Philippe Poutou
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Re: Philippe Poutou
Fleurdepapierrudi111 a écrit :
mr poutou a quand meme dit une enormité hier: 100 % d impot sur le revenu au delà de 300/400 000 euros.....si vous trouvez quelqu un qui ira travailler apres çà, vous aurez de la chance...
On trouve bien des salariés qui acceptent de travailler pour 1100 € par mois (et même moins quand il sont à temps partiel flexibilisé). Pourquoi ceux qui gagnent plus de 400 000 € par an n'accepteraient pas de vivre avec 33 000 € par mois?
C'est quand même extraordinaire de défendre l'écart grandissant entre les plus hauts et les plus bas salaires alors que la pauvreté gagne le pays comme une lèpre, que l'Etat est lourdement endetté en partie à cause des cadeaux fiscaux qui ont profité aux plus favorisés (puisque les dépenses sociales sont restées stables depuis 10 ans).
Pr Fox
Et l'argument comme quoi les 1% fortunés fuiraient "à l'étranger" s'ils étaient plus taxés ne tient pas la route : ils sont déjà internationalisés (jet set), et leur fortune est atomisée entre paradis fiscaux (exotiques), actionnariat dans des holdings sans frontières ...etc.
Et quand bien même ça serait vrai (en admettant donc que tous les très-riches sont des lâches, des apatrides, des asociaux etc.) : verrait-on une grosse différence dans notre mode de vie (non oligarchisé) ?
Qu'ils se barrent ! Nous on s'en fout : on fera des barbecues (à la bonne franquette).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Le télégramme.com : Philippe Poutou. « La lutte de l’hôpital est un exemple »
L'hôpital de Carhaix, une lutte emblématique
par infosecusanté un site des travailleurs du réseau du secteur santé du NPA
Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, était hier à Carhaix. À l’issue de sa visite de l’hôpital, il a insisté sur le fait que le combat carhaisien doit avoir valeur d’exemple.
Philippe Poutou. « La lutte de l’hôpital est un exemple »
Carhaix va-t-il devenir un passage obligé pour les candidats NPA à la présidentielle ? Peut-être bien. Après Olivier Besancenot en2002 et2007, c’est Philippe Poutou qui est venu, hier, dans la capitale du Poher.
Invité par le NPA du Kreiz Breizh, il a profité de son passage pour découvrir l’hôpital. Une visite que le NPA a souhaité réaliser sous la conduite d’un cadre de santé, mobilisé en 2008, plutôt qu’avec le directeur du site nommé après la lutte.
Décontracté, souriant et... ému
Philippe Poutou a visité plusieurs services où il a pu échanger avec quelques membres du personnel. L’occasion de constater que le candidat n’a pas encore la notoriété d’Olivier Besancenot. Malgré son passage la veille au soir sur France 2, il a dû se présenter à des infirmières et aides-soignantes. Décontracté, l’homme l’a joué très simple et avec le sourire. Il s’est ensuite rendu à la maternité. Forcément.
« On voulait vraiment te montrer ce service. C’est un équipement neuf que l’on a voulu fermer au nom d’une rentabilité qui n’en est pas une. Cela aurait juste été du gâchis », lui a glissé Matthieu Guillemot, le représentant local du NPA. Philippe Poutou est sorti de l’hôpital plutôt touché.
« Cela a forcément un côté émouvant de revenir sur le terrain d’une lutte. Surtout quand elle a été gagnée. Carhaix est un exemple comme Arcelor en est un. On a besoin de montrer qu’on peut gagner et mettre ces exemples en avant », a-t-il confié. « Carhaix doit servir d’exemple parce qu’ailleurs, on souffre des mêmes problèmes. Les combats ne sont pas perdus d’avance. Combien auraient misé un euro sur notre victoire ? Pas beaucoup. Et pourtant aujourd’hui on naît encore à Carhaix », a appuyé Matthieu Guillemot.
« Agir collectivement comme à Carhaix »
Philippe Poutou et le NPA placent justement la défense des services publics au coeur de leur campagne pour la présidentielle. « 846 maternités ont fermé depuis 1975, 179 centres IVG ces dix dernières années, c’est catastrophique. Il faut stopper immédiatement ce démantèlement et recréer les emplois qui ont disparu ces dernières années.
Pour cela, on arrête les cadeaux fiscaux faits aux plus riches », martèle le candidat. L’emploi ? Philippe Poutou, ouvrier chez Ford à Bordeaux et habitué des luttes, se sent plutôt légitime sur le sujet.
« Aujourd’hui, tous les candidats vont dans les usines. Mais avec un car de journalistes pour se faire un coup de pub. Moi, quand j’y vais, je vais voir des collègues, je m’intéresse à eux et ensuite je fais remonter leurs problèmes ». Le candidat en revient alors à Carhaix. « Ce genre de résistances et de réussites nous file la pêche. Parce qu’aujourd’hui, beaucoup de gens pensent qu’on ne peut rien faire pour stopper cette politique libérale qui détruit tout. Mais en fait si. Il faut juste que tout le monde en prenne conscience et qu’on ait la force d’agir collectivement comme à Carhaix ». Dominique Morvan
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Ach, trahison...
Vincent Paul-Petit
http://paulpetit.fr/?p=544
Présidentielle :
Pourquoi j’apporte mon parrainage à Philippe Poutou
L’élection présidentielle doit permettre à toutes les composantes de notre pays de s’exprimer. Les ouvriers sont en première ligne dans cette crise économique. Ils sont nombreux, mais certains les considèrent parfois comme de simples variables d’ajustement.
Philippe Poutou est le seul candidat issu du monde ouvrier. On a besoin de l’entendre, d’entendre une voix différente de celles des énarques et autres « professionnels » de la politique. Car leur monopole de la parole risque de décourager les électeurs.
Si les idées défendues par Philippe Poutou ne constituent pas, à mes yeux, une réponse aux problèmes de notre pays, je souhaite qu’il puisse les exprimer librement.
Ce parrainage ne constitue en aucun cas un soutien à Philippe Poutou ou ses idées.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Agoravox
Dictature télévisuelle
parPROVOLA
d'accord avec l'article
oui 93% non 7%
(146 votants)
Philippe Poutou le candidat du NPA était l'invité samedi soir de l'émission "on n'est pas couché" de Ruquier interviewé par les animatrices Polony et Pulvar, pour une mise à mort annoncée, à l'allure d'une corrida, où le taureau n'a strictement aucune chance d'en réchapper. Voir ainsi le bonhomme du peuple au milieu d'une bande de protégés du PAF, de cette élite coupée du monde, enfarinée, maquillée comme les aguicheuses du bois de Boulogne voisin, imbue d'elle-même, sans autre expérience que de débiter depuis des lustres, les évidences de la pensée unique, voir l'honnête combattant se ramener avec son courage et ses convictions pour unique défense aura remué un énorme malaise.
Le petit trublion était là par la bonne volonté des seigneurs en place, qu'on se le dise. Ruquier commença par rappeler que la première invitation n'était pas une obligation pour lui car se situant hors campagne électorale, que Poutou devait lui en être reconnaissant au lieu de maugréer sur le peu de temps d'antenne habituellement réservé sur les antennes à son parti.
Polony et Pulvar en bonnes chiennes de garde du système se sont offusquées des remontrances adressées à leur impartialité légendaire par le candidat frustré d'avoir été malmené lors du premier round.
Ces figures du journalisme de salon, s'estimant au-dessus de tous soupçons de connivence avec les élites politico-médiatiques ont agressé l'invité par une arabesque emplie de morgue. Le pire dans cette façon qu'on ces détenteurs de la vérité révélée d'asséner leur diktat est que je les crois sincères. Je crois ces élites inconscientes, peut-être issues de milieux modestes mais justement par ce simple fait incapables de comprendre leur propre conversion à la défense des intérêts de leur nouveaux mentors.
