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PRCF - URCF - RCC & autres stalinoïdes

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Message  nico37 Dim 10 Fév - 20:06

FACE A LA VIOLENCE CAPITALISTE, LA DÉFENSE OUVRIÈRE EST URGENTE ET LÉGITIME

Dans un communiqué en forme d’appel policier à la mobilisation ouvrière, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le « socialiste » préféré du MEDEF et de l’UMP, a déclaré (sur Europe 1, la radio de Lagardère) : "il y a de la désespérance chez les ouvriers, chez les ouvrières, il y a de la colère. (...) J'en appelle évidemment à la retenue, au dialogue social, à la recherche de solutions", a dit jeudi le ministre de l'Intérieur. Il n'y a pas de place pour la violence, et je lance évidemment un avertissement, la police, elle fait son travail, mais on ne peut pas admettre qu'on cherche à casser l'outil de travail, à briser des mobiliers urbains, qu'on s'attaque à des édifices publics, qu'on lance des boulons sur des policiers".
La violence, Monsieur le ministre « socialiste », ce n’est pas de jeter des papiers par la fenêtre dans un siège social où les ouvriers viennent d’apprendre qu’ils sont licenciés, que leur avenir et celui de leurs gosses est brisé, parce que les patrons – pardon les « entrepreneurs » - ont décidé de délocaliser l’usine à 5000 km pour faire plus de profit. La violence, c’est celle d’actionnaires, de « grands PDG » propres sur eux, de politiciens sociaux-libéraux cherchant à se faire bien voir de la droite pour devenir « présidentiables », d’eurocrates interdisant toute nationalisation industrielle au nom de la « concurrence libre et non faussée » imposée par l’Union européenne. La violence, c’est que mille usines par an déménagent du site France, que des millions d’ouvriers et de fils d’ouvriers sont marginalisés dans leur propre pays, que la nation française, privée d’économie productive et rabattue vers les activités financières les plus parasitaires, est en voie d’implosion tant elle est fissurée par les « fractures sociales ».
Quant à la guerre de classes, ce n’est pas la classe dominée qui a décidé de la mener. Rappelons les paroles du milliardaire US Warren Buffet qui déclarait récemment, applaudi par les siens : « il y a une guerre de classe, c’est vrai ; mais c’est ma classe, celle des riches qui mène cette guerre et c’est nous qui la gagnerons » (New-York Times, 26. 11. 2006).
Alors les ouvriers, les syndicalistes de lutte, les patriotes républicains qui enragent de voir casser leurs acquis et leur pays, n’ont d’autre choix que celui de la lutte de classe et de masse, que celui de l’autodéfense républicaine.
Fondateur de la République française, Robespierre avait fait graver dans la Constitution républicaine les mots suivants : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Alors à quand des ordres précis de M. le Ministre d’État pour faire décrocher partout « La liberté guidant le peuple » de Delacroix et pour interdire aux gens de chanter « Aux armes citoyens ! » à la fin de la Marseillaise.
La classe ouvrière, la nation populaire sont en état de légitime défense. Laisser brader ce qui reste d’industrie au nom des « plans sociaux » qui ne visent qu’à marginaliser la jeunesse ouvrière et à ruiner la nation en la privant de production, c’est la solution de la mort lente. Nous ne voulons pas mourir. Notre classe, notre pays se dresseront chaque jour un peu plus contre la violence de ceux qui, drapés dans le drapeau de la funeste « construction » européenne, veulent mettre un point final à notre histoire nationale et révolutionnaire. Les ouvriers rejetteront chaque jour un peu plus les carottes creuses du bonimenteur Montebourg comme le gros bâton de son collègue Valls, qui brigue manifestement la succession du sinistre Jules Moch.
Dans les formes qu’ils auront eux-mêmes démocratiquement arrêtées les salariés agressés par le patronat, par l’UE et par le gouvernement de Manuel Valls à genoux devant le patronat, sauront résister pour le bien de notre peuple, de notre jeunesse et de notre pays !
« Jamais non jamais le peuple de France ne sera un peuple d’esclaves » (Appel du 10 juillet 1940 de Maurice Thorez et de Jacques Duclos).
Camarades ouvriers, tous ensemble et en même temps, vous portez l’avenir de la jeunesse et de la nation !

nico37

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Date d'inscription : 10/07/2010

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Message  nico37 Lun 18 Fév - 12:12

Source : La Voix des Communistes n°8
Organe central du Rassemblement Organisé des Communistes Marxistes-Léninistes
Pour la construction du Parti Communiste Révolutionnaire du Prolétariat de France

A PROPOS DU MOT D’ORDRE DE NATIONALISATION


La revendication des nationalisations est réapparue récemment comme une réponse économique et politique aux suppressions d’emplois dues aux fermetures d’entreprises et aux restructurations provoquées par la crise profonde et prolongée du système capitaliste de production.
Réapparue , car cette question n’est pas nouvelle. Elle accompagne en effet tous les débats politiques au sein du mouvement ouvrier depuis le 19 ème siècle, dès lors que s’est posée la question : comment amener la masse des ouvriers à la nécessité de la révolution socialiste alors que leur conscience de classe n’est pas parvenue à ce stade.
Aujourd’hui, comment amener les ouvriers à cette conscience, alors que leurs formes d’action et d’organisation sont encore au niveau de la lutte défensive pour garder leur emploi, sauver leur entreprise, c’est-à-dire leur statut de salariés exploités ? Autrement dit, par quel mot d’ordre (ou revendication) transitoire, réalisable sans remettre en cause le système bourgeois, la classe ouvrière pourra-t-elle prendre conscience de la nécessité du reversement révolutionnaire du capitalisme ?
La nationalisation est la réponse que donnent certains syndicalistes, et certains courants ou organisations politiques qui se réclament du marxisme révolutionnaire voire du marxisme léninisme.
Le ROCML n’est pas d’accord avec ce mot d’ordre. Pour des raisons théoriques, historiques, et fondées sur le caractère de la situation socio-politique actuelle.

LA THEORIE


Elle est connue de tous les marxistes qui ont lu les « classiques ». Aucun marxiste révolutionnaire ne les conteste, mais il n’est pas inutile de les rappeler. Analysant l’évolution du capitalisme de libre concurrence en capitalisme monopoliste, Engels envisage comme une nécessité le passage du monopole privé en propriété capitaliste d’Etat.
« La nécessité de la transformation en propriété d’Etat apparaît d’abord dans les grands organismes de communication : postes, télégraphes, chemins de fer.(…)
Mais ni la transformation en sociétés par actions, ni la propriété d’Etat ne supprime la qualité de capital des forces productives. Et l’Etat moderne n’est à son tour que l’organisation de la société bourgeoise se donne pour maintenir les conditions extérieures générales du mode de production capitaliste contre les empiètements venant des ouvriers comme des capitalistes isolés. .L’ Etat moderne, quel qu’en soit sa forme, est une machine capitaliste, : l’Etat des capitalistes, le capitaliste collectif en idée. Plus il fait passer les forces productives dans sa propriété, et plus il devient capitaliste collectif en fait, plus il exploite de citoyens. Les ouvriers restent des salariés, des prolétaires. Le rapport capitaliste n’est pas supprimé, il est au contraire poussé à son comble. Mais arrivé à ce comble, il se renverse. La propriété d’Etat sur les forces productives n’est pas la solution du conflit, mais elle renferme en elle le moyen formel, la façon d’accrocher la solution.
Cette solution peut consister seulement dans le fait que la nature sociale des forces productives modernes est effectivement reconnue, que donc le mode de production, d’appropriation et d’échange est mis en harmonie avec le caractère social des moyens de production. Et cela ne peut se produire que si la société prend possession directement et sans détours des forces productives qui sont devenues trop grandes pour toute autre direction que la sienne.» (1)
La nationalisation des monopoles n’est donc en rien en contradiction avec la société capitaliste et ses lois économiques. Elle en est au contraire l’aboutissement logique, la phase ultime.


Dans L’IMPERIALISME STADE SUPREME, Lénine développe cette thèse en expliquant que le capitalisme monopoliste d’Etat est le stade suprême du capitalisme et constitue l’antichambre du socialisme, qu’aucune autre étape ne saurait séparer du socialisme. La solution du passage de l’un à l’autre étant la révolution prolétarienne, la conquête du pouvoir par le prolétariat.
Cette thèse d’Engels et de Lénine fut continuellement dénaturée par les opportunistes qui se sont évertués à faire des nationalisations le moyen d’accéder au socialisme sans passer par la révolution. Voilà comment ce courant fut condamné par l’Internationale Communiste en 1921 :
« Revendiquer la socialisation ou la nationalisation des plus importantes branches de l’industrie, comme le font les partis centristes , c’est encore tromper les masses populaires. Les centristes n’ont pas seulement induit les masses en erreur en cherchant à les persuader que la socialisation peut arracher des mains du capital les principales branches de l’industrie sans que la bourgeoisie soit vaincue , ils cherchent encore à détourner les ouvriers de la lutte vitale pour leurs besoins les plus immédiats, en leur faisant espérer une mainmise progressive sur les diverses industries les unes après les autres, après quoi commencera la construction « systématique » de l’édifice «économique. Ils reviennent ainsi au programme minimum de la social-démocratie, c’est-à-dire à la réforme du capitalisme, qui est aujourd’hui une véritable duperie contre-révolutionnaire.
Si dans ce programme de nationalisation, par exemple de l’industrie du charbon, l’idée lassalienne joue encore un rôle pour fixer toutes les énergies du prolétariat sur une revendication unique, pour en faire un levier d’action révolutionnaire conduisant par son développement à la lutte pour le pouvoir, dans ce cas nous avons affaire à une rêverie de songe-creux : la classe ouvrière souffre aujourd’hui dans tous les Etats capitalistes de fléaux si nombreux et si effroyables qu’il est impossible de combattre toutes ces charges écrasantes et ces coups en poursuivant un objet si subtil tout à fait imaginaire. Il faut au contraire prendre chaque besoin des masses comme point de départ de luttes révolutionnaires qui dans leur ensemble, pourront constituer le courant puissant de la révolution sociale. »
Quitte à être taxé de « prestidigitateurs contemporains qui se prononcent pour le socialisme « sans transition », le ROCML adhère totalement à cette position de l’Internationale Communiste. Les « centristes », eux, s’ils se reconnaissent, devraient y réfléchir sérieusement.


L’EXPERIENCE CONCRETE DES NATIONALISATIONS « DEMOCRATIQUES »
REALISEES PAR DES GOUVERNEMENTS A PARTICIPATION« COMMUNISTE »



La ligne révisionniste de la possibilité du passage pacifique au socialisme, en niant la nécessité du renversement violent de l’Etat bourgeois comme condition première du développement socialiste de la société, développa dès après la seconde guerre mondiale ( interview de Maurice Thorez au TIMES ) la thèse selon laquelle le développement quantitatif du secteur nationalisé ( capitaliste d’Etat ) accompagné d’une « démocratisation » progressive des pouvoirs économiques et politiques permettrait un passage progressif, sans révolution, au socialisme.
Le programme commun qui fut la base de la participation du PCF au gouvernement de F. Mitterrand en 1981 présentait les nationalisations comme la base d’une rupture avec le capitalisme.
La réalité a montré que les nationalisations passées, réalisées dans le cadre de l’ Etat bourgeois, n’ont contribué en RIEN à rompre avec le capitalisme, ni à faire le moindre petit pas vers cette rupture.
Après la seconde guerre mondiale, elles ont permis à l’Etat de reconstruire l’appareil de production capitaliste en prenant à sa charge, ou plutôt en mettant à la charge du prolétariat les secteurs industriels, énergétiques et des transports que le capital privé ne pouvait développer avec profit dans les circonstances de sortie de la guerre. Que des concessions sociales aient été acquises par le prolétariat en échange de l’acceptation de ce projet, cela ne change rien à la nature du secteur nationalisé à cette époque, ni à ses buts. La bourgeoisie restant aux commandes, ces acquis ont été progressivement dégradés, et il en reste peu un demi-siècle plus tard.
Après 1981, elles ont servi aux restructurations nécessaires face aux premières conséquences de la crise naissante du système impérialiste. C’est l’Etat dirigé par les « socialistes » avec la participation de ministres « communistes » qui fut chargé de restructurer les entreprises nationalisées avant de les rendre au secteur privé dès qu’elles furent redevenues rentables.
Devant l’évidence qui sautait aux yeux des travailleurs dupés, le PCF révisionniste fit une « autocritique » sur sa participation au gouvernement « d’union de la gauche » qui avait mené cette opération avec sa caution. Aujourd’hui, il semble avoir mis dans un tiroir cette stratégie des nationalisations comme une progression vers le socialisme et enfoui dans les archives la perspective elle-même du socialisme. En absence de ligne de rechange, il se contente désormais d’une stratégie d’inflexion démocratique des plans définis par les monopoles face à la crise. Un capitalisme « à visage humain » en quelque sorte.


