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Message  nico37 Sam 18 Juin - 22:31

Besoin d’un Parti communiste ! Déclaration commune PRCF/RCC/URCF décembre 2010

POUR FAIRE GAGNER LES LUTTES ET RECONSTUIRE UN VRAI PARTI COMMUNISTE EN FRANCE,

LES TRAVAILLEURS ONT BESOIN DE L’UNION DANS L’ACTION DES COMMUNISTES

Les participants au meeting unitaire du 12 décembre 2010 organisé en l’honneur du 90ème anniversaire du Congrès de Tours, considèrent que

1°) l’affrontement de classes qui vient de se dérouler dans notre pays prouve que la classe ouvrière, la jeunesse et le peuple de France, ont plus que jamais besoin d’un vrai parti communiste pour donner aux luttes sociales une perspective offensive et révolutionnaire.

2°) que toutes les organisations qui en France se réclament de la lutte contre la criminalisation de l’histoire du communisme, qui combattent l’UE au nom de l’indépendance nationale, du progrès social, des libertés démocratiques, des luttes anti-impérialistes, antiracistes et antifascistes, tous ceux qui veulent reconstruire un vrai parti communiste indépendant de la social-démocratie, un parti renouant avec les principes du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien, doivent s’unir pour intervenir sans relâche au plus près de la classe ouvrière, de la jeunesse et de l’ensemble des travailleurs ;

3°) qu’il est nécessaire que le PRCF, l’URCF et le RCC se concertent régulièrement pour s’adresser ensemble aux travailleurs au sujet des questions d’actualité, tout en proposant d’ouvrir l’unité d’action à toute organisation communiste sincèrement d’accord avec la présente déclaration.

nico37

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Message  nico37 Mer 6 Juil - 23:05

La IIIème éditions des Journées de Formation et de Rencontre a lieu cette année à Oloron Sainte Marie dans les Pyrénées Atlantiques du jeudi 25 au dimanche 28 août 2011.

L'Etat et la Révolution

En quoi consiste la théorie marxiste-léniniste de l’Etat et de la révolution?

Quelles différences avec les autres idéologies?

Sur l'organisation

Le marxisme-léninisme et l’organisation. Quelle organisation pour les communistes?
Quelles déviations en matière d’organisation le marxisme léninisme combat-il?

Economie politique

L’économie politique étudie les lois de la production sociale et de la répartition des biens matériels aux différents stades du développement de la société humaine.
Parlant du projet de Manuel d’Economie politique, Staline proposait d’en faire « le livre de chevet des jeunes communistes ».
Quel est le point de vue marxiste-léniniste en économie politique?

Analyse politique de la France aujourd'hui

Quelle est la situation politique en France?
A quoi s’attendre à l’avenir?

Pour participer aux formations, envoyez un mail : jcml.nationale@yahoo.fr

nico37

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Message  nico37 Mar 8 Nov - 19:18

Appel du 7 novembre 2011.
Solidarité avec le peuple grec en résistance, ou :
PROGRESSISTES, REFUSONS LE NOUVEL EURO-ESCLAVAGE POUR DETTES !

Il y a 2500 ans, les armées grecques emmenées par les hoplites de la toute jeune démocratie athénienne arrêtaient l’Empire perse en pleine expansion : c’était la bataille de Marathon (-490), bientôt suivie des victoires de Platée et de Salamine. Les citoyens grecs triomphaient alors du despotisme oriental en se rangeant derrière la fière devise : « mieux vaut mourir libres que vivre esclaves ! ».

Dans le même temps, une immense révolution plébéienne secouait l’Attique, donnant naissance à la première grande démocratie de l’histoire, celle d’Athènes, sous la conduite de Solon, de Clisthène, puis de Périclès. La tragédie Les Perses d’Eschyle commémore cette grande avancée civilisatrice, qui venait couronner sur le terrain politique l’ainsi-dit « miracle » grec, lequel avait vu Thalès et d’autres penseurs récuser la mythologie traditionnelle, inventer la démonstration géométrique, jeter les bases philosophiques des sciences de la nature et de la médecine en refusant toute référence au surnaturel. Cette époque grandiose vit aussi la naissance du théâtre grec, alors profondément ancré dans la vie de la Cité.

Le moteur de ces bouleversements sans précédent fut le soulèvement des plébéiens de l’Attique, notamment de la petite paysannerie, contre l’esclavage pour dettes pratiqué par l’aristocratie des Eupatrides : c’est sur la condamnation radicale de cette pratique que s’est édifiée, dans les limites sociales et économiques qui étaient celles de cette époque, la toute nouvelle démocratie athénienne.

Aujourd’hui, alors que le 2500ème anniversaire de Marathon n’a donné lieu à aucune commémoration pan-européenne d’ampleur significative, l’U.E. écrase, humilie et asservit la République grecque, sommée de se vendre et de se rendre à 100% (privatisations tous azimuts, destruction de l’Etat régalien, armée comprise, refus de reconnaître le droit du peuple grec d’être consulté par référendum s’il en décide ainsi…). Les principaux auteurs de cet euro-diktat sont l’Allemagne capitaliste, - que son terrifiant passé balkanique devrait pourtant conduire à plus de retenue - , mais aussi le micro-Empereur vassalisé de l’Elysée. Derrière ces « diktateurs » d’apparat, on n’a aucune peine à discerner les vraies puissances qui les inspirent : les Banques et les sacro-saints « marchés financiers ». Cette étroite minorité d’oligarques entend bien rétablir de fait, avec l’appui du FMI et de l’OTAN, l’esclavage pour dettes à l’encontre de peuples entiers. Aujourd’hui ce sont la Grèce, l’Espagne et l’Italie qui sont mises à la question, mais une fois passées les présidentielles, ce sera le tour du peuple français, dont Nicolas Sarkozy menace déjà de détruire la Sécurité sociale après avoir déstabilisé l’Education nationale, l’hôpital public, la Recherche publique et cet acquis social structurant le lien intergénérationnel que sont les retraites par répartition nées du C.N.R. et des combats de la Résistance.

Car à court terme, notre pays n’est pas moins visé que la République grecque : violant pour la seconde fois le Non du peuple français à la Constitution européenne (un Non déjà bafoué par la forfaiture qu’a constitué l’adoption parlementaire du Traité de Lisbonne, copie conforme du Traité Constitutionnel Européen), voilà que Sarkozy, - approuvé sur ce point par François Hollande - , met en place sans nous consulter un « gouvernement économique franco-allemand » ; voilà qu’il soumet désormais le budget français aux eurocrates de Bruxelles et Francfort, - c’est-à-dire en fait, aux experts de Mme Angela Merkel - ; voilà qu’il invite le ministre allemand des finances à siéger régulièrement, en qualité de mentor, au Conseil des ministres « français ». Où et quand le peuple français a-t-il donc décidé de dissoudre son Etat-nation séculaire pour que lui soient substituées la « Françallemagne » et la « Franceurope » que les financiers exigent à grands cris ? Hitler a-t-il donc gagné la guerre pour que l’impérialisme allemand, dopé par le phagocytage de l’ex-RDA et par l’annexion à l’UE des ex-pays socialistes de l’Est (le prétendu « élargissement européen »), impose désormais ses vues à tout notre sous-continent avec l’aide de ceux qui, à Paris, réendossent indignement la livrée des Emigrés de Coblence, des Versaillais de Thiers et des collaborateurs de Vichy ?

A condition de ne pas se laisser aveugler par l’intense propagande sur la « dette » (est-ce donc aux banques de faire mourir les peuples ou aux peuples de mettre au pas les « marchés » ?), à condition de refuser le décervelage qui fait passer la « construction européenne » ultra-patronale, germano- et américano-centrée pour la « fin de l’histoire », chacun peut constater que l’Empire européen qui fleurit sur les ruines des acquis sociaux et des souverainetés nationales, a bien plus à voir avec le despotisme et la démesure du « Grand Roi » Darius qu’avec la fière devise des vainqueurs de Marathon. En réalité, née de l’effacement des premières expériences socialistes de l’histoire, la « construction européenne » porte en ses flancs un noir potentiel de destruction et de contre-révolution séculaire et millénaire. Ce ne sont plus seulement désormais les avancées sociales liées à la Révolution d’Octobre 1917, ni celles qui résultèrent de la défaite de Hitler à Stalingrad et à Berlin, que menace un système capitaliste en proie à la chasse effrénée au profit. Ce n’est plus seulement l’acquis civilisateur des Révolutions démocratiques bourgeoises des 17ème et 18ème siècles qui se trouve réduit à néant par ceux qui ricanent à la seule idée de consulter les peuples, de tenir compte de leurs éventuels refus, de soumettre aux parlements nationaux élus la politique budgétaire et monétaire des différents pays d’Europe. C’est désormais le code génétique de « l’Europe grecque », celui-là même qui s’est formé aux 6ème et 5ème siècles avant notre ère autour des notions d’humanisme, de raison et de citoyenneté, qui est attaqué de front par l’Empire européen piloté par Francfort, Wall Street, la City et le CAC 40.

Si pour finir la Grèce, son peuple fier, sa classe ouvrière et sa jeunesse combatives étaient mises au pas par l’UE avec l’active collaboration des proconsuls « grecs » de l’Empire, MM. Caramanlis et Papandréou, toutes les offensives antisociales, toutes les contre-réformes fascisantes feraient un bond en avant gigantesque sur tout le sous-continent européen. Déjà, les partis communistes sont interdits ou persécutés dans les ex-pays socialistes de l’est, déjà porter une chemisette ornée du Che est passible de deux ans de prison à Varsovie, déjà l’extrême droite nostalgique du Reich ou de Mussolini tient le haut de l’affiche (Hongrie, Italie, Flandre belge, Pays baltes…), quand elle ne participe pas directement au gouvernement de certains pays de la brunâtre Union européenne. Quelle sinistre revanche posthume pour tous ces empires qu’avaient su mettre à bas les peuples, de l’Empire perse d’avant-hier au barbare Troisième Reich d’hier!

C’est pourquoi les signataires de cet appel se déclarent pleinement solidaires de celles et de ceux qui, en Grèce, refusent de plier devant « l’union sacrée » de Papandréou-Caramanlis, laquelle vise à déposséder le peuple grec de sa souveraineté pour l’asservir aux maîtres du capital grec et étranger. L’Europe des luttes, celle qui ne se fait pas dans l’U.E. mais contre elle, combat déjà pour rendre aux peuples leur droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes, leur droit au progrès social et à la dignité nationale, leur droit à une coopération égalitaire dégagée du carcan de la « concurrence libre et non faussée » imposée par l’euro-mondialisation capitaliste (avec sa monnaie unique, son marché unique, son économie unique, sa politique unique, sa pensée unique, sans oublier sa langue unique, l’américain des affaires). Cette Europe des résistances n’a nul besoin de traité pour se lever contre ceux qui la nient jusque dans ses racines : elle doit prendre de l’ampleur en se solidarisant avec tous les peuples en lutte, et d’abord avec le peuple grec. Ce n’est pas l’esclavage des peuples pour dettes qu’il faut rétablir, c’est au contraire l’euro-esclavage de la dette qu’il faut abolir en taxant durement tous les usuriers du capital, qu’ils soient grecs, allemands ou français… Et ce n’est pas le funeste euro qu’il faut sauver à tout prix, c’est l’indépendance des peuples, c’est le service public, c’est le droit pour chaque peuple de produire chez lui sans devoir tout importer et tout délocaliser ; c’est le droit pour chaque peuple de développer sa culture et sa langue, non pour s’isoler, mais pour échanger à égalité avec les autres pays et les autres cultures du monde entier. C’est aussi le droit pour tous les peuples qui le souhaitent de rompre avec l’« économie de marché ouverte sur le monde » prescrite par les Traités de Maastricht et de Lisbonne, qui interdisent despotiquement de construire une société où les travailleurs, créateurs de toute richesse, seront au centre de la vie politique et économique. Et s’il faut pour cela rompre avec cette prison des peuples qu’est l’U.E., s’il faut pour cela en finir avec l’étouffante « monnaie unique », les peuples n’en mourront pas : c’est au contraire s’ils restent dans ces terribles machines à broyer les peuples, qu’ils « y resteront » et qu’ils « y passeront tous », de la Grèce de Thalès à la France du C.N.R., du Portugal de la Révolution des Œillets à la Pologne de Kosciusko et de Dombrowski en passant par l’Allemagne de Beethoven, de Bertolt Brecht et de Thomas Mann !

Non la devise de l’avenir ne peut pas être : « Euro-esclave, paie ta dette qui n’en augmentera pas moins sans cesse », comme c’est déjà le cas depuis des décennies dans l’hémisphère Sud saigné par les banques du Nord, « et pour cela, accepte la servitude volontaire à perpétuité et trime de plus en plus durement, de plus en plus tardivement, de plus en plus indignement, en recevant toujours moins de salaire, de soins médicaux, d’éducation… et de respect » !

Comme le disait l’appel clandestin publié par Jacques Duclos et par Maurice Thorez en juillet 1940 à l’intention de notre peuple humilié, « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves ! ». Comme le clame encore aujourd’hui le peuple cubain héritier d’Ernesto Guevara face au blocus de l’Empire U.S. : « la patrie ou la mort, nous vaincrons ! ». Et comme le disaient hier nos Sans-Culotte, « liberté, égalité, fraternité ou la mort ! », ce qui revenait à traduire en français la sublime devise des hoplites de Marathon.

A la fois patriotique et internationaliste, la nouvelle bataille contre l’esclavage pour dettes vient de commencer à Athènes. Nous appelons les intellectuel(-le-)s attaché(-e-)s aux Lumières, les militant(-e-)s fidèles aux valeurs progressistes des grandes révolutions du passé, à se solidariser avec le peuple grec en résistance, à réfuter les euro-mensonges des médias, en un mot, à refuser à la fois le « droit » pour les grands Etats prédateurs d’asservir des pays plus faibles et le « devoir » pour les peuples de vivre esclaves au nom du Dieu Euro.

Faisons revivre l’esprit de révolte contre l’indignité de l’esclavage pour dettes, qui permit au peuple athénien d’hier, et qui permettra demain aux peuples grec, français, italien, espagnol, portugais, allemand, etc., de balayer tous les despotismes, fussent-ils cachés derrière les mots usurpés d’« Europe », de « liberté » et de « démocratie » !

