’hui de réunir après sa victoire les patrons des entreprises du CAC 40, pour discuter avec eux de l’avenir de la France. Hollande, pas plus que Sarkozy, ne critique le travail qui nous use, la pression hiérarchique écrasante, la course à la productivité qui conduisent certains d’entre-nous au suicide. Il ne s’attaque pas à l’inégale répartition de la richesse. Ne dit rien sur les salaires, rien sur le drame du chômage et la précarité. Sur la Santé : faut-il seulement réparer des travailleurs usés ? Eduquer : oui, mais pour faire des hommes et des femmes libres, maîtres de leur vie, et pas seulement pour fournir les forces de travail dont le capital à besoin. Hollande est silencieux aussi sur l’égalité entre les hommes et les femmes, ou entre français et immigrés. Pas de régularisation de tous les sans-papiers. Il n’est pas prêt à abandonner le nucléaire. Comme Sarkozy, il a soutenu l’intervention contre la Libye, et appuie l’Etat colonial qu’est Israël. Il défend aussi les intérêts de l’impérialisme français partout dans le monde …. Malgré l’aversion que nous avons pour Sarkozy, nous ne choisirons pas entre deux politiques également au service de nos exploiteurs, deux politiques qui nous feront payer le remboursement de la dette et le redressement des capitalistes.

L’absence de perspective fait le lit du FN !

Nous connaissons tous des ouvriers qui ont voté FN. Dans certaines villes ouvrières, ce parti arrive en tête ou en seconde position. Comment détourner ces ouvriers d’un choix contraire à nos intérêts ? Comment lutter contre Sarkozy qui fait de ceux d’entre nous qui sont immigrés la cause des problèmes sociaux ? Comment lutter contre Hollande et sa politique libérale qui laissera dans la galère beaucoup d’entre nous et ne les détournera pas du FN ? JL Mélenchon a fait du recul du FN un enjeu. Il a échoué. Il a démasqué les tromperies de Marine Le Pen. Mais si des ouvriers se trompent en votant pour elle, il ne suffit pas d’argumenter contre. Il faut proposer des perspectives et organiser autour d’elles. Il faut construire les solidarités de lutte qui nous permettent de résister au rouleau compresseur du capitalisme en crise, dans les syndicats, les associations, les comités de lutte. Résister aujourd’hui en préparant notre alternative au capitalisme, et le pouvoir des ouvriers.

Notre peuple ouvrier n’est pas celui de Sarkozy, Le Pen ou Hollande !

Notre « peuple ouvrier » est celui des révoltés de juin 1848 exigeant du travail pour tous, celui de la Commune de Paris de 1871, mettant à la tête de ses bataillons des étrangers, celui des FTP Partisan, Français et Etrangers, de la Résistance. En font partie celles et ceux qui ont subi ou subissent l’exploitation et la domination impérialiste française et qui ont combattu conte elle pour leur liberté, comme en Algérie il y a plus de 50 ans. Notre « peuple ouvrier » est celui des hommes et des femmes, de toute origine nationale ou religion, qui construiront une société nouvelle sans exploitation ni domination. Notre peuple est solidaire avec tous ceux qui sont pourchassés pour leurs luttes pour la liberté et contre l’exploitation. Notre classe multinationale est Rouge, pas tricolore.

Notre peuple exploité veut le pouvoir !

Ça suffit, les « larmes de crocodiles » de ceux qui nous plongent dans la galère et puis disent ensuite comprendre « notre souffrance » et le vote FN. Oui ! Nous souffrons sous le capitalisme. Alors nous allons le renverser ! Mélenchon a remis au goût du jour la Révolution française en appelant à « prendre le pouvoir ». Mais le prendre, c’est déjà s’emparer de la politique, pas juste le temps des élections, mais tous les jours, pour construire notre force, ici et maintenant, dans notre boite, notre quartier, notre ville, pour résister comme le font beaucoup d’entre nous à PSA, Fralib, les femmes des quartiers, les sans-papiers. Prendre vraiment le pouvoir, c’est l’arracher des mains des bourgeois. Nous ne leur demanderons pas leur accord pour les priver de leurs pouvoirs économique et politique. Jamais nous ne le pourrons par le vote. Nous choisirons nos représentants dans notre classe : ouvriers et prolos, hommes et femmes, français ou immigrés. Pas des « professionnels de la politique » qui nous « rendent des comptes » tous les 5 ans ! Prendre le pouvoir c’est ne plus signer des chèques en blancs. Les élus du peuple n’auront pas les privilèges de nos « représentants actuels ». Plus question de dire : un tel est Français, un tel est Etranger. Tous les exploités auront les mêmes droits et seront éligibles dans tous les domaines.