LES NATIONALISATIONS DANS LE CONTEXTE ACTUEL


Ce mot d’ordre semblait avoir disparu ; Pourtant, depuis quelques mois, devant l’échec des luttes ouvrières contre les fermetures d’entreprises et l’absence de perspective, on a vu ressortir la nationalisation comme une solution au problème de l’emploi, comme une solution politique à la casse industrielle. Voire comme un mot d’ordre permettant de faire progresser la conscience politique de la classe ouvrière vers la révolution socialiste.
Ce mot d’ordre de nationalisation comme solution au « maintien de l’emploi » est partagé par le leader CFDT d’Arcélor-Mittal de Florange, la plupart des organisations « à la gauche de la gauche », le Front de Gauche, des organisations se réclamant du marxisme léninisme, et même certains « socialistes » comme Arnaud Montebourg qui en a brandi la « menace » pour « faire pression » sur Mittal »…avant d’être lâché par « la droite du Parti »…sous la pression du MEDEF ! Nous comprenons bien les intentions des uns et des autres.
Pour Montebourg, il s’agissait d’illusionner les travailleurs pour mieux les démobiliser.
Pour les ouvriers et les organisations communistes il s’agit au contraire de définir des objectifs pour mobiliser les travailleurs et les faire sortir de leur impuissance actuelle à faire reculer la bourgeoisie dans ses plans économiques et antisociaux. Nous ne mettons pas en doute leur bonne foi et leur volonté de combattre les politiques du capital. Mais nous pensons que la bonne foi et la volonté anticapitaliste ne suffisent pas pour définir une ligne juste.
Nous pensons au contraire que la nationalisation n’est pas un objectif juste.
Elle n’est ni efficace dans l’immédiat, ni porteuse d’une possibilité d’avancée politique des travailleurs vers la perspective de la révolution socialiste.

Posons la question : Pourquoi, la nationalisation d’une entreprise comme celle de Florange, voire d’Arcélor-Mittal, voire de toute la sidérurgie et même d’autres secteurs économiques clés, aboutirait-elle à d’autres résultats que ceux des nationalisations antérieures ? Il n’y a aucune raison de le croire.

Tous les communistes s’accordent pour dire qu’il s’agirait toujours d’entreprises capitalistes. Donc capitalistes d’Etat. Comme toutes les entreprises nationalisées au vingtième siècle en 1945 et en 1981. Ces entreprises, comme toutes les autres, seraient soumises à l’environnement économique national et international, soumises aux mêmes lois économiques, les lois économiques du capitalisme.
L’une des composantes de la crise qui conduit un monopole comme Arcélor-Mittal à fermer ses hauts fourneaux c’est la baisse de rentabilité du capital investi (baisse du taux de profit), dans cette branche de la sidérurgie. La seconde, c’est la surproduction mondiale d’acier et la concurrence implacable qui en résulte sur les marchés. Devenu propriétaire d’Arcélor–Mittal, l’Etat échapperait-il à ces deux réalités ? Va-t-il produire de l’acier alors qu’il y en a trop ? Va-t-il investir à perte (du point de vue du capital) pour produire de l’acier qu’il ne saura pas vendre ?
Et pour « maintenir l’emploi » ? Comment un Etat qui supprime des emplois dans la fonction publique pourrait-il financer le maintien de l’emploi d’ouvriers du privé en prenant la relève des entreprises privées défaillantes ?
Franchement, c’est prendre ses désirs pour la réalité. Et même en supposant qu’il s’agit de la seule possibilité pour résoudre la casse de l’économie et de l’emploi, il faudrait un puissant rapport de force favorable à la classe ouvrière, pour faire pression sur un Etat bourgeois, pour le contraindre à tourner le dos aux lois du capital. Cela ne s’est jamais vu, même quand ce rapport de force existait, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Ainsi, toutes les nationalisations se sont faites dans le cadre des besoins du capital et ont fonctionné selon ses lois. Et il ne peut en être autrement. A moins d’oublier (ou de les mettre entre parenthèses tout en les reconnaissant) la nature de classe et la fonction de cet Etat.
Malgré les objections théoriques et malgré les confirmations de l’histoire, des organisations qui se réclament du marxisme-léninisme (2) avancent pourtant ce mot d’ordre de nationalisation. Parmi ces organisations, l’URCF a le mérite d’avoir édité un argumentaire intitulé : Les communistes révolutionnaires et la question de la nationalisation où elle s’efforce de justifier sa mobilisation autour de ce mot d’ordre.

C’est pourquoi nous examinerons ce document sans volonté particulière de notre part de viser cette organisation.
Quels sont ces « arguments » et quelles sont nos critiques (Les extraits du texte de l’URCF sont en italique. Nos commentaires sont en écriture droite).

1) Les communistes ne sont pas opposés à toute nationalisation.


Pourquoi y serions-nous opposés en effet ? Nous ne défendons pas l’entreprise capitaliste privée ! Nous pensons simplement que l’entreprise nationalisée reste un espace d’exploitation du travail salarié et que les communistes n’ont donc pas à choisir l’une plutôt que l’autre. C’est pourquoi nous nous opposons non aux nationalisations, mais au mot d’ordre de nationalisation avancé par des communistes car il diffuse l’illusion que l’entreprise nationalisée pourrait être autre chose qu’une entreprise capitaliste comme toute autre entreprise capitaliste.
En s’appuyant sur le rejet par l’internationale communiste du mot d’ordre de nationalisation de certains monopoles avec indemnisation avancé par la social-démocratie dans les années 30, l’URCF laisse entendre que l’internationale aurait simplement rejeté l’indemnisation, insinuant ainsi qu’elle aurait préconisé des nationalisations sans indemnisation. De même, cette critique de l’Internationale aurait visé surtout « la voie britannique » de nationalisation qui servait d’alibi au concept de « socialisme démocratique »
C’est réduire le sens et la portée des critiques de l’internationale contre les nationalisations « à l’anglaise ». Nous reviendrons plus loin sur les recommandations de Lénine et de l’Internationale Communiste sur l’usage des mots d’ordre transitoires de nationalisation et de contrôle ouvrier.
Au demeurant, nous ne sommes pas nous non plus dogmatiquement opposés en toute circonstance au mot d’ordre de nationalisation. Ainsi, nous sommes d’accord avec l’URCF pour soutenir la nationalisation des richesses naturelles et des entreprises monopolistes étrangères dans les pays engagés dans un processus de libération nationale et de rupture avec l’impérialisme.
Mais, dans un pays impérialiste et dans les conditions actuelles, c’est différent.


2) La nationalisation Montebourg était une nationalisation bourgeoise.


« A Arcélor-Mittal (mais pas encore à PSA), la social-démocratie, par la voix de Montebourg, a annoncé l’idée d’une « nationalisation temporaire d’Arcélor-Mittal dans l’attente d’un repreneur », proposition relayée par des élus régionaux UMP, PS inquiets d’une nouvelle désertification économique de leur région. »

Bref, il y aurait pu y avoir une bonne nationalisation. Il aurait fallu pour cela qu’elle ne soit pas temporaire dans l’attente d’une bonne reprise, mais qu’elle soit définitive , sans indemnité et avec contrôle ouvrier

« - Finalement le gouvernement social-démocrate a capitulé devant les vociférations de la patronne du MEDEF… »
L’URCF affirme paradoxalement qu’il aurait pu y avoir une grosse contradiction entre le MEDEF et Montebourg ? C’est une première erreur, camarades. Ensuite, et c’est la deuxième erreur, vous laissez penser que le gouvernement et Montebourg n’ont « fauté » que par faiblesse ? C’est se tromper sur la nature de classe de la social-démocratie. La social-démocratie ne pêche pas par sa faiblesse mais par son rôle politique de défense des intérêts de la classe bourgeoise. Les gesticulations populistes de l’aile gauche de la social-démocratie ne furent qu’une apparence trompeuse destinée à dissimuler son essence bourgeoise.
Quant aux vociférations de la patronne du MEDEF elles n’ont eu d’autre but que de conforter l’image d’un Montebourg prêt à en découdre avec le patronat ! Bien joué ! On attend le prochain épisode…


3) la nationalisation sans indemnisation et sous contrôle ouvrier serait une nationalisation à contenu prolétarien :


« Ce mot d’ordre oppose clairement la classe ouvrière à la bourgeoisie monopoliste et à la différence d’autres comme l’interdiction des licenciements ne se situe pas uniquement dans le cadre des rapports de production capitalistes mais subvertit ces mêmes rapports. Les marxistes léninistes accordent toujours le primat au contenu de classe sur la forme. Le mot d’ordre de nationalisation présente un contenu de classe différent et forcément antagonique selon la classe qui le porte. »

Mais qu’est-ce qui permet d’affirmer que la nationalisation est un mot d’ordre revendiqué par la « classe ouvrière » ? Peut-on identifier un groupe de militants à la classe ?
Et même si c’était le cas, qu’est-ce qui permet d’affirmer que ce mot d’ordre est forcément juste ? N’a-t-on pas vu ici et là des ouvriers, face aux mêmes réalités, revendiquer la création de scops ? Cela suffit-il à donner aux scops le label « classe ouvrière » ?
Les idées réformistes n’existeraient-elles pas chez les travailleurs ?
Est-ce la classe qui le revendique qui donne à un mot d’ordre son contenu de classe, ou la classe qui l’applique, parce qu’elle est la classe dominante et qu’elle dirige l’Etat ?
Admettons que sous la pression des luttes des entreprises soient nationalisées par expropriation, cela changerait-il leur nature capitaliste si l’Etat est capitaliste ? Les rapports de production capitalistes en seraient-ils subvertis . Et le contrôle ouvrier (sur quoi et par qui ?) y changerait-il quelque chose ? Ce contrôle ne s’exercerait-il pas dans le cadre de l’application des lois du capital ?

4) La question de la transition (des voies transitoires) à la révolution est donc décisive… La nationalisation sans indemnisation et avec contrôle ouvrier est l’un de ces axes transitoires à l’expropriation finale des expropriateurs.


Ici, nous ne sommes plus dans le cadre d’une revendication immédiate destinée à répondre au problème des licenciements mais dans celui de la théorie de la révolution.
Et bien que le document de l’URCF insiste toujours, d’un côté, pour dire que « les marxistes révolutionnaires, tout en gardant comme cap la perspective stratégique de lutte pour le socialisme, (ils) doivent faire la clarté sur la nature de classe des nouvelles entreprises nationalisées, qu’elles ne constitueront pas des îlots de socialisme et relèveront du capitalisme d’Etat puisque l’Etat et les autres entreprises restent aux mains de la classe capitaliste… Cela n’empêche pas de poursuivre de l’autre côté que « Toutefois , ces entreprises nationalisées où les emplois sont sauvés, l’activité productrice relancée, les besoins en partie satisfaits pourront servir d’exemple pour conscientiser l’ensemble du monde du travail sur la compréhension que l’avenir et le salut ne se situent pas dans un « bon repreneur » ou dans de « bonnes indemnités » mais dans le combat permanent contre la propriété socialiste des moyens de production, par le processus qui en posant en dernière instance et en solutionnant les questions de l’Etat conduira des nationalisations de certaines entreprises à l’exigence de socialisation de l’ensemble de l’économie, liquidant ainsi le capitalisme. »

Arrêtons-nous là. Nous sommes en plein dans le « rêve-creux » lassallien fustigé par le IIIème Congrès de l’Internationale Communiste.
Car enfin, Pourquoi toutes les nationalisations antérieures dites « démocratiques » n’ont-elles pas engendré cette conscientisation de l’ensemble du monde du travail ?
Pourquoi n’ont-elles pas entraîné l’exigence de la socialisation de l’économie, liquidant ainsi le capitalisme ?
L’opportunisme, conscient ou pas, utilise toujours la même rhétorique : On affirme la théorie et l’objectif révolutionnaire ( tout en gardant …) Puis on prend ses distances au nom de la « situation concrète » ou de « possibilités nouvelles » (toutefois…) et on finit par une nouvelle théorie qui contredit la première.
Le mouvement ouvrier communiste marxiste révolutionnaire est habitué à ces prétentions de développement créateur de la théorie marxiste au nom de son adaptation à la réalité. Elles ont toutes abouti à lui tourner le dos.

