Since 1974, the international conversation about Cyprus has been only of "bi-communal solutions" – Turkish and Greek. Photograph: Katia Christodoulou/EPA
This incident takes its place in the recent litany of violence against foreign workers, students or, in the most notorious case, a 15-year-old Afro-Cypriot assaulted by 40 of her classmates while their teachers stood by. Earlier this year, the Palestinian community centre in Larnaca was vandalised, while the headquarters of the anti-racist organisation KISA are regularly graffitied with swastikas.
It is typical for another reason – the general absence of public sympathy. The teachers' union obstructed punishment of the schoolgirl's attackers, and the Cypriot police are so unwilling to even record racially aggravated assaults that many non-white migrants no longer bother. Listening to opinions on TV phone-ins and talk radio, it becomes clear that the attitude of wider society is that "i xeni" (foreigners) should not be here in the first place, and so deserve whatever they get.
There is an irony here, given the number of Cypriots who emigrated in the 60s and 70s to seek a better life abroad. Indeed, some estimates put the number of diaspora Cypriots as being greater than the remaining population of the island. As Denis MacShane remarked last week, Cypriots have become a formidable enough voting block in London that they may prove a significant obstacle to David Cameron's desire for closer ties with Turkey.
Of course, Cyprus is not alone in struggling to cope with rising immigration. Indeed, due to geographical proximity to both Africa and Asia, and to the porous Green Line, Cyprus has one of the highest rates of migration – both legal and illegal – in Europe.
Nonetheless, there is something uniquely callous in the Cypriot attitude to asylum seekers, economic migrants and, to put it most simply, non-whites of all kinds. It is more striking given the low crime and unemployment rates, the high GDP per capita compared with all neighbouring nations, and the island's long history of welcoming outsiders (such as refugees from the Armenian genocide in 1915).
The major source of such disregard for people outside one's own ethnic group is the Cyprus problem, and no solution currently on the table would address this. Whether one chooses to date the situation to the invasion by Turkey in 1974, the coup by junta-supported Greek Cypriots the same year, the bombings by Turkey in 1964, the attempt by Greek Cypriots to tear up the constitution in 1963, or simply to the British colonial strategy of divide and rule, the fact is that Cypriots have been split along ethnic lines far beyond living memory. The sandbags and barbed wire of the Green Line that runs through the middle of Nicosia are only the most potent reminder of this.
Since 1974, the international conversation about Cyprus has been of "bi-communal solutions". Both sides have formally committed to separate administrations for Greek and Turkish Cypriots plus a central assembly where representatives of the two sides will meet in equal numbers. Another possible solution, talked of with increasing frequency, is of a permanent partition into two states. External parties – the UN, EU, UK, Greece and Turkey – allow no other possibilities to be discussed.
Allowing only two ethnicities into the national conversation encourages zero-sum thinking, where "we" can only win if "they" lose. Both sides try hard to portray themselves as the only victims of the conflict, often in toe-curlingly exaggerated language.
Like all victim complexes, the Cypriot version leaves little room for nuanced understanding of a newly multicultural country. Faced in the 1950s with the need to formally assign minorities to one of the two permitted groups, Cypriot authorities decided the question along religious lines, with the mostly Muslim Roma becoming "Turkish" and the Catholic Maronites "Greek". How might they deal with today's growing Buddhist, Hindu, Jewish populations? Why should their descendants be forced to become "Greek" or "Turkish"?
Without external pressure to admit that the biggest injustices on the island these days are practiced against non-indigenous populations, Cypriots will continue to assume a pose of self-righteous victimhood.
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Chypre: nouvel exemple de l’hypertrophie du système bancaire.
Le bilan des banques chypriotes, gonflé par les apports financiers en provenance de Russie, représente rien de moins que 8 fois le PIB.
Le gouvernement russe a déjà prêté à Chypre l’an passé 2,5 milliards d’euros... Chypre demandeun plan de sauvetage européen.
NB. Le total des actifs détenus par les banques françaises s’élevait en avril 2012 à 8.500 milliards €, soit plus de 4 fois le PIB français…
Le NON des allemands
Les 17,5 milliards d’euros qu’a demandé Chypre au Mécanisme Européen de Stabilité pourraient échouer au Bundestag. Les Sociaux-démocrates allemands ne veulent pas payer pour les banques chypriotes. Or, sans eux, Angela Merkel ne dispose pas de majorité pour faire adopter cette aide.
C’est un nouveau casse-tête pour Angela Merkel… et pour l’Europe. Selon le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung, le parti social-démocrate SPD refuserait de voter en faveur d’une quelconque aide européenne à Chypre. «Je ne peux pas m’imaginer que les contribuables allemands sauvent les banques chypriotes dont le modèle est fondé sur l’évasion fiscale», a martelé le secrétaire général du SPD Sigmar Gabriel. Un peu plus tôt, les Verts avaient également émis des réserves sur l’aide à Nicosie.
