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Message  Vérosa_2 Dim 8 Mai - 19:12

un directeur d'école (mais pas un principal ou un proviseur)
Je ne vois pas en quoi cette dichotomie est pertinente. Il y a sûrement des directeurs d'école primaire très réacs, tout comme il peut y avoir des proviseurs de lycées révoltés par l'injustice du capitalisme.

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Message  nico37 Dim 8 Mai - 19:49

Vérosa_2 a écrit:
un directeur d'école (mais pas un principal ou un proviseur)
Je ne vois pas en quoi cette dichotomie est pertinente. Il y a sûrement des directeurs d'école primaire très réacs, tout comme il peut y avoir des proviseurs de lycées révoltés par l'injustice du capitalisme.
Il s'agit d'une règle générale, il est possible d'avoir un petit % de classe moyenne exploiteuse. Les directeurs d'écoles réacs sont dans l'enseignement privé, et là évidemment faut supprimer l'enseignement privé mais c'est un tout autre sujet...

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Message  fée clochette Dim 8 Mai - 20:18

nico37 a écrit:Les directeurs d'écoles réacs sont dans l'enseignement privé

ça c'est entièrement faux. c'est de la doctrine pure et simple, de la récitation qui ne s'appuie sur rien.
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Message  yannalan Dim 8 Mai - 20:38

nico37 a écrit:
Vérosa_2 a écrit:
un directeur d'école (mais pas un principal ou un proviseur)
Je ne vois pas en quoi cette dichotomie est pertinente. Il y a sûrement des directeurs d'école primaire très réacs, tout comme il peut y avoir des proviseurs de lycées révoltés par l'injustice du capitalisme.
Il s'agit d'une règle générale, il est possible d'avoir un petit % de classe moyenne exploiteuse. Les directeurs d'écoles réacs sont dans l'enseignement privé, et là évidemment faut supprimer l'enseignement privé mais c'est un tout autre sujet...
Il ya un syndicat CGT du privé qui n'a rien de réac et où il y a aussi des directeurs. Et des directeurs réacs dans le public, ça existe aussi

yannalan

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Message  nico37 Dim 8 Mai - 20:40

fée clochette a écrit:
nico37 a écrit:Les directeurs d'écoles réacs sont dans l'enseignement privé

ça c'est entièrement faux. c'est de la doctrine pure et simple, de la récitation qui ne s'appuie sur rien.
T'as bossé dans l'EN Question t'es dans une région catho Question T'as été dans l'enseignement privé en tant qu'élève Question Bref, tu sais de quoi tu parles Question
Oui il y a des progressistes dans l'enseignement privé, plutôt chez les enseignants, plutôt en Bretagne, en PACA, au Pays Basque (enseignement non confessionnel) mais il n'y a pas grand chose en dehors des cas minoritaires à sauver Exclamation
Bon, un modo stoppe le HS endémique Question

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Message  gérard menvussa Lun 9 Mai - 1:58

Pour revenir au sujet, j'ai lu le commentaire qu'a fait Mélanchon de la décision d'olivier. Tout le monde ici sait que je n'ai nulle sympathie pour le personnage, et que je suis plus que réticent à tout accord au rabais avec le front de gauche... Maintenant, je trouve sa réponse digne... Il n'y a pas d'autres mots : digne !

Dans l’espace politique de l’autre gauche le renoncement d’Olivier Besancenot à la candidature pour l’élection présidentielle est un évènement majeur. Il est absolument évident qu’il modifie profondément les données de notre existence dans l’élection elle-même et dans le moment politique en général. Mais plus largement, les conditions de l’élection de 2012 sont modifiées puisque celle-ci semble s’annoncer si volatile. Avant d’analyser quelques aspects de la lettre d’Olivier Besancenot, je voudrais d’abord risquer un commentaire plus personnel.

D’abord, j’ai eu du mal à croire que la nouvelle soit vraie. De façon quasi mécanique, j’ai d’abord surtout retenu du document cette affirmation d’Olivier Besancenot que le NPA devrait avoir en 2012 un candidat issu de ses rangs. C’est assez agaçant. Donc la rencontre de la veille avec la délégation du NPA et le rendez vous pris pour « continuer la discussion » sont à nouveau une manœuvre dilatoire. Tout cela ne sert à rien, une nouvelle fois, puisque la décision serait maintenue d’avoir en toute hypothèse un candidat NPA. Comme aux élections européennes, comme aux régionales, comme aux cantonales ? Des rencontres pour dire qu’on les a faites, sans lendemain, juste le temps de créer un espoir puis de le décevoir. C’est rageant.

Puis j’ai été surtout sensible à la dimension personnelle de ce que je lisais. C’est ici, bien sûr, une personne qui exprime d’abord un raisonnement politique. Mais ce raisonnement ne peut être purement abstrait pour cela même que celui qui le présente est en même temps le sujet de l’affaire en cause. Cela m’a amené jusqu'à la trame personnelle du document. J’ai senti la tension terrible de l’homme qui écrit. Il ne veut pas être le candidat permanent, trente ans durant, comme l’a été en son temps, Arlette Laguiller. Tout ce que je vais écrire à présent ne fera que rajouter à l’hommage qui est dû à l’endurance d’Arlette Laguiller. Besancenot ne veut plus d’un rôle personnel qui est un sacerdoce éreintant et rabougrissant. C’est le moment pour tous ceux qui se croient très malins quand ils invoquent à tout bout de champ les « querelles d’égo » à propos de cette élection de se demander par quel dérèglement de leur propre égo ils peuvent croire qu’être sous les projecteurs est un pur délice où l’égo s’épanouit. Foutaises ! C’est une vie sans lieu de repli, puisque tout le monde vous reconnait partout, en toutes circonstances. Dans cet espace sévit un voyeurisme écarquillé. Votre famille, vos enfants, vos voisins, vos amis d’enfance, tout peut être, à tout moment, déshabillé en public. Une meute sans principe et sans vergogne de malheureux qui vendraient leur mère pour survivre sont prêts à tout pour quelques euros de pige. Protestez-vous ? Aussitôt on vous rappelle que vous êtes un « homme public » et que chacun a « le droit de savoir ». Idiotie tirée du vocabulaire pédant des médiacrates. Non ! Nous ne sommes pas des hommes ou des femmes publics, nous sommes des personnes privées qui avons des activités publiques, ce qui n’est pas du tout pareil. Non il n’y a aucun droit à notre sujet qui excède ce qui vaut pour le commun des mortels. Pourtant, sitôt que nous protestons contre quoi que ce soit qui nous est infligé de cette façon nous sommes accusés d’avoir la « grosse tête » et de revendiquer un statut d’exception.

Le pire, je crois, de tout est l’arrivée sur la scène, comme les moustiques attirés par la lumière, des frustrés qui se réclament de connivences particulières. Ils paradent en révélant des confidences à deux balles qui pourtant vous pourrissent la vie, violent votre intimité, alimentent les fantasmes des fous qui vous écrivent des lettres pas toujours anonymes et des malades qui trainent dans la rue. Un monde où tous les coups, et surtout les plus personnels, sont permis, un monde où il faut subir à intervalles réguliers des humiliations publiques télévisées, des inquisitions sans pudeur, accepter d’être brocardé par des ignorants, méprisé par des voyous, et ainsi de suite. Avec internet sévit aussi à présent la possibilité d’envois calomnieux, qui même quand ils sont visiblement absurdes, ne vous empêchent pas de recevoir un nombre significatif de demandes de mise au point, souvent exigées sur le mode postillonnant des piliers de bistrots ou dans le registre d’une inquiétude qui à elle seule est une offense. Et pour le reste, meetings, réunions et colloques tous les week-ends, et presque tous les soirs. Sans oublier les déjeuners, diners et, depuis peu, les funestes petits déjeuners, dits « de travail ». Pour lui, Olivier Besancenot, s’ajoutent deux ou trois jours de distribution de courrier et une paye au lance pierre. Sans oublier l’obligation de tourner autour de son gosse, quand il l’a avec lui, pour éviter qu’on le lui photographie. Besancenot ne veut plus de ça et je le comprends. Pour ma part, rien dans l’action politique ne m’a jamais rebuté et rares sont les fois où je m’y suis ennuyé. Mais ce viol permanent des frontières de la pudeur et de la réserve est un corrosif qui m’a davantage blessé les trois dernières années que pendant les trente ans précédents de mon engagement politique. Qu’Olivier Besancenot aspire à reprendre une position moins exposée à ce feu et plus protégée, c'est-à-dire militante, voilà qui est le signe d’une humanité sauvegardée en lui. Qu’il soit accablé par avance d’y être condamné pour les trente prochaines années d’une élection à l’autre, je l’approuve avec l’impartialité de quelqu’un pour qui cette durée dans une fonction n’est plus envisageable.

De quel côté se tourneront les électeurs potentiels d’Olivier Besancenot ? Il n’est pas du tout assuré qu’ils se reportent sur la nouvelle candidate du NPA. Ni d’ailleurs sur qui que ce soit d’autre en particulier, à gauche. Olivier Besancenot rassemblait sur son nom, dans les urnes des présidentielles, un électorat bien plus large que celui des personnes adhérant aux idées particulières du NPA. Cet élargissement électoral lui semble d’ailleurs artificiel puisqu’il dit ne plus vouloir du substitut à l’action militante que serait une autorité acquise du seul fait de l’influence médiatique. Il écrit : « Que les idées s’incarnent ponctuellement dans un contexte social et politique déterminé, ou qu’il faille déléguer la tâche militante de la représentation publique, par un mandat précis et limité dans le temps, est une chose. Jouer des ambiguïtés du système politique et médiatique pour se substituer à l’action militante réelle au sein de la lutte de classe, en est une autre ». On comprend l’idée et, pour ma part, je la partage. La scène médiatique a une influence majeure, nous le savons bien, sur la formation des représentations mentales collectives. Mais elle ne fonctionne pas de la même manière pour l’ordre établi et pour ceux qui le contestent. La machine reproduit à longueur de journée, et jusque dans les détails de la publicité ou des mises en mots, l’idéologie dominante. La présence des contestataires permet de percer le mur ponctuellement et provisoirement. Le système récupère cette présence pour se légitimer. Il mouline un spectacle. L’illusion serait de croire autre chose. Un porte parole de gauche écouté ne peut compter sur cet effet pour faire le travail d’éducation populaire sans lequel notre ancrage durable serait rayé de la carte en peu de temps. Il faut donc certes jouer avec cette méta-réalité, l’utiliser. Il faut manipuler l’usage des médias pour inscrire dans le paysage les portraits simples et frustres que l’on nomme « l’image ». Mais sans illusions.

