Batailles autour des licenciements collectifs
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Re: Batailles autour des licenciements collectifs
dug et klin a écrit:
A la lecture de cette déjection du sieur Roseau,on peut voir en introduction que:
-Le POI,et plus généralement les autres orgas quand il propose l'unité,c'est parcequ'il est sectaire,mais que quand la LCR/NPA refuse des offres unitaires,c'est par souci d'unité.
-Qu'ensuite le débat serieux et d'un niveau élevé que souhaite Roseau,c'est insulte sur Schivardi et le POI.
-C'est calomnies et mensonges sur Loriot qui n'a pas "sombré dans les injures et insanités"et surtout n'a pas"été remercié" mais est parti de lui meme du forum.
-C'est la dénonciation de Duhring comme étant la réincarnation de Loriot,avec le désir de le faire virer.
Pas de chance pour ce délateur,nous ne somme plus en 40/44,ou il aurait pu etre décoré de la Francisque.
Bien oui Loriot fur bien ce que dit Roseau, injurieux et malhonnête .
Et oui on retrouve trop souvent les mêmes attitudes de la part de Duhring qui cherche trop souvent méthodiquement à détourner et attaquer des forumeurs.
Là sur la question de l'unité dans la bataille sur les licenciements, sa question se discute et Roseau en rappelle le contexte à sa façon pour ceux qui l'ont oublié.
Mais là Duhring était dans le débat, c'est donc une bonne chose. Une chose naturelle.
Donc en revenant au débat et aux batailles contre les licenciements, la question des initiatives à prendre se discute et ce que tenta de faire le POI mérite bilan et prise en compte.
Disons que, pour l"instant, la résistance aux plans de licenciements ne débouche pas sur l"intensité populaire qui a accompagné la lutte des mineurs des Asturies, lors de la marche sur Madrid. Sans que pour autant ces travailleurs gagnent ou fassent reculer le gouvernement par ailleurs.
Mais il est clair que cet épisode, les violences de la police, l'accueil massif de la population, a contribué dans la montée des capacités de résistance en Espagne. Ce fut un événement de seuil qui permit la mise au pot commun, d'une partie des bases des syndicats, des indignés, etc.
En France les éléments de résistance sont pour l'instant faibles et morcelés.
La résistance aux plans de licenciements peine, elle a du mal à rejoindre ses corolaires, la bataille contre les destructions d'emplois (par exemple les 360 000 destructions programmées par le 1er ministre), la bataille contre la baisse du salaire et l'intensification de l'exploitation (les chocs par exemple dans le secteur "privé" de la santé par la remise en cause de la CCN 51).
Des journées de grève nationale existent sur la CCN 51, avec leur logique (et évidemment en baisse de mobilisation), sans que le lien soit fait avec des batailles contre les licenciements, sans que le lien soit fait avec des batailles contre les destructions d'emploi dans les hôpitaux publics par exemple, sans que les batailles contre les plans de destructions d'emplois à la Poste et d'intensification du travail par le plan sur les facteurs d'avenir soit lié, etc.
Je ne suis pas sur qu'on suive le bon chemin sur ces questions. L'élargissement n'étouffera pas les luttes spécifiques mais y trouvera d'autres alliés.
Comment faire ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
A modérer effectivement, bien que je ne réponde jamais aux insultes et insanités
de Dug ( là "déjections" ).
Il tente de pourir aussi ce fil, en exhumant un vieux message HS,
avec des questions qui ont reçu ample réponse, tant sur Loriot/Duhring
que sur la manoeuvre rituelle qui valait encore une fois son POI de cacahuette
au point d'être ignoré par tout le mouvement ouvrier, y compris LO et NPA.
de Dug ( là "déjections" ).
Il tente de pourir aussi ce fil, en exhumant un vieux message HS,
avec des questions qui ont reçu ample réponse, tant sur Loriot/Duhring
que sur la manoeuvre rituelle qui valait encore une fois son POI de cacahuette
au point d'être ignoré par tout le mouvement ouvrier, y compris LO et NPA.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Doux en remet une couche et liquide de nouveaux travailleurs
Alors que la période d'observation du groupe Doux a été prolongée de trois mois, la direction souhaite procéder à 89 nouveaux licenciements en plus des 883 déjà actés en septembre.