PREMIERS SIGNATAIRES :

Georges Gastaud, philosophe (62) ; Pauline Antonini, étudiante de l’Ecole des Chartes (75) ; Gilles Bachelier, juriste, officier de l’ordre national du mérite ; Jean-Pierre Combes, ingénieur polytechnicien (19) ; René Coucke, médecin (59) ; Aurélien Djament, chercheur en mathématiques (44) ; Jean-François Dejours (62), philosophe, syndicaliste ; Bruno Drweski, historien, Barbara Y. Flamand, écrivain (Belgique), Vincent Flament, latiniste, militant internationaliste (59) ; Marie-France Fovet, militante internationaliste, professeur de philosophie retraitée (22) ; Benoît Foucambert (81), Marc-Olivier Gavois (13), agrégés d’histoire ; Georges Hage, m. honoraire du parlement français (59) ; Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur d’université émérite (78) ; Léon Landini, a. officier FTP-MOI, officier de la Légion d’honneur, Grand mutilé de guerre (92) ; Angeles Maestro, médecin, a. députée « rouge » au parlement espagnol ; Antoine Manessis, chargé de cours à l’université de Grenoble (38), Annette Mateu, documentaliste retraitée, Pierre-Alain Millet, élu municipal, enseignant informatique (69), Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais (62) ; Laurent Nardi, professeur de lettres (74) ; Jacques Nikonoff, universitaire ; Gaston Pellet, militant de la résistance linguistique au Business Globish ; Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF, a. député de la nation, a. député européen (19) ; Jean-Luc Pujo, animateur des Clubs Penser la France (75) ; Françoise Roucheray, professeur agrégé d’anglais en CPGE, 59 ; Nathalie Sage-Pranchère, archiviste-paléographe, historienne (75) ; Jany Sanfelieu, helléniste (89) ; Daniel Serrano, militant républicain espagnol (75) ; Jean-Pierre Sinkiewicz, professeur de physique, syndicaliste ; Stéphane Sirot, historien (59) ; Miguel Urbano Rodrigues, a. député portugais au Conseil de l’Europe, ancien éditeur principal de l’Estado de Sao Paulo ; Yves Vargas, philosophe (93) ; Karine Van Wynendaele, agrégée d’histoire, syndicaliste (62) ; Serge Zajac, professeur de philosophie (59) ;

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Message  yannalan Mar 8 Nov - 19:41

Quel festival d'âneries!

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Message  nico37 Sam 26 Nov - 9:54

POLE POSITION DU 26 NOVEMBRE 2011
LE POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE ET SON JOURNAL INITIATIVE COMMUNISTE PRENNENT POSITION SUR L’ACTUALITE POLITIQUE ET SOCIALE

Servi par son petit vassal Merkozy, le grand Reich allemand, ridiculise les « alter-européistes » de la petite gauche !

A la remorque du PS qu’elles prétendent contester, les directions du Front de gauche, de l’euro-trotskisme, d’ATTAC, mais aussi des syndicats CFDT, CGT, FSU, ont une recette pour « mettre l’euro au service des peuples » et « orienter l’euro vers l’emploi et le social », comme l’affirmait récemment sans rire la direction du SNES : faire en sorte que la Banque européenne de Francfort puisse prêter directement aux Etats de l’UE afin d’éponger la prétendue « dette souveraine » contractée à des taux usuraires sur les « marchés financiers ».
Malgré les timides jérémiades de Sarkozy allant dans ce sens, la vraie patronne de l’Europe vient de trancher : la Banque européenne ne prêtera rien à personne, la France n’aura, comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie, qu’à ramer pour tenter (vainement ?) de conserver son triple A en continuant de massacrer les pensions de retraite, les remboursements Sécu et les emplois, les postes d’enseignants et de personnels hospitaliers. Et aujourd’hui même, publiquement humilié par Angela Merkel, Sarkozy a baissé pavillon et a promis de ne plus même parler de recourir à la Banque européenne (où sont stockés, rappelons-le, les lingots de feue la Banque de France). Fidèle à la vieille tradition réactionnaire des classes privilégiées « françaises », le grand patriote Sarkozy si soucieux de l’ « identité nationale » (sic), se met honteusement sous la protection de l’impérialisme allemand et ce grand « sauveur du monde » n’a désormais plus qu’une ambition : devenir le brillant second, plus agressif que jamais envers les pays de l’Europe du sud, du suzerain allemand… et mettre en place, sous les applaudissements de Hollande (capitale : Maastricht) un « gouvernement économique franco-allemand » qui achèvera de mettre la France sous tutelle. Est-ce pour cela que des milliers de patriotes sont morts pendant la Résistance ?
Après la victoire de la droite en Europe, après l’entrée de l’extrême droite au gouvernement « grec » du proconsul européen Papadémos, après la nomination d’un gouvernement chargé de traduire en italien les Diktats européens, qui peut encore croire, dans les directions syndicales et politiques françaises, au mythe, - ou au mensonge éhonté et cynique - , de la « réorientation progressiste de l’Europe » à laquelle le PCF s’est converti au milieu des années 90 en reniant cyniquement (pour entrer au gouvernement Jospin !) le juste combat de Georges Marchais contre le traité de Maastricht et contre la monnaie unique (autre nom du deutsche-mark), ces armes absolues contre les acquis populaires et la souveraineté nationale des peuples d’Europe: on ne transforme pas un requin en doux végétarien.
C’est pourquoi les militants franchement communistes du PRCF appellent les militants de la « gauche de la gauche », ainsi que tous les vrais syndicalistes, à interpeller leurs dirigeants : assez de mensonges sur la « réorientation de l’euro et de l’UE » au profit des peuples et autres SORNETTES insultant à l’intelligence des travailleurs. Assez de cadeaux idéologiques à Marine Le Pen, qui profite largement du reniement par la fausse gauche de la lutte traditionnelle du PCF de Duclos et Marchais pour l’indépendance nationale, et qui feint de vouloir sortir de l’euro alors qu’elle veut, comme Sarkozy, une « sortie concertée de l’euro » soumise au bon vouloir de Merkel.
Militants sincères qui êtes attachés à votre pays, à votre classe, à vos idéaux, secouons ensemble l’euro-cocotier ! Avec le PRCF qui le réclame contre vents et marées depuis sa fondation et qui ne vous a jamais menti sur le cataclysmique euro, exigeons la sortie unilatérale de la France de l’UE et de l’euro. Ce n’est pas si nous restons dans l’UE que nous nous en sortirons, c’est si nous y demeurons que nous « y resterons » !
Vive l’indépendance nationale, vive le « produire en France », vive la souveraineté de tous les peuples, français, grec, italien, espagnol, etc., vive la nationalisation-socialisation des banques et des secteurs-clés de l’économie( non pas provisoire mais définitive et sans indemnité pour les gros actionnaires) , vive la coopération entre les peuples sur la base de tout nouveaux traités progressistes entre les peuples libres du monde entier, vive la solidarité de classe entre les travailleurs de toute l’Europe.


Halte à la guerre impérialiste larvée contre la Syrie et l’Iran !

Union des forces anti-impérialistes contre la marche à la guerre sous couvert « humanitaire ».

Après avoir agressé et ravagé la Libye, détruit son gouvernement légal, placé au pouvoir des lyncheurs coupeurs de mains et amis des djihadistes afghans, le pouvoir sarkozyste, secondé par le clown va-t-en-guerre et milliardaire BHL, a pris la tête de la croisade contre la Syrie, tout en continuant de pousser les feux contre l’Iran.
Au-delà de ces deux pays, c’est l’Inde, c’est la Russie, c’est la Chine qui sont visés car l’impérialisme occidental se moque comme d’une guigne de la démocratie en Arabie séoudite ou au Bahrein ou en Palestine occupée. La prétendue « communauté internationale » veut avant tout intimider et encercler ses rivaux des « pays émergents » et couper aux « BRIC » (Brésil-Russie-Inde-Chine) la route du pétrole proche-oriental.
Plus l’impérialisme français recule en Europe devant son rival et suzerain allemand, plus Sarkozy se traîne aux pieds d’Obama, - qui l’a adoubé pour la présidentielle devant la gtélévision française complice - , plus le pouvoir sarkozyste saccage la nation, sa production industrielle délocalisée, son chômage de masse,sa jeunesse sacrifiée,ses services publics exsangues, sa langue magnifique sacrifiée au tout-anglais patronal, ses acquis sociaux, sa laïcité républicaine - , et plus il se venge militairement sur les peuples du Sud dans l’espoir de restaurer la sanglante, et si rémunératrice « Françafrique », et de retrouver, - sous l’égide de l’OTAN - , ses anciennes colonies du Proche-Orient…
La question n’est pas ici de savoir si le régime d’Assad convient ou pas aux progressistes que nous sommes : il est évident qu’avec les communistes syriens et iraniens, nous souhaitons au peuple syrien le maximum de liberté, d’indépendance et de progrès social. Nous sommes de tout cœur avec les vrais progressistes syriens et iraniens, que nous ne confondrons jamais avec ceux qui, sous couvert de démocratie, appellent l’impérialisme étranger à faire la loi à Damas ou à Téhéran, comme il la fait désormais à Tripoli ou à Bagdad pour le plus grand malheur des peuples ainsi « libérés ».
Mais notre rôle de communistes vivant dans un pays du premier cercle impérialiste est d’abord de rappeler prioritairement qu’il revient à chaque peuple de disposer de lui-même et par lui-même, que l’impérialisme est l’ennemi principal des peuples comme on l’a vu en Irak et qu’ « un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre » (Marx).
Or, manifestement, , les services secrets occidentaux et israéliens sont à l’œuvre en Iran, où des usines sautent et où des scientifiques sont assassinés ; et déjà les impérialistes mènent une guerre secrète et non déclarée en Syrie en poussant à la guerre civile, de manière à recoloniser ce pays et à mettre en place le « Grand Proche-Orient » qui reste l’objectif stratégique de l’impérialisme US, de G.W. Bush à B. Obama, avec à la clé l’occupation du Liban par « Tsahal » et la mise en place du « Grand Israël » voulu par les extrémistes.
Alors, n’aidons pas les dirigeants UMPS qui détruisent la France et qui oppriment cruellement le monde du travail ICI à redorer leur blason en recolonisant des pays étrangers. Car tout ce qui aide les dirigeants impérialistes « français » à mettre au pas les pays étrangers, servira en dernière analyse à opprimer notre propre pays en détruisant là-bas comme ici le fondement de toute démocratie : l’inaliénable « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».
C’est pourquoi nous dénonçons les propositions Juppé tendant à établir de prétendus « couloirs humanitaires » et une « zone d’exclusion aérienne », car le but réel de ces manœuvres est de mettre en marche l’engrenage de nouvelles guerres aux conséquences imprévisibles pour toute l’humanité.

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Message  nico37 Mar 6 Déc - 22:12

Le MEDE«F» enterre la France.
Et si le peuple de France enterrait le MEDE«F» ?


Ou : comment Madame PARISOT rivalise avec Frau MERKEL pour le titre envié de « Miss MARK » !

Pendant la Révolution française, les classes privilégiées ont trahi leur pays en s’alliant avec les rois d’Autriche, de Prusse et d’Angleterre pour mater la « populace ».

Lors de la Commune de Paris, Adolphe Thiers (au prénom prédestiné), qui présidait aux destinées du « parti de l’Ordre », a négocié ouvertement avec Bismarck pour obtenir les moyens militaires (la libération des prisonniers de guerre français) qu’il jugeait nécessaires pour écraser les ouvriers, patriotes ET internationalistes, de la Commune de Paris.

Dans les années trente du 20ème siècle, la grande bourgeoisie « française » s’exclamait « plutôt Hitler que le Front populaire ! » et, comme l’a montré l’historienne A. Lacroix-Riz, l’« élite » patronale « française » fit sciemment le « choix de la défaite » (puis de la « Kollaboration ») avec Hitler. Alors que les ouvriers, les paysans et les intellectuels communistes (et non communistes) tombèrent par dizaines de milliers dans la lutte armée contre l’Occupant.

Aujourd’hui on retrouve les mêmes contre les mêmes : voici ce que proclame Frau PARISOT dans une tribune du Monde, intitulée Créons d'urgence les Etats-Unis d'Europe ! :

"La solution existe. Elle est audacieuse. Elle s'appelle Etats unis d'Europe, fédéralisme européen, délégation de souveraineté. Elle offrirait enfin aux Européens un projet, une ambition, une fierté. Mais elle nous oblige à changer nos habitudes, à conférer une responsabilité politique plus grande aux institutions européennes, à considérer d'emblée à leur échelle européenne les questions sociales, et pas seulement budgétaires et fiscales. Il faut vouloir avancer vers un territoire reconfiguré, vers une nouvelle patrie, vers l'an I d'une véritable pratique de notre histoire fédérale." (sic).

Bien entendu, peu chaut à cette noble dame qui ravage nos acquis sociaux, nos emplois industriels et nos services publics, avec l’aide de son ami SARKOZY, que le peuple français ait dit non à la constitution européenne. Tous ces gens, - qui ne parlent de démocratie que pour trouver prétexte à envahir d’autres pays ou à cultiver l’anticommunisme et l’antisoviétisme à retardement - , se moquent éperdument de la France, de la République, du suffrage universel et autres vieilleries. Ce qui leur importe, ce sont les super-profits du CAC 40 : voilà une « patrie », celle de leurs dynasties familiales, qu’ils ne risquent pas de trahir.

Déjà TRICHET avait inauguré son mandat à la tête de la BCE en déclarant, en anglais bien sûr : « I’m not a Frenchman ! » (« Je ne suis pas français ») ; déjà le BARON SEILLIÈRE, prédécesseur de la L. PARISOT à la tête du MEDEF, avait entamé son mandat à la tête de « Business-Europe », le syndicat du patronat européen, en déclarant devant Chirac : « Je ne vous parlerai plus désormais qu’en anglais, la langue des affaires et de l’entreprise ». Trahison de la langue française, trahison du pays, tout se tient… ! Les capitalistes appliquant à la lettre le slogan qu’on leur enseigne dans les Business-Schools de management : « ne pas s’attacher aux pays, ne pas s’attacher aux produits, ne pas s’attacher aux personnes »…S’attacher à une seule chose qui tient lieu de « sacré » à cette engeance : le taux de profit !

Il est donc de plus en plus inconcevable que toute une partie de la gauche, de la social-démocratie à la petite gauche dite « radicale », continue de bouder l’idée de souveraineté nationale tant le contenu de classe patronal de l’assassinat de la nation française est désormais patent. Pourtant, Lénine ou Georges Politzer nous ont dès longtemps appris la nécessité absolue de défendre le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », Jaurès déclarant que « la souveraineté politique est le socle de l’émancipation sociale » et Ho Chi Minh ajoutant que « il n’est pas de bien plus précieux que l’indépendance et la liberté ».

