Parti de Gauche
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Re: Parti de Gauche
Plantu déraille, Martin Schultz aussi
Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes par Jean Luc Mélenchon
Merci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie Georges Buffet, Patrick Le Hyarric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D’autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».
Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Dauhle, le président du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé de tous côtés d’être un crypto fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schultz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ». J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.
Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schultz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie. Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sur Martin Schultz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été exclus et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d’une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l’Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schultz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie !
Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan Artique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !
Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me déteste, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu’à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.
L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin. Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.
« Silence aux pauvres ! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre 2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud. « Il faut se méfier de la démagogie, mais l’antipopulisme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas ! Vade retro Mélenchon ! »
« A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu’il n’y paraît. Il procède – aussi – d’une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples ! On croit réentendre ce mot d’ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres ! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d’Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s’y moque de l’anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.
La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d’une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd’hui, on dirait le consumérisme à crédit et l’hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L’Histoire nous montre que l’effet démobilisateur du « Panem et circenses » n’est jamais durable. Tôt ou tard, … »
… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l’on met hâtivement en place - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n’importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l’entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n’est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l’hebdomadaire « Der Spiegel », ce n’est pas exactement une « feuille » populiste. »
Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire de documents qui exprime le point de vue que je voudrai développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schnekenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populismes, élitisme et démocratie ». « C’est devenu un lieu commun du commentaire des politologues » commence Benoit. "Dès qu’un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l’intention de celui qui les prononce qu’ils sont le signe de ce qu’ils sont censés décrire. Marx appelle cela l’idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l’intention, on remarque un très net infléchissement entre l’usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »
« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d’un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L’accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l’émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l’accusation de populisme masque l’idée que l’appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. »
« On voit ici l’enjeu de ce débat : il s’agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c’est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s’agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l’un des pôles d’une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s’agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire.
« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthos : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.
Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l’on qualifie parfois Chavez de populiste, c’est précisément parce qu’il en appelle au peuple pour que ce dernier s’approprie les enjeux politiques : c’est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n’en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d’en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.
Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d’une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d’une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d’un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d’une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l’homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l’ordre traditionnel de l’aristocratie, car elle est fondée sur l’égalité. Égalité contre aristocratie : dès l’origine s’installe l’idée qu’en démocratie aucune compétence n’est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l’historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). »
« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l’apathie politique, l’absence d’engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que « génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l’aristocratie de sang. Aujourd’hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s’autoproclame digne des suffrages. »
« Démocratie et participation populaire doivent se lier. À l’encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d’un titre, permet une première réponse à l’idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s’agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d’une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l’égocentrisme pour penser l’intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe. »
« Aujourd’hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d’élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c’est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu’on lui donne les moyens d’y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d’importants moments de prise de conscience politique. D’où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l’espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s’investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n’était pas une fin en soi, mais l’occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l’éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l’esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d’implication populaire sans éducation populaire. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Gauche plus rien (XXIe siècle)
JLM:
"Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements."
T'as encore rien vu mon pauvre ! Vous êtes tous là, suceurs du système, à penser que demain sera rose alors qu'aujourd'hui est mortel. Vous pansez de mots trompeurs le vide politico-médiatique ambiant. La crise, si vous continuez à vouloir pérenniser cette économie de marché, cette maison de fous, va durer des décennies et empirer jusqu'à ce que vous aussi, vous croyant à l'abris, vous morfliez. Vous êtes complètement à côté de la plaque de vouloir poursuivre à coller des rustines sur ce système financier ignoble. Comme les médias sont arrangeant lors de votre "formidable" course aux places. Vous feriez mieux de troquer vos pompes cirées pour rejoindre les peuples dans leurs révolutions. Le pire reste devant nous, devant vous aussi les "profiteurs". Arrêtez de faire les beaux, ça craint !
(il fait beau, c'est bien, il pleut, c'est mal) un monde capitaliste
"Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements."