Cela signifie aussi qu’il est vain d’espérer échapper à l’identification d’un combat à une personne. Cela n’a jamais été possible à quelque échelle que ce soit. Dans la moindre lutte une figure émerge toujours qui la représente aux yeux de tous. Non ce n’est pas condamnable ! Tout au contraire. Cela est nécessaire pour donner un visage humain aux idées qui sont défendues. De cette façon elles sont bien plus entrainantes. Il faut être gravement imbibé d’idéologie consumériste pour ne vouloir d’une idée qu’aseptisée et débarrassée de son identité humaine. Mais voici la différence. Personnaliser la lutte, dirais-je, c’est la réduire à la personne qui la représente aux yeux des autres. L’incarner c’est autre chose. Dans ce cas la lutte, la cause et la personne sont comme le drapeau et sa hampe. Mais si l’on incarne trop longtemps et trop exclusivement une cause, alors on la personnalise. Et surtout on l’expose aux aléas des comportements individuels de la personne qui en est l’image. Donc on la réduit. Par conséquent ce que dit Olivier Besancenot après dix ans de porte parolat est parfaitement fondé. Je le dis avec la tranquillité d’esprit, encore une fois, d’un homme pour qui cette durée dans une fonction n’est plus possible. Ne vous inquiétez pas de ces références amusées au temps dont je dispose. Il vous assure seulement du fait qu’avec moi pour vous êtes assurés de ne pas risquer l’inamovibilité.

Maintenant, je n'ai pas trop tendance à croire à sa promesse finale...
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Message  Invité Lun 9 Mai - 6:33

Mwé.
Je vois pas trop la dignité.
Il en profite surtout pour essayer d'expliquer que vraiment, c'est très très dur aussi pour lui, comprenez bien ! Il se fait passer pour le type désintéressé mais, se voulant au fond être le sauveur suprême, le césar, le tribun, accepte le rôle qui lui est assigné par les médias (celui de grand chef de l'extrême-gauche), tout en crachant au passage à la gueule des pauvres vieux qui veulent quelques euros de piges (putain, les salauds ! c'est vrai ça, s'attaquer aux types qui galèrent le plus dans la presse, en voilà une idée...).
Voilà, il cherche à se foutre au même plan que Besancenot ou Laguiller, de militants communistes qui ont mené des combats pour leurs idées et leur organisation, alors qu'il n'est lui qu'un pur produit des cénacles du personnel politique de la bourgeoisie, qui a une organisation à son service (et non l'inverse), capable de toutes les compromissions en terme d'idées, et qui finalement court après une plus grosse part de gloire et un plus bel accès à la mangeoire.

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Message  yannalan Lun 9 Mai - 10:35

nico37 a écrit:
fée clochette a écrit:
nico37 a écrit:Les directeurs d'écoles réacs sont dans l'enseignement privé

ça c'est entièrement faux. c'est de la doctrine pure et simple, de la récitation qui ne s'appuie sur rien.
T'as bossé dans l'EN Question t'es dans une région catho Question T'as été dans l'enseignement privé en tant qu'élève Question Bref, tu sais de quoi tu parles Question
Oui il y a des progressistes dans l'enseignement privé, plutôt chez les enseignants, plutôt en Bretagne, en PACA, au Pays Basque (enseignement non confessionnel) mais il n'y a pas grand chose en dehors des cas minoritaires à sauver Exclamation
Bon, un modo stoppe le HS endémique Question

Moi, j'ai bossé dans l'enseignement privé sous contrat 'non confessionnel, syndicalement (CGT) je connais les collègues du confessionnel et actuellement une bonne partie des gens qui y bossent n'en ont pas grand chose à foutre de la religion catholique, ils cherchent juste un boulot.
Quant à l'EN, ma copine y bosse depuis 35 ans, ce n'est pas forcément un nid de rouges. Syndicalement, sortis des mutations, il n'y a plus grand monde...

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Parti de Gauche - Page 20 Empty La face obscure de Jean-Luc Mélenchon (une enquête de l'Agence Bretagne Presse)

Message  ramiro Lun 9 Mai - 13:56


Argenteuil/Bezons en 2009, Nice en février 2010, le Parti de Gauche (PG), la formation créée par le tonitruant Jean-Luc Mélenchon vit au rythme des exclusions et départs plus ou moins contraints.

La première crise date de la fin 2009 quand la section Argenteuil/Bezons se fait exclure dans sa quasi-totalité (20 militants sur 23) pour cause de «trop grande ouverture des réunions PG aux sympathisants».

«Le parti est verrouillé, impossible jusqu'à récemment d'exercer de droit de tendances. La direction est revenue il y a peu sur ça mais dans les faits il est impossible de mettre en place une tendance. C'est le PCF des années 30 !» selon Jean-Michel Tarrin.

Joint par téléphone, ce vétéran de la gauche en banlieue parisienne, passé depuis à «Gauche Unitaire», nous confirme les termes du communiqué publié à l'époque, soulignant en termes appuyés «l'absence totale de démocratie interne, les candidatures pré-arrangées par le clan Mélenchon lors des élections internes», les parachutages «pour pouvoir tout contrôler !». «A Colombes, le PG a une conseillère municipale qui s'est présentée à l'élection suivante dans... l'Oise ! En fait la démocratie selon Mélenchon c'est la démocratie dirigée».

En février 2010 c'est Nice qui vit un de ces psychodrames dont les formations d'extrême-gauche ont le secret. Là encore les mêmes mots reviennent «parti totalement anti-démocratique voire totalitaire, équipe dirigeante auto-proclamée, fabrication de comités locaux», etc.

Dans un long texte paru sur le site du NPA 06 [Voir le site] , les critiques sont cinglantes et pêle-mêle le lecteur découvre «que le PG national soutient un coordinateur local adjoint d'un maire UMP et rejette toute idée de vote interne» («le parti ne doit pas se plier à la démocratie par le nombre»).

L'économiste Christophe Rameau tirera la même conclusion en janvier 2011 en quittant avec pertes et fracas le parti. «Petit groupe discipliné», «ligne politique trop aléatoire, peu sérieuse», «phénomènes d'autosatisfaction et de cour en cascade», «énergie disproportionnée mise à critiquer les médias», la critique est acerbe et révèle la tendance de Jean-Luc Mélenchon à copier jusqu'à la caricature le fonctionnement du PCF de la grande époque.

Contradictions, contradictions

Mais le plus étonnant est le fossé existant entre le discours et l'image «prolétariste» du sénateur trublion et la réalité interne du parti. En effet, l'organigramme du PG révèle des personnalités aux parcours, activités et accointances fort peu révolutionnaires.

Raquel Garrido, par exemple, est une militante multi-cartes. Très proche de Jean-Luc Mélenchon (elle est au premier rang des lieutenants du trublion sur les écrans le soir du premier tour des dernières cantonales), chargée des relations internationales, cette juriste en droit international du travail d'origine chilienne devenue aujourd'hui avocate, passée par l'UNEF-ID, SOS Racisme, le Parti Socialiste et FO à un poste-clé (en charge des négociations auprès de l'OMC et représentante FO à l'OIT notamment) dirige, avec son mari Alexis Corbière, également membre du secrétariat national du parti, un label musical indépendant, Misty Productions, dont l'artiste phare est Mistysa. Cette chanteuse de Soul / R n' B connaît un certain succès au Chili d'où elle est originaire.

Jusque là rien de bien hétérodoxe par rapport à l'idéologie puritaine revendiquée par Jean-Luc Mélenchon. Mais les activités de Mistysa semblent s'accommoder d'une certaine collaboration avec le capitalisme le plus sauvage : le lancement au Chili de son dernier album «Macumba» aura eu lieu dans l'auditorium de la Fondation Telefonica, c'est-à-dire une émanation de Telefonica, la sixième compagnie mondiale en matière de téléphonie (première compagnie espagnole) vouée régulièrement aux gémonies par tous les syndicats du monde latino-américain pour ses méthodes fort peu sociales.

Raquel Garrido, prompte à ostraciser toute forme de collaboration avec le «grand capital», ne semble pas gênée par cette entorse à la doctrine «classe contre classe» (rebaptisée «Front contre front» par le PG).

Son mari et associé Alexis Corbière, maire-adjoint du XIIe arrondissement de Paris, est quant à lui, tout aussi traditionaliste concernant la lutte des classes. Membre de la Libre-Pensée, tendance guillotineuse. Celui-ci soutiendra d'ailleurs une pétition de ladite organisation protestant contre le refus de baptiser une rue de Paris, rue Robespierre, du nom du grand démocrate de l'époque révolutionnaire (Mensuel de la Libre Pensée «La Raison» mars 2011). Signalons également que son blog affiche, ce même mois, une ode à un autre grand démocrate... Georges Marchais.

Outre le couple Garido-Corbières, le Parti de Gauche compte également un camarade pétri de contradictions : Éric Coquerel, secrétaire du pôle «relations unitaires et élections» et membre du Secrétariat National. Cet ancien de la LCR, ancien chevènementiste et ancien du MARS (Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale) est un anti-libéral convaincu.

Dissertant sur le sort «de la paysannerie» au Salon de l'Agriculture, fustigeant le libéralisme et le libre-échange, Éric Coquerel est dans le civil un... patron d'agence de communication. Spécialisée dans la communication maritime, l'agence «Effets Mer» gravite dans le milieu fort peu prolétarien des sports de mer en gérant notamment la communication de la Fédération Française de Voile, du tour de France à la Voile, du comité olympique français auxquelles s'ajoute celle des sociétés PRB, le premier fabricant indépendant d'enduit pour le bâtiment employant 350 personnes. L'histoire ne dit pas si Effets Mer gère également la communication du groupe auprès de ses employés.

