Batailles autour des licenciements collectifs
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Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Les travailleurs de VSV ne veulent pas être liquidés
Vendeuvre-sur-Barse
Ne laisser personne derrière,
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Lutte chez Novatrans
http://www.mlactu.fr/article/les-salari%C3%A9s-de-novatrans-%C3%A0-avignon-se-battent-pour-leurs-emplois/687
Les salariés de Novatrans à Avignon se battent pour leurs emplois
Les semaines sont longues en ce moment chez Novatrans, filiale SNCF à plus de 96%, spécialisée dans le transport combiné rail et route. En France, 257 salariés sont actuellement menacés de perdre leurs emplois car la société pourrait être liquidée. Répartis dans onze sites sur tout le territoire, dont un à Marseille, ils sont 31 à travailler sur Avignon. Jeudi, 200 d’entre eux s’étaient donné rendez-vous à Paris pour manifester ; une délégation a été reçue par le nouveau ministre des Transports.
Après des dizaines de jours d’incertitude, les salariés de Novatrans verraient-ils enfin une amorce de solution ? Ils aimeraient y croire en tout cas, suite à la réunion avec Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports (auprès de la ministre de l'Ecologie et du développement durable). Ce dernier leur a assuré « avoir conscience qu’il ne faut pas laisser le transport combiné mourir » selon Sébastien Beaunay, délégué FO chez Novatrans Avignon. Après une heure de discussion, la délégation de l’intersyndicale a « obtenu du ministre qu’il allait demander à Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, l’annulation du prochain Conseil d’Administration le 8 juin afin de mener dans l’été une réflexion sur l’avenir de la filière et surtout sur la survie de Novatrans » nous explique Sylvain Massot du syndicat Sud. C’est en effet le 8 juin, date du prochain CA, qu’ils doivent savoir quel sort leur sera réservé, à part bien sûr si la promesse du ministre est tenue. La rencontre avec le PDG est d’ailleurs prévue mardi prochain, le 29 mai.
Deux solutions à envisager
Le 9 mai dernier, lors du dernier Conseil d’Administration, les salariés apprenaient que leur société allait être soit reprise, soit mise en liquidation à l’amiable. L’hypothèse d’une recapitalisation de l’entreprise par la SNCF est alors écartée, présentant « les caractéristiques d’une aide de l’Etat, donc une autorisation de Bruxelles qui sera clairement refusée » selon les termes de FO. Pour l’instant, tous sont dans l’attente : si le dossier d’un repreneur est accepté, « alors on regagne espoir même si je ne me fais pas d’illusion puisqu’on ne saura pas sous quelle condition on sera gardé » avoue Sébastien Beaunay, mais si la liquidation est prononcée, « c’est la fin pour nous ». Les salariés seraient alors reclassés au sein du groupe SNCF, probablement dans d’autres régions. Un Plan Social qu’ils ont déjà connu il y a trois ans, lorsque la SNCF a racheté Novatrans, « sauf qu’il y a eu déjà 90 départs à l’époque » se désolent les représentants syndicaux. Ils se disent aujourd’hui « en colère » et « révoltés » même si « on espère qu’il n’est pas trop tard ».
La campagne électorale justement, un enjeu qu’ont bien compris les candidats de la circonscription d’Avignon. Il faut dire qu’après les Conti de Vedène et les Papeteries de Malaucène, le cas de Novatrans s’ajoute au tableau des difficultés industrielles que connait le Vaucluse. André Castelli, candidat Front de Gauche est passé voir les salariés cette semaine, « le département s’est façonné au XIXème siècle autour de l’eau et du rail, comment l’entreprise Novatrans est arrivée à une telle situation ? » s’interroge le vice-président du Conseil Général qui va même plus loin, « cette entreprise ne compte plus dans la stratégie de développement de la SNCF. C’est la responsable puisque l’actionnaire majoritaire ! » Mais pour l’élu, comme pour les salariés, la question n’est pas que financière, elle est aussi politique, « ça doit relever d’une stratégie » affirme-il ; des propos qui font consensus à droite aussi : pour Valérie Wagner, candidate UMP dans la même circonscription, « on a besoin d’une réelle discussion, c’est une urgence, le site est aux normes mais ne peut plus travailler, c’est incompréhensible ». Même son de cloche au PS, « il faut un consensus sur cette question au-delà des clivages politiques et le prochain député devra défendre ces salariés » affirme Kader Belhadj, le suppléant de la candidate Michèle Fournier-Armand.
