Philippe Poutou
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Re: Philippe Poutou
Gayraud de Mazars a écrit:Marco Pagot a écrit:On a 520 signatures et d'autres vont remonter !!!! C'est bon !!!
Effectivement, c'est ce que je viens de lire, c'est officiel ?
Et bien tant mieux, que Poutou soit aussi, dans ce cirque électoral... A vrai dire, je ne pensais pas vraiment, vu la situation du NPA, qu'il réussirait, comme quoi...
Je pense que ma source est fiable.
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Philippe Poutou
C'est une grande victoire pour les révolutionnaires, encore éparpillés
(NPA, LO, PC, libertaires) car la gauche réformiste (PC et PS),
depuis le déclenchement de la crise, a tout fait,
notamment avec le FdG, pour empêcher le développement d'un alternative révolutionnaire
qui menace son éternel projet d'alternance dans le capitalisme
(pardons...ils disent "altercapitalisme"...en fait rêverie keynésienne sur les 30 Miteuses)
Aux révolutionnaires de profiter des deux tribunes, de Nathalie et Philippe,
pas pour les résultats électoraux, mais pour défendre les résistances,
les rassemblements dans la lutte vers une révolution socialiste et un pouvoir des travailleurs.
Inutile d'ajouter, qu'au plus vite, face à la barbarie qui approche,
les révolutionnaires, en France comme ailleurs devront se rassembler sur l'essentiel,
en commençant peut-être par un Front révolutionnaire.
PS.Aussi une grande défaite pour la poignée de torpilleurs des nomenclatures du FdG maintenus dans le NPA...
Mais c'est l'écume des jours...
(NPA, LO, PC, libertaires) car la gauche réformiste (PC et PS),
depuis le déclenchement de la crise, a tout fait,
notamment avec le FdG, pour empêcher le développement d'un alternative révolutionnaire
qui menace son éternel projet d'alternance dans le capitalisme
(pardons...ils disent "altercapitalisme"...en fait rêverie keynésienne sur les 30 Miteuses)
Aux révolutionnaires de profiter des deux tribunes, de Nathalie et Philippe,
pas pour les résultats électoraux, mais pour défendre les résistances,
les rassemblements dans la lutte vers une révolution socialiste et un pouvoir des travailleurs.
Inutile d'ajouter, qu'au plus vite, face à la barbarie qui approche,
les révolutionnaires, en France comme ailleurs devront se rassembler sur l'essentiel,
en commençant peut-être par un Front révolutionnaire.
PS.Aussi une grande défaite pour la poignée de torpilleurs des nomenclatures du FdG maintenus dans le NPA...
Mais c'est l'écume des jours...
Dernière édition par Roseau le Dim 11 Mar - 17:48, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Je n'ai aucun moyen d'estimer et vous demande:
l'appel de Clément WITTMAN, candidat du Parti des Objecteurs de Croissance,
explique-t-il le progrès rapide des signatures ?
Cela me ferait très plaisir...
En tout cas, je n'avais pas le temps, mais ai beaucoup apprécié sa lettre d'un écologiste conséquent, loin de la lutte des places FdG et EELV, dont cet extrait:
l'appel de Clément WITTMAN, candidat du Parti des Objecteurs de Croissance,
explique-t-il le progrès rapide des signatures ?
Cela me ferait très plaisir...
En tout cas, je n'avais pas le temps, mais ai beaucoup apprécié sa lettre d'un écologiste conséquent, loin de la lutte des places FdG et EELV, dont cet extrait:
Je conteste une organisation de société, le capitalisme, qui voit la vie uniquement sous l’angle de l’accumulation de biens, d’argent et de pouvoir. Cette campagne présidentielle révèle une nouvelle fois que la classe politique (l’UMP et le PS mais aussi le Front de Gauche, Europe Ecologie, le Modem et le FN) est totalement irresponsable car tous ces candidats maintiennent l’électeur citoyen dans le mythe de l’abondance.C'est pourquoi je vous demande de porter votre attention et de confier votre parrainage démocratique à la candidature anticapitaliste et antiproductiviste de PHILIPPE POUTOU. Candidat avant tout travailleur, salarié, issu du peuple, celui-ci défend notamment l’accès de tous à des services publics de qualité à égalité sur le territoire, une transition énergétique et écologique qui nous permettrait de sortir du nucléaire tout en luttant contre les gaz à effet de serre, une politique de transport juste et responsable et une opposition aux nombreux grands projets inutiles. Son programme et sa parole ne sont pas suspects de récupération ni de manipulation par les partis dominants et leurs lobbies.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
A relativiser avec le positionnement de Paul Ariès.
Par ailleurs et pour les signatures je préfère attendre encore un peu.
Par ailleurs et pour les signatures je préfère attendre encore un peu.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Par ailleurs Paul Aries est peut être un décroissantiste, mais surtout un "républicain". Il est donc normal, naturel et peu surprenant qu'il se rallie a un autre républicain (Mélenchon)
Sinon, sur les signature, méfiance. On peut avoir dépassé la barre des 500, rien n'est joué si le conseil d'état invalide certaines de nos formulaires
Sinon, sur les signature, méfiance. On peut avoir dépassé la barre des 500, rien n'est joué si le conseil d'état invalide certaines de nos formulaires
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
Roseau a écrit:C'est une grande victoire pour les révolutionnaires, encore éparpillés
(NPA, LO, PC, libertaires) car la gauche réformiste (PC et PS),
depuis le déclenchement de la crise, a tout fait,
notamment avec le FdG, pour empêcher le développement d'un alternative révolutionnaire
qui menace son éternel projet d'alternance dans le capitalisme
(pardons...ils disent "altercapitalisme"...en fait rêverie keynésienne sur les 30 Miteuses)
Aux révolutionnaires de profiter des deux tribunes, de Nathalie et Philippe,
pas pour les résultats électoraux, mais pour défendre les résistances,
les rassemblements dans la lutte vers une révolution socialiste et un pouvoir des travailleurs.
Inutile d'ajouter, qu'au plus vite, face à la barbarie qui approche,
les révolutionnaires, en France comme ailleurs devront se rassembler sur l'essentiel,
en commençant peut-être par un Front révolutionnaire.
PS.Aussi une grande défaite pour la poignée de torpilleurs des nomenclatures du FdG maintenus dans le NPA...
Mais c'est l'écume des jours...
c'est surtout la victoire des gagnent petit qui jour aprés jour dans une lente impatience se sont battuent avec d'autre contre LE patron de combat aux méthodes musclés, FORD. espérons que cette modestie non feinte, cettte volonté du travail collectif ettayant le représentant Poutou fasse rapidement effet au sein du NPA en terme d'organisation notament. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
@ Panchoa
Autant pour moi. Tu as raison. Je regardai trop au loin.
J'aurais du penser à Ford, où j'ai travaillé moi-même il y a des dizaines d'années...
C'est la première victoire, celle des ouvriers qui vont ouvrir leur gueule, à tavers Philippe,
comme ils l'ont fait à travers Olivier.
Autant pour moi. Tu as raison. Je regardai trop au loin.
J'aurais du penser à Ford, où j'ai travaillé moi-même il y a des dizaines d'années...