T'as encore rien vu mon pauvre ! Vous êtes tous là, suceurs du système, à penser que demain sera rose alors qu'aujourd'hui est mortel. Vous pansez de mots trompeurs le vide politico-médiatique ambiant. La crise, si vous continuez à vouloir pérenniser cette économie de marché, cette maison de fous, va durer des décennies et empirer jusqu'à ce que vous aussi, vous croyant à l'abris, vous morfliez. Vous êtes complètement à côté de la plaque de vouloir poursuivre à coller des rustines sur ce système financier ignoble. Comme les médias sont arrangeant lors de votre "formidable" course aux places. Vous feriez mieux de troquer vos pompes cirées pour rejoindre les peuples dans leurs révolutions. Le pire reste devant nous, devant vous aussi les "profiteurs". Arrêtez de faire les beaux, ça craint !
(il fait beau, c'est bien, il pleut, c'est mal) un monde capitaliste
Invité- Invité
Re: Parti de Gauche
Papillon a écrit:La crise, si vous continuez à vouloir pérenniser cette économie de marché...
Vous êtes complètement à côté de la plaque de vouloir poursuivre à coller des rustines sur ce système financier ignoble.
D'après mon analyse, ceux qui sont pour l'économie de marché sont :
- PS
- MRC
- UMP
- les Centres : Modem-Nouveau Centre-Alliance Centriste (Arthuis)-Parti Radical de Gauche (PRG)- Parti Radical (Borloo), Alternative libérale, Parti libéral Démocrate...
- FN
Et ceux qui sont contre l'économie de marché sont :
- Les anars
- LO
- NPA
- PG
- PC (malgrès qq incongruïtés de certains).
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
A ma connaissance, pc et pg ne sont pas "contre le capitalisme", mais contre le "libéralisme". D'ailleurs, avant que le npa n'aparaisse, ces gens là ne se disaient jamais antiK, mais antilibéraux.... Ce n'est pas la même chose...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Exact.
Mais surtout les dirigeants de ces partis, quand ils peuvent s'approcher de la gamelle, ne l'ont jamais refusé,
et ont freiné les mobilisations, refusant la GG, lui opposant même l'illusion référendaire.
Normal, ils gèrent déjà le système avec le PS là où ils peuvent, en se poussant du coude pour la nouvelle Gauche Plus Rien.
Ici, en France, et partout ailleurs...
Pas clairs dans les paroles, notamment refus de s'engager à ne pas gérer avec la bourgeoisie (PS), et très clairs dans les actes,
contre la seule stratégie ouvrant une perspective anticapitaliste, autrement socialiste, un soulèvement des travailleurs.
La majorité des travailleurs, dans une des plus vieilles cultures de crétinisme parlementaire, les suit,
pas les révolutionnaires.
C'est normal et pas le problème.
Cela ne peut changer qu'au fil de lutte gigantesques à venir, en France et ailleurs, contre la dictature du capital en crise.
Mais surtout les dirigeants de ces partis, quand ils peuvent s'approcher de la gamelle, ne l'ont jamais refusé,
et ont freiné les mobilisations, refusant la GG, lui opposant même l'illusion référendaire.
Normal, ils gèrent déjà le système avec le PS là où ils peuvent, en se poussant du coude pour la nouvelle Gauche Plus Rien.
Ici, en France, et partout ailleurs...
Pas clairs dans les paroles, notamment refus de s'engager à ne pas gérer avec la bourgeoisie (PS), et très clairs dans les actes,
contre la seule stratégie ouvrant une perspective anticapitaliste, autrement socialiste, un soulèvement des travailleurs.
La majorité des travailleurs, dans une des plus vieilles cultures de crétinisme parlementaire, les suit,
pas les révolutionnaires.
C'est normal et pas le problème.
Cela ne peut changer qu'au fil de lutte gigantesques à venir, en France et ailleurs, contre la dictature du capital en crise.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Conclusion : la Tunisie nous montre la voie....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Exact.