Les élus attendus au tournant
Aujourd’hui malgré la visite au ministère qu’ils ont obtenu et le passage de candidats aux législatives sur leur site, les salariés restent vigilants et mobilisés. Ils ne sont pas dupes, mais profitent aussi de cette période électorale pour se faire entendre. Une chose est sûre, au soir du 17 juin, le prochain député n’aura pas intérêt à les oublier. Le président de la République non plus d’ailleurs, une lettre à son attention lui a été envoyée par les salariés, en forme d’appel au secours. Avant de signer, ils terminent par ces mots : « vous êtes notre dernier espoir ». Les syndicats devraient être à nouveau reçus au ministère avant la date du 8 juin.
Maud Fontanel
Les salariés de Novatrans à Avignon se battent pour leurs emplois
Les semaines sont longues en ce moment chez Novatrans, filiale SNCF à plus de 96%, spécialisée dans le transport combiné rail et route. En France, 257 salariés sont actuellement menacés de perdre leurs emplois car la société pourrait être liquidée. Répartis dans onze sites sur tout le territoire, dont un à Marseille, ils sont 31 à travailler sur Avignon. Jeudi, 200 d’entre eux s’étaient donné rendez-vous à Paris pour manifester ; une délégation a été reçue par le nouveau ministre des Transports.
Après des dizaines de jours d’incertitude, les salariés de Novatrans verraient-ils enfin une amorce de solution ? Ils aimeraient y croire en tout cas, suite à la réunion avec Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports (auprès de la ministre de l'Ecologie et du développement durable). Ce dernier leur a assuré « avoir conscience qu’il ne faut pas laisser le transport combiné mourir » selon Sébastien Beaunay, délégué FO chez Novatrans Avignon. Après une heure de discussion, la délégation de l’intersyndicale a « obtenu du ministre qu’il allait demander à Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, l’annulation du prochain Conseil d’Administration le 8 juin afin de mener dans l’été une réflexion sur l’avenir de la filière et surtout sur la survie de Novatrans » nous explique Sylvain Massot du syndicat Sud. C’est en effet le 8 juin, date du prochain CA, qu’ils doivent savoir quel sort leur sera réservé, à part bien sûr si la promesse du ministre est tenue. La rencontre avec le PDG est d’ailleurs prévue mardi prochain, le 29 mai.
Deux solutions à envisager
Le 9 mai dernier, lors du dernier Conseil d’Administration, les salariés apprenaient que leur société allait être soit reprise, soit mise en liquidation à l’amiable. L’hypothèse d’une recapitalisation de l’entreprise par la SNCF est alors écartée, présentant « les caractéristiques d’une aide de l’Etat, donc une autorisation de Bruxelles qui sera clairement refusée » selon les termes de FO. Pour l’instant, tous sont dans l’attente : si le dossier d’un repreneur est accepté, « alors on regagne espoir même si je ne me fais pas d’illusion puisqu’on ne saura pas sous quelle condition on sera gardé » avoue Sébastien Beaunay, mais si la liquidation est prononcée, « c’est la fin pour nous ». Les salariés seraient alors reclassés au sein du groupe SNCF, probablement dans d’autres régions. Un Plan Social qu’ils ont déjà connu il y a trois ans, lorsque la SNCF a racheté Novatrans, « sauf qu’il y a eu déjà 90 départs à l’époque » se désolent les représentants syndicaux. Ils se disent aujourd’hui « en colère » et « révoltés » même si « on espère qu’il n’est pas trop tard ».
La campagne électorale justement, un enjeu qu’ont bien compris les candidats de la circonscription d’Avignon. Il faut dire qu’après les Conti de Vedène et les Papeteries de Malaucène, le cas de Novatrans s’ajoute au tableau des difficultés industrielles que connait le Vaucluse. André Castelli, candidat Front de Gauche est passé voir les salariés cette semaine, « le département s’est façonné au XIXème siècle autour de l’eau et du rail, comment l’entreprise Novatrans est arrivée à une telle situation ? » s’interroge le vice-président du Conseil Général qui va même plus loin, « cette entreprise ne compte plus dans la stratégie de développement de la SNCF. C’est la responsable puisque l’actionnaire majoritaire ! » Mais pour l’élu, comme pour les salariés, la question n’est pas que financière, elle est aussi politique, « ça doit relever d’une stratégie » affirme-il ; des propos qui font consensus à droite aussi : pour Valérie Wagner, candidate UMP dans la même circonscription, « on a besoin d’une réelle discussion, c’est une urgence, le site est aux normes mais ne peut plus travailler, c’est incompréhensible ». Même son de cloche au PS, « il faut un consensus sur cette question au-delà des clivages politiques et le prochain député devra défendre ces salariés » affirme Kader Belhadj, le suppléant de la candidate Michèle Fournier-Armand.
