Re: Front de Gauche

Invité Mar 21 Juin - 9:49

Je note que le PCF et le PG ne propose pas de rupture avec le PS comme c'était entendu (surement par omission )en 2007.
De plus il y a une volonté d'écarté les quelque mouton noir dont je fait partie, en rendant c'est élection parfaitement inutile politiquement, d'un point de vue enjeux le compte y est pas, puisqu'il s’agira de se positionner par rapport au PS, de déterminer des avis du PS ceux qui auront une suite pour servir des carrière politique du prochain gouvernement sociale démocrate! Basketball

La FASE constate que le Front de gauche (FDG) constitue une ébauche de rassemblement

Et mon cul c'est du poulet!

Invité Mar 21 Juin - 18:21

FRED a écrit:Je note que le PCF et le PG ne propose pas de rupture avec le PS comme c'était entendu (surement par omission )en 2007.
De plus il y a une volonté d'écarté les quelque mouton noir dont je fait partie, en rendant c'est élection parfaitement inutile politiquement, d'un point de vue enjeux le compte y est pas, puisqu'il s’agira de se positionner par rapport au PS, de déterminer des avis du PS ceux qui auront une suite pour servir des carrière politique du prochain gouvernement sociale démocrate!

La FASE constate que le Front de gauche (FDG) constitue une ébauche de rassemblement

Et mon cul c'est du poulet!

Tu attendais quoi de la FASE ? Sinon j'aime bien le poulet.

panchoa Mer 22 Juin - 22:29

Déclaration du MPEP sur "LE PROJET DE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE" vu bellaciao
de : SOUTEIRAT Guy
mercredi 22 juin 2011 (20h42)
1 commentaire
Déclaration du MPEP sur "LE PROJET DE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE"

M’PEP http://www.m-pep.org/spip.php?article2075

Le projet de programme du Front de gauche ne permet pas de sortir de la crise. juin 2011 / Texte du M’PEP

LE PROJET DE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE NE PERMET PAS DE SORTIR DE LA CRISE Déclaration du Conseil national du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 19 juin 2011.

Début juin 2011, les trois partis membres du Front de gauche (PCF, PG, GU) se sont mis d’accord sur un projet de texte intitulé « Programme populaire et partagé ». Le Conseil national du M’PEP constate avec regret que ce projet de programme ne permet pas à la France de sortir de la crise et n’ouvre pas à notre peuple la perspective enthousiasmante et mobilisatrice qu’il espère. Si les intentions exprimées dans ce projet sont louables, la plupart d’entre elles ne peuvent aboutir en l’état car elles sont incompatibles avec la Constitution française qui est désormais inféodée au droit communautaire, ou avec les traités européens qui ont gravé le néolibéralisme dans le marbre.

C’est pourquoi, s’il en est encore temps, le M’PEP s’adresse aux trois partis membres du Front de gauche pour leur demander de revoir d’urgence leur projet. Le M’PEP, comme il l’a déjà proposé à plusieurs reprises, est prêt à participer à l’élaboration du programme du Front de gauche sur les sujets où il a acquis une expertise reconnue : les questions européennes, l’emploi, l’environnement, les marchés financiers, le commerce international. Rappelons que le M’PEP a participé activement aux côtés du Front de gauche aux campagnes des élections européennes, régionales, et cantonales dans certains départements.

En l’état actuel, ce projet de programme n’est ni populaire (il est peu compréhensible et n’apportera pas d’améliorations de long terme à la situation des classes populaires), ni partagé (il n’a pas été co-élaboré avec d’autres forces politiques, le M’PEP, entre autres, ayant été systématiquement écarté).

Ce projet de programme est intemporel. On ne comprend pas dans quel contexte politique il est susceptible de s’appliquer car le Front de gauche ne le dit pas et il n’ouvre pas la voie à un socialisme du XXIe siècle. Si le Front de gauche veut véritablement mener une authentique politique de gauche, il faudra, pour y parvenir, qu’il devienne majoritaire à gauche et passe devant le Parti socialiste. Ces conditions, seules, peuvent permettre d’envisager une participation gouvernementale avec des socialistes de gauche minoritaires. Le Front de gauche restant silencieux sur cette question cruciale dans son projet, on est en droit de se demander s’il ne prépare pas une participation gouvernementale avec le Parti socialiste en cas de victoire électorale de ce dernier en 2012. Mais sur quelles bases ?