D'autant plus que JAMAIS, NULLE PART, il n'y a jamais eu de "révolution par les urnes".
Ce n'est que brosser le poil des électeurs dans le sens de leurs illusions, pour ramasser les votes,
que l'on échange avec la bourgeoisie pour des tickets de grande bouffe.
D'autant plus que JAMAIS, NULLE PART, il n'y a jamais eu de "révolution par les urnes".
Ce n'est que brosser le poil des électeurs dans le sens de leurs illusions, pour ramasser les votes,
que l'on échange avec la bourgeoisie pour des tickets de grande bouffe.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Voilà oui, et comme tu n'es, comme nous tous, pas omniscient...gérard menvussa a écrit:A ma connaissance
Se dire anti-libéral est l'équivalent de se dire anti-Capitaliste. Il faut arrêter de jouer sur les mots pour se trouver artificiellement des points de divergence qui n'existent quasiment pas.PC et PG ne sont pas "contre le capitalisme", mais contre le "libéralisme".
Si, c'est exactement la même chose. Et c'était normal que ces "gens-là" ne se disaient pas "antiK" car ce terme n'existait pas encore ! C'est OB & co qui ont créé ce terme vers 2007-2008... Le seul terme existant et communément reconnu était "anti-libéral", donc ils l'ont pris, tout simplement...D'ailleurs, avant que le NPA apparaisse, ces gens-là ne se disaient jamais antiK, mais antilibéraux.... Ce n'est pas la même chose...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
L'anticapitalisme inventé en 2007-2008BouffonVert72 a écrit:Voilà oui, et comme tu n'es, comme nous tous, pas omniscient...gérard menvussa a écrit:A ma connaissance
Se dire anti-libéral est l'équivalent de se dire anti-Capitaliste. Il faut arrêter de jouer sur les mots pour se trouver artificiellement des points de divergence qui n'existent quasiment pas.PC et PG ne sont pas "contre le capitalisme", mais contre le "libéralisme".
Si, c'est exactement la même chose. Et c'était normal que ces "gens-là" ne se disaient pas "antiK" car ce terme n'existait pas encore ! C'est OB & co qui ont créé ce terme vers 2007-2008... Le seul terme existant et communément reconnu était "anti-libéral", donc ils l'ont pris, tout simplement...D'ailleurs, avant que le NPA apparaisse, ces gens-là ne se disaient jamais antiK, mais antilibéraux.... Ce n'est pas la même chose...
Les antilibéraux sont grosso modo des néokeynésiens, les anticapitalistes sont pour une société sans classe ni état.
Et si on coupait le fil en deux
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
gérard menvussa a écrit:Conclusion : la Tunisie nous montre la voie....
C'est à double-tranchant... Car d'après vos analyses dans le topic consacré, y'aurait 2 parties dans les manifestants... Ceux qui voulaient juste virer Ben Ali (les bobo tunisiens, on va dire carricaturement), et ceux qui veulent virer tous les membres ex-Benalistes, et qui voudraient aller le plus loin possible dans ce qui leur est possible de faire...
Et si jamais ces 2 parties se séparent, ils font s'affaiblir, et le mouvement sera perdu... Et les anciens Benalistes & co gagneront finalement la partie...
Je n'ose évidemment pas faire le parallèlle avec la France... Mais bon, en transposant un peu...
Conclusion : tous seul, on est sûr de perdre. A plusieurs, on a toutes nos chances.
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
Car d'après vos analyses dans le topic consacré, y'aurait 2 parties dans les manifestants... Ceux qui voulaient juste virer Ben Ali (les bobo tunisiens, on va dire carricaturement), et ceux qui veulent virer tous les membres ex-Benalistes, et qui voudraient aller le plus loin possible dans ce qui leur est possible de faire...
Les analyses de qui ?
C'est une caricature qui n'a rien à voir avec un soulèvement populaire.