Les élus attendus au tournant
Aujourd’hui malgré la visite au ministère qu’ils ont obtenu et le passage de candidats aux législatives sur leur site, les salariés restent vigilants et mobilisés. Ils ne sont pas dupes, mais profitent aussi de cette période électorale pour se faire entendre. Une chose est sûre, au soir du 17 juin, le prochain député n’aura pas intérêt à les oublier. Le président de la République non plus d’ailleurs, une lettre à son attention lui a été envoyée par les salariés, en forme d’appel au secours. Avant de signer, ils terminent par ces mots : « vous êtes notre dernier espoir ». Les syndicats devraient être à nouveau reçus au ministère avant la date du 8 juin.
Maud Fontanel
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Merci la Fée pour avoir passé cette carte.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Il y a aussi une carte interactive
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=211195058183652963756.0004c0b37f7eae5cd4482&msa=0&ie=UTF8&t=m&source=embed&z=5
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=211195058183652963756.0004c0b37f7eae5cd4482&msa=0&ie=UTF8&t=m&source=embed&z=5
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Video Olivier et Philippe avec les Sodimedical
http://www.lunion.presse.fr/video/Olivier%2BBesancenot%2Bet%2BPhilippe%2BPoutou%2Bchez%2Bles%2BSodim%25C3%25A9dical/7e407194e0cs/lunion/info
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
L’interdiction des licenciements c’est maintenant
article TEAN
http://www.npa2009.org/content/l%E2%80%99interdiction-des-licenciements-c%E2%80%99est-maintenant%E2%80%89
http://www.npa2009.org/content/l%E2%80%99interdiction-des-licenciements-c%E2%80%99est-maintenant%E2%80%89
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Sanofi-Toulouse, les actionnaires agressifs
Sanofi-Toulouse, les actionnaires agressent les travailleurs
Fermeture du site, la résistance des travailleurs
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Et evidemment hélas encore freescale :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2255-batailles-dans-feu-la-high-tech#45880
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2255-batailles-dans-feu-la-high-tech#45880
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Doux: la CFDT appelle les salariés à la grève
Source: http://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/180712/doux-la-cfdt-appelle-les-salaries-de-pere-dodu-la-greve
(payant)
(payant)
Au lendemain du comité central d'entreprise (CCE) qui s'est tenu, le mardi 17 juillet, au siège du groupe de volaille Doux, à Châteaulin (Finistère), la CFDT lance un appel à la grève pour le lundi 23 juillet sur les sites Père Dodu de Quimper et de Kergonan.
« Ces deux sites font parti de ceux qui ne seraient pas repris par l'offre du consortium de Sofiprotéol, explique à Mediapart le délégué central syndical adjoint CFDT, Jean-Luc Guillart. Nous appelons donc à la mobilisation des salariés pour dire non à la fermeture de ces sites. Nous voulons un repreneur pour sauver nos emplois. »
Le syndicat entend mobiliser le maximum de personnes pour faire « une usine morte » et organiser un sitting devant l'usine Père Dodu de Quimper. « Les repreneurs nous ont présenté leur plan industriel, mais il n'y a rien sur le social, regrette M. Guillart. Il faut absolument qu'ils revoient leur copie car on se dirige vers un dépeçage en règle. »
« Ils proposent 40 millions pour racheter le groupe, ce qui n'est rien, poursuit-il. Si leur offre est acceptée et si les sites fermes, ils devraient au moins faire un geste social en finançant par exemple les PSE (plan de sauvegarde de l'emploi – ndlr) et en mettant en place une cellule de reclassement. Ils doivent mettre la main à la poche. » Selon la CFDT, 1 553 CDI (sur 3 484) et 525 CDD (sur 711) sont menacés à ce jour.