Nous terminerons sur la question de l’Etat
L’URCF assure adhérer bien sûr à la théorie marxiste-léniniste de l’Etat. Elle assure que l’Etat capitaliste doit être remplacé par un Etat ouvrier par la révolution socialiste.
C’est par rapport à cet objectif qu’elle justifie le mot d’ordre de nationalisation.
Examinons donc comment l’URCF articule ces deux questions :

« Pour l’URCF, le processus révolutionnaire peut coïncider avec une « guerre de position » de longue durée entre le capital et le travail jusqu’à l’offensive pour renverser le capitalisme.
La nationalisation sans indemnisation et avec contrôle ouvrier indique toute une période historique où les travailleurs imposeront des reculs au capital, gagneront et exerceront de nouveaux droits, contrôleront et dénonceront la gestion capitaliste, période où la conscience de classe devra progresser pour se poser la question de l’Etat et renverser le système d’exploitation. Processus qui débouchera sur une rupture par la révolution socialiste, à la socialisation de tous les monopoles…La bataille continue des travailleurs visera l’élargissement des droits, l’exigence croissante au-delà du contrôle ouvrier de diriger l’entreprise à la place de la haute bureaucratie d’Etat quand cette dernière sera l’instrument pour affaiblir le contenu de la nationalisation et organiser la gestion capitalistique du capital.
Cette lutte permanente inspirée et appuyée par les communistes aura pour objectif de satisfaire toujours plus les besoins vitaux et urgents des travailleurs, de populariser le combat afin d’étendre le champ des nationalisations à d’autres entreprises. »

Si l’on a bien compris, nationalisons d’abord les hauts fourneaux d’Arcélor-Mittal de Florange, puis tout le groupe Arcélor-Mittal, puis toute la sidérurgie, puis ainsi de suite tous les monopoles… Quand la haute bureaucratie d’Etat organisera la gestion capitalistique de l’entreprise nationalisée en dépit du contrôle ouvrier, alors les travailleurs en exigeront la direction.
Et ainsi la voie sera ouverte au renversement du capitalisme. CQFD !
Sauf que la question de l’Etat a été complètement occultée, détournée, rejetée à plus tard, à l’issue d’une guerre de position de longue durée .
Le mouvement communiste international a pourtant largement traité au cours de son histoire du rapport entre les revendications ou les mots d’ordre transitoires et la conquête du pouvoir d’Etat par le prolétariat
La volonté de l’URCF de faire de ces revendications et mots d’ordre des leviers de l’activité révolutionnaire n’est en effet pas nouvelle.
Lénine, il faut le dire, avait lui-même impulsé ce type de revendications et de mots d’ordre entre Février et Octobre 1917 dans les Thèses d’avril et dans La catastrophe imminente et les moyens de la conjurer .
Rappelons que cette période correspondait à une situation de double pouvoir, que la situation militaire et économique était désastreuse, que le rapport de force entre le gouvernement bourgeois issu de la révolution de février et les soviets était instable, et que les masses étaient en ébullition.
Quels étaient ces mots d’ordre ? : La nationalisation de la terre, la nationalisation des banques, la nationalisation des syndicats capitalistes (trusts), le contrôle ouvrier… à côté des mots d’ordre du pouvoir aux soviets, de la conquête des soviets par les bolcheviks, de l’armement du prolétariat.

Dans le livre JOSEPH STALINE, HISTOIRE DE LA REVOLUTION RUSSE, préparé par Maxime Gorki, V. Molotov, K. Vorochilov, Serge Kirov, A. Jdanov et supervisé par Joseph Staline lui-même, un chapitre est consacré à cette question des mots d’ordre à la veille de la révolution prolétarienne.
Voilà comment était exprimé le lien dialectique intrinsèque entre ces mots d’ordre transitoires et la conquête nécessaire du pouvoir par le prolétariat :
« La plateforme économique des bolchéviks traduisait les intérêts et les aspirations de la classe ouvrière et des masses paysannes travailleuses. Les bolchéviks appelaient les prolétaires et les paysans travailleurs à s’emparer immédiatement des terres des propriétaires fonciers, à nationaliser toute la terre, à nationaliser l’industrie trustifiée, à instaurer le contrôle ouvrier sur la production et la répartition.
Chaque paragraphe de la plate-forme économique bolchévik : nationalisation de la terre, contrôle ouvrier ou nationalisation des banques et des trusts, était un mot d’ordre de combat autour duquel les bolchéviks rassemblaient les masses et formaient l’avant-garde politique, sans laquelle la conquête du pouvoir par la classe ouvrière et la paysannerie pauvre était impossible. Chaque revendication de la plate-forme bolchéviks touchait à des questions d’actualité brûlante…
Chaque mot d’ordre, chaque proposition pratique n’était qu’une partie d’une plate-forme générale, d’un schéma complet et cohérent, dont toute la base, dont toute l’essence tendait à instaurer la dictature du prolétariat.
Les revendications du programme du Parti ne pouvaient être réalisées que sur la base de la dictature du prolétariat, de la suppression du pouvoir des capitalistes et des propriétaires fonciers, sur la base de l’instauration du pouvoir des soviets… (souligné par nous)
Le sixième congrès du Parti Bolchévik a indiqué nettement que ce n’était qu’à la suite d’une révolution, de la liquidation de la dictature de la bourgeoisie, quand le pouvoir serait passé au prolétariat, aux soviets bolchéviks, que la situation économique pouvait commencer à s’améliorer. »

Sur le contrôle ouvrier :
« De même que les autres mots d’ordre de la plate-forme économique, le « contrôle ouvrier » était un mot d’ordre de lutte pour le pouvoir. Les bolchéviks ne le concevaient nullement en dehors du mot d’ordre fondamental : la dictature du prolétariat. »

Enfin sur la nationalisation des banques et de l’industrie trustifiée :
« Seul l’Etat de la dictature prolétarienne pouvait réaliser la nationalisation. La nationalisation des banques et des entreprises sapait les fondements du capital. D’autre part,le passage aux mains de la dictature du prolétariat des entreprises bancaires,des plus grandes entreprises industrielles et des transports, créait la base qui allait permettre de passer à l’économie socialiste réglée par un plan. »

Il est clair que pour Lénine et le Parti Bolchévik, Les mots d’ordre transitoires étaient le moyen de mener immédiatement les masses à la révolution et que la réalisation de ces mots d’ordre était conditionnée par la victoire de la révolution et l’instauration de la dictature du prolétariat.

Les Congrès de l’internationale communiste, confrontés à des interprétations réformistes des mots d’ordre bolchéviks insistèrent constamment sur les conditions d’utilisation de ces mots d’ordre. Ainsi le projet de programme du VIème congrès précise clairement cette condition :
« Lorsqu’une poussée révolutionnaire a lieu (souligné par nous), lorsque les classes dirigeantes sont désorganisées, les masses en état d’effervescence, les couches sociales intermédiaires disposées dans leurs hésitations à se joindre au prolétariat, lorsque les masses sont prêtes au combat et aux sacrifices, le parti du prolétariat a pour but de les mener directement à l’assaut de l’Etat bourgeois. Il le fait avec des mots d’ordre transitoires de plus en plus accentués (soviets, contrôle ouvrier de la production, comités paysans pour l’expropriation de la grande propriété foncière, désarmement de la bourgeoisie, armement du prolétariat, etc.).
(…) Quand la poussée révolutionnaire fait défaut , les Partis communistes s’inspirant des besoins quotidiens des travailleurs doivent formuler des mots d’ordre et des revendications partielles en les rattachant aux objectifs fondamentaux de l’Internationale communiste. Ils se garderont cependant de donner des mots d’ordre transitoires spécialement appropriés à une situation révolutionnaire et qui, en l’absence de celle-ci, se transforment en des mots d’ordre d’intégration au système des organisations capitalistes (exemple : le contrôle ouvrier, etc. ) . Les mots d’ordre et les revendications partielles conditionnent absolument, de façon générale une bonne tactique. Les mots d’ordre transitoires sont inséparables d’une situation révolutionnaire.

Est-il utile de préciser dans quelle situation nous nous trouvons aujourd’hui ?

CONCLUSION


En faisant du mot d’ordre de nationalisation et de la réalisation de ce mot d’ordre sous le pouvoir bourgeois, une étape transitoire entre le capitalisme monopoliste et le socialisme, l’URCF commet une faute théorique.
Même accompagné de phrases révolutionnaires, ce mot d’ordre transitoire reste un mot d’ordre réformiste dès lors que la poussée révolutionnaire fait défaut et dès lors qu’il n’est pas associé à la nécessité de la dictature du prolétariat pour le mettre en œuvre. Il propage l’illusion que l’Etat bourgeois pourrait prendre le parti du travail contre celui du capital. Il n’est ni plus ni moins qu’ « un rêve-creux ».

Février 2013 - ROCML

Notes :

(1) Extrait de l’Anti-Dühring, ENGELS, chapitre deuxième, QUESTIONS THEORIQUES, 1876, 77, 78.
(2) URCF, PCOF, PRCF, CC 59/62 et nombre de groupes oppositionnels à l’intérieur ou à l’extérieur du PCF.

[L'argumentaire de l'URCF à cette adresse - Xuan]


Adresse électronique du ROCML Roc.ml@laposte.net
Site du ROCML : http://www.Rocml.org
Adresse électronique de la JCML : jcml.nationale@yahoo.fr
Adresse postale ROCML et JCML : ASS. GRANDROC Villa OctoSun 3 clos de lutché – 31380 GARIDECH

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Message  nico37 Ven 22 Fév - 23:53

Le 21 février 2013 – Le PRCF au député du Nord Jean-Jacques Candelier

Cher camarade Jean-Jacques Candelier,

Au nom du Pôle de Renaissance Communiste en France, je vous apporte le soutien chaleureux de notre organisation pour la proposition de commission d’enquête parlementaire dont vous avez pris la courageuse initiative avec d’autres députés du PCF et du front de gauche, tout en regrettant vivement que certains de vos camarades aient cru bon de retirer leur signature face aux contre-attaques d’ennemis de la langue française et de la République une et indivise travestis en amis des langues régionales.

Une politique sournoise d’anglicisation de la France est mise en place par l’Union européenne et le MEDEF dans le cadre du démontage programmé de l’Etat-nation (« saut fédéral européen », marche à l’Europe des régions, ratification envisagée de la Charte européenne des langues minoritaires et régionale – visant à désétablir le français en tant que « langue de la République » -, métropolisation des territoires, acte III de la décentralisation, prochain référendum d’ultrar-régionalisation de l’Alsace, etc.).

Il est essentiel que notre peuple impose un débat démocratique sur la politique linguistique de notre pays alors que Mme Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur, a entrepris d’en finir de facto avec l’application de la loi Toubon à l’université.

Que le peuple prenne la parole pour ne pas se laisser couper la langue !

La défense de la langue de Molière, d’Aragon et de Victor Hugo, est indissociable du combat patriotique et progressiste pour la diversité des langues et des cultures menacée par le tout-anglais dans le monde entier, mais aussi pour la continuité des acquis sociaux, laïques et démocratiques sur notre propre sol.

Le PRCF salue votre initiative et appelle tous les démocrates véritables à vous soutenir dans ce combat lamentablement censuré par les grands médias dont le français est censé être l’outil de travail n°1...

Fraternellement,

Pour le PRCF, Georges Gastaud secrétaire national.