Plus que jamais, le PRCF appelle donc les militants du monde du travail à associer la défense des acquis massacrés par la « troïka » U.E./Sarkozy/MEDEF et la défense de leur pays. N’abandonnons pas ce combat patriotique, foncièrement ouvrier et anticapitaliste, à l’extrême droite raciste qui dévoie le beau nom de France pour écraser le mouvement ouvrier.

Plus que jamais, le PRCF invite aussi les républicains patriotes à se tourner vers le monde du travail, à perdre toute illusion sur la classe capitaliste, dont la représentante mandatée appelle ouvertement à cette énormité : DISSOUDRE la France et marcher sur le ventre du peuple français qui, le 29 mai 2005, a catégoriquement refusé la constitution européenne.

Le drapeau rouge et le drapeau tricolore sont nés tous deux, comme la Marseillaise et l’Internationale, dans le feu des luttes révolutionnaires de notre pays. Le Front populaire antifasciste et la Résistance avaient su les associer pour le plus grand bien de notre pays. L’heure de cette alliance entre nos deux drapeaux, qui porta les grandes avancées du Conseil National de la Résistance, est manifestement revenue.

C’est d’autant plus vrai que, capitulant devant l’autre Miss Mark (A. Merkel), Sarkozy annonce froidement un nouveau traité supranational non soumis à référendum qui annulerait la souveraineté budgétaire de la France, priverait de signification les élections à venir, et confirmerait la sinistre Banque de Francfort dans son rôle d’unique patronne de l’Europe.

Plus que jamais doit monter l’exigence d’un référendum permettant au peuple français de dire Non à l’euro et à l’Union européenne. Un référendum dont il faudra fermement appeler le peuple à défendre le résultat en rappelant aux gouvernants factieux accoutumés à violer les votes populaires qu’en démocratie « la souveraineté réside dans le peuple » et non dans les dirigeants félons qui, pour servir les marchés et faire allégeance aux maîtres berlinois de l’UE, s’assoient sur le suffrage universel.

Aujourd’hui il n’y a plus de milieu possible : servir la France ou servir le capitalisme, il va falloir choisir. Comme il va falloir choisir à gauche, entre servir le monde du travail, - qu’attendent d’énormes coupes claires au nom du « salut de l’euro » -, et s’obstiner à rejeter la Nation de manière suicidaire. Comment ceux qui n’aiment pas leur pays pourraient-ils réellement aimer l’humanité ? Comme le disait Jaurès, - qui paya de sa vie son opposition à la guerre impérialiste - , un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène.

Le temps de la trahison nationale est revenu. Celui de la Résistance patriotique et populaire aussi. Le PRCF appelle les forces communistes et progressistes à construire un large Front de Résistance Antifasciste, Patriotique et Populaire ! (FRAPP)

Plus que jamais, pour que vive notre pays, ses conquêtes sociales, ses libertés démocratiques, « dégageons » ce régime malfaisant, cette classe capitaliste sans honneur qui change de patrie comme de tiroir-caisse, et cessons de cultiver le mensonge d’une « Europe sociale », d’un « euro mis au service des peuples », qui n’a plus d’autre fonction idéologique que de farder la nouvelle prison des peuples que constitue l’Euro-Diktature européenne dirigée par l’impérialisme allemand.

Plus que jamais, le PRCF appelle notre peuple à faire sienne l’appel clandestin lancé par Maurice Thorez et Jacques Duclos le 10 juillet 1940 : « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves » !

*******************************************************
Georges HAGE, député honoraire du Nord, président d’honneur du PRCF.
Léon LANDINI, ancien officier FTP-MOI, officier de la Légion d’honneur, grand Mutilé de guerre, médaille de la Résistance, Président du PRCF.
Jean-Pierre HEMMEN, réprimé pour avoir refusé de servir sous les ordres d’un ancien général de la Wehrmacht devenu commandant de l’OTAN, Fils de Fusillé de la Résistance, vice-président du PRCF.
Georges GASTAUD, philosophe, fils de Résistant, , auteur de « Patriotisme et internationalisme » et de la « Lettre ouverte aux ‘bons Français’ qui assassinent la France », secrétaire national du PRCF.
Annie LACROIX-RIZ, professeur émérite d’histoire contemporaine, auteur du « Choix de la défaite ».
Pierre PRANCHERE, ancien Franc-Tireur et Partisan Français,

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Message  Marco Pagot Mer 7 Déc - 15:09

Affolant...
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Message  Roseau Mer 7 Déc - 16:09

Thorez et Duclos, ça fait vieux !
Question repli cocorico, ils auraient intérêt à se référer plutôt à Schivardi...
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Message  gérard menvussa Mer 7 Déc - 16:20

pas l'genre ! Tu vois Georges Hage ou Annie LACROIX-RIZ se référer a un Trotskyste (bien entendu, Schivardi est trotskyste comme moi je suis curé, mais c'est un peu trop pour eux)
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Message  Gayraud de Mazars Mar 13 Déc - 23:14

Vous avez eu l'occasion de discuter avec des militants du PRCF ?

En fait, si vous essayez c'est pas très rigolo, c'est pas autre chose que de vrais staliniens, ça pue la GPU, et ce qui va avec... Franchement, c'est des allumés, la haine des trotskistes, c'est affolant, là c'est presque médical ! Vous la voyez vous l'unité possible proposé par le PRCF, aaaah.... affraid
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Message  nico37 Sam 24 Déc - 18:33


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Message  nico37 Ven 10 Fév - 23:49

Lettre ouverte du PRCF au citoyen Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidence de la République.

Cher citoyen Mélenchon,

Le Pôle de Renaissance Communiste en France a, à plusieurs reprises, sollicité une rencontre avec vous, y compris par l’intermédiaire de militants et de cadres du Parti de Gauche. Aucune réponse, fût-elle négative, ne nous a été donnée et nous ne comprenons pas cette attitude.
Nous souhaitons pouvoir échanger nos analyses pour définir nos divergences et surtout nos convergences. Cela n’a pu se réaliser jusqu’à présent mais nous sommes évidemment prêts à une telle rencontre, si vous la jugez également utile.

Toujours est-il que les élections présidentielles s’approchant, la situation politique étant ce qu’elle est, nous souhaitons vous adresser ce courrier afin de clarifier un point qui nous paraît fondamental.

Nous avons apprécié, et nous l’avons dit publiquement, un certain nombre de vos positions : sur Cuba socialiste, sur l’Amérique Latine, sur Stalingrad, sur le Tibet, sur le patriotisme, sur la République, sur la laïcité....
Cependant vous n’êtes pas sans savoir que subsiste entre nous une divergence politique importante sur l’analyse que nous faisons respectivement de l’Union Européenne. Vous et le Front de Gauche affirmez la possibilité d’une « Europe sociale ». Pierre Laurent, président du Parti de la Gauche Européenne, ne cesse d’intervenir en défense de l’euro, au nom duquel tous les acquis sociaux et toutes les souverainetés nationales sont ravagés, et d’affirmer qu’on peut transformer ce poison violent qu’est la monnaie unique en un outil au service du progrès.

Comme d’autres forces politiques progressistes, nous pensons au contraire que l’UE est intrinsèquement une construction du capital, que l’Euro est l’axe structurant de cette politique de guerre au monde du travail et aux nations constituées. Nous jugeons donc impossible une orientation progressiste de l’UE : on ne transforme pas un crocodile en doux végétarien. Rappelons que 80% de la classe ouvrière, selon les derniers sondages, partage notre constat et plus largement les couches populaires de façon majoritaire.

Bien entendu il ne s’agit pas simplement de constater la divergence mais d’étudier la manière de la surmonter de façon dynamique, dans une perspective qui nous serait éventuellement commune, et cela dans une situation où notre pays vit sa crise existentielle la plus grave depuis 1940, ce qui appelle à des efforts unitaires de tous les patriotes progressistes. Et cela d’autant plus qu’il serait gravissime d’abandonner au FN le combat contre l’euro : ce combat, à la fois national et social, fut en effet au cœur de la campagne du PCF de G. Marchais et de la CGT d’Henri Krasucki pour le « non » à Maastricht, qui impliquait le « non » à la monnaie unique.

C’est pourquoi nous souhaitons vous interpeller sur une question cruciale.

Si une fois élu président, vous constatiez, - ce qui nous paraît inéluctable au vu des rapports des forces en Europe et en Allemagne -, que vos propositions pour transformer l’UE se heurtent au refus des autres gouvernements de l’UE (menaces et sanctions financières à l’appui), quelle serait votre attitude ?
Vous soumettre en attendant des jours meilleurs comme l’a fait Jospin en 1997 ? Ou bien vous battre frontalement pour dégager notre pays de l’étau qui paralyse toute alternative progressiste, y compris jusqu’à la sortie unilatérale de l’euro et à la rupture totale avec l’Europe supranationale du grand capital ? Le vote de millions de citoyens dépend en réalité de la levée de toute ambiguïté sur cette question.

Ce point est en effet fondamental non seulement en termes stratégiques mais en termes tactiques et électoraux, en particulier vis-à-vis de notre combat commun et radical contre le Front dit National dont la montée en puissance repose largement sur l’exploitation de l’aspiration très légitime de la classe ouvrière à « produire en France » et à rompre avec le libre-échangisme mondial, qui n’est que le masque de la domination planétaire des monopoles capitalistes. C’est d’ailleurs dans le fait que le FN feint de récupérer le combat de G. Marchais pour produire en France (avec des Français et des immigrés, faut-il le dire !) et pour défendre la souveraineté de notre pays et son droit à coopérer avec tous les pays du monde que prend naissance l’écho ouvrier et populaire très alarmant suscité par Marine Le Pen.

L’affirmation, par un candidat progressiste, de cette double dimension idéologique : le combat pour l’indépendance nationale et l’engagement pour la solidarité internationale des peuples (une solidarité qui dépasse et de loin le cadre européen), nous paraît une condition nécessaire pour rassembler l’électorat ouvrier et populaire car, comme le disait Jean Jaurès, « la souveraineté politique du peuple est le socle de l’émancipation sociale » et aussi : « un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène ».


Enfin, et parce que notre pays est entraîné vers des chemins très dangereux par l’oligarchie capitaliste, nous voudrions que vous affirmiez avec clarté qu’une République présidée par Jean-Luc Mélenchon ne se trouvera mêlée, ni de près ni de loin, à une intervention impérialiste en Iran ou en Syrie, comme elle le fut tout récemment en Libye.


Voilà, cher citoyen Mélenchon, ce que nous tenions à vous dire dans l’attente d’une réponse à notre interrogation qui n’a cure de l’esprit de chapelle et relève exclusivement de ce qui est notre responsabilité à tous : permettre à une dynamique progressiste et à une perspective révolutionnaire de s’affirmer à un moment où se décident l’avenir, et même la survie au 21ème siècle, d’une France républicaine et sociale.

Salut et fraternité !

Le 7 février 2012
Pour le PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France),
Léon Landini, président du PRCF, a. officier FTP-MOI, Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance et officier de la Légion d’honneur ;
Pierre Pranchère, vice-président du PRCF, a. député, ancien FTPF, Combattant volontaire de la Résistance ;
Jean-Pierre Hemmen, vice-président du PRCF ;
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF ;
Antoine Manessis, secrétaire à l'action unitaire ;
Annette Mateu Casado, secrétaire de la commission finances du PRCF ;
Jany Sanfelieu, secrétaire à l’organisation du PRCF.

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Message  nico37 Lun 13 Fév - 23:33

Communiqué du Pôle de Renaissance Communiste en France

Soutien total du PRCF aux travailleurs, aux communistes et aux véritables patriotes grecs.

« Quand ceux d’en bas ne veulent plus vivre comme avant, quand ceux d’en haut ne peuvent plus diriger comme avant, alors s’ouvre une période de révolution ». Lénine

Une situation révolutionnaire est-elle en train de se faire jour en Grèce ? Non seulement la révolte populaire, conduite par le KKE et par le PAME, est totale, mais des signes de plus nombreux de fracture apparaissent dans la classe dominante, y compris dans l’appareil d’Etat (cf. le communiqué de certaines forces de police, la démission de certains ministres, etc.).
De plus en plus il apparaît que l’Union européenne, son euro de malheur et ses institutions supranationales et dictatoriales ne peuvent qu’être vomies par les peuples, y compris le nôtre dont le « non » à la constitution européenne a été grossièrement violé par l’UMP et par la social-eurocratie.
Le PRCF réaffirme sa solidarité avec le KKE, avec le PAME, avec l’ensemble des Grecs patriotes qui refusent la mise à mort du peuple qui a créé l’Europe des Lumières et le concept même de démocratie.
« Peuples d’Europe soulevez-vous » est-il écrit sur l’Acropole. Au moment où la classe dominante française représentée par le MEDEF détruit notre pays en rampant devant Bruxelles et Francfort et en saccageant les acquis de la Résistance et même ceux de la Révolution française, nous devons tous approfondir notre solidarité avec le peuple grec en insurrection, tout en développant ici les prémices de notre propre soulèvement citoyen.
Et cette solidarité sera d’autant plus forte qu’en France même, la résistance progressiste et patriotique contre l’Union Européenne, contre la monnaie inique et contre le capitalisme prédateur montera en puissance à l’appel des vrais communistes unis, des vrais républicains patriotes et progressistes rassemblés et des syndicalistes de lutte appelant ensemble au « tous ensemble et en même temps ».
L’heure des résistances et des révolutions revient. A tous les révolutionnaires de s’y préparer en créant les conditions de l’unité des forces populaires.
Le 12 février 2012

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Message  nico37 Mer 22 Fév - 2:51

Communiqué à propos de la « valeur des civilisations » PRCF - URCF - RCC & autres stalinoïdes Logo_rocml

Devant l'UNI (organisation étudiante de la droite à l'extrême droite), Claude Guéant a affirmé que « contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas.» Sous-entendant par là que la civilisation occidentale, euro atlantique, chrétienne, serait supérieure aux autres. Ces termes ne nous étonnent pas de la part de Claude Guéant qui s’est fait le spécialiste des « petites phrases » fascisantes destinées entre autres, dans le contexte électoral actuel, à ratisser une partie de l’électorat du Front National.

La source des inégalités ne réside pas dans la culture, mais dans les rapports économiques.