Combien d'anciens ouvriers, de bosseurs acharnés qui ont réussi, de chanceux du business ou du show-business, combien de nouveaux riches sont-ils convaincus d'avoir découvert le graal et se croient soudain devenus les élus de Dieu, tout simplement
Avoir été fils d'ouvrier, fils d'employé ou de paysan, et avoir eu la chance de bien gagner sa vie, avoir réussi là ou des millions d'autres doivent tirer la charrue toute leur vie , les dispensent d'avoir a garder les pieds sur terre, de conserver le devoir de participer pleinement à la solidarité nationale.
Ruquier y est allé de son : "je suis fils de chaudronnier", Pulvar de son : "comment savez-vous que mes amis et mes proches sont des gens fortunés", Hélène Ségara l’artiste de service qui s'est vue certainement agressée par le souhait de voir les riches contribuer à hauteur de leurs moyens à la vie de la collectivité est venue soudain nous distiller sa petite tirade sur les vertus de la réussite : « Vous voulez que tous les gens qui réussissent fuient à l'étranger, j'ai commencé en faisant des ménages, je paye mes impôts et je fais travailler du personnel, je crée de la richesse".
Cette "folle" ne s'apercevait même pas qu'elle était tout simplement là pour promouvoir son disque, avec son fils à ses coté venu également pour vendre sa camelote alors que s'il n'avait pas été le fils de, il n'aurait eu aucune chance de même apparaitre sur le petit écran. La Ségara se voyait donc grassement payée par la grâce du contribuable, alors qu'elle devrait au contraire payer pour faire apparaitre son minois comme toute autre publicité. Une petite recherche sur son parcours montre qu'elle sort son premier disque à 23 ans et que le succès arrive à 25 ans, le ménage n'a pas dû la fatiguer outre mesure.
De toute façon le syndrome du nouveau riche, du petit qui a réussi à devenir grand a été étudié par Bourdieu qui a démontré que le couplet "petit-fils d'ouvrier, fils d'ouvrier, ouvrier moi-même" était le triste alibi mis en avant par ceux qui ont l'habitus du bourgeois honteux, l'habitus de celui qui, changeant de classe, a changé de camp mais ne veut pas le reconnaître. Ce n'est pas parce que l'on est né fils d'ouvrier qu'on est à l'abri d'un habitus bourgeois.
Il n'est que d'assister à la dégringolade de la Morano, vers les bas-fonds du ridicule, de la groupie utile de l'UMP pour se rendre à l'évidence et comprendre la perte de repère, ou mieux, la déchéance morale de ces anciens intouchables devenus nouvelles élites.
commentaires :
Par jaja
Quelle hargne de ces nouveaux chiens de garde vis à vis de Philippe Poutou qui leur a justement fait remarquer la différence de traitement entre lui et BHL...
Pulvar était folle de rage et dans un état d’énervement jamais vu à la télé chez elle lorsque Poutou a parlé de la nécessaire expropriation des banques...
Bref l’ouvrier s’est défendu comme un beau diable et il monte en puissance comme c’était le cas sur A2 hier à Mots Croisés où il a rivé le clou aux politiciens professionnels présents.
http://www.pluzz.fr/mots-croises-20...
Jeremy971
Le passage que j’ai le plus aimé c’est quand Pulvar a dit "si vous regardiez nos émissions toutes les semaines, vous verriez qu’on utilise vos idées dans nos questions en plus nuancé".
Ca c’était une perle... Pulvar est une coco révolutionnaire... De vrais bobos de gauche
L
Par moussars
Eh oui, ils pensent tous avoir une légitimité parce que issus d’un milieu modeste (ou "normal", non favorisé), ils ont du avaler des couleuvres, mettre un mouchoir sur leurs idées ou principes, et surtout, de se dépêcher de l’oublier et de chercher toutes sortes d’"arguments" pour justifier de défendre, au mieux, le PS libéral-traître...
Le véritable danger ne vient pas du camp de la droite officielle, mais bien du marais dont fait partie le PS, acquis (sans en être toujours conscient) aux idées libérales et criminelles.
Par dan29000
Excellent article, tout à fait juste, bravo...
Par arobase (xxx.xxx.xxx.127) 29 février 20:39
poutou n’est jamais qu’un agoravoxien qui comme nous dénonce ce qui na va pas pour les travailleurs, les salariés qui transpirent à longueur d’année pour des patrons qui les paient au lance pierre et qui ramassent mille pour leur donner un.
la différence avec nous est qu’il a une tribune plus large et qu’il agit, il se bat, quand nous , nous agoravoxiens, nous tordons les mains en espérant que d’autres fassent le boulot.
et quand ils tentent de le faire, on les critiquent.
la richesse est crée par les travailleurs. la preuve, c’est quand la grève dure, l’usine ne produit plus rien !
mais les poutou et Cie sont bien courageux car non seulement ils doivent se battre contre la puissance du fric, ils doivent aussi se battre contre ceux de leur classe, ces esclaves volontaires qui pensent devoir défendre ceux qui les asservissent.
les ouvriers ne sont ni au NPA ni chez mélenchon ? ils ont bien tort ! et le résultat s’en ressent, il s’étale devant leurs yeux et leur poche.
les patrons eux sont tous syndiqués du plus petit au plus grand. ils font bloc et ils gagnent.
pas cons eux !
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
"
Dans la France Agricole"
Le candidat du NPA propose « une réorientation radicale de la politique agricole »
Jeudi 01 mars 2012
Philippe Poutou, candidat du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) à l'élection présidentielle, a « fait le choix » de ne pas se rendre au Salon de l'agriculture. « Depuis des lustres, c'est une habitude médiatique chez beaucoup de politiciens. Mais à quoi cela les engagent-ils ? », interroge-t-il dans une déclaration en ligne sur le site internet du NPA.
La Pac est un « échec dramatique », selon lui. « Le modèle qui consiste à produire toujours plus pour inonder les marchés à l'exportation, ce modèle qui a surtout favorisé quelques gros céréaliers en particulier, est responsable de la disparition en France de près de la moitié des exploitations ces trente dernières années. » [...] « La Pac libérale, même avec un peu de verni vert, est un modèle intenable sur le plan économique, social, écologique ! »
Le NPA propose donc « une réorientation radicale de la politique agricole ». « Pour redonner vie à une agriculture paysanne, permettre à des jeunes de s'installer, il faut réformer le foncier, prendre le contrôle des banques, encadrer et contrôler les prix par un coefficient multiplicateur pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail, augmenter les retraites agricoles. »
« Il faut encourager la coopération pour rendre le travail plus collectif et moins pénible, viser systématiquement la qualité. Le bio, dégagé de ces tentations industrielles, doit être l'objectif vers lequel tendre. Ces objectifs passeront aussi par le développement d'un grand service public apportant un appui technique et économique aux agriculteurs », indique le candidat du NPA.
Ce sont toutes ces mesures qui « redonneront aux agriculteurs une vraie liberté dans leur travail ».
L'agriculture doit « sortir des discussions de l'OMC ». « Il faut mettre en échec les trusts qui veulent breveter le vivant, imposer les OGM, empêcher les paysans d'utiliser leurs semences comme ils l'ont toujours fait », ajoute Philippe Poutou.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Philippe Poutou à la rencontre des Sobrena
jeudi 1er mars 2012
Sur maville.com Brest.
Le candidat du NPA était à Brest mardi 28 février 2012. Sa venue était dominée par la Sobrena, l’entreprise de réparation navale civile en difficulté depuis le mois de septembre dernier. Il a rencontré les représentants syndicaux des salariés de cette entreprise, dont Olivier Le Pichon, vers 18 h 20 dans la permanence locale du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), après un entretien donné pour la chaîne Tébéo et avant une réunion publique avec les militants et sympathisants du NPA à la maison des syndicats à 20 h 30.
Les salariés de la Sobrena ont pu expliquer pendant près de trois quarts d’heure la situation préoccupante de leur entreprise et de la réparation navale civile dans le bassin d’emploi de Brest depuis le mois de septembre. Car outre que la Sobrena concerne directement 250 emplois, sa disparition mettrait en péril en même temps environ un millier d’emplois induits.