C'est la première victoire, celle des ouvriers qui vont ouvrir leur gueule, à tavers Philippe,
comme ils l'ont fait à travers Olivier.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
depuis le début de la campagne j'écoute parler de cette histoire de signature invalide mais pourquoi peut elle être refusée si un maire a signé.gérard menvussa a écrit:Par ailleurs Paul Aries est peut être un décroissantiste, mais surtout un "républicain". Il est donc normal, naturel et peu surprenant qu'il se rallie a un autre républicain (Mélenchon)
Sinon, sur les signature, méfiance. On peut avoir dépassé la barre des 500, rien n'est joué si le conseil d'état invalide certaines de nos formulaires
anthony42- Messages : 2
Date d'inscription : 19/02/2012
Age : 29
Localisation : Roanne
Re: Philippe Poutou
En fait, c'est pas comme une pétition que tu signes dans la rue,il y a un genre de dossier qui est épluché par le Conseil D'Etat qui peut invalider des signatures non-réglementaires.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Philippe Poutou
Je suis extrêmement heureux que nous ayons obtenu les 500 signatures.
Nous ferons la campagne Poutou, avec discipline et conviction. Ce matin et hier, sur le marché, nous avons pu constater que l'image de Poutou commence à être visible et surtout appréciée.
Donc, c'est tout le NPA qui va se rassembler pour cette séquence électorale. Et pour les législatives qui suivront. Après, la clarté se fera certainement, et l'unité se fera avec le courant du Front de Gauche qui refusera de rallier le social libéralisme. La NPA ne restera plus jamais isolé, c'est ce qui me rend optimiste pour la suite des événements. Et si les sectaires deviennent majoritaires au NPA, si notre NPA devient une nouvelle secte repliée sur ses dogmes, le courant historique issu du trotskysme et la 4 ème internationale, dont je fais partie, n'aura pas d'autre choix que celui de créer une organisation politique assurant la continuité de notre courant. Et de laisser les sectes continuer de dépecer ce qui restera du NPA.
Nous ferons la campagne Poutou, avec discipline et conviction. Ce matin et hier, sur le marché, nous avons pu constater que l'image de Poutou commence à être visible et surtout appréciée.
Donc, c'est tout le NPA qui va se rassembler pour cette séquence électorale. Et pour les législatives qui suivront. Après, la clarté se fera certainement, et l'unité se fera avec le courant du Front de Gauche qui refusera de rallier le social libéralisme. La NPA ne restera plus jamais isolé, c'est ce qui me rend optimiste pour la suite des événements. Et si les sectaires deviennent majoritaires au NPA, si notre NPA devient une nouvelle secte repliée sur ses dogmes, le courant historique issu du trotskysme et la 4 ème internationale, dont je fais partie, n'aura pas d'autre choix que celui de créer une organisation politique assurant la continuité de notre courant. Et de laisser les sectes continuer de dépecer ce qui restera du NPA.
Re: Philippe Poutou
tristana a écrit:Je suis extrêmement heureux que nous ayons obtenu les 500 signatures.
Nous ferons la campagne Poutou, avec discipline et conviction. Ce matin et hier, sur le marché, nous avons pu constater que l'image de Poutou commence à être visible et surtout appréciée.
Donc, c'est tout le NPA qui va se rassembler pour cette séquence électorale. Et pour les législatives qui suivront. Après, la clarté se fera certainement, et l'unité se fera avec le courant du Front de Gauche qui refusera de rallier le social libéralisme. La NPA ne restera plus jamais isolé, c'est ce qui me rend optimiste pour la suite des événements. Et si les sectaires deviennent majoritaires au NPA, si notre NPA devient une nouvelle secte repliée sur ses dogmes, le courant historique issu du trotskysme et la 4 ème internationale, dont je fais partie, n'aura pas d'autre choix que celui de créer une organisation politique assurant la continuité de notre courant. Et de laisser les sectes continuer de dépecer ce qui restera du NPA.
je suis pas au NPA et certainement reformiste mais je soutien la candidature de Poutou. je me souviens trés bien du programmme commun et la suite, et les resusltats. je soutien la bagarre unitaire, quand c'est possible des ford. le coup de poignard dans le dos de la GA c'est honteux et indigne. c'est cela étre "révolutionaire" trés peu pour moi Panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
tristana a écrit:Je suis extrêmement heureux que nous ayons obtenu les 500 signatures.
Attention il faut confirmer, pour moi les 500 signatures on les a mais certaines peuvent être invalidées, donc je préfère attendre un peu....
tristana a écrit:Nous ferons la campagne Poutou, avec discipline et conviction.
Comme tout le monde, il n'y a pas là matière à exploit .
tristana a écrit:Ce matin et hier, sur le marché, nous avons pu constater que l'image de Poutou commence à être visible et surtout appréciée.
Le Poutou, dés qu'il est connu, est apprécié et aimé comme l'un des nôtres, parmi les 85% de la population. Les travailleurs commencent à se régaler de l'écouter. Mais c'est surtout une formidable démonstration du NPA de montrer qu'un travailleur du rang peut très bien porter efficacement une volonté . Cette démonstration devait être faite et elle le fut. Pas sans difficulté mais de le voir décocher deux chiennes de garde du capital a été une démonstration nécessaire.
reste à réussir deux choses : donner envie aux travailleurs à se battre, s'organiser, faire eux-mêmes, donner envie à l'auto-organisation et l'autre chose , essayer d'avoir quelques voix quand même aux élections ( http://www.jevotequien2012.fr/statistiques , la surprise , mais comme me le faisait remarquer un camarade du NPA, sur la base du programme de la droite du NPA... qu'est ce que ça serait sur des positions poutoutistes... non je rigole).
tristana a écrit:Donc, c'est tout le NPA qui va se rassembler pour cette séquence électorale. Et pour les législatives qui suivront.
Il ne te reste plus qu'à convaincre les dirigeants de ton courant, de ne pas présenter de candidats contre le NPA
tristana a écrit: Après, la clarté se fera certainement, et l'unité se fera avec le courant du Front de Gauche qui refusera de rallier le social libéralisme. La NPA ne restera plus jamais isolé, c'est ce qui me rend optimiste pour la suite des événements.
Je pense également que la clarté devrait se faire, mais ça ne signifie nullement qu'il ne se passera pas de moment où le NPA serait isolé des autres courants de gauche nomenclaturistes. C'est une autre question. L'essentiel est de ne pas lâcher les objectifs et de ne pas être coupés de la classe ouvrière au sens moderne du terme.
tristana a écrit:Et si les sectaires deviennent majoritaires au NPA, si notre NPA devient une nouvelle secte repliée sur ses dogmes, le courant historique issu du trotskysme et la 4 ème internationale, dont je fais partie, n'aura pas d'autre choix que celui de créer une organisation politique assurant la continuité de notre courant. Et de laisser les sectes continuer de dépecer ce qui restera du NPA.
Je suis désolé de t’apprendre que le NPA n'est pas trotskyste (de la façon dont Trotsky n’était pas trotskyste) et, jusqu'à preuve du contraire le NPA n'est pas à la IVeme internatioanle , je suis désolé Tristana que j'apprécie mais tes propos sont sectaires et curieux.
Je retiendrai que tu vas sur les marchés et que tu te bats pour ton parti, son orientation, pour un monde où les travailleurs seront tous des Poutous et auront le pouvoir et pour que la liberté fleurissse.
C'est la plus belle chose qui soit.
