L'homme qui aimait les chiens "l'hombre que amaba a los perros" Leonardo Padura
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L'homme qui aimait les chiens "l'hombre que amaba a los perros" Leonardo Padura
L’homme qui aimait les chiens
Super bouquin à lire. Ecrit par un romancier, journaliste, cubain.
Yvan, écrivain frustré revient sur sa rencontre avec un homme mystérieux qui promenait sur une plage de la havane, deux chiens ; celui-ci lui fait des confidences sur Ramon Mercader, assassin de Trotski.
Ce livre nous entraine dans un récit croisé entre la vie de Trotski fuyant la Russie, Ramon Mercader protagoniste de la guerre d’Espagne, et l’écrivain navigant entre lieux, faits réels et fictions.
Passionnant à lire de toute urgence
Super bouquin à lire. Ecrit par un romancier, journaliste, cubain.
Yvan, écrivain frustré revient sur sa rencontre avec un homme mystérieux qui promenait sur une plage de la havane, deux chiens ; celui-ci lui fait des confidences sur Ramon Mercader, assassin de Trotski.
Ce livre nous entraine dans un récit croisé entre la vie de Trotski fuyant la Russie, Ramon Mercader protagoniste de la guerre d’Espagne, et l’écrivain navigant entre lieux, faits réels et fictions.
Passionnant à lire de toute urgence
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: L'homme qui aimait les chiens "l'hombre que amaba a los perros" Leonardo Padura
Le livre a un certain souffle, mais il n'apporte pas grand chose par rapport par exemple à la bio de Trotsky par Isaac Deutscher dont Padura s'est beaucoup inspiré. De plus, Padura procède à une sorte d'introspection de Trotsky et lui prête des pensées qui ne correspondent pas aux positions qu'il a prises historiquement, par exemple des remords par rapport à la répression de Kronstadt.
Le principal défaut du livre est tout de même d'hésiter entre le récit historique, réalisé par compilation, et le roman.
Le livre contient notamment des affabulations romanesques contraires à la vérité historique. Par exemple, il raconte la formation de Ramon Mercader en URSS, une sorte de formation à la James Bond en plus cruel encore. Or, selon son frère, Mercader n'a jamais mis les pieds en URSS avant de s'y réfugier après sa libération du Mexique.
C'est un travail bien fait, mais, franchement, je préfère de beaucoup les polars de Padura qui se déroulent à Cuba, avec des personnages truculents et des études de milieux assez peu connus. Cela-dit, Padura ne se prétend pas historien...
Le principal défaut du livre est tout de même d'hésiter entre le récit historique, réalisé par compilation, et le roman.
Le livre contient notamment des affabulations romanesques contraires à la vérité historique. Par exemple, il raconte la formation de Ramon Mercader en URSS, une sorte de formation à la James Bond en plus cruel encore. Or, selon son frère, Mercader n'a jamais mis les pieds en URSS avant de s'y réfugier après sa libération du Mexique.
C'est un travail bien fait, mais, franchement, je préfère de beaucoup les polars de Padura qui se déroulent à Cuba, avec des personnages truculents et des études de milieux assez peu connus. Cela-dit, Padura ne se prétend pas historien...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: L'homme qui aimait les chiens "l'hombre que amaba a los perros" Leonardo Padura
J'ai bien aimé, avec quelques restrictions qui rejoignent celles de Vérié...
Je trouve que l'auteur fait bien ressentir le cynisme absolu des staliniens pendant la révolution espagnole et l'isolement grandissant de Trotsky entouré d'assassins potentiels en permanence.
Je trouve que l'auteur fait bien ressentir le cynisme absolu des staliniens pendant la révolution espagnole et l'isolement grandissant de Trotsky entouré d'assassins potentiels en permanence.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'homme qui aimait les chiens "l'hombre que amaba a los perros" Leonardo Padura
Moi aussi j’ai bien apprécié ce livre
Verié2 tu dis :
De plus, Padura procède à une sorte d'introspection de Trotsky et lui prête des pensées qui ne correspondent pas aux positions qu'il a prises historiquement, par exemple des remords par rapport à la répression de Kronstadt.
Sur le passage concernant Kronstadt. C’est vrai que Trotski semble perturbé, avoir des remords. Ceci dit à mon avis ce qui est intéressant c’est que Trotski s’indigne qu’on fasse un parralelle entre la répression de Kronstadt et les crime d’Etat commis par le stalinisme. Si ce qui est rapporté est vrai, je suis d’accord.
La répression de Kronstadt a été un épisode malheureux de la révolution Russe. Ce fut une erreur mais comme dans toutes erreurs des leçons peuvent être tirés et permettre de ne pas les refaire. Alors que le crime d’Etat comme sous le stalinisme ce n’est pas une erreur, c’est la marque de la contre révolution et l’Etat a utilisé tous les moyens pour réprimer tous ceux qui représentaient un danger.
A mon avis c’est important de montrer qu'il n'y a pas de parralelle entre les deux, car autrerment, ça laisse la porte ouverte a ceux qui défendent (et c’était déjà le cas à l’époque) que le ver était dans le fruit, que Lénine égale Staline.
Topaze. Lecteur de Révolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
Verié2 tu dis :
De plus, Padura procède à une sorte d'introspection de Trotsky et lui prête des pensées qui ne correspondent pas aux positions qu'il a prises historiquement, par exemple des remords par rapport à la répression de Kronstadt.
Sur le passage concernant Kronstadt. C’est vrai que Trotski semble perturbé, avoir des remords. Ceci dit à mon avis ce qui est intéressant c’est que Trotski s’indigne qu’on fasse un parralelle entre la répression de Kronstadt et les crime d’Etat commis par le stalinisme. Si ce qui est rapporté est vrai, je suis d’accord.
La répression de Kronstadt a été un épisode malheureux de la révolution Russe. Ce fut une erreur mais comme dans toutes erreurs des leçons peuvent être tirés et permettre de ne pas les refaire. Alors que le crime d’Etat comme sous le stalinisme ce n’est pas une erreur, c’est la marque de la contre révolution et l’Etat a utilisé tous les moyens pour réprimer tous ceux qui représentaient un danger.
A mon avis c’est important de montrer qu'il n'y a pas de parralelle entre les deux, car autrerment, ça laisse la porte ouverte a ceux qui défendent (et c’était déjà le cas à l’époque) que le ver était dans le fruit, que Lénine égale Staline.
Topaze. Lecteur de Révolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: L'homme qui aimait les chiens "l'hombre que amaba a los perros" Leonardo Padura
La répression de Kronstadt a été un épisode malheureux de la révolution Russe. Ce fut une erreur mais comme dans toutes erreurs des leçons peuvent être tirés et permettre de ne pas les refaire.
Certainement pas une erreur mais une tragique nécessité .
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
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