Olivier Le Pichon a retracé devant Philippe Poutou l’historique de la crise de la Sobrena depuis septembre 2011, quand l’entreprise a été mise sous administration judiciaire et que le patron, M. Meunier est parti. Puis, les actions menées par le personnel depuis comme les manifestations, dont celle du 18 novembre « qui avait rassemblé de nombreux Brestois », rappelle Olivier Le Pichon.
Ou comme la pétition organisée à la fin de l’année dernière et qui a recueilli environ 23 000 signatures d’après le délégué local de la CGT. Depuis la mise en redressement judiciaire de l’entreprise le 13 décembre, trois industriels se sont présentés pour reprendre l’affaire. Ce sont le groupe Eiffage, spécialisée dans les énergies marines renouvelables, Gibdock, groupe américain présent en Espagne et l’hollandais Damen, « groupe de réparation navale connu dans le monde entier ».
M. Le Pichon a bien insisté sur le savoir faire civil de la Sobrena transmis par le compagnonnage, car aucune formation n’existe pour cette activité.
Philippe Poutou lui a demandé : « Combien de temps ça peut durer comme ça ? C’est dingue parce que le patron s’est cassé.
Visiblement c’était déjà plus ou moins prévu ». Olivier Le Pichon lui répond alors que pour l’appel d’offres, « les courtiers vont chercher les bateaux à réparer mais les armateurs peuvent couper la pompe si ils se disent qu’il y a un danger à envoyer des bateaux à réparer dans tel endroit ». Avec la concurrence libre et non faussée, la Sobrena est directement en concurrence avec les ports de Pologne ou d’autres pays à plus bas coût de salaires.
« Toutes les aides publiques doivent être conditionnés à l’emploi, car chaque année plusieurs millions d’euros sont investis dans la réparation navale », énonce M. Le Pichon. « Nous, on exige 0 licenciements, car l’activité répond à un besoin ». « Et le candidat du peuple ? » demande Philippe Poutou. « Sarkozy, puisqu’il se présente lui-même comme le candidat du peuple », précise le candidat trotskyste à Olivier Le Pichon surpris.
Celui-ci répond : « On se méfie d’une intervention présidentielle ». Philippe Poutou témoigne à la fin de la rencontre de sa propre expérience : « Nous, on était dans une usine de fabrication de boîtes de vitesse pour voitures (ABFEN) et on demandait 0 licenciements et on a eu une sacrée victoire ».
Il apporte aussi sa pierre au combat des Sobrena : « Nous, on ne va pas vous faire le coup de Sarko, pas plus que celui de Hollande. Beaucoup de choses dépendent d’en bas. On est solidaires de ce que vous proposez. Moi, ce que je peux faire c’est en parler à la télé ». Après cette réunion avec les représentants de la Sobrena, le candidat du NPA était attendu à la Maison des syndicats pour une réunion publique.
Philippe Poutou est en effet un candidat qui a au moins un point commun avec ses concurrents dans la course présidentielle, un emploi du temps chargé. En effet, on peut dire qu’il est « overbooké grave », car le matin même il était à Carhaix, pour rencontrer le personnel de l’hôpital et Christian Troadec, le maire de la ville du centre Bretagne avant un passage sur Tébéo.
Marc Gidrol
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Chapitre sur Philippe dans "Leur philosophie"
http://www.poutou2012.org/Chapitre-sur-Philippe-Poutou-dans
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
salut copas. je viens d'avoir notre grand timonier P Poutou en ligne. il me confirme que dans son futur gouvernement tu sera chez des racles poubelles, car tes interventions ne sont pas assez "politique". la prochaine fois tu me relira l'intégrale de Marx en francais et sans cris. hier sur la une , super Poutou a encore frappé. quel débit de Lol panchoa
Poutou fait une prestation remarquée sur France 2 (Le Parisien du 28/02)
vendredi 2 mars 2012
«Besancenot sort du corps de Poutou !»Ce tweet de Jean-Jacques Urvoas, député socialistedu Finistère, est à l'image des réactions qui ont fleuri lundi soir sur les réseaux sociaux. Philippe Poutou, qui confiait pourtant il y a peu au «Parisien - Aujourd'hui en France» ne pas avoir un «tempérament de superhéros»- «Même à l’usine, aux assemblées générales, quand je prends la parole, j’ai l’impression que ce n’est pas ma place» - a surpris son monde par sa prestation remarquée lundi dans l'émission «Mots Croisés», sur France 2.«Un successeur» a été trouvé au charismatiqueOlivier Besancenot, a-t-on aussitôt pu lire sur Twitter.
«Poutou a fait taire #NKM, offensif et authentique! Pas mauvais du tout#MOTSCROISES#», a salué, toujours sur Twitter, Sergio Coronado, le directeur de la communication d'Eva Joly. «Poutou se lâche, parle cash .NKM sans voix», a également commenté la socialiste, Marie-Pierre de la Gontrie.
Poutou : «Si lui c'est le candidat du peuple, moi je suis le candidat du CAC 40»
Souvent présenté comme timideet effacé en comparaison de l'emblématique Olivier Besancenot, le candidat du NPA à la présidentiellede 2012 est apparu en grande forme lundi soir. Lorsque la porte-parole du candidat Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, lui reproche de ne pas lui avoir serré la main, il réplique du tac au tac : «Je le revendique, je suis un peu allergique à l'UMP et au FN, donc je serre pas la main, pour l'instant j'ai un peu de mal.» Puis s'explique : «Je ne serre pas la main aux représentants de l'UMP, mais en attendant c'est quand même l'UMP qui laisse licencier des gens.» Et de renchérir : «Moi je ne serre pas la main, mais vous vous êtes en train d'abaisser le niveau de vie des populations.»
Remarquée aussi, sa pique à Nicolas Sarkozy, qui «joue au candidat du peuple». «Alors il y a un côté rigolo, mais c'est pas rigolo parce que derrière, c'est la pauvreté qu'il y a», attaque-t-il d'emblée, avant de lancer ce bon mot, qui ravira les internautes : «Si lui c'est le candidat du peuple, moi je suis le candidat du CAC 40.»
Poutou fait une prestation remarquée sur France 2 (Le Parisien du 28/02)
vendredi 2 mars 2012
«Besancenot sort du corps de Poutou !»Ce tweet de Jean-Jacques Urvoas, député socialistedu Finistère, est à l'image des réactions qui ont fleuri lundi soir sur les réseaux sociaux. Philippe Poutou, qui confiait pourtant il y a peu au «Parisien - Aujourd'hui en France» ne pas avoir un «tempérament de superhéros»- «Même à l’usine, aux assemblées générales, quand je prends la parole, j’ai l’impression que ce n’est pas ma place» - a surpris son monde par sa prestation remarquée lundi dans l'émission «Mots Croisés», sur France 2.«Un successeur» a été trouvé au charismatiqueOlivier Besancenot, a-t-on aussitôt pu lire sur Twitter.
«Poutou a fait taire #NKM, offensif et authentique! Pas mauvais du tout#MOTSCROISES#», a salué, toujours sur Twitter, Sergio Coronado, le directeur de la communication d'Eva Joly. «Poutou se lâche, parle cash .NKM sans voix», a également commenté la socialiste, Marie-Pierre de la Gontrie.
Poutou : «Si lui c'est le candidat du peuple, moi je suis le candidat du CAC 40»
Souvent présenté comme timideet effacé en comparaison de l'emblématique Olivier Besancenot, le candidat du NPA à la présidentiellede 2012 est apparu en grande forme lundi soir. Lorsque la porte-parole du candidat Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, lui reproche de ne pas lui avoir serré la main, il réplique du tac au tac : «Je le revendique, je suis un peu allergique à l'UMP et au FN, donc je serre pas la main, pour l'instant j'ai un peu de mal.» Puis s'explique : «Je ne serre pas la main aux représentants de l'UMP, mais en attendant c'est quand même l'UMP qui laisse licencier des gens.» Et de renchérir : «Moi je ne serre pas la main, mais vous vous êtes en train d'abaisser le niveau de vie des populations.»