Une taxe de 6,75 % sur tous les comptes en banque ! (ok et de 9,9% au-dessus de... 100 000 euros - mais les grandes fortunes ne sont pas dans des comptes bancaires, et surtout pas dans des banques chypriotes...).
"C'est du vol": à Chypre, la colère contre la taxation des dépôts bancaires - Publié le 16/03/2013 à 16:19
"J'ai déjà perdu mon travail, ce que je touche de l'assurance sociale ne suffit pas à faire vivre une famille, et maintenant il va falloir payer ça en plus", enrage-t-il. "Je suis étonné que les gens ne manifestent pas comme en Grèce". "C'est du vol!" Kyriakos, un artiste chypriote, venu retirer le maximum d'argent autorisé dans un distributeur afin de minimiser le montant des taxes risquant d'être prélevées sur son compte, dans le cadre du plan de sauvetage européen, se dit "en colère".
"J'ai gagné cet argent et maintenant on me le prend pour payer des erreurs qui ne relèvent pas de moi", soupire le trentenaire, patientant devant un distributeur pendant que ses deux amis, comme lui, tentent de retirer le maximum qui leur est autorisé.
"On essaie tous de retirer un maximum d'argent -- mais cela ne marche pas très bien, on ne sait pas si les comptes sont bloqués ou les distributeurs vides", peste l'un de ses amis, Joseph, employé de banque chypriote.
"Personne ne s'attendait à cela -- et les banques n'étaient au courant de rien", assure-t-il.
Afin de réduire le montant emprunté pour éviter la faillite, les bailleurs de fonds internationaux ont demandé à Chypre d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts.
Cette décision, annoncée dans la nuit de vendredi à samedi, concerne toutes les personnes résidant sur l'île.
Si des queues se sont formées devant certains distributeurs samedi matin, les agences bancaires étaient fermées pour le week-end, et jusqu'à mardi matin, lundi étant férié sur l'île.
"J'ai essayé de faire un virement ce matin, je n'ai pas réussi, mais de toute façon il n'aurait sûrement pas été validé", indique un entrepreneur français basé à Chypre.
"Je vais retirer ce que je peux, c'est toujours ça de gagné", dit-il, avant de repartir avec 2.000 euros.
Pourtant, ces retraits dans l'urgence ne vont pas empêcher la ponction sur leur compte, comme l'explique Marios Skandalis, vide-président de l'Institut des comptables publics de Chypre. Les montants correspondant à la taxe "sont déjà bloqués et ne peuvent plus être transférés", selon lui.
Les déposants à Chypre sont d'autant plus déstabilisés que les détails des mesures acceptées par Nicosie en contrepartie du plan de sauvetage ne sont pas encore connus, dans l'attente d'une validation par le Parlement chypriote.
"C'est catastrophique", lance un entrepreneur belge, estimant à 15.000 euros le montant qu'il va voir ponctionner sur les comptes de son foyer.
"Ca ne me gêne pas, c'est une contribution à un problème qui existe", déclare-t-il, se disant en revanche très inquiet de savoir si la mesure s'applique aux sociétés.
"S'ils nous prennent 10% ça veut dire qu'on ferme la semaine prochaine", souligne-t-il.
Un père de famille allemand habitant Nicosie, lui aussi, se dit "en colère". Ces mesures "touchent les familles, tout le monde, c'est injuste".
"J'ai déjà perdu mon travail, ce que je touche de l'assurance sociale ne suffit pas à faire vivre une famille, et maintenant il va falloir payer ça en plus", enrage-t-il. "Je suis étonné que les gens ne manifestent pas comme en Grèce".
Des appels à manifester ont été lancés pour la soirée et les jours à venir.
Cela se complique ! Le parti politique du président s’oriente vers l’abstention au parlement, afin de renforcer sa position de négociation. Le gouvernement chypriote avait auparavant renvoyé la balle dans le camp de la coalition des ministres des finances européens, de la Commission, de la BCE et du FMI. Les prenant au mot, il propose d’exonérer les petits déposants (en dessous de 20.000 euros), mais elle laisse inchangé le taux de 9,9% pour ceux qui dépassent le seuil des 100.000 euros. Le compte n’y est donc pas et les 5,8 milliards d’euros requis ne seraient pas réunis (il manquerait 300 millions d’euros). Que faire ? dans les négociations, ce sont les dernières mètres qui doivent être franchis qui sont les plus difficiles ! Ils se sont décidément pris tout seuls les pieds dans le tapis, expliquant que ni Angela Merkel, ni François Hollande n’ont voulu répondre hier aux questions qui ont fusé lors de leur conférence de presse commune, suite à leur rencontre avec le gotha industriel européen.
