Besancenot ne sera pas candidat en 2012
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Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
mojito33 a écrit:Bonsoir,
Seulement me dire que je n'ai qu'une vision électoraliste ...
...méconnaitre l'effet qu'aurait par exemple un 0,5 % (ce que je souhaite pas bien sur) sur l'avenir du NPA et de la cause révolutionnaire. Mélenbchon s'en frotte par avance les mains. Il est arrivé pour ça. Mais si ça arrive, vous aurez l'occasion de méditer encore sur l'unitilité de faire une campagne électorale.
Cette citation démontre en effet une vision fondamentalement électorale.
Et toujours rien sur le contenu, car la proposition de programme avec PC et ralliés est nécessairement,
une trahison du socialisme, une opération des "lieutenants du capital dans le mouvement ouvrier".
Jamais, nulle part, les réformistes, d'origine stalinienne ou pas, n'ont fait autre chose.
En Italie, en RFA, au Brésil, au Portugal d'ici peu, les rassemblements antiK "larges"
(expression même de l'oportunisme réformiste) n'ont fait que le jeu de ces lieutenants.
Il vaut mieux commencer à rassembler 0,5 % sur la vérité énoncée par les Principes Fondateurs
("révolution sociale", "gouvernement des travailleurs", "socialisme ou éco-socialisme"),
que de faire 5 % sur un mensonge comme le propose la droite du NPA dans un rassemblement radis(cale), cad de sauvetage du capitalisme.
Quant à rallier LO, certes nous appelerions voter LO si il n'y a pas de candidat NPA
(je l'ai même fait publiquement sur le forum pour les régionales là où le NPA avait trahi son programme)
mais là aussi c'est refuser les analyses politiques que de prétendre que la gauche du NPA
partage le projet et la stratégie de LO.
Comment est-il possible d'être aussi apolitique pour prétendre que les deux projets se confondent ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Réformiste, électoraliste, et apolitique.... cher roseau, je te quitte en te donnant raison, ça va te faire plaisir, je le sens, tu vas crier victoire, tu as raison roseau, cent fois, mille fois raison : je suis un électoraliste apolitique. je suis nul de chez nul, qui pendant quarante ans n'a fait que de l'apolitisme électoralisme, même s'en appercevoir. ah, que ne t'ai-je pas connu avant roseau pour m'éclairer et m'ouvrir la voie vers le PS par exemple (Heu.... non.... trop politique pour moi peut-être ?) , 20 ans à la LCR (70/90) puis au NPA (membre fondateur avec le comité de talence), militant ouvrier et syndical dans mon entreprise durant plus de trente années de luttes aux côtés des masses : apolitique et électoraliste je suis. Tu as raison ! Merci encore une fois de m'avoir éclairé ! Grace à toi et tes petits camarades la moitié de l'embarcation a quitté le NPA, une autre partie de la moitié qui reste ne va pas tarder à le faire : normal, nous ne sommes tous que des apolitiques électoralistes. Toi tu es un révolutionnaire, un vrai de vrai, un dur de dur, un qui a tout compris à la politique. Tant pis si tu fais fuir les autres, l'important c'est que les vrais politiques comme toi, y restent. et ferment la porte en partant. Va en paix. Et encore merci. Sans toi jamais je n'aurais su. Vraiment merci.
PS mais a destination d'autres que roseau : Lénine aussi était un électoraliste (voir la citation que j'ai mise plus haut, mais j'en ai d'autres si vous voulez à communiquer ou il rappelle l'importance de la participation électorale et de son résultat).
PS mais a destination d'autres que roseau : Lénine aussi était un électoraliste (voir la citation que j'ai mise plus haut, mais j'en ai d'autres si vous voulez à communiquer ou il rappelle l'importance de la participation électorale et de son résultat).
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Toujours aucun argument politique qui justifierait de trahir le programme de l'alternative socialiste
pour s'aquoquiner avec celui de l'altercapitalisme annoncé par le FdG.
J'ai déjà fait je ne sais combien de tentatives pour qu'on nous démontre
que le programme du FdG est socialiste.
Jamais la moindre évocation. J'attends l'arme au pied...
Pour le fun: 20 ans de LCR ne sont pas un argument ni une garantie.
J'y suis moi-même rentré en 1967, ce dont je n'ai pas l'apolitisme d'ériger en argument d'autorité...
Et j'y ai vu des milliers de grands et petits Picquets, dès que la conjoncture baisse,
justifier l'adoption d'un programme réformiste par la "zunité", sans plus d'analyse politique,
pour terminer TOUJOURS dans l'apolitisme, ou dans les bras des lieutenants du capital.
Toutes les orgas révos connaissent cette "fatigue".
Le réformisme est l'expression de la conscience spontanée de notre camp.
Seule l'existence d'un parti révo, implanté dans la classe,
permettrait à la majorité de surmonter ce niveau de conscience lors des affrontements majeurs.
C'est ce qu'annonce la crise sans précédent qui commence,
dont les réformistes n'ont pris aucune mesure, du PS à la droite en charpie dans le NPA.
Ce n'est pas un hasard si cette droite a dominé et miné le NPA depuis sa création.
Cette orientation droitière, enfin corrigée avant dissolution,
grâce notamment à Olivier disant STOP,
est seule responsable de l'absence de formation révolutionnaire,
de l'absence d'orientation, et donc des départs.
Elle est l'héritage de la frange LCR fatiguée, déjà en pré-retraite.
La crise a ouvert les yeux des militants et remisé cette droite au rencard.
Mais la crise avançant d'ici peu l'alternative "socialisme ou barbarie"
nous retrouverons dans le parti révo tous les battants,
aujourd'hui NPA, LO, PC, libertaires, écologiques, syndicalistes et associatifs LDC,
ou anynomes, dans le même combat.
Les ouvriers de la dernière heure seront plus que bienvenus.
Le rôle du NPA est de préparer ce rassemblement antiK, non pas large, cad keynésien, réformiste,
nomenklaturiste, radis(cale), mais d'alternative socialiste, communiste et révolutionnaire.
Et le travail est bien engagé, avec le départ des fatigués de la LCR.
pour s'aquoquiner avec celui de l'altercapitalisme annoncé par le FdG.
J'ai déjà fait je ne sais combien de tentatives pour qu'on nous démontre
que le programme du FdG est socialiste.
Jamais la moindre évocation. J'attends l'arme au pied...
Pour le fun: 20 ans de LCR ne sont pas un argument ni une garantie.
J'y suis moi-même rentré en 1967, ce dont je n'ai pas l'apolitisme d'ériger en argument d'autorité...
Et j'y ai vu des milliers de grands et petits Picquets, dès que la conjoncture baisse,
justifier l'adoption d'un programme réformiste par la "zunité", sans plus d'analyse politique,
pour terminer TOUJOURS dans l'apolitisme, ou dans les bras des lieutenants du capital.
Toutes les orgas révos connaissent cette "fatigue".
Le réformisme est l'expression de la conscience spontanée de notre camp.
Seule l'existence d'un parti révo, implanté dans la classe,
permettrait à la majorité de surmonter ce niveau de conscience lors des affrontements majeurs.
C'est ce qu'annonce la crise sans précédent qui commence,
dont les réformistes n'ont pris aucune mesure, du PS à la droite en charpie dans le NPA.
Ce n'est pas un hasard si cette droite a dominé et miné le NPA depuis sa création.
Cette orientation droitière, enfin corrigée avant dissolution,
grâce notamment à Olivier disant STOP,
est seule responsable de l'absence de formation révolutionnaire,
de l'absence d'orientation, et donc des départs.
Elle est l'héritage de la frange LCR fatiguée, déjà en pré-retraite.
La crise a ouvert les yeux des militants et remisé cette droite au rencard.
Mais la crise avançant d'ici peu l'alternative "socialisme ou barbarie"
nous retrouverons dans le parti révo tous les battants,
aujourd'hui NPA, LO, PC, libertaires, écologiques, syndicalistes et associatifs LDC,
ou anynomes, dans le même combat.
Les ouvriers de la dernière heure seront plus que bienvenus.
Le rôle du NPA est de préparer ce rassemblement antiK, non pas large, cad keynésien, réformiste,
nomenklaturiste, radis(cale), mais d'alternative socialiste, communiste et révolutionnaire.
Et le travail est bien engagé, avec le départ des fatigués de la LCR.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Personne ici ne parle d'inutilité de la campagne électorale. Ce n'est pas du tout ce qui est en débat.
Ce qui est en débat, c'est l'utilité de la faire derrière Mélenchon, le PCF et dans le cadre du Front de Gauche.
Ce qui est en débat, c'est la question du ralliement et de la perte de l'indépendance politique au sein d'une coalition réformiste.
Ce qui est en débat, c'est l'abandon dans la campagne électorale de la propagande sur la question de la révolution et la création d'illusions dans la classe et les masses sur les enjeux des élections de 2012.
Toutes choses dont il te serait bien difficile de trouver la moindre trace dans les textes d'Illitch. La citation que tu présentes est d'ailleurs muette sur ces questions, sauf qu'elle précise en effet que le parti dont il est question est celui du prolétariat conscient. Le parti bolchevik, basé notamment sur le fameux Que Faire? Parti de "révolutionnaires de profession"... Je n'ose imaginer ce que tu dirais de camarades proposant au NPA de se définir comme tel. D'ailleurs tu as lourdement ironisé à leur sujet.
Enfin, la Douma de 1912 avait en effet un agenda distinct des élections de 2012. La Douma en question était un acquis démocratique arraché par la lutte au régime tsariste encore fermement au commandes, dont les bolcheviks espéraient la déstabilisation. Et on peut difficilement faire le moindre parallèle avec l'Assemblée Nationale, encore moins la présidence de la Vème République... Le gauchisme, c'est aussi le défaut d'analyse concrète d'une situation concrète et prendre ses désirs pour des réalités. Ce qui est à l'ordre du jour en France en 2012 n'est rien d'autre qu'une alternance éventuelle entre deux pôles situés dans le même camp de la lutte des classes, celui de la Bourgeoisie. Les sondages de Besancenot que tu cites avec gourmandise, même en les ajoutant à ceux de Mélenchon et de LO, ne dépassent pas les scores du PCF des années fastes de l'Union de la Gauche, horizon de Mélenchon... Et la période est marquée avant tout par des attaques brutales et frontales contre la classe ouvrière donnt les luttes sont défensives et généralement défaites. Pas seulement en France, dans toute l'Europe et au delà. Quant aux "luttes électorales", la question n'est pas de s'y soustraire, mais d'en faire LA question centrale de l'activité révolutionnaire, ce qu'elles ne sont pas. On l'a vu sur le FMR, où les premiers sondages sur les élections à venir étaient postés dès les premiers jours suivant le scrutin précédent, avec d'âpres polémiques sur les alliances électorales et les divisions subséquentes, devant des scrutins d'une importance tout à fait réduite et ne permettant strictement aucune modification réelle des conditions de vie ou de travail de la classe. Il n'est que de voir d'ailleurs qui postait généralement ces sondages, n'est-ce pas, Tristana?
Non, décidément, je ne suis pas très convaincu. Et je pense que l'ancienne direction du NPA a brouillé le message déjà flou.
Qu'est-ce que l'anticapitalisme qui refuse de se définir comme révolutionnaire? Une farce. Il s'agit simplement de faire croire qu'on peut sortir du capitalisme sans briser la machine de l'état bourgeois. Puisque tu cites Lénine, alors tu sais bien ce que disait Vladimir Illitch sur cette question, non au coeur d'une puissance impérialiste majeure, mais dans la Russie semi-féodale. Et penser que participer aux élections suppose de cacher ce point fondamental est tout simplement renoncer à défendre les thèses révolutionnaires comme si elles étaient dépassées, obsolètes. Tu as le droit de le penser. Mais je constate que ton discours confirme seulement ce que bien des gens ici craignaient, il y avait au coeur de la création du NPA deux projets, l'un qui essayait un raccourci vers le petit parti révolutionnaire, l'autre qui enterrait enfin les notions de parti révolutionnaire indépendant et de révolution ouvrière au profit d'un petit parti radicalement réformiste, aiguillon de l'union de la gauche. Dans lequel mûrirait un jour, en dialectique avec les radicalisations de la lutte des classes, qui sait?... C'est bien la division entre bolcheviks et menchviks. Et non, Tristana, décidément vous n'êtes pas les héritiers du bolchevisme.