Ne soyons pas sectaires
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Je sais que c'est pas officiel et que mon avis n'est pas important et tout et tout mais on sent bien que c'est bon
donc sincères félicitations à tout les militants qui se sont défoncés, à l'équipe qui a centralisé toutes les signatures chapeau bas bravo bravo bref je suis ravi, vive le NPA et tous ses militants de toutes tendances! je tenais à le dire, encore un grand bravo jour de fête aujourd'hui sur terre
donc sincères félicitations à tout les militants qui se sont défoncés, à l'équipe qui a centralisé toutes les signatures chapeau bas bravo bravo bref je suis ravi, vive le NPA et tous ses militants de toutes tendances! je tenais à le dire, encore un grand bravo jour de fête aujourd'hui sur terre
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Philippe Poutou
Jonhy a écrit:Je sais que c'est pas officiel et que mon avis n'est pas important et tout et tout mais on sent bien que c'est bon
donc sincères félicitations à tout les militants qui se sont défoncés, à l'équipe qui a centralisé toutes les signatures chapeau bas bravo bravo bref je suis ravi, vive le NPA et tous ses militants de toutes tendances! je tenais à le dire, encore un grand bravo jour de fête aujourd'hui sur terre
toutes tendances, je plussoie....j
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Quand les féministes passent les candidats sur le grill
Article du Nouvel Obs.
jeudi 8 mars 2012
François Hollande, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou ont présenté leurs propositions devant "Les féministes en mouvement". Reportage.
Les femmes aiment le Poutou. A l’applaudimètre, c’est le candidat du Nouveau parti anticapitaliste qui remporte le test des féministes, devant Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly et François Hollande, eux aussi présents mercredi soir à la Cigale devant des féministes en colère.
"C’est Philippe Poutou qui m’a paru le plus sincère. Il m’a vraiment surpris." Jeanne, ancienne militante de droite, se sent à l’aise. Accompagnée d’une amie, féministe convaincue elle aussi, elle se devait d’être là. "Je suis tellement indécise pour le premier tour. Je me dis que cette soirée peut m’aider à faire le bon choix."
"Les féministes en mouvement", collectif de 45 associations féministes, a décidé d’interpeler les candidats à l’élection présidentielle. Le lieu ? La Cigale, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, une ancienne salle de cinéma qui diffusait des films pornographiques. La salle est pleine. Des féministes de toujours, d’hier et de demain. Dont une forte minorité d’hommes.
Nicolas Sarkozy, le grand absent
Le grand absent de la soirée, c’est Nicolas Sarkozy. "Il n’a pas répondu à notre invitation." Marie-France Casalis, militante, énumère les points noirs de la politique du président sortant. "Vos politiques ont été une catastrophe pour l’égalité et pour toutes les femmes, françaises, immigrées, sans papier, réfugiées." Et de rappeler que l’UMP ne va présenter qu’"à peine 28% de femmes aux législatives" de juin. Les mots "précarité, sexisme, temps partiel, avortement, contraception" sont absent du programme, indique-t-elle. Dans la salle, une militante lance : "Sarko, dehors !"
François Bayrou, qui a donné comme excuse une incompatibilité d’agenda, se fait vertement rappeler à l’ordre. "Le candidat centriste oublie de féminiser beaucoup de mots. Monsieur Bayrou : il n’y a pas que les Français, il y a les Françaises. Il n’y a pas que des citoyens, il y a des citoyennes."
Mélenchon, le féministe de la lutte des classes
C’est le premier candidat à passer sur le grill des féministes. Jean-Luc Mélenchon se sent chez lui. "Bien évidemment, je suis féministe." Pour s’expliquer, le candidat du Front de gauche cite Colette Audry, militante socialiste et fondatrice du Mouvement démocratique féminin dans les années 1960. Chaudement applaudi, il ne boude pas son plaisir. Parler des femmes donne l’occasion à Jean-Luc Mélenchon de discourir sur "l’exploitation des classes". "Car les femmes sont les plus touchées par les temps partiels et les bas salaires. C’est une lutte des classes." Evidemment, le député européen s’en prend à Marine Le Pen, adversaire de l’"IVG de confort". "Le Front national mène une campagne vicieuse, une campagne de harcèlement morale à l’encontre des Femmes." Tonnerre d’applaudissement.
Après un interlude musical et humoristique, avec un Didier Porte qui ne peut s’empêcher de démolir Nicolas Sarkozy, c’est Eva Joly qui entre en scène. Sans ses lunettes rouges, la candidate écolo arrive sous les vivats. "Eva ! Eva ! Eva !" Toutes les féministes de la salle savent une chose. "Eva, elle s’est battue pour faire carrière dans un monde d’homme. C’est une femme de conviction." (Eva Joly signe d’ailleurs ce matin une tribune sur notre site : "Pour une sortie programmée du machisme")
Sarah, militante socialiste, regarde avec intérêt la prestation de la candidate d’Europe Ecologie–Les Verts. L’ovation est vite remplacée par les huées : Eva Joly est contre la pénalisation des clients des prostituées. "C’est tous des salauds ! En prison !" Pour se rattraper, la candidate explique que "c’est un sujet difficile, nous sommes toujours en train de débattre".
"Je ne suis pas né féministe, je le suis devenu"
Viendra, viendra pas ? François Hollande était attendu, mais les organisatrices annoncent qu’il ne pourra être présent. Il a préféré France 2. Le public conspue le candidat socialiste. "Il a peur de nous ou quoi ?". Une porte s’ouvre. C’est Manuels Valls. La foule retient son souffle. Surprise, François Hollande monte à la tribune. "Je ne suis pas né féministe, je le suis devenu." Son féminisme est encore perfectible : il se fait reprendre sur son "engagement au nom des Français", qu’il doit transformer en "au nom des Françaises". Il invoque l’héritage féministe du PS : "François Mitterrand a été le premier à nommer une femme ministre aux droits des femmes, Yvette Roudy. Lionel Jospin a inscrit le principe de parité dans la Constitution en 1997. Et en 2002, avec Ségolène Royal, il a créé le congé de paternité." Edith Cresson, première femme Premier ministre, passe à la trappe.
Mais le PS, c’est aussi un certain directeur du FMI. Des militantes scandent soudainement : "DSK partout, justice nulle part". Le service de sécurité, composé de femmes, les évacue discrètement. Imperturbable, François Hollande termine sa prestation en rendant hommage aux "femmes étrangères qui se dévouent pour l’intégration de leurs enfants". Une manière de tacler ce président-candidat qu’il ne nomme jamais.
"C’était un peu long, un peu trop festival"
23h. La soirée se termine. Philippe Poutou, jean, basket et t-shirt, conclut son intervention. "Les voyous, ceux qui battent les femmes, sont partout. Je rebondis sur l’affaire DSK. Nicolas Sarkozy a tort de penser que les voyous ne sont que dans les banlieues. Ils sont aussi chez les directeurs du CAC40."
Seule candidate à n’avoir pas reçu d’invitation, Marine Le Pen. Elle est "persona non grata" chez les féministes. "Vous croyez quoi ? Qu’on va donner la parole à une femme qui méprise nos droits ?"