Prendre le pouvoir pour « travailler tous, moins, autrement » !

Chômage, travail à la chaîne, travail en équipes, de week-end ou de nuit, ne sont pas une nécessité de la production en général. Ils ne se justifient que pour assurer la prospérité du capital. Supprimer le travail à la chaîne, le travail en équipes alternées, c’est possible. Travailler autrement, c’est travailler moins (20 heures par semaines). C’est possible n mettant la productivité de notre travail au service de tous, en répartissant le travail entre tous, en ne produisant que des marchandises ou services, indispensables au bien-être collectif, en supprimant les gaspillages, et en transformant les modes de consommation. Travailler autrement c’est décider de quoi produire, comment, dans quelles conditions sociales et techniques. Ne plus être des rouages manipulés par les experts des bureaux de méthodes et les ingénieurs. Nous organiserons la production dans les ateliers, et dans toute la société.

Sans organisation, nous serons toujours contraints à voter pour les faiseurs de promesses !

Nous ne sommes pas de doux rêveurs qui pensent que la révolution sortira des urnes. Alors, nous nous organisons pour la préparer dans un Parti communiste et internationaliste, capable de faire l’unité de tous, en combattant le racisme et le sexisme. Nous organiser, c’est prendre aujourd’hui le pouvoir sur notre vie, que le capitalisme nous vole, et ne plus affronter seul la crise et la galère. C’est changer notre quotidien, par la solidarité et la lutte, pour changer toute la société demain. C’est pour cela que nous construisons l’OCML-Voie Prolétarienne, une organisation communiste, pour passer de la résistance à la révolution ! Le 1er mai n’est pas la « fête du vrai travail » mais la journée internationale des travailleurs ! N’en déplaise à notre futur ex-candidat président, depuis plus de cent ans, le 1er mai est un jour « chômé » pour la lutte et l’organisation internationale de tous les travailleurs. En Espagne, en Grèce, en Italie, les travailleurs payent durement la crise du système, mais luttent avec courage et détermination. Ailleurs dans le monde, en Asie par exemple, le communisme est de nouveau d’actualité : les peuples du Népal se battent pour la prise du pouvoir, ou encore en Inde où ils contrôlent un tiers du pays. Leurs luttes sont les nôtres, nous en sommes solidaires !

Pouvoir aux hommes et femmes, français(es) ou étrangers(ères), qui sont prêts à construire une société sans exploitation ni domination !

Joe Hill

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Message  alexi Sam 28 Avr - 22:38

Alors, ce meeting régional Île-de France ?

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Message  Joe Hill Dim 29 Avr - 12:50

Alors, ce meeting régional Île-de France ?

Je ne suis pas de région parisienne, mais d'après ce que je sais la salle était pleine. Mais faudra patienter pour avoir un compte rendu dans un prochain Partisan ;-) Ou demander à un camarade de la région.

Joe Hill

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Message  Joe Hill Lun 7 Mai - 10:48

http://vp-partisan.org/article678.html

Déclaration de l'OCML VP à l'occasion de l'élection de François Hollande

Conformément aux sondages, François Hollande a été élu Président de la République pour cinq ans. La campagne de l’entre deux tours a été marquée par la surenchère réactionnaire de Nicolas Sarkozy qui a radicalisé ses attaques contre nos camarades immigrés, et qui lors du Premier mai a stigmatisé les syndicats, les exhortant à « délaisser le Drapeau rouge pour les intérêts de la France ». Il a réaffirmé de même sa volonté de rétablir les frontières en menaçant de sortir s’il le fallait de Schengen.

Sarkozy a adopté un discours de guerre de classe radicalisée, nationaliste et de rupture, avec la volonté de puiser dans l’électorat du FN. Ces tentatives ultimes pour sauver son élection en allant à l’encontre de ce qu’il avait pu affirmer parfois, ou en se disant lui-même la seule alternative… à son quinquennat précédent, étaient l’aveu de faiblesse d’un candidat plus soucieux de sauver son élection que de s’imposer comme le digne représentant d’une classe dominante ébranlée par la crise. Classe dominante dont les leaders se sont montrés particulièrement discrets au cours des dernières semaines.