Près de 90 licenciements supplémentaires pour le groupe Doux, de quoi raviver la colère des syndicats après les centaines de suppressions de postes en septembre.
"Ce chiffre était attendu, mais c'est 89 licenciements de trop", a déclaré à l'AFP Jean-Luc Guillart, délégué central du syndicat majoritaire CFDT, à l'issue d'un comité central d'entreprise qui s'est tenu le 5 décembre au siège de la société dans le Finistère, comme le rapporte l'AFP.
D'où une résolution prise en CCE regrettant le "caractère urgent, indispensable et inévitable à licencier tous ces gens", au moment où le groupe vient de faire valoir sa "profitabilité" devant le tribunal de commerce de Quimper.
D'après Jean-Luc Guillart, "il est prématuré de faire ce plan de sauvegarde de l'emploi alors que la direction nous dit qu'elle a retrouvé de la compétitivité et qu'elle va obtenir de nouveaux marchés".
"On a déjà subi plus de 900 licenciements (en septembre), maintenant on voit encore près de 100 collègues qui vont partir : d'autres solutions auraient pu être envisagées", martèle le syndicaliste.
Alors que la période d'observation du groupe Doux a été prolongée de trois mois, la direction souhaite procéder à 89 nouveaux licenciements en plus des 883 déjà actés en septembre.
Près de 90 licenciements supplémentaires pour le groupe Doux, de quoi raviver la colère des syndicats après les centaines de suppressions de postes en septembre.
"Ce chiffre était attendu, mais c'est 89 licenciements de trop", a déclaré à l'AFP Jean-Luc Guillart, délégué central du syndicat majoritaire CFDT, à l'issue d'un comité central d'entreprise qui s'est tenu le 5 décembre au siège de la société dans le Finistère, comme le rapporte l'AFP.
D'où une résolution prise en CCE regrettant le "caractère urgent, indispensable et inévitable à licencier tous ces gens", au moment où le groupe vient de faire valoir sa "profitabilité" devant le tribunal de commerce de Quimper.
D'après Jean-Luc Guillart, "il est prématuré de faire ce plan de sauvegarde de l'emploi alors que la direction nous dit qu'elle a retrouvé de la compétitivité et qu'elle va obtenir de nouveaux marchés".
"On a déjà subi plus de 900 licenciements (en septembre), maintenant on voit encore près de 100 collègues qui vont partir : d'autres solutions auraient pu être envisagées", martèle le syndicaliste.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
L'agression des flics de Hollande contre les travailleurs montés à Paris, encerclés pendant des heures par les hordes de Valls, gazés, etc... Ayrault-Montebourg les flics du patronat :
Décision hautement politique des flics Valls et Ayrault d’empêcher par la violence les travailleurs de Arcelor-Mittal d'être rejoints par une montée coordonnée de plusieurs entreprises picardes.
La peur des tentatives de coordination et de jonction des résistances fait donner dans la violence anti-sociale le gouvernement.
Les Picards sont montés à Paris devant l'assemblée nationale et ont été gazé par les flics de Hollande:
Les salariés de l’industrie du Soissonnais ont manifesté ce mercredi 5 décembre avec les élus du secteur. Parmi eux, les salariés du fabricant de chaudières Baxi qui protestent contre un plan social et les salariés de Focast qui protestent contre la liquidation de leur fonderie.
Les salariés du fabricant de chaudières en fonte Baxi France, qui a son siège au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), et son site de production à Villeneuve-Saint-Germain (Aisne) où il emploie 140 salariés se sont rendus ce mercredi 5 décembre à Paris dans le but de manifester devant l’Assemblée nationale avec des élus du Soissonnais et des collègues d’entreprises de ce bassin d’emploi en difficulté, soit environ 220 personnes au total.
Les salariés de Baxi voulaient faire entendre leur opposition au projet de PSE qui concerne leur usine. "Le PSE prévu pour le premier trimestre 2013 porte sur 70 salariés sur 140. Le projet est de fermer définitivement le site en 2014. Nous nous bagarrons pour qu’il soit réindustrialisé avec d’autres produits" a confié à usinenouvelle.com Thierry Dupret, secrétaire (CFTC, syndicat majoritaire) du CE du site de Baxi à Villeneuve-Saint-Germain et secrétaire du CCE de Baxi France.