Le PDG du groupe, Charles Doux, qui prépare de son côté un plan de financement de la période d'observation et un plan de continuation, devrait annoncer les grandes lignes de son projet le 24 juillet, soit au lendemain du mouvement de grève. « Ce serait encore pire qu'un autre repreneur, conclut le délégué central syndical adjoint CFDT. Il se séparerait du frais, ce qui représente 1 800 personnes. Et puis, le passé, ça ne s'efface pas. Le climat social deviendrait intenable. »
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Sevelnord : Trois syndicats ont signé l'accord de compétitivité
Le Monde.fr avec AFP | 26.07.2012 à 15h51 • Mis à jour le 26.07.2012 à 15h51
Selon des informations communiquées jeudi 26 juillet par la CFE-CGC et la CGT, puis confirmées par la direction du site, trois des quatre organisations syndicales représentatives dans l'usine Sevelnord d'Hordain (Nord), filiale du constructeur automobile PSA, ont signé l'accord de compétitivité négocié avec la direction.
Celle-ci a retenu des revendications formulées par FO et par la CFE-CGC, en s'engageant notamment à ce qu'il n'y ait pas de licenciements économiques pendant la durée de l'accord de trois ans, reconductible pour deux ans, a précisé la CFE-CGC.
"Hormis la CGT, tous ont voté pour l'application de cet accord, la suite logique est la signature des syndicats d'ici demain", a rapporté Ludovic Bouvier, représentant syndical CGT, alors que débute vendredi un congé d'été d'un mois pour les salariés de Sevelnord. "Trois syndicats sur quatre sont preneurs", a précisé de son côté le président CFE-CGC de la Fédération métallurgie Gabriel Artero.
La CFE-CGC, le SPI-GSEA et FO se sont prononcés favorablement sur l'accord, que la CGT a rejeté. Toutefois, celui-ci s'appliquerait même sans l'appui de cette dernière, les trois autres syndicats étant majoritaires parmi les salariés, a expliqué Gabriel Artero.
"CHANTAGE"
"On ne signe pas dans le dos des salariés à la veille des congés payés", a regretté M. Bouvier, très remonté. Selon lui, la CGT va appeler à un référendum à la rentrée. "Quand on mesure l'impact d'un tel accord qui va remettre en cause la vie de famille, les conditions de travail, le pouvoir d'achat pour les salariés à venir, des mesures exceptionnelles telles qu'un référendum ne sont pas absurdes", a-t-il souligné.
L'accord a été négocié avant l'annonce du plan de suppressions d'emploi de PSA Peugeot Citroën qui prévoit la suppression de 8 000 postes et la fermeture du site d'Aulnay.
La direction du groupe avait envoyé un signal positif à Sevelnord lundi en annonçant un partenariat avec le constructeur japonais Toyota selon lequel PSA fournirait des véhicules de taille moyenne, mais le communiqué commun aux deux groupes ne mentionnait pas explicitement l'usine d'Hordain.
De son côté la CGT assimile l'accord de compétitivité à un "chantage" pour l'attribution à Sevelnord par PSA de la production d'un nouveau véhicule utilitaire, le K-zéro, à l'horizon 2015-2016.
Le site de Sevelnord, qui emploie 2 800 personnes à la fabrication des monospaces Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que des véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo, était sur la sellette depuis l'annonce en 2011 du retrait de l'italien Fiat, avec lequel PSA avait un partenariat du même type que celui annoncé ce lundi avec Toyota.
Le Monde.fr avec AFP | 26.07.2012 à 15h51 • Mis à jour le 26.07.2012 à 15h51
Selon des informations communiquées jeudi 26 juillet par la CFE-CGC et la CGT, puis confirmées par la direction du site, trois des quatre organisations syndicales représentatives dans l'usine Sevelnord d'Hordain (Nord), filiale du constructeur automobile PSA, ont signé l'accord de compétitivité négocié avec la direction.
Celle-ci a retenu des revendications formulées par FO et par la CFE-CGC, en s'engageant notamment à ce qu'il n'y ait pas de licenciements économiques pendant la durée de l'accord de trois ans, reconductible pour deux ans, a précisé la CFE-CGC.
"Hormis la CGT, tous ont voté pour l'application de cet accord, la suite logique est la signature des syndicats d'ici demain", a rapporté Ludovic Bouvier, représentant syndical CGT, alors que débute vendredi un congé d'été d'un mois pour les salariés de Sevelnord. "Trois syndicats sur quatre sont preneurs", a précisé de son côté le président CFE-CGC de la Fédération métallurgie Gabriel Artero.