**************************************************************************************************************************************************
N° 665 - ASSEMBLÉE NATIONALE - CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 - QUATORZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 4 février 2013.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête sur les dérives linguistiques actuelles en France, chargée de proposer des mesures de défense et de promotion de la langue française,
(Renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Madame et Messieurs Jean-Jacques CANDELIER, Patrice CARVALHO, Gaby CHARROUX, André CHASSAIGNE, Marc DOLEZ et Jacqueline FRAYSSE, député-e-s.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Selon l’ancien vice-président du MEDEF (magazine Challenges du 28 janvier 2010), dans la configuration du capitalisme mondialisé, « le seul enjeu qui compte » est « que le site de production France soit attractif, compétitif, accueillant, business friendly ». Dans la même veine, dès son intronisation le président de Businesseurope annonça qu’il ne s’exprimerait plus qu’en anglais, « la langue des affaires et de l’entreprise ».
Ces déclarations patronales n’ont rien d’anodin. Sous un masque de pseudo-modernité, elles révèlent une entreprise visant à imposer aux peuples une culture unique, l’ « American way of life », et une langue unique, le « Business English ». Mobilisant d’énormes ressources financières, médiatiques, institutionnelles, voire militaires, l’impérialisme anglo-américain, les institutions de la mondialisation néolibérale (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC…), l’Union européenne et leurs Gouvernements « nationaux » inféodés, le patronat, la finance et les transnationales mettent tout en œuvre pour marginaliser et éradiquer les langues et les cultures nationales et locales.
Le linguiste Claude Hagège nous alerte sur le danger mortel encouru par notre langue dans son Dictionnaire amoureux des langues, dans lequel le français est placé sur la liste des langues menacées. L’académicien et philosophe Michel Serres, quant à lui, note avec amertume qu’ « il y a désormais plus de mots anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots allemands sous l’Occupation ». L’enseignement de l’anglais se développe dans les écoles maternelles et les crèches, dès l’âge de deux ans. Or, comme l’ont souligné des linguistes, l’apprentissage précoce des langues étrangères représente un risque s’il débute avant que la langue maternelle ne soit stabilisée, c’est-à-dire avant un âge qui se situe entre six ans et huit ans.
Le risque est-il si grand ? Le quotidien régional La Voix du Nord, dans son édition douaisienne du 2 juillet 2010, citait le titre d’une affiche de commerçants pendant les soldes (« La battle des prices ») et s’alarmait que « tout doit disparaître » en matière de langue française.
De fait, les exemples du basculement au « tout-anglais » ne manquent pas :
– L’office statistique européen Eurostat ne publie plus qu’en anglais ;
– Le milieu petit-patronal met en avant le « Made in France » et le label « PME Inside ». On parle de « Spacebox », de « Freebox », de « Livebox » ou d’ « Xbox » pour vendre les produits les plus divers de la société de consommation et on compte parmi les titres récemment parus de la presse « Books », « Girls », « Men’s Health », « Envy », pour ne citer que ce florilège ;
– De plus en plus de maires nomment leurs centres commerciaux « trade center ». Les grandes surfaces Auchan et Carrefour substituent sans consultation les dénominations « Simply Market », « Carrefour City », « Carrefour Market » et « Carrefour Discount » aux anciennes dénominations, certainement pour répondre au slogan du MEDEF « Ready for the future », et des stratégies d’entreprises prennent des noms anglais, comme le plan de casse sociale « Transform 2015 » d’Air France, quand France Telecom a écrit une circulaire vantant un nouveau produit Internet intitulé « everywhere ajustable », que Renault Véhicules Industriels s’est renommé « Renault Trucks », que Peugeot se rebaptise « Blue Lion », que Toyota abaisse ses ouvriers chefs d’atelier au rang de « team leader »… ;
– Les publicités télévisuelles sont de plus en plus diffusées en version originale américaine, avec de simples sous-titres français, prélude à la diffusion massive de films cinématographiques en VO, et de plus en plus d’émissions sont baptisées en langue anglaise ;
– L’Université et les grandes écoles enseignent aux élèves en termes de « targeter », « value », « input » etc. Le Conseil national des universités autorise désormais la publication de thèses en anglais et Sciences Po Reims et des universités françaises imposent à leurs étudiants des cours en anglais, en dépit de l’article 1er de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française, dite loi Toubon, qui stipule que la langue de l’enseignement est la langue française ;
– L’Office européen des brevets, par le biais du Protocole de Londres, tend à imposer l’anglais comme langue scientifique et technique ;
– Enfin, les services publics ne sont pas en reste, quand la SNCF vend du « TGV night », du « TGV family », que l’on répartit les employés de La Poste entre le « front et back office » et que l’on affiche dans les bureaux une publicité pour le Livret A intitulée « I love L.A. »… ;
– Le numéro de novembre-décembre 2012 du bulletin « Nord-Pas-de-Calais », organe du Conseil régional, enjoint les habitants à devenir des « greeters » s’ils aiment leur région, relayant les « greeters made in Pas-de-Calais » du Comité Départemental de Tourisme du Pas-de-Calais et d’autres initiatives.
Nous le constatons et le déplorons : nous sommes très loin du cadre légal selon lequel la langue française est la langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics.
À Alcatel-Lucent, par exemple, on peut avoir à effectuer un « test des spares » ou lire les messages « in progress depuis today ». Logiciels, noms de services et même documents en vue des entretiens individuels d’évaluation sont rédigés en anglais !
Même nos armées sont contaminées par le virus du « globish », puisque désormais, aucun militaire ne pourra devenir officier, quels que soient ses états de service, sans avoir le niveau d’anglais requis. À Lille, plusieurs prises d’armes majeures se sont faites en anglais. Est-ce ainsi qu’on éduque nos militaires à respecter leur drapeau, leur pays, leur histoire et leur peuple ?
Une partie du monde syndical s’alarme de voir le « tout-anglais » être imposé comme langue de travail, y compris entre collègues francophones, au point qu’un collectif incluant des sections CGT, CGC, UNSA et CFTC ait dû se former pour revendiquer le droit élémentaire de pouvoir travailler en français en France. La CGC attire l’attention sur le fait qu’un nombre grandissant de cadres avouent leur malaise à devoir travailler dans une langue qu’ils ne maîtriseront jamais autant que leur langue maternelle. Au jour le jour, des travailleurs sont humiliés dans leur savoir-être plus que dans leur savoir-faire. Cela constitue un facteur de stress supplémentaire, d’insécurité et de sentiment d’infériorité. « It’s time to move », comme le dit la direction de France Telecom (où sont passés accents et trait d’union de l’appellation de cet ancien service public nationalisé ?)…
La recherche scientifique, y compris dans le domaine de l’histoire et des sciences humaines, bascule entièrement vers l’anglais, annulant rétrospectivement l’acte démocratique de Descartes, qui avait édité en français son Discours de la méthode pour le rendre compréhensible par l’ensemble des Français et, soulignait-il alors avec raison, des Françaises !
Il nous faut à ce stade indiquer que l’État a une grande responsabilité dans ce qui se passe. Si l’on excepte un préfet qui a récemment interdit aux aéroports lyonnais de se rebaptiser « Lyonairports », si l’on excepte quelques discours bienvenus mais peu suivis d’effets, c’est au mieux l’indifférence, au pire l’encouragement à l’envahissement de l’anglais qui l’emportent. De nombreux documents envoyés par Bruxelles, rédigés en anglais, servent désormais de base de travail aux services de l’État français qui s’interdit de réclamer l’envoi de versions françaises. Les Gouvernements tolèrent ces atteintes sous prétexte que la réclamation de textes en français nuirait à la capacité de réaction lors de la négociation internationale. De même, comment ne pas être interloqué par les propos du commissaire européen au marché intérieur et au service, qui, désigné pour le « développement du marché intérieur et les services », ne trouve rien de mieux à mettre en avant que la « better regulation » ?
Nous sommes en présence d’un projet de domination sans partage et de discrimination sans précédent. La logique d’oppression qui prédomine conduit à l’aliénation, à la substitution d’une langue à l’autre par le gavage linguistique, y compris au niveau des mots les plus caractéristiques. Cela commence d’ailleurs à poser de sérieux problèmes d’orthographe et de syntaxe. Les dégâts culturels et linguistiques risquent de s’accentuer de manière irréversible si le peuple et ses représentants n’entrent pas en résistance. Car, au bout du compte, dans la publicité, les enseignes commerciales, la communication intérieure et extérieure des grandes entreprises et, désormais, dans l’enseignement secondaire et universitaire, on peut redouter que la langue de Molière disparaisse à brève échéance.
Nous avons la grave impression que notre langue est abandonnée à elle-même. L’inspection du travail, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la délégation générale à la langue française et aux langues de France, la commission générale et des commissions spécialisées de terminologie et de néologie, le Conseil supérieur de la langue française ou encore le Conseil supérieur de l’audiovisuel, pourtant chargé par ses statuts de défendre la langue française, ne trouvent pas grand-chose à redire à ce qui se passe.
Dans une réponse publiée au Journal officiel le 16 octobre 2012, la ministre de la culture et de la communication se dit « consciente de la pression indiscutable exercée par l’anglais dans un grand nombre de domaines de la vie économique, sociale et culturelle ». Elle juge inopportuns les choix publicitaires de certains responsables de manifestations ou d’entreprises qui, sous couvert de modernité, affichent sur la voie publique des noms de marque ou des slogans exclusivement en anglais pour s’adresser à un public majoritairement francophone. « Dans la mesure où une telle situation peut conduire à des “pertes de fonctionnalité” du français, la ministre y voit un risque pour le maintien de la cohésion sociale dans notre pays, dont l’identité s’est construite autour d’une langue commune, le français, langue de la République en vertu de la Constitution. » Ce principe constitutionnel est le garant de l’égalité de nos concitoyens dans l’accès à l’information, au savoir, aux droits et à la culture.
Le débat doit maintenant se tenir à l’Assemblée nationale, car il y a urgence. La dilapidation de la langue française se couple en effet avec la sape de l’héritage progressiste universel de notre pays, le démantèlement des acquis sociaux et des services publics, la destruction de l’indépendance nationale, avec l’adoption du traité de Lisbonne, Constitution européenne bis rejetée par les Français et du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), le sacrifice de la défense nationale dans l’OTAN, la violation de la laïcité et la substitution de l’euro-régionalisation du territoire à la République une, laïque et indivisible issue de la Révolution.
Face à l’uniformisation culturelle, les militants du mouvement populaire et les intellectuels progressistes rappellent cette évidence : l’unité internationale de l’humanité, pour laquelle milite depuis toujours le mouvement ouvrier et démocratique, n’a rien à voir avec l’alignement des peuples sur un groupe dominant de pays, encore moins avec la prétention d’imposer à tous et pour toujours les normes régressives, mercantiles, ultra violentes et dé-civilisatrices du capitalisme mondialisé. L’internationalisme des travailleurs ne s’oppose pas au patriotisme populaire, bien au contraire ! Parce qu’il n’aspire qu’au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le patriotisme populaire s’oppose au colonialisme, au cosmopolitisme capitaliste, au supranationalisme impérialiste, ainsi qu’à leurs instruments idéologiques : les défouloirs du racisme et de la xénophobie.
Rappelons que les Français classent leur langue au premier rang, et de loin, devant les autres identifiants proposés par les instituts de sondage quand on les interroge sur ce qui fonde leur appartenance à la nation. Nos concitoyens reprennent ainsi à leur compte l’exclamation d’Albert Camus, « ma patrie, c’est la langue française ! ». L’unité d’un pays et la solidarité d’un peuple est souvent menacée par les disparités linguistiques. Non seulement le français, langue officielle de la République en vertu de l’article 2 de la Constitution, constitue le socle du « vivre-ensemble » républicain, mais il est aussi porteur d’une certaine civilisation. Il rassemble de par le monde des pays des cinq continents se réclamant de la francophonie, porte en lui la trace de notre histoire, de nos convergences comme de nos divisions et est le support et le vecteur d’une florissante et prestigieuse littérature, d’un théâtre, d’un cinéma, d’une chanson et d’un art de vivre. La langue française met sa richesse et sa diversité au service du patrimoine mondial de l’humanité.
Qui peut douter de la capacité du français à exprimer et à interroger la condition humaine sous tous ses angles ? Le français est la langue de textes qui jalonnent l’histoire universelle, de l’édit de Nantes au programme du C.N.R., en passant par la défense de Callas par Voltaire, par la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » de 1789, complétée par la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » de Marie-Olympe de Gouges, par le « J’accuse » de Zola, le « Serment antifasciste » du Front populaire, l’Appel du 18 juin, « La question » d’Henri Alleg ou le « Discours sur le colonialisme » d’Aimé Césaire. Il est le langage de La Marseillaise et de l’Internationale, deux chants écrits sur la même musique qui ont été chantés sur tous les théâtres où s’est écrite l’histoire du progrès humain.
Est-il tolérable, du point de vue de l’intérêt national comme du point de vue de l’accès de tous au savoir, que des colloques universitaires à la Sorbonne soient convoqués en anglais et se déroulent exclusivement dans cette langue ? Est-il sain pour l’avenir de la démocratie que les élites soient formées exclusivement, non dans la langue du peuple, mais en anglo-américain ?
Bien entendu, la langue anglaise n’est en rien coupable de cette redoutable et sournoise entreprise « globalitaire » : ceux qui s’activent dans cette voie funeste n’investissent pas dans l’anglais de Shelley, de Shakespeare ou de Hemingway. Le « Business English » est un code appauvri et idéologiquement formaté, totalement coupé de l’histoire des peuples, de leurs besoins fondamentaux et de leurs luttes. Il est un mode de communication qui véhicule subrepticement l’idéologie dominante du capital financier mondialisé et de la société de marchés. À la langue unique correspond le projet hégémonique et liberticide d’une pensée, d’une politique, d’un mode de gestion économique uniques ne laissant aucune place à la diversité dont l’humanité a besoin pour vivre et se développer.
Les associations de défense de la langue française, toutes sensibilités politiques républicaines unies, ont publié en commun des mises en garde parues sur les sites informatiques des journaux Le Monde et l’Humanité et des articles émanant de l’association progressiste CO.U.R.R.I.E.L. paraissent dans Informations ouvrières, l’Humanité, Initiative communiste ou Bastille-République-Nations. Nous estimons également que notre pays doit prendre appui sur son trésor culturel et linguistique pour se projeter dans l’avenir, développer ses liens internationaux sur des bases fraternelles, cultiver sa créativité artistique, scientifique, technologique et industrielle.
Le 10 juillet 1940, alors qu’une certaine France se voulait libre et indépendance, alors qu’une certaine France luttait contre l’oppression, les élus du peuple et dirigeants du Parti communiste français Maurice Thorez et Jacques Duclos lançaient : « Jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves ! ». Jean Jaurès avait pour sa part cette formule juste selon laquelle « un peu d’internationalisme éloigne de la patrie mais que beaucoup y ramène ». Ces paroles sont plus que jamais d’actualité.
La langue française façonne notre quotidien : sa connaissance, sa maîtrise, ses ressources sont nécessaires à l’accomplissement personnel de chacun. La maîtrise d’une langue claire, riche et précise est une garantie d’harmonie et d’efficacité dans une société civilisée. Il est primordial de promouvoir l’usage de la langue française, sa capacité à être un instrument de dialogue et de médiation avec d’autres ensembles culturels et linguistiques. Pourquoi ne pas montrer autant de sollicitude pour la diversité linguistique que pour la biodiversité ?
Les signataires de la présente proposition de résolution se prononcent en faveur du multilatéralisme linguistique, du développement du plurilinguisme, dans le cadre d’échanges humains mondiaux à égalité. Ils voient d’un bon œil les tentatives d’introduction d’une langue internationale neutre et la défense des langues locales en France. Ils entendent briser le silence autour de l’envahissement de l’anglais, étudier comment la législation actuelle, notamment la loi Toubon, votée à l’unanimité par le Parlement, est appliquée, et remédier aux dérogations diverses et aux pratiques illégales. Il s’agit également d’étudier toutes les possibilités de donner un grand coup de fouet aux politiques publiques culturelles et linguistiques, en ayant pour objectif de promouvoir et de défendre le français.
Voilà le travail qui pourrait utilement être accompli au sein de la commission d’enquête dont il vous est proposé la création.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
Article unique
En application des articles 140 et suivants du Règlement, il est institué une commission d’enquête de 30 membres chargée d’enquêter sur les dérives linguistiques actuelles en France, notamment l’envahissement de l’anglo-américain, et de réfléchir aux mesures qui s’imposent aux pouvoirs publics pour défendre, promouvoir la langue française et faire appliquer le cadre légal actuel de l’usage du français.