"Au moment de la fusion De Dietrich/Baxi, en 2009 [qui a donné naissance au Groupe BDR Thermea], nous pensions cannibaliser le marché du chauffage, mais c’est nous qui trinquons. Les chaudières de nouvelle génération vont être transférées sur le site alsacien de De Dietrich", a expliqué Thierry Dupret.
La délégation picarde comprenait aussi des salariés de la fonderie Focast (130 salariés) qui vient d’être liquidée fin novembre, faute de repreneur. Cette fonderie est située sur le même site que Baxi et lui appartenait jusqu’en 2008, date à laquelle elle a été cédée. "Il faut savoir qu’en 1978, quand nous étions la Générale de Fonderie, nous avions sept fonderies. Aujourd’hui, nous n’avons plus de fonderie, en raison des choix stratégiques qui sont faits de fabriquer dans les pays low-cost", a déploré Thierry Dupret.
La manifestation devant l’Assemblée nationale était destinée à "alerter Arnaud Montebourg et le gouvernement sur la gravité de la situation dans le Soissonnais et le département de l’Aisne" a expliqué le syndicaliste à usinenouvelle.com. "Mais nous n’avons eu qu’une heure pour nous exprimer. Nous avons été encerclés à l’extérieur de l’Assemblée nationale pendant plusieurs heures par les CRS plus nombreux que les manifestants. Une centaine d’élus locaux nous accompagnait. Certains d’entre eux ont été malmenés. Les CRS avaient la mission de nous empêcher de rencontrer les salariés d’ArcelorMittal de Florange (Lorraine), présents à l’Assemblée Nationale ce mercredi."
Décision hautement politique des flics Valls et Ayrault d’empêcher par la violence les travailleurs de Arcelor-Mittal d'être rejoints par une montée coordonnée de plusieurs entreprises picardes.
La peur des tentatives de coordination et de jonction des résistances fait donner dans la violence anti-sociale le gouvernement.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Sophia Antipolis, le dépeçage de la technopole continue
Alcatel Lucent supprime 19 des 22 postes de la start-up Open Plug acquise il y a deux ans à Sophia-Antipolis.
La direction d'Alcatel-Lucent France supprime 86 % des postes du site de Sophia-Antipolis dans les Alpes-Maritimes, (19 salariés sur 22, sans compter l'arrêt des sous-traitants) dans le cadre du volet français du "plan performance" qui prévoit 1 430 licenciements en France (et 5 490 dans le monde).
Alcatel Lucent s’est implantée en 2010 en rachetant la start-up Open Plug. Le groupe a ainsi récupéré le savoir-faire en R&D de la société pour la faire disparaître aujourd’hui. Open Plug était l’une des start-up les plus prometteuses de la technopole en tant qu’éditeur d'outils de développement pour applications mobiles.
Pour son développement, Open Plug avait levé près de 14 millions d’euros. Elle avait réussi à commercialiser son produit à Intel en 2009. Toujours en 2009, Open Plug avait été classée 12ème en France au classement Deloitte Technology Fast 50. La start-up avait également gagné le prix OSEO national associé à cette manifestation.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Grasse
Les salariés de Kerry en grève pour tenter d'obtenir la réduction du nombre d'emplois suppimés (77 sur 176)
L'entreprise installée à Grasse propriété d'un spécialiste irlandais des arômes alimentaires, prévoit de supprimer pratiquement la moitié des postes, 77 sur 176 que compte le site
.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Suppressions d'emplois, licenciements : il n'y a pas de fatalité (4 pages)
NPA
Suppressions d'emplois, licenciements : il n'y a pas de fatalité (4 pages)
NPA
Suppressions d'emplois, licenciements : il n'y a pas de fatalité (4 pages)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Châteaubernard : grève très suivie chez DSS Packaging
D'après http://www.sudouest.fr/2013/01/21/chateaubernard-16-greve-tres-suivie-chez-dss-packaging-941616-882.php
La fermeture de la DSS Packaging Premium à Châteaubernard et Merpins entraîne la supression de 73 emplois. Les travailleurs ont exprimé leur méfiance vis-à-vis des solutions proposées.
"A part quelques personnes dans les bureaux, tout le monde est arrêté."