Alors à coups de serpe, car il est tard...
Il y a dans un tel soulèvement des gens, dits révolutionnaires, qui savent qu'il faut détruire l'appareil d'Etat bourgeois,
pas seulement virer sa tête.
Et qui savent que la masse des travailleurs, si ils s'organisent dans la lutte,
peuvent comprendre non seulement la nature de classe de l'Etat, et la nécessité de sa destruction,
mais prennent confiance dans leur capacité de le faire, par la légitimité du nombre, et la raison de la force.
En Tunisie, comme partout ailleurs.
Mais sans le sujet révolutionnaire, sans ce projet révolutionnaire, et le ralliement de la masse des travailleurs à ce projet,
aucune chance de renverser la domination capitaliste.
Donc pas deux catégories, pas les bons (révolutionnaires) et les mauvais,
mais un processus qui amène la masse des travailleurs à une prise de conscience de masse de la réalité des rapports de classe,
de la nature de l'Etat, de la nécessité de l'abattre.
D'où la nécessité, partout, de construire un parti pour la révolution,
un parti internationaliste, et de préférence section d'une Internationale, car l'impérialisme veille.
La révolution russe, isolée après l'échec de la révolution allemande, qui aurait entrainé toute l'Europe, a dérivé comme l'on sait.
(elle a aussi pâti d'être un des premiers prototypes, autre sujet...comme la Commune d'ailleurs)
Et combien d'autres révolutions.
Le sort de la révolution en Tunisie se joue en partie sur l'arène internationale.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Bain avant ces dâtes environ, je n'ai jamais entendu ce terme. J'entendais "communisme", "trotskysme", "anarchisme", "antilibéralisme", et d'autres termes, mais pas "anticapitalisme".nico37 a écrit:L'anticapitalisme inventé en 2007-2008
Je ne crois pas. La preuve : certains des ex-CUAListes sont au Npa, par exemple... Et y'a encore des vrais communistes ou socialistes LDC au FDG... Et pas mal d'EuropeEcologiens-Verdâtres sont quasi des Npaïstes en puissance...Les antilibéraux sont grosso modo des néokeynésiens
Les néo-Keynésiens, actuellement, je dirais que c'est le PS, même si certains du PS ne sont pas anti-libéraux mais sont carrément libéraux (ex : D$K...). Et certains d'EELV qui avancent masqués (mais les masques tombent petit-à-petit)...
Je ne suis pas sûr que tous les Npaïstes savent qu'ils sont dans un parti qui prône une société sans Etat...les anticapitalistes sont pour une société sans classe ni état.
Bof...Et si on coupait le fil en deux
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
Je ne suis pas sûr que tous les Npaïstes savent qu'ils sont dans un parti qui prône une société sans Etat...
Ca ne doit pas être la base de recrutement, mais un objectif de formation:
comprendre qu'une société de classe ne peut exister sans Etat, au sens marxiste,
cad institutions assurant la domination de classe.
Après, certains confondent aiguilleurs du ciel ou inspecteurs sanitaires avec l'Etat...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Qu'olivier Besancenot et le NPA ait fortement popularisé un terme militant, certes mais ils ne l'ont pas inventé comme le montre par exemple une recherche sur http://www.marxists.org/francais/admin/search.htmBouffonVert72 a écrit:Bain avant ces dâtes environ, je n'ai jamais entendu ce terme. J'entendais "communisme", "trotskysme", "anarchisme", "antilibéralisme", et d'autres termes, mais pas "anticapitalisme".nico37 a écrit:L'anticapitalisme inventé en 2007-2008
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
http://www.liberation.fr/politiques/01012316799-melenchon-une-revolution-aura-lieu-en-france
liberation.fr a écrit:
29/01/2011 à 17h29
AMÉLIE DUCHAMPT, étudiante à l'école de journalisme de Grenoble
Mélenchon: «une révolution aura lieu en France»
Jean-Luc Mélenchon aux Etats Généraux du renouveau.