En tout état de cause, le projet de programme du Front de gauche manifeste un profond manque de courage politique en évitant d’affronter les vrais problèmes :

Il ne se donne pas les moyens de rompre avec l’eurolibéralisme. Ses propositions ne permettent pas de supprimer le chômage et la précarité. Il n’envisage pas de démanteler les marchés financiers. Ses déclarations contre le libre-échange ne sont accompagnées d’aucune mesure pour y mettre un terme. La « planification écologique » qu’il évoque relève largement, pour l’instant, d’incantations. Ce projet de programme a fait l’objet d’une analyse approfondie par le Conseil national du M’PEP qui sera diffusée dans les jours qui viennent. Comme il s’agit d’un projet de programme et non d’un programme définitif, le M’PEP accompagne son analyse de propositions. L’objectif du M’PEP est de suggérer au Front de gauche de modifier radicalement son projet pendant qu’il en est encore temps. Le M’PEP est disponible pour tout contact et toute réunion de travail.

Compte tenu de cette situation, la probabilité que le M’PEP présente ses propres candidats aux élections législatives se renforce. Il faut qu’une voix de gauche porte le message d’une critique radicale du système européen et notamment d’une sortie de gauche de l’euro, affirme et démontre que la suppression du chômage et de la précarité sont possibles, que les marchés financiers peuvent et doivent être démantelés, que des mesures protectionnistes dans un cadre universaliste sont indispensables et que la mutation écologique du mode de production peut sortir des incantations et devenir crédible.

Les conditions permettant la présence de candidats du M’PEP aux élections législatives seront prises. La décision définitive interviendra lors d’un congrès extraordinaire mi-janvier 2012. Dès à présent, le Conseil national du M’PEP demande à ses militants de se mettre en congé des Fronts de gauche auxquels ils participent sur le plan local dans la mesure où ces regroupements prépareraient le soutien aux candidats du Front de gauche à la présidentielle et aux législatives. Le M’PEP ne soutiendra aucun candidat ni aucun parti avant la tenue de son congrès début 2012.

De : SOUTEIRAT Guy
mercredi 22 juin 2011

nico37 Ven 24 Juin - 20:21

Rencontre des partenaires du Front de Gauche : « Place au peuple ! »

Les organisations fondatrices du Front de gauche, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire se sont réunies le mardi 21 juin 2011. Jean-Luc Mélenchon et les délégations conduites par Martine Billard, Pierre Laurent et Christian Picquet se sont félicitées du résultat de la consultation des militants communistes qui ont choisi à plus de 59% de désigner Jean Luc Mélenchon comme candidat commun du Front de Gauche pour l’élection présidentielle et de présenter des candidats communs aux élections législatives de 2012.

C’est une nouvelle étape pour le Front de Gauche qui s’ouvre. L’ambition est de changer la donne à gauche pour construire une majorité qui mette en œuvre une politique de rupture avec le capitalisme et le productivisme. Avec le Programme Populaire et Partagée du Front de Gauche, il s’agit de tourner la page des politiques qui sacrifient le peuple aux intérêts des marchés financiers et des banquiers.

Nous voulons engager un véritable élargissement populaire et citoyen du Front de Gauche, en nous adressant largement à toutes les femmes et tous les hommes qui veulent que ça change.

D’ores et déjà nous nous félicitons de l’aboutissement du processus de discussion avec la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), République et Socialisme et l’association Convergence et Alternative qui, sur la base d’un accord stratégique et programmatique, ont décidé de participer à l’évolution du Front de Gauche, à son élargissement et son enracinement populaire et citoyen.

C’est l’enjeu vital du moment. Le Front de Gauche veut construire une perspective politique pour tous ceux qui se battent aujourd’hui contre les régressions sociales, écologiques et démocratiques. Il a notamment décidé d’impulser des Assemblées Citoyennes ouvertes à tous les citoyens et citoyennes qui veulent s’investir dans la démarche de reconstruction d’un nouvel espoir à gauche. Rien ne se fera sans une implication populaire permanente.