La CFE-CGC, le SPI-GSEA et FO se sont prononcés favorablement sur l'accord, que la CGT a rejeté. Toutefois, celui-ci s'appliquerait même sans l'appui de cette dernière, les trois autres syndicats étant majoritaires parmi les salariés, a expliqué Gabriel Artero.
"CHANTAGE"
"On ne signe pas dans le dos des salariés à la veille des congés payés", a regretté M. Bouvier, très remonté. Selon lui, la CGT va appeler à un référendum à la rentrée. "Quand on mesure l'impact d'un tel accord qui va remettre en cause la vie de famille, les conditions de travail, le pouvoir d'achat pour les salariés à venir, des mesures exceptionnelles telles qu'un référendum ne sont pas absurdes", a-t-il souligné.
L'accord a été négocié avant l'annonce du plan de suppressions d'emploi de PSA Peugeot Citroën qui prévoit la suppression de 8 000 postes et la fermeture du site d'Aulnay.
La direction du groupe avait envoyé un signal positif à Sevelnord lundi en annonçant un partenariat avec le constructeur japonais Toyota selon lequel PSA fournirait des véhicules de taille moyenne, mais le communiqué commun aux deux groupes ne mentionnait pas explicitement l'usine d'Hordain.
De son côté la CGT assimile l'accord de compétitivité à un "chantage" pour l'attribution à Sevelnord par PSA de la production d'un nouveau véhicule utilitaire, le K-zéro, à l'horizon 2015-2016.
Le site de Sevelnord, qui emploie 2 800 personnes à la fabrication des monospaces Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que des véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo, était sur la sellette depuis l'annonce en 2011 du retrait de l'italien Fiat, avec lequel PSA avait un partenariat du même type que celui annoncé ce lundi avec Toyota.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Les salariés menacent de "tout faire péter"
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/26/des-salaries-d-un-site-seveso-menacent-de-tout-faire-peter_1738961_3234.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Quelle est la représentativité des différents syndicats de Sevelnord ?Sevelnord : Trois syndicats ont signé l'accord de compétitivité
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
verié2 a écrit:Quelle est la représentativité des différents syndicats de Sevelnord ?Sevelnord : Trois syndicats ont signé l'accord de compétitivité
"La CFE-CGC, le SPI-GSEA et FO se sont prononcés favorablement sur l'accord, que la CGT a rejeté. Toutefois, celui-ci s'appliquerait même sans l'appui de cette dernière, les trois autres syndicats étant majoritaires parmi les salariés, a expliqué Gabriel Artero."
j'ai mis cet article pour une raison: a savoir qu'un certains nombres de "luttes" se font en recul"toucher la prime ou accepter des regréssions sociales" sur bordeaux les cofinoga, plus de 400 licenciement, se retrouvent avec plus du double de personnes qui veulent étre licencier et toucher un prime (plus de 50000 euro ??) le processus été le méme a ford bordeaux. la bataille a été rude pour refuser les primes.
les opérateurs peuvent éstimer que la bataille pour préserver l'empoi est un leurre et que mieux vaut toucher un pactole. la jeunesse, l(individualisme, la compétence personnelle faisnt le reste. un cas identique a eu lieu pour la confrablack, boite de la chimie du coin qui crake le fioul lourd pour michelin, ou les jeunes surper diplomés et ayant une compétence de conduite de process ont fuit la boite la laissant nu de compétence pour piloté des unites de craquage. bref les ressorts de la lutte contre les licenciements sont complexe panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Arcelor-Mittal menace le site de Fos et des entreprises sous-traitantes
50 € de moins la tonne d’acier, sinon c’est la fermeture du second haut fourneau
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
ArcelorMittal - Florange
Saisie occupation par les travailleurs et redémarrage, confiscation !
Le clown Montebourg est venu se pavaner à Florange .
Saisie occupation par les travailleurs et redémarrage, confiscation !