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Du mépris social à la dignité populaire : un syndicaliste en politique
vu sur médiapart et trés rapidement disparu du site. c'est pas la première fois. beaucoup plus de posts favorable ou proche Assez nouveau panchoa
Article
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09 Mars 2012Par Philippe Poutou
Edition : Petite Encyclopédie Critique
Ouvrier de l’automobile et candidat du NPA à l’élection présidentielle, Philippe Poutou publie Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! dans la collection « Petite Encyclopédie Critique » des éditions Textuel : « bonnes feuilles »…
Il y a plus de résistances qu’on ne le pense, et peu de salariés font l’apologie du patronat et du capitalisme. Mais ces résistances sont diluées, non coordonnées, ne débouchent pas souvent sur des actions collectives, car le fatalisme pèse énormément (« Il n’y a jamais rien de neuf sous le soleil ! », « Qu’est-ce qu’on y peut, nous autres ? », « Ils sont trop forts pour nous ! »…). Jusqu’au jour où on ne se satisfait plus de ce que l’on a, où on se sent la force de réagir, le jour où ça pète quelque part, comme dans les usines de New Fabris à Châtellerault, de Molex à Villemur-sur-Tarn, de Fralib à Marseille, de Lejaby à Yssingeaux, ou chez les pompiers de la gare d’Austerlitz, les agents de sécurité des Aéroports de Paris, les caissières du supermarché Dia d’Albertville, ou encore chez Ford, là où je travaille. […]
Une dignité retrouvée dans les luttes, à Ford et ailleurs
Pour se battre, pour relever la tête, il faut trouver la force morale, il faut une équipe militante prête à en découdre et des conditions pour rendre crédible la perspective de « sauver » sa peau.
À l’usine Ford de Blanquefort, là où je travaille, nous avons eu la chance d’avoir ces conditions favorables. Bon, c’est vrai, cette chance nous sommes allés la chercher. Quand Ford a pris la décision de liquider cette usine qui fabrique des boîtes de vitesse automatiques, les dirigeants ont sans doute pensé que ce serait là une opération plutôt facile. En effet, il n’y avait pas eu de conflits depuis vingt ans. Les grèves pour les salaires concernaient trente à cinquante ouvriers sur les environ deux mille trois cents : cela ne sentait pas la poudrière ! Et, en 2005, nous avons subi un plan de cinq cents suppressions d’emplois (sous la forme de « départs volontaires »), sans avoir réussi à l’empêcher ou même à le réduire. À ce moment-là, le sentiment d’impuissance était encore dominant.
Pourtant, il s’est passé quelque chose d’imprévisible, pour le patron bien sûr, mais aussi pour le noyau dur des militants syndicaux. L’avenir de l’usine s’annonçant de plus en plus sombre, surtout après un plan de suppression d’emplois que nous interprétions comme n’étant que la première vague, nous avons décidé à quelques-uns de lancer les hostilités. Nous voulions devancer le patron avant qu’une annonce dramatique ne soit faite.
Nous avons surpris tout le monde : la direction de Ford Europe, notre direction, les élus, les médias, mais aussi un peu les collègues. Une chose est sûre : le succès de notre première manifestation en ville, en ce 24 février 2007, allait engager une dynamique de résistance collective. Les actions à l’extérieur de l’usine se sont multipliées avec les années, regroupant chaque fois plus de monde. Nous nous adressions aux collègues, bien sûr, mais aussi à la population, aux pouvoirs publics en recherchant la médiatisation. […]
Les « journées usine morte », le blocage des entrées de l’usine pendant dix jours, les deux manifestations avec incursion et occupation du stand Ford au Salon de l’automobile à Paris… cette aventure sociale a créé des liens de solidarité, une chaleur humaine, une fierté retrouvée chez de nombreux salariés habitués à subir pendant des années. Nous avions relevé la tête, nous étions en train d’affronter une multinationale qui nous méprisait, qui nous prenait de haut. Une fois le mouvement démarré, l’autorité de la direction en a été ébranlée, quelque chose venait de s’enrayer dans la machine de l’oppression. Nous avions pris confiance dans notre force collective. Je suppose que c’est ce qui se passe dans tous les conflits émancipateurs. […]
Le candidat des anonymes n’est pas le bienvenu au banquet des politiciens professionnels
De fait, très peu de salariés, d’ouvriers, d’employés, de caissières, d’infirmières, de précaires, sont candidats ou élus à des élections majeures. Pourtant, la majorité d’entre nous, gens d’en bas, a tout intérêt à faire de la politique, à prendre ses affaires en main. Les gens d’en bas, les opprimés, doivent se défendre eux-mêmes, se battre eux-mêmes, être représentés par eux-mêmes. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, surtout si on veut éviter de nouvelles déceptions. On a souvent connu avec les politiciens de gauche, même quand ils avaient l’air sympathiques, de belles paroles sans lendemain.
Le NPA présente une candidature qui se situe à l’opposé des choix politiques habituels, à l’opposé des ambitions et des obsessions personnelles. Mon combat se situe à l’opposé des carrières des professionnels de la politique, des élus cumulards en poste depuis des années, voire des décennies, dotés de privilèges matériels importants. On comprend qu’ils s’accrochent à leurs pouvoirs et à leurs revenus… Je suis différent de celles et ceux qui vivent de la politique et qui n’ont plus, depuis longtemps, de contact direct avec les conditions de vie de la plupart des gens. Je suis favorable à une rupture radicale avec ce fonctionnement oligarchique par l’instauration, entre autres, de la révocabilité des élus, du plafonnement de leurs revenus (au niveau du salaire moyen) et du non-cumul des mandats (en nombre – un seul mandat à la fois – et dans le temps – l’impossibilité d’avoir un même mandat plus de deux fois au cours d’une vie). Pour nous, ces principes, ce n’est pas seulement pour demain : c’est dès maintenant que nous commençons à les appliquer ! Car beaucoup de notables de gauche se disent favorables à une « VIe République » ou à une « Révolution citoyenne » pour plus tard, mais en attendant ils font l’inverse…
Philippe Poutou, ouvrier mécanicien à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) et militant de la CGT, est le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste à l’élection présidentielle. Il succède ainsi à Olivier Besancenot. Le texte précédent est composé de « bonnes feuilles » de son livre, Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! (éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », éditions Textuel, 48 pages, 5 euros).
vu sur médiapart et trés rapidement disparu du site. c'est pas la première fois. beaucoup plus de posts favorable ou proche Assez nouveau panchoa
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09 Mars 2012Par Philippe Poutou
Edition : Petite Encyclopédie Critique
Ouvrier de l’automobile et candidat du NPA à l’élection présidentielle, Philippe Poutou publie Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! dans la collection « Petite Encyclopédie Critique » des éditions Textuel : « bonnes feuilles »…
Il y a plus de résistances qu’on ne le pense, et peu de salariés font l’apologie du patronat et du capitalisme. Mais ces résistances sont diluées, non coordonnées, ne débouchent pas souvent sur des actions collectives, car le fatalisme pèse énormément (« Il n’y a jamais rien de neuf sous le soleil ! », « Qu’est-ce qu’on y peut, nous autres ? », « Ils sont trop forts pour nous ! »…). Jusqu’au jour où on ne se satisfait plus de ce que l’on a, où on se sent la force de réagir, le jour où ça pète quelque part, comme dans les usines de New Fabris à Châtellerault, de Molex à Villemur-sur-Tarn, de Fralib à Marseille, de Lejaby à Yssingeaux, ou chez les pompiers de la gare d’Austerlitz, les agents de sécurité des Aéroports de Paris, les caissières du supermarché Dia d’Albertville, ou encore chez Ford, là où je travaille. […]
Une dignité retrouvée dans les luttes, à Ford et ailleurs
Pour se battre, pour relever la tête, il faut trouver la force morale, il faut une équipe militante prête à en découdre et des conditions pour rendre crédible la perspective de « sauver » sa peau.