La première étape de ce rendez-vous sera le meeting de campagne du Front de Gauche, le mercredi 29 juin à partir de 18h30 à Paris (Place Stalingrad – Métro Jean Jaurès) où interviendront Lucien Jallamion, Danielle Obono, Clémentine Autain, Christian Picquet, Martine Billard, Pierre Laurent et notre candidat à la présidentielle Jean Luc Mélenchon.

Il s’agira du premier grand rassemblement de campagne à gauche pour en finir avec Nicolas Sarkozy et sa politique Place au peuple !

Pour le Front de Gauche, Parti communiste français Paris, le 24 juin 2011.

nico37 Sam 25 Juin - 14:41

Le FdG tacle les socialistes

« Il fallait un moment particulier pour revenir sur ces dix dernières années car la gauche est en responsabilité à Paris depuis 2001. » Voici comment Pierre Mansat (PCF), adjoint au maire de Paris en charge de Paris Métropole et des relations avec les collectivités d’Île-de-France, a introduit le compte rendu de mandat des élus du Parti communiste français (PCF) et du Parti de gauche (PG) à la mairie du 20e mardi 14 juin 2011.
La réunion a eu lieu à l’école du 293, rue des Pyrénées. Une vingtaine de participants ont écouté et échangé pendant près de deux heures avec les cinq élus présents.
Outre Pierre Mansat, la conseillère de Paris Danielle Simonnet (PG), l’adjoint à la maire du 20e en charge de l’Urbanisme, l’Architecture et l’Espace public Jacques Baudrier (PCF), la conseillère d’arrondissement déléguée à l’Économie sociale et solidaire Karine Duchauchoi (PCF) et l’adjointe à la maire du 20e en charge de la Petite enfance et l’Égalité Femme/Homme Ariane Calvo (PG) avaient fait le déplacement pour faire le bilan de l’action de la gauche dans la capitale.

La rupture avec la droite

« La vie démocratique est intense depuis dix ans avec les conseils de quartiers, les conseils de résidants étrangers, les consultations sur tous les grands projets d’aménagement urbain… », a commencé par rappeler Pierre Mansat. Les efforts en matière de propreté, d’équipements pour la petite enfance, de bibliothèques… ont été soulignés dans les arrondissements qualifiés de « délaissés par la droite », à l’image du 20e arrondissement.
Le développement des transports collectifs, l’inscription des combats dits « progressistes » dans l’histoire parisienne (à l’image de la Commune dont les 140 ans ont été fêtés cette année), l’augmentation du nombre de logements sociaux ont aussi été évoqués.

Des socialistes trop timorés ?

« On peut voir aussi le verre à moitié vide pour ce bilan de mandat » a nuancé Danielle Simonnet. Elle a déploré la méthode suivie par les socialistes dans les rapports de force avec l’Etat, appelant à mettre en mouvement les Parisiens et les Parisiennes pour organiser des bras de fer. La politique de rigueur budgétaire « qui ne permet pas d’avoir des investissements forts » a également été mise à l’index.
Là où le bât blesse particulièrement aux yeux de ces élus, c’est au niveau de la démocratie participative. « Il y a une volonté des socialistes de la restreindre », a regretté Jacques Baudrier. Danielle Simonnet a enfoncé le clou en prenant l’exemple du conseil des résidants étrangers dans le 20e arrondissement : « Je n’arrive pas à obtenir l’autorisation pour le convoquer depuis décembre dernier. » Les beaux jours de l’alliance entre le Front de gauche et les socialistes semblent bien loin.

BouffonVert72 Dim 26 Juin - 0:30

Oulala alors là oui ça s'est du taclage...

gérard menvussa Dim 26 Juin - 1:56

Pas mieux que BouffonVert, pour une fois...

nico37 Sam 2 Juil - 11:38

André Chassaigne. Pour une campagne très collective

Le député communiste du Puy-de-Dôme s’inscrit dans une démarche qui vise à renforcer les exigences populaires.