Derrière les affirmations de Claude Guéant se cache une idéologie profondément réactionnaire qui vise à travestir la réalité pour mobiliser les peuples dans des guerres. Hungtiton, un théoricien américain, annonçait il y a quelques années le choc des civilisations, comme inévitable.
Certes, il existe des inégalités de développement à travers le monde, et il existe des contradictions entre les pays, qui peuvent mener à des guerres. Mais leur origine et leurs enjeux ne sont pas culturels. Ils sont économiques et politiques.
Le capitalisme ne s'est pas développé partout à la même vitesse. Certains pays sont longtemps restés des pays féodaux. Aujourd'hui, le capitalisme est partout mais les inégalités de développement subsistent. En effet, les premiers pays où les marchés intérieurs sont arrivés à saturation ont commencé dès la fin du 19ème à se lancer dans une course pour aller à la conquête de nouveaux marchés dans les pays qu'ils pouvaient – plus ou moins- facilement battre militairement. Le développement des pays conquis a été entravé par les pays impérialistes – dont la France. En effet, dans les colonies africaines, maghrébines, antillaises, asiatiques, la France a organisé la production de façon à exporter des matières premières ensuite transformées en France. Ainsi, certains pays étaient destinés à la production de cacao, d'autres de bananes, etc, ce qui empêchait tout développement économique indépendant.
Aujourd'hui, les capitalistes délocalisent la production dans les pays dominés pour surexploiter les ouvriers de ces zones. Mais cela permet un développement de l'économie des pays dominés qui deviennent des pays émergents et des concurrents potentiels.
Le « choc des civilisations », c'est une justification aux guerres de rapines des impérialistes pour obtenir les ressources de pays étrangers.

La prétention universaliste de la culture française et la culture prolétarienne

La culture nationale française, depuis la révolution française, a une prétention universaliste. La France aurait pour mission d'apporter au reste du monde les lumières de la civilisation, de la démocratie, de l'égalité, de la fraternité. Quelle prétention !
Cette prétention universaliste a servi en réalité de prétexte à l'impérialisme français, qui, sous couvert d’exporter ces valeurs, a mené une lutte acharnée pour détruire les cultures nationales de nombreux peuples, à l'intérieur de ses frontières, dans ses colonies de peuplement comme l'Algérie, le Maroc, en Afrique et en Asie, et partout où il s’est imposé par la force et la ruse.
Support idéologique, mais pas seulement : les institutions de promotion de la francophonie, les écoles françaises à l'étranger, par exemple, sont encore un élément central du dispositif impérialiste français.
En France même, dans le cadre des luttes de classe, cette idéologie de la supériorité de la civilisation occidentale développe la division dans les rangs du prolétariat de France, la bourgeoisie française tentant de faire croire à la supériorité culturelle des classes populaires d'origine européenne sur les classes populaires d'origine maghrébines et africaines.
Nous ne rejetons pas toute culture nationale française dans ses apports progressistes. En outre, les prolétaires et le peuple de France portent d'autres valeurs, une autre histoire, une autre culture que celles de la bourgeoisie française. Notre culture, elle, est faite des luttes des ouvriers et des classes populaires françaises, la Commune, 1936, la résistance antifasciste, les grèves de 47, Mai 68. Elle rejette Le colonialisme, l'impérialisme, est solidaire des peuples dominés. Elle s’enrichit et se construit au contact de la main d’œuvre immigrée, dans les usines, dans la rue. La culture des peuples dominés par la France est un élément vivant de la culture prolétarienne française.

L'impérialisme occidental et la barbarie

Les racines d'une culture sont à chercher dans les rapports économiques. Nous sommes en plein dans la phase de pourrissement du capitalisme : l'impérialisme. Le monde a été partagé depuis la fin du 19èmesiècle et, dans les conditions de la crise mondiale actuelle, les puissances économiques sont prêtes à tout pour le repartager et s’accaparer les richesses et les marchés des pays mis sous leur domination. Elles sont aussi prêtes à jeter leurs propres peuples dans de nouvelles guerres meurtrières comme elles le firent lors des deux grandes guerres mondiales.
Les peuples du monde entier ont payé un lourd tribut humain dans la construction des nations européennes. Des rivières de sang ont coulé au proche orient pendant les croisades. A suivi le génocide des peuples indiens d'Amérique. Ensuite, les européens ont mené la conquête sanglante de l'Afrique et de l'Asie, réduisant à l’esclavage et déportant en Amérique des millions d'Africains. L'Histoire européenne, c'est par le sang qu'elle s'est faite. Guéant le sait. Mais pour lui, cela n’a pas d’importance.
La France, pas plus qu’aucune autre puissance occidentale, n'a de leçon à donner aux peuples du monde arabe et aux peuples d’Asie et d'Afrique. L’impérialisme français est prêt à soutenir et à mettre en place les pires tyrannies pour servir de gardes chiourmes aux peuples qu'il surexploite. Et lorsque les peuples veulent se débarrasser de son joug, il est capable d'intervenir directement et de commettre les actes les plus barbares pour faire taire la révolte. Les massacres qui ont accompagné les guerres de conquête coloniale en Amérique, en Afrique et en Asie et toutes les répressions armées contre les luttes de libération sont là pour en témoigner.
Non, la civilisation occidentale n’est pas supérieure aux autres !

La seule supériorité qu’elle a montré ces derniers siècles, c’est sa capacité à dominer le monde par le sang et le feu.

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Message  nico37 Sam 25 Fév - 17:12

L'URCF passe avec armes et bagages dans le camp du révisionnisme ouvert 24 février 2012

Fondée en 2004, l'Union des révolutionnaires communistes de France (URCF) est l'une des rares organisations qui vise, tout comme le PCMLM, à la reconstruction du Parti Communiste de l'époque révolutionnaire.
Cette période s'étale de 1920 à 1950 pour le PCMLM, et va plus loin pour l'URCF, mais l'URCF prétendait, autant que le PCMLM, à l'orthodoxie sur le plan de la fidélité aux idéaux révolutionnaires, au marxisme en tant que science.
L'URCF n'a, cependant et bien évidemment, pas été en mesure d'assumer la science en raison de son incompréhension du matérialisme dialectique, et on peut voir qu'à l'occasion des élections présidentielles qui arrive, l'URCF est passé avec armes et bagages dans le camp du révisionnisme ouvert.
Le mot d'ordre de l'URCF est en effet le « boycott », ce qui est logique pour les révolutionnaires authentiques, néanmoins ce boycott s'intègre pour l'URCF dans une stratégie rejetant ouvertement le principe de révolution socialiste.
La base semble en partie correcte pourtant : la Vème république est considérée comme une « monarchie présidentielle », ce qui est le b-a-BA du point de révolutionnaire en France.
Cependant, le mot d'ordre est le suivant:
« Il faut abroger la Vème République et la monarchie présidentielle ! »
C'est-à-dire que l'URCF appelle à réformer l’État bourgeois.
Voilà ce que dit l'URCF :
« Le boycott que nous préconisons (par l’abstention, le vote blanc ou nul) va à contre-courant de la campagne effrénée dans les médias ; il vise à donner un avertissement au système de pouvoir politique bipolaire et à ses satellites.
Au premier tour, plus fort sera l’avertissement, plus le pas sera significatif pour abroger la Vème République, la présidence monarchique, appeler à une Assemblée constituante forgeant de la base au sommet une République Démocratique transférant le pouvoir à l’Assemblée nationale .
Le programme de l’URCF vise à lier les gains démocratiques (la Constituante) à l’action des travailleurs pour leurs revendications urgentes et d’avenir. »
Cela est simplement, tout simplement, la ligne du Parti « Communiste » français révisionniste des années 1970. Ayant rejeté le principe de dictature du prolétariat, le P « C » F tentait alors une « union de la gauche » afin de démocratiser l’État.
L'URCF propose la même stratégie. Pourtant, en même temps, l'URCF explique que :
« La seule véritable alternative au capitalisme, c’est le socialisme avec la propriété sociale des moyens des grandes entreprises et banques, la planification économique pour satisfaire les besoins et développer le pays, l’abrogation du chômage comme en URSS, le pouvoir ouvrier. »
Or, peut-on passer du capitalisme au socialisme en abrogeant une forme de l’État bourgeois ? Absolument pas. Même l’État bourgeois le plus démocratique reste une dictature de la classe bourgeoise.
Le socialisme représente bien la plus large démocratie pour les masses populaires, mais cette démocratie a comme noyau dur la dictature sur la classe bourgeoise, donc la constitution d'un État socialiste, donc la destruction entière de l'appareil d’État bourgeois.
L'URCF appelle à une réalité révolutionnaire, sans que soit menée la révolution socialiste ; c'est une position révisionniste, celle du P « C » F des années 1970, celle du Parti « Communiste » de Grèce (KKE) aujourd'hui.
L'URCF efface d'ailleurs le principe de révolution socialiste, en appelant de ses vœux à une « nouvelle révolution française anticapitaliste et socialiste. » C'est typique du révisionnisme français que de prétendre que la révolution en France sera « populaire » sur le même mode que la révolution française de 1789 et que donc il n'y a pas « besoin » des exigences qui ont été celles de la révolution d'Octobre 1917 ou de la révolution chinoise.
C'est le vieux « truc » révisionniste d'en appeler à la « démocratie » contre la « dictature », et l'URCF reprend à son compte cette vieille antienne révisionniste. On l'a vu récemment encore au Népal, on le reverra inévitablement, car pour s'opposer à la construction du Parti Communiste, le révisionnisme justifie toujours un progrès « immédiat » dans les masses afin d'attaquer les exigences du matérialisme dialectique.

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Message  nico37 Sam 3 Mar - 22:37

PRESIDENTIELLES DE 2012 : LE ROCML S’ADRESSE AUX COMMUNISTES ET AUX MILITANTS ANTICAPITALISTES

La position générale des communistes marxistes-léninistes vis-à-vis des élections est exprimée dans une déclaration du CNUMCF adoptée à l’unanimité le 6 Janvier 2007. Organisation issue de l’unification d’organisations membres du CNU, le ROCML considère toujours comme juste cette déclaration. La voici :

« Selon la théorie marxiste-léniniste vérifiée par l’histoire :
La voie générale, la stratégie de la prise du pouvoir par le prolétariat, c’est le soulèvement violent des masses, l’insurrection dirigée par le parti communiste. Les communistes doivent travailler pour en créer les conditions.

Le prolétariat ne peut pas renverser le pouvoir de la bourgeoisie et s’emparer du pouvoir d’Etat par les élections, que ce soit à la faveur d’une majorité parlementaire ou de toutes autres élections dont les règles sont fixées sous la dictature de la bourgeoisie.
Les élections sont une activité secondaire soumise aux objectifs stratégiques. Elles ne peuvent en aucun cas se substituer à ces objectifs. Le centre de gravité est l’action extraparlementaire pour le pouvoir politique. L’électoralisme et le crétinisme parlementaire ne peuvent que conduire à l’échec et à la dégénérescence des partis communistes et ouvriers.

Cependant, la participation aux élections et à d’autres institutions représentatives bourgeoises n’est pas à exclure de la pratique des communistes. Cette participation peut être utile et même nécessaire selon les conditions objectives concrètes.
Boycott, abstention, bulletin nul ou rouge, présentation de candidats, vote pour des candidats non communistes : la théorie et la pratique marxiste-léniniste n’exclut aucune possibilité à priori, pourvu que la tactique choisie serve les intérêts stratégiques.

La tactique électorale doit donc avoir pour fonction de faire progresser le mouvement révolutionnaire vers ses objectifs stratégiques, en partant des conditions concrètes dans lesquelles se trouvent ce mouvement et le mouvement communiste.
En aucun cas, la tactique définie ne peut ignorer ou aller à l’encontre de ces objectifs. »


Le ROCML pose la question : soutenir JL MELENCHON, le candidat du « front de gauche» (ou un autre candidat classé à gauche) permettra-t-il de faire progresser le prolétariat ne serait-ce qu’un petit pas dans la voie de son émancipation sociale ?

Cela supposerait que ce soutien puisse :
1 Développer les luttes de classes et élever le niveau politique de ces luttes en y diffusant la politique des communistes au niveau des mots d’ordre et des formes de lutte anticapitalistes, en les reliant à la stratégie de la conquête du pouvoir et à la perspective du socialisme,
2 Faire reculer le réformisme sous sa forme actuelle, l’anti-libéralisme, comme seule alternative au néo ou à l’ultra libéralisme qui est la politique actuelle des monopoles,
3 Consolider et faire progresser la conscience politique de la fraction des travailleurs qui, par leur propre expérience, ont compris la trahison des directions politiques et syndicales réformistes,
4 Avancer dans l’unification des communistes marxistes-léninistes dans une seule organisation capable d’attirer et d’organiser les éléments les plus avancés de la classe prolétarienne.

A la différence de certaines organisations qui se réclament du marxisme léninisme, le ROCML estime que soutenir le candidat du « front de gauche » ou tout autre est incapable de donner à ces objectifs ne serait-ce que le commencement d’un début de réalisation. Plus grave, le ROCML pense que cette tactique va à l’encontre de ces objectifs.

Ainsi en effet, cette tactique dénature l’intervention politique des communistes en la rabaissant au niveau de l’anti-libéralisme et du réformisme keynésien. Nulle part, dans les déclarations publiques de Mélenchon et des organisations qui soutiennent le « FRONT DE GAUCHE » n’est mise en avant la nécessité de détruire le système capitaliste et que l’alternative à ce système, c’est le pouvoir du prolétariat et le socialisme.
Nulle part n’est dénoncée la nature réformiste du P«C»F, du Parti de Gauche. Le dire, il est vrai, ce serait affaiblir le « FRONT »…Mieux vaut alors faire croire pour le succès du « FRONT » que ces alliés défendent les intérêts des travailleurs !
Quant à l’objectif proclamé de redonner confiance aux travailleurs en leur donnant un espoir électoral, il est manifestement illusoire et paradoxal. Comment en effet ces alliances électorales avec les courants réformistes de gauche pourraient-elles reconstruire la confiance des travailleurs alors que des dizaines d’années d’expériences de ce type ont au contraire démontré qu’elles ont contribué au reflux du mouvement ouvrier en raison de l’absence de perspectives qu’elles ont ouvertes et des désillusions qu’elles ont créées ?
Une organisation communiste authentique ne peut pas être inconsciente des effets néfastes de cet opportunisme électoral. En allant dans cette voie, comme le PCF avant elles, des organisations qui se réclament du marxisme léninisme diffusent ces mêmes illusions. Ce faisant, elles font reculer la conscience du mouvement ouvrier et populaire, elles entravent la construction d’un véritable parti communiste marxiste-léniniste et renforcent qu’elles le veuillent ou pas les partis réformistes.
Le ROCML désapprouve cette orientation qu’il juge opportuniste.