Face à ce discours de rupture, François Hollande a choisi celui de l’Union nationale, de la confiance en l’avenir et de la défense d’une France sereine et républicaine. Il a opposé à la rupture de Sarkozy, la collaboration de classe en proposant de consulter voire d’associer les directions syndicales au traitement des problèmes que rencontre le capitalisme français. Volonté propre à rassurer la petite bourgeoisie et à démontrer à la bourgeoisie que lui seul est en condition d’assurer la paix sociale indispensable. Tel était le sens de son adresse aux directions syndicales faite à l’occasion de l’hommage rendu à Pierre Bérégovoy le Premier mai. Hommage à un ministre qui débuta comme ouvrier et syndicaliste. A un ouvrier qui avait rompu avec sa classe pour servir, entre autres en tant que Ministre de l’économie et des finances, avec sérieux la bourgeoisie. Voilà l’ouvrier modèle de la politique de Hollande. Pas celui qui agite le Drapeau rouge.

Avec François Hollande les attaques seront d’abord enrobées de sucre, accompagnée souvent par les directions syndicales, mais n’en resteront pas moins des attaques contre nos intérêts de travailleurs. Déjà n’a-t-il pas répondu à Sarkozy que s’il n’y avait pas trop d’immigrés, il y avait trop d’immigrés illégaux contre lesquels il fallait sévir.

L’OCML VP s’est abstenue à ce deuxième tour, comme au premier. Maintenant, il ne suffit pas de dire que c’est la lutte qui va compter dans la défense des intérêts de notre classe. Cela est une évidence. Nous savons que la crise du capitalisme en général et du capitalisme français en particulier vont imposer au gouvernement de nous attaquer. Le problème n’est pas là. Dans ces élections, et dans les résistances hier comme demain, le problème est que les travailleurs ne sont pas en condition de se battre autrement que dans la défensive. Ils ne sont dans cette situation que parce que les conditions idéologique, politique et organisationnelle de leur indépendance de classe ne sont pas réunies. C’est-à-dire l’existence d’une forte organisation communiste, d’un parti, orientant nos luttes vers la libération des exploités.

La satisfaction de voir Sarkozy battu ne doit pas nous endormir. Rien de décisif n’a été accompli. Nous avons toujours face à nous la même classe et un parti politique, un président soucieux de bien la servir. Avec à l’affût un parti de la réaction radicale, le FN, qui espère tirer profit de la défaite de l’UMP aujourd’hui et de l’échec du PS en 2017.

Tout reste à faire pour construire notre avenir sans exploitation, chômage, discrimination. Tout reste à faire. C’est seulement par notre volonté et notre organisation consciente que nous avancerons.

Le 7 mai 2012

Joe Hill

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Message  Joe Hill Ven 25 Mai - 13:19

http://vp-partisan.org/article689.html

Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne sur la lutte au Québec : "Génération sacrifiée, jeunesse révoltée!"

Cent jours de colère

Au Québec, déjà cent jours de mobilisation pour les étudiants qui protestent contre la hausse des droits d’inscription à l’université. Faire financer aux étudiants le coût de leur formation, c’est réduire le budget alloué par la société, mais c’est aussi réserver l’accès à la formation supérieure aux enfants de la bourgeoisie. Sans avoir jamais ouvert la moindre discussion, le gouvernement Charest a décidé de frapper fort et tente de tordre le cou à ce mouvement par la force. Avec la Loi 78, loi d’exception votée en urgence et applicable immédiatement, ce sont les libertés publiques qui ont été attaquées : des pouvoirs démesurés à la Ministre de l’Education, obligation de déclaration préalable des manifestations (ce qui n’existait pas au Québec jusqu’ici), interdiction pour les associations étudiantes de bloquer les établissements, suspension des cours pour rendre la grève invisible et amendes très lourdes en cas de désobéissance. La police municipale de Montréal en rajoute une couche en interdisant de porter un masque pour défiler. La police, soutenue et encouragée par le pouvoir, multiplie les agressions et arrestations.

Au lieu de bâillonner le mouvement, cette répression l’a au contraire étendu à tous les secteurs progressistes et démocratiques de la société. Il s’agit maintenant d’un bras de fer qui concerne toute la société québécoise.

Et au-delà, le Québec nous montre les limites de ce système que la bourgeoisie veut nous faire passer pour la « démocratie ». En cas de contestation par le peuple de la politique menée, on envoie la troupe. Chaque jour, chaque nuit, des manifestations puissantes et des centaines d’arrestations.
Soutenir la lutte au Québec, en faisant connaître la situation là-bas et en participant à la solidarité organisée ici, est nécessaire.

Une génération perdue ?

Partout dans le monde, les jeunes prolétaires encaissent les coups des ravages de la crise : éducation saccagée, accès restreint aux études, chômage de masse.