À l’usine Ford de Blanquefort, là où je travaille, nous avons eu la chance d’avoir ces conditions favorables. Bon, c’est vrai, cette chance nous sommes allés la chercher. Quand Ford a pris la décision de liquider cette usine qui fabrique des boîtes de vitesse automatiques, les dirigeants ont sans doute pensé que ce serait là une opération plutôt facile. En effet, il n’y avait pas eu de conflits depuis vingt ans. Les grèves pour les salaires concernaient trente à cinquante ouvriers sur les environ deux mille trois cents : cela ne sentait pas la poudrière ! Et, en 2005, nous avons subi un plan de cinq cents suppressions d’emplois (sous la forme de « départs volontaires »), sans avoir réussi à l’empêcher ou même à le réduire. À ce moment-là, le sentiment d’impuissance était encore dominant.
Pourtant, il s’est passé quelque chose d’imprévisible, pour le patron bien sûr, mais aussi pour le noyau dur des militants syndicaux. L’avenir de l’usine s’annonçant de plus en plus sombre, surtout après un plan de suppression d’emplois que nous interprétions comme n’étant que la première vague, nous avons décidé à quelques-uns de lancer les hostilités. Nous voulions devancer le patron avant qu’une annonce dramatique ne soit faite.
Nous avons surpris tout le monde : la direction de Ford Europe, notre direction, les élus, les médias, mais aussi un peu les collègues. Une chose est sûre : le succès de notre première manifestation en ville, en ce 24 février 2007, allait engager une dynamique de résistance collective. Les actions à l’extérieur de l’usine se sont multipliées avec les années, regroupant chaque fois plus de monde. Nous nous adressions aux collègues, bien sûr, mais aussi à la population, aux pouvoirs publics en recherchant la médiatisation. […]
Les « journées usine morte », le blocage des entrées de l’usine pendant dix jours, les deux manifestations avec incursion et occupation du stand Ford au Salon de l’automobile à Paris… cette aventure sociale a créé des liens de solidarité, une chaleur humaine, une fierté retrouvée chez de nombreux salariés habitués à subir pendant des années. Nous avions relevé la tête, nous étions en train d’affronter une multinationale qui nous méprisait, qui nous prenait de haut. Une fois le mouvement démarré, l’autorité de la direction en a été ébranlée, quelque chose venait de s’enrayer dans la machine de l’oppression. Nous avions pris confiance dans notre force collective. Je suppose que c’est ce qui se passe dans tous les conflits émancipateurs. […]
Le candidat des anonymes n’est pas le bienvenu au banquet des politiciens professionnels
De fait, très peu de salariés, d’ouvriers, d’employés, de caissières, d’infirmières, de précaires, sont candidats ou élus à des élections majeures. Pourtant, la majorité d’entre nous, gens d’en bas, a tout intérêt à faire de la politique, à prendre ses affaires en main. Les gens d’en bas, les opprimés, doivent se défendre eux-mêmes, se battre eux-mêmes, être représentés par eux-mêmes. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, surtout si on veut éviter de nouvelles déceptions. On a souvent connu avec les politiciens de gauche, même quand ils avaient l’air sympathiques, de belles paroles sans lendemain.
Le NPA présente une candidature qui se situe à l’opposé des choix politiques habituels, à l’opposé des ambitions et des obsessions personnelles. Mon combat se situe à l’opposé des carrières des professionnels de la politique, des élus cumulards en poste depuis des années, voire des décennies, dotés de privilèges matériels importants. On comprend qu’ils s’accrochent à leurs pouvoirs et à leurs revenus… Je suis différent de celles et ceux qui vivent de la politique et qui n’ont plus, depuis longtemps, de contact direct avec les conditions de vie de la plupart des gens. Je suis favorable à une rupture radicale avec ce fonctionnement oligarchique par l’instauration, entre autres, de la révocabilité des élus, du plafonnement de leurs revenus (au niveau du salaire moyen) et du non-cumul des mandats (en nombre – un seul mandat à la fois – et dans le temps – l’impossibilité d’avoir un même mandat plus de deux fois au cours d’une vie). Pour nous, ces principes, ce n’est pas seulement pour demain : c’est dès maintenant que nous commençons à les appliquer ! Car beaucoup de notables de gauche se disent favorables à une « VIe République » ou à une « Révolution citoyenne » pour plus tard, mais en attendant ils font l’inverse…
Philippe Poutou, ouvrier mécanicien à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) et militant de la CGT, est le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste à l’élection présidentielle. Il succède ainsi à Olivier Besancenot. Le texte précédent est composé de « bonnes feuilles » de son livre, Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! (éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », éditions Textuel, 48 pages, 5 euros).
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
libe du jour
Philippe Poutou va annoncer qu'il a ses 500 signatures
Le candidat du NPA à l'Elysée a prévu de réserver la primeur de l'annonce aux militants lors d'un meeting mardi.
Philippe Poutou va annoncer qu'il a ses 500 signatures
Le candidat du NPA à l'Elysée a prévu de réserver la primeur de l'annonce aux militants lors d'un meeting mardi.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
panchoa a écrit:libe du jour
Philippe Poutou va annoncer qu'il a ses 500 signatures
Le candidat du NPA à l'Elysée a prévu de réserver la primeur de l'annonce aux militants lors d'un meeting mardi.
http://www.liberation.fr/politiques/01012395460-philippe-poutou-va-annoncer-qu-il-a-ses-500-signatures
Philippe Poutou va annoncer qu'il a ses 500 signatures
Philippe Poutou en octobre 2011 à Marseille. (Photo Boris Horvat. AFP)
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INFO LIBÉLe candidat du NPA à l'Elysée a prévu de réserver la primeur de l'annonce aux militants lors d'un meeting mardi.
Par LILIAN ALEMAGNA
Sa blouse va rester au vestiaire de l'usine encore quelques semaines. Sauf gros imprévu, Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l'élection présidentielle, annoncera mardi soir en meeting à Chambéry qu'il a ses 500 signatures.
«On ne voulait pas faire ça devant le Conseil constitutionnel mais réserver la nouvelle à nos militants qui se sont démenés pour récolter les signatures», souligne-t-on dans l'entourage de Poutou. Candidat surprise après le refus inattendu d'Olivier Besancenot de rempiler pour une troisième campagne après celles de 2002 et 2007 sous les couleurs de la Ligue communiste révolutionnaire, cet ouvrier de 44 ans, réparateur de machines-outils à l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), va pouvoir faire valoir son statut de «non-professionnel» de la politique dans cette élection.
La semaine dernière, il manquait encore une cinquantaine de paraphes au NPA. «On serre les fesses», avait plaisanté Poutou, en meeting à Nîmes (Gard). Même divisée en interne depuis le mois de juin sur le choix du candidat Poutou, la formation d'extrême gauche devrait donc réussir à se qualifier sur le fil: «On a senti un déblocage de certains maires ces derniers jours, dit-on au NPA. Et puis avec les vacances scolaires, nos militants ont pu aller chercher les dernières signatures dont on avait besoin.» Fin février, avec un Olivier Besancenot de retour sur le front médiatique pour épauler Philippe Poutou, le NPA avait dénoncé des «obstacles» posés par le PS dans sa quête de signatures. Finalement franchis par les troupes sur le terrain.
Après des premiers passages médias catastrophiques et un espace politique vampirisé à gauche par Jean-Luc Mélenchon, cette qualification pour le premier tour de la présidentielle est la seule bonne nouvelle depuis bien longtemps pour un parti au bord de la scission depuis des mois et loin de ses ambitions initiales (dans les sondages, Poutou est toujours sous la barre du 1%). Avec les 500 signatures, le NPA est assuré de bénéficier des 800 000 euros de financement public accordé à tout candidat présent au premier tour, et cela quel que soit le score de Poutou le 22 avril. Les frais du parti -entre 100 000 et 150 000 euros- déjà engagés dans cette course aux parrainages des maires pourront donc être remboursés. Vital pour un petit parti au tout petit budget.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Philippe Poutou
tiens un commentaire plein d'air pur , d'oxygène, qui sent bon l'habitus du harnais, de la dureté de la tache. merci camarade. Panchoa
09/03/2012, 20:18 | par Bernard Colin
Aïe, Aïe-Aïe, Aïe-Aïe !
