Homophobie
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Re: Homophobie
C'est une grosse secte évangéliste qui a un déjà un bon casier judiciaire en matière d'argent sale et autres escroqueries, l'Eglise Universelle du Royaume de Dieu.Ils s'étendent ne-dehors du Brésil
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Homophobie
Une marotte sans fin...verié2 a écrit:exterminer les athées et les gays
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Au Cameroun, je l'ai constaté parmi des enseignants "gauchisants", cette thèse de l'homosexualité importé par l'impérialisme est très présente, voire prédominante. Il n'est donc pas surprenant que des universitaires la défendent...yannalan a écrit:http://socio-logos.revues.org/37
Un article d'un universitaire camerounais, Charles Guebogo, où il explique en gros que ça toujours existé et que ce sont les colonisateurs qui ont les premiers essayé de faire croire que ça avait été amené par les blancs chez les bons sauvages.
A méditer par les "indigènes"
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Homophobie
Justement, il dit le contraire...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Homophobie
La presse africaine en ligne étant indexée par Google Actualités, on peut en effet lire des choses particulièrement ignobles : une prose policière, vulgaire et perverse, très comparable à ce que publiait la presse doriotiste au sujet des Juifs.
Mais finalement, quand on sait ce qu'imprimaient des canards comme France-Soir, Détective ou Le Parisien Libéré il y a 40 ou 50 ans à propos des homosexuels, on se dit que cette presse africaine n'a strictement rien inventé.
Mais finalement, quand on sait ce qu'imprimaient des canards comme France-Soir, Détective ou Le Parisien Libéré il y a 40 ou 50 ans à propos des homosexuels, on se dit que cette presse africaine n'a strictement rien inventé.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Ah... désolé, j'avais mal compris. Donc c'est au contraire un universitaire courageux.Justement, il dit le contraire...
La presse camerounaise est tout de même pire. Curieusement, ça se mélange assez souvent avec l'anticléricalisme. On peut par exemple lire des titres comme "Mgr Machin, pédé notoire"...Byrrh
quand on sait ce qu'imprimaient des canards comme France-Soir, Détective ou Le Parisien Libéré il y a 40 ou 50 ans à propos des homosexuels, on se dit que cette presse africaine n'a strictement rien inventé
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Homophobie
Contre l’homophobie et la transphobie / Pour l’égalité C’est la société qu’il faut renverser
Alors que la « Manif pour tous » se constitue en parti politique, que le PS n’a cessé de reculer devant elle, et que le taux de témoignages d’actes homophobes a explosé (+78% entre 2012 et 2014), la contre-offensive des LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuel-le-s, transgenres, intersexes) s’organise.
Après les rassemblements du 23 avril sur la disparition de nos droits et du 27 avril sur le thème « La PMA, c’est pour quand ? », la mobilisation du 17 mai contre l’homophobie et la transphobie, les Marches des Fiertés sont une étape importante avant les États Généraux LGBT en novembre 2015.
Les politiques d’austérité retombent toujours, on le sait, sur les populations les plus vulnérables. Qu’il s’agisse de places d’accueil pour les LGBTI en rupture familiale ou des coupes budgétaires dans la santé qui affectent les politiques de prévention et de soins du VIH/SIDA, ou encore du financement des associations de lutte contre l’homophobie et la transphobie, la politique d’austérité du gouvernement a un impact très concret sur nos vies.
L’homophobie et la transphobie au travail, une réalité quotidienne
Les deux tiers des salarié-e-s LGBT n’osent pas faire leur coming-out au travail, et 87 % (chiffres de la HALDE) y sont confronté-e-s à l’homophobie ou à la transphobie. Des « blagues » au licenciement, en passant par le refus de promotion ou le harcèlement moral, la menace d’outing ou les violences physiques, le lieu de travail est violent pour les personnes LGBT. Or ces violences ne sont pas que le fait des supérieurs, mais aussi des collègues, qui pourtant partagent les mêmes intérêts de classe !
L’augmentation de l’homophobie n’est pas un problème isolé. L’offensive réactionnaires touche touTEs les oppriméEs. La pression sur les centres IVG s’est accrue, avec des fermetures. Les actes racistes, islamophobes en particulier, se sont décuplés.
Les scores du Front national révèlent l’ampleur du développement des idées réactionnaires.
Dans le contexte de crise économique et de montée des divisions, il n’y a qu’un alternative : construire les mobilisations, unifier les exploités et les opprimés contre cette société. Nous voulons une société où chacunE puisse vivre sa sexualité comme il/elle le souhaite, dans l’égalité la plus complète. Cela nécessite de rompre avec des rapports sociaux où il y a une minorité qui domine le monde parce qu’elle possède les richesses, et divise les exploitéEs pour maintenir le système.
La PMA, on n’oublie pas !
La promesse de l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes faisait partie du programme de campagne du candidat Hollande. Pourtant, après avoir reculé et reculé encore, le gouvernement PS a définitivement enterré cette promesse il y a un an (au Vatican !).
C’est au tribunal que les mères bataillent aujourd’hui pour voir leur parentalité reconnue ; des procédures qui sont coûteuses, épuisantes et aléatoires, donc discriminantes. Les femmes doivent avoir le droit de disposer de leur corps et donc de leur reproduction, sans mettre leur santé en danger en recourant à la PMA sans suivi médical approprié. La PMA pour toutes les femmes, en couple lesbien ou célibataires est une urgence de justice sociale et de santé publique !
Changement d’état-civil des trans : aucune avancée
Malgré la multiplication des rapports nationaux et internationaux préconisant la simplification des procédures, aucune amélioration n’a été constatée. La France est notamment critiquée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme car elle exige la stérilisation obligatoire avant l’autorisation du changement d’état-civil. A l’instar de l’Argentine ou de Malte, il serait pourtant possible d’ouvrir le changement d’état-civil sur simple demande, sans procédure judiciaire ni médicale !
