Batailles autour des licenciements collectifs
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Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Arcelor mittal , 628 salariés jetés pour détruire définitivement la capacité e production de Florange
ArcelorMittal Florange : "une page se tourne... par republicain-lorrain
ArcelorMittal Florange : "une page se tourne... par republicain-lorrain
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Ford Blanquefort : Jour de colère bon article bien centré sur la convergence, les inerties, mais c'est pas la "gentillesse" (connerie) des commentaires sur le fait que les Ford n'aient pas pu parler qui feras avancer le schimbilik. panchoa
vendredi 5 octobre 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 164 (04/10/12)
Montés de Bordeaux en train à plus de 360 personnes, les salariés de Ford et leurs soutiens locaux ont bien fait parler d’eux. En envahissant pour la troisième fois le stand de la marque le jour d’ouverture du Mondial de l’automobile, ils ont posé de façon militante le problème de la nécessaire convergence des mobilisations. Rencontre avec trois d’entre eux, dont l’un bien connu.
La journée du samedi 29 septembre a commencé tôt, comme une de ces journées ordinaires à la boîte. Même pas encore 6 heures et demie et tout le monde est déjà dans le train au départ de Bordeaux.
À l’arrivée à la gare Montparnasse, un comité d’accueil composés de cheminots militants est bien présent. « On a eu le premier frisson » dit Carlos Abrantes.
C’est bon pour le moral
Devant l’entrée du salon de l’automobile, il y a certes un premier rendez-vous manqué. « Le regret, c’est Peugeot. On a vu la cinquantaine de salariés de PSA partir en bus après leur intervention, alors que l’on était en train d’arriver » regrette Carlos. Mais d’autres délégations de travailleurs sont là, à commencer par ceux de Fralib de Gémenos, engagés eux aussi dans une lutte de longue haleine. « ça aide à se sentir moins seul, moralement c’est important » dit Philippe Poutou.
Et les prises de paroles des soutiens politiques commencent. Olivier Besancenot dénonce un gouvernement qui a choisi son camp et propose l’organisation d’une marche de soutien à la lutte pour l’emploi, pour se faire vraiment entendre de Montebourg. Aussi présent à ce rassemblement, Jean-Luc Mélenchon a notamment dénoncé les entreprises uniquement là pour faire du fric, sans répondre à la proposition d’Olivier. « Une tête d’affiche qui aide aussi à faire venir les caméras. De ce point de vue-là, c’était réussi ! » dit Vincent Alauze.
On existe
C’est l’heure de rentrer dans le Mondial de l’automobile où les plus grandes marques exposent leurs derniers joujous. Les salariés de Ford et leurs soutiens refont de façon très spontanée la décoration du stand devant de nombreux appareils photos et caméras de télévision : autocollants collés sur les voitures, confettis partout, on fait beaucoup de bruit face une organisation complétement déconfite.
« On dit souvent que les patrons cherchent à nous résigner. Là c’était l’inverse, ils n’avaient pas d’autres choix possible que de nous laisser faire notre action » dit Carlos. Philippe approuve : « En faisant cela, on exprime de la fierté et de la dignité. On rappelle à tout le monde que l’on est chez nous, que les voitures sont produites par des salariés surexploités. On occupe la place, comme les Indignés... ». Vincent conclut : « On veut montrer sur la place publique la réalité de la politique de Ford en attaquant leur image de marque. Du coup, beaucoup de bonheur à foutre le bordel sur le stand ».
Des convergences qui restent à construire
Après cette apparition réussie au Mondial de l’auto, une délégation des Ford rejoint l’après-midi le meeting intersyndical autour de PSA qui se déroule dans le quartier de la Rose des vents à Aulnay, dans la fameuse cité des 3 000. Beaucoup de délégations d’entreprises du 93 y participent, que ce soit d’Air France ou de Sanofi par exemple. Mais si les soutiens ne manquent pas, au niveau syndical comme au niveau de la gauche radicale, les travailleurs de PSA sont assez peu présents.
« Une grosse déception, c’était pas vraiment le tous ensemble ! » dit Vincent, « si peu de travailleurs de la boîte, un vrai soucis » pour Carlos. Philippe lui est plutôt « partagé. On était content d’y être car en cinq années de lutte, on s’est toujours tourné vers les autres. Mais il y a encore plein de barrières à faire tomber, y compris au sein du syndicalisme ». Pour preuve, l’absence de prise de parole à ce meeting des salariés de Ford ou de Fralib venus eux aussi à Aulnay.
Qu’importe, on parle déjà de la suite. « Le 9 octobre, on manifestera à Bordeaux mais une délégation sera à nouveau au Mondial de l’auto. L’occasion de rencontrer vraiment les salariés de PSA », assure Vincent. « Ce jour-là, on essayera de faire à Paris une réunion avec ceux des boîtes qui en ont envie, on fait avec les moyens qu’on a… », conclut Philippe. Pour un vrai tous ensemble cette fois ?
Manu Bichindaritz
vendredi 5 octobre 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 164 (04/10/12)
Montés de Bordeaux en train à plus de 360 personnes, les salariés de Ford et leurs soutiens locaux ont bien fait parler d’eux. En envahissant pour la troisième fois le stand de la marque le jour d’ouverture du Mondial de l’automobile, ils ont posé de façon militante le problème de la nécessaire convergence des mobilisations. Rencontre avec trois d’entre eux, dont l’un bien connu.
La journée du samedi 29 septembre a commencé tôt, comme une de ces journées ordinaires à la boîte. Même pas encore 6 heures et demie et tout le monde est déjà dans le train au départ de Bordeaux.
À l’arrivée à la gare Montparnasse, un comité d’accueil composés de cheminots militants est bien présent. « On a eu le premier frisson » dit Carlos Abrantes.
C’est bon pour le moral
Devant l’entrée du salon de l’automobile, il y a certes un premier rendez-vous manqué. « Le regret, c’est Peugeot. On a vu la cinquantaine de salariés de PSA partir en bus après leur intervention, alors que l’on était en train d’arriver » regrette Carlos. Mais d’autres délégations de travailleurs sont là, à commencer par ceux de Fralib de Gémenos, engagés eux aussi dans une lutte de longue haleine. « ça aide à se sentir moins seul, moralement c’est important » dit Philippe Poutou.