S'il suffisait de renoncer à la propagande révolutionnaire et à l'indépendance organisationnelle des révolutionnaires au profit de coalitions électorales réformistes pour se dire bolchevik, cela se saurait.
Alors, non, camarade, tu sais, j'ai adhéré comme Roseau en 67, j'ai voté la création de la Ligue et l'adhésion à la IVème Internationale. On peut se montrer les états de service, on pourrait même si nous n'étions as sur Internet, comparer nos cicatrices et nos souvenirs... l'utilité ne m'en saute pas aux yeux. Parmi les gens qui soutiennent la direction actuelle, il y a un certain Alain Krivine. Tu es sûr que tu as adhéré avant lui? Vous vous parez d'une légitimité que vous vous auto-décernez.
Certes, vous méritez le respect. Et je te respecte, comme je respecte loriot ou vals, comme je respecte beaucoup certains de la B. Je ne vous traiterais certes pas de traîtres ou je ne parlerais pas de vous comme tu parles de Besancenot. Mais cessez donc de vous présenter comme les seuls détenteurs d'une ligne de construction alors même que vous ne cessez de vous répandre dans la presse bourgeoise contre la majorité de votre parti. Tu cites Lénine, j'en suis fort aise. Dommage que tu le traites à la façon des épigones, tu cites la lettre pour embaumer l'esprit.
Ce qui est en débat, c'est l'utilité de la faire derrière Mélenchon, le PCF et dans le cadre du Front de Gauche.
Ce qui est en débat, c'est la question du ralliement et de la perte de l'indépendance politique au sein d'une coalition réformiste.
Ce qui est en débat, c'est l'abandon dans la campagne électorale de la propagande sur la question de la révolution et la création d'illusions dans la classe et les masses sur les enjeux des élections de 2012.
Toutes choses dont il te serait bien difficile de trouver la moindre trace dans les textes d'Illitch. La citation que tu présentes est d'ailleurs muette sur ces questions, sauf qu'elle précise en effet que le parti dont il est question est celui du prolétariat conscient. Le parti bolchevik, basé notamment sur le fameux Que Faire? Parti de "révolutionnaires de profession"... Je n'ose imaginer ce que tu dirais de camarades proposant au NPA de se définir comme tel. D'ailleurs tu as lourdement ironisé à leur sujet.
Enfin, la Douma de 1912 avait en effet un agenda distinct des élections de 2012. La Douma en question était un acquis démocratique arraché par la lutte au régime tsariste encore fermement au commandes, dont les bolcheviks espéraient la déstabilisation. Et on peut difficilement faire le moindre parallèle avec l'Assemblée Nationale, encore moins la présidence de la Vème République... Le gauchisme, c'est aussi le défaut d'analyse concrète d'une situation concrète et prendre ses désirs pour des réalités. Ce qui est à l'ordre du jour en France en 2012 n'est rien d'autre qu'une alternance éventuelle entre deux pôles situés dans le même camp de la lutte des classes, celui de la Bourgeoisie. Les sondages de Besancenot que tu cites avec gourmandise, même en les ajoutant à ceux de Mélenchon et de LO, ne dépassent pas les scores du PCF des années fastes de l'Union de la Gauche, horizon de Mélenchon... Et la période est marquée avant tout par des attaques brutales et frontales contre la classe ouvrière donnt les luttes sont défensives et généralement défaites. Pas seulement en France, dans toute l'Europe et au delà. Quant aux "luttes électorales", la question n'est pas de s'y soustraire, mais d'en faire LA question centrale de l'activité révolutionnaire, ce qu'elles ne sont pas. On l'a vu sur le FMR, où les premiers sondages sur les élections à venir étaient postés dès les premiers jours suivant le scrutin précédent, avec d'âpres polémiques sur les alliances électorales et les divisions subséquentes, devant des scrutins d'une importance tout à fait réduite et ne permettant strictement aucune modification réelle des conditions de vie ou de travail de la classe. Il n'est que de voir d'ailleurs qui postait généralement ces sondages, n'est-ce pas, Tristana?
Non, décidément, je ne suis pas très convaincu. Et je pense que l'ancienne direction du NPA a brouillé le message déjà flou.
Qu'est-ce que l'anticapitalisme qui refuse de se définir comme révolutionnaire? Une farce. Il s'agit simplement de faire croire qu'on peut sortir du capitalisme sans briser la machine de l'état bourgeois. Puisque tu cites Lénine, alors tu sais bien ce que disait Vladimir Illitch sur cette question, non au coeur d'une puissance impérialiste majeure, mais dans la Russie semi-féodale. Et penser que participer aux élections suppose de cacher ce point fondamental est tout simplement renoncer à défendre les thèses révolutionnaires comme si elles étaient dépassées, obsolètes. Tu as le droit de le penser. Mais je constate que ton discours confirme seulement ce que bien des gens ici craignaient, il y avait au coeur de la création du NPA deux projets, l'un qui essayait un raccourci vers le petit parti révolutionnaire, l'autre qui enterrait enfin les notions de parti révolutionnaire indépendant et de révolution ouvrière au profit d'un petit parti radicalement réformiste, aiguillon de l'union de la gauche. Dans lequel mûrirait un jour, en dialectique avec les radicalisations de la lutte des classes, qui sait?... C'est bien la division entre bolcheviks et menchviks. Et non, Tristana, décidément vous n'êtes pas les héritiers du bolchevisme.
S'il suffisait de renoncer à la propagande révolutionnaire et à l'indépendance organisationnelle des révolutionnaires au profit de coalitions électorales réformistes pour se dire bolchevik, cela se saurait.
Alors, non, camarade, tu sais, j'ai adhéré comme Roseau en 67, j'ai voté la création de la Ligue et l'adhésion à la IVème Internationale. On peut se montrer les états de service, on pourrait même si nous n'étions as sur Internet, comparer nos cicatrices et nos souvenirs... l'utilité ne m'en saute pas aux yeux. Parmi les gens qui soutiennent la direction actuelle, il y a un certain Alain Krivine. Tu es sûr que tu as adhéré avant lui? Vous vous parez d'une légitimité que vous vous auto-décernez.
Certes, vous méritez le respect. Et je te respecte, comme je respecte loriot ou vals, comme je respecte beaucoup certains de la B. Je ne vous traiterais certes pas de traîtres ou je ne parlerais pas de vous comme tu parles de Besancenot. Mais cessez donc de vous présenter comme les seuls détenteurs d'une ligne de construction alors même que vous ne cessez de vous répandre dans la presse bourgeoise contre la majorité de votre parti. Tu cites Lénine, j'en suis fort aise. Dommage que tu le traites à la façon des épigones, tu cites la lettre pour embaumer l'esprit.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Remarquables textes de Toussaint et de Rouseau.
Cela donne envie de rejoindre un tel NPA, si...on pouvait croire que cela tiendra. Que les droitiers sont vaincus pour toujours et qu'ils ne reviendront pas. Hélas il faudra attendre un temps assez long pour en être complètement convaincus.
D'où viennent cs divergences? Ont-elles une base sociale, de classe? Représentent, comme le disent les maoïstes, la lutte entre deux lignes, la bourgeoise et la prolétarienne, au sein de la LCR? (Vu que de plus en plus le NPA le ressemble)
Ou c'est, pour d'autres la lutte au sein du NPA entre les idées bourgeoises (les idées social-démocrates) et celles d'une aristocratie ouvrière qui peut se permettre d'attendre encore longtemps après avoir mis le train hors des rail? (Voir la "réponse" de ceux qui s'en moquent des résultats de leur politique comme Tristana et/ou du futur résultat aux élections, d'ailleurs c'est la "réponse" de LO aussi)
Les textes de Toussaint laissent voir qu'ils y a aussi une tendance nettement prolétaire au NPA. Combien sont-ils?. Qui peut assurer qu'au milieu des tendances diverses, qui ne peuvent se sentir, qui tirent dans tous les sens, puisse une telle tendance, (je ne sais pas si Toussaint représente une tendance) un tel courant prévaudra?
En tout cas, c'est surement un espoir vu qu'il n'en faut pas beaucoup mais avec une telle clarté pour orienter les inévitables bouleversements que la crise de tout ordre du capitalisme nous prépare.
Cela donne envie de rejoindre un tel NPA, si...on pouvait croire que cela tiendra. Que les droitiers sont vaincus pour toujours et qu'ils ne reviendront pas. Hélas il faudra attendre un temps assez long pour en être complètement convaincus.
D'où viennent cs divergences? Ont-elles une base sociale, de classe? Représentent, comme le disent les maoïstes, la lutte entre deux lignes, la bourgeoise et la prolétarienne, au sein de la LCR? (Vu que de plus en plus le NPA le ressemble)
Ou c'est, pour d'autres la lutte au sein du NPA entre les idées bourgeoises (les idées social-démocrates) et celles d'une aristocratie ouvrière qui peut se permettre d'attendre encore longtemps après avoir mis le train hors des rail? (Voir la "réponse" de ceux qui s'en moquent des résultats de leur politique comme Tristana et/ou du futur résultat aux élections, d'ailleurs c'est la "réponse" de LO aussi)
Les textes de Toussaint laissent voir qu'ils y a aussi une tendance nettement prolétaire au NPA. Combien sont-ils?. Qui peut assurer qu'au milieu des tendances diverses, qui ne peuvent se sentir, qui tirent dans tous les sens, puisse une telle tendance, (je ne sais pas si Toussaint représente une tendance) un tel courant prévaudra?
En tout cas, c'est surement un espoir vu qu'il n'en faut pas beaucoup mais avec une telle clarté pour orienter les inévitables bouleversements que la crise de tout ordre du capitalisme nous prépare.
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Toussaint, sauf erreur de ma part, ne serait pas au NPA.
Sinon oui il y a beaucoup de monde qui s'est rebellé contre la liquidation du NPA organisée par les droites. Le parti est dans un terrible état et cela les gauches du NPA n'y sont pour rien, elles ont été fidèles et constructrices (en voyant des milliers de prolétaires se barrer pendant le règne des tractations bureaucratiques et des charabias politiques indigérables ).
Le résultat de l'état du NPA et les 0.5% dans les sondages sont le fruit des politiques de la droite du NPA qui n'ont jamais cessé de tenter de détruire un outil dont ils n'ont jamais accepté les fondamentaux, allant même par le biais d'un porte-parole du NPA jusqu'à attaquer publiquement ceux-ci (sans que cela apparemment n'offusque beaucoup), et je répète qu'un parti démocratique qui se respecte doit virer de son rôle de porte-parole quelqu'un qui publiquement s'attaque à son organisation .
L'histoire du débat sur LCR ou NPA n'a pas grand intérêt, les divergences semblent apparues depuis longtemps dans la LCR là dessus. Le NPA, chers anciens de la LCR, n'est pas propriété de votre ancienne organisation. D'ailleurs la remise en cause du vote récent par la droite du NPA s'appuie bien sur une négation des fondamentaux de la construction du NPA.
Tout cela est pénible de voir les droites du NPA délirer, insulter, et ne pas assumer leurs responsabilités du désastre qu'elles ont provoqué et qu'elles cherchent à amplifier en étant déloyales pour une grosse partie.
Cette orientation est à l'inverse du nécessaire de s'implanter dans les couches populaires, notamment le prolétariat moderne, afin d'aller à la rencontre d'une influence naturelle que l'ancienne direction et les droites n'ont jamais cessé de nier.
Des forces sont disponibles sur la gauche, bien au delà du NPA , il n'y a plus de parti réformiste organisé dans les entreprises et les secteurs, il y a donc la place , dans un contexte de colères maintenues, pour un parti de dizaines de milliers de militants qui pèse et aide à trouver des solutions socialistes à la crise du capitalisme.
L'ancienne direction du NPA s'est tournée dans tous les sens mais n'a pas tenté d'organiser ce travail, bien pire une partie du NPA n'avait pas assez de venin pour attaquer OB quand il allait à la porte des entreprises (les porte-paroles ? hum ?).