Remarquée aussi, sa pique à Nicolas Sarkozy, qui «joue au candidat du peuple». «Alors il y a un côté rigolo, mais c'est pas rigolo parce que derrière, c'est la pauvreté qu'il y a», attaque-t-il d'emblée, avant de lancer ce bon mot, qui ravira les internautes : «Si lui c'est le candidat du peuple, moi je suis le candidat du CAC 40.»
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
TF1 : Poutou veut redistribuer la fortune de Martin Bouygues
Philippe Poutou fait mieux que François Hollande sur TF1
Philippe Poutou fait mieux que François Hollande sur TF1
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Philippe Poutou
TF1 : Poutou veut redistribuer la fortune de Martin Bouygues
Poutou est vraiment très bon dans cette émission, plus d'hésitation, un ton offensif, tout en restant naturel, simple, sincère, sans langue de bois. Sur ce plan, il m'a même semblé meilleur que Nathalie Arthaud, du moins dans cette émission.
Seule ombre au tableau, toujours ce discours un peu équivoque sur la redistribution des richesses qui permettrait que tout marche bien. Néanmoins, ce qui compte, c'est tout de même le langage de classe offensif, l'appel à la lutte, à prendre son sort en mains, qui tranche sur ceux de tous les politiciens.
Au passage, notons qu'il a enfin cessé de pleurnicher sur la "démoralisation" et a présenté ça de façon positive : un bon score de l'extrême-gauche redonnerait la pêche.
Bravo, camarade, continue !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
Posez vos questions à Philippe Poutou !
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Philippe Poutou
//// ce discours un peu équivoque sur la redistribution des richesses qui permettrait que tout marche bien.
Il ne t'as pas échappé que nous ne sommes pas en période révolutionnaire, mais en période "transitoire" : ce qui compte, c'est des mots d'ordres agitatoires, qui arment les salariés et ne les désarment pas. De ce point de vue, je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à Poutou ! Moins en tout cas qu'un discours "révolutionnaire" totalement hors sol ! Et la preuve, c'est qu'il arrive a convaincre largement au dela de nos rangs...
Il ne t'as pas échappé que nous ne sommes pas en période révolutionnaire, mais en période "transitoire" : ce qui compte, c'est des mots d'ordres agitatoires, qui arment les salariés et ne les désarment pas. De ce point de vue, je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à Poutou ! Moins en tout cas qu'un discours "révolutionnaire" totalement hors sol ! Et la preuve, c'est qu'il arrive a convaincre largement au dela de nos rangs...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/31168
Un livre de Philippe Poutou : La voix de ceux d’en bas dans la campagne présidentielle
vendredi 2 mars 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 138 (01/03/12)
Un ouvrier c’est là pour fermer sa gueule ! Voilà pour le titre, le ton est donné.
Dans un style clair et direct, Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, rend compte d’une tranche de vie militante et dénonce tout le mépris social dont font preuve les classes dirigeantes, nos élites, envers les opprimés, ceux qui ne font pas partie de leur univers.
Il se présente tout d’abord, comme « le candidat inconnu de la prochaine élection présidentielle, le candidat invisible », reprenant ainsi les termes utilisés par les médias surpris de voir débarquer un ouvrier d’usine dans une élection considérée comme la plus importante de nos institutions, et réservée jusqu’alors aux politiciens professionnels. Il y avait pourtant eu auparavant Arlette Laguiller et Olivier Besancenot, mais eux, bien que non professionnels de la politique, avaient fini par acquérir au fil du temps une certaine reconnaissance médiatique et politique.
Pourtant quoi de plus légitime, dans un système qui se prétend démocratique, que de se faire représenter par un individu ordinaire, qui partage les conditions de vie et les préoccupations de la grande majorité de la population ? D’ailleurs, en neuf chapitres, notre camarade nous montre à quel point il est nécessaire de s’organiser afin que nous ne laissions plus les autres décider à notre place.
Non, les choix politiques, tout comme les choix économiques, ne sont pas l’affaire de spécialistes ! Nous, salariéE, précaires, chômeurEs, jeunes, retraitéEs... avons notre mot à dire. Nous devons, comme l’écrit Philippe Poutou, nous inviter au « banquet des politiciens professionnels ». Á tous ceux qui nous font miroiter des lendemains qui chantent, en nous imposant des plans d’austérité drastiques, dans lesquels ne subsisteront plus que quelques miettes de nos acquis sociaux, de nos services publics, dans une planète dégradée par la logique du profit, nous disons que c’est à eux de payer leur crise. Nous devons résister comme l’on fait les peuples en Tunisie, en Égypte, en Espagne, en Grèce, etc. Imposons un nouvel ordre mondial, solidaire, dans lequel les oppriméEs retrouveront leur dignité.
Comme le disent les Indignés américains ce n’est pas aux 1 % des plus riches de prendre des décisions pour les 99 % du reste de la population !
Voilà un livre politique enraciné dans un itinéraire singulier, qui invite chacune et chacun d’entre nous à réfléchir sur le sens que nous voulons donner collectivement à nos vies. Il met au cœur de la lutte des classes le couple mépris social/dignité populaire et ouvre sur une perspective démocratique radicale débarrassée des politiciens professionnels. L’expérience pratique même de Philippe Poutou, à l’inverse de la plupart des autres candidats à la présidentielle, rend crédible ce discours. Le livre est donc à acheter, à offrir, à faire circuler et à discuter. C’est pour le NPA un outil indispensable dans la campagne.
Il peut être vendu par les comités locaux du NPA dès maintenant dans les meetings et sera disponible dans les librairies (dont et surtout la librairie La Brèche !) à partir du 7 mars.
Calamity Jane
Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule !, par Philippe Poutou, éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », 48 p., 5 euros.
Un livre de Philippe Poutou : La voix de ceux d’en bas dans la campagne présidentielle
vendredi 2 mars 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 138 (01/03/12)
Un ouvrier c’est là pour fermer sa gueule ! Voilà pour le titre, le ton est donné.
Dans un style clair et direct, Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, rend compte d’une tranche de vie militante et dénonce tout le mépris social dont font preuve les classes dirigeantes, nos élites, envers les opprimés, ceux qui ne font pas partie de leur univers.
Il se présente tout d’abord, comme « le candidat inconnu de la prochaine élection présidentielle, le candidat invisible », reprenant ainsi les termes utilisés par les médias surpris de voir débarquer un ouvrier d’usine dans une élection considérée comme la plus importante de nos institutions, et réservée jusqu’alors aux politiciens professionnels. Il y avait pourtant eu auparavant Arlette Laguiller et Olivier Besancenot, mais eux, bien que non professionnels de la politique, avaient fini par acquérir au fil du temps une certaine reconnaissance médiatique et politique.
Pourtant quoi de plus légitime, dans un système qui se prétend démocratique, que de se faire représenter par un individu ordinaire, qui partage les conditions de vie et les préoccupations de la grande majorité de la population ? D’ailleurs, en neuf chapitres, notre camarade nous montre à quel point il est nécessaire de s’organiser afin que nous ne laissions plus les autres décider à notre place.
Non, les choix politiques, tout comme les choix économiques, ne sont pas l’affaire de spécialistes ! Nous, salariéE, précaires, chômeurEs, jeunes, retraitéEs... avons notre mot à dire. Nous devons, comme l’écrit Philippe Poutou, nous inviter au « banquet des politiciens professionnels ». Á tous ceux qui nous font miroiter des lendemains qui chantent, en nous imposant des plans d’austérité drastiques, dans lesquels ne subsisteront plus que quelques miettes de nos acquis sociaux, de nos services publics, dans une planète dégradée par la logique du profit, nous disons que c’est à eux de payer leur crise. Nous devons résister comme l’on fait les peuples en Tunisie, en Égypte, en Espagne, en Grèce, etc. Imposons un nouvel ordre mondial, solidaire, dans lequel les oppriméEs retrouveront leur dignité.