Le ROCML ne veut pas illusionner les militants ouvriers. Au stade actuel du développement du mouvement communiste organisé, et parce qu’ils sont divisés, les communistes n’ont pas les moyens de participer aux élections selon la théorie marxiste-léniniste, c’est-à-dire pour les utiliser comme tribune pour développer leurs perspectives.
Les organisations communistes qui soutiennent Mélenchon n’y parviendront pas plus en faisant croire qu’on peut avancer en appuyant ceux qui mènent depuis de longues années la classe ouvrière d’illusions en échecs et à qui en définitive ils n’apporteront que leur caution. Toutes d’ailleurs se retrouveront au second tour pour appeler à voter pour François Hollande dont ils auront été en définitive les rabatteurs

Le combat des communistes est ailleurs : Leur tâche est de gagner au combat et à l’organisation révolutionnaire la fraction avancée de la classe ouvrière en rupture avec le réformisme et ses organisations. Elle est de créer cette rupture. Elle est de construire et de faire grandir l’organisation communiste unifiée, de construire le Parti, l’instrument indispensable pour conduire le prolétariat à la conquête du pouvoir, pour détruire le capitalisme et pour construire le socialisme. Cela suppose la clarté et exclut toute politique qui efface ou masque les démarcations et qui crée la confusion. Pour être clair, le ROCML n’appelle à voter pour aucun candidat, ni de droite, ce qui est une évidence, ni de gauche, fût-il celui du « front de gauche ».

VOTER POUR L’UN OU UN AUTRE DES CANDIDATS DE GAUCHE NE FERA PAS PROGRESSER LA CAUSE DU PROLETARIAT ET DU PEUPLE.

ROCML - février 2012

nico37

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Message  nico37 Sam 17 Mar - 1:59

Ensemble, secouons le cocotier ! Le point de vue du PRCF

Soutenu mezzo voce par le MEDEF, par la commission européenne et par tous les gouvernements européens en place (et notamment par la vraie patronne de l’Union Européenne, Angela Merkel), porté par un énorme appareil médiatique, le principal candidat des banques et de l’impérialisme allemand a repris l’offensive. Toute honte bue, Sarkozy n’en finit pas de prendre de droite Marine Le Pen en attaquant sans relâche les profs, les fonctionnaires, les chômeurs (« assistés », sic), les immigrés et les musulmans.

Pour surmonter l’énorme rejet populaire dont il est la cible, ce personnage machiavélique usurpe les habits de l’euroscepticisme, feint d’aimer le « petit peuple » et brandit le drapeau tricolore alors même qu’il s’est assis sur le Non à la constitution européenne (et pour rappel : le OUI au traité de Maastricht a obtenu 13.165 475 voix et le NON à la Constitution a lui obtenu 15.449.508 voix, soit une différence de 2.284.033 de plus que les OUI. Il convient également de rappeler, qu'environ 90 % des Français n'avaient pas lu la Constitution, ce qui veut dire que les Français n'avaient pas voté contre la Constitution mais avaient voté contre l'Union Européenne), qu’il a reporté à 67 ans le droit de prendre sa retraite à taux plein et qu’il a accepté de soumettre chaque année à la banque de Francfort le budget de la nation avant même que celui-ci ne passe devant les députés français !

Ce ramdam indécent n’est pas sans effet sur la partie la plus déboussolée de la population qui, faute de repères sociaux et patriotiques clairs, est tentée par les discours de haine camouflés en propos patriotiques.

Face à cette contre-offensive sarkozyste, c’est peu dire que Hollande et son équipe d’endormeurs restent l’arme au pied. Au lieu de dénoncer les propos fascisants vibrion élyséen, au lieu de porter une politique populaire et patriotique qui pourrait réunir 90% des Français contre l’oligarchie,

Hollande appelle au « vote utile », c’est-à-dire au siphonage électoral de la gauche de la gauche.

Le candidat « socialiste » s’imagine-t-il qu’il tiendra jusqu’au 6 mai avec les mesurettes qu’il a annoncées ? Croit-il sérieusement que la classe ouvrière va se mobiliser sur un programme creux qui ne fait qu’écorner les grandes fortunes et qui ne s’attaque à la sacro-sainte « construction européenne » que de manière cosmétique ? Est-il assez stupide pour suivre son conseiller, le réactionnaire Manuel Valls, et polémiquer contre sa gauche au lieu d’attaquer sur sa droite ? La question est à poser aux militants socialistes : s’ils ne veulent pas perdre comme en 2007 au risque de voir leur parti imploser, les socialistes sincères feraient bien de faire montre d’un peu moins de suivisme euro-béat par rapport à la monnaie unique, quitte à stimuler un peu le ternissime candidat Hollande qu’ils ont élu lors des « primaires »...

Mais la question est aussi et surtout posée à Mélenchon. Parce qu’il a su reprendre certains thèmes politiques issus du vrai PCF des années 70 (patriotisme populaire, référence à la classe ouvrière et au combat de classe, république, laïcité, antifascisme, attitude relativement digne, - plus en tout cas que celle de Pierre Laurent et de Marie-George Buffet -, face à l’anticommunisme, à l’antisoviétisme et à l’anti-castrisme ambiants), Mélenchon bénéficiait jusqu’ici d’une certaine dynamique populaire. Ce n’est pas le PRCF qui se plaindra de cette dynamique « rouge-tricolore », lui qui n’a cessé, à contre-courant de l’extrême gauche européiste et petite-bourgeoise, de contester l’UE, de défendre le « produire en France », de proposer de nouveaux traités internationaux et de défendre l’héritage du PCF patriote et internationaliste de 36, du Conseil National de la Résistance et de la Libération.

Mais disons-le tout net : si Mélenchon en reste à ses inconsistantes positions actuelles sur « l’Europe sociale », la « réorientation progressiste de l’euro et de la BCE » et autres sornettes auxquelles ne peuvent croire que les naïfs (de plus en plus minoritaires en classe ouvrière !) qui n’ont pas encore saisi la nature dictatoriale et impérialiste de l’Union Européenne, il ne touchera pas le cœur des électeurs populaires qui en ont légitimement ras-le-bol de la « construction européenne », c’est-à-dire de la destruction patronale concertée de la nation, de la République, de l’emploi industriel et agricole, et de l’ensemble des acquis sociaux, laïques et démocratiques du peuple français, jusques et y compris sa langue et sa culture sacrifiées à une américanisation galopante. Et ces électeurs, qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, choisiront à nouveau l’abstention.

C’est pourquoi le PRCF a plusieurs fois interpellé Mélenchon sur cette question très simple : que ferez-vous si, une fois élu, l’Europe allemande dit « Nein ! » à votre programme social ? Vous coucherez-vous comme Jospin en 97 ou claquerez-vous la porte de l’Euro-dictature en privilégiant vos engagements envers le peuple souverain ?

Si vous acceptez de dialoguer sur ce sujet avec les communistes véritables que nous sommes (véritables parce que, contrairement à Pierre Laurent qui défend l’euro en tant que président du Parti de la Gauche Européenne, nous restons fidèles au NON de Georges Marchais et d’Henri Krasucki au traité de Maastricht instituant l’euro), et plus généralement avec les républicains patriotes qui veulent sortir la France du carcan bruxellois, si pour commencer vous retirez l’insulte de « maréchalistes » que vous avez un temps adressée aux adversaires de gauche de l’euro, alors vous changerez le climat de la campagne. Vous ne serez plus forcé de combattre sans fin la tendance lourde au « vote utile ». Hollande devra courir derrière vous. Sarkozy qui devra défendre son Europe détestée remballera le drapeau tricolore.

Quant à Le Pen, elle s’effondrera parce que de nouveau, une gauche populaire défendra à la fois la classe ouvrière et la nation.

Hollande, ce partisan de toujours de Maastricht et de l’Union Européenne, cet homme qui veut pousser encore plus loin l’euro-décentralisation de la République et qui fait partie de la même Internationale que Zapatero et Papandréou, n’ira évidemment jamais dans la direction que nous indiquons : sa seule stratégie est de jouer en défense et de naviguer sur la vague d’antisarkozysme pour garder les mains libres et appliquer demain l’austérité sans être tenu par des engagements forts. Cette tactique purement défensive risque fort de ne pas suffire face aux assauts démagogiques sans frein de l’Elysée appuyé par les groupes médiatiques Bouygues, Lagardère et Dassault. Quant à Mélenchon il ne bougera jamais tout seul des positions européistes qui sont celles de toute sa vie si les vrais communistes ne le poussent pas sur ce terrain, quitte à s’opposer à Pierre Laurent.

C’est pourquoi les militants du PRCF, non pour plomber la campagne de Mélenchon mais pour en faire, ce qu’elle n’est pas encore, une arme pour la lutte,

- continueront, sans se rallier à quiconque, à présenter les données réelles de la lutte. Ils s’y emploieront sans jamais banaliser Sarko-Pen, mais sans raconter non plus que Hollande peut apporter autre chose que de l’euro-austérité ; faute d’un système électoral démocratique les vrais communistes n’auront pas de candidat à cette élection ; qu’on ne leur demande pas un ralliement politique ; il revient aux candidats de gauche de convaincre ou pas le peuple en montrant, ou pas, s’ils préfèrent le peuple de France à la sacro-sainte monnaie unique ;

- continueront d’interpeller fraternellement le citoyen Mélenchon et leurs frères de classe du Front de gauche en les appelant à exiger la clarification politique qui changerait totalement le climat de la campagne ;

- continueront d’appeler à la reconstruction du vrai parti communiste et à la remise en selle du syndicalisme de classe et de masse pour que, sans attendre passivement le mois de juin, la classe travailleuse fasse le nécessaire pour imposer par la lutte des changements que jamais les élections en régime bourgeois n’ont apportées si elles n’étaient pas complétées et bousculées par un puissant mouvement populaire.

Le 15 mars 2012

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Message  nico37 Mer 21 Mar - 1:07

Le samedi 7 AVRIL 2012 de 15 heures à 18 heures à L’A.C.T.I.T 54 rue d’Hauteville 75010 - PARIS

Le ROCML ET LA JCML invitent au débat contradictoire autour de la question :

Contre le capitalisme en crise et ses politiques anti-ouvrières et anti-populaires, les travailleurs peuvent-ils renforcer leurs luttes et ouvrir une perspective politique à leurs aspirations, en soutenant ou en votant pour un candidat de la gauche, ou de la gauche de la gauche ?*

*L’invitation a été transmise à (liste non exhaustive et ordre non significatif) :

Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste maoïste de France (PCmF), PRCF, « Communistes », Rassemblement des Cercles Communistes (RCC), Organisation Communiste Marxiste-Léniniste Voie Prolétarienne (OCMLVP), Union des Révolutionnaires Communistes de France (URCF), Editions Prolétariennes (EP), et aux organisations communistes et anti-impérialistes de France et de l’immigration que nous pouvons contacter. Elle s’adresse aussi à tous ceux et à toutes celles qui veulent débattre sur cette question.

nico37

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Message  nico37 Sam 24 Mar - 1:46

Présidentielle 2012 : le « Collectif Communiste Polex » adresse une lettre ouverte aux candidats 22 mars 2012

Le Collectif Polex se gardera bien de donner une consigne électorale : cela n’est pas de son ressort. Cela ne nous interdit pas de remarquer quelques faits essentiels, et d’exiger, en tant que citoyens français attachés à l’idéal d’égalité entre les peuples et à la paix, quelques réponses.

-Nous devons constater à nouveau que la campagne électorale est une caricature de démocratie : alors que le Président en France décide sans contrôle de la politique extérieure durant 5 ans, tous les candidats ont jusqu’à présent évité soigneusement le sujet, et de prendre le moindre engagement.

-Nous ne sommes nullement indifférents aux choix des postulants, et des partis qu’ils représentent :

-Nous savons bien que le Président sortant, même s’il reconnaît aujourd’hui la possibilité pour la France de résilier un traité contraire aux intérêts nationaux, est le premier responsable de la politique belliciste au service de l’impérialisme occidental, incarnée par l’OTAN, en Afrique, en Asie, et de l’allégeance à cette Europe supranationale au service des banques, machine de guerre contre les peuples, imposant l’austérité et le déclin social.

-Nous n’avons pas manqué de noter que la majorité socialiste au Sénat a permis l’adoption par la seule UMP en s’abstenant du traité européen nouveau, qui veut imposer à chaque état un budget d’austérité et de récession (« règle d’or »), au mépris de toute indépendance nationale. Nous avons par ailleurs bien entendu François Hollande, candidat du PS, affirmer son attachement à l’OTAN, et à ce traité de nature coloniale : il serait tout aussi néfaste si, en le renégociant, on y inscrit un vœu pieux de reprise économique, que l’austérité rend impossible.

-Nous n’avons évidemment aucune illusion sur l’extrême droite, Lepéniste, dont la démagogie sans vergogne ne peut cacher une xénophobie frénétique, source d’exclusion, de guerre et de misère.

-Les autres candidats n’ont pas eu jusqu’à présent le courage politique de faire la campagne claire et offensive en faveur des idéaux d’égalité entre les hommes et les peuples et de la paix. Il leur reste un mois d’expression officielle, il n’est que temps pour eux de s’engager, et de créer ce vaste mouvement anti-impérialiste que beaucoup des Français attendent.

Qui parmi vous répondra à ces attentes en affirmant haut et fort :

-Je suis le candidat de la rupture, celui de la sortie de l’OTAN, et de la fin des engagements militaires français en Afrique, en Asie lointaine et au Moyen-Orient.

-Je suis le candidat de la rupture, celui qui refuse non seulement les traités Merkel-Sarkozy dits de « stabilité » (« MES », « TSCG »), mais désire que la France dénonce les traités de Maastricht et Lisbonne.

-Je suis le candidat de la rupture, je désire que la nation française et ses représentants élus retrouvent la maîtrise de leur monnaie, de leur économie, et de leurs barrières douanières, seuls moyens de reconstruire l’industrie nationale et le niveau de vie.

-Qui parmi vous qui postulez à diriger la France, répondra aux attentes des Français à ce sujet ?

nico37

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Message  nico37 Sam 31 Mar - 0:14

Le 23 mars 2012 :

Bonjour camarades du PRCF,

Dans une de vos publications, nous découvrons avec surprise et tristesse que vous présentez, associés au M'PEP, une candidature aux législatives à Hénin-Beaumont, la circonscription où sera présente Marine le Pen. Ce faisant vous vous présentez contre la candidature de la Fédération PCF dans le cadre du Front de Gauche, représentée par le camarade Hervé Poly.

Il s’agit d’une décision dont nous tenons à nous démarquer, et que nous dénonçons comme une faute politique d’une gravité extrême.