L’Education nationale, un champ de bataille
Les violences sont multiples et le taux de suicide des jeunes LGBTI reste quatre fois supérieur à celui des jeunes hétéros. Il faut combattre dès l’école les stéréotypes de genre, en mettant en avant l’aspect social de la construction du genre, en promouvant une éducation aux sexualités ni sexiste ni homophobe, en ménageant des espaces pour que les LGBTI puissent parler des violences qu’elles et ils subissent…
Mais pour cela, une véritable formation des personnels éducatifs doit être mise en œuvre, ce qui implique de débloquer des moyens importants et d’arrêter de reculer face aux mouvements réactionnaires à l’offensive, contre une fantasmée « théorie du genre » et d’encourager les interventions en milieu scolaire des associations de prévention contre l’homophobie. Imposons une autre politique éducative au gouvernement !
TRACT NPA
Alors que la « Manif pour tous » se constitue en parti politique, que le PS n’a cessé de reculer devant elle, et que le taux de témoignages d’actes homophobes a explosé (+78% entre 2012 et 2014), la contre-offensive des LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuel-le-s, transgenres, intersexes) s’organise.
Après les rassemblements du 23 avril sur la disparition de nos droits et du 27 avril sur le thème « La PMA, c’est pour quand ? », la mobilisation du 17 mai contre l’homophobie et la transphobie, les Marches des Fiertés sont une étape importante avant les États Généraux LGBT en novembre 2015.
Les politiques d’austérité retombent toujours, on le sait, sur les populations les plus vulnérables. Qu’il s’agisse de places d’accueil pour les LGBTI en rupture familiale ou des coupes budgétaires dans la santé qui affectent les politiques de prévention et de soins du VIH/SIDA, ou encore du financement des associations de lutte contre l’homophobie et la transphobie, la politique d’austérité du gouvernement a un impact très concret sur nos vies.
L’homophobie et la transphobie au travail, une réalité quotidienne
Les deux tiers des salarié-e-s LGBT n’osent pas faire leur coming-out au travail, et 87 % (chiffres de la HALDE) y sont confronté-e-s à l’homophobie ou à la transphobie. Des « blagues » au licenciement, en passant par le refus de promotion ou le harcèlement moral, la menace d’outing ou les violences physiques, le lieu de travail est violent pour les personnes LGBT. Or ces violences ne sont pas que le fait des supérieurs, mais aussi des collègues, qui pourtant partagent les mêmes intérêts de classe !
L’augmentation de l’homophobie n’est pas un problème isolé. L’offensive réactionnaires touche touTEs les oppriméEs. La pression sur les centres IVG s’est accrue, avec des fermetures. Les actes racistes, islamophobes en particulier, se sont décuplés.
Les scores du Front national révèlent l’ampleur du développement des idées réactionnaires.
Dans le contexte de crise économique et de montée des divisions, il n’y a qu’un alternative : construire les mobilisations, unifier les exploités et les opprimés contre cette société. Nous voulons une société où chacunE puisse vivre sa sexualité comme il/elle le souhaite, dans l’égalité la plus complète. Cela nécessite de rompre avec des rapports sociaux où il y a une minorité qui domine le monde parce qu’elle possède les richesses, et divise les exploitéEs pour maintenir le système.
La PMA, on n’oublie pas !
La promesse de l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes faisait partie du programme de campagne du candidat Hollande. Pourtant, après avoir reculé et reculé encore, le gouvernement PS a définitivement enterré cette promesse il y a un an (au Vatican !).
C’est au tribunal que les mères bataillent aujourd’hui pour voir leur parentalité reconnue ; des procédures qui sont coûteuses, épuisantes et aléatoires, donc discriminantes. Les femmes doivent avoir le droit de disposer de leur corps et donc de leur reproduction, sans mettre leur santé en danger en recourant à la PMA sans suivi médical approprié. La PMA pour toutes les femmes, en couple lesbien ou célibataires est une urgence de justice sociale et de santé publique !
Changement d’état-civil des trans : aucune avancée
Malgré la multiplication des rapports nationaux et internationaux préconisant la simplification des procédures, aucune amélioration n’a été constatée. La France est notamment critiquée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme car elle exige la stérilisation obligatoire avant l’autorisation du changement d’état-civil. A l’instar de l’Argentine ou de Malte, il serait pourtant possible d’ouvrir le changement d’état-civil sur simple demande, sans procédure judiciaire ni médicale !
L’Education nationale, un champ de bataille
Les violences sont multiples et le taux de suicide des jeunes LGBTI reste quatre fois supérieur à celui des jeunes hétéros. Il faut combattre dès l’école les stéréotypes de genre, en mettant en avant l’aspect social de la construction du genre, en promouvant une éducation aux sexualités ni sexiste ni homophobe, en ménageant des espaces pour que les LGBTI puissent parler des violences qu’elles et ils subissent…
Mais pour cela, une véritable formation des personnels éducatifs doit être mise en œuvre, ce qui implique de débloquer des moyens importants et d’arrêter de reculer face aux mouvements réactionnaires à l’offensive, contre une fantasmée « théorie du genre » et d’encourager les interventions en milieu scolaire des associations de prévention contre l’homophobie. Imposons une autre politique éducative au gouvernement !
