Re: Homophobie

[Byrrh]

Une bonne nouvelle (c'est rare) :

Maroc : les deux jeunes gays victimes d'un lynchage remis en liberté

par Anna Ravix lundi 11 avril 2016 23:03

La justice marocaine a finalement décidé ce lundi de libérer deux jeunes hommes condamnés pour homosexualité à l'issue de procès qui se sont tenus sur fond de polémique dans un pays où l'homosexualité est passible de prison.

Le procès de deux homosexuels lynchés au Maroc et de leurs agresseurs vient de s'achever dans une commune du centre du pays, à Beni Mellal. Là-bas, début mars, quatre jeunes s'étaient introduit dans l'appartement d'un couple d'homosexuels qu'ils avaient filmés, nus, violemment tabassés, puis jetés, en sang, sur la voie publique. L'une des deux victimes avait été condamnée à 4 mois de prison ferme pour homosexualité. La justice vient de revenir sur cette décision.

Les agresseurs condamnés à de la prison

Devant le palais de justice de Beni Mellal, une centaine de manifestants, femmes à gauches, hommes à droite, réclamaient la libération des agresseurs et la condamnation ferme des deux homosexuels lynchés. Le juge a fait exactement le contraire : il vient de condamner les deux principaux agresseurs à quatre et six mois de prison, alors que leurs deux victimes homosexuelles sont libres, avec trois mois de sursis chacune.

L’article 489 n'est pas abrogé mais la justice envoie un message ferme

A l’annonce du verdict, l’un des agresseurs a menacé de se suicider. Sa famille, sous le choc, est toujours devant le tribunal et réclame sa libération. Son avocat compte bien faire appel. L’avocat des victimes, Maître Hassala, espérait lui, faire abroger l’article 489 qui criminalise les rapports homosexuels. Mais il se satisfait largement de ce sursis. Alors qu’au Maroc, depuis quelques mois, les tribunaux populaires se multiplient, l’avocat se réjouit du message clair envoyé par les autorités marocaines : ceux qui voudraient se substituer à la justice, iront en prison.

[Byrrh]

Dans le dernier numéro de Lutte ouvrière :

Maroc : homophobie légalisée

13 Avril 2016

Après avoir été arrêtés et condamnés, les deux homosexuels qui avaient subi une violente agression le 9 mars dernier à Beni Mellal, au Maroc, ont finalement été remis en liberté le 11 avril.

Dans ce pays, la loi condamne les actes homosexuels, et les agressions homophobes ne sont pas systématiquement réprouvées.

Ces dernières années les médias se sont fait l’écho de plusieurs condamnations d’homosexuels, comme en décembre 2014, lorsque les deux membres d’un couple ont été arrêtés lors d’un contrôle routier, puis condamnés respectivement à un an et six mois de prison. En 2015, deux homosexuels qui s’étaient embrassés sur une place publique très touristique de Rabat ont été condamnés à de la prison ferme pour « outrage public à la pudeur ». Deux autres peines de prison ont été prononcées alors que les victimes avaient été arrêtées dans un lieu privé. Comme le soulignent les associations, les aveux des victimes sont bien souvent extorqués par intimidation et sous la pression des policiers, et surtout en dehors de la présence d’avocats.

L’affaire de Beni Mellal ne peut que soulever l’indignation. Le couple a été violemment agressé dans son lit par plusieurs personnes et une vidéo a été postée sur les réseaux sociaux. En dehors de plusieurs associations connues pour défendre le droit de chacun à vivre librement, ni le gouvernement ni le roi Mohamed VI n’ont alors réagi. Et pour cause, car ni ce gouvernement ni le précédent n’ont retiré du Code pénal le fait que l’homosexualité soit considérée comme un crime. La loi rend passible d’amende et de prison ferme « quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe » ou « quiconque, par son état de nudité volontaire ou par l’obscénité de ses gestes ou de ses actes, commet un outrage public à la pudeur ».

L’homosexualité n’est plus vraiment un tabou au Maroc, l’opinion commence à évoluer et une association, Aswat, défend les droits des homosexuels. Elle fait partie des treize organisations qui ont exigé dans un communiqué la libération immédiate des deux homosexuels de Beni Mellal et l’ouverture d’une enquête contre le groupe d’agresseurs.

Leur combat ne fait certainement que commencer.

Malika FARES

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04/13/maroc-homophobie-legalisee_67262.html

Et à propos du jugement des prud'hommes de Paris :

Des conseillers mal dégrossis

13 Avril 2016

Le conseil de prud’hommes de Paris a bien reconnu que licencier un salarié, en l’occurrence un coiffeur, pour un jour d’absence, était abusif. En revanche, il a blanchi sa patronne pour les propos homophobes qu’elle avait tenus. Elle avait en effet dit : « Je ne le sens pas ce mec. C’est un PD, ils font tous des coups de p... ». Les conseillers ont considéré qu’il était normal en effet qu’elle le traite de « PD » car « il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles […] sans que cela pose problème ».

L’article L.1132-1 du Code du travail dit pourtant qu’aucune personne ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire en raison de ses moeurs ou de son orientation sexuelle. Mais chez les gros bourrins antédiluviens, les préjugés ont la peau dure.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04/13/des-conseillers-mal-degrossis_67271.html

[verié2]

Un tiers des couples gay mariés auraient voté FN :

http://www.20minutes.fr/politique/1780343-20160204-regionales-325-couples-homosexuels-maries-vote-fn

Comment expliquer cela ? Peut-être les gays mariés sont-ils en moyenne plus âgés que la moyenne de la population gay ? A en croire un article du Monde, ils seraient particulièrement sensibles à la propagande islamophobe du FN qui présente l'islam comme un menace pour les homosexuels en France.

[Byrrh]

Un tiers des couples gay mariés auraient voté FN :

http://www.20minutes.fr/politique/1780343-20160204-regionales-325-couples-homosexuels-maries-vote-fn

Comment expliquer cela ? Peut-être les gays mariés sont-ils en moyenne plus âgés que la moyenne de la population gay ?

Surtout plus âgés que les hétéros mariés : pour l'année 2014, l’âge moyen des mariés était plus élevé chez les couples homosexuels (46 ans pour les hommes et 41 ans pour les femmes) que chez les couples hétérosexuels (38 ans pour les hommes et 35 ans pour les femmes). Source : http://www.dossierfamilial.com/famille/couple/plus-de-mariages-grace-aux-unions-homosexuelles-83712

Je pense que d'ici quelques années, ces âges moyens auront tendance à se rapprocher, comme le laissent présager les données suivantes : en comparant les années 2013 et 2014, on constate déjà que l'âge moyen des mariés de même sexe passe de 50 à 46 ans pour les hommes, et de 43 à 41 ans pour les femmes (source : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=if55).

Par ailleurs, certains analystes supposent que les gays et lesbiennes qui choisissent le mariage sont plus conservateurs que celles et ceux qui choisissent le pacs ou l'union libre. Mouais, sans doute... mais ni plus ni moins conservateurs que les hétéros qui font le même choix. Et le taux supérieur d'électeurs lepénistes chez les mariés homos s'explique surtout par l'âge : durant les mois qui ont suivi l'entrée en vigueur de la loi, se sont mariés des couples qui avaient formulé ce projet depuis parfois plusieurs décennies et en avaient été empêchés. Et l'on sait que les vieux sont généralement plus réacs que les jeunes...

A en croire un article du Monde, ils seraient particulièrement sensibles à la propagande islamophobe du FN qui présente l'islam comme un menace pour les homosexuels en France.

Il faut tempérer cette affirmation : le FN ne fait quand même pas fréquemment de la retape auprès de la population homosexuelle. Il y a eu une ou deux déclarations démagos de Marine Le Pen, mais ça s'arrête là. Et puis lesdites déclarations n'ont pas empêché d'autres ténors du FN de se montrer aux "manifs pour tous" ou de promettre l'abrogation de la loi Taubira.

En revanche, il doit y avoir en effet un certain nombre de gays et lesbiennes dont le vote FN est mû par l'idée que l'islam est le principal péril pour les homosexuels, comme si l'homophobie ne baignait pas toutes les cultures et tous les milieux... Qu'ils se renseignent un peu : selon une étude de 2010, les musulmans ne représentent que 8 % des habitants de France métropolitaine âgés de 18 à 50 ans. Et qu'ils observent un peu le profil des homophobes : ceux-ci peuvent être absolument tout le monde (enfin, la plupart du temps, des hommes plutôt que des femmes...).