Pascal Thibaud, délégué syndical de DSS Packaging Premium à Châteaubernard, constate que le mouvement de grève, ce lundi, a été largement suivi. Les salariés ont voulu mettre "un coup de pression" alors que les négociations dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi doivent reprendre mardi.
La suppression de la branche Premium (ex-Etuis Cognac) se traduit par la disparition de 73 emplois. En contrepartie, la direction propose 43 postes dans la branche située de l'autre côté de la rue du Commerce DSS Packaging Sud Ouest (ex-Otor Godard). Mais les salariés pointent plusieurs aspects non satisfaisants. Cela signifie la perte d'un emploi pour une quarantaine d'intérimaires. Et beaucoup de postes correspondent à une qualification et une rémunération inférieures à celles dont ils disposent aujourd'hui. En outre, cela signifie un passage du 2/8 au 3/8.
Une dizaine de salariés de la branche "Sud Ouest" ont fait grève par solidarité. Alors que la "charge de production" est bonne aujourd'hui, mais l'exemple de Premium, où des investissements avaient été réalisés récemment, ne laisse plus place à des certitudes. Certains s'inquiètent de la capacité de cette entité à tenir le choc de l'intégration d'un volant important de personnel.
DSS Packaging avance par ailleurs des propositions de mutations sur d'autres sites du groupe, la plus proche étant située à 110 kilomètres. Des situations difficiles à gérer pour beaucoup de salariés. La CGT demande un plan de départs plus avantageux.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Falaise. Une nouvelle journée de grève chez Allis
Pendant que les représentants des salariés d’Allis rencontraient une nouvelle fois la direction, les salariés se sont mis en grève, comme la semaine dernière.
Et comme la semaine dernière, il a surtout été question du plan de sauvegarde de l’emploi. « La direction l’a largement amélioré, estime une déléguée du personnel. La cellule de reclassement va durer neuf mois au lieu de quatre, comme proposé initialement. Pendant cette période, les employés toucheraient 80 % de leur salaire. Là aussi, cela a été revu à la hausse, puisqu’au départ, le directeur parlait de 65 %. Enfin, pour la formation, on était à 270 € par salarié. Là, il propose 4 000 €. C’est un bon début, mais cela peut être mieux, encore. »
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Besancenot avec les Candias du Lude.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
LE MARDI 29 JANVIER 2013 A 14 Heures
POUR UN GRAND RASSEMBLEMANT
DEVANT LE MINISTERE DU TRAVAIL
LES SALARIES EN LUTTE DE : Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono, 3Suisses…
Pour une vraie sécurisation de l’emploi,
Une loi contre les licenciements dans les entreprises qui font du profit
Pas une semaine ne passe sans l'annonce d'un nouveau plan de licenciement massif par un groupe qui fait des bénéfices énormes. A chaque fois c'est le même refrain : "Entreprise en difficulté, restructuration pour sauver la compétitivité ..." alors qu'en réalité l'objectif est de faire encore davantage de profit.
Depuis quelques mois, des délégations de salariés en lutte venus de toute la France se rassemblent autour d'une proposition de loi nouvelle contre les licenciements dans les groupes qui font des bénéfices. L'initiative vient de "Licenci'elles", l'association des salariées des 3 suisses licenciées abusivement par un groupe qui réalise des profits colossaux. Les Licenci'elles ont dénoncé le fait qu'elles ne pouvaient pas porter plainte contre le plan de licenciement de 3 Suisses tant qu'elles n'avaient pas été licenciées !
Comme des centaines de milliers de salariés, elles savaient que le groupe 3Suisses n'avait aucune justification économique valable à leur licenciement au regard de la loi, mais qu'elles ne pouvaient pas pour autant empêcher leur patron de les licencier. Ensemble avec les Pilpa, Bigards, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono... elles ont décidé de rédiger une proposition de loi pour empêcher les licenciements, avant qu'il ne soit trop tard, dans les groupes qui font du profit.
Une loi nouvelle pour vraiment bloquer les licenciements lorsqu'ils sont interdits, c'était aussi une exigence portée par des milliers de salaries pendant la campagne de l'élection présidentielle. Le candidat Hollande est même allé à la rencontre des salariés en lutte de Goodyear, Fralib et Arcelor Mittal, en faisant la promesse que s'il devenait Président de la République il ferait voter en urgence une loi interdisant les licenciements dans les groupes qui font des profits.