Une étude de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sur le chômage des jeunes fait apparaître l’explosion du chômage dans le monde entier. 75 millions de jeunes sont sans travail. En mars, dans les 17 pays de la zone euro, le chômage des jeunes a atteint 22,1%. Il dépasse 53% en Grèce (plus d’un jeune sur deux), 48% en Espagne, 36% au Portugal et 35% en Italie. Un économiste parle déjà de « génération perdue ».
Mais, comme au Québec, partout dans le monde la jeunesse et les peuples relèvent la tête : en Espagne pour l’Education, à Francfort contre les marchés financiers, en Grèce depuis des mois contre l’austérité, à Chicago contre l’OTAN et la guerre !

Alors que les « experts » se sont résignés à abandonner cette jeunesse à la misère de leur système, les jeunes, eux, ne se résignent pas, ils se révoltent ! Ils seront peut-être perdus pour le capital, mais pas pour l’avenir, pour le combat et la construction d’une société meilleure !

Oui, la jeunesse a raison de se révolter, pour le droit à étudier, pour le droit à travailler, pour le droit à vivre !
Oui, l’internationalisation de nos révoltes est la solution !
Le capitalisme en crise détruit tout, et surtout il détruit l’avenir. Il est temps de détruire le capitalisme !


OCML-VP, le 24 mai 2012

Joe Hill

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Message  Joe Hill Sam 16 Juin - 12:55

http://vp-partisan.org/article706.html

Tract de l'OCML-Voie Prolétarienne Toulouse pour la Marche des Fiertés : "Contre l'ordre moral, pour l'égalité des droits : Révolution !"

Il y a maintenant 43 ans que les émeutes de Stonewall (révoltes contre des flics qui persécutaient les homosexuelLEs) ont donné naissance aux Marches des Fiertés. 43 ans que l’homophobie ne cesse de perdurer. 43 ans de combat contre l’ordre moral. 43 ans que nous revendiquons l’égalité des droits.
Mais aujourd’hui, nous sommes bien loin des luttes des années 70, portées notamment par le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire ou l’organisation maoïste Vive La Révolution. Ces luttes et ces organisations articulaient la lutte contre l’homophobie avec la remise en cause de toute la société.

L’homophobie : une arme de division massive au service du capitalisme

Les LGBT (Lesbienne/Gay/Bi/Trans) subissent une oppression spécifique : droits inégaux, salaires inférieurs (d’environ 6% pour les gay d’après une étude de 2010 paru dans Libération), psychiatrisation des transexuelLEs…

Si les LGBT-phobies ne sont pas nées avec le capitalisme, celui-ci a maintenu ces oppressions pour une raison simple : diviser pour mieux régner. Et c’est à cela que sert le sexisme, le racisme et les LGBT-phobies. Diviser le camp du peuple et détourner les travailleurs, les ouvriers de ces vrais ennemis : les bourgeois.

Construire notre unité, c’est construire la révolution !

Face à cette situation, il est important de ne pas en rester au constat. Il faut partout porter ce combat pour construire l’unité de notre camp : celui des travailleurs. Avec nos syndicats, pour combattre les discriminations au travail, nos associations de quartiers et bien sûr dans nos organisations.

Car les choses ne pourront changer vraiment qu’en renversant le capitalisme qui nous offre aucun avenir à part son lot de guerres, de misères, d’exploitations et d’oppressions.

A nous de nous organiser dès aujourd’hui entre travailleurs, hommes et femmes, LGBT et hétéros, français et immigrés pour construire notre quartier général, un Parti Communiste, qui sera l’outil de notre libération !

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Message  Joe Hill Jeu 28 Juin - 20:15

http://vp-partisan.org/article709.html

Tract de l’OCML-Voie Prolétarienne distribué à l’occasion de la mobilisation contre la fermeture du site de PSA Aulnay du 28 juin.

MOMENT fort de lutte ! Journée d’action et de solidarité. On se retrouve tous ensembles !! Nous voici des centaines devant les portes du quartier général de nos exploiteurs. Un CCE de plus, pour nous faire lanterner, alors que les plans sont dans les tiroirs. PSA ne les sort pas par crainte – de NOUS ! Dans l’immédiat, ce qu’on voit c’est que la direction licencie les handicapés pour invalidité, sanctionne et dégage, un par un. Une restructuration qui ne dit pas son nom. Voilà « l’humanité » du capital, l’ouvrier n’est qu’une « ressource humaine », qu’on presse comme un citron, qu’on dégage dès qu’on n’est plus rentable, trop vieux ou trop abîmé.

Illusions perdues ?