On peut dire que Jean-Luc Mélenchon était attendu, samedi matin, pour son débat avec Jean-François Kahn. Salle comble, tickets à présenter pour entrer… Le leader du Parti de Gauche a mobilisé les foules, venues assister à la conférence intitulée : « Qu’il s’en aillent. Tous ? ». L’occasion pour celui qui est déjà dans la course à la présidentielle de distiller ses idées révolutionnaires.
Une entrée tout sourire, le bras sur l’épaule de Jean-François Kahn, un petit signe dans la salle, Jean-Luc Mélenchon a tenu à donner une image apaisée à la foule venue l’écouter aux Etats généraux du renouveau. « Je suis un type ordinaire », lance-t-il même, suscitant les rires de l’audience. Un type ordinaire qui se définit pourtant comme un révolutionnaire. « C’est une certitude qu’une révolution aura lieu en France. La question est : quand est-ce qu’elle aura lieu ? ».
Ce qui arrangerait bien Mélenchon, ce serait que cette révolution à laquelle il appelle passe par les urnes, en 2012. L’homme a d’ailleurs incité plusieurs fois le public à voter pour lui l’année prochaine. « Si vous votez pour moi, je titulariserai tous les fonctionnaires vacataires », promet le co-président du Parti de Gauche. Il assure qu’il procèdera au remplacement des CDD par des CDI, et qu’il sera impossible de gagner plus de 30.000 euros par mois, soit « vingt fois le plus petit salaire. ». Jean-Luc Mélenchon souhaite aussi le partage des richesses, l’interruption des cotations boursières en continu, la sortie de l’Afghanistan… Beaucoup de mesures qui séduisent visiblement le public.
Une grande partie de la salle lui est acquise. Hochements de tête, rires, applaudissements fournis… Tandis que Jean-François Kahn est parfois hué, Jean-Luc Mélenchon convainc largement l’auditoire, qui s’est plus déplacé pour voir l’homme que pour assister à un débat avec Jean-François Kahn. Et quand une jeune femme se lève dans le public pour reprocher au leader du Parti de Gauche d’être populiste, l’assistance n’hésite pas à la siffler copieusement. Un mouvement de foule que regrette Jean-François Kahn : « Jean-Luc Mélenchon aime la discorde, le dissensus, qui mène à la réflexion. C’est dommage qu’il n’y ait pas plus d’adversaires de Mélenchon dans cette salle. »
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Parti de Gauche
le bras sur l’épaule de Jean-François Kahn
Tout est dit...
gérard menvussa- Messages : 6658
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Re: Parti de Gauche
l’interruption des cotations boursières en continu
Autrement dit, la bourse, donc le capitalisme continue!
On avait bien compris que le "révolution par les urnes" est un mot d'ordre de captation des votes
pour les échanger contre des tickets de caviar offerts par l'Etat bourgeois.
Comme ont fait hier, comme font aujourd'hui tous les politiciens qui refusent la perspective d'un soulèvement révolutionnaire contre l'Etat.
Le refus de la GG et le dérivatif vers un référendum ne peut être une erreur naive,...ni en France, ni ailleurs.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
La GG au Portugal a eu pour conséquence la victoire du Kapitalisme...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
Ah bon ? Faut arrêter les produits ogm, ça attaque le cerveau... J'attend ta démonstration avec impatience !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
gérard menvussa a écrit:Ah bon ? Faut arrêter les produits ogm, ça attaque le cerveau... J'attends ta démonstration avec impatience !
La voici, la voilà : au Portugal y'a eu une GG. Et tout de suite après la droite a gagné la Présidentielle. J'ai donc conclu que...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
[quote="BouffonVert72
au Portugal y'a eu une GG. Et tout de suite après la droite a gagné la Présidentielle. J'ai donc conclu que...La GG au Portugal a eu pour conséquence la victoire du Kapitalisme...[/quote]
Voilà bien le concentré de la soumission à la bourgeoisie.