TRACT NPA
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Homophobie
http://www.metronews.fr/info/jerusalem-un-homme-poignarde-six-personnes-pendant-la-gay-pride/mogD!tBrJF3z4Bs9XQ/
La fête a viré au cauchemar. Alors que se tenait la Gay Pride à Jérusalem jeudi après-midi, six personnes ont été poignardées. Deux d’entre elles se trouvent dans un état critique indiquent les services de sécurité et de santé. Le Magen David Adom, l'équivalent de la Croix-Rouge, a pour sa part précisé que les autres victimes ont été moins sérieusement atteintes. La radio israélienne affirmait que l'agresseur est un juif ultra-orthodoxe, connu pour des faits similaires.
La police, qui a confirmé qu'il s'agissait du même homme, a indiqué qu'il avait a été arrêté avant de pouvoir attaquer d'autres personnes. En 2005, trois participants à un défilé de la Gay Pride à Jérusalem avaient été blessés par ce même ultra-orthodoxe. Cet homme, libéré de prison il y a trois semaines après avoir passé 10 ans derrière les barreaux pour ces faits, est Yishaï Schlissel, précise la police locale. Elle a cependant précisé qu'elle "ne disposait pas d'informations sur les intentions de cet homme".
Une photo sur les réseaux sociaux
Sur Twitter, plusieurs photos circulent depuis l'attaque, certaines montrant l'agresseur en pleine action. La communauté gay israélienne avait déjà été endeuillée en 2009 lorsqu'un homme avait ouvert le feu dans un centre d'aide aux jeunes homosexuels à Tel-Aviv. Deux personnes avaient été tuées et une quinzaine d'autres blessées. L'auteur de l'attaque n'a toujours pas été arrêté.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté dénoncé l'attaque de ce jeudi. "Il s'agit d'un événement très grave. Son auteur sera jugé. L'Etat d'Israël respecte la liberté privée de chacun qui est un des principes fondamentaux en vigueur dans notre pays. Nous devons nous assurer que tout homme et toute femme puisse vivre en toute sécurité de la façon qu'ils ont choisie", a souligné M. Netanyahu dans un communiqué. Les deux Grands Rabbins d'Israël David Lau et Yitzhak Yossef ont aussi fermement condamné cette agression dans des communiqués, en soulignant qu'elle allait "à l'encontre de la voie de la Torah juive".
Les médias, très critiques contre la police, ont révélé qu'Yishaï Shlissel avait publié sur Internet une lettre dénonçant "l'abomination" que constituait, selon lui, la tenue d'une Gay Pride à Jérusalem sans que cela provoque de réaction de la part de la police. Un porte-parole de la police s'est contenté de répondre qu'un "très important dispositif de sécurité" avait pourtant été déployé autour de la marche pour tenter d'éviter toute agression.
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Homophobie
http://360.ch/blog/magazine/2015/08/devant-un-public-ravi-leveque-evoque-la-mise-a-mort-des-homos/
quote]
L’évêque de Coire enfonce le clou. Invité d’un congrès de catholiques ultra, vendredi à Fulda (All), Mgr Vitus Huonder a opportunément rappelé le châtiment que Dieu (ou du moins son dieu) réserve aux homosexuels. Notre monseigneur a cité in extenso Lévitique 18:22 et 20:13, deux passages plutôt implacables de la bible. «Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils commettent tous deux une abomination. Ils seront punis de mort, leur sang retombera sur eux», dit le second.
Ces versets «suffisent à donner à la question de l’homosexualité sa vraie tournure», a estimé le prélat grison sous les vibrants applaudissements de plusieurs centaines de participants au congrès. Selon Queer.de, qui suit cet événement riche en dérapages consacré au mariage et à la famille, Huonder essayait de montrer, à l’intention de ses critiques, que certains propos homophobes sont parfaitement inattaquables.
Coïncidence fâcheuse: c’est au nom de ces mêmes passages de la bible qu’un extrémiste juif a poignardé six personnes, la veille du discours de l’évêque, au milieu de la Gay Pride de Jérusalem.
Déjà en mars
Vitus Huonder s’était déjà appuyé sur le Lévitique pour condamner l’homosexualité le 9 mars dernier, lors d’un prêche devant des prêtres de son diocèse. «Quand les saintes écritures disent que quelque chose est une abomination devant le Seigneur, nous devons, nous les Hommes, ne pas laisser croire que cela arrive par amour, que c’est une bonne chose et que cela pourrait faire l’objet d’une soi-disant bénédiction», avait déclaré le chef du diocèse qui englobe Zurich, première ville de Suisse.
quote]
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Homophobie
Quand des députés staliniens russes montrent à quel point il n'y a pas l'épaisseur d'un cheveu entre eux et Poutine ou Jirinovski :
On se demande parfois si la Douma n'est pas, pour l'essentiel, la réunion de toutes les nuances de l'extrême droite russe...
Deux députés du Parti communiste russe ont présenté un projet de loi prévoyant d'une amende à 15 jours de prison pour les hommes se présentant publiquement comme gays. Un parlementaire du parti majoritaire Russie unie a cependant mis en doute la possibilité que ce projet soit adopté, précise l'AFP. Les députés Ivan Nikitchouk et Nikolaï Arefiev proposent notamment de punir d'une amende pouvant aller jusqu'à 5 000 roubles (72 euros) tout homme qui déclare publiquement être homosexuel.
On se demande parfois si la Douma n'est pas, pour l'essentiel, la réunion de toutes les nuances de l'extrême droite russe...
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Tu es sans doute le premier byrrh a savoir qu'on peut être homophobe et d'extréme gauche...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Homophobie
Oser établir un rapport entre le Parti "communiste" de la Fédération de Russie de Guennadi Ziouganov, et "l'extrême gauche", c'est un humour noir d'un goût douteux. Il s'agit d'un parti réactionnaire, comme Russie Unie.gérard menvussa a écrit:Tu es sans doute le premier byrrh a savoir qu'on peut être homophobe et d'extréme gauche...