La semaine dernière, la rencontre avec Montebourg n’a pas donné grand-chose. Des paroles vagues, même pas de promesse fumeuse. Après les élections, nombreux étaient pourtant celles et ceux qui attendaient beaucoup du nouveau gouvernement. Il n’a pas fallu deux mois pour rappeler, une nouvelle fois, que les lois économiques capitalistes s’imposent à la volonté des politiciens bourgeois. Le nouveau gouvernement se révèle aussi impuissant que le précédent, parce qu’il ne veut et ne peut rien changer au fond. Une multinationale comme PSA ou General Motors ce n’est pas une PME de province, ça ne joue pas dans la même catégorie. On a viré Sarkozy, Guéant, Morano ou Hortefeux, mais on a toujours l’exploitation, le travail à la chaîne, la pénibilité. C’est l’illusion du capitalisme à visage humain qui s’évapore à grande vitesse.

Les règles du marché

Répartir les richesses ? Répartir la production entre toutes les usines ? Réduire les cadences et le temps de travail ? Garantir l’emploi et embaucher les intérimaires ? Tout ce qui est de bon sens pour les ouvriers se heurte à la concurrence mondialisée, aux règles du jeu du marché, aux délocalisations. Les dirigeants de PSA ne sont pas des magouilleurs, des tricheurs, ou des « méchants » qui nous veulent du mal. Ce sont des gestionnaires qui ont des comptes à rendre aux propriétaires en titre, et ils le font froidement, calculette à la main. Concurrence oblige !

Mais alors que faire ?

Est-on sans espoir ? Certainement pas. Nous avons avec nous le nombre, la colère, la détermination et le fait que c’est NOUS qui produisons la richesse, c’est NOUS qui sommes sur les chaînes. Nous n’avons rien à attendre, ni de la direction, ni du gouvernement, ancien ou nouveau. « Il n’est pas de sauveur suprême », dit notre chant de lutte, « producteurs, sauvons-nous nousmêmes », c’est la voie à suivre. Défendons tous les postes de travail, défendons les camarades menacés de licenciement, défendons partout la baisse des cadences. Non à la fermeture des entreprises. L’intérêt ouvrier, le NOTRE, et rien d’autre, oublions tous les beaux discours de supposée bonne gestion de l’entreprise ou les appels à être raisonnables ou quoi d’autre encore, c’est pour mieux nous enfumer. Menons la guérilla sur tous les fronts contre les directions, comme les camarades de Goodyear depuis 4 ans.

Un combat commun à l’échelle de l’Europe.

Aujourd’hui, ici devant les portes de PSA, il y a parmi nous une délégation espagnole de camarades de PSA Madrid, une délégation allemande de camarades d’Opel Bochum (GM), embarqués dans la même galère que nous à Aulnay, Valenciennes, Poissy, Sochaux… Nous les saluons ! C’est la voie à suivre, une première démarche pour une lutte internationale commune, à laquelle le CITA (Conseil International des Travailleurs de l’Automobile) qui s’est tenu à Munich en mai dernier a contribué. C’est la voie à suivre à la fois pour GAGNER sur l’emploi, par la lutte la plus déterminée, la plus offensive, la plus solidaire et internationale possible. La propagande du « produisons français » est une impasse, loin de la réalité de la production ultra-mondialisée.


Et pour demain ?

Nous vivons la réalité du capitalisme et de sa barbarie : l’ouvrier n’est que la chair à canon de la guerre économique mondialisée. Mais alors, c’est bien à la propriété privée capitaliste qu’il faut toucher, et là, il faut s’en donner les moyens pour renverser le capitalisme et instaurer la propriété collective des moyens de production et d’échange, pour imposer notre loi, celle des travailleurs. Toute l’histoire du mouvement ouvrier nous a aussi appris la solidarité internationale, les tentatives d’en finir avec les exploiteurs, en commençant par la Commune de Paris, les révolutions russe et chinoise. L’échec de ces expériences n’est pas l’échec du communisme véritable, ce sont des échecs dont il faut apprendre et tirer les leçons pour aller de l’avant. Le premier avion n’a pas volé bien loin. Les peuples se révoltent, en Tunisie, en Egypte, en Inde, au Népal ou ailleurs. Dans le monde entier, les ouvriers se révoltent contre la barbarie de l’exploitation : les mineurs en Espagne, les sidérurgistes en Grèce ; contre les programmes imposés par les gouvernements de droite et de « gauche ». Notre classe se bat partout dans le monde et elle est une force !

Construire notre avenir

Les luttes nous apprennent qui est notre ami et qui notre ennemie, sur la base des expériences passés – avançons vers la révolution socialiste ! Organisons-nous pour une autre vie pour nous les exploités. Construire notre Quartier Général face à celui de PSA et de tous les monopoles, construire les solidarités internationales nécessaires comme nous le faisons aujourd’hui.
L’organisation communiste marxiste-léniniste Voie Prolétarienne soutient cette voie – rejoignez-nous !