Mais le plus surprenant est encore....

[La suite prochainement] ■
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Message  le petit scarabée Mar 10 Mai - 21:23

Pour revenir sur un article précédemment posté sur ce fil: celui de L'Expansion concernant le réseau de Mélenchon. Il est reproduit sur le site de la dirigeante PG Corinne Morel Darleux : http://www.lespetitspoissontrouges.org/index.php?post/2011/05/09/Dans-le-journal-!
Dedans ils indiquent que parmi les proches de Mélenchon il y aurait... Xavier Mathieu !
Ca me surprend pas mal, vous en avez entendu parler ?
Pour nico37 : au NPA il y a des proviseurs d'établissements publics, enfin en tout cas au moins un avec lequel j'ai discuté la semaine dernière... ;-)

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Message  Marco Pagot Mar 10 Mai - 22:41

le petit scarabée a écrit:Pour revenir sur un article précédemment posté sur ce fil: celui de L'Expansion concernant le réseau de Mélenchon. Il est reproduit sur le site de la dirigeante PG Corinne Morel Darleux : http://www.lespetitspoissontrouges.org/index.php?post/2011/05/09/Dans-le-journal-!
Dedans ils indiquent que parmi les proches de Mélenchon il y aurait... Xavier Mathieu !
Ca me surprend pas mal, vous en avez entendu parler ?
Pour nico37 : au NPA il y a des proviseurs d'établissements publics, enfin en tout cas au moins un avec lequel j'ai discuté la semaine dernière... ;-)

ça je suis pas certain en fait pour Xavier mathieu... Ce dernier c'est quand même un électron libre
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Message  nico37 Mar 17 Mai - 23:18

Avec le PCF ou en occupant sa place, Le Parti de gauche défend le capitalisme national

Mélenchon, une carrière au sein de l’État bourgeois, au service du capitalisme français

Pour forcer la main à ses alliés du « Front de gauche », le fondateur du « Parti de gauche » (PG), une scission du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon s’est d’ores et déjà déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il se présente comme un candidat « contre le système », alors même qu’il en est le produit et le serviteur depuis plus de trente ans.
· En 1977, Mélenchon renie la révolution, dont il se réclamait quand il était jeune. Il rejoint le Parti socialiste comme tant d’autres carriéristes (Jospin, Cambadélis, Weber, Filoche, Dray, Assouline, Alliès…).
· De 1981 à 1987, l’appareil du PS confie à Mélenchon la fédération de l’Essonne. Il s’aligne pleinement sur les gouvernements de Mitterrand, un ancien haut fonctionnaire de Vichy et un ancien ministre de la torture en Algérie, qui gère loyalement comme président de la 5e République à partir de 1981 le capitalisme français et impose l’austérité dès 1982.
· De 1986 à 2010, avec l’appui de l’appareil du PS, Mélenchon siège au Sénat, qu’il est difficile de considérer comme une école de lutte prolétarienne. Il ne quittera ce poste confortable et rémunérateur que pour celui de député européen, qui ne l’est pas moins.
· De 2000 à 2002, comme Buffet, l’ex secrétaire nationale du PCF, Mélenchon est ministre du gouvernement Jospin, celui qui a le plus privatisé dans l’histoire de ce pays.
En choisissant le nom même de son parti, Mélenchon manifeste son allégeance au « système » dans lequel il y a « la droite » et « la gauche » de la république où cohabitent les partis réformistes anciens ou récent comme le PG.

Réformisme contre révolution

Durant la plus grande partie du 20e siècle, le mouvement ouvrier mondial a été dominé par le réformisme, sous la forme de la 2e Internationale d’après 1914 et de la 3e Internationale d’après 1933. Trotsky a pu employer l’expression « étoiles jumelles » après 1933 pour désigner la sociale-démocratie et le stalinisme des années 1930 car aucune des deux ne servait plus le prolétariat mondial.
Les deux types de partis ouvriers bourgeois ne se différenciaient plus par leur stratégie (ils partageaient la défense de l’État bourgeois, l’alliance avec la bourgeoisie et la préservation des empires coloniaux) mais par une caractéristique secondaire, leur rapport plus ou moins direct à la bourgeoisie mondiale. Dans le cas des partis staliniens, leur dépendance découlait de leurs liens avec les bureaucraties qui contrôlaient les pays où le capital avait été exproprié (au premier chef celle de l’URSS) et qui, pour conserver leurs privilèges, combattaient la révolution chez eux et dans les pays capitalistes. Dans le cas des partis sociaux-démocrates ou travaillistes, leur dépendance vis-à-vis de la bourgeoisie mondiale découlait de leurs multiples liens avec leur bourgeoisie nationale.
En temps ordinaire, la sociale-démocratie parlementariste semblait plus fiable à sa bourgeoisie, elle servait à semer des illusions dans la démocratie bourgeoise dans les pays impérialistes. Cependant, le stalinisme démontrait son utilité à la bourgeoisie mondiale par sa meilleure implantation chez les travailleurs et sa détermination contre-révolutionnaire en cas de menace contre l’ordre bourgeois (grève générale, armement des travailleurs) comme en 1936, en 1944 et en 1968 pour ce qui concerne la France.
Parfois, les deux variantes de « réformisme » ont coexisté dans le même pays. Ainsi, en France le PCF l’a emporté à partir de 1936 sur le PS-SFIO ; le PS a repris l’avantage à partir de 1981.
La place centrale du Parti « socialiste » dans les gouvernements bourgeois de la 5e République de 1981 à 1993, puis de 1997 à 2002 (présidence, premiers ministres) l’avait discrédité pour un moment. Pourtant, le Parti « communiste » français se révèle incapable d’enrayer son déclin. Deux raisons expliquent l’échec successif de Marchais, Hue et Buffet. D’une part, la conjoncture française : le PCF est lui-même membre de 1981 à 1984, puis de 1997 à 2002, des gouvernements de type front populaire que constitue le PS avec divers petits partis bourgeois (PRG, MRC, Verts…). D’autre part, un événement historique mondial : l’effondrement de l’URSS en 1991 et le rétablissement ultérieur du capitalisme en Russie par la bureaucratie qui avait usurpé, sous la conduite de Staline, le pouvoir de la classe ouvrière à la fin des années 1920.

Supplanter le PCF pour profiter des voix ouvrières et concurrencer le PS

Un parti comme le PCF qui est né en 1920 de l’impact de la guerre mondiale et de la Révolution d’octobre sur le PS et le syndicalisme, qui a eu la confiance de plusieurs générations successives de travailleurs, ne disparaît pas facilement. Mais, avec la reconversion en bourgeoisie des anciennes bureaucraties étatiques de l’ex-URSS et de la Chine, il n’y a plus à proprement parler de partis staliniens. Plus rien ne différencie stratégiquement les partis « socialistes » des partis « communistes ».
D’où la tentation de fractions de la sociale-démocratie ou du centrisme de s’emparer des dépouilles du stalinisme tant dans les appareils syndicaux (CGT, FSU en France) que dans les sinécures électives conservées par le PCF (les postes de maires, de conseillers généraux, de députés, de sénateurs, de députés européens, éventuellement de ministres). Mélenchon n’a rien inventé : des sociaux-démocrates de gauche l’ont précédé en France (un courant « trotskyste » pro-Chavez, « La Riposte », a rejoint le PCF en 1999) et en Allemagne (avec la constitution en 2007 du Parti de gauche (Die Linkespartei), par fusion du PDS (issu du SED stalinien) et de la WASG (issue du SPD social-démocrate). Le succès de Die Linke incite Mélenchon et quelques autres parlementaires à rompre avec le PS fin 2008.
Mélenchon imite notoirement le style de Georges Marchais, mort en 1997, une canaille stalinienne qui avait conquis le PCF en 1972 en donnant des gages à Brejnev par son rôle abjectement contre-révolutionnaire face au soulèvement étudiant et à la grève générale en 1968. Une fois désigné secrétaire général, Marchais a conclu un bloc électoral et gouvernemental avec le Parti radical de gauche et le PS en 1972 sur un programme bourgeois, il a dénoncé les travailleurs qui voulaient faire la révolution au Chili et a approuvé l’entrée au gouvernement du général Pinochet en 1973, il a renié officiellement la dictature du prolétariat en 1976, il a soutenu la destruction au bulldozer d’un foyer de travailleurs immigrés à Vitry en 1980, il a appelé publiquement à voter pour le candidat du PS au deuxième tour de l’élection présidentielle en 1981 tout en faisant secrètement voter pour Giscard, il a envoyé 4 ministres du PCF participer au gouvernement que Mitterrand mettait en place…. Tel est, avec Mitterrand, le modèle de Mélenchon.

Qu’ils s’en aillent tous ! Mais les patrons resteront et le capitalisme restera !