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Message  nico37 Mer 6 Mar - 21:56

DÉCÈS DU PRÉSIDENT HUGO CHAVEZ

Communiqué du PRCF

5 mars 2013
Nous apprenons le mort du Président du Venezuela, du chef de la Révolution bolivarienne. Patriote et révolutionnaire, Hugo CHÁVEZ a su symboliser le processus révolutionnaire de son pays, au Venezuela et dans le monde.
Cela lui vaut, aujourd’hui encore, la haine et un tombereau de calomnies de la part des ennemis de la Révolution bolivarienne, c’est-à-dire des milieux oligarchiques, de l’impérialisme et de ses agents. La presse française fut en pointe dans la tentative de diabolisation d’Hugo CHÁVEZ. Alors que ce dernier a toujours été élu démocratiquement, qu’il a été l’objet d’une tentative de coup d’Etat, dirigé par les USA et le patronat local (le « président » putschiste était le président du MEDEF vénézuélien), c’est lui que Le Monde ou Libération traitent, contre toute évidence, de « dictateur » !
Parions qu’il n’y aura aucune autocritique de leur part après les campagnes de haine qu’ils ont menées contre CHÁVEZ. Non pas que le processus révolutionnaire soit un chemin de roses, dépourvu de contradictions (y compris au sein du front révolutionnaire), mais il faut savoir que ce qui fut reproché à CHÁVEZ - volontiers opposé aux dirigeants réformistes - c’est la radicalité du processus en cours au Venezuela. C’est l’anti-impérialisme et l’amitié avec Cuba, avec les frères CASTRO, et l’exemple qu’a donné la révolution bolivarienne à d’autres pays d’Amérique, qui ont entamé des marches vers le progrès social et la justice, ouvrant à la perspective socialiste un avenir, après la défaite historique de l’URSS.
Il faut rappeler le bilan du gouvernement progressiste de CHÁVEZ. Celui-ci est éloquent : les progrès en matière d’éducation, d’alphabétisation, de santé et de recul de la pauvreté sont impressionnants. Le taux d’analphabétisme a chuté de 9,1% en 1999 à 4,9% en 2011. 83% des jeunes accèdent à l’enseignement supérieur. La mortalité infantile a chuté de 19,15% à 13,95%. L’espérance de vie a progressé de deux ans. Près de la moitié de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 1999, moins d’un quart aujourd’hui. La pauvreté extrême a été divisée par deux (de 21,7% à 10,7%). Et, comme cela nous change des politiques imposées par l’UE et ses serviteurs, sous CHÁVEZ, 1.600 entreprises sont passées sous contrôle de l’État, ces entreprises qui représentaient en 2009 30% du PIB du pays.
« Hugo CHÁVEZ a créé un système de protection sociale, il a rendu gratuit l’accès à la santé et à l’éducation, il a instauré un salaire minimum et généralisé les retraites pour le secteur informel : ce sont de vraies grandes avancées pour la population vénézuélienne, notamment pour les plus défavorisés », explique Jessica Brandler-Weinreb, doctorante en sociologie à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine (Paris 3). Résultat : l’écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres s’est réduit - l’indice de Gini est passé de 0,46 à 0,39 en dix ans, sachant que 0 signifie l’égalité parfaite des revenus.
Hugo Rafael CHÁVEZ FRÍAS, a contribué au plus haut rang, à permettre à la révolution de revenir à l’ordre du jour dans le continent américain avec un rayonnement mondial. Les communistes du Venezuela et du monde furent les meilleurs soutiens de Chavez avec leur souci d’élargir les bases de la révolution et d’analyser avec lucidité la réalité des rapports de forces.
Les hommes sont mortels. Mais leur exemple leur survit et Hugo CHÁVEZ s’inscrit dans la longue chaîne de ceux qui, avec courage et abnégation, servent le peuple et consacrent leur intelligence et leur force à son service. Et le peuple est immortel, et la Révolution est immortelle car l’histoire est l’histoire de la lutte des classes. Aujourd’hui, la classe ouvrière, le peuple vénézuélien s’unissent dans le deuil, mais c’est pour se remettre en marche, pour approfondir le processus révolutionnaire, pour aller de l’avant vers le socialisme.
Le PRCF salue la mémoire et s’incline devant notre camarade Hugo CHÁVEZ qui a combattu, avec vaillance et fougue, et le capitalisme et l’impérialisme et la maladie. C’est cette dernière qui emporte CHÁVEZ dans l’Histoire où il a déjà une place aux côté du Libertador Simon Bolivar.
Hugo CHÁVEZ vit dans chaque Vénézuélien, chaque Américain, chaque être humain qui se bat pour un monde plus juste, plus libre, plus fraternel.
VIVA CHÁVEZ !
VIVE LA RÉVOLUTION BOLIVARIENNE ! VIVE LE SOCIALISME

nico37

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Message  nico37 Jeu 4 Avr - 12:59

QUEL DEBOUCHE POLITIQUE PROGRESSISTE A LA CRISE POLITIQUE EXPLOSIVE QUI MÛRIT ? PRCF 03/04


Ainsi Jérôme Cahuzac, qui avec son collègue Moscovici était chargé par François Hollande et par ses donneurs d’ordres européens d’orchestrer la « chasse aux fraudeurs fiscaux » et la « rigueur juste » (blocage des salaires, augmentation de CSG en vue, désindexation des complémentaires, déremboursement sans fin des soins médicaux, asphyxie aggravée des services publics, nouvel allongement annoncé de la durée de cotisation pour les pensions de retraite, etc.), était le premier à pratiquer la fraude fiscale et à mentir au peuple français en planquant sa fortune en Suisse. Etranges dirigeants « socialistes » qui en sont à fuir l’impôt sur la fortune et dont les liens avec la classe ouvrière sont devenus inexistants ! Ainsi donc, ce compte en Suisse a été ouvert à un moment où Cahuzac avait des fonctions officielles au ministère de la Santé et s’occupait de questions en relation avec la politique médicale…
Si l’on rapproche l’inculpation du sieur Cahuzac de la récente mise en examen de Sarkozy et des graves attaques contre l’indépendance judiciaire qui s’en sont suivies de la part des ténors de l’UMP, on mesure le dégoût que la masse des Français, ouvriers exploités et frappés par les délocalisations, employés maltraités par le « new management » patronal, fonctionnaires insultés et malmenés, pensionnés traités de « nantis », paysans travailleurs au bord de la ruine, ingénieurs et chercheurs précarisés, est en droit de ressentir à l’encontre des compères du Parti Maastrichtien Unique qui se sucre sur le dos de la population et qui bloque toute alternative depuis trente ans au nom de la « construction » européenne et de sa ruineuse monnaie unique.
Comme le PRCF n’a cessé de le montrer dans son mensuel « Initiative communiste », une crise de régime explosive menace cette 5ème République pourrissante où les frères ennemis de la fausse gauche et de la droite dure se passent le relais pour appliquer les mêmes recettes qui mêlent « affaires » et politique, et surtout, qui mènent à l’arasement final du produire en France, des services publics, des retraites, de la Sécu, mais aussi de la souveraineté nationale et de la République une et indivisible sacrifiée aux euro-régions.
Quant au FN, loin de proposer une alternative, il participe du dispositif de verrouillage politique puisque son vrai rôle est, avec l’UMPS qu’il feint de dénoncer, de prendre le peuple français en tenailles entre le PMU-bis (Parti Maastrichtien Unique) et l’UM’Pen qui se forge dans les très réactionnaires rassemblements « sociétaux » actuels.
Alors que le Front de gauche et le PCF sont incapables de proposer une alternative radicale – enlisés qu’ils sont dans leur soutien suicidaire aux mensonges de l’ « Europe sociale » et de l’ « euro au service des peuples » -, alors qu’une bonne partie de la prétendue extrême gauche abandonne la nation républicaine et populaire aux hommes du capital (Europe supranationale, Acte III de la décentralisation, éviction de la langue française au profit du tout-anglais patronal…), la responsabilité des vrais communistes, des syndicalistes combatifs et des patriotes républicains grandit sans cesse et appelle des initiatives urgentes.
Le système institutionnel vermoulu va exploser, peut-être de manière violente. La vraie question est désormais de savoir si les communistes, les syndicalistes, les patriotes antifascistes auront fait à temps le nécessaire, chacun sur le front qui le concerne, pour préparer une alternative politique indépendante de l’UE, de l’euro et du Parti « socialiste ».
« Quand ceux d’en haut ne peuvent plus gouverner comme avant, quand ceux d’en bas ne veulent plus être gouvernés comme avant, alors s’ouvre une époque de révolution », expliquait Lénine en 1917.
A condition toutefois qu’existent des outils d’avant-garde éclairant le sens des insurrections futures.
C’est pourquoi le PRCF appelle de manière pressante les militants franchement communistes, adhérents ou pas au PCF-PGE, à former une large convergence communiste d’action privilégiant l’intervention à l’entrée des usines. Qu’ils s’appuient pour cela sur l’appel commun aux ouvriers en lutte que viennent de lancer ensemble plusieurs collectifs communistes, dont le PRCF fait partie.
Le PRCF invite aussi les syndicalistes véritables à soutenir les ouvriers combatifs de Good Year, PSA, Prestalis, etc., et non pas le prétendu « syndicalisme rassemblé » qui met la classe travailleuse à la merci des dirigeants traîtres de la CFDT et de la Confédération « syndicale » européenne. C’est dans l’union de combat contre le capital, non dans les fausses « concertations » organisées par Hollande pour casser les acquis que se trouve l’issue pour un syndicalisme efficace, gagnant des acquis au lieu de négocier sans fin des reculs.
Il importe également que tous les patriotes progressistes discutent démocratiquement d’un programme de rupture progressiste avec l’UE s’inspirant des principes immortels qui inspiraient le programme du Conseil National de la Résistance.
Plus que jamais notre peuple a besoin de construire dans l’action son large Front populaire, patriotique et progressiste.
A ce prix, la crise politique qui mûrit pourra déboucher sur la renaissance républicaine de notre pays dans la perspective révolutionnaire de du socialisme.
A ce prix, la décomposition euro-libérale de la France et son ombre portée, le sursaut ultra-réactionnaire, honteux et dévastateur de l’UM’Pen, pourront être conjurés.
Mais le temps presse et l’heure des larges initiatives unitaires est venue : demain il sera peut-être trop tard !