Le clown Montebourg est venu se pavaner à Florange .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Roseau a écrit:
trés trés grosse couverture mediatique par BFMTV de l'initiative des ford. a l'ouverture du salon déja des PSA attendant les ford qui viennent d'arrivér en gare avec d'autre délégations de boites. interview de Poutou sur la convergence le tous ensemble contre les fermetures de boites.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
le plus surprenant dans cette affaire c'est l'absence de la CGT PSA laissant le champ libre au syndicat maison de PSA. ceux qui ont du se marrer c'est les bureaucrates syndicaux et le front de gauche d'autant que la montée des ford sur paris a fait l'objet d'une formidable couverture médiatiqque de BFMTV du matin au soir. bonne opération des ford, dommage pour la convergence des luttes d'autant que les ford ce sont rendu au meeting a aulnay et qu'ils se déplace auprés des boites en luttes depuis des années, amlgré les PB finacier etc que cela pose. faut il dire que le PCF et le PG , ne veulent pas de la convergence ou du bout des doigt. pitoyable prestation pour certain
Absent du Mondial de l'automobile, Montebourg prend date avec les salariés de PSA
29 septembre 2012 à 10:38 (Mis à jour: 18:24)
Des employés de PSA de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, manifestent devant le stand Citroën, samedi au Mondial de l'automobile. (AFP)
-
ADes manifestants de l'usine d'Aulnay sont venus haranguer la foule aux stands Peugeot et Citroën, rejoints par des employés de Ford.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a pris date samedi avec les salariés de PSA Peugeot Citroën en lutte pour la défense de leurs emplois, en indiquant sur son compte Twitter qu’il sera disponible pour les rencontrer dans une semaine au Mondial de l’automobile.
«Je veux rencontrer les salariés de PSA que j’ai déjà vus à trois reprises et qui défendent légitimement leur travail», écrit Arnaud Montebourg, ajoutant qu’il se rendra, «comme prévu, au Mondial de l’automobile samedi prochain».
Une cinquantaine de salariés de l’usine de Seine-Saint-Denis, conduit par le principal syndicat de cette usine, le SIA, a distribué à l’extérieur puis à l’intérieur du salon des cartons rouges aux visiteurs, symbole de leurs inquiétudes après l’annonce de la fermeture du site en 2014. Ils ont été rejoints par quelque 360 salariés de l’usine Ford Blanquefort, parmi lesquels Philippe Poutou, membre CGT de l’intersyndicale et ex-candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle.
Les cartons rouges étaient plus particulièrement destinés à Arnaud Montebourg – rebaptisé «ministre improductif» – attendu en vain à ce salon. Celui-ci avait des obligations dans son département de Saône-et-Loire, a affirmé à l’AFP le ministère, en assurant qu’il n’avait jamais été question pour lui de revenir ce week-end au Salon, où il s’était déjà rendu jeudi et vendredi et où il prévoit de retourner encore le 6 octobre. L’agenda du ministre transmis officiellement par Bercy la semaine dernière comprenait pourtant bien «l’ouverture officielle du salon de l’automobile (Porte de Versailles)» samedi à 9h30.
Banderoles et cartons rouges brandis, les PSA se sont dirigés vers les stands Citroën et Peugeot pour haranguer la foule des premiers visiteurs et tenter de convaincre, sans succès, les hôtesses de porter leurs badges.
Devant le salon, Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, et Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, venus apportés leur soutien aux salariés de Ford, mais également à ceux de Fralib, de Sodimedical, et de Florange notamment, ont exigé du gouvernement qu’il bloque tous les licenciements. «On a un gouvernement qui a choisi son camp», alors qu’«il peut imposer une loi pour interdire tous les licenciements (…), ce qui peut être fait en une journée», a dit Olivier Besancenot. Aussi a-t-il appelé sans plus de précisions à «une marche de soutien à la lutte des travailleurs» et suggéré qu’elle se rende «sous les fenêtres de Montebourg».
Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé ces entreprises dont l’objectif premier est «comment faire du fric». Mais, a-t-il admis, «dans l’automobile le défi est particulièrement important: nous savons que nous devons sortir de l’énergie carbonée et du pétrole et nous ne pourrons le faire sans inventivité. Ce sont les travailleurs qui ont ce savoir-faire», a-t-il dit.
Après ces harangues, les salariés de Ford sont entrés au salon, munis de billets, pour rejoindre le stand de la marque. Ils ont alors lancé des confettis et recouvert les voitures exposées d’autocollants. Auparavant ils ont traversé, très regroupés, l’ensemble du salon derrière une large banderole appelant à sauver les emplois chez Ford, ainsi qu’au partage du travail et des richesses.