Nous ne sommes pas en train de parler d'un vieux parti "ouvrier-bourgeois" d'Europe de l'Ouest... Le PCFR est un parti antisémite, ultra-nationaliste, qui célèbre la Grande Russie éternelle et son identité orthodoxe (en s'alliant notamment avec l'Eglise) et qui a des liens avec certaines fractions de la bourgeoisie russe. Se considérant comme le continuateur de l'ancien PCUS à qui l'on doit la mort de millions de prolétaires, de communistes et la dénaturation du mouvement ouvrier international, le PCFR de Ziouganov est, dans le contexte de la Russie de 2015, un parti de droite conservatrice, voire d'extrême droite.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
http://www.liberation.fr/france/2015/11/04/dons-du-sang-progres-pour-les-gays_1411095
Le don du sang autorisé pour les "HSH" ("hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes") à partir de 2016... à condition qu'ils n'aient pas eu de rapports pendant 1 an, même s'ils se protègent. A titre de comparaison, les hommes strictement hétérosexuels n'ont qu'une interdiction de 4 mois après un changement de partenaire ou un rapport non protégé...
La démagogie politicienne dans toute sa splendeur : faire la publicité d'une décision allant soi-disant dans le sens de l'égalité, tout en ménageant la frange la plus réactionnaire de la population et des professions médicales.
Les hommes homosexuels sont exclus du don du sang depuis une circulaire du 20 juin 1983. Le scandale du sang contaminé, c'était bien autre chose : l'intensification des prélèvements sanguins auprès de populations carcérales comptant une proportion notable de toxicomanes par intraveineuse, l'absence de vérification systématique des stocks collectés, l'absence de chauffage des produits sanguins, la distribution des stocks contaminés entre 1984 et 1985. Et ça, les dirigeants du PS en sont clairement responsables.
Exclure par principe tous les hommes homosexuels - même ceux qui n'ont eu qu'un nombre restreint de partenaires durant leur vie, qui n'ont aucun comportement à risque ni aucune probabilité de contracter le VIH ou une IST -, c'est bien une discrimination. Assez hypocrite, d'ailleurs : quand un homme homosexuel meurt, par exemple lors d'un accident de la route, les autorités médicales ne voient en revanche aucun problème à prélever d'office ses organes en vue d'une greffe.
(Sauf si ledit cadavre, de son vivant, s'est inscrit au registre national des refus... Après tout, si notre sang est si pourri, pourquoi accepterions-nous le cœur léger de rendre service après avoir claqué ?)
L'interdiction du don du sang ne doit se faire qu'en fonction de la présence ou non de comportements à risques, qui sont loin d'être l'apanage d'une orientation sexuelle particulière. Les positions du gouvernement et de l'Etablissement Français du Sang reposent sur des préjugés ineptes concernant la vie intime des homosexuels, encore une fois assimilés en bloc à des débauchés, des irresponsables, des dangers publics.
--------------------
EDIT : j'apprends qu'en Italie, depuis 2001, le don du sang est ouvert à tous sans distinction d'orientation sexuelle. Une interdiction de 4 mois suite à un rapport non protégé est de rigueur, que l'on soit hétéro ou homo. Aucune contamination par le VIH consécutive à une transfusion n'est à regretter.
En France, où les hommes homosexuels ne peuvent pas donner leur sang depuis 32 ans, il y a quand même eu en 2002 une contamination par le VIH suite à une transfusion...
Le don du sang autorisé pour les "HSH" ("hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes") à partir de 2016... à condition qu'ils n'aient pas eu de rapports pendant 1 an, même s'ils se protègent. A titre de comparaison, les hommes strictement hétérosexuels n'ont qu'une interdiction de 4 mois après un changement de partenaire ou un rapport non protégé...
La démagogie politicienne dans toute sa splendeur : faire la publicité d'une décision allant soi-disant dans le sens de l'égalité, tout en ménageant la frange la plus réactionnaire de la population et des professions médicales.
Les hommes homosexuels sont exclus du don du sang depuis une circulaire du 20 juin 1983. Le scandale du sang contaminé, c'était bien autre chose : l'intensification des prélèvements sanguins auprès de populations carcérales comptant une proportion notable de toxicomanes par intraveineuse, l'absence de vérification systématique des stocks collectés, l'absence de chauffage des produits sanguins, la distribution des stocks contaminés entre 1984 et 1985. Et ça, les dirigeants du PS en sont clairement responsables.
Exclure par principe tous les hommes homosexuels - même ceux qui n'ont eu qu'un nombre restreint de partenaires durant leur vie, qui n'ont aucun comportement à risque ni aucune probabilité de contracter le VIH ou une IST -, c'est bien une discrimination. Assez hypocrite, d'ailleurs : quand un homme homosexuel meurt, par exemple lors d'un accident de la route, les autorités médicales ne voient en revanche aucun problème à prélever d'office ses organes en vue d'une greffe.
(Sauf si ledit cadavre, de son vivant, s'est inscrit au registre national des refus... Après tout, si notre sang est si pourri, pourquoi accepterions-nous le cœur léger de rendre service après avoir claqué ?)
L'interdiction du don du sang ne doit se faire qu'en fonction de la présence ou non de comportements à risques, qui sont loin d'être l'apanage d'une orientation sexuelle particulière. Les positions du gouvernement et de l'Etablissement Français du Sang reposent sur des préjugés ineptes concernant la vie intime des homosexuels, encore une fois assimilés en bloc à des débauchés, des irresponsables, des dangers publics.