En effet, une telle politique sectaire gauchiste :

- divise le nécessaire front antifasciste anti FN et anti-PS corrompu qui, seul, peut permettre de barrer la route à l'élection-test que recherche à Hénin-Beaumont la candidate du parti fasciste, Marine Le Pen;

- fait de la Fédération PCF et de son courageux secrétaire, le camarade Hervé Poly, l'adversaire à abattre en lieu et place du FN fasciste;

- s'oppose à la nécessité du rapprochement entre les communistes dans et hors du PCF social-démocratisé en vue d'une unité d'action stratégique dont le but est la reconstruction à terme d'un véritable parti communiste;

- vous met objectivement dans la situation de provocateurs faisant le jeu du FN et du PS corrompu

Nous tenons absolument à protester contre cette grave déviation gauchiste.

Nous suspendons notre participation à tout projet commun avec vous. En particulier, nous refusons que nos positions communes avec vous sur la question de l'Euro soient utilisées de façon gauchiste comme élément mis en avant pour tenter d'affaiblir la candidature du camarade Hervé Poly.

Nous poursuivons notre travail d’unité tactique dans le Front de Gauche et notre propre travail contre l’Euro et contre l’Europe capitaliste-prison des peuples et impérialiste-agresseur des peuples.

Le Rassemblement des Cercles Communistes (RCC)

Cercle Henri Barbusse – Coordination Communiste Nord/Pas-de-Calais – Cercle Communiste d’Alsace – Cercle Communiste de Région Parisienne – Rouge Vif Bouches du Rhône

Le 24 mars 2012 :

Aux militants de la Coordination communiste du nord

Camarades,

Nous sommes heureux de voir que, dès lors qu’il s’agit de protéger les intérêts électoraux du Front de gauche et d’excommunier le PRCF, vous parvenez à vous concerter très rapidement avec les autres cercles du RCC : c’est en effet ce jeudi que le camarade Hervé Poly, qui a jusqu’ici fait montre d’une sage modération dans ses relations avec les autres forces progressistes, suggérait au(x) « syndicaliste(s) » glorieusement anonyme(s) instigateur(s) d’une « pétition » grotesque et provocatrice contre notre candidature avec le M’PEP à Hénin, de se calmer un peu et de nous adresser plutôt un courrier. Les choses ne vont pas si vite d’ordinaire, de votre côté, quand il s’agit de répondre à notre invitation moult fois répétée de faire quelque chose de tangible de nos déclarations communes contre l’euro et de les diffuser ensemble aux travailleurs, et cela, bien avant que n’eût été envisagé quoi que ce soit par nous au sujet d’Hénin...

Nous observons d’ailleurs que, effrayés à l’idée que cela puisse contrarier votre appui acritique au front de gauche (ou plutôt, critique en paroles mais nullement en actes), vous prétextez de notre divergence tactique actuelle pour enterrer sine die la campagne commune anti-euro, que vous prétendez pourtant stratégique à vos yeux. Les fins marxistes que vous êtes ne peuvent pourtant ignorer la différence qui existe entre une alliance tactique ( « notre travail d’unité tactique dans le Front de gauche » dites-vous, sans rappeler que ledit Front de gauche se prononce pour la mensongère « Europe sociale » et pour l’utopique « euro au service des peuples…) et une alliance entre communistes sur une question stratégique déterminante pour la restauration de l’indépendance nationale et la possibilité même du socialisme dans notre pays : le retrait de la France de l’UE et de l’euro sur des bases progressistes inspirées des grands principes du CNR.

Pour notre part, n’étant ni des opportunistes ralliés, ni des imprécateurs adressant des sommations aux autres progressistes, nous recherchons le dialogue critique et fraternel avec les militants du Front de gauche et du PCF. Nous avons écrit en termes mesurés à M. Mélenchon en lui demandant de clarifier sa position sur l’euro et l’UE et un dialogue fécond s’est instauré sur ce thème avec des militants du FDG qui sont fort loin pour beaucoup, de votre sectarisme si rétro. Nous avons rencontré Hervé Poly à la fédé du Pas-de-Calais et avons eu avec lui un dialogue politique courtois et respectueux ; c’est lui qui nous a appris qu’il ne comptait pas mettre la lutte contre l’euro au cœur de sa campagne ; cela a pesé dans notre réflexion politique car nous jugeons qu’on ne peut pas combattre efficacement Sarkozy et Le Pen en n’affrontant jamais de manière frontale la question de l’actuelle désintégration européenne de la nation.

Par ailleurs, nous n’avons jamais conditionné le dialogue respectueux et l’action communiste avec vous à une rupture de votre alliance avec le FDG, même si le fait qu’elle soit pour vous clairement stratégique et non pas tactique, - comme le révèle à votre corps défendant l’épisode actuel -, exige désormais une révision de notre attitude à votre égard. Mais libre à vous de préférer l’excommunication d’autrui au nom des grands principes tout en vous mettant de facto à la remorque servile d’une orientation social-européiste (plus franche que votre lettre, la « pétition » anonyme nous faisait clairement reproche, elle, d’aller à Hénin pour attaquer l’euro sur des bases de gauche !). Or c’est cette orientation social-européiste qui, objectivement (les intentions des uns et des autres ne sont pas en cause), subordonne la gauche dite anti-libérale à la social-eurocratie et qui nourrit la montée du FN en France et dans le 62 depuis trente ans en abandonnant aux fascistes qui le dévoient, le drapeau de l’indépendance nationale et du produire en France si cher à la classe ouvrière (française et immigrée) torturée par l’euro-casse de l’industrie et du secteur public.

Le ton inquisitorial de votre lettre est de nature à susciter de notre part un silence ironique. Cependant, nous ne pouvons laisser passer les contre-vérités nombreuses qu’elle contient en peu de lignes.

D’abord, nous ne nous présentons pas « contre Hervé Poly », avec lequel nous souhaitons dialoguer, y compris durant la campagne, et pour lequel bien évidemment nous appellerions à voter au second tour si le suffrage universel l’y portait (à charge de revanche comme il se doit). C’est un amalgame frisant la paranoïa politique et la pure affabulation que de prétendre que nous ferions d’Hervé « l’adversaire à abattre ». C’est votre comportement qui au contraire a pour effet d’envenimer des rapports qui auraient pu, et qui peuvent encore de notre point de vue, rester courtois et même, coopératifs face à l’ennemi commun.

Prétendre, comme l’indigne « pétition » syndicale nous retirer le droit élémentaire de présenter des candidats aux élections (ce sera aussi le cas dans le Val-de-Marne, ne vous déplaise), cela revient à dire qu’il faut instaurer à gauche le parti unique (et même pas le parti unique révolutionnaire !) en retirant aux forces populaires minoritaires le droit de populariser leurs thèses indépendamment des « grands » partis. Ce n’est pourtant pas le M’PEP, ni le PRCF, qui ont conduit le pays dans l’état de décomposition politique, morale et sociale avancée où il se trouve aujourd’hui à la suite de trente années de pseudo-alternance sur fond de Parti Maastrichtien Unique accompagné par la « gauche plurielle ». En affichant votre prétention grossièrement hégémonique à décider de qui peut ou pas se présenter aux élections sur son propre programme, vous allez encore plus loin que Hollande, qui ne cesse d’appeler de la sorte au « vote utile » dès le premier tour pour tenter d’écraser les candidats sur sa gauche, mais qui du moins, n’a pas la prétention despotique de délégitimer le droit de Mélenchon, de x, y ou z, à poser leur candidature devant le peuple : votre prétention, comme celle de la prétendue « pétition » anonyme qui l’a précédée, est extrêmement inquiétante quant au sens que vous accordez au mot démocratie.

Redisons donc, puisqu’il n’est pire sourd que qui ne veut rien comprendre, que nous nous présentons depuis le début contre M. Le Pen et sa doublure Sarkozy, contre l’U.E. du capital et ceux qui la fardent de rose, et que cela ne nous interdit aucunement de démasquer le PS maastrichtien qui, tout particulièrement dans le Pas-de-Calais, a creusé le lit du FN par ses pratiques hégémoniques et malsaines, et par son mépris du 29 mai 2005, où 75% des électeurs du bassin minier, ouvriers en tête, ont voté non. Or ces électeurs n’ont pas seulement dit non à la constitution européenne, que la masse des gens n’avait évidemment pas lue, ils ont catégoriquement refusé la construction européenne elle-même qui a détruit le charbon, l’acier et la métallurgie en appauvrissant des milliers de familles populaires.

Au nom de quelle étrange conception de la démocratie, les forces qui combattent de gauche, sur des bases progressistes, cette Europe fascisante (voir la criminalisation des communistes à l’Est, ou la récente euro-installation de proconsuls en Grèce et en Italie), n’auraient-elles pas le droit de se présenter aux élections EN FAISANT LE PEUPLE JUGE ? C’est au second tour qu’éventuellement, on s’unit après s’être respectés au premier tour et évidemment, cela nécessite le respect en amont du premier tour, et non l’imprécation, l’intimidation et l’inquisition. Et c’est en invectivant en amont même du premier tour qu’on prend le risque irresponsable de miner la dynamique populaire qui se nourrit, non pas du monolithisme autoritaire, mais du débat démocratique et respectueux au sein du camp antifasciste. Au premier tour, on a le droit, on a même le devoir de porter ses propres couleurs si on pense que c’est nécessaire pour faire reculer le fascisme en dessinant les contours d’une alternative populaire, patriotique et antifasciste : une alternative qui fait totalement défaut tant qu’on prétend changer la France dans le cadre de l’UE et tout en cultivant l’illusion de sa « réorientation à gauche » à laquelle ne croit plus la majorité des ouvriers. Quand sur ces bases « euro constructives », que malheureusement le FDG partage encore avec le PS, un gouvernement « pluriel » conduit par Hollande ne pourra faire autrement qu’appliquer la gigantesque austérité prévue pour notre pays pour « sauver l’euro », le fascisme dans toutes ses variantes fera un nouveau un bond en avant si aucune force progressiste INDEPENDANTE n’a tenté d’arracher des mains du FN le drapeau usurpé et dévoyé en combattant dans son principe même le fascisant Empire européen en construction.

Libre à vous de ne pas mener ce combat très dur, qui est à la fois celui de l’indépendance de la France et celui de l’indépendance des forces populaires par rapport à la social-eurocratie ; mais du moins, ne prenez pas pour cible n°1 ceux qui le mènent courageusement et ne vous faites pas plus royalistes que le roi en vous faisant les porte-parole de forces politiques établies qui ont les moyens de s’exprimer par elles-mêmes et dont l’intérêt est d’entrer en campagne dans un climat serein, en tendant leurs forces contre l’extrême droite de « Nicolas Le Pen ».

Les masques finissent toujours par tomber. Dans les années 90, quand vos dirigeants du nord avaient rallié la première coordination communiste du PCF, celle qui se battait dans le PCF d’alors pour y défendre les idées révolutionnaires, vous nous traitiez de collabos du PCF ( !), nous qui, dans la fédé alors 100% anti-UE du Pas-de-Calais, menions la lutte au cœur de la majorité fédérale. Et certains d’entre vous se sont alors empressés de déserter ce combat sur des bases gauchistes et sectaires en délaissant le combat interne au moment où l’enjeu était encore d’unir à l’intérieur et à l’extérieur du PCF. Aujourd’hui que la « mutation » du PCF est achevée, que P. Laurent devenu président du P.G.E. défend l’euro à cor et à cris, vous voilà devenus, avec le zèle du néophyte, les flancs-gardes d’un parti dont nous respectons les militants et les dirigeants, dont on ne sait même pas si certains des siens ou de ses sympathisants entreront ou pas dans un éventuel gouvernement, ou dans une éventuelle majorité parlementaire « hollandiste » vouée à appliquer la giga-austérité édictée par la Banque de Francfort.

Nous poursuivrons donc sereinement notre travail pour l’unité de combat anti-Maastricht des communistes, membres ou pas du PCF, pour le rassemblement des syndicalistes qui ne mettent pas leur mandat au service de coups politiques, pour l’union de tous ceux qui veulent briser l’étau que resserrent autour du peuple français les fascistes et les forces maastrichtiennes, les uns en usurpant le drapeau national, les autres en brandissant l’étendard européen, troué ou pas.

Pour finir, laissez-nous vous dire qu’étant donné l’enjeu historique de ce combat à contre-courant pour unir à la fois contre les fascistes et contre l’UE en unissant, comme le firent les FTP-MOI, le drapeau rouge des ouvriers au drapeau tricolore de la nation, nous ne sommes pas si surpris des contre-attaques affolées auxquelles il donne lieu et dont vous êtes, nous le regrettons pour vous, le si consternant relais.

Georges Gastaud, secrétaire départemental du PRCF-62, Vincent Flament, secrétaire départemental du PRCF-59, Jean-François Maison, candidat suppléant du PRCF dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais

Le 29 mars 2012 : A la direction du PRCF 59/62

Camarades,

Nous sommes désolés de constater que votre réponse, teintée d'ironie voire de mépris, n'est pas à la hauteur du grave problème que nous avons soulevé et même, pour une très large part, répond à tout autre chose.

Nous n'avons pas abordé en effet une soi-disant "interdiction de présenter des candidats aux élections" (?!), mais UNIQUEMENT la question de votre candidature dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Dit autrement, nous ne critiquons pas par exemple votre candidature dans le Val-de-Marne (dont nous ne connaissons pas au demeurant les contours) et il est probable que nous ne vous interpellerions pas ainsi si vous vous présentiez ailleurs, à Lens par exemple où vous avez des militants.

Quelle est donc la situation PARTICULIERE de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais ?

Bien sûr il s'agit de la circonscription où se présente Marine Le Pen, ce qui va donner un écho important à la campagne électorale menée, va attirer les projecteurs et l'attention médiatique, et peut ainsi d'autant plus mettre en lumière une petite organisation qui cherche à "mettre en lumière" ses propositions et thèmes de campagne. C'est la raison pour laquelle le M'PEP a d'ailleurs choisi cette circonscription-là (ils ne seront présents, comme vous le savez, que dans 3 circonscriptions dans toute la France). Il s'agit, comme l'a dit le congrès du M'PEP en janvier, de "ne pas laisser les citoyens qui veulent exprimer leur refus de l'UE et de l'euro dans les bras de la droite souverainiste ou sombrer dans les pièges tendus par la chef de file du Front national". Vous exprimez la même chose dans votre réponse au courrier du Rassemblement des Cercles Communistes.

Or dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, l'enjeu réel n'est pas de se "faire voir" en se servant de cette élection médiatisée comme une tribune, l'enjeu réel est d'empêcher concrètement Marine le Pen d'accéder à la députation. Car sa victoire est possible malheureusement, non seulement parce qu'elle part d'un socle électoral particulièrement haut, mais aussi parce qu'elle peut continuer à capitaliser sur la déconfiture de la "rose mafia" socialiste. Or qui dit "battre Marine Le Pen au second tour" (car bien sûr il est quasiment certain qu'elle sera au second tour) dit voter pour le candidat qui sera en face d'elle. Nous voulons que ce candidat-là ne soit pas, ne soit plus le candidat du PS déshonoré, mais le candidat présenté par le PCF à savoir Hervé Poly.