Autrement dit, laissez vous tondre, ne bougez pas, ou plutôt si votez ...
C'est bien la logique de l'instrumentalisation des luttes pour faire carrière dans l'appareil bourgeois.
C'est contre ces profiteurs que les peuples doivent agir pour eux-mêmes.
au Portugal y'a eu une GG. Et tout de suite après la droite a gagné la Présidentielle. J'ai donc conclu que...La GG au Portugal a eu pour conséquence la victoire du Kapitalisme...[/quote]
Voilà bien le concentré de la soumission à la bourgeoisie.
Autrement dit, laissez vous tondre, ne bougez pas, ou plutôt si votez ...
C'est bien la logique de l'instrumentalisation des luttes pour faire carrière dans l'appareil bourgeois.
C'est contre ces profiteurs que les peuples doivent agir pour eux-mêmes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Ok, donc on arrête de voter si je te comprends bien... Donc Tzarko a déjà gagné 2012...ou plutôt si votez ...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Parti de Gauche
Lui ou un(e) autre, et tu le sais très bien de toute façon. Le capitalisme ne s'évapore pas sous les votes.
Sarko ou Strauss Kahn ou autre, ça bougera rien, regarde ce qui se passe en Grèce ou en Espagne.
Tu attends le Père Noel, désolé de te le dire maintenant, mais faut bien....
Sarko ou Strauss Kahn ou autre, ça bougera rien, regarde ce qui se passe en Grèce ou en Espagne.
Tu attends le Père Noel, désolé de te le dire maintenant, mais faut bien....
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Parti de Gauche
Ok, donc on arrête de voter si je te comprends bien... Donc Tzarko a déjà gagné 2012...
Non, tu n'as pas compris, et je ne t'en veux pas.
L'histoire démontre et m'a enseigné sur le terrain que les mêmes travailleurs qui vivent dans l'illusion électorale ouvrent les yeux sur la réalité de la lutte des classes quand elle franchit un pallier.
Patience, ceux qui comprennent déjà la réalité ont la responsabilité de travailler à ce franchissement.
L'agitation révolutionnaire, à tout moment, campagne électorale comprise, et surtout l'auto-organisation dans les luttes,
sont les ponts qui permettent un jour ce franchissement.
En attendant, BV, puisque tu as déjà compris la nature bourgeoise d'EELV, tu devrais rejoindre le PG, car il est utile:
1) il sauve des militants PS, Verts et PC de la démobilisation.
2) il y aura toujours de la place pour un parti progressiste s’adressant au niveau de conscience spontanément réformiste de la majorité des travailleurs
3) il ne refusera pas autant que le PS, l’unité d’action avec les révolutionnaires.
4) dans la crise révolutionnaire, le meilleur de ses militants comprendra la nature de classe de l’Etat, la nécessité de le paralyser, ses militants rejoindront le camp révolutionnaire, pour autant que celui-ci se dote de vrais partis révolutionnaires (NPA, attendons le Congrès...), cad de combat et implanté dans tous les secteurs clé de notre classe.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Sur Europe 1:
"Le militant que je suis dit à "Moubarak, dégage !'", réplique Jean-Luc Mélenchon. "Par contre, en tant que président de la République je me garderais bien de tenir ce discours à l'égard d'un autre peuple souverain et libre" souligne-t-il. Quant à la sortie de Jeannette Bougrab, l'eurodéputé du Parti de gauche a tout simplement expliqué qui si un de ses ministres s'exprimait comme l'a fait la secrétaire d'Etat à la Jeunesse , "il prendrait la porte deux secondes après !".
Le problème, c'est que le militant se proclame candidat...
Alors que non seulement il faut foutre en l'air le régime présidentiel,
mais en plus, un président qui respecte les dictateurs, c'est bien le Foutage de Gueule mitterrandien qui continue...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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