Et les prises de paroles des soutiens politiques commencent. Olivier Besancenot dénonce un gouvernement qui a choisi son camp et propose l’organisation d’une marche de soutien à la lutte pour l’emploi, pour se faire vraiment entendre de Montebourg. Aussi présent à ce rassemblement, Jean-Luc Mélenchon a notamment dénoncé les entreprises uniquement là pour faire du fric, sans répondre à la proposition d’Olivier. « Une tête d’affiche qui aide aussi à faire venir les caméras. De ce point de vue-là, c’était réussi ! » dit Vincent Alauze.
On existe
C’est l’heure de rentrer dans le Mondial de l’automobile où les plus grandes marques exposent leurs derniers joujous. Les salariés de Ford et leurs soutiens refont de façon très spontanée la décoration du stand devant de nombreux appareils photos et caméras de télévision : autocollants collés sur les voitures, confettis partout, on fait beaucoup de bruit face une organisation complétement déconfite.
« On dit souvent que les patrons cherchent à nous résigner. Là c’était l’inverse, ils n’avaient pas d’autres choix possible que de nous laisser faire notre action » dit Carlos. Philippe approuve : « En faisant cela, on exprime de la fierté et de la dignité. On rappelle à tout le monde que l’on est chez nous, que les voitures sont produites par des salariés surexploités. On occupe la place, comme les Indignés... ». Vincent conclut : « On veut montrer sur la place publique la réalité de la politique de Ford en attaquant leur image de marque. Du coup, beaucoup de bonheur à foutre le bordel sur le stand ».
Des convergences qui restent à construire
Après cette apparition réussie au Mondial de l’auto, une délégation des Ford rejoint l’après-midi le meeting intersyndical autour de PSA qui se déroule dans le quartier de la Rose des vents à Aulnay, dans la fameuse cité des 3 000. Beaucoup de délégations d’entreprises du 93 y participent, que ce soit d’Air France ou de Sanofi par exemple. Mais si les soutiens ne manquent pas, au niveau syndical comme au niveau de la gauche radicale, les travailleurs de PSA sont assez peu présents.
« Une grosse déception, c’était pas vraiment le tous ensemble ! » dit Vincent, « si peu de travailleurs de la boîte, un vrai soucis » pour Carlos. Philippe lui est plutôt « partagé. On était content d’y être car en cinq années de lutte, on s’est toujours tourné vers les autres. Mais il y a encore plein de barrières à faire tomber, y compris au sein du syndicalisme ». Pour preuve, l’absence de prise de parole à ce meeting des salariés de Ford ou de Fralib venus eux aussi à Aulnay.
Qu’importe, on parle déjà de la suite. « Le 9 octobre, on manifestera à Bordeaux mais une délégation sera à nouveau au Mondial de l’auto. L’occasion de rencontrer vraiment les salariés de PSA », assure Vincent. « Ce jour-là, on essayera de faire à Paris une réunion avec ceux des boîtes qui en ont envie, on fait avec les moyens qu’on a… », conclut Philippe. Pour un vrai tous ensemble cette fois ?
Manu Bichindaritz
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Technicolor, la colère, les pleurs,
Les travailleurs ont voté l'occupation de l'usine d'Angers, de de 09H00 à 16H30 tous les jours,
en grande partie une lutte des femmes, des ouvrières.
La destruction d'une collectivité humaine, sa richesse, par la logique des patrons
Un terrible réquisitoire du capitalisme et des illusions sur le système
Une entreprise ce n'est pas que des pions qu'on pousse et qu'on liquide
C'est l'actualité du pouvoir des travailleurs, la confiscation de tous les biens des grands actionnaires, la bataille pour se saisir, occuper les lieux de productions et d'échanges des richesses, se coordonner, préparer la prise en main des affaires face à une bourgeoisie incapable d'assurer la prospérité de l'humanité sans drames et sans violences, sans détruire des vies.
Les illusions qui tombent sur la justice et son indépendance
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Thomson Angers. 500 manifestants disent leur colère dans les rues d’Angers
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Technicolor-500-manifestants-disent-leur-colere-dans-les-rues-d-Angers_6346-2123630-fils-tous_filDMA.Htm
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Technicolor-500-manifestants-disent-leur-colere-dans-les-rues-d-Angers_6346-2123630-fils-tous_filDMA.Htm
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Après le succès du 9 octobre, il faut une coordination des boîtes en lutte
de : Tendance Claire du NPA
vendredi 19 octobre 2012 - 17h23
Le succès des mobilisations du 9 octobre est un pas en avant important dans la situation. Malgré le cadre initial pourri fixé par la direction de la CGT (journée d’action européenne « pour le développement de l’industrie et de l’emploi »), des équipes militantes et un nombre significatif de travailleurs/ses confronté-e-s à des plans de licenciements s’en sont saisis et ont donné à cette journée un contenu de lutte inattendu. L’avenir dira s’il s’agit d’un tournant dans la situation, mais c’est possible et la responsabilité des révolutionnaires est donc de tout faire pour que ce soit le cas. Cela passe tout particulièrement par la mise en place d’une coordination des boîtes en lutte, malgré et contre les directions syndicales.
Nous aurions pu entrer au salon de l’auto malgré la police !
Le matin du 9 octobre se sont rassemblés devant la salon de l’auto près de 2000 ouvriers de l’automobile ou confrontés à des plans de licenciements (PSA Aulnay, Poissy, Saint-Ouen et Mulhouse, Goodyear Amiens, Renault Cléon, Delphi, Samsonite, Faurecia, Valéo, Arcelor, etc.), emmenés par leurs syndicats locaux CGT et SUD, avec le soutien d’équipes militantes de la SNCF, de Sanofi, de Doux, de Fralib, des Trois Suisses, etc.,
des camarades de la gauche du NPA (positions 2 et 4), etc.
les militants du NPA dans toute leurs conneries oubliant méme les militants cgt de ford. avec de tels comportement c'est mal barrés
de : Tendance Claire du NPA
vendredi 19 octobre 2012 - 17h23
Le succès des mobilisations du 9 octobre est un pas en avant important dans la situation. Malgré le cadre initial pourri fixé par la direction de la CGT (journée d’action européenne « pour le développement de l’industrie et de l’emploi »), des équipes militantes et un nombre significatif de travailleurs/ses confronté-e-s à des plans de licenciements s’en sont saisis et ont donné à cette journée un contenu de lutte inattendu. L’avenir dira s’il s’agit d’un tournant dans la situation, mais c’est possible et la responsabilité des révolutionnaires est donc de tout faire pour que ce soit le cas. Cela passe tout particulièrement par la mise en place d’une coordination des boîtes en lutte, malgré et contre les directions syndicales.