Sortir des dérives présidentialistes. « La personnalisation à l’extrême rend en effet quasiment inaudible la construction d’une démarche politique misant sur l’intelligence collective, le travail commun, la reprise en main de leur avenir par les citoyens, alors même que cette aspiration à faire autrement trouve aujourd’hui un écho retentissant en Europe », déplore André Chassaigne. En ce sens, le député communiste du Puy-de-Dôme entend mener une campagne collective. « J’aurai la volonté d’élargir massivement notre rassemblement aux syndicalistes, aux associatifs, aux citoyens engagés, aux jeunes (…) non pas en cherchant à les transformer en supporters du candidat choisi, mais bien pour les inviter à prendre leur place à nos côtés et à devenir acteurs de leur avenir », s’engage-t-il. Pour cela, la tête de liste aux dernières élections régionales en Auvergne, où le Front de gauche a obtenu son meilleur score national avec 14,2 % des voix, invite le rassemblement initié entre le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire, à « se situer au cœur de la gauche. Il (nous) faudra parler à tout le peuple de gauche pour faire monter dans les luttes et au sein des consciences l’exigence de contenus transformateurs et la possibilité de les mettre en œuvre ». À l’instar du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), l’élu d’Auvergne appelle à « un changement de civilisation qui s’attaque à la fois aux problématiques de la production et de la répartition des richesses, à la résolution des enjeux environnementaux de notre siècle, à la place des marchés et du travail dans la société, à l’exigence de pousser le plus loin possible l’émancipation des individus ». À l’issue de la conférence nationale, André Chassaigne soutiendra « avec détermination et sans ambiguïté » le candidat retenu. Si son nom n’est pas retenu, le député examinera la réponse apportée à deux questions : « La souveraineté des communistes a-t-elle été respectée » par la conférence nationale ? Et « comment rassembler et mobiliser au mieux les communistes pour que le Front de gauche obtienne le meilleur résultat possible aux élections législatives comme à la présidentielle » ?

Lionel Venturini

nico37 Dim 3 Juil - 16:14

Communiqué : Une nouvelle étape s’ouvre pour le Front de Gauche SAMEDI, 02 JUILLET 2011 13:34

Les organisations fondatrices du Front de gauche ; Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, et les trois organisations qui sur la base d’un accord stratégique et programmatique ont décidé de participer à l’évolution du Front de Gauche, à son élargissement et à son enracinement populaire et citoyen ; La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique(FASE), Convergence et Alternative et République et Socialisme se sont rencontrées le Samedi 2 juillet à Paris.

Après s’être félicitées du succès du meeting du 29 juin Place Stalingrad à Paris, elles appellent tous ceux qui se battent aujourd’hui contre les régressions sociales, écologiques et démocratiques à les rejoindre et à construire partout des assemblées ouvertes à tous les citoyens et citoyennes qui veulent s’investir dans la démarche de construction d’un nouvel espoir à gauche.

Elles s’engagent dans l’élection présidentielle, autour du candidat commun du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon et dans les législatives pour battre la droite et proposer une réelle alternative. Ces campagnes seront à l’image de leur combat pour une VIème République démocratique, parlementaire et sociale, celle de l’implication citoyenne et de l’expression collective. Elles présenteront, lors de la fête de l’Humanité, un programme partagé dont le contenu sera enrichi par l’apport des citoyens et des associations.

Parce que le Front de Gauche ne sépare pas les urnes et les luttes, elles réaffirment qu’elles seront de toutes les mobilisations sociales, sociétales et écologistes porteuses, d’une nouvelle société. Finissons-en avec Nicolas Sarkozy et sa politique, place au Peuple !

Gauvain Lun 4 Juil - 12:20

Mélenchon, dans son nouveau costume de candidat désigné. C'est... surprenant.

Babel Lun 4 Juil - 15:20

Gauvain a écrit:Mélenchon, dans son nouveau costume de candidat désigné. C'est... surprenant.

Le ton, l'allure, le verbe : on dirait Charlot, je veux dire De Gaulle. Il en adopte d'ailleurs les références implicites, en employant un lexique similaire au sien : la Nation, le Peuple, la Raison, les forces obscures et le Grand Appel de l'Histoire. Reste plus que la Prédestination, pour que le tableau soit complet.

"Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la Gauche*", tandis que, dans l'assistance, le drapeau tricolore flotte au côté du drapeau rouge...

Ce type a décidément tout du bonapartiste.