Une fois qu'on a identifié le biais de la moyenne d'âge des mariés, on peut émettre l'hypothèse que la proportion d'électeurs FN dans la population homosexuelle est grosso modo la même que dans la population hétérosexuelle. Ce n'est pas rassurant pour autant, dans la mesure où l'on aurait pu espérer une plus grande conscience politique dans une population qui a toujours été une cible favorite de l'extrême droite. Mais les idées xénophobes pénètrent aujourd'hui tous les milieux... y compris certaines vieilles familles d'origine immigrée qui ont pu s'élever dans la petite-bourgeoisie, et qui se mettent à voter FN contre les immigrés de fraîche date.

[Byrrh]

Massacre homophobe dans une discothèque d'Orlando, en Floride. Une cinquantaine de morts et autant de blessés, des hommes et des femmes, de toutes couleurs.

Le tueur aurait pu être membre de l'extrême droite blanche ou d'une des sectes chrétiennes qui pullulent dans ce pays, ou encore, être un pervers machiste de base, sans affiliation politique ou religieuse particulière ; il s'agirait en l'occurrence d'un sympathisant de l'intégrisme islamiste. Soit. Mais quels que soient les prétextes idéologiques que se donne une telle ordure pour tuer de sang froid, ce massacre est une manifestation de l'universelle domination masculine, de cette haine des femmes et des homosexuels partagée par des réactionnaires de traditions très diverses dans chacun des pays du monde.

Pour les politiciens de la bourgeoisie impérialiste, cependant, les fables auxquelles croyait le tueur d'Orlando feront toute la différence : elles leur permettront de justifier leurs propres crimes et exactions. C'est triste et dégueulasse, mais ce sera toujours ainsi tant que n'existera pas un mouvement prolétarien international, capable de se mesurer - y compris par les armes - à tous les réactionnaires petits et grands. Comme hier : socialisme, ou barbarie.

[verié2]

Il semble en effet, au vu des premières informations dont nous disposons, que la motivation du tueur soit davantage l'homophobie que la volonté de participer au combat de Daesch. Mais ses origines afghanes et son ultime revendication, si elle se confirme, ne vont pas manquer d'être exploitées.

[verié2]

No comment...

hristian Pastor Celebrates Nightclub Massacre: “There’s 50 Less Pedophiles in This World”
June 12, 2016 by Hemant Mehta 674 Comments

Pastor Steven Anderson, whose hate knows no bounds, celebrated the deaths of 50 people at a gay nightclub in Orlando in a 4-minute mini-sermon that cited the Bible as justification for why they needed to die. (And if it didn’t happen via a shooter, it should have happened by way of government execution.)

It’s the most disturbing, hateful response to a mass shooting you’ll ever hear, and it was provoked by Anderson’s complete hatred of LGBT people.

[Byrrh]

La précédente attaque la plus meurtrière contre des homosexuels aux États-Unis datait de 1973 : 32 victimes dans l'incendie criminel du bar "Upstairs Lounge" à La Nouvelle-Orléans.

Comme le rappelle l'article suivant, le traitement de cette affaire par les autorités et les médias américains de l'époque nous montre le caractère très relatif du "choc des civilisations" qu'on cherche à nous faire avaler : http://www.slate.fr/story/119415/attentats-communaute-lgbt-etats-unis

[Byrrh]

Les organisations de l'extrême gauche américaine n'ont pas encore communiqué sur ce sujet.

Traduction d'un message posté il y a 17 heures sur la page Facebook du PSTU, organisation trotskyste brésilienne :

La LGBTphobie tue en masse aux Etats-Unis

La plus grande attaque depuis le 11 septembre 2001 aux États-Unis l'a été contre les LGBT. Au moins 50 morts à l'heure actuelle et 53 blessés, le nombre de morts pouvant augmenter. L'attaque a eu lieu au Pulse, une boîte de nuit gay à Orlando, en Floride. Le tireur est mort lors de l'affrontement avec la police.

Omar Mateen, 29 ans, était un Américain, fils de parents afghans. C'est suffisant pour que le FBI et les autorités américaines commencent à faire une série de déclarations creuses, qui tentent d'assimiler le crime à un acte terroriste, même si à ce jour, tout concorde pour prouver qu'il s'agit d'un acte individuel d'homophobie et de machisme. Selon El País, "Il [le père d'Omar] [a déclaré que] deux mois plus tôt, son fils s'était mis en colère en voyant un couple d'hommes s'embrasser. L'ex-épouse de Mateen a révélé qu'il était violent et déséquilibré, et qu'il l'avait fréquemment agressée, selon les informations du Washington Post".

Il s'agit d'une attaque triste et tragique, que nous devons dénoncer et dont nous devons prendre toute la mesure, dans le monde entier, pour combattre les crimes de haine. Des événements de ce genre surviennent avec l'approbation d'une société qui perdure au prix de l'exploitation et de l'oppression, qui s'enrichit en transformant des différences en handicaps, pour le plus grand profit du soi-disant « marché rose », et qui condamne les LGBT à des emplois inférieurs. Une société qui tolère les Trump et les Bolsonaros [NdT: politicien brésilien d'extrême droite, homophobe, qui a fait plusieurs déclarations favorables à l'ancienne dictature militaire].

Au Brésil, la tragédie est quelque chose de quotidien, car c'est le pays qui tue le plus de LGBT au monde : un mort par jour. La lutte contre l'homophobie, le machisme, le racisme et la xénophobie est une lutte de tous et de toutes au niveau mondial.

ASSEZ !

[Byrrh]

Sur le site web du Socialist Workers Party irlandais (13/06/2016) :

After Tragedy In Florida- No To Homophobia, No to Racism.

By James OToole

The scenes emerging from Florida are heartbreaking and horrific. 50 people shot dead in an LGBT nightclub. The shootings lasted for three hours in the early morning of Sunday, June 12. Socialists are utterly opposed to and wholeheartedly condemn this terrible act of hate. We stand in solidarity with the LGBT community in Florida and across the world.

The media are trying to link shooter, Omar Mateen, to ISIS- stating that he had pledged allegiance to the leader of ISIS, Abu Bakr al-Baghdadi. But he seems to have acted alone rather than under the direction of ISIS.

The other narrative is that he was ‘self radicalised’ but even his ex-wife stated that he was never really religious or interested in the politics of radical Islam. His father said that his son was outraged by the sight of two men kissing- making his terrible actions a hate crime fueled by bigotry towards the LGBT community.

Donald Trump was quick to intervene in the debate trying to stir up hate towards Muslims and repeating his outrageous call for the banning of Muslims from the USA. Yet the right in the USA have been pushing for anti-LGBT legislation and attacking the LGBT community.

These are the very people who are creating the context for more attacks on LGBT people. It is blatant hypocrisy for the US right to attempt to twist a tragedy to their hate filled ends.

That’s why socialists stand 100% in solidarity with the LGBT community while also standing against the tide of bigotry directed against Muslims, brown or black people. In New York 400 people turned out to a rally in solidarity with Florida with placards against all forms of hate.

Donald Trump is set to visit Ireland. We should make it clear that his hard right politics are opposed by the movement here. This will send a clear message to people in the USA that we stand with the oppressed whether LGBT or victims of racism.

Socialists want to fight for the unity of all oppressed people and workers- a movement for a world where hate and bigotry are things of the past.

http://www.socialistworkeronline.net/after-tragedy-in-florida-no-to-homophobia-no-to-racism/

[Byrrh]

Sur le site La Izquierda Diario, portail d'information du Partido de los Trabajadores Socialistas (PTS), organisation trotskyste argentine (12/06/2016) :

Géneros y Sexualidades
ACTUALIDAD

Masacre en Orlando reaviva el debate sobre homofobia y racismo en EE. UU.

Las 50 personas asesinadas eran, en su mayoría, homosexuales y latinos. El asesino profesaba una fuerte homofobia. En las redes sociales millones repudiaron el ataque y la homofobia.

Jazmín Bazán UNLaM

En la madrugada del domingo, un ciudadano estadounidense identificado como Omar Seddique Mateen, irrumpió al club “Pulse” de Orlando donde tomaba lugar una fiesta en el marco del “mes del orgullo”. Allí, el hombre de 29 años mató a 50 personas y dejó a otras 53 heridas –algunas de gravedad-, antes de ser abatido por una bala policial. Las redes sociales se llenaron de repudios al ataque.

El Estado Islámico (EI) se adjudicó la autoría de la matanza, según informó la agencia de noticias Amaq, aunque no hay ninguna prueba que lo respalde, como debió aceptar el propio FBI. Igualmente, horas después del ataque -cuyas víctimas fueron mayormente latinos LGTBI-, las principales figuras de la política hablaron de un “acto terrorista”. Mientras tanto, el padre del agresor, de origen afgano, aseveró a NBC News que “esto nada tiene que ver con la religión” y destacó la homofobia de su Omar, quien hace dos meses se habría enfadado al ver a dos hombres besándose.