Est-ce possible ? Le M'PEP en doute puisqu'il affirme se présenter là où le candidat du Front de Gauche "n'a aucune chance d'être élu", position que vous partagez en tant que PRCF, comme affirmé dans la "lettre aux sympathisants" des candidats, donc co-signée par Jean-François Maison, publiée ce 25 mars.

Ce n'est pas voir que l'évolution de la situation politique du côté du PS héninois d'un côté, et la dynamique populaire du Front de Gauche de l'autre côté, peuvent contribuer à bousculer la donne dans le rapport PC/PS et faire en sorte qu'Hervé Poly soit en tête des candidats d'opposition à Marine Le Pen. Or pour réussir ce pari, pour être en tête, il n'a absolument pas besoin de concurrence sur sa gauche ! Comment n'arrivez-vous pas à voir cela ?

A moins - ce que laisse entendre par certains côtés votre lettre qui ne semble plus voir les différences existant entre la direction nationale du PCF muté euro constructif et Hervé Poly, le secrétaire de la Fédération PCF du Pas-de-Calais - , que vous considériez qu'il n'y a pas d'enjeu à savoir quel candidat sera en face de Le Pen, que pour vous ainsi il n'y a pas de différence entre un candidat du PS et le candidat Hervé Poly.

Non, ce n'est pas la même chose ! Et ils n'ont pas le même programme, y compris sur la question cardinale de l'euro !

Vous dites qu’Hervé Poly ne "compte pas mettre l'euro au cœur de sa campagne" et, pour vous, cela a été déterminant dans votre choix de présenter une autre candidature, concurrente et qui fera perdre des voix précieuses.

Pourtant, ce ne veut pas dire qu'Hervé Poly sera silencieux sur la question de l'euro et de l'intégration européenne (!), et son débat télé avec le représentant du FN lors de l'émission sur France 3 "la Voix est libre" a bien montré qu'il entendait aussi combattre sur ce terrain-là. A juste titre. Mais par contre, et à juste titre également, il n'entend pas faire sa campagne uniquement sur ce sujet-là, mais disputer à Marine Le Pen le terrain social, en illustrant par des exemples concrets la réalité de son programme sur le logement, les salaires, ou la retraite, la réalité de sa fortune (à ne jamais oublier), la réalité de ses votes ou non-votes au Conseil régional où elle ne défend pas les travailleurs, l'école ou l'hôpital public. Il s'agit aussi de faire en sorte que l'électorat populaire ouvrier sanctionne l'imposture des Le Pen qui tentent démagogiquement de s'approprier la victoire du NON au TCE.

Vous rappelez dans votre lettre vos combats passés quand "l'enjeu était encore d'unir à l'intérieur et à l'extérieur du PCF". Pour nous, l'enjeu n'a pas changé, et nous n'avons pas changé d'orientation sur ce point depuis l'époque où nous l'avions formulé, au début des années '90, quand bien même vous essayez de réécrire l'histoire et de décrire de soi-disant "changements de cap" dans notre orientation vis-à-vis du PCF. Vous, par contre, passez du soutien peu critique d'hier à l'hostilité ouverte qui va jusqu'à la concurrence électorale dans un contexte où apparaît le besoin d'unité autour du candidat le plus à même de battre Marine le Pen sur des bases anti-libérales progressistes.

Ce n'est pas compréhensible. La lutte antifasciste a besoin de clarté, certes. Mais elle a besoin aussi d'unité. Et quand le terrain sur lequel le fascisme progresse est le terrain électoral (avec le risque réel que sa représentante la plus en vue gagne une élection), l'unité doit aussi se faire sur ce terrain-là. Pas l'unité sans rivage dès le premier tour avec n'importe quel individu ou parti social-démocrate qui se réclamera du combat anti-le Pen, mais l'unité des forces qui se réclament du changement radical de société, de la lutte anti-libérale voire anticapitaliste et même ici de la lutte contre la monnaie unique équarrisseur des peuples, l'unité qui peut se faire ici derrière le candidat Hervé Poly, candidat d'un réel front populaire de gauche en construction. Par le soutien à la candidature d'Hervé Poly, il s'agit aussi de faire en sorte que l'électorat populaire ouvrier sanctionne l'imposture des Le Pen qui tentent démagogiquement de s'approprier la victoire du NON au TCE.

Dans l'intérêt antifasciste de cette bataille politique essentielle qui va se jouer dans la 11ème circonscription, nous souhaitons que vous reconsidériez votre position. Nous sommes prêts et souhaitons même en discuter de vive voix avec vous.

Salutations communistes Le secrétariat de la Coordination Communiste 59/62

nico37

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Message  nico37 Lun 23 Avr - 21:19

Premiers commentaires du PRCF sur le 1er tour des présidentielles. 22 avril 2012. 22 h 45

Bien que plus faible que celle de 2007, la participation aux présidentielles 2012 reste importante. Cela ne signifie pas que la masse des Français approuverait d’enthousiasme le principe de cette élection du chef de l’Etat au suffrage universel qui, couplage avec les législatives aidant, remet tous les pouvoirs à un homme qui échappe ensuite à tout contrôle : plus prosaïquement, cela signifie que les Français se saisissent d’une des rares possibilités, si dévoyées soient-elles, que leur offrent les institutions antidémocratiques du régime en place, pour peser tant bien que mal sur l’orientation du pays. Plus que jamais, le PRCF continuera donc d’appeler à une Constituante permettant au peuple de recouvrer sa souveraineté confisquée à la fois par le capital financier, par l’U.E. et par la monarchie déguisée qu’est la 5ème « République ».

Comme prévu, les candidats du second tour sont ceux de l’UMP et du PS, les deux piliers de la désastreuse « construction européenne ».

Sarkozy est sanctionné pour sa politique grossièrement antisociale, antinationale et antidémocratique, qui a heurté une majorité d’électeurs et qui a provoqué un décrochage évident des milieux populairess à l’égard du « candidat des riches ». Le PRCF, qui dès le 7 mai 2007 avait dénoncé l’illégitimité de ce président fascisant, se félicite de ce rejet qui montre que malgré l’incessante propagande néolibérale subie, le peuple français n’a pas renoncé aux valeurs de liberté, égalité et fraternité, même si le score du FN relativise fortement, hélas, cette appréciation.

Le score de Hollande témoigne à la fois, d’une part et de manière déformée, de l’attachement du « peuple de gauche » aux valeurs de progrès social, d’autre part, de la persistance de l’illusion selon laquelle le PS serait un « parti de changement » : il s’agit pourtant depuis plus de vingt ans d’un des piliers de la destruction euro-libérale de la France populaire :« l’austérité juste » de Hollande annonce à mots couverts une politique à la Papandréou ou à la Zapatero pour notre pays. Il faut cependant tenir compte du fait que beaucoup d’électeurs populaires n’auront voté Hollande que pour se débarrasser du fascisant président sortant et pour éviter que le FN n’arrive au second tour ; des millions d’électeurs « hollandais » ne sont pas dupes et n’ont émis qu’un vote-sanction anti-Sarkozy. Les vrais partisans du changement social devront donc s’adresser aux électeurs populaires de Hollande dans la perspective des luttes à venir contre l’austérité « à la grecque » que l’UE somment par avance le futur président de mettre en batterie dès son entrée en fonction.

Marine Le Pen obtient un score très élevé qui témoigne de manière inquiétante de laforce de la xénophobie en France (d’autant que le vote UMP porte une très forte composante islamophobe) ; il ne faut pas se cacher par ailleurs que le FN capitalise et dévoie sur des bases xénophobes l’attachement de l’électorat populaire à la nation que la gauche établie se refuse à prendre en charge sur des bases républicaines. Une fois de plus il apparaît que la politique xénophobe de Sarkozy n’a pas asséché, mais dynamisé le FN. Le score du FN s’explique aussi largement par le fait que l’extrême droite a constamment feint de défendre la France contre le désastreux euro, cette arme de destruction massive des acquis sociaux et de la souveraineté nationale. Il est lamentable, redisons-le avec force, que la « gauche de la gauche » ait renoncé de fait à ce combat anti-UE et anti-euro, en laissant l’héritière Le Pen monopoliser mensongèrement le thème de l’indépendance nationale. Il est lamentable que depuis tant d’années des forces euro-gauchistes et « euro-constructives » diabolisent le drapeau tricolore et la nation en abandonnant au FN ces signifiants majeurs qu’il faut au contraire lui disputer sur des bases progressistes. Plus que jamais il faudra également combattre l’anticommunisme qui gangrène les esprits dans toute l’Europe contre-révolutionnaire de Maastricht, y compris dans la jeunesse (imbibée d’antisoviétisme dès l’école). C’est l’anticommunisme et l’antisoviétisme qui forment le terreau permanent de l’extrême droite : la responsabilité des dirigeants mutants du PCF-PGE, qui durant trois décennies ont abandonné le combat idéologique et qui ont renié le combat de G. Marchais et d’H. Krazucki contre la monnaie unique, est écrasante dans la désorientation idéologique de notre pays et d’une partie de sa jeunesse.

Plus que jamais les antifascistes devront résister à la fascisation rampante de notre pays car il est vraisemblable que les dirigeants les plus fascisants de l’UMP vont se rapprocher du FN pour capitaliser les mécontentements créés par la crise profonde du capitalisme.

Le score de J.-L. Mélenchon est honorable bien que très en-deçà de ce que laissait attendre le succès populaire de sa campagne. Mélenchon a eu le mérite de remettre en circuit des thèmes que le PCF mutant et « euroconstructif » de P. Laurent, l’actuel patron du Parti de la Gauche Européenne, avait totalement désertés : classe ouvrière, révolution, alliance du drapeau rouge et du drapeau tricolore, unité du combat de classe et de la lutte républicaine, bref, tout ce que défendait jadis le PCF de Thorez-Duclos, la CGT de Frachon, et de manière moins conséquente, le PCF de G. Marchais. Malheureusement, Mélenchon est resté au milieu du gué. En prétendant que « l’euro est à nous », qu’il est possible de « réorienter la construction européenne dans un sens progressiste» et de « mettre la BCE au service de l’emploi », en refusant de transformer la dynamique électorale en un mouvement populaire organisé « en bas »,Mélenchon et ses mentors du PC-PGE ont refusé d’assumer franchement la seule ligne révolutionnaire de masse crédible : celle de la rupture progressiste claire et nette avec l’UE. Faute de l’avoir fait, ils n’ont pas réussi pour l’instant à aller au-delà du rassemblement de la « gauche de la gauche ». C’est au contraire le rassemblement majoritaire du peuple de France contre l’oligarchie capitaliste, pour l’indépendance nationale, la coopération internationale et pour le progrès social que symbolisent les principes du Conseil national de la Résistance, qu’il faudrait viser en un moment où le MEDEF appelle à liquider la France au profit des Etats-Unis d’Europe. Cette politique de large rassemblement patriotique et progressiste dans l’esprit du CNR est possible et nécessaire. Mais J.-L. Mélenchon acceptera-t-il enfin de dialoguer à égalité avec les militants communistes, progressistes et républicains patriotes qui veulent tirer la France du broyeur mortel de l’UE ? Le PRCF continuera pour sa part de tendre la main fraternellement aux militants du Front de gauche, qui sont ses frères de classe, tout en les appelant à secouer sérieusement le slogan défaitiste et mensonger de « l’Europe sociale ». C’est seulement sur cette base que les forces anticapitalistes pourront être autre chose qu’une force de pression sur le PS ; car tant que la « gauche de la gauche » se contentera de coller au slogan social-démocrate du PS (la mensongère « Europe sociale » !) elle ne pourra pas sérieusement contrer le slogan du « vote utile » au 1er tour.

Même si Hollande est en meilleure posture ce soir que Sarkozy pour le second tour, le total de l’électorat se réclamant de la gauche reste inférieur à 50% et le score du FN est très élevé. Il appartiendra à Hollande de faire le nécessaire pour convaincre, s’il le peut, ceux qu’il n’a pas convaincus au 1er tour. Tout en laissant chaque électeur faire son choix au second tour en son âme et conscience, et sans cesser de dire franchement que Hollande n’est pas moins engagé que Sarkozy ou Bayrou dans le soutien à l’UE, le PRCF appellera les travailleurs à s’unir dans l’action pour sortir Sarko et sa politique, pour sortir de l’UE mortifère, pour briser l’extrême droite et pour mettre en accusation le système capitaliste. 1er rendez-vous de masse, le 1er mai où il faudra éviter les récupérations politiciennes et mettre au 1er plan les revendications populaires : c’est là le meilleur moyen pour battre Sarko-MEDEF et sa politique, pour balayer l’extrême droite et pour briser l’étau mortel de l’Union européenne !

Plus que jamais sont incontournables la reconstruction d’un grand parti communiste révolutionnaire, d’un large Front de résistance antifasciste, patriotique et progressiste, d’un large front syndicaliste menant le combat de classe. Sans cela, la France sera broyée entre la funeste « construction européenne » et la démagogie liberticide de l’UM’Pen. Sans la renaissance urgente d’un vrai parti communiste, il n’y aura aucune issue durable pour tous ceux qui veulent construire une France républicaine en marche vers l’indépendance nationale et le socialisme.

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Message  nico37 Sam 28 Avr - 12:26

POUR UN PREMIER MAI 2012 DE LUTTE DE CLASSE ET DE LUCIDITE POLITIQUE (ROC-ML)

Ce premier mai se trouve entre le premier et le second tour des élections présidentielles, ce qui lui donne une dimension politique particulière.
Le 22 avril en effet, avec 27% des suffrages exprimés, les électeurs ont infligé une défaite cinglante à Nicolas Sarkozy. Ces 27% ne représentent d’ailleurs que 22% des inscrits (1 sur 5 !) et encore moins si l’on compte tous les travailleurs et toutes les travailleuses immigrés qui vivent et travaillent en France depuis des années mais qui n’ont pas le droit de vote. Il récolte là les conséquences des attaques multiples qu’il a développées contre les travailleurs ces cinq dernières années.
Son principal concurrent, le socialiste François Hollande est arrivé en tête. Avec 28% il se trouve donc au second tour face à Sarkozy. Il est d’ailleurs en position de l’emporter, d’autant que les composantes du Front de Gauche de Mélenchon (11%), les verts (2) et le NPA (1,5%) appellent à voter pour lui, alors que Marine Le Pen et François Bayrou ne se désistent pas ouvertement pour Sarkozy et que leurs électeurs vont se répartir entre les deux finalistes.