Pourtant c'est possible et fondamental dans la situation actuelle. Tout autant et probablement plus que de trouver la formule verbale qui change le plomb en or, dans des programmes.
Les programmes qui ne traitent pas des questions d'organisation (du parti et des outils de masse candidats au pouvoir) au moins autant que des revendications portées c'est nul.
Ces questions sont celles des secousses grecques et espagnoles, elles seront celles demain de l'Italie, partis révolutionnaires implantés dans une classe et développement d'outils de masse de résistance unitaires dans la classe, démocratiques et de lutte .
Les alliés se discutent là dessus et ce ne sont pas les mêmes que ceux qu'on trouve dans les petits appareils réformistes bureaucratiques.
Sinon oui il y a beaucoup de monde qui s'est rebellé contre la liquidation du NPA organisée par les droites. Le parti est dans un terrible état et cela les gauches du NPA n'y sont pour rien, elles ont été fidèles et constructrices (en voyant des milliers de prolétaires se barrer pendant le règne des tractations bureaucratiques et des charabias politiques indigérables ).
Le résultat de l'état du NPA et les 0.5% dans les sondages sont le fruit des politiques de la droite du NPA qui n'ont jamais cessé de tenter de détruire un outil dont ils n'ont jamais accepté les fondamentaux, allant même par le biais d'un porte-parole du NPA jusqu'à attaquer publiquement ceux-ci (sans que cela apparemment n'offusque beaucoup), et je répète qu'un parti démocratique qui se respecte doit virer de son rôle de porte-parole quelqu'un qui publiquement s'attaque à son organisation .
L'histoire du débat sur LCR ou NPA n'a pas grand intérêt, les divergences semblent apparues depuis longtemps dans la LCR là dessus. Le NPA, chers anciens de la LCR, n'est pas propriété de votre ancienne organisation. D'ailleurs la remise en cause du vote récent par la droite du NPA s'appuie bien sur une négation des fondamentaux de la construction du NPA.
Tout cela est pénible de voir les droites du NPA délirer, insulter, et ne pas assumer leurs responsabilités du désastre qu'elles ont provoqué et qu'elles cherchent à amplifier en étant déloyales pour une grosse partie.
Cette orientation est à l'inverse du nécessaire de s'implanter dans les couches populaires, notamment le prolétariat moderne, afin d'aller à la rencontre d'une influence naturelle que l'ancienne direction et les droites n'ont jamais cessé de nier.
Des forces sont disponibles sur la gauche, bien au delà du NPA , il n'y a plus de parti réformiste organisé dans les entreprises et les secteurs, il y a donc la place , dans un contexte de colères maintenues, pour un parti de dizaines de milliers de militants qui pèse et aide à trouver des solutions socialistes à la crise du capitalisme.
L'ancienne direction du NPA s'est tournée dans tous les sens mais n'a pas tenté d'organiser ce travail, bien pire une partie du NPA n'avait pas assez de venin pour attaquer OB quand il allait à la porte des entreprises (les porte-paroles ? hum ?).
Pourtant c'est possible et fondamental dans la situation actuelle. Tout autant et probablement plus que de trouver la formule verbale qui change le plomb en or, dans des programmes.
Les programmes qui ne traitent pas des questions d'organisation (du parti et des outils de masse candidats au pouvoir) au moins autant que des revendications portées c'est nul.
Ces questions sont celles des secousses grecques et espagnoles, elles seront celles demain de l'Italie, partis révolutionnaires implantés dans une classe et développement d'outils de masse de résistance unitaires dans la classe, démocratiques et de lutte .
Les alliés se discutent là dessus et ce ne sont pas les mêmes que ceux qu'on trouve dans les petits appareils réformistes bureaucratiques.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Cette orientation est à l'inverse du nécessaire de s'implanter dans les couches populaires, notamment le prolétariat moderne, afin d'aller à la rencontre d'une influence naturelle que l'ancienne direction et les droites n'ont jamais cessé de nier.
Des forces sont disponibles sur la gauche, bien au delà du NPA , il n'y a plus de parti réformiste organisé dans les entreprises et les secteurs, il y a donc la place , dans un contexte de colères maintenues, pour un parti de dizaines de milliers de militants qui pèse et aide à trouver des solutions socialistes à la crise du capitalisme.
Ah, si cela pouvait être l'objectif de l'EG rassemblée autour d'une plateforme de lutte commune!
Mais je rêve éveillé (?), cela ne se fera pas.
Ou d'autres prendront cette place, cette large avenue inoccupée. Et cela peut se faire pas obligatoirement de la gauche.
Les temps sont à l'orage et quand on prends l'habitude de se promener seul et nu par les champs on risque de finir foudroyé.
Les temps donc sont à l'unité mais pas n'importe quelle unité.
Et cela commence par s'unir aux élections sous des bases correctes dans la perspective à long terme de continuer par une unité programmatique, de programme commun, (même si c'est sur un minimum dénominateur) pour assurer une direction politique ou un pôle de regroupement prolétaire, (même si cette politique n'est pas celle qui souhaiteraient les "puristes") quand l'orage éclatera.
Un pas en avant du mouvement vaut mille programmes dans la situation présente. Et à venir.
Que ce n'est pas assez? Que c'est lourd des problèmes, des difficultés, des échecs "historiques"? Qui ne tente rien, se condamne à l'isolement et à la disparition ou même pire.
Commençons pas essayer d'unir quelques éléments de l'EG sur une base prolétaire. Si cela réussie, je doute fort que cela se fasse sans beaucoup insister, mais bon, il faut alors élargir en direction à des gens type FdG si on a réussi à ressembler et la force et la cohérence suffisante. Avant cela c'est jouer le jeu de la social-démocratie. Quand on sera surs de notre hégémonie, de notre force idéologique, politique et organisationnelle, proposer des accords à d'autres c'est unir des forces pour gagner la classe et avancer.
C'est le chemin à prendre. Déjà les handicaps, les difficultés s'accumulent. Pour les travailleurs conscients l'irresponsabilité et l'inconscience des directions commence à bien faire.
Unité!
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Viriato a écrit:Cette orientation est à l'inverse du nécessaire de s'implanter dans les couches populaires, notamment le prolétariat moderne, afin d'aller à la rencontre d'une influence naturelle que l'ancienne direction et les droites n'ont jamais cessé de nier.
Des forces sont disponibles sur la gauche, bien au delà du NPA , il n'y a plus de parti réformiste organisé dans les entreprises et les secteurs, il y a donc la place , dans un contexte de colères maintenues, pour un parti de dizaines de milliers de militants qui pèse et aide à trouver des solutions socialistes à la crise du capitalisme.
Ah, si cela pouvait être l'objectif de l'EG rassemblée autour d'une plateforme de lutte commune!
Mais je rêve éveillé (?), cela ne se fera pas.
Ou d'autres prendront cette place, cette large avenue inoccupée. Et cela peut se faire pas obligatoirement de la gauche.
Les temps sont à l'orage et quand on prends l'habitude de se promener seul et nu par les champs on risque de finir foudroyé.
Les temps donc sont à l'unité mais pas n'importe quelle unité.
Et cela commence par s'unir aux élections sous des bases correctes dans la perspective à long terme de continuer par une unité programmatique, de programme commun, (même si c'est sur un minimum dénominateur) pour assurer une direction politique ou un pôle de regroupement prolétaire, (même si cette politique n'est pas celle qui souhaiteraient les "puristes") quand l'orage éclatera.
Un pas en avant du mouvement vaut mille programmes dans la situation présente. Et à venir.
Que ce n'est pas assez? Que c'est lourd des problèmes, des difficultés, des échecs "historiques"? Qui ne tente rien, se condamne à l'isolement et à la disparition ou même pire.
Commençons pas essayer d'unir quelques éléments de l'EG sur une base prolétaire. Si cela réussie, je doute fort que cela se fasse sans beaucoup insister, mais bon, il faut alors élargir en direction à des gens type FdG si on a réussi à ressembler et la force et la cohérence suffisante. Avant cela c'est jouer le jeu de la social-démocratie. Quand on sera surs de notre hégémonie, de notre force idéologique, politique et organisationnelle, proposer des accords à d'autres c'est unir des forces pour gagner la classe et avancer.
C'est le chemin à prendre. Déjà les handicaps, les difficultés s'accumulent. Pour les travailleurs conscients l'irresponsabilité et l'inconscience des directions commence à bien faire.
Unité!
N'aurais-tu pas remarqué que cette "unité" de "l'extrême-gauche" que tu appelles de tes voeux est très loin d'être réalisée au sein même d'une de ses composantes, le NPA...?
Et que c'est même cette volonté d'unir, de rassembler des carpes et des lapins qui est, au moins pour partie, responsable de son explo/implosion...?
Unir des presque rien avec des presque rien, àa rassemble du presque rien avec au moins deux inconvénients :
1 Réduire la cohésion d'un groupe à un plus petit dénominateur commun et passer plus de temps à mener des gueguerres d'influence internes qu'à s'adresser de façon cohérente à l'ensemble des travailleurs (ou à ceux, peu nombreux, qui veulent bien nous écouter...).
2 Se priver d'expérimentations diversifiées, qui, même si elles se soldent, comme pour le NPA, par des échecs, multiplient les chances de trouver une voie plus efficace pour faire avancer nos idées et construire l'outil pour les propager et les faire aboutir.
La question du moment, ce n'est pas la recherche d'une unité illusoire entre des petits groupes sans grande implantation ou influence dans la seule classe qui peut démolir cette société pourrie....c'est de militer pour, chacun à sa manière, tenter d'élargir (ou au moins de maintenir) la faible influence des révolutionnaires, dans les luttes quand elles existent ou au travers des échéances politiques, en essayant d'avoir un maximum de candidats et de porte-parole qui tapent sur le même clou, sur le même ennemi, la bourgeoisie et son état, ses serviteurs et politicards menteurs...
L'unité, la vraie, c'est la classe ouvrière qui la fera quand elle reprendra conscience de sa force collective et entrara dans des luttes pas uniquement défensives...et on n'en est hélas pas là..
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
ValsLa question du moment, ce n'est pas la recherche d'une unité illusoire entre des petits groupes sans grande implantation ou influence dans la seule classe qui peut démolir cette société pourrie....c'est de militer pour, chacun à sa manière, tenter d'élargir (ou au moins de maintenir) la faible influence des révolutionnaires, dans les luttes quand elles existent ou au travers des échéances politiques, en essayant d'avoir un maximum de candidats et de porte-parole qui tapent sur le même clou, sur le même ennemi, la bourgeoisie et son état, ses serviteurs et politicards menteurs...
L'unité, la vraie, c'est la classe ouvrière qui la fera quand elle reprendra conscience de sa force collective et entrara dans des luttes pas uniquement défensives...et on n'en est hélas pas là..
L'alternative à cette unité "illusoire" est...l'isolement réel. La voie royale pour le PS, via Mélanchon. Devant les enjeux du moment c'est condamner ceux qui ne sont pas dans ces "petits groupes" et tous ceux qui ont compris que le PS est la même politique que l'UMP à ...voter et suivre Mélanchon qui amènera tout cela au PS. C'est un constat que je fais tous les jours autour du moi.
On peut dire "on en a l'habitude...", "cela passera" etc. mais la réalité pour une partie croissante des masses les oblige à chercher une solution réelle, possible, pas pour des années à venir, immédiate. Et elles peuvent penser que une telle "politique" est le fait d'une aristocratie ouvrière qui peut se permettre d'attendre ou au moins qu'elle peut encaisser encore les attaques du patronat. Parce qu'elle a encore de quoi.
L'unité viendra avant tout de la volonté de plus conscients. De la partie la plus consciente de la classe ouvrière, donc de ses partis.
Le mouvement social ne peut qu'amplifier cette tendance (ou autre si une autre est présente, majoritaire, dominante du point de vue des idées).
La phrase finale citée est un exemple d'économisme, de renoncement au rôle dirigeant, d'avant-garde d'un parti politique des travailleurs. C'est dire, cela va démarrer spontanément, avant, principalement des masses elles mêmes et le rôle du parti est impuissant avant le mouvement propre de la classe.