--Et c'est avec ça que certains songent à s'allier ?

(*citation détournée)

verié2 Lun 4 Juil - 15:25

Et c'est avec ça que certains songent à s'allier ?

il semble en effet que certains soient à l'affut, prêts à passer à la remorque de tout ce qui bouge un peu, ou a l'air de bouger.

Quand on pense, qu'il n'y a pas si longtemps, on voyait des cellules du PCF passer avec armes et bagages à la LCR. Il faut vraiment être nul de chez nul, dans la conjoncture actuelle, pour avoir déclenché le mouvement inverse...

Gayraud de Mazars Lun 4 Juil - 15:30

Babel a écrit:
Gauvain a écrit:Mélenchon, dans son nouveau costume de candidat désigné. C'est... surprenant.
Le ton, l'allure, le verbe : on dirait Charlot, je veux dire De Gaulle. Il en adopte d'ailleurs les références implicites, en employant un lexique similaire au sien : la Nation, le Peuple, la Raison, les forces obscures et le Grand Appel de l'Histoire. Reste plus que la Prédestination, pour que le tableau soit complet.
Salut Babel,

"Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la Gauche*", tandis que, dans l'assistance, le drapeau tricolore flotte au côté du drapeau rouge...

Ce type a décidément tout du bonapartiste.

--Et c'est avec ça que certains songent à s'allier ?

(*citation détournée)

Effectivement, moi non plus je n'aime pas ce ton, et certaines formules pour rester à la suface des choses, mais attention Babel, Mélenchon, n'a pas encore proposé de plébiscite... Very Happy

Mais, la campagne ne fait que commencer... king

Moi, j'ai surtout noté comme drapeaux, des drapeaux, Front de Gauche, surtout portés par des militants du PC, tout un programme en soi... Shocked

Fraternellement,
GdM

nico37 Lun 4 Juil - 20:22

Battre Sarkozy, oui mais après ?
Le Front de gauche sera présent dans toutes les circonscriptions en 2014.
Le Front de gauche est prêt pour 2014 : Alain Baché, Roland Ramis, Hélène Cousseau et Jean-Marc Lespade.

Robert - dit Bob - Injey, membre de la coordination nationale du Parti communiste, et conseiller municipal à Nice - oui il y en a même deux ! - n'a pas mâché ses mots lors du meeting qui se tenait, hier après-midi, à la Fête des pins à Tarnos. Battre Sarkozy en 2012, c'est sans doute possible. « Mais la gauche aura alors une sacrée responsabilité, celle de réussir et d'éviter un reflux en 2014 aux législatives, façon Zapatero en Espagne. Et pour l'heure, le projet du Parti socialiste nous y conduit tout droit. » Jean-Pierre Dufau, député-maire PS de Capbreton, venu en camarade et voisin le matin-même, fera passer le message.

Législatives en ligne de mire

Pour Bob Injey, la présidentielle n'est pas l'alpha et l'oméga de la vie politique. Au-delà du candidat qui représentera la gauche, il faudra derrière, un projet de fond pour mener une politique anti-libérale, avec des réformes majeures comme celles de la BCE. Et pour porter ce programme pour les législatives, le Front de gauche aura des candidats dans chaque circonscription. Alain Baché, secrétaire départemental du PC, sera, comme déjà annoncé, présent sur la première. Jean-Marc Lespade, maire de Tarnos (PC) sera candidat dans la deuxième. Voilà pour la partie officielle. Pour la troisième, le suspense est maintenu. Mais comme Hélène Cousseau, maire de Lesperon (parti de gauche) a été invitée à venir sur la photo on se dit que… Au-delà de la prospective à moyen terme, Alain Baché en a profité pour inviter tous les militants présents à venir nombreux samedi, à 8 h 30, à l'opération péage gratuit organisée à Bénesse-Maremne pour protester contre la mise en péage de la RN 10. Pétition à l'appui.

C. L.

Vérosa_2 Lun 4 Juil - 20:35

T'en as pas marre Nico de jouer à l'AFP du forum, après plus d'une année et 1475 messages ?

Invité Lun 4 Juil - 22:52

Vérosa_2 a écrit:T'en as pas marre Nico de jouer à l'AFP du forum, après plus d'une année et 1475 messages ?