Nous aurions pu entrer au salon de l’auto malgré la police !
Le matin du 9 octobre se sont rassemblés devant la salon de l’auto près de 2000 ouvriers de l’automobile ou confrontés à des plans de licenciements (PSA Aulnay, Poissy, Saint-Ouen et Mulhouse, Goodyear Amiens, Renault Cléon, Delphi, Samsonite, Faurecia, Valéo, Arcelor, etc.), emmenés par leurs syndicats locaux CGT et SUD, avec le soutien d’équipes militantes de la SNCF, de Sanofi, de Doux, de Fralib, des Trois Suisses, etc.,
des camarades de la gauche du NPA (positions 2 et 4), etc.
les militants du NPA dans toute leurs conneries oubliant méme les militants cgt de ford. avec de tels comportement c'est mal barrés
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Le NPA, ainsi que Philippe Poutou en tant que personnage public et militant qui représente plus particulièrement les travailleurs du secteur automobile, devraient convoquer une réunion des syndicats et des militants de toutes les entreprises en lutte, afin d'organiser des actions ensemble, ouvertes à tous les secteurs qui veulent se battre contre "l'austérité de gauche" de Hollande-Ayrault. Une bonne date serait le 25 octobre, jour où le NPA organise un meeting national contre l'austérité. Cette réunion publique devrait servir à l'unification de la lutte des travailleurs de toutes les entreprises qui licencient. Ce même jour il y a aussi au Salon de l'auto une réunion tripartite gouvernement-employeurs-syndicats sur l'avenir de PSA, et SUD organise une manifestation de cheminots.
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Après le succès des mobilisations ouvrières du 9 octobre, il faut une coordination des boîtes en lutte
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-417.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-417.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Une réunion de militants et de syndicats de boites en lutte au service d'un meeting national du NPA appelée par Poutou ? Fameuse idée en vérité. T'en as d'autres des idées de cet accabit ?Babalu a écrit:Le NPA, ainsi que Philippe Poutou en tant que personnage public et militant qui représente plus particulièrement les travailleurs du secteur automobile, devraient convoquer une réunion des syndicats et des militants de toutes les entreprises en lutte, afin d'organiser des actions ensemble, ouvertes à tous les secteurs qui veulent se battre contre "l'austérité de gauche" de Hollande-Ayrault. Une bonne date serait le 25 octobre, jour où le NPA organise un meeting national contre l'austérité. Cette réunion publique devrait servir à l'unification de la lutte des travailleurs de toutes les entreprises qui licencient. Ce même jour il y a aussi au Salon de l'auto une réunion tripartite gouvernement-employeurs-syndicats sur l'avenir de PSA, et SUD organise une manifestation de cheminots.
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Babalu a écrit:Le NPA, ainsi que Philippe Poutou en tant que personnage public et militant qui représente plus particulièrement les travailleurs du secteur automobile, devraient convoquer une réunion des syndicats et des militants de toutes les entreprises en lutte, afin d'organiser des actions ensemble, ouvertes à tous les secteurs qui veulent se battre contre "l'austérité de gauche" de Hollande-Ayrault. Une bonne date serait le 25 octobre, jour où le NPA organise un meeting national contre l'austérité. Cette réunion publique devrait servir à l'unification de la lutte des travailleurs de toutes les entreprises qui licencient. Ce même jour il y a aussi au Salon de l'auto une réunion tripartite gouvernement-employeurs-syndicats sur l'avenir de PSA, et SUD organise une manifestation de cheminots.
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
subtil mélange, avec de gros sabots, de confusion des rapports entre partie/syndicats/opérateurs agréablement soupoudré de pratiques et cuisine fractionelle. les stalinniens n'ont pas fait mieux. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Eugene Duhring a écrit:Babalu a écrit:Le NPA, ainsi que Philippe Poutou en tant que personnage public et militant qui représente plus particulièrement les travailleurs du secteur automobile, devraient convoquer une réunion des syndicats et des militants de toutes les entreprises en lutte, afin d'organiser des actions ensemble, ouvertes à tous les secteurs qui veulent se battre contre "l'austérité de gauche" de Hollande-Ayrault. Une bonne date serait le 25 octobre, jour où le NPA organise un meeting national contre l'austérité. Cette réunion publique devrait servir à l'unification de la lutte des travailleurs de toutes les entreprises qui licencient. Ce même jour il y a aussi au Salon de l'auto une réunion tripartite gouvernement-employeurs-syndicats sur l'avenir de PSA, et SUD organise une manifestation de cheminots.
Une réunion de militants et de syndicats de boites en lutte au service d'un meeting national du NPA appelée par Poutou ? Fameuse idée en vérité. T'en as d'autres des idées de cet accabit ?
Le meeting du NPA au service des boites en lutte. Sinon personne ne le ferait, la convergence des militantes n'arrive pas encore à dépasser "l'inertie" des syndicats.
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
De fait, cela doit être l'objectif d'un meeting à un moment si crucial:
avancer la convergence des luttes, et le pouvoir des travailleurs
seule alternative dans la barbarie qui vient.
Donc combattre le sabotage des politiciens et bureaucrates, Flan de Gôche compris.
avancer la convergence des luttes, et le pouvoir des travailleurs
seule alternative dans la barbarie qui vient.
Donc combattre le sabotage des politiciens et bureaucrates, Flan de Gôche compris.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Journal de la CGT-Ford n° 196 (vendredi 19 octobre 2012)
Incroyable mais vrai ! Les dirigeants de
Ford parlent avec effroi de notre manifestation au
Mondial de l’auto. Ils n’ont pas de mots assez
forts pour exprimer leur douleur. Les pauvres.
Rendez-vous compte. Il s’agit pas moins d’un
« saccage ». Et on nous parle de démocratie bafouée,
de manque de respect. N’importe quoi !