nico37

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Message  nico37 Sam 27 Avr - 23:53

LE CAPITALISME EST EN CRISE : L’AVENIR APPARTIENT AUX TRAVAILLEURS Tract 1er Mai du ROCML

Le premier mai journée internationale des travailleurs est l’occasion pour des millions de travailleurs de montrer que les luttes qu’ils mènent contre le capital sont les mêmes et de manifester leur solidarité. Toi qui t’est mobilisé à l’occasion de cette journée tu appartiens, que tu en aies conscience ou non de cet immense corps social qui peut empêcher le capitalisme décadent d’entrainer dans sa décomposition l’humanité à sa perte.

Car la crise actuelle est caractéristique de la faillite historique du capitalisme. Il ne peut prolonger son existence qu’en aggravant l’exploitation accrue des travailleurs, en engendrant guerres, famines, catastrophes économiques et écologiques.

Aucun pays n’est épargné, c’est l’ensemble du monde capitaliste qui s’enfonce dans une crise de plus en plus profonde. Les années de prospérité dans les grands pays impérialistes (les fameuses «30 glorieuses ») sont un lointain souvenir.

Et bien sûr la France n’échappe pas à cette situation. Depuis 2009 par exemple elle a perdu plus d’un millier d’usines, et selon le journal « les échos » 2013 devrait voir le rythme s’accélérer jetant sur le pavé des milliers de travailleurs.

Pour tenter de faire face à cette situation L’Etat qu’il soit dirigé par la droite ou la gauche applique les mêmes « remèdes » et réformes consistant à diminuer le « coût du travail », c'est-à-dire le salaire qu’il soit direct ou socialisé (ce que les capitalistes appellent les « charges »), augmenter la compétitivité, la flexibilité du marché du travail, augmenter le temps de travail, diminuer les allocations chômage et les retraites, augmenter les impôts, etc…des mesures qui s’attaquent à la grande masse des travailleurs et aggravent leurs conditions d’existence. Le but, faire baisser le prix de la force du travail pour rendre le capital plus compétitif face à ses concurrents étrangers. Et comme cela ne peut suffire, il faut s’attendre à des mesures encore plus draconiennes.

Camarade, tout cela tu es bien placé pour t’en rendre compte et t’en inquiéter. Et la question se pose, une autre politique est-elle possible ?

Certains politiciens tentent de te convaincre que oui. Ils nous font miroiter un retour aux conditions d’après la guerre, mettent en avant le programme de Conseil National de la Résistance. Pour d’autre il suffirait de museler le « capital financier » coupable désigné de la situation de crise, d’assainir la république et tout irait mieux, et « vive la 6ièmerépublique » !

Mais voilà le capital financier c’est le capitalisme lui-même arrivé à son étape monopoliste, il en est inséparable. Et changer de république ne changera rien à tout cela. Laisser croire qu’il est possible de contrôler le capital financier est un leurre, on ne peut s’attaquer au capital financier sans abattre ce système d’exploitation de l’homme par l’homme et les moyens à mettre en œuvre sont radicaux. Seul le prolétariat et plus largement les travailleurs sont à même de réaliser cet exploit.

Pendant ce temps, les luttes concrètes contre les attaques du capital sont laissées dans l’isolement et donc l’impuissance et la défaite au bout du compte, aussi courageuse et déterminée fussent-elles. La question de la solidarité et de la coordination des luttes dont être mise à l’ordre du jour. Elle se posera lors des explosions sociales que l’aggravation de la situation ne manquera pas de provoquer. D’ailleurs le gouvernement consciente des risques que cela peut entraîner a par décision de son ministre de l’intérieur Manuel Valls crée une « cellule d’observation » au sein des services de renseignements pour suivre les entreprises en difficultés afin d’anticiper une éventuelle radicalisation de mouvements sociaux (AFP -4 février 2013).

Travailleur, syndicaliste, si tu as pris conscience de cela, dès maintenant il est dans tes capacités d’œuvrer dans ton syndicat, ton quartier à la nécessaire unité et solidarité des travailleurs dans leurs luttes qui font aujourd’hui grandement défaut et qui sont les conditions de base pour mener des combats politiques d’envergure et monter à l’assaut de la forteresse. Rejoint notre combat communiste pour une société socialiste débarrassée des guerres, des catastrophes sociales et écologistes et de la misère auxquelles nous soumet le capitalisme.

Vive le premier mai, journée internationale des travailleurs !
Que se renforce la solidarité des travailleurs dans leurs luttes !

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Message  nico37 Mar 30 Avr - 15:38

Conférence du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France) sur les questions internationales : les 4 et 5 mai 2013 à Paris

Alors que la crise structurelle du capitalisme aggrave partout la misère et l’exploitation, que les impérialistes piétinent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en alléguant un hypocrite « droit d’ingérence » … comment les organisations communistes et progressistes peuvent-elles renforcer leur unité internationale, aider à la renaissance d’un grand Mouvement communiste International révolutionnaire et àreconstruire le Front anti-impérialiste mondial, développer la solidarité de classe, soutenir Cuba socialiste et les pays de l’ALBA, combattre l’OTAN et toutes les guerres impérialistes et néocoloniales en cours ou en préparation …. articuler dans les luttes l’internationalisme prolétarien et le patriotisme populaire, refuser la tentative d’imposer au monde entier la « culture » de l’Empire, enraciner la perspective de la révolution socialiste dans toutes les luttes pour le progrès social, la démocratie et l’indépendance nationale ?
Si vous souhaitez y participer, envoyez au plus tôt un courriel à prcf@orange.fr en indiquant vos coordonnées.

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Message  nico37 Mar 7 Mai - 11:29

SUCCÈS ÉCLATANT de la PREMIERE CONFÉRENCE INTERNATIONALE du PRCF des 4 et 5 mai 2013

Malgré quelques coups bas dérisoires de dernière minute (1), la première conférence du PRCF sur les questions internationales a été un grand succès, tant du point de vue des contenus développés que du point de vue de l’ambiance extrêmement chaleureuse, fraternelle et internationaliste de cette première rencontre internationaliste présidée et animée par Pierre Pranchère, Léon Landini, G. Gastaud, A. Manessis et V. Flament. Que soient chaleureusement remerciés tous les militants qui se sont donnés sans compter pour le succès politique et organisationnel de cette conférence.

Il ne peut être question, dans ce premier aperçu, de donner un compte-rendu exhaustif des travaux de cette conférence qui, outre le reportage à paraître dans Initiative communiste et la publication des textes prononcés sur le tout nouveau site informatique du PRCF, donnera lieu à un numéro spécial de la revue Etincelles ; le rapport de Georges Gastaud, détaillant les vues propres du PRCF sur l’issue révolutionnaire à apporter à la crise systémique du capitalisme plombée par la crise explosive de l’euro, la dialectique de l’internationalisme prolétarien et du patriotisme populaire permettant d’articuler dynamiquement les « quatre sorties » (de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme) dans le cadre d’un large front populaire, patriotique et internationaliste, la réflexion sur les tâches du Mouvement communiste international et sur le traitement dialectique des contradictions en son sein, a été écouté avec une grande attention par les délégués français et étrangers, ainsi que les appels passionnés de l’orateur à l’unité d’action des communistes en France (étaient présents ou représentés par des messages d’amitié et d’analyse, les camarades de « Réveil communiste », de la Gauche communiste, du réseau « faire vivre et renforcer le PCF », des sections PCF de Douai et de Vénissieux, de Rouges vifs-Paris, d’Action communiste de Normandie).

Concernant les participants étrangers, ont défilé à la tribune, souvent interpellés par des questions de la salle auxquelles ils ont répondu de manière fraternelle, les représentants du Front populaire de Libération de la Palestine, du PC Danois, du PC de Pologne, du cercle communiste Julien Lahaut de Belgique, de la KSM (JC communiste de Tchéquie), du PC de Croatie, du PC des Peuples d’Espagne, du PC marxiste-léniniste de Grande-Bretagne, du PCUS (Russie et CE (2), du CSP-PC (Italie), du PC de Suède, du PADS (Algérie), du Parti Sadi du Mali, du PC de Cuba représenté par M. l’ambassadeur de Cuba, du Front populaire tunisien, de l’EMEP (Turquie), du FRUD (Djibouti), de la Marche patriotique de Colombie. Avaient adressé de très chaleureux messages le PC d’Israël, le PC des ouvriers de Hongrie (que le gouvernement fasciste hongrois veut forcer à changer de nom), la Jeunesse populaire de Pologne, le PC de Russie, Miguel Urbano Rodrigues, ancien député communiste portugais au Conseil de l’Europe, le PC d’Irlande, le Parti socialiste populaire du Mexique, le PC brésilien, le PC du Mexique, le comité Ernst Thälmann d’Allemagne, l’ABW-KPD d’Allemagne, le World Workers Party des USA, la philosophe Virginia Fontes, le Front polisario… De premiers contacts fructueux ont été pris avec le PC allemand, avec la Gauche radicale d’Afghanistan, avec le PC du Népal. Etaient également présentes sur place ou représentés par un message d’amitié l’Association d’amitié franco-coréenne, Cuba si France, les Antifascistes italiens, les Amis des républicains espagnols. Grand moment d’émotion quand l’hymne cubain et l’hymne soviétique – avec les paroles d’origine – ont été écoutés par toute la salle debout, ou lorsque les Français ont chanté « Ma France » de Ferrat. Condamnation unanime également du soutien apporté par Hollande aux forces communautaristes et djihadistes « syriennes » télécommandées par le Qatar, l’Arabie séoudite et la CIA. Grands moments d’émotion aussi quand la conférence a salué le camarade polonais Zbigniew Wiktor, persécuté par la réaction pour sa fidélité au communisme, la JC tchèque, qui tient haut le drapeau rouge malgré les tentatives d’interdiction, les patriotes du Mali – qui ont montré que l’intervention de Hollande vise moins à réunifier le Mali qu’à pérenniser le séparatisme du nord sous protectorat français – , le FPLP, dont plusieurs dirigeants sont dans les prisons israéliennes, Mumia Abu-Jamal, ou la mémoire du président Chavez. Très chaleureux moments aussi de fraternité internationaliste quand les camarades du PCPE, du PC italien, de Russie, etc. ont entonné dans leur langue, à côté des Français, l’Internationale, ou les chants révolutionnaires de leurs pays respectifs.

Il apparaît de plus en plus que les tentatives multiples, de droite comme « de gauche », pour briser la dynamique du PRCF, sont vaines et vouées à l’échec. Après le succès du stand PRCF à la fête de l’Huma, l’engagement remarqué du PRCF sur des bases 100% anti-UE dans la manif du 30 septembre contre la « gouvernance européenne », les efforts conjoints du PRCF et d’autres organisations communistes UNITAIRES pour s’adresser à la classe ouvrière en lutte, le travail commun du PRCF avec des patriotes non communistes (mais non anticommunistes) pour sortir la France de l’UE par la voie progressiste, après le succès éclatant du meeting du 2 février 2013 place de Stalingrad, à l’approche des Assises du communisme auxquelles des militants du PRCF sont prêts à participer dans un esprit fraternel, l’heure est à la confiance dans l’unité d’action des communistes, dans l’unité des progressistes anti-UE, dans l’unité internationale des forces communistes et anti-impérialistes contre les guerres impérialistes, contre l’Europe impériale et contre le capitalisme en phase dégénérative aigüe.