Ben oui le forum c'est aussi ça : des camarades qui se contentent de jouer les dépêches AFP sans jamais les traduire avec leurs propres mots, leur propre haine de classe.

BouffonVert72 Mar 5 Juil - 0:01

Je ne pige pas : 2014 les Législatives ? Mais normalement c'est en 2012, qq semaines après les Présidentielles, non ?

Babel Mar 5 Juil - 7:01

[quote="Gayraud de Mazars"]

Babel a écrit:
Gauvain a écrit:Mélenchon, dans son nouveau costume de candidat désigné. C'est... surprenant.
Le ton, l'allure, le verbe : on dirait Charlot, je veux dire De Gaulle. Il en adopte d'ailleurs les références implicites, en employant un lexique similaire au sien : la Nation, le Peuple, la Raison, les forces obscures et le Grand Appel de l'Histoire. Reste plus que la Prédestination, pour que le tableau soit complet.
Salut Babel,

Effectivement, moi non plus je n'aime pas ce ton, et certaines formules pour rester à la suface des choses, mais attention Babel, Mélenchon, n'a pas encore proposé de plébiscite...

Mais, la campagne ne fait que commencer...

Moi, j'ai surtout noté comme drapeaux, des drapeaux, Front de Gauche, surtout portés par des militants du PC, tout un programme en soi...

Fraternellement,
GdM

Salut, GdM,
Sans vouloir polémiquer, et juste pour compléter : il ne s'agit pas seulement de surface. La forme exprime le fond.

Ce que les promoteurs de cette campagne (Mélenchon, Laurent, Picquet, Autain et consorts) mettent en scène, en convoquant un "imaginaire" directement issu des premiers pas de la IVe République, c'est très explicitement un programme de collaboration de classe.

C'est, à travers l'exaltation des valeurs patriotiques ("la Nation bafouée par les menées occultes d'oligarques prédateurs", "le Capitalisme fffou (!) mettant la civilisation en péril", et j'en passe...) la volonté de faire renaître une nouvelle alliance capital-travail fondée sur la défense des intérêts nationaux.
Le populisme du bonhomme ne s'explique pas autrement.

Ajouté à cela, une furieuse mégalomanie qui le pousse à s'identifier à certaines figures historiques de l'histoire sociale française (un coup Jaurès, un autre coup De Gaulle, puis Blum, Mitterrand...), et n'hésite pas à leur emprunter la posture, le ton, le lexique...

J'ai peine à croire que l'opération ne soit pas concertée, en vue de produire certains effets : constatant une panne de l'imaginaire social, en manque de références collectives fédératrices, ce type essaie de fourguer une camelote volontairement passéiste, jouant sur la nostalgie de la grandeur passée : la France et sa grande tradition démocratique, fer de lance des valeurs civilisatrices.. --les socialistes et les radicaux ne s'y prenaient pas autrement, pour justifier les expéditions coloniales.

C'est très sournois, parce qu'il est difficile de ne pas marquer son approbation avec certains des slogans mobilisés pour l'occasion, sans passer pour un odieux sectaire, voire un nostalgique de la 3e période de l'IC (certains nous font déjà le coup !). Or, l'établissement d'une ligne de démarcation demeure indispensable. Et pour cela, je ne vois qu'un seul critère, qu'une seule référence : le critère de classe, multiethnique, internationaliste...

Gauvain Mar 5 Juil - 7:50

Babel a écrit:
Gauvain a écrit:Mélenchon, dans son nouveau costume de candidat désigné. C'est... surprenant.
Le ton, l'allure, le verbe : on dirait Charlot, je veux dire De Gaulle. Il en adopte d'ailleurs les références implicites, en employant un lexique similaire au sien : la Nation, le Peuple, la Raison, les forces obscures et le Grand Appel de l'Histoire. Reste plus que la Prédestination, pour que le tableau soit complet.

Je ne sais pas trop à quoi ressemble un discours de De Gaulle, mais tu n'es pas le seul à faire cette comparaison... C'est curieux, on aurait pu s'attendre à ce qu'il cherche plus à imiter Mitterrand que Mongénéral...