Pour l'heure Hollande n'a toujours pas tenu cet engagement. Comme bien d'autres promesses de campagne qui ont permis la victoire de la gauche, celle de donner aux salariés le droit d’arrêter les plans de licenciements illégaux avant qu’ils n’aient lieu a disparu des écrans radars du gouvernement.
Pire, l’accord national sur la sécurisation de l’emploi, signé récemment par trois confédérations syndicales, ne va pas dans le bon sens en remettant en cause les principaux droits des salariés face aux licenciements économiques ! Ces confédérations sont-elles réellement en phase avec leurs adhérents et militants de terrain, dont beaucoup sont pourtant en lutte contre des plans de restructuration dont ils dénoncent les effets néfastes pour l’emploi ?
Mais nous n’avons pas l’intention de laisser cela arriver. Nous les représentants des salariés en lutte de Pilpa, Bigards, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF ... nous avons décidé d’agir pour que la loi que nous avons rédigée soit votée à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
Nous avons besoin de cette loi dans les luttes que nous menons contre certaines des multinationales les plus puissantes de la planète qui licencient en masse pour accroitre sans cesse leurs profits et le cours de leurs titres en bourse.
C’est pourquoi nous allons venir de toute la France et de dizaines d’entreprises, où nous nous battons pour nos emplois, pour nous retrouver :
LE MARDI 29 JANVIER 2013 A 14 Heures
POUR UN GRAND RASSEMBLEMANT
DEVANT LE MINISTERE DU TRAVAIL
Ce sera le premier acte fort d’une bataille que nous engageons pour que Hollande, son gouvernement et la majorité de gauche au Parlement tiennent ses engagements en nous donnant les moyens de nous battre pour stopper nos licenciements avant qu’il n’aient lieu.
LES SALARIES EN LUTTE DE : Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono, 3Suisses…
POUR UN GRAND RASSEMBLEMANT
DEVANT LE MINISTERE DU TRAVAIL
LES SALARIES EN LUTTE DE : Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono, 3Suisses…
Pour une vraie sécurisation de l’emploi,
Une loi contre les licenciements dans les entreprises qui font du profit
Pas une semaine ne passe sans l'annonce d'un nouveau plan de licenciement massif par un groupe qui fait des bénéfices énormes. A chaque fois c'est le même refrain : "Entreprise en difficulté, restructuration pour sauver la compétitivité ..." alors qu'en réalité l'objectif est de faire encore davantage de profit.
Depuis quelques mois, des délégations de salariés en lutte venus de toute la France se rassemblent autour d'une proposition de loi nouvelle contre les licenciements dans les groupes qui font des bénéfices. L'initiative vient de "Licenci'elles", l'association des salariées des 3 suisses licenciées abusivement par un groupe qui réalise des profits colossaux. Les Licenci'elles ont dénoncé le fait qu'elles ne pouvaient pas porter plainte contre le plan de licenciement de 3 Suisses tant qu'elles n'avaient pas été licenciées !
Comme des centaines de milliers de salariés, elles savaient que le groupe 3Suisses n'avait aucune justification économique valable à leur licenciement au regard de la loi, mais qu'elles ne pouvaient pas pour autant empêcher leur patron de les licencier. Ensemble avec les Pilpa, Bigards, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono... elles ont décidé de rédiger une proposition de loi pour empêcher les licenciements, avant qu'il ne soit trop tard, dans les groupes qui font du profit.
Une loi nouvelle pour vraiment bloquer les licenciements lorsqu'ils sont interdits, c'était aussi une exigence portée par des milliers de salaries pendant la campagne de l'élection présidentielle. Le candidat Hollande est même allé à la rencontre des salariés en lutte de Goodyear, Fralib et Arcelor Mittal, en faisant la promesse que s'il devenait Président de la République il ferait voter en urgence une loi interdisant les licenciements dans les groupes qui font des profits.
Pour l'heure Hollande n'a toujours pas tenu cet engagement. Comme bien d'autres promesses de campagne qui ont permis la victoire de la gauche, celle de donner aux salariés le droit d’arrêter les plans de licenciements illégaux avant qu’ils n’aient lieu a disparu des écrans radars du gouvernement.