Le candidat du PG s’est bien préparé à « rencontrer le peuple français », comme disent tous les héritiers du bonapartisme gaulliste. Pour cela, il a écrit Qu’ils s’en aillent tous !
Mélenchon -qui n’invente décidément pas grand-chose- a donné comme titre à son programme personnel le slogan spontané des manifestations argentines de décembre 2001 qui chassèrent le président péroniste du Parti justicialiste, élu au suffrage universel par les « citoyens ». Un tel mot d’ordre laissait entière la question : par qui remplacer l’alternance au gouvernement des deux partis bourgeois, PJ et PR (voir Révolution socialiste n° 1) ?
La limite de ce slogan a rapidement été prouvée. En guise de « révolution citoyenne », faute de conseils ouvriers et populaires, faute d’un parti de type bolchevik, faute de révolution, les péronistes du PJ ont en effet gardé le pouvoir : Duhalde de 2002 à 2003, Nestor Kirchner de 2003 à 2007, Cristina Kirchner de 2007 à aujourd’hui (voir Révolution socialiste n° 34).
Pour Mélenchon, ceux qui doivent « partir » sont :
Les patrons hors de prix, les sorciers du fric qui transforment tout ce qui est humain en marchandise, les émigrés fiscaux, les financiers dont les exigences cancérisent les entreprises. (Jean-Luc Mélenchon, Qu’ils s’en aillent tous, Flammarion, 2010, p. 12)
Donc, les patrons peuvent rester, selon Mélenchon, s’ils sont « bon marché ». Donc, le capitalisme peut perdurer, s’il échappe aux « financiers ». Comme s’il pouvait y avoir un capitalisme sans financiers, comme si tout capital important, celui des groupes capitalistes, n’avait pas une dimension financière (partage du capital social en actions cotées en bourse, taux de profit, OPA, prises de participation, contrôle de filiales et cession de filiales, emprunts, placements de la trésorerie, spéculation sur les matières premières, sur les devises et les produits financiers dérivés…) aussi inséparable de ses autres caractéristiques que le nationalisme des autres traits de Mélenchon.
Concentration de la production avec, comme conséquence, les monopoles ; fusion ou interpénétration des banques et de l'industrie, voilà l'histoire de la formation du capital financier et le contenu de cette notion. (Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, 1916, Œuvres t. 22, p. 245)
Comme il s’agit, comme pour tout escroc réformiste, de gagner les voix des travailleurs pour en vivre grassement, le candidat Mélenchon prétend qu’une fois élu président (sic), il va « partager les richesses ». Ainsi, les patrons ne seront plus « hors de prix » ; il se propose d’instaurer un « salaire maximum » :
Au sein d’une entreprise, pas de salaire, en haut de l’échelle, qui fasse plus de vingt fois celui du bas de l’échelle. Il ne s’agit pas d’égalitarisme ni d’uniformisation. Je suis parfaitement conscient qu’il y a des tâches dont le contenu a une valeur d’usage et une valeur d’échange différentes et que toutes ne s’achètent pas au même prix. Mais ce système lie tous les étages de la pyramide. Ainsi, celui qui est en haut de l’échelle, s’il décide d’augmenter son salaire, aura l’obligation d’augmenter ceux du bas de l’échelle. (Jean-Luc Mélenchon, Qu’ils s’en aillent tous, Flammarion, 2010, p. 67)
Au plan de l’analyse, tout en montrant l’archaïsme de la propriété privée des moyens de production, l’apparition de dirigeants distincts des actionnaires dès la fin du 19e siècle correspond à une répartition des rôles au sein de la bourgeoisie. Les managers des grands groupes capitalistes ne sont pas une partie du prolétariat, mais une section de la classe capitaliste. Leur prétendu « salaire » est la rémunération de leur capacité à exploiter les travailleurs salariés au compte des apporteurs de capitaux.
Le capitaliste productif se pénètre de l'idée que son profit d'entreprise, loin d'être en opposition avec le travail salarié et de ne représenter que du travail d'autrui non payé, est au contraire un « salaire ». Ce salaire doit être plus élevé que le salaire ordinaire, d'abord parce qu'il paie du travail plus compliqué, ensuite parce que celui qui le paie se le paie à lui-même. Continuellement, on perd de vue que la fonction du capitaliste consiste à produire, dans les conditions les plus économiques possibles, de la plus-value et à s'approprier du travail non payé. (Karl Marx, Le Capital, livre III, ch. 23)
Sur le plan des propositions, Mélenchon s’intègre pleinement aux vieux mythes réformistes, voire à ceux de la « participation » fasciste et gaulliste. Le NPA, le PCF et le PS n’ont pas attendu le PG pour proposer –comme Sarkozy lui-même– de mieux « partager les richesses » dans l’entreprise :
La question du partage des richesses au sein de l'entreprise doit être posée dans des termes nouveaux. Parce qu'il doit y avoir une proportionnalité entre les revenus à l'intérieur des entreprises, le PS propose qu'au sein de celles qui ont une participation publique dans leur capital, les rémunérations soient comprises dans une échelle de l'ordre de 1 à 20. (Le PS propose, 10 janvier 2011)
D’une part, les PDG des groupes capitalistes touchent toutes sortes d’avantages en nature (qui échappent largement à l’impôt sur le revenu) ; d’autre part, ils sont aussi actionnaires. Les actionnaires touchent des revenus qui ne sont pas des « salaires » mais des dividendes, une part des profits, ou bien réalisent des « plus-values » en les revendant en bourse, toutes sortes de revenus qui dépassent leurs mirobolants « salaires » officiels.
Pour Mélenchon et ses amis-ennemis de « la gauche », le mode de production capitaliste, l’exploitation de la force de travail pour le profit privé d’une minorité, ne doivent pas être renversés, le capital ne doit être exproprié. Mélenchon comme Sarkozy prône la réforme du capitalisme.

Rien ne distingue le programme du PG de celui du PS, sinon la surenchère chauvine

Qu’ils s’en aillent aussi, les griots du prétendu « déclin de la France » avec leurs sales refrains qui injectent le poison de la résignation. (Jean-Luc Mélenchon, Qu’ils s’en aillent tous, Flammarion, 2010, p. 12)
« La France » est le point de départ et d’arrivée de Mélenchon, comme de tous les politiciens dévoués au capitalisme français, du PCF au FN en passant par le PS et l’UMP. S’il y a un intérêt national, alors les classes sont secondaires : la lutte est entre la France et l’étranger et non entre la bourgeoisie « française » (qui, en ce qui concerne sa fraction hégémonique, est très internationale, exploite partout dans le monde et réside où bon lui chante) et la classe ouvrière « française » (qui comprend d’ailleurs un bon nombre d’immigrés).
Le patriotisme officiel n'est qu'un masque des intérêts des exploiteurs. Les ouvriers conscients rejettent ce masque avec mépris. Ils ne défendent pas la patrie bourgeoise, mais les intérêts des travailleurs et des opprimés de leur propre pays et du monde entier. (Léon Trotsky, La Guerre impérialiste et la révolution prolétarienne mondiale, 1940, GB, p. 12)
Jean-Pierre Chevènement, le chef du MRC, un petit parti gaulliste « de gauche », n’est même pas mort que Mélenchon lui vole son fonds de commerce, le mélange de « République » et de « Nation » (avec des majuscules, bien sûr), ce bric-à-brac patriotique qui a servi au « système » pour écraser la Commune de Paris, pour justifier la colonisation, pour légitimer la guerre de 1914, pour intervenir contre la révolution russe, pour préserver la 3e République bourgeoise en 1936, pour justifier la guerre de 1939, pour se rallier à De Gaulle en 1941, pour reconstruire l’État bourgeois en 1944, pour écraser les révoltes des peuples coloniaux, pour sauver la 5e République bourgeoise en 1968, pour se couler dans les institutions gaullistes en 1981, pour poursuivre une « politique de l’immigration » qui divise la classe ouvrière, pour voter Chirac en 2002…
Pour se distinguer de Sarkozy qui est son principal concurrent sur le terrain de la défense de « la France », de la désindustrialisation, voire de la dénonciation creuse des abus de la « finance », Mélenchon en est réduit à invoquer les esprits, les mauvais, « l’anti-France » !
Ce qui est anéanti, avec cet état d’esprit, ce n’est pas seulement le principe moral et politique du civisme. C’est le pays lui-même qui se dissout. La France se confond avec sa République. C’est son identité. Si nous renonçons à être citoyens, nous cessons d’être le peuple de cette Nation. (Jean-Luc Mélenchon, Qu’ils s’en aillent tous, Flammarion, 2010, p. 29)
Tout ce qui guidait la 3e République, le « régime de Vichy » qui lui a succédé (par vote de l’Assemblée élue en 1936), la 4e République, la 5e que ce soit sous De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac est exactement la même chose que ce qui guide aujourd’hui Sarkozy, pas un « état d’esprit », mais la défense implacable des intérêts généraux de la bourgeoisie française, toujours menée, pour tenter de mystifier les masses, au nom de la « Nation » (avec un N majuscule) dans laquelle les classes se dissoudraient.
Cependant, la bourgeoisie française, depuis qu’elle a mis en place l’Union européenne avec sa rivale allemande, éprouvait des difficultés à utiliser à plein le principal ressort de l’idéologie bourgeoise qu’est le nationalisme. La crise remet le chauvinisme en avant et Sarkozy lui ajoute la religion comme ciment idéologique.
Pour user d’un patriotisme européen, pour le substituer de manière crédible au nationalisme français, encore faudrait-il que la bourgeoisie française puisse fusionner avec d’autres bourgeoisies, unifier l’Europe. Or, les bourgeoisies des puissances impérialistes sont incapables de renoncer à leur État pour maintenir l’ordre social (au premier chef les conditions de l’exploitation des travailleurs par les capitalistes) et secondairement se défendre contre les autres fractions nationales de la bourgeoisie mondiale, comme viennent d’en témoigner le sauvetage par chaque État de l’Union européenne de ses groupes bancaires et, quand il en a, de ses groupes automobiles.
Les divisions de la classe dominante sur cette question se réfractent chez ses agents au sein de la classe ouvrière. Le PG et le PCF, parfois appuyés par le NPA et LO (comme lors du référendum de 2005) se rangent aux côtés de la fraction de la bourgeoisie la plus arriérée, qui ne peut vivre qu’à l’abri des frontières avec d’autres partis bourgeois (Debout la République, MRC, FN), tandis que le PS se range avec la principale expression politique de la bourgeoisie (l’UMP) et quelques autres partis bourgeois (EELV, MoDem, PRG) aux côtés de la fraction hégémonique de la bourgeoisie française, celle qui joue la carte de l’UE pour ne pas disparaître face aux États-Unis, au Japon et à la Chine.
Que veut dire l’idée même de souveraineté populaire quand on est membre de l’Union européenne ? Pas grand chose. C’est le premier obstacle au programme de la révolution citoyenne. (Jean-Luc Mélenchon, Qu’ils s’en aillent tous, Flammarion, 2010, p. 73)
À cet égard, si toutes les bureaucraties syndicales, les partis réformistes et semi-réformistes (PS, PG, POI, PCF, NPA, LO) découragent la classe ouvrière, la divisent, éloignent d’elle les autres couches populaires par leur orientation impuissante et capitularde, il faut le dire clairement : par le chauvinisme français qu’ils propagent dans les masses, le PCF, le PG et le POI font particulièrement le lit du fascisme.
Un socialiste qui se prononce aujourd'hui pour la défense de la « patrie » joue le même rôle réactionnaire que les paysans de Vendée qui se précipitèrent à la défense du régime féodal, c'est-à-dire de leurs propres chaînes. (Léon Trotsky, La Guerre impérialiste et la révolution prolétarienne mondiale, 1940, GB, p. 11)