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Message  Joe Hill Jeu 12 Juil - 15:15

http://vp-partisan.org/article727.html

Tract de l'OCML-Voie Prolétarienne de Lyon de juin 2012.

Dimanche se terminera une longue période de campagne politique pour les élections. Sarkozy a été dégagé et nous en sommes heureux, mais le capitalisme n’a pas disparu avec lui !
Les nouveaux gérants s’installent dans les mêmes bureaux, dans la même constitution, et veulent montrer qu’ils savent mieux gérer dans l’intérêt de la nation, de « tous les français » disent-ils. Donc des banquiers, des patrons, des PDG comme celui des ouvriers, des précaires et de tous ceux qui travaillent et galèrent : mission impossible ! En réalité, Hollande est le mieux placé pour assurer la paix sociale indispensable au redressement des capitalistes français.

Bien sûr, il y a quelques annonces symboliques, ou même qui font plaisir. Ici ou là, il y aura des coups de mains, peut être pour certaines boites en difficultés, pour des jeunes et des retraités. Nous n’allons certes pas cracher dans la soupe. Souvent ces mesures sont aussi une réponse aux colères, au dégoût, et aux luttes des travailleurs, des jeunes, des retraités et aux résistances de tous qui ce sont produites depuis des années.
Pourtant, nous savons tous bien que nos intérêts d’ouvriers ne sont pas ceux des banques, des monopoles et des experts qui organisent notre exploitation et décident si oui ou non nous aurons toujours du boulot demain. Au contraire, tout nous oppose !
Avec Hollande, les grands patrons et les banquiers pensent qu’il sera plus facile de faire passer leurs attaques. Elles seront bien enrobées de sucre, on invitera les « partenaires sociaux », mais ce sera des attaques quand même ! Ne nous laissons pas endormir, « ne baissons pas la garde » disent les ouvriers en lutte de Fralib. C’est la lutte et notre organisation qui vont compter dans la défense de nos intérêts de classe et il faut se préparer à ces affrontements !

A partir de quelques mesures déjà annoncées nous pouvons tirer quelques enseignements et continuer à construire notre camp :

Le blocage des loyers, une mesure phare et immédiate ?

Les loyers sont trop élevés, ils représentent parfois la moitié des salaires, ils participent à la misère des jeunes, des anciens et des femmes seules. L’annonce du blocage partiel à la relocation dans certaines régions aura dans les faits très peu de conséquences, et ne se verra pas sur nos comptes pour la majorité d’entre nous. Un premier pas disent-ils ! Pourtant en face, du côté des investisseurs, des propriétaires, de ceux qui se sucrent sur nos dos, tollé général et organisation à grande échelle pour saboter ce décret, des menaces de ne plus louer, des augmentations exagérées dès maintenant, une campagne de presse, des menaces pour l’emploi dans les BTP, etc. Ce petit exemple montre combien il est évident dans notre société il y a deux classes avec des intérêts opposés. Des lois ou des décrets seuls ne suffiront pas pour que nous changions de vie.
Nous affirmons que les loyers sont insupportables pour nous tous et nous voulons une baisse des loyers immédiate avec les moyens de les faire appliquer !

Le blocage des salaires, des grands patrons des entreprises publiques

Maximum 20 fois le salaire le plus bas dans l’entreprise. Pourquoi ? Certains auraient 37.000€ par mois, alors que les ouvriers les plus nombreux vont gagner cette somme en une année. Et on parle de 50€ par mois d’augmentation du Smic comme un énorme cadeau, une catastrophe nationale pour l’économie pense le MEDEF. De qui se moque-t-on ? Nous voulons une augmentation immédiate et générale pour tous les ouvriers. Les exploiteurs ne rétabliront pas leur « compétitivité » sur notre dos !

Que nous réservent les capitalistes et leurs représentants politiques dans les mois à venir ?

Nous avons toujours de petits salaires, les plans sociaux se multiplient, les jeunes n’auront que des emplois précaires, les grands magasins parlent de licencier des milliers de salariées que nous savons souvent être majoritairement des femmes dans la précarité, etc. La vie augmente sans cesse, nous savons tous consciemment ou non que nous allons encore subir, comme nos camarades ouvriers d’Espagne, d’Italie, du Portugal, ou de Grèce, les pressions des banques et des gouvernants pour nous faire accepter leur politique et leur mesure d’austérité en reprenant nos acquis, résultat de nos luttes passées, pour qu’ils sauvent leur profit et leur société d’exploitation.

Que faire ?