Lo ocurrido en Orlando es considerado como la mayor matanza a tiros de la historia de Estados Unidos. No casualmente, la masacre que le sigue históricamente en cantidad de caídos, es el incendio a otro bar gay en Luisiana durante 1973, que acabó con la vida de 32 personas y dejó 15 heridos. También se debe señalar que el mismo domingo que fue violentado el boliche “Pulse”, un hombre fue encontrado en Santa Mónica con explosivos, armas y municiones, que planeaba utilizar, según confesó, contra la “marcha del orgullo” de Los Ángeles.

Los recientes hechos ponen sobre la mesa la discusión en torno al control de armas, la homofobia y la xenofobia en el país, en un momento de creciente polarización social.

En ese marco, a nadie sorprenden las afirmaciones del derechista Donald Trump. El candidato republicano, defensor de la Biblia y famoso por sus comentarios contra los inmigrantes, musulmanes, hispanos, las mujeres y el matrimonio gay, escribió en Twitter: “Agradezco las felicitaciones por estar en lo cierto sobre el terrorismo islámico”. Luego increpó a los demócratas: “Lo que ha sucedido en Orlando es sólo el comienzo. Nuestro liderazgo es débil e inefectivo. (…) Debemos ser duros”. Éstos, por su parte, comparten en el discurso –así como en los hechos- la mentada “guerra contra el terrorismo”.

El actual presidente Barack Obama no tardó en referirse a un "un acto de terror y odio" y aseguró que los servicios de inteligencia investigan la masacre como "un acto de terrorismo". Su candidata para las próximas elecciones, Hillary Clinton, siguió un camino similar. En su cuenta de Facebook, publicó: “Esto fue un acto de terrorismo. (…) Por ahora, podemos decir de seguro que tenemos que redoblar nuestros esfuerzos para defender a nuestro país de estas amenazas aquí y en el exterior.

Eso quiere decir derrotar redes terroristas internacionales trabajando con aliados y colaboradores para enfrentarlos donde quiera que se encuentren, confrontando sus intentos de reclutar personas aquí y en todos lados”.

Por su parte, Bernie Sanders -cuya carrera en las internas está llegando a su fin- fue probablemente el más ambiguo, manifestando: “no sabemos si fue un acto de terrorismo, un terrible crimen de odio contra los gays o el acto de una persona muy enferma, pero extendemos nuestras sentidas condolencias a los familiares”.

Aquello no quiere decir que Sanders sea una alternativa anti bélica: como senador votó favorablemente la política exterior norteamericana, respaldando los bombardeos israelíes y la resolución de Autorización del uso de la fuerza (aunque sus partidarios indiquen que se opuso a aspectos parciales de la misma).

De todas formas, junto a la islamofobia y su política guerrerista, lo que compartieron Obama, Clinton y Sanders, fue una prédica progresista –enmarcadas en una ajustada campaña electoral-, en favor de los derechos de la comunidad LGTBI. “Sepan que tienen millones de aliados por todo el país. Yo soy una de ellos. Continuaremos luchando por su derecho de vivir libre, abiertamente y sin miedo”, expresaba Clinton. Al mismo tiempo, el presidente y el senador por Vermont, también incluían esta arista como eje de sus declaraciones, con videos y enunciados publicados en Internet.

Otro aspecto central del debate abierto a raíz de la masacre, tiene que ver con el uso y control de armas. Omar Seddique Mateen tenía una licencia para utilizarlas, y se valió de un rifle AR-15, el mismo modelo utilizado en los conocidos tiroteos de la escuela primaria Sandy Hook, en Connecticut, así como en el del cine de Aurora, Colorado, donde murieron 12 personas.

Donald Trump se ha pronunciado en contra de restricciones a la portación de armamento. De hecho, es el candidato predilecto de la Asociación Nacional del Rifle o NRA –de la cual es miembro y donde ha brindado actos de campaña-, según ha afirmado su portavoz, Chris Cox. Esta organización tiene un fuerte peso en el país del norte y una poderosa influencia en el Congreso, a través de favores económicos. Sólo por poner algunos ejemplos, los senadores republicanos Thom Tillis, Paul Ryan y John Boozman, recibieron de ésta uS$2.459.881, uS$35.000 y uS$24.618 respectivamente, según declararon en sus rendimientos de campaña.

Clinton aprovechó la ocasión, al igual que Obama, para ratificar uno de los puntos de sus campañas, es decir, que “hay que evitar que las armas caigan en manos de los terroristas, abusadores domésticos y otros criminales violentos”.

Pero, al igual que el Partido Republicano, los demócratas se benefician de los aportes de la NRA. Según una investigación del 2013 del Washington Post, por lo menos veinticinco legisladores del partido recibieron una cifra cercana a los uS$75.000.

Fuerte repudio a la homofobia y al racismo

El actual presidente y los tres principales candidatos piensan en el juego electoral y vuelven a levantar la amenaza del “terrorismo” y el Estado Islámico, cuyo desarrollo sólo fue posible por las intervenciones imperialistas en Medio Oriente y la derrota de la primavera árabe. Pero no olvidemos que las 50 personas asesinadas eran, en su gran mayoría, homosexuales y latinos, que son los que pagan la crisis del capitalismo norteamericano.

http://laizquierdadiario.com/Masacre-en-Orlando-reaviva-el-debate-sobre-homofobia-y-racismo-en-EE-UU

[verié2]

Celui-là, qui a raté son coup, n'est pas Musulman :
http://www.rawstory.com/2016/06/indiana-gun-nut-who-planned-to-attack-los-angeles-lgbt-pride-had-a-history-of-criminal-violence/

[verié2]

Communiqué du NPA. Après la tuerie d'Orlando : deuil, colère et vigilance

La tuerie perpétrée au Pulse, boîte de nuit de la communauté LGBT d'Orlando aux Etats-Unis, nous appelle d'abord au deuil. Nos pensées vont aux victimes et à leurs proches, ainsi qu'aux victimes de l'homophobie partout dans le monde. Le NPA s'associe aux rassemblements de solidarité partout en France.

Cette homophobie n'est pas nouvelle, elle n'est pas non plus liée à une culture ou à une religion : si ce massacre a été perpétré par un individu se revendiquant de Daesh, on se souvient sans peine des manifs monstres sponsorisées par l'Eglise catholique en France contre l'ouverture du mariage pour tou-te-s. Aux Etats-Unis, c'est toujours le lobby chrétien et traditionaliste qui a porté la récente loi de Caroline du Nord interdisant aux personnes trans d'utiliser les toilettes de leur choix. Et partout en Occident, les personnes LGBTI sont refoulées aux frontières, même lorsqu'elles sont en grave danger, notamment médical, dans leurs pays d'origine.

C'est aussi en banalisant les discours et les actes de haine que les sociétés occidentales produisent ce type de drame. Alors oui, la colère, pour avoir fait des LGBTI des cibles évidentes, faciles, légitimes. On a d'ailleurs vu que les Républicains américains qui déplorent le massacre évitent soigneusement de mentionner que les victimes sont des LGBTI.

La vigilance, enfin. Car on sait que cette tragédie sera l'occasion, pour tous les réactionnaires, de s'ériger soudainement en défenseurs de la communauté et du mouvement LGBTI, dès lors que cela leur permettra de donner libre cours à leur xénophobie et à leur islamophobie.

Les mêmes, pourtant, qui interdisent aux gays l'accès au don du sang (mesure dont on a vu l'injustice et l'absurdité suite à la tuerie), aux lesbiennes et bisexuelles l'accès à la PMA, et aux trans la facilitation du changement d'état-civil. Les mêmes qui s'inquiètent que dans les écoles on éduque les enfants et les adolescent-e-s à la diversité amoureuse et sexuelle.

Au sein de la communauté LGBTI , aussi, il y aura une lutte à mener contre la tentation de l'homonationalisme et l'adhésion au pinkwashing.

Au-delà, le NPA combattra toute instrumentalisation sécuritaire, raciste ou impérialisme de ce drame.



Montreuil, le 13 juin 2016

[Byrrh]

Communiqué d'Izquierda Anticapitalista Revolucionaria (IZAR), organisation trotskyste espagnole (13/06/2016) :

ANTE LA MASACRE DE ORLANDO, ORGULLO Y LUCHA CONTRA LA HOMOFOBIA E ISLAMOFOBIA

Comunicado de Izquierda Anticapitalista Revolucionaria IZAR

Estados Unidos vivió ayer en la ciudad de Orlando la mayor matanza por arma de fuego hasta la fecha, esta vez dirigida contra el colectivo LGTBI. Este execrable asesinato desgraciadamente no se puede desvincular de las políticas activas de promoción del uso de armas, el militarismo y la autodefensa impulsadas por las instituciones, ya sean republicanas o demócratas, ni tampoco del clima de racismo, odio e islamofobia de los últimos meses. Las arengas filonazis de Donad Trump contra las mujeres, inmigrantes latin@s y musulmanes no escapan de esta relación.