Cette manifestation intervient alors que Ford a annoncé la suppression de plusieurs centaines d’emplois en Europe, parmi ses administratifs et commerciaux. Le vice-président industriel de Ford pour l’Europe, Jeff Wood, s'était en revanche engagé début septembre, au terme d’une réunion à la préfecture de Gironde, à restaurer les 1.000 emplois du site de Bordeaux-Blanquefort, via un plan portant notamment sur la production de boîtes de vitesses nouvelle génération. Depuis les dernières annonces, c’est «silence radio du côte de la direction locale», a déclaré Philippe Poutou à l’AFP. Dans le cas de Blanquefort, syndicalistes et élus craignent que, faute de projets pérennes, les promesses de Ford ne puissent être tenues, en dépit des aides de l’Etat.
(AFP)
Absent du Mondial de l'automobile, Montebourg prend date avec les salariés de PSA
29 septembre 2012 à 10:38 (Mis à jour: 18:24)
Des employés de PSA de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, manifestent devant le stand Citroën, samedi au Mondial de l'automobile. (AFP)
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ADes manifestants de l'usine d'Aulnay sont venus haranguer la foule aux stands Peugeot et Citroën, rejoints par des employés de Ford.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a pris date samedi avec les salariés de PSA Peugeot Citroën en lutte pour la défense de leurs emplois, en indiquant sur son compte Twitter qu’il sera disponible pour les rencontrer dans une semaine au Mondial de l’automobile.
«Je veux rencontrer les salariés de PSA que j’ai déjà vus à trois reprises et qui défendent légitimement leur travail», écrit Arnaud Montebourg, ajoutant qu’il se rendra, «comme prévu, au Mondial de l’automobile samedi prochain».
Une cinquantaine de salariés de l’usine de Seine-Saint-Denis, conduit par le principal syndicat de cette usine, le SIA, a distribué à l’extérieur puis à l’intérieur du salon des cartons rouges aux visiteurs, symbole de leurs inquiétudes après l’annonce de la fermeture du site en 2014. Ils ont été rejoints par quelque 360 salariés de l’usine Ford Blanquefort, parmi lesquels Philippe Poutou, membre CGT de l’intersyndicale et ex-candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle.
Les cartons rouges étaient plus particulièrement destinés à Arnaud Montebourg – rebaptisé «ministre improductif» – attendu en vain à ce salon. Celui-ci avait des obligations dans son département de Saône-et-Loire, a affirmé à l’AFP le ministère, en assurant qu’il n’avait jamais été question pour lui de revenir ce week-end au Salon, où il s’était déjà rendu jeudi et vendredi et où il prévoit de retourner encore le 6 octobre. L’agenda du ministre transmis officiellement par Bercy la semaine dernière comprenait pourtant bien «l’ouverture officielle du salon de l’automobile (Porte de Versailles)» samedi à 9h30.
Banderoles et cartons rouges brandis, les PSA se sont dirigés vers les stands Citroën et Peugeot pour haranguer la foule des premiers visiteurs et tenter de convaincre, sans succès, les hôtesses de porter leurs badges.
Devant le salon, Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, et Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, venus apportés leur soutien aux salariés de Ford, mais également à ceux de Fralib, de Sodimedical, et de Florange notamment, ont exigé du gouvernement qu’il bloque tous les licenciements. «On a un gouvernement qui a choisi son camp», alors qu’«il peut imposer une loi pour interdire tous les licenciements (…), ce qui peut être fait en une journée», a dit Olivier Besancenot. Aussi a-t-il appelé sans plus de précisions à «une marche de soutien à la lutte des travailleurs» et suggéré qu’elle se rende «sous les fenêtres de Montebourg».
Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé ces entreprises dont l’objectif premier est «comment faire du fric». Mais, a-t-il admis, «dans l’automobile le défi est particulièrement important: nous savons que nous devons sortir de l’énergie carbonée et du pétrole et nous ne pourrons le faire sans inventivité. Ce sont les travailleurs qui ont ce savoir-faire», a-t-il dit.
Après ces harangues, les salariés de Ford sont entrés au salon, munis de billets, pour rejoindre le stand de la marque. Ils ont alors lancé des confettis et recouvert les voitures exposées d’autocollants. Auparavant ils ont traversé, très regroupés, l’ensemble du salon derrière une large banderole appelant à sauver les emplois chez Ford, ainsi qu’au partage du travail et des richesses.