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EDIT : j'apprends qu'en Italie, depuis 2001, le don du sang est ouvert à tous sans distinction d'orientation sexuelle. Une interdiction de 4 mois suite à un rapport non protégé est de rigueur, que l'on soit hétéro ou homo. Aucune contamination par le VIH consécutive à une transfusion n'est à regretter.
En France, où les hommes homosexuels ne peuvent pas donner leur sang depuis 32 ans, il y a quand même eu en 2002 une contamination par le VIH suite à une transfusion...
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
En ce moment, c'est un véritable déferlement d'immondices dans les commentaires des sites d'information...
Les pires préjugés sont recyclés, publiés d'abord par des gens d'extrême droite, repris ensuite de façon bien moutonnière par des internautes qui se laissent berner par l'apparente scientificité de certaines affirmations.
On lit ici ou là que les hommes homosexuels ont jusqu'à 250 partenaires sexuels par an ! Bigre, moi qui n'ai eu que 6 partenaires différents dans ma vie, et qui suis avec le même compagnon depuis presque 10 ans... En vérité, ces fachos généralisent à toute la population homo le comportement sexuel du fameux "patient zéro", ce stewart qui fut, au tout début des années 1980, l'un des premiers propagateurs du VIH sur le continent nord-américain, et auquel on prête ce nombre de partenaires.
On lit également que les hommes homosexuels ont une activité sexuelle plus "débridée" que les hétéros, qu'ils se protègent moins que ces derniers, etc. Autant d'assertions que leurs auteurs auraient bien du mal à étayer par des preuves, mais qui permettent à peu de frais de faire s'indigner tous les puritains et les frustrés.
Il n'y a qu'une information valable : la plus forte prévalence du virus dans la population homosexuelle. Selon l'Institut de veille sanitaire : 14 % chez les "HSH" seraient atteints par le virus, contre 0,2 % des hétérosexuels. Cette étude n'a pas encore été publiée (d'ici quelques jours, paraît-il), et il importera de l'étudier afin de repérer les éventuels biais dans la méthode statistique utilisée : je sais qu'à une époque, on obtenait de tels chiffres... en se focalisant sur la clientèle d'établissements de "consommation sexuelle", ce qui n'est pas une méthode très honnête, ces établissements étant fréquentés par une minorité d'homosexuels, comme les clubs "libertins" le sont par une minorité d'hétérosexuels. Mais quels que soient les chiffres, il y a effectivement une prévalence, qui s'explique moins par la prétendue "hypersexualité" des hommes homosexuels que par des facteurs assez évidents :
- un virus se répand plus rapidement dans une population restreinte que dans une population large, le réservoir de partenaires sexuels potentiels étant bien moindre (la compatibilité sexuelle jouant ici le rôle qu'a pu jouer la promiscuité dans d'autres populations victimes d'épidémies dans le cadre d'un confinement, par exemple dans des ghettos ou des lieux de détention) ;
- la grande faiblesse de la prévention ciblant spécifiquement les jeunes homosexuels, les cours d'éducation sexuelle dispensés dans le cadre scolaire abordant surtout la question de la reproduction humaine et des rapports hétérosexuels ; beaucoup d'enseignants, par ailleurs, évitent de parler d'homosexualité devant leurs élèves, de peur de devoir faire face à des réactions difficiles à gérer, si bien que l'information est la plupart du temps faite par des intervenants extérieurs aux établissements (associations), qui ne peuvent pas aller partout ;
- le retard énorme pris au début de l'épidémie en matière de prévention et de recherche : les autorités sanitaires et politiques ont fait preuve d'une légèreté coupable, en décrétant dans un premier temps que le VIH était un "cancer gay", bref, une maladie de marginaux et de débauchés... Cette façon de voir les choses a permis au virus de se développer chez les hommes homosexuels à une large échelle et en un temps record, avant de toucher le reste de la population. Si la plupart des premiers homosexuels infectés sont décédés, cette première phase d'expansion ultra-rapide du virus, même si elle remonte à plus de 30 ans, a mathématiquement une incidence sur le nombre actuel de séropositifs et de nouvelles infections chez les gays ;
- un autre facteur, cette fois-ci physiologique : dans le cadre d'un rapport sexuel anal, la muqueuse rectale, très fine et vascularisée, est bien plus susceptible de laisser passer un virus dans le sang que la muqueuse vaginale ; mais contrairement à une idée reçue, tous les hommes homosexuels n'ont pas de rapports anaux, alors qu'a contrario, un certain nombre d'hétérosexuels en ont ;
- un dernier facteur, sociologique : une population stigmatisée, victime d'un racisme, développe plus volontiers des syndromes dépressifs et suicidaires, tout à fait propices à des prises de risques ;
- enfin, les hommes homosexuels ont davantage tendance, après un rapport à risque, à se faire dépister que les hétérosexuels, ce qui implique que nombre d'infections au VIH chez des hétérosexuels soient encore ignorées.
Mais ces différents facteurs n'entrent pas en compte dans le cas des hommes homosexuels qui ont toujours eu des rapports protégés, qui sont en couple exclusif depuis plusieurs années, qui ont eu accès à l'information en matière de risques, et qui ont connaissance de leur statut sérologique grâce à des tests de dépistage. Et rien ne prouve que de tels individus ne représentent pas une très large proportion de la population homosexuelle dans son ensemble.
C'est pourquoi l'accès au don du sang doit dépendre non pas de la réputation faite aux homosexuels par des gens plus ou moins bien intentionnés, mais d'une mise en évidence des risques potentiels pris par celles et ceux qui souhaitent donner leur sang, quelle que soit leur orientation sexuelle.
Un article publié hier sur le site du NPA : Don du sang : derrière la communication gouvernementale, la stigmatisation des homosexuels.