La pratique du PG, crétinisme électoral et garde rapprochée des bureaucraties syndicales

Le Parti de Gauche s’est constitué en 2008 en affirmant sa volonté de participer à une nième version de « gauche plurielle », au cas où l’usure du tandem Sarkozy – UMP offrirait la possibilité d’un succès électoral. Les élections accaparent toute son attention et il mise sur une alliance avec le PCF pour exister au plan national, en profitant des élus locaux et de l’implantation traditionnelle de ce parti. Il escompte siphonner ses voix, récupérer l’électorat que les ex-staliniens ont perdu. Quant au PCF, il entend profiter d’un changement de sigle pour garder ce qu’il lui reste de députés, maires, conseillers.
En 2009, lors des élections au parlement européen, sur une base à la fois pro-capitaliste et hostile à l’Union européenne, le PG noue le « Front de gauche pour changer d’Europe » avec le PCF, une scission du NPA (Gauche unitaire) et une scission du MRC (République et socialisme). Même si les scores sont restés modestes (6 % des voix), Mélenchon a son poste de député et la direction du PCF juge que le Front de gauche a permis d’arrêter son déclin électoral de 60 ans et a remisé au fond du tiroir les humiliants 1,93 % de Marie-George Buffet aux présidentielles de 2007.
Aux élections régionales, à quelques exceptions près, le PCF reconduit son bloc avec le PG. Le PG s’allie parfois avec le NPA. Les listes FG obtiennent 7 % (soit 560 000 voix) dans les 17 régions où elles sont présentes. Comme LO dès le premier tour des élections municipales de 2008, comme le NPA au second tour, le PG obtient en 2010 un certain nombre d’élus grâce à des tractations avec le PS et Europe écologie. Ces alliances avec le grand parti réformiste et le nouveau parti bourgeois écologiste en annoncent bien d’autres ; d’ailleurs, le modèle de Mélenchon, Die Linke, gère le land de Berlin avec le SPD depuis des années.
Le résultat des élections cantonales de mars montre une progression en voix pour le Front de gauche (autour de 200 000) par rapport aux précédents scrutins. Mélenchon en fait un argument supplémentaire face au PCF pour sa candidature de 2012 et semble remporter la partie. Faute d’alternative politique à l’électoralisme et au social-chauvinisme, faute de personnalité identifiée dans les medias bourgeois, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, désigne le 8 avril, en conseil national, Mélenchon comme son préféré, contre le candidat PCF initialement prévu…. La direction pense majoritairement que le Front de gauche élargit la surface électorale du PCF et qu’il en tirera bénéfice aux élections législatives puis municipales.
Elle mesure également que le PG est un allié des appareils qui dirigent les syndicats, une aide pour ses bureaucrates qui pourraient être menacés quand les travailleurs entrent en action.
Ainsi, durant la mobilisation en défense des retraites, contre le projet de loi Woerth-Sarkozy, le PG, comme le NPA, LO, le PCF et le PS, a totalement soutenu la politique des directions syndicales qui ont fait piétiner des millions de travailleurs dans des journées d’action impuissantes à faire céder Sarkozy (voir Révolution socialiste n° 34). Comme elles, Mélenchon demandait des « négociations » avec le gouvernement quand les grévistes et manifestants exigeaient le retrait de l’attaque contre nos retraites.
Nous avons été des millions dans la rue à dire NON à cette réforme des retraites, à demander, avec les syndicats, l'ouverture de négociations. (Front de gauche, Tract, 6 novembre 2010)
Après avoir contribué à empêcher la grève générale, le PG relaie une« pétition » initiée par le magazine Politis pour supplier Sarkozy, qui vient de vaincre, d’organiser « un référendum ». Comme si ce que la force collective de la classe ouvrière n’a pu empêcher serait obtenu par des signatures de « citoyens » armés de « l’article 11 de la Constitution » !
Nul doute que la farce du « référendum citoyen » ne tiendra une belle place dans la 6e République bourgeoise mélenchonienne qui, dans ses vastes projets, succéderait à la 5e gaulliste et mitterrandienne, sans toucher aux services secrets, à la police, à l’armée, donc à l’essentiel de l’État bourgeois. Qu’ils restent tous, en résumé…

La pratique du PG (suite), soutien à l’intervention impérialiste en Libye

Au Parlement européen le 10 mars, J-L Mélenchon et M-C Vergiat (l’autre députée PG) ont voté la résolution présentée par ce que Mélenchon appelle, d’habitude, « la droite » et soutenue par le PS. Elle valide une intervention militaire en Libye :
Le Parlement européen invite la Haute représentante et les États membres à se tenir prêts pour une décision du Conseil de sécurité concernant d’autres mesures, y compris la possibilité d’instaurer une zone d’exclusion aérienne pour empêcher le régime de prendre pour cible la population civile ; souligne que toute mesure émanant de l’Union et de ses États membres devrait être conforme à un mandat des Nations unies et se fonder sur une coordination avec la Ligue arabe et l’Union africaine, en encourageant ces deux organisations à guider les efforts internationaux.
La couverture de l’ONU est chaudement approuvée par Mélenchon qui vante la résolution ONU n° 1973 au nom de laquelle les armées impérialistes protègent les Libyens en les bombardant, assurent l’avenir de leur pays en tentant de rafler son pétrole. Le PCF est sur la même longueur d’ondes : toute la résolution, rien que la résolution.
Protéger les populations victimes d’attaques, de fusillades et de massacres, qui appellent au secours, est un devoir. Le contenu de la résolution 1973 de l’ONU permet de l’assumer et elle a été présentée comme telle, bien tardivement il est vrai. […] D’autre part, il était important que la résolution soit adoptée au titre du chapitre VII de la charte des Nations unies qui concerne « le maintien de la paix internationale ». (L’Humanité dimanche, 24 mars 2011)
En participant à l’union nationale qui entoure l’intervention militaire de l’impérialisme français, le PG et le PCF apportent un soutien à Sarkozy. C’est un fait, loin des effets de manche.

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Message  nico37 Mer 18 Mai - 23:21

« Cette réaction est un épiphénomène »
Le Parti de gauche répond aux déclarations des trois élus communistes du Conseil municipal de Libourne.

Les déclarations des trois élus communistes du Conseil municipal de Libourne, Jean-Louis Arcaraz, Daniel Beaufils et Jacqueline Rieu, n'ont pas laissé longtemps insensible le Parti de gauche (« Sud Ouest » du 14 mai). Notamment Claudine Chapron qui siège à leurs côtés et qui pensait que dans ce registre de défense du service elle serait plutôt soutenue par ses collègues du PC que vilipendée.

Son « non » ferme et définitif à la délibération accordant à la société Avenance un prolongement d'un an du contrat de délégation de service public pour la gestion de la restauration scolaire à Libourne est « celui d'une élue responsable ».

« Je n'ai pas attendu le dernier moment pour alerter mes collègues de la majorité, comme je l'avais fait auparavant sur la question de la gestion de l'eau. Moi, je suis à l'écoute de la population et en phase avec les parents d'élèves au sujet de la cantine scolaire. La réaction des trois élus communistes est à l'opposé de la politique que le Parti communiste défend sur le terrain, notamment sur les salaires. »

Stratégie d'union
Dominique Bernède et Brigitte Duraffourg, récemment élues par les membres du comité du PG de la 10e circonscription, s'étonnent d'ailleurs que la majorité municipale ne se soit pas penchée plus tôt sur la question, sachant depuis sept ans que le contrat avec Avenance prenait fin en août 2011.

« Le Parti de gauche a une autre conception de la politique. La résistance a une politique inique, cela se construit. Nous sommes résolument contre la privatisation des services publics. Oser, c'est résister et résister c'est créer. »

Brigitte Duraffourg rappelle d'ailleurs que si Gilbert Mitterrand a pris Claudine Chapron dans son équipe en 2008 c'est justement pour le travail qu'elle a réalisé dans le passé sur le dossier de la restauration à Libourne.

Par ailleurs, Jean-Louis Arcaraz affirmait durant cette conférence de presse que le PC de Libourne soutiendrait une candidature communiste aux présidentielles de 2012. Déclaration qui ressemble à un coup de canif dans le contrat de mariage du Front de gauche, entre le PG et le PC.

Pour Brigitte Duraffourg, cette prise de position ne reflète en rien la position des autres militants communistes. « La réaction libournaise est un épiphénomène. Nous travaillons en bonne entente avec les communistes de la circonscription. » Il revient au PC libournais et à Patrick Aubisse, son chef de file, de clarifier la situation.

Enfin, le Parti de gauche a l'intention de demander un rendez-vous avec le groupe PC du Conseil municipal pour « jeter les bases d'un Front de gauche au Conseil », déclare la porte-parole du PG.

En attendant, le Front de gauche (PG, PC, Gauche Unitaire) tient sa première réunion citoyenne ce mercredi à la salle des Charruauds à 20 h 30. Il y sera évoqué la stratégie d'union.

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Message  nico37 Jeu 19 Mai - 19:26

Mélenchon : "Si DSK est coupable..."
Le leader du Parti de gauche assure que la mise hors-jeu du patron du FMI, longtemps cible de ses critiques, ne l'avantage pas plus que ça.

France-Soir Comment vivez-vous le « séisme DSK », vous qui, en plus, l'aviez combattu ?
Jean-Luc Mélenchon (Longue hésitation)... Depuis dimanche matin, je vis, comme tout le monde, un état de sidération. Comment quelqu'un passe-t-il ainsi du sommet au néant, et en quelques heures ? Les premiers commentaires m'ont consterné : personne ne se souciait de la femme de chambre. Une certaine forme d'esprit de caste s'est exprimée au travers de ce drame quasi caricatural : cette modeste femme de chambre face à un tout-puissant seigneur de la finance mondiale. On a tous été mis au pied du mur d'une société du spectacle devenue radicale. Sans échappatoire.