Comme le disent les Indignés américains ce n’est pas aux 1 % des plus riches de prendre des décisions pour les 99 % du reste de la population !
Voilà un livre politique enraciné dans un itinéraire singulier, qui invite chacune et chacun d’entre nous à réfléchir sur le sens que nous voulons donner collectivement à nos vies. Il met au cœur de la lutte des classes le couple mépris social/dignité populaire et ouvre sur une perspective démocratique radicale débarrassée des politiciens professionnels. L’expérience pratique même de Philippe Poutou, à l’inverse de la plupart des autres candidats à la présidentielle, rend crédible ce discours. Le livre est donc à acheter, à offrir, à faire circuler et à discuter. C’est pour le NPA un outil indispensable dans la campagne.
Il peut être vendu par les comités locaux du NPA dès maintenant dans les meetings et sera disponible dans les librairies (dont et surtout la librairie La Brèche !) à partir du 7 mars.
Calamity Jane
Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule !, par Philippe Poutou, éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », 48 p., 5 euros.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
le monde du jour
02 mars 2012
Poutou confiant pour ses parrainages
Philippe Poutou, le 28 février lors d'un meeting à Brest. Photo Fred Tanneau/AFP
475 promesses de parrainages : c'est le chiffre que Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, a donné, jeudi 1er mars, sur TF1 lors de l'émission "Parole directe" dont il était l'invité. "Depuis lundi, on est en train de convertir les promesses, on n'est pas loin du but, on se rapproche mais c'est pas gagné, a-t-il précisé. On a encore un peu de stress. Nous, on veut vraiment y arriver pour faire vraiment la campagne car on a beaucoup de choses à dire."
"IL FAUT QU'ON Y SOIT"
"Tout n'est pas encore transformé, ajoute Thibault Blondin, chargé des élections au NPA. On a récupéré 300 parrainages, il nous faut encore transformer 175 promesses. Mais on est plutôt rassurés et confiants : par rapport à 2007, on est légèrement au-dessus." Le parti d'extrême gauche effectuera un premier dépôt de parrainages, lundi 5 mars au Conseil constitutionnel. Du côté des minoritaires du NPA, rassemblés au sein de Gauche anticapitaliste et opposés à la candidature de Philippe Poutou, on est plus mesuré. "En 2007, une semaine après avoir commencé à convertir les parrainages, on en était à 452 signatures fermes", indique-t-on.
Sur TF1, ce dernier a refusé de dire pour qui il appellerait à voter s'il ne pouvait pas se présenter. "Pour l'instant, on exclut cette hypothèse, a souligné M. Poutou. Il faut qu'on y soit, il faut qu'il y ait un ouvrier qui soit candidat, il faut que le NPA puisse défendre son programme politique : l'interdiction des licenciements, l'annulation de la dette, dire qu'il y a du pognon, qu'il va falloir répondre aux besoins sociaux..."
02 mars 2012
Poutou confiant pour ses parrainages
Philippe Poutou, le 28 février lors d'un meeting à Brest. Photo Fred Tanneau/AFP
475 promesses de parrainages : c'est le chiffre que Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, a donné, jeudi 1er mars, sur TF1 lors de l'émission "Parole directe" dont il était l'invité. "Depuis lundi, on est en train de convertir les promesses, on n'est pas loin du but, on se rapproche mais c'est pas gagné, a-t-il précisé. On a encore un peu de stress. Nous, on veut vraiment y arriver pour faire vraiment la campagne car on a beaucoup de choses à dire."
"IL FAUT QU'ON Y SOIT"
"Tout n'est pas encore transformé, ajoute Thibault Blondin, chargé des élections au NPA. On a récupéré 300 parrainages, il nous faut encore transformer 175 promesses. Mais on est plutôt rassurés et confiants : par rapport à 2007, on est légèrement au-dessus." Le parti d'extrême gauche effectuera un premier dépôt de parrainages, lundi 5 mars au Conseil constitutionnel. Du côté des minoritaires du NPA, rassemblés au sein de Gauche anticapitaliste et opposés à la candidature de Philippe Poutou, on est plus mesuré. "En 2007, une semaine après avoir commencé à convertir les parrainages, on en était à 452 signatures fermes", indique-t-on.
Sur TF1, ce dernier a refusé de dire pour qui il appellerait à voter s'il ne pouvait pas se présenter. "Pour l'instant, on exclut cette hypothèse, a souligné M. Poutou. Il faut qu'on y soit, il faut qu'il y ait un ouvrier qui soit candidat, il faut que le NPA puisse défendre son programme politique : l'interdiction des licenciements, l'annulation de la dette, dire qu'il y a du pognon, qu'il va falloir répondre aux besoins sociaux..."
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Dans l'antre de Bouygues, Poutou demande que l'argent de Bouygues soit distribuer à la population !!
TF1 : Poutou veut redistribuer la fortune de Martin Bouygues
Le Point.fr - Publié le 02/03/2012 à 12:09
Dans "Parole directe", le candidat à la présidentielle a l'oeil qui frise quand il évoque le patrimoine du patron de la Une.
C'est un petit moment de télé comme la campagne présidentielle en offre parfois.
Philippe Poutou, candidat du NPA, en bras de chemise, interrogé, jeudi soir, par Laurence Ferrari et François Bachy, chef du service politique de TF1. Poutou s'amuse. Il n'ignore pas que ses idées sont diamétralement opposées au propriétaire de la chaîne, Martin Bouygues. Alors, autant profiter de l'occasion pour lancer quelques chiffres à la tête de ses interlocuteurs...
"Parce qu'il y a des milliards de bénéfices, il y a des fortunes énormes, déclare Poutou, dans un débit incroyable comme s'il avait peur qu'on lui retire la parole. Par exemple, Martin Bouygues, 2,5 milliards, je crois, de fortune et puis 106 millions d'euros grâce aux actions. De l'argent, il y en a, et nous, ce qu'on dit, c'est que cet argent-là, il doit être redistribué et permettre que la population vive beaucoup mieux. Ça, je pense qu'il va falloir l'imposer."
On aperçoit, furtivement, Laurence Ferrari se pencher sur ses notes, hochant la tête négativement.
Philippe Poutou a pu s'exprimer devant 5,7 millions de téléspectateurs, entre 20 h 26 et 20 h 35. Il devance, de peu, le score de Marine Le Pen, invitée sur France 2. Le JT est crédité de 5,4 millions de téléspectateurs. "Moi, je suis un simple ouvrier d'usine comme Olivier Besancenot est un simple facteur, a rappelé le candidat du NPA. Et l'idée qu'on veut faire passer, c'est celle-là : c'est que, nous, on prenne nos affaires en main, qu'on ne se fasse plus représenter par les politiciens en costard cravate comme s'il n'y avait qu'eux qui pouvaient parler en notre nom.
Nous, on a aussi un cerveau.
On n'est pas que bons à bosser, à se faire exploiter. On peut aussi dire des choses et critiquer un système, le dénoncer. Et puis montrer qu'il y a du pognon, qu'il y a de l'argent."
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Un livre de Philippe Poutou
La voix de ceux d’en bas dans la campagne présidentielle
http://www.npa2009.org/content/un-livre-de-philippe-poutou-la-voix-de-ceux-d%E2%80%99en-bas-dans-la-campagne-pr%C3%A9sidentielle
http://www.npa2009.org/content/un-livre-de-philippe-poutou-la-voix-de-ceux-d%E2%80%99en-bas-dans-la-campagne-pr%C3%A9sidentielle
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Nous sommes obligés de tenir compte de l'ensemble du discours de Poutou. Or, dans cette intervention TV, il est très loin d'être clair. Il évoque ainsi une sorte de bon (ou vrai) gouvernement de gauche qui pourrait prendre les mesures que nous revendiquons.gérard menvussa a écrit://// ce discours un peu équivoque sur la redistribution des richesses qui permettrait que tout marche bien. Verie
___
Il ne t'as pas échappé que nous ne sommes pas en période révolutionnaire, mais en période "transitoire" : ce qui compte, c'est des mots d'ordres agitatoires, qui arment les salariés et ne les désarment pas. De ce point de vue, je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à Poutou ! Moins en tout cas qu'un discours "révolutionnaire" totalement hors sol ! Et la preuve, c'est qu'il arrive a convaincre largement au dela de nos rangs...