Pire, l’accord national sur la sécurisation de l’emploi, signé récemment par trois confédérations syndicales, ne va pas dans le bon sens en remettant en cause les principaux droits des salariés face aux licenciements économiques ! Ces confédérations sont-elles réellement en phase avec leurs adhérents et militants de terrain, dont beaucoup sont pourtant en lutte contre des plans de restructuration dont ils dénoncent les effets néfastes pour l’emploi ?
Mais nous n’avons pas l’intention de laisser cela arriver. Nous les représentants des salariés en lutte de Pilpa, Bigards, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF ... nous avons décidé d’agir pour que la loi que nous avons rédigée soit votée à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
Nous avons besoin de cette loi dans les luttes que nous menons contre certaines des multinationales les plus puissantes de la planète qui licencient en masse pour accroitre sans cesse leurs profits et le cours de leurs titres en bourse.
C’est pourquoi nous allons venir de toute la France et de dizaines d’entreprises, où nous nous battons pour nos emplois, pour nous retrouver :
LE MARDI 29 JANVIER 2013 A 14 Heures
POUR UN GRAND RASSEMBLEMANT
DEVANT LE MINISTERE DU TRAVAIL
Ce sera le premier acte fort d’une bataille que nous engageons pour que Hollande, son gouvernement et la majorité de gauche au Parlement tiennent ses engagements en nous donnant les moyens de nous battre pour stopper nos licenciements avant qu’il n’aient lieu.
LES SALARIES EN LUTTE DE : Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono, 3Suisses…
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Qui appelle à ce rassemblement ? "Les salariés en lutte", c'est un peu flou...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
le collectif licenci'elles
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Mais ça représente qui ? Qui participe à ce collectif et quelle est la représentativité des participants ? Par exemple sur PSA ?ramiro a écrit:le collectif licenci'elles
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Une journée de batailles intenses.
Hollande envoie les flics contre les Arcelors
Attaques, gazages, encerclements, provocations policières, la pourriture du régime s'accentue.
La question de l'unification, des saisies d'entreprises, de l'extension et de la coordination posée
Le gouvernement se couche devant les patrons et envoie les flics sur les travailleurs, il ne veut pas nationaliser . Et bien il faut se saisir des entreprises, les occuper.
Les Peugeots fraternisent avec les Renaults :
Des centaines de travailleurs de Renault ont été rejoints par des PSA. Les grilles ont été enfoncées pour ces retrouvailles émouvantes; La question de la généralisation des occupations et de la coordination de la résistance est posée.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
ARCELOR, PSA, SANOFI, VIRGIN, RENAULT, GOODYEAR…
C’est tous ensemble qu’il faut lutter pour gagner!
Communiqué NPA
C’est tous ensemble qu’il faut lutter pour gagner!
Communiqué NPA
Il est facile de suivre la trace de Montebourg et Hollande dans le paysage social : partout ils sont passés pour s’engager à sauvegarder l’emploi, les sites sont aujourd’hui fermés ou menacés de fermeture. Depuis 6 ans les salariés du site Goodyear d’Amiens se battent contre les licenciements que la Direction du groupe tente d’imposer. Pourtant le groupe Goodyear a annoncé un doublement de ses bénéfices en 2012 à hauteur de 85 millions de dollars (plus de 60 millions d’euros), mais les actionnaires demandent toujours plus. Depuis 6 ans les salariéEs ont mené conjointement batailles juridiques et mobilisations tout en étant à l’initiative de l’indispensable coordination des luttes contre les licenciements et les fermetures de sites.
Le NPA dénonce cette nouvelle annonce de suppressions de milliers d’emplois (1200 chez Goodyear et donc 5 ou 6000 en emplois indirects) et affirme son soutien total à la lutte des Goodyear. Cette annonce rend encore plus indispensable la participation au rassemblement à l’initiative des Licenc’ielles, des Goodyear et des salariés d’une vingtaine d’entreprises, le mardi 29 janvier du ministère du travail, rue de Grenelle à 14h, jusqu’à l’Assemblée Nationale.
Montreuil, le 25 janvier 2013
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Pascal Vially, le leader CFDT des Sanofi, rend sa carte
http://npaherault.blogspot.com/2013/04/sanofi-en-pleine-lutte-la-bureaucratie.html
http://npaherault.blogspot.com/2013/04/sanofi-en-pleine-lutte-la-bureaucratie.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
M-Real : de la lutte au redémarrage du site
http://npa2009.org/node/36944
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Interdiction des licenciements, maintenant !