Les pires préjugés sont recyclés, publiés d'abord par des gens d'extrême droite, repris ensuite de façon bien moutonnière par des internautes qui se laissent berner par l'apparente scientificité de certaines affirmations.
On lit ici ou là que les hommes homosexuels ont jusqu'à 250 partenaires sexuels par an ! Bigre, moi qui n'ai eu que 6 partenaires différents dans ma vie, et qui suis avec le même compagnon depuis presque 10 ans... En vérité, ces fachos généralisent à toute la population homo le comportement sexuel du fameux "patient zéro", ce stewart qui fut, au tout début des années 1980, l'un des premiers propagateurs du VIH sur le continent nord-américain, et auquel on prête ce nombre de partenaires.
On lit également que les hommes homosexuels ont une activité sexuelle plus "débridée" que les hétéros, qu'ils se protègent moins que ces derniers, etc. Autant d'assertions que leurs auteurs auraient bien du mal à étayer par des preuves, mais qui permettent à peu de frais de faire s'indigner tous les puritains et les frustrés.
Il n'y a qu'une information valable : la plus forte prévalence du virus dans la population homosexuelle. Selon l'Institut de veille sanitaire : 14 % chez les "HSH" seraient atteints par le virus, contre 0,2 % des hétérosexuels. Cette étude n'a pas encore été publiée (d'ici quelques jours, paraît-il), et il importera de l'étudier afin de repérer les éventuels biais dans la méthode statistique utilisée : je sais qu'à une époque, on obtenait de tels chiffres... en se focalisant sur la clientèle d'établissements de "consommation sexuelle", ce qui n'est pas une méthode très honnête, ces établissements étant fréquentés par une minorité d'homosexuels, comme les clubs "libertins" le sont par une minorité d'hétérosexuels. Mais quels que soient les chiffres, il y a effectivement une prévalence, qui s'explique moins par la prétendue "hypersexualité" des hommes homosexuels que par des facteurs assez évidents :
- un virus se répand plus rapidement dans une population restreinte que dans une population large, le réservoir de partenaires sexuels potentiels étant bien moindre (la compatibilité sexuelle jouant ici le rôle qu'a pu jouer la promiscuité dans d'autres populations victimes d'épidémies dans le cadre d'un confinement, par exemple dans des ghettos ou des lieux de détention) ;
- la grande faiblesse de la prévention ciblant spécifiquement les jeunes homosexuels, les cours d'éducation sexuelle dispensés dans le cadre scolaire abordant surtout la question de la reproduction humaine et des rapports hétérosexuels ; beaucoup d'enseignants, par ailleurs, évitent de parler d'homosexualité devant leurs élèves, de peur de devoir faire face à des réactions difficiles à gérer, si bien que l'information est la plupart du temps faite par des intervenants extérieurs aux établissements (associations), qui ne peuvent pas aller partout ;
- le retard énorme pris au début de l'épidémie en matière de prévention et de recherche : les autorités sanitaires et politiques ont fait preuve d'une légèreté coupable, en décrétant dans un premier temps que le VIH était un "cancer gay", bref, une maladie de marginaux et de débauchés... Cette façon de voir les choses a permis au virus de se développer chez les hommes homosexuels à une large échelle et en un temps record, avant de toucher le reste de la population. Si la plupart des premiers homosexuels infectés sont décédés, cette première phase d'expansion ultra-rapide du virus, même si elle remonte à plus de 30 ans, a mathématiquement une incidence sur le nombre actuel de séropositifs et de nouvelles infections chez les gays ;
- un autre facteur, cette fois-ci physiologique : dans le cadre d'un rapport sexuel anal, la muqueuse rectale, très fine et vascularisée, est bien plus susceptible de laisser passer un virus dans le sang que la muqueuse vaginale ; mais contrairement à une idée reçue, tous les hommes homosexuels n'ont pas de rapports anaux, alors qu'a contrario, un certain nombre d'hétérosexuels en ont ;
- un dernier facteur, sociologique : une population stigmatisée, victime d'un racisme, développe plus volontiers des syndromes dépressifs et suicidaires, tout à fait propices à des prises de risques ;
- enfin, les hommes homosexuels ont davantage tendance, après un rapport à risque, à se faire dépister que les hétérosexuels, ce qui implique que nombre d'infections au VIH chez des hétérosexuels soient encore ignorées.
Mais ces différents facteurs n'entrent pas en compte dans le cas des hommes homosexuels qui ont toujours eu des rapports protégés, qui sont en couple exclusif depuis plusieurs années, qui ont eu accès à l'information en matière de risques, et qui ont connaissance de leur statut sérologique grâce à des tests de dépistage. Et rien ne prouve que de tels individus ne représentent pas une très large proportion de la population homosexuelle dans son ensemble.
C'est pourquoi l'accès au don du sang doit dépendre non pas de la réputation faite aux homosexuels par des gens plus ou moins bien intentionnés, mais d'une mise en évidence des risques potentiels pris par celles et ceux qui souhaitent donner leur sang, quelle que soit leur orientation sexuelle.
Un article publié hier sur le site du NPA : Don du sang : derrière la communication gouvernementale, la stigmatisation des homosexuels.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Brève des bulletins d'entreprises de la Fraction L'Etincelle (09/11/15) :
Un don à deux vitesses ?
Le 4 novembre dernier Marisol Touraine, ministre de la Santé, a annoncé la levée de l’interdiction du don de sang aux homosexuels à partir du printemps 2016. Mais cette levée ne se fait pas sans condition bien spécifique. Un homosexuel qui souhaite donner son sang ne doit pas avoir eu de relation sexuelle depuis 12 mois.
Cette annonce qui avait soit-disant pour objectif d’en finir avec une discrimination d’un autre âge, ne fait que l’encourager. Égalité des conditions du don du sang pour tous !