Con todo, lo ocurrido en Orlando no deja de ser un crimen contra la comunidad homosexual. El asesino, un homófobo declarado según su familia y las redes sociales de las que hacía uso, cargó sus balas contra el club “Pulse” de la ciudad, donde tenía lugar en la madrugada del domingo una fiesta en el marco del “mes del Orgullo Gay”. También sus víctimas, alrededor de 50 personas, eran en su mayoría latinos LGTBI. Según su padre, su hijo se enfadó hace dos meses cuando vio en Miami a dos hombres besándose, al igual que también ha argumentado que la matanza no ha tenido nada que ver con su religión musulmana.

No es casualidad que otra masacre de tal calibre, como el incendio de un bar gay de Luisiana en 1973, acabara con la vida de 32 personas, como tampoco que fuera la violencia policial la que iniciara el movimiento de liberación LGTBI en los EEUU de Stonewell en 1969. Estos hechos vuelven a poner sobre la mesa que, más allá de legislaciones más progresistas en algunos estados, la homofobia y transfobia sigue de luctuosa actualidad no solo en EEUU, sino también en el resto del mundo.

No podemos olvidar y dejar de condenar y señalar como preocupantes los casos cada vez más continuados de agresiones contra miembros de la comunidad LGTBI en Madrid y en otros puntos del estado español. No por “disfrutar” de legislaciones avanzadas en derechos civiles el heteropatriarcado deja de golpear. Sin embargo, las reacciones políticas inmediatas en EEUU y presumiblemente en todo el mundo al crimen de Orlando nos llevan a condenar el recurso fácil a la islamofobia y a la invocación al terrorismo yihadista.

Donald Trump se congratuló de estar en lo cierto sobre la “alerta contra el mundo islámico” y cargó contra la debilidad moral de los demócratas en la lucha contra el terror. Obama y Clinton en cambio, además de hablar de acto terrorista, se apuntaron al unísono a la prédica progresista en busca de los votos de la comunidad LGTBI. Unos y otros comparten la política islamófoba, guerrera y en contra de mayores restricciones al uso de armas, pues todos se benefician de las aportaciones de la RNA.

Izquierda Anticapitalista Revolucionaria IZAR expresamos nuestra condena y solidaridad con las víctimas y familias de la masacre de Orlando tras este terrorífico ataque homófobo, según apuntan todos los indicios. Nos recuerda que a pesar de los progresos conseguidos en las últimas décadas el colectivo LGTBI sigue en el punto de mira y sufre una opresión específica.

De la misma forma nos oponemos a todo intento interesado de usar estos asesinatos para cargar contra la comunidad musulmana, en EEUU y en todas partes. El mundo islámico no puede ser la coartada para esconder responsabilidades políticas de discursos clasistas, racistas y machistas lazados desde las instituciones, acogiéndose a una falsa superioridad etnocentrista occidental. No podemos olvidar que las 50 personas asesinadas eran en su mayoría homosexuales y latinos, que junto a afroamericanos y mujeres son los que están pagando más la crisis del capitalismo norteamericano.

Los asesinatos homófobos, en nombre de cualquier o ninguna religión, no pueden utilizarse para dividirnos a las y los trabajador@s y azuzar la islamofobia en nombre de una interesada y falsa “tolerancia” en nuestra lucha para erradicar toda opresión sobre nuestros cuerpos, identidades y afectos. Para ello también se hace imprescindible reivindicar un orgullo de clase, combativo y de lucha, que rechace totalmente el envoltorio cosmético que el “capitalismo rosa” le ofrece para convertir las reivindicaciones LGTBI en producto de mercado y negocio.

Contra el heteropatriarcado asesino, contra la homofobia y la transfobia, orgullo y lucha

Contra la criminalización de la comunidad musulmana, stop a la islamofobia y el racismo

Por un orgullo de clase, crítico y combativo que se enfrente a todas las opresiones del patriarcado y el capitalismo

https://izaralmeria.wordpress.com/2016/06/13/ante-la-masacre-de-orlando-orgullo-y-lucha-contra-la-homofobia-e-islamofobia/

[Prado]

Communiqué du NPA. Après la tuerie d'Orlando : deuil, colère et vigilance
(...)
Cette homophobie n'est pas nouvelle, elle n'est pas non plus liée à une culture ou à une religion : si ce massacre a été perpétré par un individu se revendiquant de Daesh, on se souvient sans peine des manifs monstres sponsorisées par l'Eglise catholique en France contre l'ouverture du mariage pour tou-te-s. Aux Etats-Unis, c'est toujours le lobby chrétien et traditionaliste qui a porté la récente loi de Caroline du Nord interdisant aux personnes trans d'utiliser les toilettes de leur choix. Et partout en Occident, les personnes LGBTI sont refoulées aux frontières, même lorsqu'elles sont en grave danger, notamment médical, dans leurs pays d'origine.

C'est aussi en banalisant les discours et les actes de haine que les sociétés occidentales produisent ce type de drame. (...)

Je reste sans voix devant ce parallèle entre le massacre d'Orlando d'un côté et de l'autre la manif pour tous, une loi sur le choix des toilettes et le refoulement aux frontières de personnes LGBTI (...comme de personnes non LGBTI). Cette manière de noyer le poisson (la responsabilité de Daesh qui appelle au meurtre des homosexuels) a le goût amer du premier communiqué du NPA ayant suivi le 13 novembre.

[verié2]

La tuerie d'Orlando semble s'apparenter bien davantage au phénomène socio psychologique des mass murders (spécialité nord américaine pour le moment, facilitée par la vente libre d'armes de guerre) qu'à une opération organisée par Daesh - contrairement à la tuerie du Bataclan qui était planifiée par une organisation.

La personnalité du tueur - bi polaire violent, probablement homosexuel refoulé (client régulier de la boîte !) - renforce l'impression qu'il s'agit d'un déséquilibré qui a voulu donner une signification "noble" à son crime et à son suicide en se revendiquant de Daesh. En d'autres circonstances, il se serait sans doute revendiqué de Satan, Jésus, l'Amérique etc.

Le climat homophobe parfois hystérique qui règne aux Etats unis ne semble pas non plus étranger au massacre. Les campagnes des politiciens et religieux homophobes américains se conjuguent avec l'idéologie homophobe des intégristes musulmans pour créer ce climat. Ca me parait tout à fait légitime de le rappeler et de rappeler les autres crimes, agressions, stigmatisations homophobes, même si toutes n'ont pas - fort heureusement - les mêmes conséquences tragiques.

Rappelons une nouvelle fois qu'au même moment, un autre homophobe pas du musulman s'apprêtait à attaquer la Gay pride avec un arsenal impressionnant...

[Byrrh]

Le communiqué du NPA est nul. Pas tellement parce qu'il ne pointe pas davantage Daesh - il est évident que le tueur a voulu faire le mariole en se faisant passer pour le martyr d'une cause "prestigieuse" -, mais parce qu'il semble presque uniquement motivé par le souci de dénoncer l'islamophobie.

Et les 50 jeunes gens qui ont été refroidis parce qu'ils étaient homosexuels, bisexuels ou trans, ou parce qu'ils étaient des hétéros amis d'homos et de trans, ils comptent pour du beurre ? C'est anecdotique, peut-être ? L'homophobie et la transphobie sont le racisme le plus courant, dans tous les pays du monde. Au Brésil par exemple, il y a en moyenne un meurtre homophobe ou transphobe par jour. Cette histoire de Daesh est là pour amuser la galerie, et pour permettre aux gouvernements impérialistes de manipuler l'opinion et de continuer leurs sales guerres.

Lutte ouvrière n'a pas encore produit de texte long sur cet événement, juste cette brève pas bien terrible, qui tente de dire trop de choses (ou justement pas assez) en peu de mots :

Orlando et Magnanville : non à la spirale réactionnaire

14/06/2016

Les récents attentats se revendiquant de l’État islamique, aux États-Unis dans un club gay comme l'assassinat de deux policiers en banlieue parisienne sont horribles. Les politiciens d'extrême-droite et de droite les utilisent pour distiller les peurs et le racisme. Les gouvernements multiplient les discours nationalistes et renforcent leurs attaques en Syrie et en Irak. Dans cet enchaînement calculé de deux barbaries qui s’affrontent, les maîtres à penser des terroristes de Floride et des Yvelines sont gagnants.

Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !

[Byrrh]

Article du Partido Obrero, organisation trotskyste argentine (12/06/2016) :

Masacre de Orlando: el Estado oculta su responsabilidad

El régimen político norteamericano ha salido rápidamente a autoexculparse de sus responsabilidades y a manipular un nuevo acto de barbarie.