F.-S. Vous n'allez plus trouver en 2012 Dominique Strauss-Kahn sur votre chemin...
J.-L. M. Je vous arrête. Je suis un opposant notoire à DSK, c'est vrai. Mais je l'ai toujours combattu politiquement et seulement politiquement. Pour le reste et sans préjuger des suites de l'enquête, je dis que la violence faite aux femmes est un fait majeur de notre société. Et un fait qui n'est pas assez admis, reconnu, combattu.

F.-S. Vous avez toujours dénoncé le mélange vie publique-vie privée...
J.-L. M. Si DSK est innocent, cet énorme déballage est scandaleux. Mais s'il est coupable, alors l'onde de choc est gigantesque. Car on va penser que les hommes politiques ont une espèce de vie cachée, protégée par leur caste. D'ailleurs, l'onde de choc n'est pas que politique : elle est aussi affective et psychologique. Des milliers de gens avaient commencé à s'identifier à DSK comme le porte-parole de la gauche. Ça ne me faisait pas plaisir, mais c'était comme ça. Et ces gens, dans un premier temps, ont eu une attitude de déni. Ils ont maintenant tendance à dire : « Ah bon, les journalistes savaient, et on ne nous disait rien... » Bref, je me dis que ça va être quelque chose de terrible, car il va y avoir, pour tous les hommes publics, une exigence d'exposition de leur vie privée. Sur un mode quasiment puritain, comme aux Etats-Unis. Et j'ai peur que ceux qui ont vu qu'on se débarrassait d'un adversaire plus sûrement par le fait divers que par des millions de débats ne prennent goût à cette méthode. Jusqu'ici, la vie politique française avait une certaine tenue. Et demain ?

F.-S. Vous voulez dire que le niveau du débat politique va encore baisser...
J.-L. M. Cela tourne à une compétition sur la bobine. On ne parle plus de rien, on ne discute plus de rien. Tout le monde devient une espèce de pronostiqueur politique, comme au PMU. La décadence, c'est de ne juger les gens que sur les apparences. On y va tout droit.

F.-S. On dit pourtant que les deux vainqueurs de la « crise DSK » sont Marine Le Pen et vous-même. Les deux « hors système »...
J.-L. M. Ce serait justice, non ? Vous ne croyez pas ? Mon paradoxe à moi, c'est que je suis un homme venu du « système » et qui en est sorti. Sur un acte d'insurrection politique et moral. Eh bien, je le dis : ce système, je veux y mettre fin. Je veux une Constituante pour passer à la VIe République. Il faut un partage radicalement différent des richesses et une planification écologique. Pour le reste, dans ma vie personnelle, pardonnez-moi, je suis d'une banalité totale. Quant à DSK, je ne veux pas m'abandonner à la hargne : j'ai juste, depuis longtemps, le sentiment d'un hors-sol des oligarques. Ils ont perdu tout sens de la réalité.

F.-S. Considérez-vous, depuis l'arrestation de DSK, que vos ex-amis du PS soient à la hauteur?
J.-L. M. Les malheureux ! Ils sont sidérés. Ils n'ont rien vu venir. Ils sont perdus... Pour autant, je n'ai pas aimé quand Marine Le Pen a dit : « Tout le monde savait. » Moi, personnellement, je ne savais rien. Que Straus-Kahn ait été séducteur, oui. Mais « addicted », non. Et violeur, encore moins. A la fin, quelle piteuse image tout cela donne des hommes, et des politiques en particulier !

F.-S. Qu'est-ce qui pose le plus problème dans notre « système » ?
J.-L. M. C'est l'extraordinaire personnalisation – grotesque, outrancière – de la vie politique. Aujourd'hui, une personne est abattue et on a l'impression que toute la gauche est orpheline.

F.-S. Mais la personnalisation, désormais, vous n'y échappez pas vous-même !
J.-L. M. La « société du spectacle », j'ai appris à évoluer dedans. C'est une preuve d'habileté. Je me dois d'être un bon chef de guerre. Sauf que cette personnalisation, elle ne me fait pas du tout plaisir. C'est plutôt une contrainte extraordinaire. Car je suis un personnage qui déclenche des passions : les uns m'adulent, les autres me haïssent. J'insiste : cette personnalisation est asphyxiante.

F.-S. Finalement, votre objectif pour 2012, c'est quoi ? Battre Marine Le Pen ou faire gagner la gauche ?
J.-L. M. J'aspire – et je pèse mes mots – à une révolution citoyenne. Je veux une rupture du type 1789. Avec un changement politique, et aussi un changement de la propriété. Je veux ramener dans la propriété collective –sociale ou nationale – des domaines tels que l'école, la santé, la finance, l'énergie. J'appelle aussi à un retournement des valeurs. Je suis contre le libre-échange, pour la solidarité et la coopération. Mais je ne veux pas, moi, sortir de l'euro : je veux juste que ce ne soit plus huit banquiers qui décident à notre place. On vous a assez vu, M. Trichet (président sortant de la Banque centrale européenne, NDLR) ! Après la bienfaisante médecine du Dr Strauss-Kahn – puisqu'il se comparait lui-même à un « bon » médecin –, les Grecs, qui empruntaient à 15 %, empruntent maintenant à 23 % ! Ils avaient 120 % de dettes par rapport à leur PIB : ils en sont à 150 %. Les voilà obligés de tout vendre : leurs ports, leurs aéroports, et même les paris sur les chevaux. Donc, oui, changer tout ça, cela s'appelle une révolution. Et une vraie révolution : un PDG ne pourra pas gagner plus de vingt fois ce que touche le plus petit salarié de son entreprise. Et personne ne pourra gagner, tous revenus confondus, plus de 360.000 € par an ; le reste, on le prendra.

F.-S. Vous rendez-vous compte que vous êtes très anxiogène ?
J.-L. M. Anxiogène ? Ça dépend pour qui. Je répands une énergie d'enfer sur les gens, et un optimisme complet. Quand je dis : « Il y a 875.000 précaires en France dans les trois fonctions publiques ; si vous m'élisez, il n'y en aura plus un le lendemain matin », il y a un ou deux technocrates qui, au fond de la salle, s'évanouissent. Mais tous les autres ont la banane ...

F.-S. Comment vous y prenez-vous ?
J.-L. M. Très facile. Ça coûte 3 milliards. Or le fait d'avoir baissé la TVA dans la restauration, ça a coûté autant. Ce pays est riche comme il ne l'a jamais été. La clé, c'est le partage.

F.-S. Comment, sur de telles bases, imaginer une entente entre les socialistes et vous ?
J.-L. M. Il va falloir qu'ils progressent. Qu'ils acceptent l'idée qu'il y a, à gauche, un monde en dehors d'eux. Ils racontent partout que nous négocions avec eux des circonscriptions pour les législatives ? Nous ne négocions rien du tout. Ils salissent tout ce qu'ils touchent. Et pour le deuxième tour de la présidentielle, je ne considère pas que l'histoire soit écrite d'avance.

F.-S. Il n'y aura pas de désistement automatique pour le candidat de gauche le mieux placé ?
J.-L. M. Le peuple n'est pas un troupeau qu'on rassemble sur un coup de sifflet. De toute façon, je refuse de discuter du deuxième tour : c'est la manière, pour les socialistes, de tout ramener à eux, avec le concept du « vote utile ». Tout ça, en réalité, me fait rigoler. Il y a une semaine, DSK était le futur président de la République. Sic transit gloria mundi : ainsi passe la gloire du monde...

F.-S. Soyez franc : vous venez de perdre votre meilleur ennemi...
J.-L. M. Pardonnez-moi, je n'avais pas pris conscience du « confort » que ça m'apportait (sourire). J'ai été traîné dans la boue en une de Libération : « L'homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Je n'ai pas cessé d'entendre cela. Donc on verra le suivant. Mais il ne me fera pas plus peur que le précédent...

F.-S. Etes-vous satisfait du personnage dont on vous renvoie l'image ?
J.-L. M. Je porte un projet auquel je m'identifie. Mais je mets sans doute trop d'affect dans trop de choses. Jusqu'à commettre des erreurs d'attitude. Afficher un personnage rebelle qui ne baisse pas les yeux, cela a pas mal d'inconvénients aux yeux de la bonne société qui préfère les personnages lisses. Je me console en relisant Jaurès et mes amis révolutionnaires d'Amérique latine !

Par Propos recueillis par Tugdual Denis, et Dominique de Montvalon

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Message  Invité Sam 21 Mai - 13:42

J'ai vue Meluche hier sur la chaîne parlementaire (je croie), il était invité a un débat sur les salaires des patrons, il les a traité de goinfres face au patron de total, puis s"en ai expliqué, bon le ton employer par se renard explique aussi en partie la faiblesse des parties classiques dit "d’extrême gauche" hors PCF .
Mais attention aux faux semblant, car si le ton semble dur, il en reste pas moins que se politicard Professionnel a su garder un dialecte convergent avec le patronal, en assurent que si il arrivait au pouvoir, il ferait avec total des trous dans le sole pour développé la géothermie.
De plus il a assuré a se patron que c'était la voie du peuple qu'il exprimait (pour quelle calcule?), ça demande un approfondissement parce que ça pourrait bien être un dialecte électoraliste, le but final étant de joué les rabatteur sur le vote PS.

Je ne pense pas que Meluchon soi un type droit parce que se politicard a du métier, et sais exactement que les promesse n'engage que ceux qui les écoute, a la fin c'est le patron qui y gagne.

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Message  Devortski Sam 21 Mai - 22:45

Je partage l'avis de certains d'entre vous en ce qui concerne ce Monsieur Mélenchon - Homme, qui, voyez-vous, fréquente les insitutions Européenne tout en critiquant les "élites", par l'intermédaire de discours très peu structurés. Ce faquin misérable, en réalité, je le considére d'un oeil ironique. "Est-il badin ?", me suis-je demandé en le voyant s'exprimer enfin plus ou moins publiquement, grâce aux médias dominants, à cause desquels nous le pouvons maintenant l'entendre polémiquer, et, il nécessiterait de remarquer que les polémiques, et en particulier les polémiques que nous pourrions classer comme "politiciennes", ne nous mènent finalement à aucune nouvelle vision positive quant à la construction d'actions politiques radicalement "anticapitalistes", ou même marxistes, si l'on m'autorise à user de ce terme.