C'est la folle confusion.
Jacques, c'est joli ta plume. Y a du chagrin. Et ça essaie de regarder un tout petit plus loin que le merdier.
Mais y a comme un effet de tout à l'envers.
Le npa n'a aucune importance. Pas les combats, les implications, les engagements, tout ça compte énormémént. L'organisation npa, en elle-même n'a strictement aucune importance. ça ressortira, autrement, ailleurs.
C'est le pataquès, là.
En observant Poutou, je me suis remémoré Croizat. Croizat, un ouvrier métallo, stal de chez stal.
30 ans de PC dés le départ en 20. Permanent dés 28.
Cgt dés le départ.
Ministre de De Gaulle, en 45. Un des gaillards qui a imposé et monté La Sécu et la Retraite. Souviens-toi les prolos qui montaient en maçonnerie, les bâtiments de la sécu, en bénévoles, sur leurs heures de repos.
Tu imagines bien que je n'ai pas de tendresse particulière pour les stals. Mais là c'est chapeau bas.
Donc revenons à Poutou. Légitimité en béton. Combattant efficace.
Il n'y a pas de défaite dans la résistance. Il y a la lutte. Le harcèlement.
La tentation de l'isolement est un piège.
Les prolos que nous sommes, savons ce que c'est que la loose. On ne confond pas les situations. Là, c'est les présidentielles de la 5ème. La constitution de la reconstruction de l'oligarchie.
Il n'y a rien à y faire. Juste être là, et dire de quoi il s'agit.
La présence de Poutou dans ce foutoir, m'est indispensable. Non pas que j'ai confiance dans les vieux trotsk et leur goût prononcé pour la loose. Mais sans lui, les pros de la profession sont tout seuls à tenir le crachoir.
Pour la stratégie du npa, je m'en tape. J'y ai vu un aggionamento de la ligue. Une position de niche sur un marché.
Enfin, pour finir : sur les situations de lutte dans le mouvement social, je dois avouer que quand les mecs du npa l'ouvre pour nous expliquer comment gagner, tout le monde regarde un peu par terre. On ne veut pas les humilier, mais ça le fait pas du tout. Voilà.
09/03/2012, 20:18 | par Bernard Colin
Aïe, Aïe-Aïe, Aïe-Aïe !
C'est la folle confusion.
Jacques, c'est joli ta plume. Y a du chagrin. Et ça essaie de regarder un tout petit plus loin que le merdier.
Mais y a comme un effet de tout à l'envers.
Le npa n'a aucune importance. Pas les combats, les implications, les engagements, tout ça compte énormémént. L'organisation npa, en elle-même n'a strictement aucune importance. ça ressortira, autrement, ailleurs.
C'est le pataquès, là.
En observant Poutou, je me suis remémoré Croizat. Croizat, un ouvrier métallo, stal de chez stal.
30 ans de PC dés le départ en 20. Permanent dés 28.
Cgt dés le départ.
Ministre de De Gaulle, en 45. Un des gaillards qui a imposé et monté La Sécu et la Retraite. Souviens-toi les prolos qui montaient en maçonnerie, les bâtiments de la sécu, en bénévoles, sur leurs heures de repos.
Tu imagines bien que je n'ai pas de tendresse particulière pour les stals. Mais là c'est chapeau bas.
Donc revenons à Poutou. Légitimité en béton. Combattant efficace.
Il n'y a pas de défaite dans la résistance. Il y a la lutte. Le harcèlement.
La tentation de l'isolement est un piège.
Les prolos que nous sommes, savons ce que c'est que la loose. On ne confond pas les situations. Là, c'est les présidentielles de la 5ème. La constitution de la reconstruction de l'oligarchie.
Il n'y a rien à y faire. Juste être là, et dire de quoi il s'agit.
La présence de Poutou dans ce foutoir, m'est indispensable. Non pas que j'ai confiance dans les vieux trotsk et leur goût prononcé pour la loose. Mais sans lui, les pros de la profession sont tout seuls à tenir le crachoir.
Pour la stratégie du npa, je m'en tape. J'y ai vu un aggionamento de la ligue. Une position de niche sur un marché.
Enfin, pour finir : sur les situations de lutte dans le mouvement social, je dois avouer que quand les mecs du npa l'ouvre pour nous expliquer comment gagner, tout le monde regarde un peu par terre. On ne veut pas les humilier, mais ça le fait pas du tout. Voilà.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Poutou : en finir avec le secret médical d’État
Interview : Philippe Poutou, candidat NPA à la présidentielle parle d'Hadopi et des jeux vidéo
Comme à chaque fois qu'on est interviewé sur ce type de question, le discours passe très bien. Sûrement parce qu'on ne se contente pas d'une ou deux réponses démagos (le net c'est top, vive le téléchargement) mais parce qu'il y a une logique complète entre un ensemble de revendications sur des thèmes où on n'entend jamais personne.
C'est juste dommage qu'avec un discours aussi bien rôdé sur les nouvelles technologie, on ne les utilise pas mieux (je ne parle pas tant des jeux vidéo - quoi que, il y a bien un jeu PC qui s'appelle élections 2012, on aurait pu sortir une version jeu vidéo du livre de PP où il faudrait claquer des beignets - mais surtout d'internet et des ressources informatiques), même si il y a du progrès.
Interview : Philippe Poutou, candidat NPA à la présidentielle parle d'Hadopi et des jeux vidéo
Comme à chaque fois qu'on est interviewé sur ce type de question, le discours passe très bien. Sûrement parce qu'on ne se contente pas d'une ou deux réponses démagos (le net c'est top, vive le téléchargement) mais parce qu'il y a une logique complète entre un ensemble de revendications sur des thèmes où on n'entend jamais personne.
C'est juste dommage qu'avec un discours aussi bien rôdé sur les nouvelles technologie, on ne les utilise pas mieux (je ne parle pas tant des jeux vidéo - quoi que, il y a bien un jeu PC qui s'appelle élections 2012, on aurait pu sortir une version jeu vidéo du livre de PP où il faudrait claquer des beignets - mais surtout d'internet et des ressources informatiques), même si il y a du progrès.
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Philippe Poutou
Cet article n'a pas "disparu" de Médiapart. Et est toujours disponible a la consultation (puisqu'il fait partie de ce qu'il y a de "gratuit" dans le site)panchoa a écrit:Du mépris social à la dignité populaire : un syndicaliste en politique
vu sur médiapart et trés rapidement disparu du site. c'est pas la première fois. beaucoup plus de posts favorable ou proche Assez nouveau panchoa
Article
128 Commentaires
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09 Mars 2012Par Philippe Poutou
Edition : Petite Encyclopédie Critique
Ouvrier de l’automobile et candidat du NPA à l’élection présidentielle, Philippe Poutou publie Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! dans la collection « Petite Encyclopédie Critique » des éditions Textuel : « bonnes feuilles »…
Il y a plus de résistances qu’on ne le pense, et peu de salariés font l’apologie du patronat et du capitalisme. Mais ces résistances sont diluées, non coordonnées, ne débouchent pas souvent sur des actions collectives, car le fatalisme pèse énormément (« Il n’y a jamais rien de neuf sous le soleil ! », « Qu’est-ce qu’on y peut, nous autres ? », « Ils sont trop forts pour nous ! »…). Jusqu’au jour où on ne se satisfait plus de ce que l’on a, où on se sent la force de réagir, le jour où ça pète quelque part, comme dans les usines de New Fabris à Châtellerault, de Molex à Villemur-sur-Tarn, de Fralib à Marseille, de Lejaby à Yssingeaux, ou chez les pompiers de la gare d’Austerlitz, les agents de sécurité des Aéroports de Paris, les caissières du supermarché Dia d’Albertville, ou encore chez Ford, là où je travaille. […]
Une dignité retrouvée dans les luttes, à Ford et ailleurs
Pour se battre, pour relever la tête, il faut trouver la force morale, il faut une équipe militante prête à en découdre et des conditions pour rendre crédible la perspective de « sauver » sa peau.