La campaña electoral norteamericana se filtró rápidamente en la masacre de Orlando, donde un tirador ingresó a un club LGTB con un fusil automático y mató a cincuenta personas.

En sus primeras declaraciones, el presidente Barack Obama señaló que "esta es una muestra más de lo fácil que es conseguir un arma en Estados Unidos". En cambio, Donald Trump, el referente republicano, que cuenta con el apoyo de la Asociación Nacional del Rifle, apuntó rápidamente contra el Estado Islámico, con el propósito de acentuar la estigmatización de la población musulmana.

Los inocuos planes de control de armas que propone Obama sobre la sociedad civil no se extienden, por supuesto, a las fuerzas de seguridad, que han sido pertrechadas con armamento de guerra para enfrentar a su población.

Ni demócratas ni republicanos pretenden ir a la médula del asunto, que es la creciente descomposición de la sociedad yanqui y del Estado. Las matanzas con armas de fuego se triplicaron en los últimos años: “entre 2000 y 2013 (se registraron) 160 tiroteos en que murieron 486 personas" (La Nación, 19/6/15). El de Orlando es el caso más mortífero que se recuerde.

Uno de los últimos casos fue el de Dylan Roof, un joven ultraderechista que ingresó armado a una iglesia metodista de Charleston y mató a nueve personas. Fue presentado como un ermitaño, pero sus proclamas racistas en Facebook no pueden disociarse de los mensajes emanados de las entrañas estatales. A fin de cuentas, la bandera esclavista de la Confederación que defendía Roof flameó hasta el año 2000 en la Casa de Gobierno de Carolina del Sur. Esta vez, la víctima ha sido la comunidad LGTB.

Los 'crímenes de odio' empiezan y son alentados desde el propio aparato estatal, como lo demostró la ola de crímenes contra la juventud negra a manos de las fuerzas policiales, acaecidos desde el fusilamiento de Michael Brown en Ferguson, en 2014, un hecho que desencadenó dos levantamientos populares.

El estado yanqui es un estado policial, que busca de estamanera mantener a raya a la población en un cuadro de crisis capitalista.

Que el Estado Islámico se haya atribuido el ataque, sindicando al asesino Omar Mateen -de origen afgano- como militante de su organización, puede ser un simple acto de propaganda. Los familiares del atacante han apuntado decididamente como móvil del crimen a una acción homofóbica. La CNN ha informado que “el FBI investigó dos veces en distintas épocas a Omar Mateen y que no encontró evidencias de algún vínculo con el islamismo radical” (Clarín, 12/6).

En cualquier caso, el régimen político norteamericano ha salido rápidamente a autoexculparse de sus responsabilidades y a manipular un nuevo acto de barbarie.

Declaración de la Agrupación LGTBI 1969

http://www.po.org.ar/prensaObrera/online/lgbti/masacre-de-orlando-el-estado-oculta-su-responsabilidad

Et voici par ailleurs le communiqué (13/06/2016) d'Agrupación LGBTI 1969, le groupe homo/bi/trans lié au Partido Obrero. C'est pour le moment l'un des meilleurs textes sur cet événement :

LA BARBARIE REFUTA EL “LOVE WINS”

Esta mañana nos despertamos con la terrible noticia venida de Orlando, Florida. En la noche de ayer en un bar LGBT latino llamado “Pulse”, un hombre abrió fuego contra los allí presentes y acabó en una masacre: 50 muertos y 53 heridos. Los medios internacionales aprovechan la masacre para apuntar los cañones contra los yihadistas -y seguir justificando la masacre imperialista en Medio Oriente con la “lucha contra el terrorismo”-. La masacre de Orlando es la más grande matanza en masa ejercida por una sola persona en la historia de E.E.U.U. y es el ataque más grande al colectivo LGBT de los últimos tiempos. Estas tragedias no son actos individuales ni aislados, es la descomposición de todo un régimen social la que conduce a la barbarie.

Este mes se cumple un año del fallo de la Corte Suprema estadounidense a favor del matrimonio igualitario -que en twitter se festejó mundialmente con el hashtag #LoveWins (el amor triunfa)-. Eso sin embargo no ha frenado la persecución a las personas trans migrantes y de color por parte de la policía, tampoco se cesaron las intentonas reaccionarias de prohibir -ley mediante- el acceso de personas LGBT a comercios y lugares públicos en algunos estados. El matrimonio igualitario integra al “sueño americano” sólo a quienes pueden gozar del capitalismo rosa, el turismo gay y los hoteles de lujo. El cuento de la igualdad legal es un fraude en Estados Unidos como en Argentina.

La perorata de los políticos del régimen, antes como ahora, oscila entre demagogias rosas -Obama y los baños para niñxs trans en las escuelas- y las demagogias derechistas -Hillary y Trump repudiando el hecho sin señalar el agravante del crimen de odio homofóbico y xenófobo, en tiempos de “Hagamos América grande otra vez”-. Trump sugirió el móvil terrorista para el crimen, sumando fichas a su campaña fascistizante.

También será el próximo 28 de junio el aniversario del levantamiento de Stonewall Inn -que batalló en las calles contra la persecución y represión policial a travestis, lesbianas y gays-. Es innegable cuán vigentes están esos reclamos de antaño con los sucesos de anoche. Ante todo, luchamos por que no nos sigan matando. Esta es también la lucha de la juventud negra contra el gatillo fácil y la persecución.

Ninguna ley de matrimonio igualitario suprimirá como por decreto la discriminación y el odio a nuestro colectivo. El Estado es responsable de que persistan aquellos idearios xenofóbicos y homofóbicos, a través de las instituciones, los medios y sus propios voceros políticos hoy en campaña.

Como dice Familia Trans Queer Liberation Movement -que lucha consecuentemente contra la persecución a las personas trans migrantes-: “Lo que ocurrió en Orlando anoche es un trágico recordatorio de que la lucha por la liberación de todas nuestras comunidades LGBT está lejos de terminar.” Cabe entonces dar una lucha vastísima contra todos estos ataques y el régimen social que los reproduce a diario. Solamente derribando las bases sociales y políticas de nuestra opresión es que podremos desenvolver nuestras vidas con libertad, lo demás son espejismos.

Agrupación LGBTI 1969

[Byrrh]

Article de Speak Out Now, petite organisation trotskyste américaine en lien avec la Fraction L'Etincelle (14/06/2016) :

The Orlando Tragedy – Product of a Violent Society

Omar Mateen shot and killed 49 people and wounded 53 more in the Pulse dance club, a club for lesbian, gay, bi-sexual, transgendered and queer (LGBTQ) people in Orlando, Florida.

What do we know about Mateen, the 29-year-old man who carried out the attack? He worked as a security guard and as a guard in a Florida state prison. Supposedly he wanted to be a cop. He posted pictures of himself wearing New York Police Department shirts. He had an assault rifle and was said by his former wife to be a disturbed and violent man.

Why did he carry out this horrific attack? What was the consequence of the way the police responded? What did the declaration of allegiance to ISIS that he supposedly made to the police really mean? These are all questions that may never be really answered.

When a tragedy like this happens, the media goes into high gear, repeating every comment or shred of information as news. The comments of politicians and so-called experts heighten the fear people feel in the face of such a senseless act. Prejudices fuel rumors and speculation which, when repeated over and over by the media, seem to become fact.

Donald Trump jumped in, attacking Obama and bragging that this showed that he was right about Islamic terrorism and that Muslims should be barred from entering the country. Of course he didn’t mention that Mateen was born in the U.S. or that we don’t know anything about his religious beliefs.

Obama, Clinton and other politicians expressed concern for the victims and their families, but said that this must be investigated as an act of “terror”.

This certainly seems more likely to be a hate crime directed at LGBTQ people, by a very disturbed individual, than an act of political terrorism. Anti-gay prejudices are widespread. A significant number of politicians have built their careers attacking gays and lesbians and are now saying we should be worried about what restroom transgendered people might be allowed to use.

This was not an isolated incident. Later that day, 20-year-old James Howell of Indiana, was arrested in Santa Monica. He had three assault rifles, high-capacity magazines, ammunition, and chemicals capable of making a bomb in his car. He said he was on his way to the Los Angeles Pride Festival.

Violence is common in our society. It is the response carried out every day by those in power in this country to maintain their order. From the death penalty, to drone strikes to kill people declared as “enemies”, to invading and overthrowing governments which leaves thousands or hundreds of thousands dead, to the police violence in our cities, violence is held out as an acceptable way to resolve problems by those in positions of authority.

Unstable people, feeling powerless and marginalized can decide to strike out in a similar way. We have seen this with mass shootings over and over again. We should be concerned about the conditions that foster mental illness, which leave people who are unstable in isolated conditions. They are open to being influenced by those who foster hate and promote the use of violence as a way to establish and maintain order.