Par Claude Larrieu / Membre du NPA Pays Basque
http://www.lejpb.com/paperezkoa/20131113/432559/fr/Interdiction-des-licenciements-maintenant--Par-Claude-Larrieu---Membre-du-NPA-Pays-Basque
http://www.lejpb.com/paperezkoa/20131113/432559/fr/Interdiction-des-licenciements-maintenant--Par-Claude-Larrieu---Membre-du-NPA-Pays-Basque
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Communiqué NPA
Lfoundry (Rousset) liquidé, Montebourg complice
L'information vient de tomber à la veille des fêtes de Noël et c'est un nouveau désastre industriel qui se profile. L'entreprise Lfoundry (ex-Atmel) de Rousset, spécialisée dans les semi-conducteurs, dans le Pays d'Aix (13), vient d'être mise en liquidation judiciaire, alors même que les salariés avaient précédemment accepté 153 suppressions de postes pour empêcher la fermeture de l'usine.
Ce n'est pas la faute à pas de chance ou bien à la crise, mais à un pillage systématique des ressources de l'usine française par la maison-mère allemande. Plus de 10 millions d'euros ont ainsi été prélevés sur les comptes pour financer des prestations fantômes, près de 20 millions pour équiper une usine allemande mise en faillite... Au total, c'est plus de 35 millions d'euros qui ont été détournés. 35 millions d'euros qui manquent aujourd'hui dans la trésorerie pour assurer la survie du site alors qu'une nouvelle technologie de production sera prête dans les mois à venir et que le carnet de commandes est plein. Ce sont ainsi plus de 600 emplois directs qui sont rayés de la carte. L'hécatombe continue ainsi dans les Bouches-du-Rhône (Kem One, Moulins Maurel, Fralib, menaces sur la SNCM...) comme dans tout le pays.
Cela faisait plus de 18 mois que le dossier était suivi par le Ministère du Redressement Productif. Alors que le projet industriel est viable, qu'Arnaud Montebourg et les ministres sont au courant que les difficultés financières sont dues à un pillage en règle des finances, le gouvernement ne veut s'engager... qu'à débourser 80 millions d'euros pour reclasser les salariés... Soit deux fois plus que la somme nécessaire pour faire repartir l'activité de l'usine.
Le NPA se place aux cotés des salariés résolus à défendre leurs emplois et qui ont commencé à occuper leur usine. Il se bat pour faire converger ces luttes dispersées pour la défense de l'emploi vers une grande manifestation centrale contre les licenciements.
Maintien de l'activité et de tous les emplois sur le site de Rousset ! Non à la casse de l'industrie, en Provence comme ailleurs ! Réquisition par la puissance publique de l'usine, sous le contrôle des salariés, pour relancer l'activité ! Interdiction des licenciements !
Montreuil, le 22 décembre 2013
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Sont toujours là les SANOFI
http://npaherault.blogspot.com/2013/12/2013-cest-presque-fini-sont-toujours-la.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
Le trafic à la SNCM était totalement paralysé mercredi entre Corse et continent
en raison d'un mouvement de grève maintenu malgré les promesses de Ayrault.
Huit bateaux de la compagnie étaient à quai tout comme trois autres de la CMM
dans les ports de Marseille, Toulon, Bastia, Ajaccio notamment.
Seul le Daniel Casanova était en mer et terminera sa croisière de la Saint Sylvestre...
en raison d'un mouvement de grève maintenu malgré les promesses de Ayrault.
Huit bateaux de la compagnie étaient à quai tout comme trois autres de la CMM
dans les ports de Marseille, Toulon, Bastia, Ajaccio notamment.
Seul le Daniel Casanova était en mer et terminera sa croisière de la Saint Sylvestre...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Batailles autour des licenciements collectifs
SNCM et Goodyear : contre tous les pactes de responsabilité
http://npa2009.org/content/sncm-et-goodyear-contre-tous-les-pactes-de-responsabilit%C3%A9
http://npa2009.org/content/sncm-et-goodyear-contre-tous-les-pactes-de-responsabilit%C3%A9
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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