Sinon, je t'accorde volontiers que revendiquer de distribuer la fortune de Bouygues, comme mot d'ordre d'agitation, ça ne peut pas faire de tort. Le problème est quand il présente dans la foulée des mesures qui se veulent plus ou moins réaliste, explique que la situation actuelle résulte de "choix politiques", sur lesquels on pourrait revenir etc. et non de la crise du capitalisme.
Tout ce discours est tout de même confus, même s'il est combatif et sympathique.
__
Une "période transitoire", je ne vois pas trop ce que c'est ? La difficulté vient justement à mon avis que nous ne sommes pas dans une période pré-révolutionnaire où par exemple le "contrôle ouvrier" pourrait être un mot d'ordre (à voir tout de même). Donc, nous en sommes plutôt à la propagande d'un côté et aux revendications immédiates de l'autre. Difficile de faire le pont entre les deux, de sorte que toutes sortes de mots d'ordre ou revendications peuvent apparaître comme platement réformistes, telle le controle ouvrier pour lequel Arlette donnait... l'exemple des CE. Contre exemple s'il en est !
A mon avis, quand il y aura un mouvement de masse, les mots d'ordre s'imposeront d'eux-mêmes à tous. Et nos porte-parole auront sans doute moins de difficulté à être plus clairs.
Prenons un exemple. (Ca vaut ce que ça vaut...) En ce moment en Argentine, après l'horrible accident de train dont une compagnie privée, TBA, est responsable, le mot d'ordre "Fuera TBA - Expropriez TBA et nationalisation sous le contrôle des cheminots et des usagers" est en train de s'imposer.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
Si la période est "transitoire" c'est qu'on est dans un "entre deux" : pas "franchement" une période "révolutionnaire" (ou on se doit d'avoir des mots d'ordres les plus clairs remettant en cause le pouvoir de la bourgeoisie) mais pas non plus dans une période "normale", ou il suffit de faire un peu de propagande et quelques mots d'ordres "agitatoires"... Ce qui est effectivement trés compliqué (et casse gueule) Mais il ne suffit pas d'avoir "les bons mots d'ordre". Encore faut il assurer question organisation (et la dessus le npa est fortement à la ramasse) question "stratégie" et question "éducation populaire"... Trois points a ameiliorer d'urgence si on veut avoir une influence même minime sur "les masses". Or pour l'instant le front de gauche, pour ne prendre qu'un exemple, fait ça mieux que nous....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
Bien, ce n'est pas trop politique, mais si ça l'est quand même, il y a une forte curiosité quand même d'observer plusieurs choses :
Le NPA a choisi un candidat entre plusieurs travailleurs du rang. Il a et avait en cela un certain nombre de talents pouvant très bien s'exprimer sur des terrains qui ne sont pas les terrains des travailleurs. Bref le NPA s'est mis à fabriquer des animateurs ouvriers de sa ligne politique. C'est une rupture importante avec les origines de l’extrême gauche.
A part LO et le NPA il est stupéfiant qu'à notre époque de hauts niveaux de scolarisation, d'échanges, des partis de gauche soient incapables de présenter des travailleurs, à tel point que le présentation d'un ouvrier parait une grande curiosité.Le FdG de ce point de vue est remarquablement lamentable. Entre les fils de ..., et les épouses de... , les pintadeaux et outardes roses nourris au grain du nomenclaturismes dans les ors de la république, il y a un vrai soucis. Pourtant ils en ont... mais...
Les candidats à la présidentielle :Les travailleurs
Nathalie Arthaud Enseignante
Philippe Poutou, ouvrierLes politiciens professionnels
(ceux qui ne font plus que cela )
Avec des sous-catégories suivant les professions annexes de ces personnes
Purs
Jean-Luc Mélenchon (travailleur quand il était gauchiste, après c'est fini) Sénateur à 35 ans...
François Hollande, énarque , politicien de professionles hauts fonctionnaires de l'appareil d'état
Eva Joly, magistrate
Nicolas Dupont-Aignan (sous-préfet)
Dominique de Villepin énarque, diplomate, grande bourgeoisieProfessions de la petite-bourgeoisie, liens avec la grande bourgeoisie ...
Marine Le Pen, avocate (par ailleurs fille de riche)
Nicolas Sarkozy, avocat d'affaires (surtout dans l'immobilier, famille très aisée)
François Bayrou, propriétaire terrien et agrégé
Corinne Lepage , avocate
Pour ce qui est du NPA, il y a toujours un retard à l'allumage de concevoir une politique ambitieuse d’implantation parmi les travailleurs dans les entreprises, les secteurs, les services, les commerces, etc...
En attendant ne boudons pas notre plaisir d'écouter un ouvrier révolutionnaire.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Figure ouvrière, ancien leader du syndicat CGT de l'usine Fumel (*), Ignace Garay a exprimé en peu de mots l'entre-deux que vit l'expression et l'influence des révolutionnaires actuellement.
(*)
Lot-et-Garonne : pour le NPA, « le vrai débat n'est pas ouvert »
Ignace Garay explique pourquoi selon lui les intentions de vote pour Philippe Poutou ne décollent pas malgré la crise du capitalisme.
Ignace Garay, 61 ans, retraité de la métallurgie, syndicaliste à la CGT depuis 1966, a adhéré à la LCR en 1974. Le parti trotskiste s'est depuis 2009 fondu dans le NPA (nouveau parti capitaliste) dont Ignace Garay est l'un des coordinateurs départemental.
« Sud Ouest ». Depuis les débuts de la crise, le capitalisme financier n'a jamais été autant critiqué. L'époque serait donc favorable aux anticapitalistes et pourtant vous n'en tirez aucun bénéfice sur le plan électoral. Pour quelles raisons selon vous ?
Ignace Garay. Parce que les vraies questions ne sont pas posées.
A quoi assiste-t-on au juste ?
Malgré la crise profonde que connaît le capitalisme, on voit de plus en plus de gens se porter à son chevet pour qu'il continue à aller de l'avant. Nous, nous pensons que les institutions bourgeoises n'ont pas de solution alors qu'elles sont celles qui ont maintenu le cap malgré les alertes précédentes.
Dois-je rappeler que Raymond Barre estimait que les licenciements d'aujourd'hui étaient les investissements de demain ? Voilà trente ans que la population souffre de cette crise qui ne cesse de s'amplifier.
N'est-on pas à la fin d'un système ? N'est-il pas temps d'en changer ?
Voilà le vrai débat qu'on devrait avoir. Or, il n'est pas ouvert. Il y a un vrai décalage entre ce que prêche la campagne électorale et le vrai débat sur la nature d'une autre société qu'on pourrait construire.
Du coup, comme nous sommes les seuls à juger que ce système est à bout de souffle, on apparaît comme les annonceurs d'une crise encore plus aiguë.
On va donc dans le mur selon vous ?
Certaines mesures ont été prises pour contenir une explosion sociale durant la campagne. Je crains qu'à son issue, on assiste à des charrettes de licenciements dans tous les coins.
Les recettes qu'on nous propose sont les mêmes depuis trente ans.
La baisse du coût du travail par exemple. Je me souviens que dans les années 70, on avait calculé qu'un Indien travaillait pour un quart de dollar de l'heure contre 18 pour un Canadien.
Or le patronat jugeait que dans les deux cas, c'était 20 % trop cher. Donc si on fait un raisonnement par l'absurde : si on touche zéro centime de l'heure, on aura tous du travail, sur la base de l'esclavage…
Est-ce que le peuple va supporter encore longtemps que la bourgeoisie se goinfre sur son dos ? Ce n'est pas exclu que ce qui arrive en Grèce n'arrive pas ici. Et cela m'étonnerait que cela se passe calmement…
Vous croyez donc toujours au grand soir ?