DEUX FACES D’UNE MÊME MEDAILLE

Le ROCML sait que, faute d’une autre alternative immédiate, la haine du peuple contre Sarkozy va s’exprimer en votant pour F. Hollande. Nous comprenons ce vote, mais, quitte à être à contre-courant, notre responsabilité d’organisation communiste est de dire qu’il est sans perspective.
Hollande, comme Sarkozy, sont des politiciens bourgeois. Leur job, c’est de gérer la société capitaliste, c’est-à-dire dans le contexte actuel de trouver les moyens de lui faire traverser la crise en s’efforçant de le sauver. Leur but commun, c’est une France capitaliste forte, où le capital produit le maximum de profit. Pour y parvenir, l’un comme l’autre est prêt à faire la guerre aux autres peuples et à accabler le peuple de France de tous les sacrifices. Sarkozy l’a fait depuis cinq ans. S’il est élu, Hollande ne fera pas autre chose. Ils sont les deux faces de la même médaille capitaliste.

LES RABATTEURS

Dans la campagne du premier tour, les candidats « à la gauche de la gauche » et leurs soutiens n’ont pas manqué de fustiger F.Hollande, allant même, comme Jean Luc Mélenchon, jusqu’à le caricaturer en « capitaine de pédalo » !
Une organisation membre du Front de Gauche a déclaré : « Celui qui a été présenté comme son principal challenger, Hollande, espère capitaliser le rejet de Sarkozy. Il a donné de nombreux gages à l’oligarchie, aux marchés financiers : il développera une politique de réduction des déficits publics, conformément aux exigences des banques qui nous font payer par ce biais leurs dettes. Il refuse de s’engager sur des mesures salariales, sur la remise à plat des contre-réformes sarkozystes, comme celle du système des retraites, et se limite à « répartir » l’austérité de façon plus juste sans la remettre en cause. S’il dénonce « la finance », il se garde bien de prendre des engagements concrets pour faire payer le capital ». Les trotskistes eux aussi ont démasqué la nature de classe de François Hollande.
Mais alors, pourquoi ces candidats appellent-ils tous maintenant ouvertement ou d’une manière hypocrite (« pour battre Sarkozy » à voter pour Hollande au second tour ? Ne servent-ils pas de la sorte son « espoir de capitaliser le rejet de Sarkozy » ?
Ils montrent bien là leur inconsistance politique et en définitive leur rôle de rabatteurs de la social-démocratie. Au premier tour ils se démarquent au maximum pour attirer les mécontents, au second tour ils les ramènent au bercail social-libéral.

LA VOIX DES COMMUNISTES

Les communistes véritables, eux, respectent les ouvriers et les gens du peuple en leur disant la vérité. Ils ne changent pas de discours à quinze jours d’intervalle.
Au premier tour, le ROCML n’a appelé à voter pour aucun des dix candidats. Y compris ceux de la gauche de la gauche, parce que parmi eux, il n’y avait aucun candidat communiste véritable, et parce que nous savions par expérience qu’ils appelleraient à voter pour F. Hollande au second tour sans aucune perspective.
Au second tour, le système électoral démocratique bourgeois (démocratique en apparence, bourgeois en réalité a fait son œuvre : il laisse face à face deux candidats ouvertement bourgeois interchangeables.

Le ROCML n’appelle à voter ni pour l’un, ni pour l’autre. Ni pour Sarkozy, c’est évident. Ni pour François Hollande. Car les communistes ne diffusent pas d’illusions chez les travailleurs. Ils n’appellent pas à voter pour un candidat quand ils savent qu’il faudra le combattre dès le lendemain de son élection.

POUR UN PREMIER MAI DE COMBAT DE CLASSE
POUR UN PREMIER MAI INTERNATIONALISTE

La classe ouvrière et les prolétaires qui vivent et travaillent en France ont reçu de rudes coups en cinq ans. Les revendications ne manquent pas :

- l’abrogation de toutes les régressions sociales imposées au cours de ce quinquennat dirigé par la droite et en particulier celle qui concerne les retraites, vers la retraite à 55 ans
- la hausse des salaires et des allocations de chômage,
- la diminution du temps de travail vers les 32 heures par semaine,
- l’interdiction des licenciements,
- un logement décent et gratuit pour les sans-abri et les nécessiteux,
- de véritables services publics de transport, de communication, d’éducation, de santé…
La volonté collective doit monter puissamment des cortèges populaires du premier mai afin que le futur président soit mis devant un mouvement déterminé mobilisé au-delà des élections.
Dans les cortèges du premier mai doit aussi se faire entendre la voix de la solidarité internationale des travailleurs, contre le racisme et le chauvinisme qui divisent et opposent les travailleurs, pour les droits égaux des travailleurs quels que soient leur origine et leur statut légal.
Enfin, dans cette période de guerres pour le repartage du monde, il faut faire entendre la voix de la paix, du refus des guerres impérialistes en particulier celles menées par l’impérialisme français.
Le premier mai ne doit pas être détourné de sa nature historique internationaliste et prolétarienne ! Il ne doit pas être dévoyé dans un but électoraliste en faveur d’un candidat bourgeois social-libéral.

VIVE LE PREMIER MAI DE LUTTE DE CLASSE
ET DE SOLIDARITE INTERNATIONALE !

LA REPONSE AUX ASPIRATIONS DES TRAVAILLEURS DEPEND DE LEURS LUTTES
PAS DES ESPOIRS ELECTORAUX.

ELLES ATTEINDRONT LEUR BUT AVEC LA CONQUÊTE REVOLUTIONNAIRE DU POUVOIR.

A BAS LE CAPITALISME ! VIVE LE SOCIALISME !

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Message  nico37 Dim 29 Avr - 12:59

1er tour des élections présidentielles : déclaration du PC maoïste de France

Dans cette campagne électorale, nous avons mis en avant le slogan : « QUEL QUE SOIT LE RESULTAT DES ELECTIONS, PREPARONS LA REVOLUTION ! ».

Les résultats du premier tour renforcent cette affirmation et l’analyse que nous faisons dans le tract que nous diffusons largement (voir Quel que soit le résultat des élections, préparons la révolution !).

Depuis plusieurs années, nous signalons la montée continue d’un processus de construction d’une forme moderne de fascisme, s’incarnant dans un appareil d’Etat de plus en plus policier. Cette montée d’une forme moderne de fascisme s’implante quasiment dans tous les pays impérialistes. Elle correspond aux besoins pour la bourgeoisie de bouleverser l’organisation de son appareil de production pour être compétitive sur le marché international qu’elle organise et contrôle.

Ce processus de restructuration a commencé au début des années 70, précisément en 1973 avec le choc pétrolier. Des pans entiers de l’appareil industriel comme la sidérurgie et les mines ont été liquidés, ce qui a provoqué une hausse continue du chômage, la réduction progressive des acquis sociaux, l’accroissement de la dette souveraine.
Les nationalisations décidées par Mitterrand ont été indemnisées au plus haut cours, puis une fois remises à flots, elles ont été privatisées de nouveau. Ce qui montre que quelque soit le gouvernement, il renfloue les grands groupes industriels avec l’argent des contribuables. Les gouvernements successifs de gauche ou de droite ont continué à accorder des exonérations, mais n’ont pris aucune mesure de rétorsion pour empêcher les délocalisations, la montée du chômage, la dette d’Etat.

Après l’écroulement du système socialiste en URSS et en Chine, la bourgeoisie a élargi le champ d’extension du système impérialiste. La transformation des anciens partis communistes en partis sociaux-démocrates a accéléré l’esprit de conciliation des directions politiques et des syndicats, provoquant la colère et le dégoût d’une partie des couches populaires et de la classe ouvrière.

Les partis de droite, mais aussi de « gauche », sous pression du Front national et du mécontentement général, ont repris une partie des thèses mises en avant par l’extrême droite, ce qui a amplifié le mécontentement contre le gouvernement. Notons ici que le Front National dénonce l’élite financière sous le vocable de « l’hyper-libéralisme » mais se garde bien de dénoncer le système capitaliste lui-même et de dire que ce système est la cause du chômage, de la misère ; en clair, il se couvre d’une illusion anticapitaliste mais en est en vérité le premier serviteur. Tout ceci explique la montée du Front National.

La montée du Front de Gauche et du Parti Socialiste est la réponse de toutes celles et ceux qui sont écrasés par le talon de fer du capital et qui sont conscients du danger que représente le Front National, de toutes celles et ceux qui veulent se débarrasser de Nicolas Sarkozy qui personnifie le capital exploiteur et oppresseur. Cette montée représente l’espoir que des réformes socialistes vont être prises pour alléger leurs souffrances.

Mais déjà on leur annonce qu’il va falloir faire des sacrifices, qu’il va falloir que les richesses soient mieux réparties entre les riches et les pauvres et autres discours évangéliques, mais qu’on ne touchera pas au système lui-même, qu’on tentera simplement de le réformer pour le rendre plus humain.
Or toutes les richesses sont produites par le travail social. Les richesses naturelles sont produites, récoltées, rassemblées, transportées, transformées par le travail de millions de travailleurs et constituent les richesses véritables. Le contrôle des moyens de production et des richesses naturelles est l’enjeu du pouvoir et c’est pourquoi ils sont accaparés par la force des armes et la coercition par les exploiteurs dont l’enrichissement provient des heures de travail produisant un surplus et qui constituent la plus-value.

C’est la raison pour laquelle nous pensons que « Sans le pouvoir, tout est illusion ».

Le véritable préalable à poser pour résoudre la crise et répondre aux problèmes des masses est l’expropriation de ceux qui ont accumulé des richesses par le vol d’une partie du produit fourni par le travail et/ou par la rente foncière, c’est-à-dire par le contrôle des moyens de production, des moyens d’échanges, de transports, de communication, et de la terre. Sans cela alors il n’est pas possible d’éliminer les productions inutiles, nuisibles, criminelles et de les remplacer par de nouvelles productions utiles à la société et à l’épanouissement de l’humanité.

Cet objectif ne peut être atteint que par la révolution prolétarienne. Il s’agit alors d’adopter une stratégie permettant de détruire de fonds en combles l’appareil d’Etat de la bourgeoisie.

Dans les pays impérialistes comme le nôtre, la tâche première est de renverser la dictature de la bourgeoisie que nous subissons aujourd’hui, et dont on voit les ravages qu’elle provoque dans la vie des travailleurs manuels et intellectuels, et d’instaurer la dictature du prolétariat. Il ne faut pas avoir peur des mots : la dictature signifie la domination d’une classe sur une autre. Aujourd’hui, n’est-ce pas la dictature de la bourgeoisie contre nous, les travailleurs qui produisons les richesses qui leur permettent de s’enrichir ? Le système n’est-il pas fait en leur faveur ? Ils appellent ça démocratie car ils l’appliquent entre eux mais dès qu’une usine est occupée ou qu’une révolte éclate, les flics sont envoyés pour réprimer. Exproprier les capitalistes est donc la dictature de notre classe contre ceux qui nous chassent aujourd’hui de notre travail, de notre logement et qui arment les peuples les uns contre les autres pour en tirer profit. Ce n’est en définitive rien d’autre que la réappropriation de ce qui nous appartient pour le mettre au service de la société et le moyen d’empêcher les exploiteurs de reprendre le pouvoir. La dictature du prolétariat, c’est la démocratie pour notre classe, bien plus grande en nombre et en importance que la classe bourgeoise.

C’est donc notre devoir de nous tenir à côté du prolétariat et des couches populaires, de mener la lutte contre l’exploitation et l’oppression, d’apprendre d’elles. Mais un communiste doit mettre en garde contre les illusions réformistes qui ne peuvent que renforcer l’aile la plus réactionnaire de la bourgeoisie. Le Front National va développer le processus du fascisme moderne mis en route par Nicolas Sarkozy car la bourgeoisie aujourd’hui ne peut plus gouverner comme hier et a besoin d’un fascisme adapté à notre époque pour conserver ses privilèges, ses sources de profit.

Il nous faut bâtir les trois instruments nécessaires pour vaincre l’ennemi de classe, et l’aile la plus réactionnaire du capital financier. Ces trois instruments sont : le Parti communiste, le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire (FRAP) et la force combattante. Le FRAP doit regrouper le prolétariat et les couches populaires, les éléments progressistes intellectuels, les jeunes et les femmes révolutionnaires et plus globalement toutes celles et ceux qui veulent lutter pour renverser ce système. La force combattante doit être en mesure de répondre aux attaques de l’Etat et des fascistes qui n’hésiteront pas à commettre agressions et provocations contre le peuple. Elle est nécessaire pour faire triompher la révolution au cours d’un processus de lutte prolongée jusqu’à la victoire et la défendre par la suite.

Dans l’immédiat, quel que soit le résultat des élections nous devons préparer la révolution et nous organiser en comités ouvriers de lutte dans les entreprises regroupant syndiqués et non-syndiqués, en comités de quartiers pour mettre en application ce qu’il est nécessaire pour régler le problème du logement, à savoir réquisitionner les logements et locaux vides et les mettre à disposition des mal-logés et sans logis, mobiliser des volontaires pour les remettre en état, organiser des crèches populaires, des écoles et universités populaires pour suppléer aux carences de l’éducation nationale, en lien avec ceux qui se sont déjà engagés sur ce terrain là, mobiliser les intellectuels et scientifiques progressistes, mettre sur pied des coopératives d’achat, de services, etc., bref assumer sur le quartier à son niveau les tâches de la révolution et de la construction pas à pas du pouvoir populaire pour en faire un barrage puissant contre le fascisme moderne.

Le fascisme c’est l’exploitation accrue, c’est le repli nationaliste et c’est, comme lors de la 1ère guerre et la 2ème guerre mondiale, l’utilisation des enfants du peuple comme chair à canons.

Avec les autres peuples du monde entier nous vaincrons, quelques soient les épreuves et les difficultés !

Le PC maoïste de France ne te propose pas un programme de réforme du système mais un poste de combat pour la révolution !

REJOINS SES RANGS, REJOINS LE FRAP !

PC maoïste de France Avril 2012

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Message  nico37 Jeu 10 Mai - 1:10

Après la défaite de Sarkozy, analyses & propositions du PRCF

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Message  Axenstar Jeu 10 Mai - 21:09

Je n'ai pas compris ce que le PRCF entend par:

sur le plan financier, industriel, immobilier et culturel, notre pays est livré à la colonisation rampante des nantis venus de l’Europe du nord pour profiter en France des services publics qu’ils ont détruits dans leurs pays d’origine respectifs.

Si quelqu'un peut m'expliquer, je ne comprends rien à rien à cette théorie...
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