Le Samu social de Paris ferme ses portes aux femmes

[sylvestre]

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220611/le-samu-social-de-paris-ferme-ses-portes-aux-fe

Le Samu social de Paris ferme ses portes aux femmes



22 Juin 2011 Par Les invités de Mediapart
Edition : Les invités de Mediapart

Victime de restrictions budgétaires drastiques imposées par l'État, le seul centre d'hébergement d'urgence capable d'accueillir des femmes va fermer très prochainement. Julia Peker, bénévole au Samu social de Paris, tire la sonnette d'alarme.



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Le 30 juin 2011, le Samu social ferme le Centre d'hébergement d'urgence parisien Yves Garrel, qui accueillait 57 hommes et 38 femmes. Ces locaux extrêmement vétustes étaient mis à disposition par la Ville de Paris. En attendant la construction d'ici 4 ou 5 ans d'un nouveau centre, un bâtiment provisoire a été trouvé dans le XVème arrondissement pour accueillir les hommes. En revanche l'État refuse de financer un centre pour les femmes, après avoir décidé d'amputer de manière drastique le budget alloué au Samu.

Ces 38 places du Centre Yves Garrel étaient les seules places que le Samu Social de Paris proposait aux femmes en situation d'hébergement d'urgence. Le manque de places était déjà très préoccupant, mais à partir du 01 juillet 2011, plus aucune femme ne pourra compter sur les centres d'urgence gérés par le Samu Social de Paris pour échapper à la rue. Totalement engorgés, les rares centres des autres associations ne pourront en aucune manière compenser cette dissolution.

En fermant ses portes aux femmes, le Samu Social voit sa vocation largement compromise, et il se rend coupable d'une discrimination envers une population tout particulièrement vulnérable, négligée depuis des années et aujourd'hui totalement abandonnée.

[fée clochette]

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Le Samu social de Paris ferme ses portes aux femmes



22 Juin 2011 Par Les invités de Mediapart
Edition : Les invités de Mediapart

Victime de restrictions budgétaires drastiques imposées par l'État, le seul centre d'hébergement d'urgence capable d'accueillir des femmes va fermer très prochainement. Julia Peker, bénévole au Samu social de Paris, tire la sonnette d'alarme.



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Le 30 juin 2011, le Samu social ferme le Centre d'hébergement d'urgence parisien Yves Garrel, qui accueillait 57 hommes et 38 femmes. Ces locaux extrêmement vétustes étaient mis à disposition par la Ville de Paris. En attendant la construction d'ici 4 ou 5 ans d'un nouveau centre, un bâtiment provisoire a été trouvé dans le XVème arrondissement pour accueillir les hommes. En revanche l'État refuse de financer un centre pour les femmes, après avoir décidé d'amputer de manière drastique le budget alloué au Samu.

Ces 38 places du Centre Yves Garrel étaient les seules places que le Samu Social de Paris proposait aux femmes en situation d'hébergement d'urgence. Le manque de places était déjà très préoccupant, mais à partir du 01 juillet 2011, plus aucune femme ne pourra compter sur les centres d'urgence gérés par le Samu Social de Paris pour échapper à la rue. Totalement engorgés, les rares centres des autres associations ne pourront en aucune manière compenser cette dissolution.

En fermant ses portes aux femmes, le Samu Social voit sa vocation largement compromise, et il se rend coupable d'une discrimination envers une population tout particulièrement vulnérable, négligée depuis des années et aujourd'hui totalement abandonnée.

c'est lamentable, pitoyable, les mots manquent tellement c'est ... J'espère fortement que les orgas qui défendent les droits des femmes (et pas qu'elles) vont se mobiliser. En attendant, il ne reste que quelques jours pour éviter que les plus vulnérables d'entre les vulnérables ne se retrouvent encore plus en danger

[BouffonVert72]

Normal que les Kapitalistes fassent ça en été, à l'heure des départs en vacances... Ce n'est pas en hiver, à l'approche des "fêtes de fin d'année", qu'ils pourraient commettre leurs saloperies !

[gérard menvussa]

Tout ça survient dans un contexte de baisse drastique des subventions aux organismes chargés d'aider "les plus démunis". Et ce n'est pas une politique de quelques semaines, ill y a la dedans des tendances lourdes....

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