En fait c'est au contraire, le travail de plus conscients qui pousse la classe dans la bonne direction, tant que ce travail réponds aux aspirations réelles et actuelles de ces masses. Et elles n'avancent, ne veulent pas avancer que groupées, en nombre, avec une chance même petite de réussir.
Je ne pense pas qu'une alliance de l'Eg soit suffisante, (même possible aujourd'hui) et je comprends les difficultés (la première la non-conscience de sa nécessité) et je pense que, comme je l'ai écrit, si elle réussi (à la longue) il sera nécessaire d'aller vers justement tous ces travailleurs qui se font encore des illusions avec le PCF ou le FdG.
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Encore merci Roseau.. les fatigués te salut. Plus de 50% des militants du NPA l'ont quitté, la plupart n'ont jamais été à la LCR.
Ceux qui restent que ce soient les électoralistes, apolitiques, droitiers, fatigués (une new à chaque post ! exclusivité roseau), comme les autres, les vrais révolutionnaires auto-proclamés pas fatigués,jeunes et en pleine forme, sont justement les anciens de la LCR de VDT , le CRI (on l'a échappelle belle, on en a pas à bordeaux).
Ceux qui sont partis, ceux qui partent (encore un départ d'un de ceux-là, pas en préretraite, avec un texte dans le bulletin de liaison 33 cette semaine avec des explications similiares aux miennes) c'est justement ceux qui ont répondu à l'appel d'un parti anticapitaliste et qui ne militaient nulle part (parti politique s'entend) que vous etes entrain de détruire. Cela vous permettrra de devenir majoritaires , si vous gagnez (mais je ne suis pas encore assez fatigué pour vous laissez faire comme ça !) d'un groupuscule de 1500 militants au mieux, et si proche de LO (je suiis apolitique, c'est normal) , que franchement, je voit pas pourquoi vous vous entetez à pas faire un parti commun avec eux.
Quant à ma préretraite Roseau éclairé par l'esprit révolutionnaire, sache qu'elle fait suite à plus de trente ans d'activité syndicale et révolutionnaire en usine, qui a permis de monter (avec mes camarades) par exemple syndicat SUD majoritaire (70 % des voix malgré 4 autres organisatioons syndicales dont une majoritaire avant) , d'animer des luttes en gironde durant une période etc...
Sache aussi que je suis effectivement en préretraite parce que les patrons m'ont fait travailler les mains et le nez dans l'amiante, chose qui n'arrive pas aux révolutionnaires de salon. Sache aussi que je suis toujours militant et responsable du syndicat SUD SME et qu'en plus nous avons fondé un syndicat SUD retraités de SNPE avec 140 adhérents cotisants retraités de l'entreprise (http://sudsnpe.fr). Sache enfin, que malgré ma maladie, je suis dans la rue, dans les luttes, au syndicat, au NPA (http://talence.agv.free.fr), et que je ne suis pas fatigué, ni pour ça, ni pour combattre vos "actions" qui font fuir tous les anticapitalistes que nous avions tant eu de mal à rassembler.
Encore merci Roseau, révolutionnaire pour de vrai, pour m'éclairer a chaque post sur ce que je suis. Si j'ai besoin d'un psy je n'hésiterais pas à te recontacter Et encore bravo pour cette élagation à la tronçonnneuse que vous faites si bien, ça part, ça part, ça part....
Ceux qui restent que ce soient les électoralistes, apolitiques, droitiers, fatigués (une new à chaque post ! exclusivité roseau), comme les autres, les vrais révolutionnaires auto-proclamés pas fatigués,jeunes et en pleine forme, sont justement les anciens de la LCR de VDT , le CRI (on l'a échappelle belle, on en a pas à bordeaux).
Ceux qui sont partis, ceux qui partent (encore un départ d'un de ceux-là, pas en préretraite, avec un texte dans le bulletin de liaison 33 cette semaine avec des explications similiares aux miennes) c'est justement ceux qui ont répondu à l'appel d'un parti anticapitaliste et qui ne militaient nulle part (parti politique s'entend) que vous etes entrain de détruire. Cela vous permettrra de devenir majoritaires , si vous gagnez (mais je ne suis pas encore assez fatigué pour vous laissez faire comme ça !) d'un groupuscule de 1500 militants au mieux, et si proche de LO (je suiis apolitique, c'est normal) , que franchement, je voit pas pourquoi vous vous entetez à pas faire un parti commun avec eux.
Quant à ma préretraite Roseau éclairé par l'esprit révolutionnaire, sache qu'elle fait suite à plus de trente ans d'activité syndicale et révolutionnaire en usine, qui a permis de monter (avec mes camarades) par exemple syndicat SUD majoritaire (70 % des voix malgré 4 autres organisatioons syndicales dont une majoritaire avant) , d'animer des luttes en gironde durant une période etc...
Sache aussi que je suis effectivement en préretraite parce que les patrons m'ont fait travailler les mains et le nez dans l'amiante, chose qui n'arrive pas aux révolutionnaires de salon. Sache aussi que je suis toujours militant et responsable du syndicat SUD SME et qu'en plus nous avons fondé un syndicat SUD retraités de SNPE avec 140 adhérents cotisants retraités de l'entreprise (http://sudsnpe.fr). Sache enfin, que malgré ma maladie, je suis dans la rue, dans les luttes, au syndicat, au NPA (http://talence.agv.free.fr), et que je ne suis pas fatigué, ni pour ça, ni pour combattre vos "actions" qui font fuir tous les anticapitalistes que nous avions tant eu de mal à rassembler.
Encore merci Roseau, révolutionnaire pour de vrai, pour m'éclairer a chaque post sur ce que je suis. Si j'ai besoin d'un psy je n'hésiterais pas à te recontacter Et encore bravo pour cette élagation à la tronçonnneuse que vous faites si bien, ça part, ça part, ça part....
Dernière édition par mojito33 le Mar 12 Juil - 13:58, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Mais voila qu’arrive d’ont ne sais ou (mais pas con quand même, on connait bien le courant) une candidature Poutou vite mise en place par une commission occulte pour le militant de base que je suis. Nous demandons alors a plusieurs qu’un vote de tous les militants soit organisé. Cette motion circulera certes, mais ne sera même pas discuté. On sera probablement le dernier parti où ce ne sont pas les militants qui choisiront leurs candidats. La démocratie que l'on demande au niveau de la future société pour laquelle nous combattons, ne s'applique pas au NPA. Et ce sont donc des « délégués » pas mandatés sur cette nouvelle candidature qui la voteront. Je ne me sens donc pas concerné.
C'est aussi mon ressenti.
Les révolutionnaires d'opérette ne veulent pas comprendre que pour prendre le pouvoir il faudra se confronter sérieusement avec les réformistes, c'est à dire faire mine de s'allier à eux (sans se renier bien entendu) pour les diviser et les coiffer au poteau. C'est un jeu dangereux, j'en conviens, mais je doute que c'est seulement en hurlant "grève générale" à tue-tête à la moindre occasion qu'on prendra le pouvoir.
J'entrevois déjà la campagne présidentielle, j'aimerai savoir ce que je vais répondre aux gens , et ils seront nombreux à le faire j'en suis persuadé, qui me demanderont sous une forme ou une autre pourquoi il n'y a pas un front unique des travailleurs alors que la situation économique et sociale ici et en Europe plus largement n'est pas bonne du tout et que l'Extrême-droite pointe son horrible museau, faisant planer une menace bien réelle , sans que cela semble nous émouvoir outre-mesure: on semble être déconnectés de la situation des gens.
Connaissez-vous ce livre "Petit manuel pour rompre avec le capitalisme" de Lénine, je suis sûr que certains y trouveraient une source d'inspiration qui pourrait les faire réfléchir...
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Sinon, il ya LO, je comprend pas pas pourquoi certains s'entête à rester au NPA pour lui enlever son sens initial (comme le CRI ou des ex-VDT entre autres) au lieu de partir carrément rejoindre ceux qui sont déjà le carré des révolutionnaires communistes auto-proclamés : LO
J'étais pas au CRI, mais je suis à la TC (j'ai été boviste et AL avant). Pourquoi je reste ? Ben pour défendre le projet fondateur, un parti qui se construit de la base vers le haut, un parti utile aux luttes, qui aide à les coordonner, un parti qui rompt avec la branlette entre appareils, et la tambouilles obscure et politicienne, un parti qui affirme que seule une révolution nous permettra de sortir du capitalisme, qu'il n'y a pas d'issue capitaliste à la crise... Bref, le projet du NPA...
Faut que ca ait sacrément dérivé vers la droite pour que je me retrouve à la TC, avec la TC, pour défendre ce projet fondateur (non je dis pas qu'il y a que la TC qui le fait non plus)...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
1. Parfaite démonstration: toujours à se regarder le nombril, au lieu de parler orientation, projet, programme. Toussaint l'a déjà écrit: nous n'allons pas faire comme Mojito une bio. Ce serait long et les arguments d'ancienneté sont nuls. Lorsque quelqu'un sort ses médailles, c'est qu'il n'a plus rien pour convaincre.
2. le terme fatigué est au sens politique, comme je l'avais précisé, largement déterminé par la conjoncture basse des années 80-90. Elle n'est plus basse, mais à certains degré de "fatigue", on ne sent plus les conjonctures.
3. Par ailleurs, oui, c'est vrai, les droites d'ancienne Direction du NPA ont fait fuir 50 %.
En retrouvant ses Principes Fondateurs, le NPA en retrouvera une partie,
et surtout se met en ordre de bataille pour la crise en cours.
4. Sur le fil "Où va la crise", j'ai posté la référence d'un décret sur l'usage des armes qui confirme que la bourgeoisie, elle, se prépare au pire. Notre camp doit le faire aussi. Ne pas en céder au réformisme dominant, en refusant la construction du parti révolutionnaire inscrit dans nos Principes.
2. le terme fatigué est au sens politique, comme je l'avais précisé, largement déterminé par la conjoncture basse des années 80-90. Elle n'est plus basse, mais à certains degré de "fatigue", on ne sent plus les conjonctures.
3. Par ailleurs, oui, c'est vrai, les droites d'ancienne Direction du NPA ont fait fuir 50 %.
En retrouvant ses Principes Fondateurs, le NPA en retrouvera une partie,
et surtout se met en ordre de bataille pour la crise en cours.
4. Sur le fil "Où va la crise", j'ai posté la référence d'un décret sur l'usage des armes qui confirme que la bourgeoisie, elle, se prépare au pire. Notre camp doit le faire aussi. Ne pas en céder au réformisme dominant, en refusant la construction du parti révolutionnaire inscrit dans nos Principes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
un parti qui affirme que seule une révolution nous permettra de sortir du capitalisme, qu'il n'y a pas d'issue capitaliste à la crise... Bref, le projet du NPA...
Et tu pries tous les matins pour que la révolution arrive, à moins que ce soit le soir avant de te coucher ?
Je crains qu'il va falloir être un peu plus malin et retors que ça pour se débarrasser du capitalisme, plus que l'adversaire.
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Richard Heiville a écrit:un parti qui affirme que seule une révolution nous permettra de sortir du capitalisme, qu'il n'y a pas d'issue capitaliste à la crise... Bref, le projet du NPA...
Et tu pries tous les matins pour que la révolution arrive, à moins que ce soit le soir avant de te coucher ?
Je crains qu'il va falloir être un peu plus malin et retors que ça pour se débarrasser du capitalisme, plus que l'adversaire.
T'es vraiment une crapule et un monstre d'orgueil et de mépris... Mais bon, je vais rentrer dans ce jeu de cons...
Tu penses donc qu'il ne faut pas condamner le capitalisme, et ne pas défendre un objectif révolutionnaire, même à long terme?
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Et c'est reparti.
Je ne suis pas venu ici pour faire une bio, ni pour parler de moi, mais pour écrire un texte le premier 2 pages plus loin, et je vais en rester là. Si j'ai été amené , malgré , moi , à faire une bio, c'est en raison des réponses de roseau s'adressant directement à moi "électoraliste" "apolitique" puis "préretraité" et "fatigué de la LCR".