The responses of Trump and many who are promoted on the media are not the responses of most people. The people of Orlando, like many others reached out to help those who were the most impacted. Thousands of people responded to a call for blood donations to aid those wounded. Others came to the hospitals with food and drinks for those standing in long lines waiting to give blood. Donations poured in to help the families of those injured or killed. Counseling centers were expanded to assist the families and friends of victims. Vigils were held across the country to show solidarity and support for those directly affected as well as to bring together local communities.

The people of Orlando and across this country have shown a humane and thoughtful response to this tragedy. We need a society that reflects and encourages those values, not those of war, militarism, hate and violence.

http://speakout-now.org/the-orlando-tragedy-product-of-a-violent-society/

[Byrrh]

Article du PSTU brésilien (13/06/2016), par un dirigeant noir et gay de cette organisation :

Ataques nos EUA: o arco-íris foi manchado de sangue

Wilson H. Silva, da redação do Opinião Socialista

Daqui a 16 dias, celebraremos os 47 anos da Rebelião de Stonewall, símbolo e marco da luta contra a LGBTfobia e da organização dos movimentos. Não há acaso nenhum que o maior massacre deste tipo nos Estados Unidos tenha ocorrido dentro de um lugar frequentado por LGBTs. Além disso, na boate Pulse, acontecia uma noite latina. Consequentemente, a enorme maioria dos mortos já identificados é de latinos, um setor cuja opressão é histórica nos EUA. As mortes trágicas na travessia da fronteira são uma prova disso.

Nesta segunda-feira, 13, o Estado Islâmico assumiu a autoria dos ataques. Apesar disso, é do EI que parte todo essa política de ódio. O já muito conhecido fundamentalismo criminoso, assassino e opressor do Estado Islâmico, que os sírios lamentavelmente conhecem de perto, encontrou num LGBTfóbico e xenófobo, que se disse enojado e agredido por presenciar um beijo entre gays, a parceria perfeita para mais um genocídio motivado pelo ódio à diferença, o horror à diversidade e o pavor de que todos e todas tenham o direito de viver livremente.

Sabemos que os 50 mortos e os 53 feridos de Orlando têm uma dimensão trágica e impactante. Contudo, também sabemos que eles, lamentavelmente, “apenas” acelerarão a macabra contagem que cerca a vida de LGBTs: a de mortos por dia.

O Brasil é o país que mais mata travestis e transexuais no mundo. Entre janeiro de 2008 e março de 2014, foram registradas 604 mortes no país, segundo pesquisa da organização não governamental (ONG) Transgender Europe (TGEU). Só em 2012, foram feitas 3.084 denúncias de violência contra LGBTs no Disque 100. Como constatado pelo GGB, em 2014 ocorreram 326 assassinatos no Brasil. É um de nós que tomba a cada 27 horas. No caso de negros, o dado é ainda mais macabro: um a cada 23 minutos.

Nos EUA, a barbárie que vimos também ecoa no dia a dia. Em 2014, houve 1.017 ataques contra LGBTs (18,6% dos crimes de ódio). Mundo afora, assassinatos, perseguições, penas de morte, tortura, estupros corretivos e horrores similares fazem com que os jovens, homens e mulheres que perderam suas vidas de forma tão violenta, aterrorizadora e inaceitável em Orlando se juntem a inúmeros outros que sofreram uns tantos outros horrores.

E não é de hoje. Ardemos nas fogueiras da Idade Média. Fomos mortos para o mundo através de lobotomias e uma psiquiatria perversa no século 19. Fomos encarcerados e obrigados a trabalhos forçados, seja na Inglaterra de Oscar Wilder, seja na Cuba de Reinaldo Arenas. Fomos marcados pelos triângulos rosas nos campos de concentração nazista. Fomos caçados como bruxas medievais pelo macartismo etc.

Mas resistimos e nos organizamos. “We survived and will survive” [“Nós sobrevivemos e sobreviveremos”]. É isso que apavora fundamentalistas de toda e qualquer religião, bolsonaros, cunhas, trumps, le pens e a canalhada toda. É possível que muita gente interprete a matança de Orlando como mais um sinal do avanço destas garras brancas, aparentemente héteros e masculinas sobre o mundo.

É, na verdade, mais um sintoma da doença que se espalha pelo mundo alimentada pela ganância de 1% de endinheirados. E inegavelmente algo como o que ocorreu em Orlando causa uma revolta e uma indignação que exigem respostas imediatas e medidas ainda mais urgentes pra que coisas como essas não voltem a acontecer.

E digo mais: se depender deles, acredito que cenas de horror tendem a se intensificar. Não porque a direita e os conversadores estão nos pisoteando numa marcha implacável ou têm mais e mais visíveis cães de guarda. O cheiro fétido da barbárie que exalou de Orlando e chega até nós é prova de que a situação é grave.

Mas, se depender deles, como disse. E isso não é novidade. É a essência da história da burguesia. O crime da escravidão, os cubículos do telemarketing lotados de LGBTs, negras e mulheres invisibilizados por trás da voz ao telefone, o quarto-senzala-de-empregada, a dupla ou tripla jornada, os milhões de terceirizados e precarizados sem direitos e com salários de fome etc. São provas cruéis de como a burguesia desde sempre sabe que para explorar mais, tem que oprimir ainda mais.

Pressionados pela crise econômica e sem pestanejar na disposição de fazer com que os de baixo paguem por ela, além de superexplorar os(as) que são historicamente marginalizados(as), os canalhas ainda alimentam a divisão da sociedade e, principalmente, da classe trabalhadora, impondo fronteiras raciais, de gênero, de orientação sexual etc., sabendo o quanto isso contribui para minar nossas lutas e debilitar a unidades entre oprimidos e explorados. Tentam fazer com a cabeça das pessoas o que fazem com os muros e cercas de arame farpado que envergonham as fronteiras da Europa para barrar a maior onda de imigrantes e refugiados desde a Segunda Guerra Mundial.

Por isso, como escreveu Marx em 1870 em relação ao racismo e à xenofobia na Inglaterra, a burguesia, mesmo aquela que se diz democrática, não mede esforços nem meios para alimentar preconceitos, discriminações e contaminar corações e mentes de jovens, trabalhadores, mulheres, negros e negras, indígenas etc., com um antagonismo que “é mantido vivo artificialmente e é intensificado pela imprensa, o púlpito, os jornais cômicos, em resumo por todos os meios à disposição das classes dominantes. Esse antagonismo é o segredo da impotência da classe trabalhadora inglesa, apesar de toda sua organização. É o segredo pelo qual a classe capitalista mantém seu poder. E essa classe é plenamente consciente disso”.

É daí – pra não falar da ação direta das forças de repressão em todos os seus formatos, inclusive as paramilitares, milicianas etc. – que brotam caras como o de Orlando. Desnecessário dizer que a forma de massacre é lamentavelmente típica da pra lá de adoentada sociedade norte-americana. Contudo, seu ato abominável e imperdoável tem raízes na podridão de um sistema degenerado que gera excrescências como o Estado Islâmico, os supremacistas brancos dos EUA, os sequestradores e estupradores de crianças como de Boko Haram na Nigéria.

Esta é apenas uma ponta da polarização que cada vez mais intensamente caracteriza o mundo. Há muito aprendemos a lutar e resistir. Carregamos no nosso sangue – o mesmo que, com frequência doentia jorra nos becos escuros, nas boates atacadas, nas esquinas mal iluminadas – o ousado pioneirismo de Magnus Hirschfeld, que criou, em 1897, o Comitê Científico Humanitário para lutar contra o Parágrafo 175, que criminalizava a homossexualidade na Alemanha.

Temos em nossas veias a coragem de Oscar Wilde, que se agarrou à sua dignidade e poesia mesmo quando preso. Temos a ferocidade glamorosa de esfuziante Madame Satã. Temos as garras de uma Angela Davis. Somos obstinados como Safo. Seguimos o ciclo que transcende os gêneros de Oxumaré. Temos a disposição de luta e a consciência da trans negra Marsha P. Johnson, que esteve na linha de frente de Stonewall. Temos a explosão criativa do genial Paulette do Dzi Croquetes e a audácia, mesmo que cercada de dor e melancolia, das pioneiras do jazz e blues ‘Ma’ Rainey e Bessie Smith.

Estamos fartos. Pensando em Orlando, ficamos furiosos, indignados, tristes. Porém, lamentavelmente, na mesquinharia do capitalismo, isso praticamente faz parte de sermos quem somos, vivermos como vivemos, da forma que queremos ser. E algo com que nossos algozes não contam ou sempre tentam reprimir e sufocar é que não nos dobramos.