On a entretemps eu confirmation, de la bouche du porte-parole du gouvernement chypriote, des intentions initiales du FMI, qui ont finalement donné lieu au compromis qui aujourd’hui est remis en question. Il était prévu de créer une good bank où auraient été recueillies les dépôts en dessous de 100.000 euros, et de laisser les autres dans une bad bank, où ils auraient subi une taxation de 40%. Voyant dans cette issue la fin annoncée de leur prospérité financière, les responsables chypriotes s’y sont opposés de toutes leurs forces en faisant savoir que le parlement ne ratifierait jamais un tel plan, les conduisant a accepter le plan qu’ils ont ensuite rejeté.
Ultime rebondissement : un échange téléphonique entre Angela Merkel et le président chypriote Nicos Anastasiades est annoncé.
Le vol des dépôts concocté par le gouvernement et la Troika rejeté: 36 contre et 19 abstentions ! La peur du soulèvement porte conseil. On sait au moins une chose: ils le tenteront partout et encore...
LA SUITE S’ANNONCE TRÈS MOUVEMENTÉE, par François Leclerc
Plusieurs milliers de manifestants explosant de joie autour du parlement, les députés chypriotes ont rejeté un plan qualifié non pas de sauvetage mais de « chantage » par son président dès l’ouverture des débats. Chypre a ses traditions de résistance. Les bourses européennes avaient accusé le coup aujourd’hui et les taux obligataires espagnols et italiens s’étaient tendus à nouveau.
Le gouvernement chypriote tente de renégocier tout azimut le plan et de sauver ce qu’il peut du système bancaire, pilier de la prospérité économique de Chypre. Il ignore l’avertissement d’Angela Merkel lui enjoignant de négocier uniquement avec la Troïka (Union européenne, FMI et BCE) et discute également à Moscou avec le gouvernement russe, après avoir maintenu dans son projet la taxation des dépôts au taux maximum de 9,9% en guise de bonne manière, tout en ayant exonéré les petits déposants (en dessous de 20.000 euros). Dès ce matin, Gazprom avait proposé via Gazprombank une aide financière en échange d’une licence d’exploitation du très important gisement de gaz naturel découvert dans ses eaux territoriales, après avoir été auparavant évincé des discussions.
Mais le mal est décidément fait, quelle que soit la suite qui s’annonce mouvementée. La tentation de quitter la zone euro est très forte à Chypre, dans l’espoir de sauver l’essentiel. Mais il faudra bien rouvrir les banques et permettre à nouveau les transactions électroniques, avec comme inévitable effet des retraits massifs de fonds qui déstabiliseront les banques chypriotes, créant une onde de choc qui atteindra les banques grecques, puis tout le système bancaire européen. La clé est à Moscou. Les grecs, dont l’histoire renvoie à la revendication de l’Enosis (l’union) avec Chypre, vont se manifester et y trouver source d’encouragement.
Roseau a écrit:Le vol des dépôts concocté par le gouvernement et la Troika rejeté: 36 contre et 19 abstentions ! La peur du soulèvement porte conseil. On sait au moins une chose: ils le tenteront partout et encore...
D'après le Financial Times et un camarade chypriote, c'est plutôt la pression des oligarques russes. Une dimension de plus en plus nette de cette affaire est la tension qu'elle révèle entre blocs capitalistes - EU/Russie, et plus précisément Allemagne/Russie, la Russie courtisant le Royaume-Uni.
The 11th-hour attempt to tap funds from Russia as an alternative to the deposit levy stunned leaders in Brussels, who said they were taken aback by the resistance of Cypriot lawmakers to shifting the tax’s burden exclusively on to deposits over €100,000 – many of which are held by wealthy Russians. More video
“It became clear that there are these business interests in parliament who are telling us that we need to protect the non-resident depositors,” said one exasperated eurozone official involved in the discussions.
par F. Leclerc http://www.pauljorion.com/blog/?p=51345
et Trois sénarios possibles... http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130320trib000755023/chypre-les-trois-scenarios-possibles.html
Et voici le plan B du gouvernement: - aucune taxation des dépôts, Chypre reste un paradis bancaire et fiscal! - création d’un fonds d’investissement avec en garantie de ses émissions les futures recettes de gaz de l’île. Les capitaux russes (régime "ouvrier" mais "dégénéré"... ) mordront-ils à l'hameçon ?
Encore problème : Capitaux bloqués au moins jusqu’à lundi, et sans doute plus… Or les traités européens interdisent absolument toute restriction à la libre-circulation des capitaux. Comme pour les référendums, la bourgeoisie s’assied sur les traités quand ils ne la servent plus.
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) mordront-ils à l'hameçon ?