Pas d’illusions sur le nouveau gouvernement. Les difficultés s’amoncellent toujours, et il sera bientôt forcé de tomber le masque... Ce qu’il commence déjà à faire. Hollande promettait par exemple, l’arrêt de la mise en prison des familles étrangères avec enfants. Même pas de revenir sur les lois anti-immigrés de Sarkozy ! Aujourd’hui, on apprend que les préfets, comme à Lyon, continuent de les faire enfermer dans les Centres de Rétention. Le changement, on peut toujours l’attendre... Chez ceux qui défendent avant tout l’intérêt de la bourgeoisie et de l’impérialisme français. Ceux qui parlent en notre nom ne savent rien de la vie des ouvriers et des prolétaires, bien installés dans les salons cossus de l’État bourgeois. Ne confions pas nos vies et celles de nos familles à d’autres que nous-mêmes.
Ne nous laissons pas endormir par des journalistes dans une télé aux ordres des mêmes grands du système, vendeur d’armes comme Lagardère et monopole du béton comme Bouygues ! Arrêtons de croire comme certains voudraient nous y forcer, que la défense de la France et des partis comme le FN font partie de la solution à nos problèmes. Ces mêmes dans l’histoire ont toujours montré de quel côté ils sont, celui des riches et des patrons et quelles misères ils ont semées, comme aujourd’hui dans beaucoup de pays ! La classe ouvrière ne se désunira pas, notre camp est international !

Nous n’échapperons pas à notre devoir, il faut changer de société et de système économique

Pour y arriver, il faut nous unir et lutter pied à pied pour défendre nos intérêts chaque jour. Il faut poursuivre toutes les réflexions que nous avons engagé en tirant les leçons de notre histoire, sur l’économie capitaliste et sur le monde que nous pouvons construire. Notre faiblesse ? Nous ne sommes pas organisés et nous n’avons pas assez confiance en notre force. Nous devons nous organiser, aussi bien au niveau de la boîte, qu’au niveau de notre pays et nous unir aux autres ouvriers du monde. Ainsi, nous arriverons à arrêter et chasser le système capitaliste et la mondialisation qui nous broient et détruisent notre planète.

Organisons notre propre camp, celui des travailleurs !
Changer de gérant ne sert à rien... c’est le système qu’il faut abbatre !
Travaillons à l’unité de tous les ouvriers quel que soit leurs nationalités, français ou immigrés, avec ou sans papiers !
Nous avons le nombre, nous connaissons le travail, nous avons la connaissance de l’organisation de la société !
Nous imposerons notre société : celle de la libération de tous les exploités, le pouvoir ouvrier en marche vers le communisme !

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Message  Joe Hill Jeu 12 Juil - 15:17

http://vp-partisan.org/article732.html

Tract de l'OCML-Voie Prolétarienne de PSA Aulnay du 11 juillet 2012

[quote]Y aura-t-il enfin du concret au CCE du 12 juillet ? Le 28 juin nous avions raison de ne pas attendre que le couperet patronal tombe et que nos têtes roulent. Raison aussi de ne pas compter sur le nouveau gouvernement pour s’opposer au grand patronat. Donc RESISTANCE !
Il faut garder l’initiative : Créer maintenant un comité de lutte avec les syndiqués ou non syndiqués préparant la lutte dans l’usine et dans les villes autours avec la population. Profiter de la période actuelle et préparer la rentrée. Non à la fermeture, maintien de tous les emplois !

Frapper tous ensemble !

Défendre nos emplois dans tout PSA - tous ensemble : fixes et intérimaires, avec les équipementiers, avec les travailleurs de la GM (Opel),…
PSA veut nous diviser. Parle de déplacer les modèles d’Opel à PSA, de PSA à Opel …, puis le lendemain on entend dire autre chose. Opposer les sites de production ou les pays affaiblit notre lutte. Et la division entre syndicats ? Toute division nous affaiblit et fait le jeu des rapaces capitalistes. Signez le « Manifeste international des travailleurs PSA et GM/Opel » (voir au dos), plus de 200 l’ont fait le 28 juin. Pour l’UNION DES TRAVAILLEURS au niveau du groupe et au niveau international !

Un avenir pour les jeunes !