Não estamos dispostos a voltar para os guetos. Não viveremos com medo. Não queremos cura. Aliás, não temos cura mesmo: somos tão fortes que nenhum vírus pode nos exterminar. E não, também não serão tiros e bombas que o farão.

As reações ao massacre mundo afora demonstram que temos força e aliados. Mulheres, como estamos vendo no Brasil, tomam as ruas, desafiam o patriarcalismo, que as quer “belas, recatadas e do lar”, escracham o machismo que as quer violentar e assediar. Negros e negras, de forma muito especial, fazem as periferias e quebradas ferverem a cada um dos seus que é assassinado. Norte-americanos ganham as ruas pra que ninguém esqueça que vidas negras importam. Levantam seus punhos como Panteras, libertam seus crespos como se rompessem correntes e retomassem o tortuoso fio de nossa história e erguem seus blacks, esticando com garfos os fios que, unidos e entrelaçados. gritam: Black Power!

Sabemos que é possível e necessário se aliar aos demais trabalhadores pra mudar o mundo. Que podemos sonhar com liberdade e temos a ousadia de construí-la contra tudo e todos. É por isso que acredito que a melhor homenagem que podemos prestar aos 50 mortos de Orlando e os tantos outros feridos, seus familiares, amores e amigos é reafirmar nossa disposição para lutar.

Hoje, nosso arco-íris está manchado pelo vermelho-sangue. Porém sou daqueles que acredita que ele ainda brilhará intenso. Não coberto, mas ao lado das bandeiras vermelho-revolução.

http://www.pstu.org.br/node/22092

[Prado]

Lutte ouvrière n'a pas encore produit de texte long sur cet événement, juste cette brève pas bien terrible, qui tente de dire trop de choses (ou justement pas assez) en peu de mots :

Orlando et Magnanville : non à la spirale réactionnaire
14/06/2016
Les récents attentats se revendiquant de l’État islamique, aux États-Unis dans un club gay comme l'assassinat de deux policiers en banlieue parisienne sont horribles. Les politiciens d'extrême-droite et de droite les utilisent pour distiller les peurs et le racisme. Les gouvernements multiplient les discours nationalistes et renforcent leurs attaques en Syrie et en Irak. Dans cet enchaînement calculé de deux barbaries qui s’affrontent, les maîtres à penser des terroristes de Floride et des Yvelines sont gagnants.
Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !

Ne pas prononcer le mot homophobie mais finir par "Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !" : ça, il fallait oser. LO a osé.

[Byrrh]

Lutte ouvrière n'a pas encore produit de texte long sur cet événement, juste cette brève pas bien terrible, qui tente de dire trop de choses (ou justement pas assez) en peu de mots :

Orlando et Magnanville : non à la spirale réactionnaire
14/06/2016
Les récents attentats se revendiquant de l’État islamique, aux États-Unis dans un club gay comme l'assassinat de deux policiers en banlieue parisienne sont horribles. Les politiciens d'extrême-droite et de droite les utilisent pour distiller les peurs et le racisme. Les gouvernements multiplient les discours nationalistes et renforcent leurs attaques en Syrie et en Irak. Dans cet enchaînement calculé de deux barbaries qui s’affrontent, les maîtres à penser des terroristes de Floride et des Yvelines sont gagnants.
Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !

Ne pas prononcer le mot homophobie mais finir par "Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !" : ça, il fallait oser. LO a osé.

Certes, cette brève est mauvaise. On verra ce que produira LO de plus long dans les prochaines heures ou les prochains jours. J'espère qu'elle n'invisibilisera pas le caractère homophobe de cette tuerie, comme l'ont fait sans vergogne la plupart des médias bourgeois dans les titres de leurs papiers.

[Byrrh]

Article de Socialist Action, organisation trotskyste américaine (14/06/2016) :

We are all Orlando!

By ANN MONTAGUE

On June 12, the nation and the world were stunned when a mass shooting took place in Orlando, Fla., at the Pulse, a gay nightclub. Forty-nine people were killed and 53 wounded. Five people remain hospitalized.

This was the deadliest attack in the United States since Sept. 11, 2001. The shooter opened fire and took hostages. After three hours the police stormed the bar, where 300 patrons were trapped. The shooter, Omar Mateen, 29, was killed in a shootout with law enforcement officers.

The LGBTQ community and friends are pouring out to attend vigils across the U.S. and the world. In the first two days after the massacre, 250 vigils were organized in the U.S. and numerous events also took place in Brazil, Australia, Canada, Ecuador, France, Germany, Ireland, Italy, Japan, Mexico, Morocco, Netherlands, Poland, Puerto Rico, Serbia, Spain, Sweden, and Great Britain. Readers can find a continual updating of vigils and solidarity actions at weareorlando.org.

This mass murder did not happen in a political vacuum. In the last year over 100 bills discriminating against LGBTQ people have been introduced and are pending in 22 states. Several bills allow any person or business to deny services to same-sex couples based on their religious objections. In some states judges may refuse to marry same-sex couples, and in others adoption and foster-care agencies may refuse to provide any services that conflict with their religious beliefs about marriage, regardless of what is in the best interests of a child.

Some laws allow health professionals to deny services to LGBT people by citing religious objections, and others prevent local governments from passing nondiscrimination protections, including LGBTQ protections, that go further than protections at the state level. Nine states place restrictions on the use of public bathrooms by transgender persons. All these laws have the same goal—to further legalize discrimination against the LGBT community.

A history of violence

Author, journalist, and gay-rights activist Michelangelo Signorile reminds us, “The brutal reality that jarred Orlando’s LGBT community, and the entire nation, is something that LGBT people have always experienced, as gay and lesbian bars and clubs have been targeted consistently by those who harbor hate toward LGBTQ people. And it’s a reminder of the animus against LGBTQ people that still exists, and the ever present danger with which we still live.”

On June 24, 1973, an arsonist set fire to the Up Stairs Lounge, a gay bar located on the edge of the French Quarter in New Orleans. The result was the deadliest single event to affect the gay community in U.S. history until this weekend.

Thirty-two people were killed, and some bodies were never identified. The primary suspect was never charged with the crime. There were also the delayed injuries—lost jobs, fear, public ridicule and severed families. The devastation was compounded by the homophobic reactions and utter lack of concern by government and religious leaders and the general public.

In 1996, Eric Rudolph targeted lesbian bars, and in 1997 detonated bombs in the Other Side Lounge, a lesbian bar in Atlanta. The press coverage of him only covered his actions at abortion clinics. In 2014, Musab Masmari was convicted and sentenced to 10 years for setting fire to a Seattle gay nightclub on New Years Eve in 2013. Last year, there were a series of unsolved attacks on gay men coming out of gay bars in Dallas. In one case, a man was dragged into a van and beaten with a baseball bat.

The LGBTQ community has always been victim of the oppression of invisibility, and there was no clearer attempt to erase their identity than the ongoing coverage of this massacre. Many news organizations are refusing to center the conversation around exactly what this is—a homophobic, transphobic attack, in which 49 members of the queer community, mostly people of color, were slaughtered in one of the few places that they feel safe, during the one time of year when LGBTQ people celebrate in public. To make this point, Owen Jones, a writer for the Guardian, walked off the set of a Sky News studio set interview, where they had refused to say the attack was specifically on the LGBTQ community.

Islamophobia

As soon as the report came out that the shooter was Omar Mateen, whose parents had emigrated from Afghanistan, some were quick to connect him to “Islamic terrorism.” The press quickly took up this narrative and ran with it, even before a perfunctory investigation had begun. The Muslim community once again was forced to defend itself against attacks scapegoating them for the tragedy. Presidential candidate Donald Trump, who reiterated his call for a ban on the entry of Muslims into the United States, assisted in deepening the climate of bigotry.

Rasha Mubarak, Orlando regional coordinator for the Council on American-Islamic Relations, said in a statement. “The Muslim community joins our fellow Americans in repudiating anyone or any group that would claim to justify or excuse such an appalling act of violence.” There has been a large turnout of Muslims at the hundreds of vigils across the country.

Samra Habib, a lesbian and a Muslim, pointed out in the Guardian: “We are now used to the fact that, every time a criminally misguided Muslim commits an act of violence, the entire religion and all its followers are questioned and placed under suspicion in a way that isn’t replicated with other faiths. We—and this of course includes queer Muslims—have to take extra care walking down the street at night and entering our mosques for fear of Islamophobic attacks. Muslim organizations and activist groups are tasked with the responsibility of releasing public statements, apologizing for the actions of terrorists and reminding the world that Islam promotes peace so innocent Muslims who are just trying to go about their daily lives don’t suffer repercussions….