Répondre à cette argumention hautement politique et me visant personnelement sans expliquer qui on est sur un forum ou on se connait pas (à Bordeaux, pas besoin, on se connait) est difficile, voire impossible. D'ailleurs si je répond surtout à Roseau et pas à d'autres qui sont sur une ligne similaire par ailleurs c'est uniquement en raison de ça. ON est pas fatigués, hélas pour toi Roseau, même si tu as fait fuir avec tes amis pas mal de monde déjà.
Pour les autres, je l'ai dit, je n'aime pas répéter jusqu'a plus soif les mêmes arguments, mon texte répond donc aux réponses que j'ai lues. ON est pas d'accord c'est tout. Cela dit je me considère comme marxixte révolutionnanire et pas du tout droitier (comme quoi...) et je considère moi que les droitiers c'est ce qui ont fait fuir ces centaines d'anticapitalistes qui nous ont rejoint avec un langage révolutionariste. Mais entre le langage et la réalité, il ya ceux qui construisent et ceux qui détruisent.
Je n'aime pas les citations de personalités, je 'en fait jamais. J'ai cité Lénine pour répondre à ceux qui pense que les élections c'est que pour témoigner. ON me répond c'est sorti de son contexte !!!! Bien sur, sauf a aller faire du spiritisme je ne touverais aucune citation de lénine qui est un rapport avec la situation française d'aujourd'hui ! ( mais je ne pense pas, moi, en avoir enlevé l'esprit, encore un désaccord). Mais il en est de même pour toutes les nombreuses citations que je lit sur ce forum !
Mais en tout cas,pour moi, je considère que dans notre contexte les élections sont et vont être trés importantes, et je ne suis pas électoraliste (je n'ai jamais été avec pîquet que j'ai dénoncé, j'étais avec la majorité avant de rejoindre pour la 1ere fois la B bref, arretons la bio, on va m'en faire encore un plat). Mais tout ça je l'ai expliqué sur le premier texte. J'arrête donc définitivement là.
Aprés tout comme nous sommes sur un forum "marxiste revolutionnaire" et que vous nous considérez que nous sommes des "droitiers" , vaut mieux aller voir sur un autre "forum marxiste révolutionnaire" si on peut parler plus sérieusement des voies qui mènenent à la révolution en laquelle je crois. Mais en rassemblant tous les anticapitalistes, pas en les faisant fuir....
"Etre révolutionaire c'est être un pas devant les masses, pas dix"
Aurevoir, chers camarades.
Je ne suis pas venu ici pour faire une bio, ni pour parler de moi, mais pour écrire un texte le premier 2 pages plus loin, et je vais en rester là. Si j'ai été amené , malgré , moi , à faire une bio, c'est en raison des réponses de roseau s'adressant directement à moi "électoraliste" "apolitique" puis "préretraité" et "fatigué de la LCR".
Répondre à cette argumention hautement politique et me visant personnelement sans expliquer qui on est sur un forum ou on se connait pas (à Bordeaux, pas besoin, on se connait) est difficile, voire impossible. D'ailleurs si je répond surtout à Roseau et pas à d'autres qui sont sur une ligne similaire par ailleurs c'est uniquement en raison de ça. ON est pas fatigués, hélas pour toi Roseau, même si tu as fait fuir avec tes amis pas mal de monde déjà.
Pour les autres, je l'ai dit, je n'aime pas répéter jusqu'a plus soif les mêmes arguments, mon texte répond donc aux réponses que j'ai lues. ON est pas d'accord c'est tout. Cela dit je me considère comme marxixte révolutionnanire et pas du tout droitier (comme quoi...) et je considère moi que les droitiers c'est ce qui ont fait fuir ces centaines d'anticapitalistes qui nous ont rejoint avec un langage révolutionariste. Mais entre le langage et la réalité, il ya ceux qui construisent et ceux qui détruisent.
Je n'aime pas les citations de personalités, je 'en fait jamais. J'ai cité Lénine pour répondre à ceux qui pense que les élections c'est que pour témoigner. ON me répond c'est sorti de son contexte !!!! Bien sur, sauf a aller faire du spiritisme je ne touverais aucune citation de lénine qui est un rapport avec la situation française d'aujourd'hui ! ( mais je ne pense pas, moi, en avoir enlevé l'esprit, encore un désaccord). Mais il en est de même pour toutes les nombreuses citations que je lit sur ce forum !
Mais en tout cas,pour moi, je considère que dans notre contexte les élections sont et vont être trés importantes, et je ne suis pas électoraliste (je n'ai jamais été avec pîquet que j'ai dénoncé, j'étais avec la majorité avant de rejoindre pour la 1ere fois la B bref, arretons la bio, on va m'en faire encore un plat). Mais tout ça je l'ai expliqué sur le premier texte. J'arrête donc définitivement là.
Aprés tout comme nous sommes sur un forum "marxiste revolutionnaire" et que vous nous considérez que nous sommes des "droitiers" , vaut mieux aller voir sur un autre "forum marxiste révolutionnaire" si on peut parler plus sérieusement des voies qui mènenent à la révolution en laquelle je crois. Mais en rassemblant tous les anticapitalistes, pas en les faisant fuir....
"Etre révolutionaire c'est être un pas devant les masses, pas dix"
Aurevoir, chers camarades.
Dernière édition par mojito33 le Mar 12 Juil - 14:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Rassembler les anticapitalistes, ça commence par ne pas cracher à la gueule de ceux qui viennent de LO, de l'ex-CRI, de la commune, de la GR, pour se prosterner devant le postérieur des antilibéraux, je pense...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
révolutionnaires d'opérette
Je commence à en avoir assez de ce mépris.
Tu te prends pour qui? Marx, Lénine ou Trotsky? Tu peux dire en quoi se rallier à Mélenchon serait autre chose que la disparition de l'expression indépendante des révolutionnaires? Tu peux dire en quoi il est devenu superflu ou erroné de parler de révolution et d'expliquer sa nécessité lorsque pour une fois on a accès aux médias de masse?
Tu peux dire en quoi il est plus destructeur pour le NPA de ne pas continuer à demander au PDG de renoncer à présenter Mélenchon, au PCF de renoncer à le faire, à la Gu de renoncer à soutenir Mélenchon pour discuter d'une tierce candidature et d'un autre programme que les leurs, que de dénoncer dans la presse bourgeoise votre propre parti tout en affectant de le construire?
Tu peux dire en quoi on démontre une erreur de ligne politique en sabotant l'application de cette ligne? Votre ligne est une catastrophe, d'ailleurs voyez, nous ne l'avons pas appliquée, c'est bien la preuve qu'elle ne marche pas.
Je vois d'ici le bilan positif d'une campagne selon vos voeux. En plus, en nous alliant aux législatives, on a réussi à conserver un groupe communiste et on a un suppléant d'un député PCF, frisson historique, la révolution est en marche? Ou grâce à la politique juste et unitaire, Mélenchon soutenu par le NPA, le PCF, la GU, le PDG a fait 15 % des voix et appelle à voter Hollande au second tour. On aura peut-être un sous-secrétaire d'état si les Verts et le PCF ne s'y opposent pas. Champagne... C'est vrai, on n'a pas parlé de révolution, mais on a critiqué le capitalisme. Ah bon? Plus que l'Union de la Gauche en 1978 et 1981? Parce que je ne vois pas trop Mélenchon aller plus loin. Et cela ne tient pas à des négociations, mais à un projet politique de réforme du capitalisme à partir de l'appareil d'état. D'où, je sais, vous augmenteriez le SMIC. Pour quelques semaines...
Il y a des révolutionnaires d'opérette? Sans doute. Et puis, qu'est-ce que tu as contre l'opérette? Perso, ce n'est pas mon truc, mais que de sectarisme... Et il y a les réformistes honteux de l'être.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
ON me répond c'est sorti de son contexte
"On" te répond parce que tu as recouru à l'argument d'autorité...
je considère que dans notre contexte les élections sont et vont être trés importantes
Là encore, désolé, personne, en tout cas pas moi, n'a prétendu qu'elles ne seraient pas un moment important. Je crois que Besancenot a dit qu'il fallait virer Sarkozy, Poutou l'a dit aussi. Ce n'est pas la divergence, pas du tout. Cependant, non, les élections annuelles en France ne sont pas toutes de l'importance que des membres de la LCR et du NPA leur confèrent. Et non, la cosntitution d'une alliance électorale avec des réformistes assumés ne peut pas être, même en période électorale LE but et LA pierre angulaire de la politique révolutionnaire.
Et cela, tu ne le trouveras pas chez Lénine, ni chez Trotsky, encore moins 'contexte) chez Marx ou Engels. Les élections peuvent voir regroupés pour affaiblir un camp des forces d'un autre camp. Mais quel est ce camp?
Il y a la droite (avec le centre et l'extrême droite) au pouvoir, il y a l'opposition avec les partis pro-capitalistes déclarés (Verts, EELV, PS, PRG), il y a les réformistes sur une ligne sociale-démocrate plus traditionnelle, autour du PCF et de Mélenchon, le FDG, tous ayant, sauf le mini-groupuscule de Picquet, participé aux gouvernements de trahison de la Gauche Unie, Plurielle, Rassemblée, et que sais-je...
Quel est notre camp? Et à qui s'adresse t-on? Pour dire quoi?
Tu ne réponds pas à cela. Et le problème de ta citation, ce n'est pas qu'elle était hors contexte seulement, ce qui en effet ruinait son poids. Mais c'est qu'elle faisait l'impasse sur le fond: quelle est la nature du parti que vous voulez construire? Quelle est la nature du changement que vous allez proposer à la classe et aux couches populaires, ses alliées? Quelle est votre orientation stratégique?
Une élection présidentielle, et plus encore celle où la droite annonce elle-même qu'il s'agira d'un débat de classe sur la nature de la société française et des moyens d'y arriver (ils ont annoncé très clairement les attaques contre les enseignants, les services publics, les prestations sociales, les travailleurs étrangers, et la liste continue), c'est aussi un moment-clé en effet pour affirmer et présenter un projet stratégique. Penses-tu sérieusement que ce projet puisse se fondre dans un machin informe porté par un Mélenchon? Et si ce n'est pas le cas, pourquoi faire une histoire sur le fait d'arrêter une candidature après même que le FDG ait arrêté la sienne?
Le ton du débat, tu as raison de t'en plaindre, mais à lire Martin et d'autres, et à lire certains ici, le moins qui puisse s'en dire est que les responsabilités sont partagées. Et je pense que tous ceux qui liront les insultes sur les "révolutionnaires d'opérette" auront envoe de se barrer. Pratiquer l'agression de la sorte n'a qu'un sens, celui de tendre les rapports au point que militer ensemble devienne impossible et que la scission s'impose d'ele-même. Oui, je sais, ceux qui se barrent. On peut parler d'affaiblissement, d'hémorragie. La scission, c'est l'amputation. C'est autre chose. Et c'est ce que préparent ceux qui parlent des révolutionnaires d'opérette catr que répondre à cela si ce n'est par des insultes en retour? Ce n'est pas politique. Insulter le parti qu'on prétend construire, refuser toute légitimité aux camarades qui sont majoritaires, ce n'est pas construire le parti, c'est le détruire et liquider sa crédibilité. Rejeter cela sur la direction, c'est la vieille excuse du type qui pète les plombs et accuse les autres de l'avoir provoqué...
Quant à votre caractérisation de droitiers, ma foi, c'est Tristana qui l'a revendiquée en premier sur ce forum. D'abord avec des guillemets, puis sans. Mais la défense n'est pas nouvelle, Matti et Némo l'utilisaient sans arrêt. Ce n'est pas une insulte. Mais ce n'est en fait pas satisfaisant. Vous avez un projet qui n'est plus celui de la construction d'une organisation révolutionnaire indépendante des courants réformistes. Ce n'est pas un crime. Mais en présence d'un courant réformiste constitué, qui assume, chose qui n'existait pas à la naissance du NPA, vous êtes déportés vers ce centre de gravité où se trouve le principal parti ouvrier français, même déclinant. Tu peux le nier, vu de l'extérieur de ton courant, c'est ce qui saute aux yeux.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Je peux vous aider ?