À l’usine Ford de Blanquefort, là où je travaille, nous avons eu la chance d’avoir ces conditions favorables. Bon, c’est vrai, cette chance nous sommes allés la chercher. Quand Ford a pris la décision de liquider cette usine qui fabrique des boîtes de vitesse automatiques, les dirigeants ont sans doute pensé que ce serait là une opération plutôt facile. En effet, il n’y avait pas eu de conflits depuis vingt ans. Les grèves pour les salaires concernaient trente à cinquante ouvriers sur les environ deux mille trois cents : cela ne sentait pas la poudrière ! Et, en 2005, nous avons subi un plan de cinq cents suppressions d’emplois (sous la forme de « départs volontaires »), sans avoir réussi à l’empêcher ou même à le réduire. À ce moment-là, le sentiment d’impuissance était encore dominant.
Pourtant, il s’est passé quelque chose d’imprévisible, pour le patron bien sûr, mais aussi pour le noyau dur des militants syndicaux. L’avenir de l’usine s’annonçant de plus en plus sombre, surtout après un plan de suppression d’emplois que nous interprétions comme n’étant que la première vague, nous avons décidé à quelques-uns de lancer les hostilités. Nous voulions devancer le patron avant qu’une annonce dramatique ne soit faite.
Nous avons surpris tout le monde : la direction de Ford Europe, notre direction, les élus, les médias, mais aussi un peu les collègues. Une chose est sûre : le succès de notre première manifestation en ville, en ce 24 février 2007, allait engager une dynamique de résistance collective. Les actions à l’extérieur de l’usine se sont multipliées avec les années, regroupant chaque fois plus de monde. Nous nous adressions aux collègues, bien sûr, mais aussi à la population, aux pouvoirs publics en recherchant la médiatisation. […]
Les « journées usine morte », le blocage des entrées de l’usine pendant dix jours, les deux manifestations avec incursion et occupation du stand Ford au Salon de l’automobile à Paris… cette aventure sociale a créé des liens de solidarité, une chaleur humaine, une fierté retrouvée chez de nombreux salariés habitués à subir pendant des années. Nous avions relevé la tête, nous étions en train d’affronter une multinationale qui nous méprisait, qui nous prenait de haut. Une fois le mouvement démarré, l’autorité de la direction en a été ébranlée, quelque chose venait de s’enrayer dans la machine de l’oppression. Nous avions pris confiance dans notre force collective. Je suppose que c’est ce qui se passe dans tous les conflits émancipateurs. […]
Le candidat des anonymes n’est pas le bienvenu au banquet des politiciens professionnels
De fait, très peu de salariés, d’ouvriers, d’employés, de caissières, d’infirmières, de précaires, sont candidats ou élus à des élections majeures. Pourtant, la majorité d’entre nous, gens d’en bas, a tout intérêt à faire de la politique, à prendre ses affaires en main. Les gens d’en bas, les opprimés, doivent se défendre eux-mêmes, se battre eux-mêmes, être représentés par eux-mêmes. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, surtout si on veut éviter de nouvelles déceptions. On a souvent connu avec les politiciens de gauche, même quand ils avaient l’air sympathiques, de belles paroles sans lendemain.
Le NPA présente une candidature qui se situe à l’opposé des choix politiques habituels, à l’opposé des ambitions et des obsessions personnelles. Mon combat se situe à l’opposé des carrières des professionnels de la politique, des élus cumulards en poste depuis des années, voire des décennies, dotés de privilèges matériels importants. On comprend qu’ils s’accrochent à leurs pouvoirs et à leurs revenus… Je suis différent de celles et ceux qui vivent de la politique et qui n’ont plus, depuis longtemps, de contact direct avec les conditions de vie de la plupart des gens. Je suis favorable à une rupture radicale avec ce fonctionnement oligarchique par l’instauration, entre autres, de la révocabilité des élus, du plafonnement de leurs revenus (au niveau du salaire moyen) et du non-cumul des mandats (en nombre – un seul mandat à la fois – et dans le temps – l’impossibilité d’avoir un même mandat plus de deux fois au cours d’une vie). Pour nous, ces principes, ce n’est pas seulement pour demain : c’est dès maintenant que nous commençons à les appliquer ! Car beaucoup de notables de gauche se disent favorables à une « VIe République » ou à une « Révolution citoyenne » pour plus tard, mais en attendant ils font l’inverse…
Philippe Poutou, ouvrier mécanicien à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) et militant de la CGT, est le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste à l’élection présidentielle. Il succède ainsi à Olivier Besancenot. Le texte précédent est composé de « bonnes feuilles » de son livre, Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! (éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », éditions Textuel, 48 pages, 5 euros).
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
13 mars - Chambéry
Meeting avec P. Poutou à 18h30
13 mars - Gérardmer
Réunion avec O. Besancenot à 20h30
14 mars - Cahors
Réunion avec O. Besancenot à 20h30
15 mars - Limoges
Meeting avec P. Poutou à 20h
15 mars - Tergniers
Meeting avec C. Poupin à 20h30
16 mars - Alençon
Meeting avec P. Poutou à 20h30
17 mars - Paris
Manifestation anticoloniale et en soutien à la Révolution syrienne
Meeting avec P. Poutou à 18h30
13 mars - Gérardmer
Réunion avec O. Besancenot à 20h30
14 mars - Cahors
Réunion avec O. Besancenot à 20h30
15 mars - Limoges
Meeting avec P. Poutou à 20h
15 mars - Tergniers
Meeting avec C. Poupin à 20h30
16 mars - Alençon
Meeting avec P. Poutou à 20h30
17 mars - Paris
Manifestation anticoloniale et en soutien à la Révolution syrienne
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Désolé En ce qui concerne l'article que Panchoa signalais sur Médiapart, voila son adresse : http://blogs.mediapart.fr/edition/petite-encyclopedie-critique/article/090312/du-mepris-social-la-dignite-populaire-un-sy
Il est vrai que les articles fait par les abonnés (dont philippe) ne sont pas forcément "en premiére page", et qu'il faut les chercher, quelquefois de façon assez besogneuse....