Qui est donc ce bonhome ?

Une créature intégrant l'élite politique nationale, et qui prône -paradoxalement- une "révolution citoyenne", lui permettant d'éviter l'utilisation de mots tout bonnement assemblés, comme une "révolution sociale" ou "socialiste". Nous sommes face à un politicien bourgeois qui se prétends plus ou moins "radical", mais qui ne désire aucunement faire chuter l'ordre établi ; Aussi pouvons-nous en déduire qu'il s'agit d'une sorte d'opportuniste moderne, un social-démocrate extrêmement infatué, un pauvre dément inintéressant.

En un mot, c'est un réformiste, et non un révolutionnaire marxiste. Quoi qu'il en soit, cet homme dorénavant médiatisé, ex-membre du Parti "Socialiste", qui devrait se dénoncer lui-même avant de dénoncer le sectarisme gauchiste (Je vous assure qu'il le devrait), n'a aucune raison de vouloir apporter une quelconque évolution sociale ; Sa petite place, sa position qu'il a obtenu d'une manière graduelle, en toute vérité, lui parait presque parfaite, et c'est pour cette raison qu'il ne cessera jamais de nous narguer avec ces mots stupides et ses cravattes noirs ridicules.

Messieurs, mesdames, ne préconisons-nous pas le renversement brutal du système d'exploitation capitaliste, ou plus explicitement une "révolution" ?

Si oui, nous n'avons pas à attendre de justes propositions et des techniques politiques efficientes de la part de toute cette tourbe politicienne ; L'Avenir rouge s'effectuera sans les apports funestes de cette saleté.

Devortski

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Message  Invité Dim 22 Mai - 0:00

L'Avenir rouge s'effectuera sans les apports funestes de cette saleté.

L'avenir rouge ça mène ou?
J'aimerait bien lire un argument sur cette avenir, tu le voie comment?

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Message  Devortski Dim 22 Mai - 14:15

Par le terme "Avenir rouge", il est primordial d'entendre la réalisation d'une révolution socialiste, nous apportant de nouveaux effets, et de type positifs bien évidement. Et n'allez pas me dire que les militants du Parti de Gauche luttent pour un tel futur, vous mentiriez indubitablement ! Jean-Luc Mélenchon, avec ses "idées", basées sur le parlementarisme bourgeois, sur un européisme "social" obtu semblable à celui du P.C.F., et sur la "laïcité" (Débat superflu, dont nul n'a effectivement besoin depuis maintes années) n'a aucune prétention révolutionnaire, radicalement anticapitaliste à terme. L'on me contredira très probablement, mais peu m'en chaut.

"Les classes exploiteuses ont besoin de la domination politique pour maintenir l'exploitation, c'est-à-dire pour défendre les intérêts égoïstes d'une infime minorité, contre l'immense majorité du peuple. Les classes exploitées ont besoin de la domination politique pour supprimer complètement toute exploitation, c'est-à-dire pour défendre les intérêts de l'immense majorité du peuple contre l'infime minorité des esclavagistes modernes, c'est-à-dire les grands propriétaires fonciers et les capitalistes.", écrivait Lénine dans "L'Etat et et la révolution", un de ses livres comptant parmi les plus importants.

Vous pouvez exclure la domination des "propriétaires fonciers" en ce qui concerne la France du XXIème siècle. Cependant, l'ensemble de cette citation demeure véridique.
Je ne suis pas sectaire, et je ne désire pas l'être, mais gardez-vous de croire que je viendrais à soutenir l'opportuniste Mélenchon, ce réformiste anticommuniste et mondain niant la doctrine maxiste.¨

Une union politique entre les organisations révolutionnaires et les partis marxistes est plus qu'essentiel aujourd'hui par conséquent, et je ne suis pas le seul à vouloir l'établissement d'une telle union - Sans pour autant omettre les derniers apports dûs aux récents mouvements sociaux, et notamment ceux qui se réalisèrent en automne.

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Message  Invité Dim 22 Mai - 17:05

Et tu pense que dans ceux qui ont participé aux mouvement de ce automne, sont tout Marxiste?

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Message  nico37 Mer 25 Mai - 0:10

Le Parti de Gauche se relance à Calais mardi 24.05.2011, 06:00

Le mouvement prépare les prochaines échéances électorales
Implanté à Calais depuis plus de deux ans, le Parti de Gauche repointe le bout du nez à l'approche des prochains scrutins électoraux.

Au plan national, le Parti de Gauche rassemble environ 9 000 militants Sur le littoral, le Parti de Gauche dispose de plusieurs cercles. Celui de Boulogne-sur-Mer, dont vient Anne-Sophie Lecointe, est actif et organise régulièrement des actions, comme en avril dernier sur l'accident nucléaire au Japon. « Les actions locales sont décidées au sein de chaque cercle », précise Anne-Sophie Lecointe.

Le cercle calaisien a près de deux ans d'existence. C'est Patrick Roland qui en est le responsable. Parti du PS en même temps que Charles François, il a retrouvé au sein du Parti de Gauche un cadre qui lui correspond : « Je me trouvais un peu orphelin en politique, reconnaît-il. Le milieu associatif n'offre pas autant de moyens d'action qu'un parti politique. Et je me retrouve pleinement dans le Parti de Gauche ».

Au fil du temps, le PG engrange les adhésions, mais son influence va au-delà des simples cartés. « Nous avons aussi des sympathisants très actifs, insiste Roland Delattre, membre du bureau national. Ils nous accompagnent dans nos actions. Et il existe aussi une association qui regroupe des camarades qui nous soutiennent. Beaucoup d'entre eux sont issus du monde syndical. Nous sommes un jeune parti, il faut le temps que la mayonnaise prenne ».

Les trois responsables des cercles du littoral reconnaissent que la lutte contre la réforme des retraites a permis au PG de faire connaître ses idées : « On a pu faire entendre notre voix et notre différence ».



« Ramener les gens

sur le chemin des urnes »

Le Parti de Gauche ne cache pas plus ses liens avec le Parti Communiste et la Gauche Unitaire au sein du Front de Gauche. « Nous avons des relations de travail, nous échangeons régulièrement nos idées, assure Roland Delattre. Il y a d'ailleurs eu une forte avancée du Front de Gauche lors des derniers rendez-vous électoraux ». « Nous voulons une rupture forte avec la politique gouvernementale, marque Anne-Sophie Lecointe. Nous nous battons contre le social-libéralisme. Un de nos objectifs, c'est de ramener de nouveaux les électeurs sur le chemin des urnes ».

Pour y parvenir, le Parti de Gauche est conscient qu'il faut changer de méthode : « On doit avoir de nouvelles façons d'agir, martèle Anne-Sophie Lecointe. Faire preuve de proximité, être sur le terrain. On est particulièrement alarmé par la progression du Front National dans des quartiers où la population votait plutôt à gauche auparavant ». Il assume aussi pleinement le vert qui complète le rouge de son logo : « Nous sommes socialistes et écologistes, les deux sont indissociablement liés. Il faut trouver des solutions politiques et économiques durables ».

Les militants du PG assurent que des candidats issus de leurs rangs se présenteront à tous les scrutins, avec les autres formations qui composent le Front de Gauche : « On est dans un système politique bloqué. Nous sommes pour la révolution citoyenne, une implication populaire. Quand les députés sont élus, on n'a plus qu'à se taire pendant 5 ans. Ça n'est plus possible aujourd'hui ».

J.-F.D.

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Message  nico37 Ven 27 Mai - 0:36

NOS CANDIDATS SERONT LES PORTE-VOIX DU PROGRAMME PARTAGÉ » 24-05-2011

Luc Léandri et ses camarades affichent « la volonté de conscientiser, d’informer au plus près, contre le rouleau compresseur qui nous fait face. »

Luc Léandri (Parti de Gauche) évoque les prochaines échéances de sa formation et du Front de Gauche.
« Nous sommes plutôt satisfaits d’avoir obtenu un score à deux chiffres au niveau national. C’est un point d’appui pour une démarche politique qui est toute jeune », commente Luc Léandri, responsable du Parti de Gauche dans le Var, au sujet des résultats du Front de Gauche lors du dernier scrutin en date : les cantonales de mars dernier.

Satisfaction, donc, néanmoins teintée « d’humilité », selon le terme du jeune homme : « Nous sommes [le Front de Gauche qui réunit Parti communiste, Parti de Gauche et Gauche unitaire, ndlr] la deuxième force politique à gauche, nous ne sommes pas la première. » Le devenir demeure « notre objectif », précise-t-il. Et la campagne présidentielle qui s’annonce en sera une étape.
Pour l’heure, les militants du Parti de Gauche se placent ainsi dans « la perspective de faire valoir le programme partagé, une option programmatique particulièrement riche et à populariser. » Si, comme l’indique Luc Léandri, « des débats intéressants réunissant militants, citoyens, syndicalistes, etc. ont déjà eu lieu », il importe à présent « de passer à une autre phase. »

« Dynamique Front de Gauche ».

Sur le calendrier à court terme du PG figure également la désignation du candidat à l’élection présidentielle et celle des candidats aux législatives qui suivront. « Il s’agira d’investir 600 candidats [sur le plan national, ndlr] qui seront autant de porte-voix du programme partagé », commente-t-il. Pour ce qui est de celui qui briguera les plus hautes fonctions de l’Etat, Jean-Luc Mélenchon semble bénéficier d’une « unanimité » dans les rangs des adhérents du PG. « Mais beaucoup de camarades nous disent aussi que si c’est André Chassaigne [député PCF, candidat à la candidature, ndlr] qui est choisi, ils feront campagne de la même manière. Beaucoup de gens nous rejoignent parce que c’est la dynamique Front de Gauche qui les a séduits », tient à préciser Luc Léandri.
L’attribution des circonscriptions interviendra au niveau des instances nationales, il reviendra ensuite aux militants locaux de choisir leurs candidats.
En attendant, les militants entendent être « de toutes les luttes. » « Nous sommes notamment très présents sur les questions liées à l’écologie : contre l’exploitation des gaz de schiste, le nucléaire par exemple. Nous menons aussi la bataille sur le "Pacte pour l’euro plus". Nous avons un gros travail de sensibilisation à réaliser. Nous avons la volonté de conscientiser, d’informer au plus près, contre le rouleau compresseur qui nous fait face », déclare le responsable politique.
Dans le Var, le Parti de Gauche compte à ce jour une centaine d’adhérents, répartis dans l’ensemble ou presque du département. « Un saut quantitatif qui nous permet une vraie couverture territoriale », affirme Luc Léandri.