En vous renvoyant dos à dos vous allez peut-être vous retrouver ensemble ?
Vous êtes pitoyables !
Tous ! Les partisans de Poutou et les pas partisans de Poutou dans le même sac !
Cela va faire deux semaines, mais là vous commencez à vous emballer, franchement ! Je vous conseil d'aller boire un café, fumer une clope, faire une après midi baignade ou campagne qu'importe. L'idée c'est de vous aérer la tête puis de revenir lire ce topic, une fois reposé.
Pour ceux qui se croient plus révolutionnaire que les autres : a quel moment dans ce topic vous nous parlez de classes sociales ? Non, parce que si je m'abuse pas trop, l'enjeu en fait, ce n'est pas qu'un parti soit "révolutionnaire" ou "anticapitaliste" (parce que partisans ou anti Mélenchon, Mélanchon se dit révolutionnaire et anticapitaliste au moins autant que vous) : c'est justement de se mettre d'accord sur qu'est-ce qu'une révolution en 2011 ? Quels sont les classes sociales que cela va mettre en branle et par conséquence vers qui, pour qui et comment on va militer ?
Tant que vous n'êtes pas d'accord sur pourquoi, pour qui et comment : vous ne pouvez pas chercher à discuter "avec qui" !
Vous vous étripez sur "avec qui" alors que vous n'êtes pas d'accord sur "pourquoi" ! C'est ridicule !
Si on supposait que vous étiez d'accord sur "pourquoi" et "comment", vous pourriez discuter entre-vous d'une tactique pour les élections : mais vous n'êtes pas d'accords sur "pourquoi" vous êtes au NPA ! Comment voulez vous vous mettre d'accord sur "pourquoi le NPA doit se présenter" ?
Et vous poursuivez en faisant le constat d'échec du NPA, en rejetant la faute les uns sur les autres !
Mais juste pour rappel : le NPA se crée justement en prétendant "écrire un programme sur une page blanche" ! Vous ne vous êtes pas retrouvé ensemble parce que vous partagiez un objectif et une tactique en commun : vous vous êtes retrouvés parce que sur des mots d'ordres vous étiez d'accords, et sur un "résultat électoral" !
Quand vos mots d'ordres sont repris par d'autres et que du coups les résultats électoraux ne sont plus au rendez-vous : rien d'étonnant que le NPA s'effondre comme un soufflet !
Attendez ! Si on est marxistes et révolutionnaires, cela ne nous surprend pas que les résultats électoraux ne reflètent pas une implantation dans la classe ouvrière ! Pourquoi vous en êtes tout retourné ? Parce que cela fait bien longtemps que vous avez tous tourné le dos au marxisme et aux idées communistes et révolutionnaires !
On dirait que vous êtes surpris d'apprendre que dans la LCR, si le NPA s'est créé s'est justement pour liquider ce qu'il restait de communiste et révolutionnaire.
On dirait que cela vous surprend que du coups le NPA n'a pas rassemblé des communistes !
Mais c'est le but du NPA vous avez théorisé à la LCR qu'il y avait plusieurs gauche "une gauche radicale, une gauche de gouvernement, une gauche de je sais plus quoi" et aujourd'hui que sur le même terrain Mélenchon fait mieux que vous, vous vous trouvez à râler sur ceux qui théorisent sur "la gauche radicale face à la gauche de gouvernement"...
Mais c'est vous qui avait fournit à Mélenchon sa base électorale ! Ceux qui aujourd'hui souhaitent voter Mélenchon, ce sont des gens qui ont eu une sympathie pour la LCR quand elle théorisait sur "la gauche de gouvernement et la gauche radicale".
Tout ce que vous reprochez à Mélenchon au final c'est d'être Mélenchon !
Vous ne vous rendez même pas compte qu'il a le même discours que vous ! Il dit qu'il ne veut pas d'accords avec le PS, il dit qu'il ne participera pas à gouvernement de type gauche plurielle !
Donc en gros même ceux qui d'entre-vous se gargarisent de marxisme : à quel moment vous vous battez pour l'indépendance politique du prolétariat ? Jamais.
Vous parlez de révolution entre vous, vous arrivez à nous sortir "le gauchisme, maladie infantile du communisme" (mais j'ai remarqué qu'on avait changé le titre, ça doit moins faire peur) mais est-ce que à un moment vous vous rendez-compte que vous vous étripez sur une question électorale ?
Et certains d'entre-vous prétendent que du coups vous allez ramenez des gens vers vous ?
Je ne sais pas ce que va devenir le NPA dans l'avenir, mais si on juge la santé du NPA à ce forum, on se dit que c'est pathétique !
Arrêtez de vous écharper sur NPA canal historique, et NPA unitaire, et NPA sectaire : vous n'arrivez même pas à parler du fond politique et de classes sociales !
Est-ce que au moins quand on vous dit : "gauche ou droite du NPA, vous êtes tous à l'ouest et vous n'êtes en rien révolutionnaire, ni marxistes, ni communistes, ni même anticapitaliste, juste de guignols participants au cirque médiatique autour de débats électoralistes" cela vous fait réfléchir à ce que vous faites à ce que vous dites ?
A la nuance prêt que c'est tellement ridicule, que même les médias se tiennent éloigné de votre cirque.
En vous renvoyant dos à dos vous allez peut-être vous retrouver ensemble ?
Vous êtes pitoyables !
Tous ! Les partisans de Poutou et les pas partisans de Poutou dans le même sac !
Cela va faire deux semaines, mais là vous commencez à vous emballer, franchement ! Je vous conseil d'aller boire un café, fumer une clope, faire une après midi baignade ou campagne qu'importe. L'idée c'est de vous aérer la tête puis de revenir lire ce topic, une fois reposé.
Pour ceux qui se croient plus révolutionnaire que les autres : a quel moment dans ce topic vous nous parlez de classes sociales ? Non, parce que si je m'abuse pas trop, l'enjeu en fait, ce n'est pas qu'un parti soit "révolutionnaire" ou "anticapitaliste" (parce que partisans ou anti Mélenchon, Mélanchon se dit révolutionnaire et anticapitaliste au moins autant que vous) : c'est justement de se mettre d'accord sur qu'est-ce qu'une révolution en 2011 ? Quels sont les classes sociales que cela va mettre en branle et par conséquence vers qui, pour qui et comment on va militer ?
Tant que vous n'êtes pas d'accord sur pourquoi, pour qui et comment : vous ne pouvez pas chercher à discuter "avec qui" !
Vous vous étripez sur "avec qui" alors que vous n'êtes pas d'accord sur "pourquoi" ! C'est ridicule !
Si on supposait que vous étiez d'accord sur "pourquoi" et "comment", vous pourriez discuter entre-vous d'une tactique pour les élections : mais vous n'êtes pas d'accords sur "pourquoi" vous êtes au NPA ! Comment voulez vous vous mettre d'accord sur "pourquoi le NPA doit se présenter" ?
Et vous poursuivez en faisant le constat d'échec du NPA, en rejetant la faute les uns sur les autres !
Mais juste pour rappel : le NPA se crée justement en prétendant "écrire un programme sur une page blanche" ! Vous ne vous êtes pas retrouvé ensemble parce que vous partagiez un objectif et une tactique en commun : vous vous êtes retrouvés parce que sur des mots d'ordres vous étiez d'accords, et sur un "résultat électoral" !
Quand vos mots d'ordres sont repris par d'autres et que du coups les résultats électoraux ne sont plus au rendez-vous : rien d'étonnant que le NPA s'effondre comme un soufflet !
Attendez ! Si on est marxistes et révolutionnaires, cela ne nous surprend pas que les résultats électoraux ne reflètent pas une implantation dans la classe ouvrière ! Pourquoi vous en êtes tout retourné ? Parce que cela fait bien longtemps que vous avez tous tourné le dos au marxisme et aux idées communistes et révolutionnaires !
On dirait que vous êtes surpris d'apprendre que dans la LCR, si le NPA s'est créé s'est justement pour liquider ce qu'il restait de communiste et révolutionnaire.
On dirait que cela vous surprend que du coups le NPA n'a pas rassemblé des communistes !
Mais c'est le but du NPA vous avez théorisé à la LCR qu'il y avait plusieurs gauche "une gauche radicale, une gauche de gouvernement, une gauche de je sais plus quoi" et aujourd'hui que sur le même terrain Mélenchon fait mieux que vous, vous vous trouvez à râler sur ceux qui théorisent sur "la gauche radicale face à la gauche de gouvernement"...
Mais c'est vous qui avait fournit à Mélenchon sa base électorale ! Ceux qui aujourd'hui souhaitent voter Mélenchon, ce sont des gens qui ont eu une sympathie pour la LCR quand elle théorisait sur "la gauche de gouvernement et la gauche radicale".
Tout ce que vous reprochez à Mélenchon au final c'est d'être Mélenchon !
Vous ne vous rendez même pas compte qu'il a le même discours que vous ! Il dit qu'il ne veut pas d'accords avec le PS, il dit qu'il ne participera pas à gouvernement de type gauche plurielle !
Donc en gros même ceux qui d'entre-vous se gargarisent de marxisme : à quel moment vous vous battez pour l'indépendance politique du prolétariat ? Jamais.
Vous parlez de révolution entre vous, vous arrivez à nous sortir "le gauchisme, maladie infantile du communisme" (mais j'ai remarqué qu'on avait changé le titre, ça doit moins faire peur) mais est-ce que à un moment vous vous rendez-compte que vous vous étripez sur une question électorale ?
Et certains d'entre-vous prétendent que du coups vous allez ramenez des gens vers vous ?
Je ne sais pas ce que va devenir le NPA dans l'avenir, mais si on juge la santé du NPA à ce forum, on se dit que c'est pathétique !
Arrêtez de vous écharper sur NPA canal historique, et NPA unitaire, et NPA sectaire : vous n'arrivez même pas à parler du fond politique et de classes sociales !
Est-ce que au moins quand on vous dit : "gauche ou droite du NPA, vous êtes tous à l'ouest et vous n'êtes en rien révolutionnaire, ni marxistes, ni communistes, ni même anticapitaliste, juste de guignols participants au cirque médiatique autour de débats électoralistes" cela vous fait réfléchir à ce que vous faites à ce que vous dites ?
A la nuance prêt que c'est tellement ridicule, que même les médias se tiennent éloigné de votre cirque.
Boutanche- Messages : 54
Date d'inscription : 18/05/2011
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Camarade Toussaint, ce que ces camarades expriment c'est ni plus ni moins que ce qu'exprime la plupart des travailleurs : le besoin d'unité pour un maximum d'efficacité indépendamment des formes concrètes à donner à cette unité. Le projet du NPA dans la droite ligne de la LCR avait mis ce projet au coeur de sa refondation. Que n'ai-je lu d'auto-célébration sur le FMR1, le FMR2 sur l'unité avec les décroissants, les altermondialistes, les bretonnants et cie. Combien de fois vous êtes vous félicités des collectifs Bové, des collectifs ci ou ça dans la préparation des élections législatives, communales, présidentielles, européennes. Comment ces regroupements et sur quelles bases principielles ont ils été fondés ? Et aujourd'hui ceux qui poussent le plus dans ce sens, sont ceux que l'on présente sur ce forum comme minoritaires ou droitiers. Je m'étonne un peu, je m'étonne plus encore que pas une fois cela n'ait pas été mis en perspective avec le contenu du programme de la LCR puis du NPA porté par Besancenot, Krivine, Sabado, et cie.Toussaint a écrit:ON me répond c'est sorti de son contexte
"On" te répond parce que tu as recouru à l'argument d'autorité...je considère que dans notre contexte les élections sont et vont être trés importantes
Là encore, désolé, personne, en tout cas pas moi, n'a prétendu qu'elles ne seraient pas un moment important. Je crois que Besancenot a dit qu'il fallait virer Sarkozy, Poutou l'a dit aussi. Ce n'est pas la divergence, pas du tout. Cependant, non, les élections annuelles en France ne sont pas toutes de l'importance que des membres de la LCR et du NPA leur confèrent. Et non, la cosntitution d'une alliance électorale avec des réformistes assumés ne peut pas être, même en période électorale LE but et LA pierre angulaire de la politique révolutionnaire.