C’est vrai que l’attaque du stand Ford a été
particulièrement « violente » : à coup de confettis
et d’autocollants.
A coup
de chansons
comme « tous ensemble » et « tout est à nous ».
Et, chose insupportable pour eux, cela s’est passé
dans la bonne humeur. Car on peut résister dignement,
fièrement.
Ces dirigeants, imbus de leur pouvoir, sont
méprisants envers de simples salariés qui défendent
leurs emplois avec leurs petits moyens. Car il
s’agit bien de ça, de salariés qui ont voulu faire
entendre leurs inquiétudes et aussi leur colère.
Oui notre colère ! Contre les logiques financières,
contre un système qui sacrifie toujours plus les
intérêts des salariés, des populations au profit des
plus riches, des actionnaires, des capitalistes.
Alors on a effectivement refait la déco du
stand. Oui on a mis des confettis sur la moquette,
oui on a collé des autocollants sur les carrosseries.
Pire on a osé monter sur deux modèles exposés.
Et visiblement on a touché là où ça fait mal.
Tant mieux car cela fait trop longtemps que la
multinationale fait mal aux salariés, à la région.
Ce sont au moins 1500 emplois que Ford a supprimé
ces 10 dernières années, ce sont autour de
6000 emplois induits qui ont de fait disparu dans
la région. Tout en recevant des aides publiques !
Le vrai problème est bien là. C’est cette
stratégie économique qui détruit l’emploi. Ce
sont, en conséquence, ces salariés et ces familles
qui se retrouvent au chômage, dans la précarité,
dans la pauvreté.
Ce que les dirigeants de Ford ne supportent
pas, en réalité, ce sont ces salariés qui refusent de
se résigner à subir la « crise » dans le silence.
L’invasion du stand Ford a permis de médiatiser
et donc de montrer largement que nous étions
toujours en danger ici à FAI. Tant mieux car cela
permet d’exercer une pression utile. Plus on agira,
plus on se donnera les moyens d’assurer un
avenir pour nos emplois.
La semaine dernière, c’était l’annonce de la liquidation
de Technicolor à Angers (350 salariés + des
centaines d’emplois induits). Cette semaine, c’est le
tour dramatique de la raffinerie Petroplus en Normandie
(500 salariés et là encore des centaines d’emplois
induits).
Dans les deux cas, les salariés étaient en lutte depuis
plusieurs mois pour tenter de sauver leurs usines.
Dans les deux cas, les salariés en lutte maintiennent
leur mobilisation d’une part pour faire payer leur patron
mais aussi pour sauver les emplois car ces fermetures
sont inacceptables.
Quel gâchis ! Des compétences, du savoir faire
avec les salariés, des machines, des outils, des superstructures,
des productions utiles … et pourtant les capitalistes
décident de liquider ces sites et d’enfoncer
des régions dans la catastrophe sociale.
Ces deux exemples montrent toute l’aberration de
l’économie capitaliste. D’un côté des multinationales
qui font des affaires comme Shell ou Thomson, de
l’autre des salariés qui subissent les conséquences de
la recherche de rentabilité, de la course aux bénéfices.
Des salariés qui, comme partout, ont subi pendant
des années, des conditions de travail qui se sont dégradées
et des salaires de plus en plus bas. Le rouleau
compresseur du capitalisme n’a pas fini de faire
des dégâts. Il y a donc urgence à stopper les licenciements,
les fermetures d’usines, toutes les suppressions
d’emplois. Ils sont nombreux les salariés à lutter pour
sauver leur usine et leurs emplois : Fralib, Sodimédical,
PSA, GM, Arcelor, Doux, Sanofi, 3 Suisses … pour lutter
efficacement, il va falloir coordonner et unifier nos
résistances. Partout nous subissons les mêmes logiques
financières, partout nous vivons les mêmes difficultés
alors nous devons riposter tous ensemble. L’enjeu immédiat
est bien de construire cette convergence, cette
mobilisation générale des salariés.
LES FERMETURES D’USINES : ÇA CONTINUE MAIS JUSQU’À QUAND ?
CONSTRUISONS UNE RIPOSTE GÉNÉRALE DES SALARIÉS ET DE LA POPULATION
LE MONDIAL = CARREFOUR DES LUTTES
Ce mardi 9 octobre, devant les portes du Mondial,
c’était comme un carrefour des salariés en lutte. Il
y avait les PSA, Renault, GM, Goodyear, des équipementiers
des principaux constructeurs comme Faurecia,
Autoliv, Preventglass … mais aussi des salariés en lutte
contre les licenciements comme ceux de Arcelor, Sanofi,
Fralib, 3 Suisses …
Nous avons eu des échanges sur la nécessité de
coordonner nos luttes, nous avons organisé une petite
rencontre, comme on a pu avec des syndicalistes de
PSA, de Renault, de Fralib. Nous gardons le contact
pour essayer d’organiser une rencontre plus large
avec l’objectif de construire le « tous ensemble ».
Au travers des discussions, nous nous apercevons
vite que nous avons les mêmes problèmes, que nos patrons
adoptent les mêmes stratégies, que partout c’est
difficile de se mobiliser mais que la colère, le ras le
bol, le besoin de dignité sont bien là.
EN ROUTE POUR LE MONDIAL 2014 ?
Suite aux courriers menaçant de Ford, on s’est dit
qu’il fallait modifier l’organisation de la prochaine
manifestation au Mondial de l’automobile en octobre
… 2014. On devrait mettre en place un process d’action
différent. Voici ce que ça pourrait donner :
1) Déjà, on va essayer de faire le moins de bruit
possible : donc plus de sifflet, plus de mégaphone.
2) A la place des autocollants « qui colle trop
bien » nous poserons des « magnets » sur les voitures
que nous enlèverons dès la fin de l’invasion du stand.
3) Plus de confettis qui nuisent trop à l’image de
Ford.
4) Nous mettrons à disposition de tous les manifestants
des patins pour ne pas salir
5) Le seul bruit que nous ferons ce sera celui de
l’aspirateur que nous passerons avant de partir pour
tout laisser tel que c’était quand on est arrivé.