Je trouve que le ton général de son discours fait penser aux leaders de la gauche latino-américaine (référence avouée de Mélenchon, d'ailleurs), qui occupent, pour certains d'entre eux, un créneau plus radical que la social-démocratie traditionnelle, mais avec des références nationalistes très fortes, un discours souvent plus ou moins interclassiste, et surtout une stature d'homme d'Etat potentiel, capable de gagner les élections. Mélenchon mobilise peut-être un imaginaire gaulliste, mais aussi un imaginaire chaviste.

chejuanito Mar 5 Juil - 8:16

Gauvain a écrit:Mélenchon mobilise peut-être un imaginaire gaulliste, mais aussi un imaginaire chaviste.

Qu'il se méfie, ça n'a pas l'air bon pour la santé. Sinon, Mitterand et de Gaulle, il y a quand même un certain nombre de ressemblances (pas forcément fortuites).

Roseau Mar 5 Juil - 15:31

Je ne sais pas trop à quoi ressemble un discours de De Gaulle, mais tu n'es pas le seul à faire cette comparaison...

Cela saute aux yeux. Pas seulement le ton, mais la musique du phrasé, et même la gestuelle.
C'est travaillé avec le coaching d'un pro, et fort bien joué. Comme Pasqua jouant de la popularité de Fernandel.
J'étais même estomaqué par ce talent d'imitation en regardant Mélenchon.
Ai même beaucoup ri...Quel talent.
(il est vrai que je suis connaisseur: je jouai à l'imiter dans mon adolescence...)
Pour ceux qui n'ont pas vu De Gaulle, regarder quelques discours sur le site de l'INA.

Maintenant, Mélenchon fait toutes les contorsions possible car il sait qu'il risque de se planter sur le % de voix, comme Joly.
(je parle pas de Nathalie ou P.Poutou, si la B n'arrive pas empêcher sa candidature, pour lesquels le % est secondaire)
Avec le risque MLP plus haut qu'en 2012, le PS a une voie royale pour faire jouer le vote utile.
Puisque le FdG propose une union de la gauche, il faut pour ses partisans assurer la présence du PS au deuxième tour....

Duzgun Mer 6 Juil - 22:26

Gauvain a écrit:Mélenchon, dans son nouveau costume de candidat désigné. C'est... surprenant.

Ça fait vraiment pas rêver.
D'ailleurs je retiens égoïstement le domaine qui me concerne : Mélenchon est d'accord pour qu'il y ait 5 à 10% de précaires dans le privé. Je sais pas sur quoi il se base ni comment il le justifie...

Roseau Mer 6 Juil - 22:39

C'est la marge de manoeuvre qui permet, dans les conjoncture hautes ou basses, variables selon les secteurs, de maximiser le profit.
Quand on pense qu'il y encore dans le NPA des camarades qui affirment qu'on peut faire un "rassemblement anti-K", un programme,
avec ces fidèles aménageurs de l'exploitation...
Quelques taupes, et encore bp d'agneaux Very Happy

Invité Jeu 7 Juil - 9:07

Faites donc un rassemblement avec d'autres.

Je ne suis pas madame soleil, mais il me semble que le NPA, s'il peux se présenter va faire autour de 1%. Ce sera un très rude coup propre à créer des nouvelles divisions. Pire peut-être.

LO aura pareil, le POI pas mieux, ils s'en foutent.

En clair, tout cela va s’effondrer avec fracas, l'EG disparaitra de la vie politique. Et malgré l'opportunisme de Mélanchon , il va tout vous prendre. Le PCF redeviendra le parti des travailleurs.

Voila le résultat objectif d'un coté d'aller quémander une place impossible à trouver chez les social-démocrates d'un coté et de la politique d'isolement des autres.

Le jour des luttes, cela peut arriver, les masses auront comme perspective politique...Mélanchon et le PCF.

Vous tous, vous aurez donné une telle impression de nullité qu'on vous méprisera pendant un long moment.

Allez y, continuez à vous chamailler si c'est cela votre "politique" mais au moins faites semblant d'unité devant les masses qui ont besoin d'un pôle politique de rassemblement différent à ce que propose Mélanchon.

Mais rien se passera.

Si, ce qui va passer ce sont les plans de la bourgeoisie pour l'après élection...avec votre complicité objective.