Présents sur tous les terrains, une délégation du PRCF, accompagnée par des délégués communistes étrangers, s’est ensuite rendue à la manifestation du Front de gauche, non pas pour suivre le mot d’ordre inconsistant de « 6ème République » (dans le cadre de l’Union européenne dictatoriale !!!), mais pour interpeller fraternellement les manifestants sur la nécessité de la quadruple rupture (euro, UE, Otan, capitalisme).

Le temps des affrontements de classe revient en France face au bilan tragiquement régressif des Hollandréou et des Zapat-Euro français. Plus que jamais, union et action pour affronter l’oligarchie capitaliste, briser la tenaille politique de l’UMPS et de l’UM’Pen, et sortir notre pays de l’UE avant que ne soient arasés les acquis civilsationnels de la Révolution française, du Front populaire, du Conseil National de la Résistance et de la grande grève ouvrière de Mai 68.
----------------
(1) Certaines attaques dérisoires de dernière minute émanaient même de prétendus révolutionnaires dont l’inactivité sur le terrain n’a d’égale que la volonté, heureusement vaine, de nuire à autrui…
(2) le PRCF n’est nullement engagé, faut-il le dire, par l’intervention personnelle, faite à partir de la salle, d’une participante d’origine russe qui a trouvé certaines vertus patriotiques à Poutine et à laquelle le délégué du PCUS a très courtoisement, mais très fermement répondu. Une chose est de défendre la Russie contre l’ingérence et l’encerclement de l’impérialisme occidental au nom du droit des nations à disposer d’elles-mêmes, une autre de cautionner le régime anticommuniste en place : et pour le PRCF l’internationalisme prolétarien, la solidarité de classe des communistes, prime en toutes circonstances.

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Message  nico37 Dim 19 Mai - 9:58

OU VA NICOLAS DUPONT-AIGNAN ? LE SECRETARIAT POLITIQUE DU POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE 18 mai 2013.

Souvent en rupture avec l'UMP, sa famille d'origine, Nicolas Dupont-Aignan a fréquemment pris des positions courageuses: pour la renationalisation à 100% de l'EDF, contre le tout-anglais, contre la constitution européenne, pour la souveraineté nationale... En même temps, son discours sur la sécurité et sur l'immigration le rapproche de la droite dure et il a soutenu les contre-réformes Fillon sur les retraites.

Force est en outre de constater que, dès lors qu'il s'agit de dessiner une perspective politique d'ensemble, le chef de file de "Debout la République" semble incapable d'un choix REPUBLICAIN: ainsi NDA vient-il encore d'appeler sur France-Info à mettre en place un "gouvernement d'union nationale" qui irait de Montebourg, de la prétendue "aile gauche" du PS, à Philippot, une étoile montante du FN.

Le fait que NDA ajoute aussitôt qu'il s'agirait d'un gouvernement républicain qui travaillerait sur la ligne de NDA et non sur celle du FN n'a rien de rassurant. D'une part, les rapports de forces entre "Debout la République" et le FN sont tellement déséquilibrés que l'on voit très clairement QUI, en réalité, fait mouvement vers qui.

D'autre part, ce n'est pas d'un gouvernement d' "union nationale" mêlant des fédéralistes "de gôôôche" comme Montebourg à de francs xénophobes issus du FN que notre pays a besoin pour rompre avec l'UE sur des bases progressistes, c'est d'un FRONT POPULAIRE, PATRIOTIQUE et PROGRESSISTE calé sur les principes de la Résistance ANTIFASCISTE: sans un tel front, impossible de briser la tenaille qui broie notre peuple entre, d'une part, l'UMPS austéritaire, patronale et supranationaliste, et d'autre part l'UM'Pen en gestation sur des bases xénophobes, homophobes et ultra-réactionnaires.

En réalité la proposition faussement "consensuelle" de NDA contribue purement et simplement, non pas à ouvrir une perspective, mais à BANALISER le FN. Elle vise aussi à écarter les vrais communistes - et à travers eux, l'avant-garde consciente de la classe ouvrière - de l'alternative politique.
En réalité, le FN fait partie du dispositif politique verrouillé qui paralyse notre pays et qui détruit l'héritage national démocratique issu des Lumières, de la Révolution française, de la Commune, des lois de 1905, du Front populaire et du CNR.

L'avenir n'est nullement à une "union nationale" confusionniste et porteuse d'illusions suicidaires. L'avenir est au combat de classe résolu contre l'euro-austérité patronale et gouvernementale, à l'engagement antifasciste contre la nébuleuse bleue marine ralliée pas à pas par l'UMP, au regroupement des républicains patriotes, progressistes, antiracistes et antifascistes sur un programme actualisant les orientations de principe du Conseil National de la Résistance. Un programme inspiré par les communistes Jacques Duclos et Pierre Villon qui, pour mieux regrouper tous les patriotes véritables, excluait à la fois les Kollabos de l'Occupant allemand et les fascistes "français" qui déjà, considéraient les chambres à gaz comme un "point de détail" de l'histoire.

Pour que reviennent "Les Jours heureux", il revient donc aux progressistes républicains, antifascistes et patriotes de poser ensemble le "socle commun" d'une alternative révolutionnaire franchement anti-UE et anti-FN. A chacun ensuite sur ce socle d'airain, de choisir son camp, comme ce fut le cas, dans des circonstances combien plus sanglantes, il y a tout juste soixante-dix ans.

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Message  nico37 Jeu 13 Juin - 23:57


Après l'assassinat de Clément Méric JCML.
Jeudi 6 juin 2013, Clément MERIC, étudiant militant antifasciste est mort des suites d’une attaque préméditée menée par un groupe organisé de fascistes, la veille, à Paris.
Le ROCML s’incline devant le sacrifice de ce jeune militant tué pour ses idées généreuses.
Il exprime ensuite son dégoût et son indignation devant l’acte odieux motivé par l’idéologie fasciste revendiquée par ses assassins.
Il accuse les responsables politiques de ce pays, la France, de laisser agir les groupuscules fascistes dont les dirigeants et les membres ne peuvent pas être inconnus de la police.
Ses militants ont participé et participeront aux hommages rendus à ce jeune militant assassiné.
Pour autant, le ROCML pense que ce tragique évènement n’implique pas que le fascisme, en tant que forme particulière, terroriste, de la dictature d’Etat de la bourgeoisie soit à l’ordre du jour dans ce pays. Ceux qui agitent cet épouvantail se trompent ou manipulent.
Le fascisme, en effet est le dernier recours pour la bourgeoisie pour maintenir sa dictature de classe quand son Etat est menacé par le mouvement ouvrier révolutionnaire. Les illusions de la démocratie sont bien plus efficaces en effet quand elles peuvent encore tromper les exploités et les éloigner de la révolution.
Or, bien que la crise profonde et prolongée du système capitaliste contienne les bases objectives du renversement du système capitaliste, le mouvement ouvrier, dominé par l’idéologie bourgeoise, n’a pas encore aujourd’hui pour but de conquérir pour lui-même le pouvoir politique pour renverser le système capitaliste. La grande bourgeoisie peut encore dormir tranquille.
L’extrême droite institutionnelle et les groupes fascistes radicaux sont, il est vrai, des armes que la bourgeoisie n’hésitera pas à utiliser quand ce sera nécessaire pour elle. Et c’est pour cela qu’il faut les combattre. Mais cette nécessité n’existe pas aujourd’hui pour la bourgeoisie de recourir au fascisme pour assurer sa dictature de classe.
Pour autant, les groupes fascistes existent. Ils se nourrissent du racisme et du chauvinisme qui prospèrent sur le terreau de la crise et la politique des partis de droite et de gauche qui alternent au pouvoir. Entre une évacuation d’un camp de roms par des centaines de policiers armés, l’expulsion d’immigrés sans papiers ou l’emprisonnement illégal à vie d’un militant de la liberté comme Georges Ibrahim Abdallah pratiqués sous la houlette de Manuel Valls, et une attaque physique d’une bande fasciste contre un militant qui défend les victimes de ces violences « républicaines », y-a-t-il une différence de nature ? Non, simplement une différence de degré.
C’est entre autre pour cela que le ROCML considère comme méprisables les discours hypocrites de récupération électoralistes proférés par l’ensemble des partis institutionnels qui sont tous d’accord, sur le fond pour garantir l’ordre bourgeois.
Pour les communistes, il s’agit de combattre jusqu’à sa destruction le système qui nourrit la bête immonde. Leur tâche centrale actuelle est de construire l’avant-garde organisée du prolétariat, pour la révolution socialiste, et d’entraîner les ouvriers dans la lutte classe contre classe. Ils ne doivent pas se laisser détourner des tâches liées à cet objectif par la défense de la démocratie bourgeoise contre un danger fasciste imminent imaginaire.

Pour le ROCML, la meilleure façon de combattre le danger du fascisme, c’est de développer le mouvement ouvrier sur une ligne classe contre classe et de construire l’organisation communiste du prolétariat.
Sans ces conditions, tout front antifasciste serait dirigé par la petite bourgeoise démocrate, et ne saurait être qu’un château de cartes face aux forces fascistes violentes dirigées et soutenues matériellement par la bourgeoisie monopoliste.

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Message  nico37 Sam 22 Juin - 11:45

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Message  nico37 Mer 17 Juil - 11:06

Déraillement de Brétigny-sur-Orge : compassion, interrogations, questions de fond. PRCF

Le terrible déraillement survenu à Brétigny le 12 juillet appelle d’abord compassion pour les victimes, admiration pour le cheminot conducteur de rame qui a instantanément baissé sa vitesse quand il a senti venir le drame (déclarations du ministre Cuviliez), gratitude pour les secours prestement mis en place par les fonctionnaires des divers services publics, sympathie pour les centaines de milliers de passagers gênés par l’interruption du réseau.
Il appartiendra à l’enquête de faire la lumière sur les causes directes de l’accident, sachant que malgré toutes les dégradations subies par la SNCF depuis vingt ans, le rail français reste l’un des plus sûrs du monde.
Mais quelles que soient ces causes directes de cette tragédie, des questions de fond doivent être posées.
 
Depuis le début des années 90, le rail français a été délibérément mis en crise par la politique de privatisation orchestrée par les gouvernements successifs en application du Traité de Maastricht. En vue de privatiser l’exploitation ferroviaire, le transport proprement dit – partie « rentable » – du travail des cheminots, a été découplé du réseau et de son entretien (création de RFF). On a d’ailleurs procédé de la même manière en matière d’énergie en découplant ERDF et EDF proprement dit. Le but est clair : rentabiliser le transport, ou la distribution d’énergie, pour démanteler les monopoles publics et installer la concurrence du privé (avec une hausse constante des tarifs et une politique commerciale détruisant l’égalité entre les usagers- que d’ailleurs on ne nomme plus que « clients « ), socialiser les pertes en abandonnant à l’État l’entretien coûteux des infrastructures.

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Message  nico37 Lun 26 Aoû - 16:33

Un tract du PRCF distribué au « Remue-Méninges » 2013 organisé par le Parti de Gauche du 22 au 25 août 2013 à Grenoble.

Camarades ! Les communistes du PRCF s'adressent à vous

Face à la crise du capitalisme et aux réponses que lui apportent de façon quasi identique UMP et PS, l'opposition populaire grandit, la colère gronde.

Mais quelle perspective pouvons-nous ouvrir aux travailleurs et à notre peuple ? Comment incarner le besoin de justice, comment unir les forces dispersées, comment crédibiliser une démarche commune ?

Non à l'euro ! Non à l'UE !

Nous pensons et disons depuis des années que seule une position claire contre la construction européenne peut unir les travailleurs et les couches antimonopolistes. Pourquoi ? Parce que l'UE et sa monnaie sont les armes de destruction massive des conquêtes populaires et que le peuple, travailleurs en tête, le savent et le disent. Ici et partout en Europe. Élections, sondages, mouvements sociaux le disent clairement. La position des directions réformistes du Parti de la Gauche Européenne sur la prétendue « Europe sociale » ne passe pas. Ces directions démobilisent et renforcent la démagogie mensongère des fascismes plus ou moins camouflés.