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Quelques réflexions extraites d'un texte d'Yves Coleman, qui me semblent tout à fait bien vues :
L’influence des mouvements de libération (féministes, homosexuels, ethniques, etc.) identitaires (de gauche ou de droite) date des années 60. C’est ce courant qui a commencé dans le monde anglosaxon et s’est ensuite étendu au reste de la planète. (...)
Les défaites de la classe ouvrière européenne dans les années 70 ont permis à ces mêmes "mouvements de libération" identitaires d’occuper plus de place dans la vie politique, d’autant plus que leurs revendications (lutte contre les différentes dominations : racisme, sexisme, homophobie, etc) étaient rejetées (ouvertement ou sournoisement) par le mouvement ouvrier traditionnel (le PCF cassait la gueule non seulement aux gauchistes mais aussi aux homosexuels… ; en Italie les militantes femmes sont massivement sorties des organisations d’extrême gauche car elles étouffaient sous l’omerta masculine gauchiste , etc.). (...)
Se taire sur les discriminations qui se combinent avec l’exploitation classique des travailleurs par les capitalistes ; se taire sur toutes les formes d’oppression (racisme, sexisme, homophobie) ne peut qu’ouvrir un boulevard à tous les courants identitaires petits bourgeois (le gros mot est lâché mais il est parfaitement justifié pour qualifier les Identitaires de gauche) et carriéristes. C’est recommencer les mêmes erreurs qu’ont commises les mouvements d’extrême gauche des années 60 et 70. Entre la dénonciation sectaire et le suivisme opportuniste, il existe une autre voie : celle qui consisterait à se demander comment s’articulent les différentes formes de domination et d’exploitation. Et surtout déployer toute son énergie pour que les exploités de toutes origines et de toutes croyances ne soient pas exclus des luttes de classe : soit directement ("vous ne souffrez d’aucune discrimination") soit indirectement ("vos problèmes sont secondaires » ou « la Révolution résoudra toutes ces questions » ).
Les Identitaires de gauche bénéficient d’une pub et d’un buzz sans rapport avec leur influence réelle dans la société et les luttes parce que les courants qui se réclament de la lutte de classe et de la révolution communiste n’ont pas su répondre à certaines questions fondamentales. Dénoncer les Identitaires de gauche est un travail très salutaire mais il n’a de sens que si l’on répond à ces questions à la fois sur le plan théorique et dans les combats quotidiens contre le capitalisme et l’Etat.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Dans le dernier Lutte ouvrière (24/12/2015) :
Si ça se trouve, il ne faut pas chercher bien loin, mais c'est ambigu.
Je n'ai pas trop compris le sens des deux dernières phrases. Si quelqu'un peut m'expliquer...L’abominable Boutin
22 décembre 2015
Christine Boutin, ex-ministre de Sarkozy, vient d’être condamnée à une amende de 5 000 euros pour avoir déclaré dans une interview que « l’homosexualité est une abomination ».
Elle croit sans doute se disculper en se réfugiant derrière la « tradition chrétienne », mais ses « convictions profondes » rétrogrades semblent toutes de la même eau… bénite. Ainsi, celle qui a déclaré avoir reçu « un coup de poignard dans le coeur » le jour où fut votée la loi Veil sur la contraception et l’IVG, s’est aussi manifestée dans les premiers rangs des Manifs pour tous et a fait circuler, béate d’admiration, le testament de Louis XVI.
Écartée du gouvernement Fillon, elle n’est pas allée jusqu’à accepter sa relégation comme ambassadrice auprès du Vatican.
On ne sait jamais, elle aurait pu y rencontrer… des homosexuels !
Si ça se trouve, il ne faut pas chercher bien loin, mais c'est ambigu.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Je pense que c'est uen vieil anticléricalisme mal digéré....
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Homophobie
Le sous-entendu de cette phrase finale serait donc encore plus bête que je ne le pensais ?yannalan a écrit:Je pense que c'est uen vieil anticléricalisme mal digéré....
Les fables sur l'Eglise catholique repaire d'homosexuels, s'il s'agit de ça, c'est juste de l'homophobie de base.
Et si c'est une (trop) subtile et discrète allusion à ce prêtre polonais, Krzysztof Charamsa, qui a récemment mis en difficulté sa hiérarchie en révélant sa relation avec un homme et en dénonçant l'oppression dont est responsable la secte catholique, alors c'est très maladroit. Il y a des sujets pour lesquels l'approximation et l'ambiguïté ne pardonnent pas...
Dernière édition par Byrrh le Jeu 24 Déc - 16:13, édité 2 fois
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Oui, il y a dans cette brève de LO un mélange de volonté d'en rajouter dans la dénonciation de l'homophobie d'origine religieuse pour faire oublier le passé peu glorieux de cette organisation en la matière et un zeste d'homophobie inconsciente... toujours quand il s'agit de ridiculiser l'Eglise. Les attaques contre les moeurs des ecclésiastiques faisaient partie des classiques des anti-cléricaux anarcho-voltairiens-républicains, avec des ouvrages dans le genre "Les moeurs secrètes des couvents", parfois vendus sous le manteau en raison de leur caractère "érotique"...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Homophobie
"Comme chacun sait, la tarlouze n'est pas tout à fait un homme. L'Arabe qui perd sa puissance virile n'est plus un homme."