Ne vendons pas nos postes ! Il nous faut des emplois mais pas n’importe lesquels. Quel avenir pour nos enfants ? Où pourront-ils travailler dans la dignité, dans l’intelligence sans s’épuiser au boulot ? Défendons nos salaires. Défendons notre santé : contre des cadences qui nous détruisent ; des conditions de travail qui sapent notre santé physique et morale. La courageuse grève des peintres montre la voie : bloquer la production, bloquer la machine à profit. Ca fait mal aux capitalistes et ils ont PEUR des ‘remous’ dans une période d’instabilité économique et politique. Embauche immédiate de tous ceux qui sont précaires : intérim, CDD, contrat jeune,…

La colère gronde dans le monde

L’histoire nous apprend que lorsque nous sommes offensifs les capitalistes reculent ! Les ouvriers dans l’automobile sont une force qui peut entraîner et fédérer tous ceux qui sont menacés par la crise. Actuellement, grèves et manifestations se multiplient en Europe : le 28 juin n’a pas été seulement une journée d’action à Paris, mais aussi à Opel/Bochum en Allemagne. Cela a remonté le moral de tous. En Espagne, depuis 3 semaines les mineurs mènent une lutte dure contre la fermeture des mines ! En Grèce – les sidérurgistes en grève depuis 300 jours sont suivis un peu partout ! Contre la politique de crise de l’Union Européenne, contre la politique en faveur des grands groupes internationaux ! Politique mise en place par les gouvernements de droite ou « gauche ». Nous menons un combat commun : L’avenir c’est le socialisme révolutionnaire. Notre organisation OCML – Voie prolétarienne milite pour ça – rejoignez le combat !

Le 28 juin une journée d’action européenne : « Camarades, compañeras et compañeros, Kolleginnen und Kollegen ! »

Des militants de la CGT de PSA Madrid et de IG Metall d’Opel/Bochum-Allemagne s’adressent aux participants de la journée d’action du 28 juin à Paris. A Madrid et à Bochum, les usines sont également menacées de fermeture.
Le « Manifeste international » a été massivement signée : pas moins de 200 signatures en 2 heures ! Les signataires s’engagent pour une lutte commune !
Ce 28 juin, la solidarité a été mondiale et s’est manifesté dans 7 pays et sur 3 continents. Outre la France, c’est :
En Allemagne – un camp de protestation à Opel/ Bochum à l’initiative du comité des femmes « Basta », des ouvrières de chez Opel et des femmes de la région Bochum. Toute la journée des délégations ouvrières et la population ont défilé.
En Espagne, le « manifeste international » circule et est signé à PSA Madrid, à la GM Saragosse, etc.
A la GM à Sao Paulo/Brésil on lutte aussi contre les exploiteurs et lors d’une grève, une motion de solidarité avec les camarades d’Europe a été votée.
des messages de solidarité arriveront de la GM Inde, de Detroit/Etats Unis, des ouvriers de l’automobile de Fiat du syndicat FIOM/Italie.
Cette journée d’action européenne est devenue internationale en grande partie grâce au Conseil international des travailleurs de l’automobile (CITA). Des militants de la CGT de PSA Mulhouse ont participé à Opel Bochum/Allemagne aux protestations le même jour. Les camarades de Bochum se sont retrouvés le 30 juin avec les ouvriers de la GM Strasbourg. Cette solidarité n’est qu’un début ! Elle est porteuse d’avenir ! Les millions d’ouvriers de l’automobile sont une force !

MANIFESTE INTERNATIONAL des travailleurs de General Motors/Opel et de PSA

Face au développement de la crise de surproduction, les directions des constructeurs d’automobiles de GM et PSA – nouveaux alliés - veulent fermer ou menacent plusieurs usines en Europe : PSA Aulnay et Sevelnord/France, Opel/Bochum-Allemagne. Des dizaines de milliers de postes de travail sont visés : des travailleurs fixes et des intérimaires, chez les sous-traitants, les entreprises fournisseuses et les entreprises de services. C’est la soif de profit qui amène à cela.
Chômage pour les uns et des rythmes de travail inhumains pour les autres ? NON ! L’unité des travailleurs et travailleuses est nécessaire et indispensable, quelque soit le site, la nationalité ou le groupe automobile. Les signataires, travailleurs des usines de PSA et de GM (Opel) d’Allemagne, d’Espagne et de France, leurs familles, sous traitants, leurs amis... exigent le maintien de tous les postes de travail. Nous rejetons le chantage et le harcèlement pour les départs “volontaires” ou imposés. Nous rejetons la dégradation des conditions de travail et de salaires, et toutes manœuvres patronales pour imposer leurs intérêts.
Nous rappelons à nos représentants syndicaux et/ou Comités d’Entreprises en Allemagne, en Espagne ou en France qu’ils ne peuvent décider à notre place et qu’ils ne doivent pas cèder aux divisions que veulent les multinationales capitalistes.
AUCUNE fermeture d’usine chez GM ou PSA !
Maintien de TOUS les postes de travail ! Travailler moins, pour travailler tous !
Unité internationale des travailleurs !
Internationale Arbeitereinheit !
¡Unidad internacional de los trabajadores !

Joe Hill

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