Et cela, tu ne le trouveras pas chez Lénine, ni chez Trotsky, encore moins 'contexte) chez Marx ou Engels. Les élections peuvent voir regroupés pour affaiblir un camp des forces d'un autre camp. Mais quel est ce camp?
Il y a la droite (avec le centre et l'extrême droite) au pouvoir, il y a l'opposition avec les partis pro-capitalistes déclarés (Verts, EELV, PS, PRG), il y a les réformistes sur une ligne sociale-démocrate plus traditionnelle, autour du PCF et de Mélenchon, le FDG, tous ayant, sauf le mini-groupuscule de Picquet, participé aux gouvernements de trahison de la Gauche Unie, Plurielle, Rassemblée, et que sais-je...
Quel est notre camp? Et à qui s'adresse t-on? Pour dire quoi?
Tu ne réponds pas à cela. Et le problème de ta citation, ce n'est pas qu'elle était hors contexte seulement, ce qui en effet ruinait son poids. Mais c'est qu'elle faisait l'impasse sur le fond: quelle est la nature du parti que vous voulez construire? Quelle est la nature du changement que vous allez proposer à la classe et aux couches populaires, ses alliées? Quelle est votre orientation stratégique?
Une élection présidentielle, et plus encore celle où la droite annonce elle-même qu'il s'agira d'un débat de classe sur la nature de la société française et des moyens d'y arriver (ils ont annoncé très clairement les attaques contre les enseignants, les services publics, les prestations sociales, les travailleurs étrangers, et la liste continue), c'est aussi un moment-clé en effet pour affirmer et présenter un projet stratégique. Penses-tu sérieusement que ce projet puisse se fondre dans un machin informe porté par un Mélenchon? Et si ce n'est pas le cas, pourquoi faire une histoire sur le fait d'arrêter une candidature après même que le FDG ait arrêté la sienne?
Le ton du débat, tu as raison de t'en plaindre, mais à lire Martin et d'autres, et à lire certains ici, le moins qui puisse s'en dire est que les responsabilités sont partagées. Et je pense que tous ceux qui liront les insultes sur les "révolutionnaires d'opérette" auront envoe de se barrer. Pratiquer l'agression de la sorte n'a qu'un sens, celui de tendre les rapports au point que militer ensemble devienne impossible et que la scission s'impose d'ele-même. Oui, je sais, ceux qui se barrent. On peut parler d'affaiblissement, d'hémorragie. La scission, c'est l'amputation. C'est autre chose. Et c'est ce que préparent ceux qui parlent des révolutionnaires d'opérette catr que répondre à cela si ce n'est par des insultes en retour? Ce n'est pas politique. Insulter le parti qu'on prétend construire, refuser toute légitimité aux camarades qui sont majoritaires, ce n'est pas construire le parti, c'est le détruire et liquider sa crédibilité. Rejeter cela sur la direction, c'est la vieille excuse du type qui pète les plombs et accuse les autres de l'avoir provoqué...
Quant à votre caractérisation de droitiers, ma foi, c'est Tristana qui l'a revendiquée en premier sur ce forum. D'abord avec des guillemets, puis sans. Mais la défense n'est pas nouvelle, Matti et Némo l'utilisaient sans arrêt. Ce n'est pas une insulte. Mais ce n'est en fait pas satisfaisant. Vous avez un projet qui n'est plus celui de la construction d'une organisation révolutionnaire indépendante des courants réformistes. Ce n'est pas un crime. Mais en présence d'un courant réformiste constitué, qui assume, chose qui n'existait pas à la naissance du NPA, vous êtes déportés vers ce centre de gravité où se trouve le principal parti ouvrier français, même déclinant. Tu peux le nier, vu de l'extérieur de ton courant, c'est ce qui saute aux yeux.
Alors on fait mine de tracer une ligne de partage infranchissable entre d'un côté la bourgeoisie - le PS, les Verts mais plus encore le PG et le PCF (le POI sans doute aussi à lire certaines interventions) puis de l'autre côté la classe ouvrière - LO, NPA, les altermondialistes, les décroissants et quelques autres groupuscules. Cela relève plus de la fantaisie que d'une analyse poussée en terme de contenu de classe.
L'unité est une nécessité et toute l'histoire du mouvement ouvrier en témoigne tant que cette unité ne lie pas les mains des plus progressistes et tant que cette unité se fait sur des bases claires, compréhensibles pour la classe ouvrière. POINT !
Invité- Invité
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
e NPA n'est pas encore né!
Quelques pistes sur la situation difficile (mais pas désespérée) du NPA après la Conférence nationale de juin 2011
Par Philippe Corcuff (comité NPA Nîmes), 12 juillet 2011
Le NPA apparaît dans une situation particulièrement difficile à la sortie de sa Conférence nationale consacrée aux élections présidentielles. Il ne servirait à rien de le nier en jouant à l'autruche. Après une série de nets reculs (baisse importante du nombre de ses adhérents, très peu d'apports militants nouveaux suite à un mouvement social sur les retraites pourtant particulièrement massif et scores électoraux en berne, principalement), une forte logique de polarisation et de division interne s'est enclenchée dans ses cercles dirigeants. Mais comment aborder les différents fils qui se nouent dans ces difficultés? Je formulerai (subjectivement) quelques rapides repères schématiques.
1 - De la conjoncture politique et des questions secondaires de tactique électorale pour les présidentielles
Les divisions au sein du NPA depuis son congrès constitutif (comme au sein de la LCR dans les dernières années de son existence) ont principalement concerné des problèmes de tactique électorale, qui pourraient pourtant apparaître comme secondaires. C'est dans un tel cadre que se sont affrontées les deux principales positions (A et B) lors de la CN, en délaissant la question, à mon avis principale, du renouvellement des pratiques politiques (dans la liaison entre l'interne et l'externe). Question principale, si le NPA prenait vraiment au sérieux le qualificatif de "nouveau" de son anticapitalisme, c'est-à-dire s'efforçait d'inventer une politique renouvelée d'émancipation à partir du quotidien des exploité-e-s et des opprimé-e-s et avec elles/eux, en évitant la tentation de la focalisation sur la politique institutionnelle (tentation présente dans la position B) comme la tentation avant-gardiste et substitutiste (tentation présente dans la position A).
Sur le plan tactique des prochaines élections présidentielles, je suis plutôt d'accord avec la position A. Car rien ne servait de prolonger les discussions avec les diverses composantes du Front de gauche, tant les premières discussions avaient montré que le blocage des alliances électorales du PCF avec le PS n'était pas, cette fois encore, susceptible de sauter. Une prolongation ne pouvait qu'entretenir les illusions présentes et les déceptions ultérieures. Et si l'on considère le plan principal du renouvellement des pratiques politiques, cela ne pouvait que nous enkyster un peu plus sur le terrain trop prégnant de la définition étroitement institutionnelle de la politique.
Toutefois, une petite ombre au tableau de mon accord se profile : la tentation d'effacement d'un texte voté à une large majorité lors de notre congrès il y a à peine quelques mois, "Nos réponses à la crise". Cela pose des problèmes du point de vue des règles démocratiques minimales. Et cela quels que soient les avis (plus ou moins positifs ou négatifs) que l'on ait sur ce texte : ce qu'un congrès a institué, seul un autre congrès peut le défaire, pas une conférence nationale! Pour ma part, je pense que, malgré ses faiblesses, ce texte portait d'ailleurs quelques avancées du point de vue des repères d'une nouvelle force politique radicale : place de la question écologiste, reconnaissance de l'utilité politique et pédagogique d'expériences alternatives dès la société capitaliste malgré leurs inévitables limites, ou élargissement de l'analyse des contradictions principales du capitalisme (contradiction capital/travail, mais aussi contradiction capital/nature, contradiction capital/démocratie et contradiction capital/individualité).
Si l'on s'arrête sur le résultat de la CN du point de vue de notre candidat aux élections présidentielles, je pense que la candidature de notre camarade Philippe Poutou constitue dans la conjoncture une plutôt bonne solution qui, si nous réussissons à recueillir les 500 signatures (ce qui n'est pas le cas le plus probablement envisageable), pourrait révéler de bonnes surprises. C'est la candidature d'un non-professionnel de la politique, par ailleurs salarié et militant syndical, qui pourrait devenir un des rares ouvriers candidats dans l'histoire de la Ve République, permettant alors de clairement se distinguer des autres candidats. Ce serait une façon de combattre en actes le décrochage de la gauche vis-à-vis des milieux populaires et ouvriers comme de mettre en cause la dévalorisation des notions de "populaire" et d'"ouvrier" dans le champ politique et dans l'espace médiatique. Et cela n'implique pas nécessairement une campagne ouvriériste, car notre classe de référence c'est le salariat dont les catégories ouvrières sont une des composantes principales mais pas la seule. D'autre part, la question écologiste, la question féministe, le combat contre les discriminations (racistes et postcoloniales, homophobes, etc.) et la prise en compte des précarisations devraient pouvoir enrichir notre conception de la question sociale au cours de la campagne électorale.
Par ailleurs, comme nos camarades Léon Crémieux et François Sabado en ont eu la juste intuition (dans "Pour un débat stratégique au sein du NPA", Europe Solidaire Sans Frontières, rubrique "Stratégie du Phénix", 5 avril 2011, http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article20968 ), la remontée du Front national nous lance un défi particulier : être encore davantage "le parti anti et hors système". Mais pas seulement au sens marxiste du terme : anti-système capitaliste, mais aussi en un sens libertaire du terme : anti-système de la représentation politique professionnelle. Et si les deux logiques sont aujourd'hui en interaction (système capitaliste et système de la représentation politique professionnelle), elles constituent bien deux logiques, ne renvoyant pas aux mêmes mécanismes. C'est la force sur ce plan du point de vue libertaire : le capitalisme pourrait disparaître sans que la représentation politique professionnelle ne disparaisse. Cela ne conduit pas nécessairement à un point de vue arrogant selon lequel, face à la menace de l'extrême-droite, nous disposerions de la seule réponse, car personne ne possède les clés de l'histoire (et notre caractère encore groupusculaire pourrait largement faire sourire si certains d'entre nous manifestaient une telle arrogance). Il y a plusieurs réponses qui vont vraisemblablement être avancées face à la remonter du FN, dont les mobilisations unitaires antiracistes et antifascistes sur le plan associatif et syndical (auxquels nous participerons et que nous tenterons même de stimuler) ainsi que les politiques publiques sociales-libérales de la gauche officielle. Mais si ces différentes réponses échouent à freiner une progression du FN, la constitution d'un "parti anti et hors système" de la gauche radicale constituera une autre corde à l'arc des réponses anti-fascistes. Et il n'y guère que nous qui pourrions l'apporter : c'est de notre responsabilité propre en tant que parti anticapitaliste. Il n'y a donc rien là-dedans d'une "politique du pire" (à la manière de la politique des staliniens allemands dans les années 1920-1930 privilégiant la lutte contre la social-démocratie à celle contre le nazisme, avec les résultats catastrophiques que l'on connaît). Au contraire, ce serait une façon, avec les ressources qui sont les nôtres, d'éviter une "politique du pire", en contribuant à la constitution d'un arsenal plus varié face à la menace de l'extrême-droite.