Bien sûr, tout ceci n’est qu’une blague… Enfin
pour ce qui est du déroulement de la manif’, parce
que pour ce qui est d’y retourner, « Dieu seul le sait ». Réponse : C) Vous l’avez sans doute trouvé, il s’agissait
bien du DRH lors d’une réunion CE en mai 2012. Après avoir
vu un miracle dans la reprise de l’usine par HZ en 2009, doiton
en attendre un autre aujourd’hui ? Comptons plutôt sur
nous-même !
CHEF, J’EN AI TROUVÉ ENCORE DEUX !
Même si ça ne leur est pas arrivé souvent due à
la suprématie écrasante de Citroën sur Ford en championnat
du monde des Rallyes, Peter Solberg et Yari-
Matti Latavala montent sur le capot de leur Ford à
chaque victoire. En plus, ils ont apposé des autocollants
partout. Combien de fois ont-ils été sanctionnés
par un avertissement ?
Incroyable mais vrai ! Les dirigeants de
Ford parlent avec effroi de notre manifestation au
Mondial de l’auto. Ils n’ont pas de mots assez
forts pour exprimer leur douleur. Les pauvres.
Rendez-vous compte. Il s’agit pas moins d’un
« saccage ». Et on nous parle de démocratie bafouée,
de manque de respect. N’importe quoi !
C’est vrai que l’attaque du stand Ford a été
particulièrement « violente » : à coup de confettis
et d’autocollants.
A coup
de chansons
comme « tous ensemble » et « tout est à nous ».
Et, chose insupportable pour eux, cela s’est passé
dans la bonne humeur. Car on peut résister dignement,
fièrement.
Ces dirigeants, imbus de leur pouvoir, sont
méprisants envers de simples salariés qui défendent
leurs emplois avec leurs petits moyens. Car il
s’agit bien de ça, de salariés qui ont voulu faire
entendre leurs inquiétudes et aussi leur colère.
Oui notre colère ! Contre les logiques financières,
contre un système qui sacrifie toujours plus les
intérêts des salariés, des populations au profit des
plus riches, des actionnaires, des capitalistes.
Alors on a effectivement refait la déco du
stand. Oui on a mis des confettis sur la moquette,
oui on a collé des autocollants sur les carrosseries.
Pire on a osé monter sur deux modèles exposés.
Et visiblement on a touché là où ça fait mal.
Tant mieux car cela fait trop longtemps que la
multinationale fait mal aux salariés, à la région.
Ce sont au moins 1500 emplois que Ford a supprimé
ces 10 dernières années, ce sont autour de
6000 emplois induits qui ont de fait disparu dans
la région. Tout en recevant des aides publiques !
Le vrai problème est bien là. C’est cette
stratégie économique qui détruit l’emploi. Ce
sont, en conséquence, ces salariés et ces familles
qui se retrouvent au chômage, dans la précarité,
dans la pauvreté.
Ce que les dirigeants de Ford ne supportent
pas, en réalité, ce sont ces salariés qui refusent de
se résigner à subir la « crise » dans le silence.
L’invasion du stand Ford a permis de médiatiser
et donc de montrer largement que nous étions
toujours en danger ici à FAI. Tant mieux car cela
permet d’exercer une pression utile. Plus on agira,
plus on se donnera les moyens d’assurer un
avenir pour nos emplois.
La semaine dernière, c’était l’annonce de la liquidation
de Technicolor à Angers (350 salariés + des
centaines d’emplois induits). Cette semaine, c’est le
tour dramatique de la raffinerie Petroplus en Normandie
(500 salariés et là encore des centaines d’emplois
induits).
Dans les deux cas, les salariés étaient en lutte depuis
plusieurs mois pour tenter de sauver leurs usines.
Dans les deux cas, les salariés en lutte maintiennent
leur mobilisation d’une part pour faire payer leur patron
mais aussi pour sauver les emplois car ces fermetures
sont inacceptables.
Quel gâchis ! Des compétences, du savoir faire
avec les salariés, des machines, des outils, des superstructures,
des productions utiles … et pourtant les capitalistes
décident de liquider ces sites et d’enfoncer
des régions dans la catastrophe sociale.
Ces deux exemples montrent toute l’aberration de
l’économie capitaliste. D’un côté des multinationales
qui font des affaires comme Shell ou Thomson, de
l’autre des salariés qui subissent les conséquences de
la recherche de rentabilité, de la course aux bénéfices.
Des salariés qui, comme partout, ont subi pendant
des années, des conditions de travail qui se sont dégradées
et des salaires de plus en plus bas. Le rouleau
compresseur du capitalisme n’a pas fini de faire
des dégâts. Il y a donc urgence à stopper les licenciements,
les fermetures d’usines, toutes les suppressions
d’emplois. Ils sont nombreux les salariés à lutter pour
sauver leur usine et leurs emplois : Fralib, Sodimédical,
PSA, GM, Arcelor, Doux, Sanofi, 3 Suisses … pour lutter
efficacement, il va falloir coordonner et unifier nos
résistances. Partout nous subissons les mêmes logiques
financières, partout nous vivons les mêmes difficultés
alors nous devons riposter tous ensemble. L’enjeu immédiat
est bien de construire cette convergence, cette
mobilisation générale des salariés.
LES FERMETURES D’USINES : ÇA CONTINUE MAIS JUSQU’À QUAND ?
CONSTRUISONS UNE RIPOSTE GÉNÉRALE DES SALARIÉS ET DE LA POPULATION
LE MONDIAL = CARREFOUR DES LUTTES
Ce mardi 9 octobre, devant les portes du Mondial,
c’était comme un carrefour des salariés en lutte. Il
y avait les PSA, Renault, GM, Goodyear, des équipementiers
des principaux constructeurs comme Faurecia,
Autoliv, Preventglass … mais aussi des salariés en lutte
contre les licenciements comme ceux de Arcelor, Sanofi,
Fralib, 3 Suisses …
Nous avons eu des échanges sur la nécessité de
coordonner nos luttes, nous avons organisé une petite
rencontre, comme on a pu avec des syndicalistes de
PSA, de Renault, de Fralib. Nous gardons le contact
pour essayer d’organiser une rencontre plus large
avec l’objectif de construire le « tous ensemble ».
Au travers des discussions, nous nous apercevons
vite que nous avons les mêmes problèmes, que nos patrons
adoptent les mêmes stratégies, que partout c’est
difficile de se mobiliser mais que la colère, le ras le
bol, le besoin de dignité sont bien là.