“Our thoughts must for now be with those in Orlando. But over the next few days, as we try to recover from this atrocity and begin to piece together what it all means, it’s important to remember that Islam is exploited by religious extremists all over the world, often in attacks committed against other Muslims. … This can’t be boiled down to us v them. We’re all experiencing the same tragedy together.”

Unfortunately, Islamophobes were not the only ones with a biased agenda. Early descriptions of the attack by the media merely stated, “A bar has been attacked.” This would have been like referring to the 2009 attack on the Holocaust Museum in Washington as merely an “attack on a museum.”

But even worse was what we heard afterwards. The Democrats, who always come to the LGBTQ community for money and votes, claiming that they are “friends,” instantly diverted all discussion away from homophobia and transphobia. Their single focus was on exploiting the mass murder for their own narrow political agenda. After a few words of condolences, hours and hours were spent talking about “gun control,” and any discussion of addressing the motivation of the massacre was absent.

In the first place, if any of them cared at all about the homophobia and transphobia that motivated this terrorist attack, they would have demanded long ago the passage of the Equality Act, which is languishing in Congress. The legislation would ban discrimination on the basis of sexual orientation, gender identity, and sex in the areas of employment, housing, and public accommodations in all 50 states.

While the bill would not end institutionalized homophobia any more than the 1964 Civil Rights Act ended institutionalized racism, it would outlaw discrimination in employment, housing, and public accommodations throughout the country.

Instead of yelling and screaming about the lack of gun-control legislation, it is time for all people who really care about the LGBTQ community to be outraged about the continuing violence they suffer and the lack of basic legal protections against discrimination and for basic human rights.

https://socialistaction.org/2016/06/14/we-are-all-orlando/

[verié2]

Lutte ouvrière n'a pas encore produit de texte long sur cet événement, juste cette brève pas bien terrible, qui tente de dire trop de choses (ou justement pas assez) en peu de mots :

Orlando et Magnanville : non à la spirale réactionnaire
14/06/2016
Les récents attentats se revendiquant de l’État islamique, aux États-Unis dans un club gay comme l'assassinat de deux policiers en banlieue parisienne sont horribles. Les politiciens d'extrême-droite et de droite les utilisent pour distiller les peurs et le racisme. Les gouvernements multiplient les discours nationalistes et renforcent leurs attaques en Syrie et en Irak. Dans cet enchaînement calculé de deux barbaries qui s’affrontent, les maîtres à penser des terroristes de Floride et des Yvelines sont gagnants.
Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !

Ne pas prononcer le mot homophobie mais finir par "Halte à l’intervention impérialiste au Moyen-Orient !" : ça, il fallait oser. LO a osé.

Certes, cette brève est mauvaise. On verra ce que produira LO de plus long dans les prochaines heures ou les prochains jours. J'espère qu'elle n'invisibilisera pas le caractère homophobe de cette tuerie, comme l'ont fait sans vergogne la plupart des médias bourgeois dans les titres de leurs papiers.

Cette brève est en effet particulièrement maladroite et incompréhensible pour beaucoup de lecteurs.
Mais, en plus, elle est fausse, car elle fait totalement abstraction du climat homophobe qui règne en ce moment aux Etats unis et de la multiplication d'agressions homophobes. Ce massacre n'est pas un acte "importé" par Daesch mais bien un produit de la société américaine, comme les autres crimes de masse (tradition locale facilitée par la vente libre des armes de guerre).

On peut lire avec intérêt à ce propos l'article d'un historien de la question homosexuelle (et militant) dans Le Monde daté d'aujourd'hui. Et j'espère que LO trouvera des choses plus intelligentes à dire...

[gérard menvussa]

Attaques Homophobes d’Orlando: Réseaux sociaux ou Réseaux Fachos ?

L'anticapitaliste Lundi 13 juin 2016

Ce dimanche 12 Juin à Orlando, un tireur homophobe a tué 50 personnes dans la boite de nuit gay PULSE. L’attaque a été revendiquée par Daesh. Très rapidement, les réactions sur les réseaux sociaux se sont succédées : La Manif pour Tous, Robert Ménard et même Christine Boutin !

La même qui avait qualifié l’homosexualité d’abomination en avril 2014 a twitté sa compassion et ce entre un tweet de la déclaration du pape et un post sur un policier survivant de cette tuerie. Amen.

Pas de panique le tweet de la figure de proue de la ‘manif pour tous’ et du combat contre les droits des LGBT*I (Lesbiennes Gays BiEs Trans Intersexes ) n’attribue pas le massacre à l’homophobie, mais à la « Barbarie ».

christine Boutinن
✔
@christineboutin

Horreur à #Orlando: compassion pour les victimes, les blessés et leur famille . Ce monde devient barbare

Donc l’homophobie est une barbarie …

Contradiction,vous avez dit ?!

Et quand il s’agit de brandir des cadavres pour récolter quelque voix, Marine le Pen n’est jamais bien loin. Sa déclaration sur Facebook aussi nauséabonde qu’opportuniste était prévisible.

« Une nouvelle fois, le terrorisme a tué. Cette fois, les personnes visées l'ont été car homosexuelles, alors qu'on sait à quel point l'homosexualité est attaquée dans les pays qui vivent sous le joug islamiste. Nous devons combattre de toutes nos forces cette obscure barbarie. »

Le point commun de ces déclarations est l’utilisation du terme « barbare » et l’absence de celui d’homophobie. Pour l'extrême-droite et les réactionnaires, le mot barbarie est bien utilisé avec une connotation. « Barbare » est ce qui s'oppose à « civilisé ».
La théorisation raciste et impérialiste du « choc des civilisations » oppose la « culture occidentale », présentée comme championne de l’égalité de genre et de la tolérance sexuelle, à la « culture musulmane » présentée comme arriérée, misogyne et homophobe. Et c’est là qu’entre en jeu l’homonationalisme. Une stratégie politique d’utilisation des identités LGBTI a des fins nationalistes et racistes.


De ce fait, le tireur Omar Mateen, un citoyen américain de 29 ans, sort comme par magie de la catégorie « américain homophobe » pour rentrer dans la famille des « terroristes islamistes». N’est pas terroriste qui veut, on sait que l’activiste d’extrême droite retrouvé en Ukraine le 3 juin dernier avec un véritable arsenal de guerre et qui projetait 15 attentats pendant l'Euro de foot est présenté sur le site de France Télé comme un Lorrain "très agréable" et "fou de vaches", sur le Figaro comme un salarié «irréprochable». Le parquet antiterroriste de Paris n’est pas saisi, la DGSI non plus, c’est le parquet de Nancy qui le jugera. Deux poids, deux mesures.


Evidemment, de la part des réactionnaires, ces déclaration ne sont pas une surprise. On sait qu’ils préfèrent parler civilisation, d’islamistes ou de terroristes plutôt que de l’homophobie américaine, de la vente libre d’armes aux USA ou des guerres impérialistes, de la misère, des inégalités et du racisme dans le premier pays capitaliste du monde ou encore de la situation particulière des personnes LGBT*I en général : discrimination, santé, éducation, travail… Trop occupés certainement à les insulter ou, pour le FN, à couper les aides aux associations dans les municipalités.

Pas de nationalisme dans nos fiertés

Et puis il y a les réactions des collègues, des amiEs, de la famille, des contacts Facebook ; qui par l’injonction à la solidarité sur les réseaux sociaux publie des photos de soutien bienveillantes.
Or une des photos les plus partagées se trouve être un drapeau américain sur lequel les bandes rouge et blanches sont remplacés par le rainbow flag, symbole de la communauté LGBTI. La question s’était déjà posé lors des attaques à Paris alors que Facebook proposait à ses utilisateurs de transformer leurs photo de profile en drapeau Français. Le chercheur en neurosciences Romain Ligneul dit sur le sujet que les personnes qui, par ces pressions de conformité sociale, ont changés leurs photo de profile devront également justifier ce choix, pour eux-mêmes et vis-à-vis des autres; de sorte qu’après avoir arboré les couleurs bleu-blanc-rouge ou le drapeau américain, chacun aura tendance à être – en moyenne – un peu plus patriote qu’avant.

De plus, est-il utile de rappeler que la bannière étoilée est aussi le drapeau planté au Vietnam, en Irak et aux quatres coins de la planète ? Que c’est le drapeau qui était peint sur les ailes des avions qui ont bombardés Hiroshima et Nagasaki. Que c’est aussi le drapeau de l'esclavagisme. Que c’est le drapeau du Camp de Guantánamo. Que c’est le drapeau de Wall Street. Que c’est le drapeau d’un pays qui n’autorise pas les homos a donner leurs sang pour les blessés du PULSE. Que c’est aussi le drapeau de Donald Trump.
Alors oui, pour nous ce sera toujours le Rainbow Flag et le drapeau rouge : nos identités sont internationales !

Tarik Safraoui

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