Je persiste à penser que le changement du système économique est indispensable.
Avec la dictature du prolétariat ?
Non. Mais il faut décentraliser bien plus le pouvoir et le rendre au peuple. C'est autre chose que les soviets mais ce n'est pas un conseil municipal de lycéen. C'est un pouvoir plus partagé plus communautaire qui défendra l'intérêt général, bien plus que la classe politique actuelle.
La figure de Mélenchon, elle vous inspire quoi ?
Mélenchon parle aussi de révolution mais dans les urnes. Nous, nous n'y croyons pas. Ce sont les institutions qui sont responsables de la crise. Et ce n'est pas une petite dose de gauche qui va changer les choses. Maintenant une alliance avec Mélenchon n'est pas exclue sur certains points d'accord, sauf s'il pactise avec le PS.
Dans l'éventualité d'un deuxième tour opposant Sarkozy à Hollande, vous faîtes quoi ?
On ira voter contre Sarkozy. Notre mot d'ordre c'est « dégageons Sarkozy sans faire confiance à Hollande ».
C'est faire le choix du moins pire en somme ?
Non, ce n'est pas un choix. C'est la situation qui l'impose. Nous souhaitons rester dans notre indépendance de classe. Nous ne soutiendrons pas Hollande. On n'oublie pas les effets des politiques menées par les socialistes Papandréou et Zapatero en Grèce et en Espagne.
(*)
L'usine de Fumel, chère filialement encore à mon coeur, usine ayant connu de très nombreux combats durs et lourds. La fonderie fut longtemps un lieu emblématique, un grand corps d'acier et de fureur, qui lutta contre de nombreux plans de licenciements, fut un moment en coopérative, avant d'être racheté, revendue, rachetée, etc. Elle existe toujours, ...
Ignace Garay est un de ces militants organiques de la classe ouvrière, syndicaliste, lutteur de la LCR, puis du NPA.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Réussir notre premier tour.. vendredi 2 mars 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 138 (01/03/12)
Nous entamons la phase finale du parcours du combattant-candidat, pour réussir à franchir ce que Philippe a appelé « notre premier tour ». La date couperet, le 16 mars.
Il nous reste deux semaines pour reconvertir les promesses en parrainages officiels, pour échapper à cette censure administrative que l’État impose avec la complicité des partis institutionnels. C’est possible, et indispensable pour donner force et crédibilité à nos idées, en donnant les moyens à Philippe Poutou de rentrer de plain pied dans le match. Indispensable pour surmonter les difficultés rencontrées durant ces premiers mois de campagne.
Nos difficultés sont surtout la conséquence du poids de la crise qui conduit, dans un premier temps, la majorité de la population à regarder du côté des fausses réponses qui semblent plus « réalistes » parce qu’elles restent dans le cadre du système. Pourtant, il est clair que la clé de la situation est entre les mains du monde du travail, de la jeunesse, des classes populaires, de leur intervention sur le terrain politique. Que Philippe soit candidat contribuera à redonner confiance aux victimes de la crise. Oui, il existe une issue, ce sont les classes exploitées qui en sont porteuses, pas les démagogues de tout poil du théâtre politique et médiatique.
Le président des riches qui pose au candidat du peuple ! Les médias qui se demandent s’il réussira à chiper ce titre… à Marine Le Pen ! Le président bling-bling et l’héritière millionnaire jouant aux candidats anti-élite. Quelle farce ! L’un comme l’autre sont les représentants des classes privilégiées... Ils prétendent nous protéger des drames de la crise. Ils se fichent de nous. Les cinq ans de Sarkozy, le programme de l’héritière du millionnaire, sont deux programmes pour les classes dirigeantes et les patrons. Le premier mise sur l’Europe, le deuxième mise sur son effondrement mais les deux veulent nous faire payer la crise. Ils sont en rivalité pour flatter les préjugés xénophobes et racistes, tenter de dresser les travailleurs les uns contre les autres.
Comment faire confiance à François Hollande qui « a pour adversaire le monde de la finance », mais se vante, à Londres, dans The Guardian, que le PS a fait disparaître les communistes, privatisé et libéralisé, et rassure la City, les financiers n’ont rien à craindre...
Au centre de notre politique, il y a le souci d’aider au regroupement de toutes celles et tous ceux qui refusent les politiques d’austérité, de construire l’unité des travailleurEs et de leurs organisations. Mais à travers cette bataille, il est indispensable de tracer une perspective anticapitaliste. Il appartient aux travailleurs eux-mêmes de se protéger contre la crise en imposant leurs exigences dont l’annulation de la dette, une autre politique qui réponde aux besoins de la population en rupture avec la soumission aux classes dominantes, à la finance.
Il s’agit de conquérir une réelle démocratie maintenant. Il faut bousculer le jeu des vieux partis institutionnels habitués à l’alternance ou à la cohabitation. Les classes populaires ont besoin d’un gouvernement qui les serve réellement, qu’elles puissent contrôler et qui leur garantisse un droit de contrôle sur la marche de l’économie. Un gouvernement qui agira dans le but de construire une autre Europe en rupture avec celle de Sarkozy et Merkel. Loin de protéger les populations, cette dernière n’offre qu’un avenir de régression sociale, de division entre les peuples, de conflits. Nous voulons construire une Europe de solidarité et de coopération, l’Europe des travailleurs et des peuples.
D’ici au 16 mars, donnons-nous les moyens de faire entendre ces idées, donnons à toutes celles et ceux qui se reconnaîtront en elles la possibilité de le dire en votant, le 22 avril, pour Philippe Poutou.
Yvan Lemaitre
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 138 (01/03/12)
Nous entamons la phase finale du parcours du combattant-candidat, pour réussir à franchir ce que Philippe a appelé « notre premier tour ». La date couperet, le 16 mars.
Il nous reste deux semaines pour reconvertir les promesses en parrainages officiels, pour échapper à cette censure administrative que l’État impose avec la complicité des partis institutionnels. C’est possible, et indispensable pour donner force et crédibilité à nos idées, en donnant les moyens à Philippe Poutou de rentrer de plain pied dans le match. Indispensable pour surmonter les difficultés rencontrées durant ces premiers mois de campagne.
Nos difficultés sont surtout la conséquence du poids de la crise qui conduit, dans un premier temps, la majorité de la population à regarder du côté des fausses réponses qui semblent plus « réalistes » parce qu’elles restent dans le cadre du système. Pourtant, il est clair que la clé de la situation est entre les mains du monde du travail, de la jeunesse, des classes populaires, de leur intervention sur le terrain politique. Que Philippe soit candidat contribuera à redonner confiance aux victimes de la crise. Oui, il existe une issue, ce sont les classes exploitées qui en sont porteuses, pas les démagogues de tout poil du théâtre politique et médiatique.
Le président des riches qui pose au candidat du peuple ! Les médias qui se demandent s’il réussira à chiper ce titre… à Marine Le Pen ! Le président bling-bling et l’héritière millionnaire jouant aux candidats anti-élite. Quelle farce ! L’un comme l’autre sont les représentants des classes privilégiées... Ils prétendent nous protéger des drames de la crise. Ils se fichent de nous. Les cinq ans de Sarkozy, le programme de l’héritière du millionnaire, sont deux programmes pour les classes dirigeantes et les patrons. Le premier mise sur l’Europe, le deuxième mise sur son effondrement mais les deux veulent nous faire payer la crise. Ils sont en rivalité pour flatter les préjugés xénophobes et racistes, tenter de dresser les travailleurs les uns contre les autres.
Comment faire confiance à François Hollande qui « a pour adversaire le monde de la finance », mais se vante, à Londres, dans The Guardian, que le PS a fait disparaître les communistes, privatisé et libéralisé, et rassure la City, les financiers n’ont rien à craindre...