EN ROUTE POUR LE MONDIAL 2014 ?
Suite aux courriers menaçant de Ford, on s’est dit
qu’il fallait modifier l’organisation de la prochaine
manifestation au Mondial de l’automobile en octobre
… 2014. On devrait mettre en place un process d’action
différent. Voici ce que ça pourrait donner :
1) Déjà, on va essayer de faire le moins de bruit
possible : donc plus de sifflet, plus de mégaphone.
2) A la place des autocollants « qui colle trop
bien » nous poserons des « magnets » sur les voitures
que nous enlèverons dès la fin de l’invasion du stand.
3) Plus de confettis qui nuisent trop à l’image de
Ford.
4) Nous mettrons à disposition de tous les manifestants
des patins pour ne pas salir
5) Le seul bruit que nous ferons ce sera celui de
l’aspirateur que nous passerons avant de partir pour
tout laisser tel que c’était quand on est arrivé.
Bien sûr, tout ceci n’est qu’une blague… Enfin
pour ce qui est du déroulement de la manif’, parce
que pour ce qui est d’y retourner, « Dieu seul le sait ». Réponse : C) Vous l’avez sans doute trouvé, il s’agissait
bien du DRH lors d’une réunion CE en mai 2012. Après avoir
vu un miracle dans la reprise de l’usine par HZ en 2009, doiton
en attendre un autre aujourd’hui ? Comptons plutôt sur
nous-même !
CHEF, J’EN AI TROUVÉ ENCORE DEUX !
Même si ça ne leur est pas arrivé souvent due à
la suprématie écrasante de Citroën sur Ford en championnat
du monde des Rallyes, Peter Solberg et Yari-
Matti Latavala montent sur le capot de leur Ford à
chaque victoire. En plus, ils ont apposé des autocollants
partout. Combien de fois ont-ils été sanctionnés
par un avertissement ?
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Le bulletin intégral. Diable, du bon boulot!
http://cgt-ford.com/1.html
http://cgt-ford.com/1.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
PSA Mulhouse appelle le 14 novembre!
Contre le massacre social qui s'annonce
tous dans l'action le 14 novembre !
Le 25 octobre, l'alliance GM-PSA doit se prononcer sur l'éventuelle fusion Opel-Peugeot pour faire des "économies d'échelle".
Si c'était le cas, toutes les usines des deux groupes subiraient la fusion. En plus de la fermeture d'Aulnay, PSA-Rennes serait menacé par le déplacement de la production du véhicule successeur de la C5 à Opel-Rüsselsheim en Allemagne. La fabrication des petits modèles fabriqués à Rüsselsheim serait déplacée en Grande Bretagne ou en Pologne. Une des 2 chaînes de Sochaux s'arrêterait. L'usine Opel de Bochum fermerait. La fabrication des moteurs à PSA-Tremery serait mise en concurrence avec Opel-Kaiserlautern. PSA scooter Hérimoncourt serait menacé après Dannemarie qui doit fermer en décembre 2012.
Près de 15 000 emplois des sous-traitants et équipementiers seraient menacés. Gefco a déjà été vendu. PSA n'exclut pas de vendre Faurecia.
Tous les sites seront mis en concurrence les uns avec les autres, comme déjà le nouveau directeur de Mulhouse l'a annoncé vis à vis de Poissy. Le chantage, c'est "où on licencie, où vous acceptez une flexibilité totale sur les horaires, conditions de travail et salaires." Comme à Sevel Nord où il y a flexibilité des horaires, suppression de RTT, mutations, blocage des salaires. Même chose à Ellesmere Port en GB, jusqu'à Fiat en Italie qui supprime code du travail, protections maladies, droits syndicaux. Un chantage sans fin et sans résultats. Les salariés de GM Strasbourg y ont cédé. Aujourd'hui GM veut fermer l'usine.
Contre ça, nous avons des atouts. Pas le gouvernement qui nous envoie les flics quand on manifeste mais cède immédiatement devant les patrons "pigeons" ou les collectionneurs d'art.
Non, mais l'ensemble des travailleurs et des populations. La crise ne touche pas que l'automobile. 400 000 emplois sont menacés à court terme en France, Sanofi, Arcelor, Alcatel, Air France, Doux, Goodyear, SFR, Carrefour, Conforama, BNP, Petroplus et bien d'autres... Se battre seul dans son coin, c'est perdre. Ce sont les populations de pays entiers, la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Italie... dont l'emploi, les salaires, les pensions, l'âge de départ en retraite sont attaqués.
Or dans ces pays mais aussi à Arcelor, Doux, Air France et ailleurs, les travailleurs sont loin de baisser les bras. Au Salon de l'auto, le 9 octobre, nous avons montré dans quel sens nous devons aller. Nous pouvons y donner une suite le 14 novembre.
Les syndicats du Portugal, d'Espagne et de Grèce suivis par la Confédération Européenne des Syndicat ont décidé de faire du 14 novembre une journée de grève générale européenne. Faisons-en un immense succès. Nous faisons tout, sans notre travail, ils ne sont rien. Le 14 novembre, nous pouvons le montrer.
Edtio PSA Mulhouse
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
tous dans l'action le 14 novembre !
Le 25 octobre, l'alliance GM-PSA doit se prononcer sur l'éventuelle fusion Opel-Peugeot pour faire des "économies d'échelle".
Si c'était le cas, toutes les usines des deux groupes subiraient la fusion. En plus de la fermeture d'Aulnay, PSA-Rennes serait menacé par le déplacement de la production du véhicule successeur de la C5 à Opel-Rüsselsheim en Allemagne. La fabrication des petits modèles fabriqués à Rüsselsheim serait déplacée en Grande Bretagne ou en Pologne. Une des 2 chaînes de Sochaux s'arrêterait. L'usine Opel de Bochum fermerait. La fabrication des moteurs à PSA-Tremery serait mise en concurrence avec Opel-Kaiserlautern. PSA scooter Hérimoncourt serait menacé après Dannemarie qui doit fermer en décembre 2012.
Près de 15 000 emplois des sous-traitants et équipementiers seraient menacés. Gefco a déjà été vendu. PSA n'exclut pas de vendre Faurecia.