Front Populaire, Patriotique, Progressiste et Internationaliste

C'est l'union du peuple de France, l'union pour la sortie de l'Euro et de l'UE par la porte de gauche, qui rassemblera les masses contre la politique antisociale, antipatriotique, du grand capital et de ses partis. C'est la défense de la souveraineté populaire et de l'indépendance nationale qui unira les travailleurs contre le supranationalisme des bourgeoisies et qui permettra à l'internationalisme de retrouver son sens véritable. L'union des drapeaux rouge et tricolore, de l'Internationale et de la Marseillaise nous permettra la constitution d'un Front largement majoritaire pour une politique de progrès social, d'indépendance et de paix.

Exigeons la sortie de l'OTAN qui asservit notre pays à l'impérialisme US, et affirmons notre opposition aux guerres impérialistes au Mali, en Lybie, en Syrie etc… Combattons l'Union Transatlantique prônée par Obama et Merkel devant lesquels Hollande se couche.

Antifascisme offensif !

L'UE, le grand capital, le MEDEF portent en eux le fascisme : c'est là que se trouve le ventre fécond d'où sort le monstre. Qui peut dire que la Grèce est encore un pays indépendant et démocratique ? Qui ne voit pas que l'UE, instrument du grand capital, démolit la souveraineté des peuples et nie les principes et les pratiques démocratiques même bourgeoises ? Qui ne voit pas en France comme en Europe une fascisation à l’œuvre ? Ne pas oublier que ce sont les Von Schleicher , von Papen et Brüning qui préparent Hitler. Et en France il en alla de même avec les Daladier, Chautemps, Sarraut, l'anticommunisme étant le drapeau commun de ces prodromes du fascisme. Rappeler ces faits c'est aider à combattre le fascisme hier comme aujourd'hui : il y a bien des fourriers du fascisme.

Tous ensemble, en même temps !

Demain la lutte contre la liquidation des retraites sera une bataille qu'il faut engager dans la clarté. Nous disons qu'il n'y a pas de « partenaires sociaux » comme le prétendent les directions syndicales jaunes de la Confédération Européenne des Syndicats et ses affidés. Il y a la lutte des classes que nous devons mener pour créer un rapport de forces qui interdise cette nouvelle agression. Il faut préparer ce combat en organisant le « Tous ensemble, en même temps » !

ENSEMBLE, UNIS, NOUS POUVONS BEAUCOUP !

A condition que le contenu de cette union soit non pas fondé sur des illusions mais sur une plate-forme de lutte déterminée. L'union dans ces conditions est le chemin de la victoire car elle porterait une dynamique politique capable d'ouvrir une perspective révolutionnaire vers le socialisme.

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Message  nico37 Ven 6 Sep - 21:39

Le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) sera présent à la FÊTE DE L’HUMANITÉ 2013

Inauguration du stand, vendredi 13 septembre 2013 à partir de 11h30 : venez lever le verre de la fraternité !

PROGRAMME

Présence sur le stand d’antifascistes italiens et de Républicains espagnols de Paris


Samedi 14 septembre à 11h30, DÉBAT

avec Pedro García Bilbao, universitaire, sociologue et écrivain, président du Forum pour la Mémoire de Guadalajara.


Samedi 14 septembre à 13h, CONCERT

Lucía Sócam, jeune chanteuse républicaine, originaire de Guillena en Andalousie, chantera dans le stand et dédicacera ses disques.


Samedi 14 septembre à 16 h 30, DÉBAT

« Pour s’en sortir, construire un Front populaire et patriotique pour sortir de l’UE et construire un nouveau CNR ».

Avec Léon Landini et Pierre Pranchère, anciens FTP, Georges Gastaud et Antoine Manessis, PRCF – Marie-Christine Burricand, PCF-Vénissieux – Jacques Nikonoff, porte-parole national du M’PEP – Jean-Luc Pujo, « Penser la France » – Gilles Bachelier, gaulliste de gauche – Gilbert Rodriguez, Front Syndical de Classe…


Dimanche 14 septembre à 11 h 30, MEETING INTERNATIONAL
avec Antoine Manessis, PRCF, M. l’Ambassadeur de Cuba, des représentants de PC marxistes-léninistes d’Europe et d’Afrique…


Tracts, pétitions du CISC et du COURRIEL (résistance au tout-anglais impérialiste), diffusion de l’Appel des Assises du Communisme et signature de l’Appel « pour un nouveau CNR …
Tables de presse du PRCF, livres et journaux, Initiative communiste, Etincelles, Calendrier révolutionnaire
Table de presse des Républicains espagnols

Tout au long de la fête :

Restauration rapide : frites, sandwichs, merguez, saucisses, andouillettes d’Arras
Boissons : bière, vins, sodas, apéritifs, thé, café
Autour du Mojito de la solidarité avec Cuba, discussion avec les jeunes des JRCF

Le stand est situé Allée Stéphane HESSEL (près du croisement avec l’avenue Karl MARX et l’avenue Mumia ABU JAMAL)

nico37

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Message  iztok Ven 6 Sep - 22:58

Je ne savais pas que le front syndical de classe était à ce point nationaliste (cf ses positions sur sa page wikipédia et notamment ses positions syriennes). C'est dingue que des courants politiques s'allient avec eux. Je ne pense pas au prcf qui est dans sa continuité stalinienne.
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Message  nico37 Sam 7 Sep - 19:01

iztok a écrit:Je ne savais pas que le front syndical de classe était à ce point nationaliste (cf ses positions sur sa page wikipédia et notamment ses positions syriennes). C'est dingue que des courants politiques s'allient avec eux. Je ne pense pas au prcf qui est dans sa continuité stalinienne.
C'est devenu progressivement une passerelle rouge brun...

nico37

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Message  nico37 Ven 13 Sep - 13:39

A BAS L’INTERVENTION IMPÉRIALISTE EN SYRIE ! Aucun soutien politique, à quelque niveau que ce soit, au Parti «Socialiste » impérialiste et antisocial ! 04/09

Le temps est loin où Jaurès déclarait que « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée ténébreuse porte l’orage ». Le Parti « socialiste » actuel, qui a déjà soutenu la première guerre du Golfe sous Rocard et qui a applaudi l’intervention néocoloniale de Sarkozy en Libye, déshonore la France en se portant à la tête d’une croisade mondiale contre la République indépendante de Syrie.

Contre cette guerre impérialiste et néo-coloniale caractérisée, un collectif d’associations, de syndicats et de partis du Pas-de-Calais avait appelé à plusieurs rassemblements à Lens, Arras et Béthune ce mercredi 4 juin, où le parlement discutait – sans vote, on n’est pas en Angleterre ! – de la « punition » promise aux représentants légaux du peuple syrien par le « chef de guerre » Hollande. Un texte avait été adopté associant le PCF, le PRCF, le « Cobamio », des syndicalistes, etc.

A Lens le rendez-vous était fixé devant la mairie de Lens, histoire d’interpeller Guy Delcourt, député PS et ex-maire de la ville. Il est dommage de constater que certains participants n’aient pas respecté ce rendez-vous politiquement important et se soient directement rendus à la sous-préfecture de Lens. Les militants du PRCF, avec d’autres militants présents, ont interpellé le PS devant la mairie, en présence notamment de Jean-Luc Flahaut, secrétaire départemental du M’pep et de Jean-Claude Danglot, ancien sénateur PCF du Pas-de-Calais. On notait une délégation de militants PRCF de Lens, Eleu, Liévin et Bully-les-mines, conduite par le conseiller municipal J.-M. Padot, secrétaire de la section PRCF de la ville.

Au rassemblement tenu ensuite à la sous-préfecture, la parole fut donnée aux organisations qui la demandaient. Successivement se sont exprimés Hervé Poly, secrétaire fédéral du PCF, Jean-Claude Kleinpeter, du NPA (non-signataire du texte commun). Celui-ci a lu une déclaration pour le moins problématique aux yeux de l’écrasante majorité des participants dans la mesure où le NPA appelle l’Occident, non à frapper directement Damas, mais à armer la « rébellion », dont beaucoup d’éléments sont notoirement contrôlés par les services secrets occidentaux, par le Qatar, l’Arabie saoudite, voire par Al Qaida.

Ce fut ensuite le tour du représentant du Parti de gauche qui, dans un style chaleureux, fit valoir que la France avait tout à perdre à conduire une opération militaire saccageant le droit international et piétinant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Georges Gastaud, parlant pour le PRCF, a commencé par rendre hommage à l’anticolonialiste Henri Alleg, membre du comité de parrainage du PRCF, qui eût certainement combattu la nouvelle guerre coloniale conduite par la social-démocratie française.

G. Gastaud a montré que la question pour les internationalistes français n’était pas de se poser en tuteurs sanglants du peuple syrien mais de combattre leur propre impérialisme et ses tentatives incessantes de recouvrer son ancienne aire coloniale (la Syrie et le Liban faisaient partie du « mandat français » à l’issue de la guerre de 14-18)..

Il est en outre lamentable que Hollande, Fabius, mais aussi les députés « socialistes » et « verts » qui les soutiennent, se montrent actuellement plus impérialistes que Washington, moins démocrates que le conservateur britannique Cameron (qui a du moins fait voter le parlement anglais), plus bellicistes… que l’UMP, laquelle déclare désormais refuser une intervention non couverte par l’ONU (même s’il s’agit d’une posture commode, la droite étant dans l’opposition et ayant montré son vrai visage va-t-en-guerre sous Sarkozy… ).

Quoi, a fait remarquer G. Gastaud, Hollande prétend qu’il n’a plus un sou pour financer les retraites, augmenter les salaires et créer des postes dans les hôpitaux à l’agonie, mais il trouve des milliards pour lancer une expédition guerrière contre un pays qui ne nous a rien fait, qui est le dernier Etat laïque du Proche-Orient ; et cette opération, il la lance, non pas pour garantir le droit des peuples, ni pour soutenir des forces incontestablement progressistes et populaires, mais pour les profits des marchands de canon et dans l’intérêt des pétroliers « français »… !

Comment Hollande, qui aide l’U.E. à détruire la souveraineté monétaire, budgétaire, économique et sociale du peuple français, pourrait-il d’ailleurs aider un peuple étranger à recouvrer sa liberté ? Il y a une parfaite et sinistre continuité entre la guerre sociale que le MEDEF, l’UE et le gouvernement mènent contre les acquis du peuple français et la guerre impérialiste quasi-permanente que ces mêmes forces mènent, à l’appui de l’Oncle Sam, contre les Etats indociles au « nouvel ordre mondial » résultant de la chute de l’URSS.

Partout et toujours, a rappelé G. Gastaud, l’impérialisme est l’ennemi principal des peuples qui se sont toujours trouvés plus mal APRES qu’AVANT les interventions soi-disant « libératrices » de leurs anciens colonisateurs occidentaux.

C’est donc aussi par patriotisme et dans l’intérêt du peuple français que le PRCF combat l’intervention impérialiste en Syrie car, selon le mot de Marx, « un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre ».

Dans ces conditions, a conclu G. Gastaud, il serait suicidaire que la vraie gauche représentée au rassemblement, ou tout au moins une partie d’entre elle, cherche à s’allier politiquement au PS. Comment peut-on dénoncer les boutefeux du PS le lundi dans la rue et s’associer à eux à l’approche de certaines échéances, comme s’il n’y avait pas unité profonde entre la casse de la paix, casse des acquis et casse de la nation française ?

Il faut donc exiger que le parlement français se prononce par un vote solennel. Ainsi les amis de la paix et de la souveraineté populaire sauront-ils qui, parmi les innombrables députés, députés-maires et sénateurs-maires du PS, soutient cette nouvelle sale guerre tout en parlant, comme Ayrault, de défense de la paix mondiale !

Cette partie du discours de G.G. a été encore plus applaudie que les précédentes.

Le rassemblement a été conclu par l’Internationale et par la Marseillaise.

Des contacts seront pris pour élargir l’action anti-impérialiste et lui donner une dimension populaire. De l’avis du PRCF, il convient pour cela de lier la lutte anti-impérialiste aux luttes sociales des travailleurs, notamment à la défense des retraites par répartition, dans le collimateur du patronat, du gouvernement PS, de la droite et de l’UE.

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