Toutefois la tactique électorale ne constitue qu'un plan secondaire quant aux réponses face à la menace de l'extrême-droite comme, plus largement, quant à la constitution d'un "parti anti et hors système" anticapitaliste et libertaire. Le principal relève à mon sens du renouvellement des pratiques politiques, au carrefour de l'interne et de l'externe. La campagne pour les élections présidentielles pourrait d'ailleurs être un terrain intéressant pour le renouvellement des pratiques politiques, mais la prégnance des conceptions étroitement propagandistes (qui sont une forme soft d'avant-gardisme que l'on retrouve au sein des deux positions principales du NPA) nous éloignent de cette perspective. D'ailleurs, bien au-delà des campagnes électorales, le NPA - souvent englué dans des routines, un défaut d'imagination pratique et de faibles dispositions expérimentales, du sommet à la base - est pour l'instant largement passé à côté des enjeux du renouvellement des pratiques politiques, quelles que soient les "positions". Ces "positions" n'en font d'ailleurs pas, le plus souvent, une question suffisamment digne d'intérêt politique pour en nourrir leurs textes si fréquemment abscons et si proches finalement dans leurs langues de bois. Face à nos maigres résultats (nos quelques résultats positifs ont surtout été dus aux façons renouvelées d'intervenir en public portées par notre camarade Olivier Besancenot), le NPA devrait faire preuve d'humilité, d'inventivité et surtout de praxis vers et avec les exploité-e-s et les opprimé-e-s. Or ce qui sort de la CN et de l'état de nos milieux dirigeants, c'est plutôt l'arrogance compétitive, la surproduction rhétorique et les petits plaisirs des guerres intestines. C'est peut-être que le NPA n'est pas encore né...
2 - Quelques pistes sur le principal : préserver les possibilités de naissance du NPA et d'émergence de pratiques politiques émancipatrices renouvelées
Si l'on veut s'efforcer de sortir de ce climat dépressif et de la forte tentation d'une semi-paralysie par surinvestissement de nos milieux dirigeants dans des dynamiques de rancoeur tendant à nous focaliser sur notre nombril collectif, il nous faut peut-être déplacer un peu notre perspective quant à notre propre histoire récente. Dans ce cadre, mon hypothèse est donc la suivante : le NPA n'est pas encore né! Pas ce que nous appelons factuellement le NPA, bien sûr, mais le projet du NPA, l'idéal du NPA tel qu'il s'est exprimé au cours du processus ayant mené au congrès constitutif et tel qu'il s'est, de manière certes imparfaite, cristallisé dans nos "Principes fondateurs" : une force anticapitaliste pluraliste, renouvelant à la fois le contenu de ce que pourrait être une politique alternative au capitalisme (le contenu programmatique et le projet de société) et le rapport même à la politique (les pratiques politiques, en interne, à l'extérieur et dans le rapport entre les deux), à visée majoritaire (et non pas groupusculaire).
Dans cette non-encore naissance du NPA, le plan du renouvellement des pratiques politiques apparaît le plus nettement sous-développé. On connaît peu les expériences (internes/externes/entre les deux) menées au sein du NPA en ce sens - nos instances dirigeantes n'ayant pas trouvé le temps de monter des circuits de mutualisation, tout à leurs occupations autrement "sérieuses" -, mais elles ne semblent pas, à vue de nez, très nombreuses. On connaît par ailleurs les déboires de deux tentatives médiatisées (quoiqu'on pense des raisons de leurs échecs respectifs) allant dans ce sens : 1) le comité "l'appel et la pioche" à destination des précaires, et 2) le comité quartier populaire d'Avignon en direction des couches populaires particulièrement discriminées parce qu'issues de l'immigration postcoloniale.
Si l'on part de cette hypothèse et que l'on ne croit pas à une philosophie déterministe de l'histoire, cela signifie que le NPA pourrait encore naître, mais que ce n'est pas une nécessité (une forme dégénérescente pourrait tout à fait sortir de ce que factuellement on appelle le NPA aujourd'hui et d'autres groupes pourraient ultérieurement reprendre le flambeau dans d'autres conditions, par exemple). Nos considérations tactiques sur le court terme devraient alors être soumises à deux exigences prioritaires : 1) préserver les possibilités de naissance ultérieure du NPA, et 2) préserver les possibilités d'émergence de pratiques politiques émancipatrices renouvelées à partir de l'embryon de l'encore-à naître NPA.
J'avancerai deux pistes à la croisée des deux exigences :
- l'émergence et la consolidation de réseaux transversaux aux différentes "positions" et hors-"positions" (voir l'intéressante plate-forme locale de Lyon pour la CN) comme notre Réseau de réflexions et de pratiques autogestionnaires et libertaires dans le NPA, susceptibles de développer une culture pratique imaginative et expérimentale au sein de notre organisation;
- et surtout l'arrivée de nouvelles vagues militantes (du moins des vaguelettes!) apportant un nouveau dynamisme , soit liées à des mouvements sociaux (sur ce point, on ne doit pas oublier que le NPA n'a presque pas bénéficié d'un point de vue militant du récent mouvement social des retraites, contrairement à la LCR par rapport à d'autres mouvements sociaux antérieurs, ce qui met en évidence que répéter le plus souvent "grève générale" et "Prolétariat" ne suffit guère à être audibles dans les secteurs les plus radicalisés des exploité-e-s et des opprimé-e-s concrets), soit liées aux campagnes électorales (comme cela a été le cas pour la LCR avec les deux campagnes présidentielles d'Olivier Besancenot).
Mais, en l'état, les forces innovatrices et expérimentales n'apparaissent guère suffisantes et suffisamment constituées au sein de notre organisation. Et la logique de polarisation interne en cours ne peut que dégrader tant l'outillage existant (effets de paralysie, nouveaux départs, etc.) que notre attractivité vis-à-vis des exploité-e-s et des opprimé-e-s. D'autant plus que si la position minoritaire (B), fort hétérogène, révèle bien en son sein des tentations institutionnalistes, qui en pratique éloignent de l'invention d'une nouvelle politique émancipatrice à partir du quotidien des opprimé-e-s et avec elles/eux, la position majoritaire (A), elle aussi fort hétérogène, révèle en son sein des tentations avant-gardistes et dogmatiques nous éloignant également en pratique de l'éventuelle naissance du NPA. Il ne s'agit pas ici de reprocher à des camarades d'avoir telle ou telle lecture du trotskysme, du léninisme et du marxisme, mais de pointer la tentation de certains d'entre eux d'en faire le coeur de l'identité du NPA, en contradiction avec le pluralisme de l'anticapitalisme constitutif de nos "Principes fondateurs", qui ne définissent d'ailleurs le NPA ni comme "marxiste", ni comme "léniniste", ni comme "trotskyste". Je rappelle la formulation ouverte de ces derniers : "Nous voulons que le NPA fasse vivre le meilleur de l'héritage de celles et ceux qui ont affronté le système depuis deux siècles, celui de la lutte des classes, des traditions socialistes, communistes, libertaires, révolutionnaires. Un parti qui hérite des luttes démocratiques et antifascistes. Un parti qui garde la mémoire des combats contre les dérives autoritaires et bureaucratiques qui ont terni les espoirs émancipateurs. Un parti qui se nourrit du féminisme, de l’anticolonialisme, de l’antiracisme comme des luttes contres toutes les discriminations. Un parti qui donne une tonalité clairement anticapitaliste à l’écologie politique radicale et une tonalité clairement écologiste à l’anticapitalisme. Un parti soucieux des aspirations individuelles à la reconnaissance et à la créativité face à l’uniformisation marchande de la vie quotidienne." Un penchant dogmatique récusant de fait ce pluralisme pourrait nous entraîner intellectuellement bien en-deçà du pluralisme effectif qui fut celui de la LCR; la figure regrettée de notre camarade Daniel Bensaïd ayant particulièrement incarné depuis le début des années 1990 le dialogue critique d'un marxisme hérétique et ouvert avec une diversité de radicalités intellectuelles. Il faut ici prendre garde que des considérations tactiques justes ne permettent pas de couvrir de telles régressions.
Dans le même temps, les deux principales "positions" mettent en avant, chacune de leur côté, des exigences justes : en particulier, l'importante critique des risques de la politique institutionnelle et professionnalisée pour la position A et la nécessité de l'ouverture du NPA pour la position B.
En l'absence de forces inventives pour l'instant suffisantes, la moins mauvaise solution, dans l'objectif de préserver la possibilité de naissance ultérieure du NPA, pourrait être un compromis entre la position A et la position B pour animer l'organisation, dans une logique que Proudhon appelait "l'équilibration des contraires". L'état des tensions, leurs composantes affectives, les rancoeurs et les arrogances concurrentes semblent certes nous éloigner de ce moindre-mal raisonnable. Mais, à défaut d'une telle attitude raisonnée et raisonnable de nos secteurs dirigeants, le risque est grand d'une non-naissance quasi-définitive du NPA. Il faudrait rappeler à ceux qui sont tentés de passés outre que, au nom du "parti anti et hors système" pour les uns et de "l'ouverture contre le sectarisme" pour les autres, dans une telle dynamique mortifère la possibilité même de l'émergence d'un "parti anti et hors système" et d'une force anticapitaliste ouverte pourrait être gravement affectée. La nouvelle gauche radicale embryonnaire retournerait alors aux dérives groupusculaires de la vielle extrême-gauche. Dans ce cas, tout en demeurant adhérent du NPA (les menaces successives de départ comme mode de dramatisation du débat sont particulièrement pénibles dans notre organisation et on ne voit guère pour l'instant où la possibilité de naissance de quelque chose comme le NPA pourrait germer ailleurs ?), je me mettrai de côté. Etre conscient qu'on va dans le mur et continuer à participer aux logiques qui y mènent serait encore plus déprimant. Il restera à nourrir les initiatives transversales comme le Réseau de réflexions et de pratiques autogestionnaires et libertaires dans le NPA.
Je suis très loin de partager les conceptions "libertaires" de corcuff, ainsi que ses différentes théories un peu trop "branlette intellectuelle" et réformards ... Mais là j'avoue que je suis d'accord avec lui quand il évoque le point d'équilibre entre la position a et b ... Et que ce serait bien que les deux courants arrêtent l'agressivité inutile et se rapprochent, sans quoi il y a un énorme risque d'effondrement du npa. On ne construira pas le npa seulement avec la tendance B ou la tendance A. Dans les deux cas ce sera un échec.
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
Je partage cette remarque sur la nécessaire unité du parti avec toutes ses composantes. Je pense que le texte issu de la CN est parfaitement à même de réunir l'ensemble du parti autour d'axes de campagne qui nous réunissent tous. Et qui font plus que nous réunir tous : qui peuvent réunir dans la campagne des centaines de milliers de personnes qui s'y reconnaîtront, tout comme ils se sont reconnus dans les deux campagne Besancenot en 2002 et 2007.iztok a écrit:Je suis très loin de partager les conceptions "libertaires" de corcuff, ainsi que ses différentes théories un peu trop "branlette intellectuelle" et réformards ... Mais là j'avoue que je suis d'accord avec lui quand il évoque le point d'équilibre entre la position a et b ... Et que ce serait bien que les deux courants arrêtent l'agressivité inutile et se rapprochent, sans quoi il y a un énorme risque d'effondrement du npa. On ne construira pas le npa seulement avec la tendance B ou la tendance A. Dans les deux cas ce sera un échec.
Maintenant, ce qui m'inquiète, en plus des invectives qu'ils balancent, c'est la déclaration pré-scissioniste des dirigeants de la B, qui je l'espère seront très peu suivi par leur base dans leur entreprise de démolition du NPA. En tout cas j'ai plutôt l'impression que cette déclaration ne rencontre pas un très bon écho dans la base de la B, si ce n'est chez les camarades de la P3 qui étaient les plus proches de C&A...
Espérons que ce mon impression soit confirmée dans les faits au cours de la campagne à venir.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
d'accord avec toi duzgun, mais ce n'est pas qu'une question de texte. C'est le rapport au militantisme et aux autres camarades qui rentrent en jeu, l'agressivité et le renfermement sur soi n'est pas uniquement du aux camarades de la B. Le lot d'attaques personnelles et de manips un peu dégueu sont aussi du ressort des dirigeants de la A, jeune ou pas (je rentrerai pas dans le détail sur un forum public) ...
C'est cette atmosphère délétère, provenant des deux cotés, qui doit cesser. Et c'est en cela que je suis en accord avec le texte de Corcuff
C'est cette atmosphère délétère, provenant des deux cotés, qui doit cesser. Et c'est en cela que je suis en accord avec le texte de Corcuff
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Besancenot ne sera pas candidat en 2012
De toutes les interventions du fil, la plus apolitique et sectaire est bien celle de Boutanchecela fait bien longtemps que vous avez tous tourné le dos au marxisme et aux idées communistes et révolutionnaires !
Rituel...on l'attendait en souriant.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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