Au centre de notre politique, il y a le souci d’aider au regroupement de toutes celles et tous ceux qui refusent les politiques d’austérité, de construire l’unité des travailleurEs et de leurs organisations. Mais à travers cette bataille, il est indispensable de tracer une perspective anticapitaliste. Il appartient aux travailleurs eux-mêmes de se protéger contre la crise en imposant leurs exigences dont l’annulation de la dette, une autre politique qui réponde aux besoins de la population en rupture avec la soumission aux classes dominantes, à la finance.
Il s’agit de conquérir une réelle démocratie maintenant. Il faut bousculer le jeu des vieux partis institutionnels habitués à l’alternance ou à la cohabitation. Les classes populaires ont besoin d’un gouvernement qui les serve réellement, qu’elles puissent contrôler et qui leur garantisse un droit de contrôle sur la marche de l’économie. Un gouvernement qui agira dans le but de construire une autre Europe en rupture avec celle de Sarkozy et Merkel. Loin de protéger les populations, cette dernière n’offre qu’un avenir de régression sociale, de division entre les peuples, de conflits. Nous voulons construire une Europe de solidarité et de coopération, l’Europe des travailleurs et des peuples.
D’ici au 16 mars, donnons-nous les moyens de faire entendre ces idées, donnons à toutes celles et ceux qui se reconnaîtront en elles la possibilité de le dire en votant, le 22 avril, pour Philippe Poutou.
Yvan Lemaitre
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Ignace Garay explique pourquoi selon lui les intentions de vote pour Philippe Poutou ne décollent pas malgré la crise du capitalisme. (...)
comme nous sommes les seuls à juger que ce système est à bout de souffle, on apparaît comme les annonceurs d'une crise encore plus aiguë
Yvan Lemaître
Nos difficultés sont surtout la conséquence du poids de la crise qui conduit, dans un premier temps, la majorité de la population à regarder du côté des fausses réponses qui semblent plus « réalistes » parce qu’elles restent dans le cadre du système.
Ces réponses contiennent une part de juste. Une partie des travailleurs n'est pas ou peu touchée par la crise, une autre espère s'en tirer dans son coin, grâce à une "solution industrielle" qui reconnaîtrait son savoir faire, certains pensent qu'ils obtiendront même davantage en se battant seuls - un peu comme les gars d'un atelier ou d'une boîte stratégique pensant détenir une position clé...
Néanmoins, ces réponses sont insuffisantes. Sinon, comment expliquer que Arlette et Olivier aient atteint les 10 % à eux deux, dans une conjoncture de crise certes un peu moins grave, mais pas rose tout de même ?
Il semble tout de même assez évident que, si Olivier s'était présenté, soutenu par la totalité du NPA, Mélenchon n'aurait pas eu la partie aussi facile. D'ailleurs, rien n'est joué : on ne peut exclure que Poutou et/ou Nathalie Arthaud fassent une percée de dernière heure.
Non, l'extrême-gauche ne peut pas se défausser entièrement sur la situation et les illusions des travailleurs (qui ne sont pas nouvelles !), elle a une part de responsabilité en s'étant montrée incapable, du moins jusqu'à présent, de proposer une alternative radicale, claire et audible, et mieux encore de s'unir.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
verié2 a écrit:
Ignace Garay explique pourquoi selon lui les intentions de vote pour Philippe Poutou ne décollent pas malgré la crise du capitalisme. (...)
comme nous sommes les seuls à juger que ce système est à bout de souffle, on apparaît comme les annonceurs d'une crise encore plus aiguë
Yvan Lemaître
Nos difficultés sont surtout la conséquence du poids de la crise qui conduit, dans un premier temps, la majorité de la population à regarder du côté des fausses réponses qui semblent plus « réalistes » parce qu’elles restent dans le cadre du système.
Ces réponses contiennent une part de juste. Une partie des travailleurs n'est pas ou peu touchée par la crise, une autre espère s'en tirer dans son coin, grâce à une "solution industrielle" qui reconnaîtrait son savoir faire, certains pensent qu'ils obtiendront même davantage en se battant seuls - un peu comme les gars d'un atelier ou d'une boîte stratégique pensant détenir une position clé...
Néanmoins, ces réponses sont insuffisantes. Sinon, comment expliquer que Arlette et Olivier aient atteint les 10 % à eux deux, dans une conjoncture de crise certes un peu moins grave, mais pas rose tout de même ?
Il semble tout de même assez évident que, si Olivier s'était présenté, soutenu par la totalité du NPA, Mélenchon n'aurait pas eu la partie aussi facile. D'ailleurs, rien n'est joué : on ne peut exclure que Poutou et/ou Nathalie Arthaud fassent une percée de dernière heure.
Non, l'extrême-gauche ne peut pas se défausser entièrement sur la situation et les illusions des travailleurs (qui ne sont pas nouvelles !), elle a une part de responsabilité en s'étant montrée incapable, du moins jusqu'à présent, de proposer une alternative radicale, claire et audible, et mieux encore de s'unir.
C'est évident.
Mais ça vient des impasses stratégiques fondamentales de l’extrême gauche .
Les questions organisationnelles pour simplifier sont au centre. La gauche révolutionnaire ne sait pas et n'a jamais su ce que c'est que construire un parti, tout est mis dans les phases terminales où on rêve...
Bien sur que les creux de la lutte des classes ont une incidence sur le parti, que la galopade électoraliste trouble et crée des leurres. Mais ils ne bouchent pas les béances stratégiques.
Le début de percée de la candidature Poutou annonce simplement qu'il y a toujours une place pour la gauche révolutionnaire. De ce point de vue il faut rendre grâce à cette candidature qui invalide bien des arguments pour se rallier à une nouvelle union de la gauche.
Même si le réformisme bureaucratique politique a récupéré une partie du terrain laissé libre par les révolutionnaires. Il demeure un grand espace libre .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
bon je me répète mais les explications de krivine, sur le vote utile, la période etc etc . sont dans une certaine mesure pertinente mais de loin pas suffisante. L’inconnu c'est la capacité à travers Poutou de la mobilisation de la plus grande partie du NPA. La candidature effective sera un bon signal. Et après bien sur l'agrégation de sympathisant et la dynamique.
Par rapport à la percé du front de Gauche : on ne peut pas être au four et au moulin. Chercher les signatures et mobiliser.
une variable d'importance c'est la prestation de Poutou qui malgré les coups tordus, je suis gentils, interne au NPA, semble bien tenir le choc de l'apprentissage de son travail de candidat. Bien mieux les dernières prestations TV semble faire apparaitre "un nouveau Poutou" comme un beaujolais. Dans la campagne électorales très personnalisé sa prestation compte pour beaucoup. « Bienheureux » Poutou avec sa "lente impatience" forgé à l'aune de la lutte des classe en milieu hostile dans une démarche d'unité plus qu'exemplaire.
deuxième inconnus, de taille, c'est la réaction des dégoutés de la politique face au profil de Poutou. Là il me semble que l'on devrait avoir des surprises.
Pour tout cela il nous reste à agir et ........................attendre un peu. panchoa
Par rapport à la percé du front de Gauche : on ne peut pas être au four et au moulin. Chercher les signatures et mobiliser.
une variable d'importance c'est la prestation de Poutou qui malgré les coups tordus, je suis gentils, interne au NPA, semble bien tenir le choc de l'apprentissage de son travail de candidat. Bien mieux les dernières prestations TV semble faire apparaitre "un nouveau Poutou" comme un beaujolais. Dans la campagne électorales très personnalisé sa prestation compte pour beaucoup. « Bienheureux » Poutou avec sa "lente impatience" forgé à l'aune de la lutte des classe en milieu hostile dans une démarche d'unité plus qu'exemplaire.
deuxième inconnus, de taille, c'est la réaction des dégoutés de la politique face au profil de Poutou. Là il me semble que l'on devrait avoir des surprises.
Pour tout cela il nous reste à agir et ........................attendre un peu. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Le candidat de la lutte
http://www.poutou2012.org/Philippe-Poutou-le-candidat-de-la
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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