D'après un invité d'une émission où elle intervenait elle-même hier soir, il s'agirait d'un extrait du dernier livre de Houria Bouteldja : http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/videos/thomas_guenole_a_houria_bouteldja_vous_etes_raciste_misogyne_homophobe_-_ce_soir_ou_jamais_-_180316_18-03-2016_1091612
D'après un invité d'une émission où elle intervenait elle-même hier soir, il s'agirait d'un extrait du dernier livre de Houria Bouteldja : http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/videos/thomas_guenole_a_houria_bouteldja_vous_etes_raciste_misogyne_homophobe_-_ce_soir_ou_jamais_-_180316_18-03-2016_1091612
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Homophobie
Faudrait quand même lire les passages qui précèdent et ceux qui suivent, même si Bouteldja a déjà tenu des propos équivoques...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Homophobie
où se situe l'accusateur ?
Le blitzkrieg "choc et effroi" de Guénolé contre les femmes indociles du tiers-monde:
Guénolé l'agent de Montebourg, à l'instar des Finkielkraut, Julien Dray et autres Alain Soral n'aime pas les femmes indigènes indociles qui menacent son projet politique d'investissement des quartiers populaires.
Quand un paternaliste démagogue conseiller d'un has-been du PS craignant d'être mis en difficulté dans un débat loyal veut clouer le bec à deux femmes indociles qui mettent en cause brillamment le système de domination raciste que vivent des millions de personnes à travers le monde, il leur balance à la gueule qu'elles sont "racistes anti blanc" ,"homophobes" ou "antisémites".
Guénolé refuse de débattre sur le fond et use des abjections habituelles, il rejoint ainsi la longue cohorte des suprémaciste blancs hystériques de l'histoire depuis Sepulveda et Torquemada au XVI e siècle jusqu'aux très actuels Onfray, Sarkozy, Finkielkraut, Pascal Bruckner, Elisabeth Levy, Alain Soral, Eric Zemmour, Fourest, Marine Le Pen qui tous ont évoqué ce racisme anti blancs.
Rien de nouveau sous le soleil !
En fait Guénolé qui travaille pour Montebourg dont il est le conseiller spécial perçoit avec son cher Arnaud les militantes Maboula et Houria comme des obstacles à leur discours de retour en politique et de pénétration des quartiers populaires d'un néo PS avec un discours éculé de république universelle et égalitaire qu'on nous a servi ad nauseum.
-De fait toute tentative d'autorganisation des indigènes des quartiers et surtout toute mise en avant de notre projet d'une société décoloniale et apaisante, unifiant tous les segments d'une société éclatée par le système impérialiste est perçue par eux comme menaçant le come back politique de l'ex et terne ministre de l'économie. Un come back qui s'appuie lui aussi sur la continuation de la république inégalitaire, impérialiste et suprémaciste blanche.
Du coup Guénolé hier à CSOJ était e service commandé. Il n'avait qu'un objectif non pas débattre sereinement à la loyale mais fermer leur bouche rapidement à ces deux femmes génantes pour ses clients politiques par des accusations sidérantes et par un Blitzkrieg du style "choc et effroi".
1) Guénolé sait très bien que cette accusation de racisme anti blanc lancée par des gens comme Marine le Pen et Finkielkraut est une thèse de fachos qui a été démontée maintes fois par pas mal de gens même pas membres du PIR.
2) Il sait très bien que cette accusation qui a été balancée il y a déjà 50 ans contre Malcolm X et d'autres militants du Black Panther party, il n'a aucune chance de pouvoir la prouver dans un débat loyal
3) Il sait très bien que l'accusation de racisme anti sémite contre HB est totalement fausse, d'ailleurs il n'a trouvé aucun élément.
-Alors il choisit la calomnie pour couper les ponts. Mon analyse est qu'il voulait juste trouver un moyen d'éviter un débat douloureux d'où il ne sortirait pas indemne.
-Il fait exprès de provoquer un esclandre à partir d'accusations infamantes pour provoquer une rupture, un incident que Houria et Maboula ont su éviter en gardant leur calme.
Car en fait Maboula et Houria ne s'attendaient pas à une charge aussi violente, malhonnête, mensongère, déloyale. elles savaient bien qu'il n'est pas d'accord avec nous mais le débat était annoncé comme cordial. De là à s'imaginer qu'un type qui prétend défendre les jeunes des quartiers puisse mentir de la sorte, brandir des arguments aussi bas que cet argument d'antisémitisme à partir d'une photo d'Houria où est inscrit le slogan plutôt modéré de "les sionistes au goulag" .
En fait Guénolé est dans la lignée des édiles du PS actuels, il n'a rien à envier à son prétendu ennemi Valls en matière d'accusations mensongères et de mise au pilori des indigènes indociles. Il ne cherche quà récupérer la légitime colère contre Valls. L'indigène des quartiers dont rêve Guénolé est issu des rêves de ceux qui veulent perpétuer leur domination sur nous, nous entuber une nouvelle fois, rien d'autre.
Il ne regrette qu'une chose c'est de ne pas pouvoir créer un SOS racisme bis.
Guénolé n'a prouvé qu'une chose sa bassesse d'esprit, son absence totale de courage et de dignité.
Youssef Boussoumah
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Homophobie
Guénolé n'est pas un ami politique, mais on peut dire que le PIR avec ses déclarations ambigües et/ou provocatrices, sa guerre contre le "philosémitisme", ses justifications alambiquées sur la distinction entre "blanc couleur de peau" et "blanc système de domination post colonial", qui n'est compréhensible que pour des sociologues un peu tordus, lui a donné tous les moyens pour se faire rentrer dedans.
Se contenter, en guise de réponse du numéro de la femme indigène indocile et brimée, alors que Bouteldja est très largement médiatisée, et depuis longtemps, c'est un peu court...
Se contenter, en guise de réponse du numéro de la femme indigène indocile et brimée, alors que Bouteldja est très largement médiatisée, et depuis longtemps, c'est un peu court...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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