Tous les sites seront mis en concurrence les uns avec les autres, comme déjà le nouveau directeur de Mulhouse l'a annoncé vis à vis de Poissy. Le chantage, c'est "où on licencie, où vous acceptez une flexibilité totale sur les horaires, conditions de travail et salaires." Comme à Sevel Nord où il y a flexibilité des horaires, suppression de RTT, mutations, blocage des salaires. Même chose à Ellesmere Port en GB, jusqu'à Fiat en Italie qui supprime code du travail, protections maladies, droits syndicaux. Un chantage sans fin et sans résultats. Les salariés de GM Strasbourg y ont cédé. Aujourd'hui GM veut fermer l'usine.
Contre ça, nous avons des atouts. Pas le gouvernement qui nous envoie les flics quand on manifeste mais cède immédiatement devant les patrons "pigeons" ou les collectionneurs d'art.
Non, mais l'ensemble des travailleurs et des populations. La crise ne touche pas que l'automobile. 400 000 emplois sont menacés à court terme en France, Sanofi, Arcelor, Alcatel, Air France, Doux, Goodyear, SFR, Carrefour, Conforama, BNP, Petroplus et bien d'autres... Se battre seul dans son coin, c'est perdre. Ce sont les populations de pays entiers, la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Italie... dont l'emploi, les salaires, les pensions, l'âge de départ en retraite sont attaqués.
Or dans ces pays mais aussi à Arcelor, Doux, Air France et ailleurs, les travailleurs sont loin de baisser les bras. Au Salon de l'auto, le 9 octobre, nous avons montré dans quel sens nous devons aller. Nous pouvons y donner une suite le 14 novembre.
Les syndicats du Portugal, d'Espagne et de Grèce suivis par la Confédération Européenne des Syndicat ont décidé de faire du 14 novembre une journée de grève générale européenne. Faisons-en un immense succès. Nous faisons tout, sans notre travail, ils ne sont rien. Le 14 novembre, nous pouvons le montrer.
Edtio PSA Mulhouse
Pour les États Unis socialistes, antipatriarcales et antiracistes d'Europe!!
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le NPA propose une marche contre licenciements
Besancenot propose aux autres forces de gauche "une marche des licenciés" - AFP (28/10/2012)
http://www.npa2009.org/content/besancenot-propose-aux-autres-forces-de-gauche-une-marche-des-licenci%C3%A9s-afp-28102012
http://www.npa2009.org/content/besancenot-propose-aux-autres-forces-de-gauche-une-marche-des-licenci%C3%A9s-afp-28102012
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Ha Ha ça m'en rappelle une autre marche contre les licenciements en 2009 contre laquelle la LCR Besancenot en tête s'était opposée !Roseau a écrit:Besancenot propose aux autres forces de gauche "une marche des licenciés" - AFP (28/10/2012)
http://www.npa2009.org/content/besancenot-propose-aux-autres-forces-de-gauche-une-marche-des-licenci%C3%A9s-afp-28102012
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Et ?Eugene Duhring a écrit:Ha Ha ça m'en rappelle une autre marche contre les licenciements en 2009 contre laquelle la LCR Besancenot en tête s'était opposée !Roseau a écrit:Besancenot propose aux autres forces de gauche "une marche des licenciés" - AFP (28/10/2012)
http://www.npa2009.org/content/besancenot-propose-aux-autres-forces-de-gauche-une-marche-des-licenci%C3%A9s-afp-28102012
Il faut la mener, cette bataille, ou pas ?
On essaie de le faire sauter, ce verrou syndical, ou pas ?
La manif du 30 contre le Traité budgétaire européen a été l'occasion d'une première esquisse de mobilisation unitaire contre la politique d'austérité du gouvernement Ayrault : on continue sur la lancée, ou on se répand en arguties sur la soi-disant "double nature du PS", et le soutien prétendument nécessaire à "toute mesure favorable au monde du travail" que pourrait prendre ce gouvernement ouvertement inféodé aux intérêts des capitalistes ?
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Mener cette bataille ? Oui mais avec une formation qui pour des raisons politiciennes avait refusé une première marche des licenciés au plus fort des licenciements en 2008 ou 2009 .. je doute et cela me navre. Un coup pour cette marche des licenciés un coup non. Difficile d'avoir confiance dans ces conditions. Difficile de compter sur une organisation qui est si osscillante ! Surtout dans des conditions où à force de taper sur des organisations qui représentent d'autres travailleurs (tiens ça me rappelle quelque chose !) elle se retrouve maintenant isolée.Babel a écrit:Et ?Eugene Duhring a écrit:Ha Ha ça m'en rappelle une autre marche contre les licenciements en 2009 contre laquelle la LCR Besancenot en tête s'était opposée !Roseau a écrit:Besancenot propose aux autres forces de gauche "une marche des licenciés" - AFP (28/10/2012)
http://www.npa2009.org/content/besancenot-propose-aux-autres-forces-de-gauche-une-marche-des-licenci%C3%A9s-afp-28102012
Il faut la mener, cette bataille, ou pas ?
On essaie de le faire sauter, ce verrou syndical, ou pas ?
La manif du 30 contre le Traité budgétaire européen a été l'occasion d'une première esquisse de mobilisation unitaire contre la politique d'austérité du gouvernement Ayrault : on continue sur la lancée, ou on se répand en arguties sur la soi-disant "double nature du PS", et le soutien prétendument nécessaire à "toute mesure favorable au monde du travail" que pourrait prendre ce gouvernement ouvertement inféodé aux intérêts des capitalistes ?
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Dommage que Duhring détourne le sujet...Répondons vite.
La LCR faisait campagne à l'époque dejà très activement, comme le NPA aujourd'hui,
contre les licenciements,et en faveur de la convergence maximum des luttes.
Le POI avait lancé une campagne en demandant aux autres orgas de rejoindre
son projet, préparé pendant plus de 6 mois, de manif nationale.
Toutes les organisations, échaudées par le sectarisme
et les manipulations sans limite et légendaire du POI, avaient décliné la manoeuvre.
Epoque savoureuse car dans le même temps,
la tête de secte Schivardi amusait la galerie en tirant dans tous les coins...
par exemple en déclarant dans une vidéo que Besancenot était un politicien de droite.