Cette manifestation intervient alors que Ford a annoncé la suppression de plusieurs centaines d’emplois en Europe, parmi ses administratifs et commerciaux. Le vice-président industriel de Ford pour l’Europe, Jeff Wood, s'était en revanche engagé début septembre, au terme d’une réunion à la préfecture de Gironde, à restaurer les 1.000 emplois du site de Bordeaux-Blanquefort, via un plan portant notamment sur la production de boîtes de vitesses nouvelle génération. Depuis les dernières annonces, c’est «silence radio du côte de la direction locale», a déclaré Philippe Poutou à l’AFP. Dans le cas de Blanquefort, syndicalistes et élus craignent que, faute de projets pérennes, les promesses de Ford ne puissent être tenues, en dépit des aides de l’Etat.
(AFP)
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Ca a de la gueule l'arrivée des ford au salon.Domage qu'il n'y ai pas eu une coordination plus serieuse des boites en lutte.Ce salon aurait pu se transformer en rassemblement "assemblée générale"des travailleurs des boites qui licencient.et fermer les stands des groupes qui ferment des établissements aurait pu etre une action comprise par"l'opinion publique".
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Je ne m'explique pas l'absence désastreuse de la CGT PSA, quand on supposait que LO y avait une certaine influence. C'est une faute comme jamais.le plus surprenant dans cette affaire c'est l'absence de la CGT PSA laissant le champ libre au syndicat maison de PSA. ceux qui ont du se marrer c'est les bureaucrates syndicaux et le front de gauche d'autant que la montée des ford sur paris a fait l'objet d'une formidable couverture médiatiqque de BFMTV du matin au soir. bonne opération des ford, dommage pour la convergence des luttes d'autant que les ford ce sont rendu au meeting a aulnay et qu'ils se déplace auprés des boites en luttes depuis des années, amlgré les PB finacier etc que cela pose. faut il dire que le PCF et le PG , ne veulent pas de la convergence ou du bout des doigt. pitoyable prestation pour certain[/i]
Mais pourquoi ? Que les camarades nous informent.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Roseau a écrit:Je ne m'explique pas l'absence désastreuse de la CGT PSA, quand on supposait que LO y avait une certaine influence. C'est une faute comme jamais.le plus surprenant dans cette affaire c'est l'absence de la CGT PSA laissant le champ libre au syndicat maison de PSA. ceux qui ont du se marrer c'est les bureaucrates syndicaux et le front de gauche d'autant que la montée des ford sur paris a fait l'objet d'une formidable couverture médiatiqque de BFMTV du matin au soir. bonne opération des ford, dommage pour la convergence des luttes d'autant que les ford ce sont rendu au meeting a aulnay et qu'ils se déplace auprés des boites en luttes depuis des années, amlgré les PB finacier etc que cela pose. faut il dire que le PCF et le PG , ne veulent pas de la convergence ou du bout des doigt. pitoyable prestation pour certain[/i]
Mais pourquoi ? Que les camarades nous informent.
CGT Ford Bordeaux http://www.cgt-ford.com/1.html et encore une fois regardé le site de la CGT ford qui commence une mise a jour de presse // au mondial
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
dug et klin a écrit:Ca a de la gueule l'arrivée des ford au salon.Domage qu'il n'y ai pas eu une coordination plus serieuse des boites en lutte.Ce salon aurait pu se transformer en rassemblement "assemblée générale"des travailleurs des boites qui licencient.et fermer les stands des groupes qui ferment des établissements aurait pu etre une action comprise par"l'opinion publique".
Il me semble que tu devrais poser la question à l'organisation dont tu te revendiques, à savoir LO.
Un détail désagréable : au meeting d'Aulnay, où il n'y avait pas beaucoup de monde, et notamment pas beaucoup de salariés de PSA, les organisateurs ont refusé de donner la parole à Poutou au nom des Ford. Ils ont proposé qu'un autre camarade de Ford parle. Mais les copains de Ford ont estimé que Poutou est leur porte-parole et que c'était lui ou personne. Donc les Ford n'ont pas eu la parole.
Prétexte invoqué par les organisateurs : Poutou est un ex candidat à la présidentielle. Autrement dit, c'est à peu près comme si on avait interdit à Arlette de parler dans un meeting d'employés de banque au prétexte qu'elle avait été candidate. Car Poutou est tout de même un ouvrier de Ford et les gars de Ford ont le droit d'être représentés par qui bon leur semble.
En revanche, le maire PS d'Aulnay qui, à ma connaissance n'est pas salarié d'une boîte qui licencie, a pu lui prendre la parole.
Il faut mettre fin à ce sectarisme qui nuit gravement à la convergence des luttes !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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