AGNES MASSEI

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Message  nico37 Sam 28 Mai - 0:18

Le Parti de gauche juge que ses négociations avec le PCF régressent Publié le 27/05/2011 à 11:29 - Modifié le 27/05/2011 à 13:29
Les deux formations cherchent un accord en vue des prochaines législatives.

Le Parti de gauche a estimé vendredi que les négociations sur les législatives avaient "régressé" lors d'une réunion qui s'est tenue jeudi avec le PCF, au lendemain d'une mise en garde du numéro un communiste Pierre Laurent au coprésident du PG, Jean-Luc Mélenchon. "Ça régresse de la part du PCF", a dit à Éric Coquerel, secrétaire national du PG, après une nouvelle réunion du Front de gauche (FG) sur 2012. Mercredi, Pierre Laurent avait mis en garde Jean-Luc Mélenchon, réaffirmant que ce dernier ne serait accepté par les militants communistes comme candidat pour 2012 que si un accord favorable au PCF sur les législatives était conclu. "Il y a une obligation de résultat dans l'intérêt mutuel sur cette question", avait-il ajouté, souhaitant que les négociations "aboutissent avant" la conférence nationale du PCF (3-5 juin), où les délégués communistes doivent se prononcer sur un accord global pour 2012 (programme, législatives, candidat commun).

Selon Éric Coquerel, "on a accepté beaucoup de leurs demandes", mais on n'arrive qu'à "13 %" de circonscriptions pour le Parti de gauche et Gauche unitaire, alors que le PG réclamait au départ pour lui seul 30 % de candidats à l'Assemblée. Jeudi, "le PCF a même retiré des propositions acceptées précédemment : une douzaine de circonscriptions que nous souhaitons ont été retirées, comme en Seine-Saint-Denis ou dans les Alpes-Maritimes", a-t-il affirmé, "ça nous surprend".

Pourtant, "on ne demande pas la lune" avec "plus de trois quarts des circonscriptions demandées" là où le PCF était en dessous de 5 % en 2007, a-t-il dit. Et sur leurs trois députés PG sortants, deux seulement sont sécurisés. "N'importe qui comprendra que malgré toute notre bonne volonté, on ne peut pas, au prétexte de déboucher sur un accord, accepter un visage du Front de gauche aux législatives avec un PCF qui n'aurait que des satellites autour de lui", a fait valoir M. Coquerel, satisfait toutefois que les négociations sur le programme soient presque terminées. Une nouvelle réunion est prévue mardi prochain.

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Message  nico37 Dim 29 Mai - 20:10

Suite à mon post du 8 mai :

Quand le Parti de Gauche s'emmêle dans ses démentis

Document du 24/05/11 22:37 de notre correspondant Fabien LECUYER

VANNES/GWENED — L'article "la Face cachée de Jean-Luc Mélenchon" paru récemment sur l'ABP aura suscité un nombre incroyable de réactions et de reprises sur des sites, blogs et autres journaux de la gauche française. Parmi ces commentaires, l'un émanant d'un militant du PG précise que "M. Lecuyer invente carrément une histoire comme quoi elle (Raquel Garrido, dirigeante du PG) et son mari, Alexis Corbière, conseiller de Paris et également secrétaire national du PG, seraient propriétaires d'un label musical. Les intéressés sont formels : cette information est une invention pure et simple."
Nous n'avons pu joindre M. et Mme Corbière-Garrido pour savoir si cette dénégation était véridique, aussi nous prenons la liberté de rafraîchir la mémoire des intéressés en précisant que le registre du commerce a bien enregistré le label "Misty Productions, SARL au numéro de siret 48283386000018 domicilié 68 Boulevard Soult 75012 PARIS et que celui-ci est bien dirigé par Mme GARRIDO CORBIERE Raquel née GARRIDO (23.04.1974)."
En espérant avoir aidé la famille Corbière a se rappeler du déroulé de leurs affaires, nous donnons rendez-vous à nos lecteurs pour la suite prochaine du feuilleton "Parti de Gauche"sur l'ABP.

Le rédacteur en chef Fabien Lécuyer ■

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Message  nico37 Mar 31 Mai - 21:56

À Brest et Plouzané, les élus BNC rejoignent le Parti de gauche mardi 31 mai 2011

De gauche à droite : Jean Quer, Patrick Appéré, Allain Jouis, Laurence Kerlidou-Landry, Yvon Le Roux (adhérent) et Bertrand Seys (responsable du Parti de Gauche à Brest).
Pour une « meilleure assise politique qu’un parti local » et pour avoir « pignon sur rue », cinq élus du mouvement local l’Autre gauche - Brest nouvelle citoyenneté ont adhéré en mai au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Il s’agit pour Brest d’Allain Jouis, Patrick Appéré, Laurence Kerlidou-Landry et Paulette Dubois. À Plouzané, Jean Quer a également pris son adhésion. Si bien que dans les conseils municipaux concernés et dans l’assemblée de Brest métropole océane, ces élus seront désormais sous l’étiquette Parti de gauche. Seulement cinq autres adhérents de BNC ont fait de même. Il reste une trentaine d’adhérents de cette formation, souvent d’anciens dissidents du PC et réticents à adhérer à un parti national. Selon Allain Jouis, l’Autre gauche-BNC, créé il y a 20 ans, « reste un cercle de réflexion et d’échange d’idées ».

Un premier meeting du Parti de gauche aura lieu à Brest, mardi 7 juin à 18 h 30, Maison des syndicats, sur le thème « Face au libéralisme que faire ? ».

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Message  nico37 Jeu 2 Juin - 15:04

Vivien Gosset implante le Parti de gauche à Honfleur Politique jeudi 02 juin 2011
Vivien Gosset, conseiller municipal d’opposition à Honfleur, et ses sympathisants créent un cercle du Parti de gauche à Honfleur. « La création de ce cercle répond à la nécessité de redonner des perspectives et des valeurs de gauche aux Honfleurais, explique l’élu. Il s’agira d’apporter des idées et des réponses aux futurs projets. Nos combats seront axés sur l’écologie, le développement de la ville, la jeunesse, le social, etc. » Dans ce contexte, Vivien Gosset et ses amis se présentent comme « la vraie alternative à gauche dans l’optique des présidentielles de 2012 et des municipales de 2014 ».

Contacts : pghonfleur@laposte.net ou sur Facebook, taper, « parti gauche cercle Honfleur ».

ECLAIR : le non du Parti de gauche dimanche 29.05.2011, 05:25 - La Voix du Nord

Dans un communiqué qu'il nous a fait parvenir, le Parti de gauche appelle « à soutenir les mouvements d'opposition à la généralisation du dispositif ECLAIR, comme celui engagé au collège J.-Macé de Bruay depuis le 16 mai ».

Outre le collège de Chasse-Royale à Valenciennes, à Raismes et Denain « d'autres établissements primaires et secondaires seront aussi labellisés ECLAIR à la rentrée 2011 ». Le Parti de gauche exprime « sa plus vive inquiétude quant à ce dispositif qui met en place un recrutement des enseignants sur profil, des contrats d'objectifs pour l'établissement, la pluridisciplinarité pour les professeurs, la mutualisation des enseignants entre le primaire et le secondaire, une plus grande latitude laissée dans l'aménagement du temps scolaire et même les enseignements ! » Pour Georges Maréchal, co-secrétaire de la section valenciennoise : « L'extension, sans aucune forme de concertation, du programme ECLAIR à plus de 2 000 établissements du primaire et du secondaire (...) n'est que le prélude à la disparition de l'éducation prioritaire pour 2012. Le Parti de gauche dénonce une étape supplémentaire dans la mise en place de l'autonomie des établissements scolaires, une nouvelle attaque contre les statuts des enseignants par la casse du cadre national du système éducatif, garant de l'égal accès au droit à l'éducation. Il affirme que l'école ne peut être considérée comme une entreprise transformant les chefs d'établissement en managers. Le Parti de gauche s'oppose frontalement à cette disposition qui n'est pas à la hauteur des enjeux : la lutte contre l'échec scolaire, les inégalités sociales ou la violence ne doivent pas être les prétextes à un démantèlement du système éducatif. Ce dernier conduira à l'instauration d'une école à deux vitesses sur le modèle anglo-saxon qui a notoirement échoué.

Enfin, le Parti de gauche réaffirme que le concours anonyme est le seul moyen de recrutement pour les enseignants titulaires. »

PC/Parti de Gauche : Le bras de fer continue Posté le 01/06/2011 à 15:52 | lu 417 fois | 0 réaction|

"En réclamant la 14e circonscription du Rhône, Jean-Luc Mélenchon préfère faire la chasse au député communiste que je suis et laisser l’UMP, la droite et l’extrême-droite dormir tranquilles dans le département du Rhône". Voilà ce que dénonce sur son blog le député communiste de la 14e circonscription du Rhône, André Gerin.
"Ce n'est pas ce que le Parti de Gauche promettait jusqu'à maintenant", s'indigne Marie-Christine Burricand, Conseillère générale PC. Elle continue : "il semblerait que le Parti de Gauche souhaite la fin du Parti Communiste vu qu'ils vont se présenter dans la 14e alors que c'est la seule circonscription du département détenue par un communiste. On demande à la direction du parti de prendre ses responsabilités".
La guerre entre communistes et Parti de Gauche n'est pas nouvelle. André Gérin, député communiste du Rhône, refuse que son parti investisse Jean-Luc Mélenchon pour la Présidentielle de 2012.
LC

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