A l'époque, Loriot, militant du POI,
se déchainait contre les forumeurs non lambertistes,
pour défendre la fouthèse des forces productives qui ont cessé de croitre,
et autres Schivardises tout aussi délicieuses.
Frustré par le POI lui-même, il a sombré dans les injures et insanités,
au point d'être remercié du forum.
Il est revenu, croyant que les anciens du forum ne l'avaient pas reconnu.
Mais tous ont compris en quelques mois que Loriot s'est planqué,
honteusement, sous le nom de Duhring.
Il remet le couvert Loriot, avec thèmes, style, vocabulaire et injures à peine maquillées.
C'était la récré Loriot du Ring...
La LCR faisait campagne à l'époque dejà très activement, comme le NPA aujourd'hui,
contre les licenciements,et en faveur de la convergence maximum des luttes.
Le POI avait lancé une campagne en demandant aux autres orgas de rejoindre
son projet, préparé pendant plus de 6 mois, de manif nationale.
Toutes les organisations, échaudées par le sectarisme
et les manipulations sans limite et légendaire du POI, avaient décliné la manoeuvre.
Epoque savoureuse car dans le même temps,
la tête de secte Schivardi amusait la galerie en tirant dans tous les coins...
par exemple en déclarant dans une vidéo que Besancenot était un politicien de droite.
A l'époque, Loriot, militant du POI,
se déchainait contre les forumeurs non lambertistes,
pour défendre la fouthèse des forces productives qui ont cessé de croitre,
et autres Schivardises tout aussi délicieuses.
Frustré par le POI lui-même, il a sombré dans les injures et insanités,
au point d'être remercié du forum.
Il est revenu, croyant que les anciens du forum ne l'avaient pas reconnu.
Mais tous ont compris en quelques mois que Loriot s'est planqué,
honteusement, sous le nom de Duhring.
Il remet le couvert Loriot, avec thèmes, style, vocabulaire et injures à peine maquillées.
C'était la récré Loriot du Ring...
Dernière édition par Roseau le Lun 29 Oct - 0:47, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Petroplus : non à la liquidation !
http://www.npa2009.org/content/petroplus%E2%80%89-non-%C3%A0-la-liquidation%E2%80%89
Conclusion de l'article
Conclusion de l'article
Dans tous les cas, ces solutions ne se négocieront pas dans une nième table ronde, elles ne pourrons qu’être imposée par un rapport de force puissant.
Tous ensemble, salariés du pétrole, populations, syndicalistes, autour des Petroplus il est possible d’imposer le rapport de force en paralysant l’approvisionnementen pétrolecomme nous avons su le faire lors de la grève des retraites.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Réquisition, maintenant, du groupe Mittal, sans indemnité !
lundi 26 novembre 2012
Communiqué NPA
lundi 26 novembre 2012
Communiqué NPA
Montebourg ne veut plus de Mittal et brandit la menace d’un contrôle public temporaire sur la production du groupe en France. Lakshmi Mittal rencontre Hollande mardi 27 dont il demande l’arbitrage. Montebourg semble découvrir les pratiques mises en œuvre par ce prédateur, géant mondial de l’acier : mensonges, désinformation délibérée, razzia sur les subventions et fermeture des hauts fourneaux pour maintenir les prix de l’acier au plus haut. Les rodomontades de Montebourg ne servent pour l’essentiel qu’à sa communication. Elles font croire que le gouvernement serait prêt, à une semaine de la date limite, à prendre une mesure conséquente pour maintenir la production et les emplois. Mais pour cela il faudrait réquisitionner l’ensemble du groupe France, refuser de payer une quelconque indemnisation à ce patron qui en a tant touchée et garantir les emplois de tous les salariéEs. Qu’il le fasse, il est maintenant au pied du mur !
Montreuil, le 26 novembre 2012
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Des syndicalistes profitent des propos de Montebourg pour revendiquer la la nationalisation des
chantiers navals de Saint Nazaire qui tournent au ralenti :
www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20121129trib000734115/chantiers-navals-de-saint-nazaire-des-syndicalistes-demandent-la-nationalisation.html
Cette revendication a évidemment beaucoup d'aspects équivoque. Les syndicats ne la demandent que pour "leur" boîte, en soulignant divers aspects, dont le fait que l'Etat est déjà actionnaire. Même Marine Le Pen s'est dite favorable à une nationalisation d'Arcelor Mital !
Mais n'est-ce pas l'occasion pour faire la propagande pour l'expropriation sans indemnités de TOUS les capitalistes qui licencient et le partage du travail entre tous !
chantiers navals de Saint Nazaire qui tournent au ralenti :
www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20121129trib000734115/chantiers-navals-de-saint-nazaire-des-syndicalistes-demandent-la-nationalisation.html
Cette revendication a évidemment beaucoup d'aspects équivoque. Les syndicats ne la demandent que pour "leur" boîte, en soulignant divers aspects, dont le fait que l'Etat est déjà actionnaire. Même Marine Le Pen s'est dite favorable à une nationalisation d'Arcelor Mital !
Mais n'est-ce pas l'occasion pour faire la propagande pour l'expropriation sans indemnités de TOUS les capitalistes qui licencient et le partage du travail entre tous !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Sans cette perspective, les mobilisations s'effondreront.
Visiblement, le FdG s'en fout:
« Je ne dis pas qu’il faut nationaliser Sanofi",
a affirmé JLM ce jourà Toulouse en rappelant pourtant
que l’entreprise pharmaceutique représentait la première capitalisation boursière, devant Total !
Philippe Poutou a souligné pour sa part
qu'il existait une "urgence sociale à laquelle il faut répondre",
demandant une "réquisition de toutes les entreprises qui font des bénéfices"
lorsqu'elles veulent fermer.
Ce qu'il a développé à Telematin
http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=42076
Visiblement, le FdG s'en fout:
« Je ne dis pas qu’il faut nationaliser Sanofi",
a affirmé JLM ce jourà Toulouse en rappelant pourtant
que l’entreprise pharmaceutique représentait la première capitalisation boursière, devant Total !
Philippe Poutou a souligné pour sa part
qu'il existait une "urgence sociale à laquelle il faut répondre",
demandant une "réquisition de toutes les entreprises qui font des bénéfices"
lorsqu'elles veulent fermer.
Ce qu'il a développé à Telematin
http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=42076
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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