Il est vrai que les articles fait par les abonnés (dont philippe) ne sont pas forcément "en premiére page", et qu'il faut les chercher, quelquefois de façon assez besogneuse....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
gérard menvussa a écrit:Désolé En ce qui concerne l'article que Panchoa signalais sur Médiapart, voila son adresse : http://blogs.mediapart.fr/edition/petite-encyclopedie-critique/article/090312/du-mepris-social-la-dignite-populaire-un-sy
Il est vrai que les articles fait par les abonnés (dont philippe) ne sont pas forcément "en premiére page", et qu'il faut les chercher, quelquefois de façon assez besogneuse....
je laisse Paul et Mikey à leurs cirques mais la première page est stratégique, surtout si on y reste longtemps (voir articles sur le FDG "le seul contre le front national, le seul pour le pouvoir d'achat , le seul sur si, le seul sur la etc . comme dit le petit tartarin de Goche "a goche je ne voie que moi" a oui je suis abonné a mediapart, mais vu l'éthique des journalistes à la botte du petit tartarin je suis pas sur de rester.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
PARIS (AFP) - Après Nathalie Arthaud (LO), le candidat du NPA, Philippe Poutou, est à son tour parvenu à recueillir les 500 signatures d'élus nécessaires pour concourir à l'Elysée et permettre à l'extrême gauche de tenter de tirer son épingle du jeu aux côtés de l'incontournable Jean-Luc Mélenchon.
L'ouvrier-mécanicien, successeur d'Olivier Besancenot, doit annoncer officiellement mardi soir en meeting à Chambéry qu'il a les 500 signatures, après avoir dénoncé durant plusieurs semaines des "obstacles" du PS pour le recueil des parrainages.
Autre représentante de la mouvance trotskiste, Nathalie Arthaud, qui a succédé à Arlette Laguiller pour défendre les couleurs de Lutte ouvrière à la présidentielle, avait pour sa part obtenu 521 signatures la semaine dernière. Les candidats ont jusqu'au 16 mars pour déposer leurs précieux sésames au Conseil constitutionnel, qui doit ensuite les valider.
Pour les deux trotskistes, qui totalisent à eux deux 1% d'intentions de vote dans les sondages, la campagne va pouvoir véritablement débuter.
Quasi-inconnus du grand public, Mme Arthaud, enseignante à Aubervilliers, et M. Poutou, ouvrier d'une usine automobile de Gironde, comptent en effet sur l'égalité de temps de parole entre candidats, à partir de lundi ou mardi, pour se faire connaître et tenter de grappiller des voix au détriment de M. Mélenchon, l'homme en forme de la gauche radicale.
"C'était pareil en 2002", rappelait il y a quelques jours Olivier Besancenot qui, alors anonyme, avait fini à 4,2% et était devenu pour quelques années une figure de proue de l'extrême gauche française. En bon "camarade", le facteur de Neuilly-sur-Seine se démène d'ailleurs pour aider son successeur à combler son déficit de notoriété flagrant.
"Dégager Sarkozy", sans "faire confiance" à Hollande
De même, Arlette Laguiller, candidate à six reprises à l'élection présidentielle, travaille dans la discrétion qu'entretient LO à la campagne de Mme Arthaud.
Mais ils auront fort à faire pour sortir de l'ombre de M. Mélenchon, révélation à ce stade de la campagne présidentielle et taxé par Mme Arthaud de "cinquième roue du carrosse socialiste".
Estimé à 10% dans le sondage Ifop-Paris Match-Fiducial qui donne pour la première fois Nicolas Sarkozy devant François Hollande, l'ancien sénateur et ministre socialiste réaliserait, s'il reste à ce niveau, un score plus élevé que les quatre candidats de la gauche radicale présents en 2007, Marie-George Buffet (1,9%), Olivier Besancenot (4,1%), Arlette Laguiller (1,3%) et Gérard Schivardi (0,3%).
En 2002, la gauche de la gauche avait grimpé jusqu'à presque 14%, emmenée par la figure historique de LO (5,7%) et le facteur de Neuilly (4,2%), dépassant le PCF Robert Hue (3,4%). Mais à l'époque, la "gauche plurielle" était au pouvoir depuis cinq ans.
Question programme, les deux défenseurs des travailleurs face à la "dictature du capitalisme" présentent nombre de similitudes: interdiction des licenciements, répartition du travail entre tous, expropriation des banques. Mais aussi des divergences comme la sortie du nucléaire (le NPA est pour, LO contre).
Tous deux s'accordent en tout cas pour "dégager Sarkozy" mais "sans faire confiance à Hollande", selon une affiche du NPA. De toute façon, "notre but n'est pas de prendre le pouvoir par les élections", souligne-t-on à LO. D'ailleurs, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, un ancien de LO, parient plutôt sur une "explosion sociale".
L'ouvrier-mécanicien, successeur d'Olivier Besancenot, doit annoncer officiellement mardi soir en meeting à Chambéry qu'il a les 500 signatures, après avoir dénoncé durant plusieurs semaines des "obstacles" du PS pour le recueil des parrainages.
Autre représentante de la mouvance trotskiste, Nathalie Arthaud, qui a succédé à Arlette Laguiller pour défendre les couleurs de Lutte ouvrière à la présidentielle, avait pour sa part obtenu 521 signatures la semaine dernière. Les candidats ont jusqu'au 16 mars pour déposer leurs précieux sésames au Conseil constitutionnel, qui doit ensuite les valider.
Pour les deux trotskistes, qui totalisent à eux deux 1% d'intentions de vote dans les sondages, la campagne va pouvoir véritablement débuter.
Quasi-inconnus du grand public, Mme Arthaud, enseignante à Aubervilliers, et M. Poutou, ouvrier d'une usine automobile de Gironde, comptent en effet sur l'égalité de temps de parole entre candidats, à partir de lundi ou mardi, pour se faire connaître et tenter de grappiller des voix au détriment de M. Mélenchon, l'homme en forme de la gauche radicale.
"C'était pareil en 2002", rappelait il y a quelques jours Olivier Besancenot qui, alors anonyme, avait fini à 4,2% et était devenu pour quelques années une figure de proue de l'extrême gauche française. En bon "camarade", le facteur de Neuilly-sur-Seine se démène d'ailleurs pour aider son successeur à combler son déficit de notoriété flagrant.
"Dégager Sarkozy", sans "faire confiance" à Hollande
De même, Arlette Laguiller, candidate à six reprises à l'élection présidentielle, travaille dans la discrétion qu'entretient LO à la campagne de Mme Arthaud.
Mais ils auront fort à faire pour sortir de l'ombre de M. Mélenchon, révélation à ce stade de la campagne présidentielle et taxé par Mme Arthaud de "cinquième roue du carrosse socialiste".
Estimé à 10% dans le sondage Ifop-Paris Match-Fiducial qui donne pour la première fois Nicolas Sarkozy devant François Hollande, l'ancien sénateur et ministre socialiste réaliserait, s'il reste à ce niveau, un score plus élevé que les quatre candidats de la gauche radicale présents en 2007, Marie-George Buffet (1,9%), Olivier Besancenot (4,1%), Arlette Laguiller (1,3%) et Gérard Schivardi (0,3%).
En 2002, la gauche de la gauche avait grimpé jusqu'à presque 14%, emmenée par la figure historique de LO (5,7%) et le facteur de Neuilly (4,2%), dépassant le PCF Robert Hue (3,4%). Mais à l'époque, la "gauche plurielle" était au pouvoir depuis cinq ans.
Question programme, les deux défenseurs des travailleurs face à la "dictature du capitalisme" présentent nombre de similitudes: interdiction des licenciements, répartition du travail entre tous, expropriation des banques. Mais aussi des divergences comme la sortie du nucléaire (le NPA est pour, LO contre).
Tous deux s'accordent en tout cas pour "dégager Sarkozy" mais "sans faire confiance à Hollande", selon une affiche du NPA. De toute façon, "notre but n'est pas de prendre le pouvoir par les élections", souligne-t-on à LO. D'ailleurs, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, un ancien de LO, parient plutôt sur une "explosion sociale".
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