Vals Jeu 7 Juil - 10:27

Viriato a écrit:Faites donc un rassemblement avec d'autres.

Je ne suis pas madame soleil, mais il me semble que le NPA, s'il peux se présenter va faire autour de 1%. Ce sera un très rude coup propre à créer des nouvelles divisions. Pire peut-être.

LO aura pareil, le POI pas mieux, ils s'en foutent.

En clair, tout cela va s’effondrer avec fracas, l'EG disparaitra de la vie politique. Et malgré l'opportunisme de Mélanchon , il va tout vous prendre. Le PCF redeviendra le parti des travailleurs.

Voila le résultat objectif d'un coté d'aller quémander une place impossible à trouver chez les social-démocrates d'un coté et de la politique d'isolement des autres.

Le jour des luttes, cela peut arriver, les masses auront comme perspective politique...Mélanchon et le PCF.

Vous tous, vous aurez donné une telle impression de nullité qu'on vous méprisera pendant un long moment.

Allez y, continuez à vous chamailler si c'est cela votre "politique" mais au moins faites semblant d'unité devant les masses qui ont besoin d'un pôle politique de rassemblement différent à ce que propose Mélanchon.

Mais rien se passera.

Si, ce qui va passer ce sont les plans de la bourgeoisie pour l'après élection...avec votre complicité objective.

Je pense que tu tetrompes sur plusieurs points :

1-Tu surestimes l'importance des scores électoraux de l'extrême-gauche : en 95, Arlette a pour la première fois dépassé les 5%, en 2002 les trois candidats d'EG ont dépassé 10%...et ça n'a pas changé grand chose pour la suite, ni en terme de renforcement militant, ni en influence réelle dans la classe ouvrière.

2-Pour autant, il n'est pas indifférent de se donner les moyens (ou non) de s'adresser au plus grand nombre en période électorale, de pouvoir y défendre des perspectives et de permettre à une fraction au moins des travailleurs de s'exprimer en votant pour les révolutionnaires, popur ceux qui dénoncent globalement le système capitaliste : et de ce point de vue, LO, NPA ou POI n'ont pas exactement, c'est le moins qu'on puisse dire, les mêmes choses à dire (c'est entre autres pour ça que LO se donne les moyens de venir défendre des idées et perspectives pour la classe ouvrière) que personne ne défendra à sa place .

3-Ce ne sont pas les présidentielles qui créeront l'engouement Melenchon : elles le confirmeront s'il existe et ce sera aussi le reflet des limites de la conscience et de la confiance de classe dans la période actuelle.
Quant au PC, pas besoin d'attendre les élections, pas besoin d'attendre les élections pour savoir que malgré tous ses énormes recul, il pèse encore beaucoup plus que toute l'extrême_gauche réunie.

4-"au jour des luttes", comme tu dis, la probabilité, c'est que, au moins dans un premier temps, les travailleurs suivent ceux qui leur paraissent encore les plus crédibles, et de ce point de vue, ce n'est pas la faible extrême-gauche qui peut peser très fort face aux illusions dont la classe ouvrière aura à se défaire...

5-Dans un tel contexte, ce que tu appeles "la politique d'isolement" n'est pas un choix pour les révolutionnaires...prendre date pour l'avenir (des luttes) , c'est tracer une perspective autre que toutes les combines et combinaisons possibles qui pourraient laisser penser qu'il y a des ponts ou des point communs entre la défense intransigeante du camp ouvrier et du communisme prônée par LO et des illusions de "peser" sur la gauche de gouvernement (sinon de la seconder) pour qu'elle devienne 100% à gauche....

En conclusion, c'est la réalité actuelle des rapports et de la conscience de classe, c'est la faiblesse actuelle du courant communiste qui sont déterminants et ce n'est pas une quelconque tactique d'unité (par en haut ou par en bas) qui peut y changer quelque chose : ce sera l'entrée en lutte du monde du travail contre les exploiteurs, notre capacité à jouer un rôle dans ces luttes et d'aider la classe ouvrière à dépasser sa démoralisation, son manque de confiance en sa force, ses désillusions face aux trahisons des "forces de gauche" (radicales ou pas).

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