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Parti de Gauche

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Message  Achille Lun 23 Sep - 21:35

Contre la confusion aux municipales
JL Mélenchon, http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/09/19/avec-ou-sans-lunettes/#more-17792

Cette fête de l'Humanité a été la meilleure que j'ai vécue depuis ma première participation à cet événement, il y a maintenant quelques années de cela. Ici, je parle de l'accueil que m'ont réservé les passants des allées que je croisais, les animateurs de stands que j'allais saluer et, d'une façon générale, tous ceux qui sont venus au-devant de moi, notamment dans le grand stand du Parti de Gauche. J'ai vu dans cet Avec les ouvriers d'ArcelorMittal de Fos-sur-Meraccueil un signal politique : le Front de Gauche, et les personnalités qui le composent, constituent dorénavant une identité politique profondément ancrée parmi les nôtres, qu'ils soient militants d'un parti, sympathisants ou simples électeurs fidèles. Certes, pour ce qui est des dirigeants, la consigne avait été clairement donnée dans chacune de nos organisations d'afficher les mines réjouies, des sourires complices et des accolades enthousiastes. Tout le monde s'y est tenu. Mais la vérité est qu’il n’y a pas eu besoin de se forcer. L'ambiance était bonne, fraternelle et davantage tournée sur l'actualité du monde et du pays que sur les problèmes internes. Pouvait-il en être autrement ? Ce n’est pas une affaire de personne qui est en cause. Tout le monde s’entend plutôt bien. C’est une affaire de ligne d’action. De toute façon, pour ma part, je pensais que cela ne servait strictement à rien de surjouer l'ambiance scoutiste dans la mesure où les médias concernés avaient déjà défini leur position et leur analyse avant même que l'événement commence. Et pour cause : voilà deux mois que leur est servie sur un plateau une belle histoire de division du Front de gauche commencée par des remarques pour soutenir Manuel Valls, très agressive contre mon style d’expression. Un moment analysé par tous les commentateurs comme les prémices des municipales et en effet aussitôt suivie d’une scène de théâtre de boulevard à propos de Paris avec mes amis dans le rôle du conjoint trahi.

En arrivant à la fête je ne savais pas quel serait l'état d'esprit moyen des participants. Pour finir, dans les allées, il n'y avait besoin d'aucune consigne pour que s'exprime avec force et de toutes les façons possibles, notamment sur mon passage, l'adhésion massive à la thèse de l'autonomie politique au premier tour de l’élection municipale. D'ailleurs, le jour même, le journal "Politis" publiait une liste de plus de trente grandes communes où le choix d'une stratégie autonome de liste Front de Gauche avait été fait. Faisons le point. Si sept sur neuf des organisations du Front de Gauche se sont dorénavant exprimées clairement en faveur de l'orientation d'autonomie au premier tour des élections municipales, tel n'est pas le cas au Parti Communiste où la discussion continue, ville par ville ! Celle-ci est assez ouverte pour que nous connaissions quelques-uns des nombreux cas où il y aura une liste autonome au premier tour regroupant l'ensemble des forces du Front de Gauche. C'est encourageant. Mais la situation globale du Front de Gauche n'est pas bonne parce que sa lisibilité est totalement brouillée par la situation à Paris et dans quelques villes emblématiques de la Fralibdomination solférienne comme Nantes, Evry ou Toulouse, villes du Premier Ministre, du Ministre de l’Intérieur et du président de l’association des élus socialistes, avec qui nos camarades communistes préfèrent former une liste commune plutôt qu’avec les partenaires du Front de Gauche.

Au moment où toute la presse avance le marchepied à Marine Le Pen dont la stratégie est clairement dessinée comme une alternative globale au « système », nous patinons dans une valse-hésitation incompréhensible pour l'opinion. Je ne veux pas avoir de comportement politicien à ce sujet. Il ne s’agit pas de faire des sourires devant les caméras et de se donner des accolades hypocrites. Je n’accepte pas la situation. Le Front de gauche est délibérément mis en danger dans tout le pays. Et cela principalement du fait de Paris ! Paris est symbolique et c’est bien normal. La négociation secrète avec les socialistes et la mise à l’écart de tous les partenaires du Front de Gauche est une rupture blessante. « Le rassemblement » qui consiste à passer par-dessus bord ses camarades de combat pour aller faire cause commune avec ceux dont nous combattons tous les jours la politique ne créera aucune dynamique électorale pour ceux qui croient qu’ils vont en être les bénéficiaires. Mais peu nous chaud. Ce qui est plus grave c’est que cela peut nous faire reculer, nous aussi, qui restons fidèles à l’orientation d’indépendance du Front de Gauche, si nous sommes confondus avec cette lamentable opération. Ceux qui ont ajouté à tout cela des attaques ad hominem contre moi n’ont réussi qu’à donner une apparence très personnelle aux problèmes qui nous sont posés. Je sais très bien que cela ne me dessert pas, dans la profondeur du pays, d’être perçu comme celui qui résiste et qui est sincère et fidèle dans sa volonté politique et l’engagement pris avec la campagne présidentielle. Mais cela ne peut me contenter. Je ne cours aucun objectif personnel dans cette affaire. Ma vie est faite. Aujourd’hui, je ne vois qu’une chose : la confusion affaiblit le Front de Gauche. Les arguments avancés contre l’autonomie piègent toutes les listes du Front de Gauche. Et donnent du poids aux agresseurs qui nous attaquent à Saint-Denis ou Dieppe. C’est cela mon problème et celui de toute l’équipe du Parti de Gauche, et je ne cite qu’eux pour ne pas parler à la place des autres, communistes inclus, dont je connais cependant l’opinion !

Le brouillage actuel est appelé à durer des mois durant si nous n’y trouvons pas une parade. Je n’appelle pas une parade le fait de combiner dans un même discours des bordées d’attaques au canon contre le gouvernement avec de pieux couplets pour l’unité avec ses ministres aux municipales. Ce genre d’omelette norvégienne ne produira rien d’autre que le sentiment d’une embrouille. Aujourd’hui la confusion qu'introduit à la fois l'engagement personnel du secrétaire national du PCF en faveur de l'alliance avec les socialistes à Paris et le système d'annonces perlées tantôt d'un côté tantôt de l'autre selon les localités va se Rencontre avec les salariés en lutte de Sanofi. prolonger par une campagne électorale à géométrie variable ruineuse pour notre image collective.

Et aussi pour notre image particulière. Le PG ne peut accepter d’être entrainé dans cette impasse ni d’être confondu avec cet opportunisme. D’autant qu’il n’existe aucun indice d’amélioration de la gestion de cette situation ni de volonté de la maîtriser. Cette gestion au jour le jour est consternante. Il n’y a aucune discussion nationale sur l’ensemble de la carte de France. Les partisans de l’alliance à géométrie variable se lancent dans d’obscures allées et venues de marchands de tapis entre les socialistes et les militants fidèles au Front de Gauche. Nous sommes réduits au rôle ridicule de potentiel deuxième choix et contraints de nous soumettre à un calendrier de décisions et de tractations qui ne sont pas les nôtres. A l’heure actuelle, aucune répartition des rôles et des têtes de listes n’a donc lieu dans le Front de Gauche pour garantir la diversité de sa représentation, donc sa crédibilité. De son côté, la discussion sur les européennes est elle aussi totalement mise en panne depuis juin. Pas d’interlocuteur ! On le comprend : comment préparer un dispositif global qui articule les deux campagnes avec un système d’alliance à géométrie variable ? Dévorés par le débat interne, je crois que les responsables communistes ne se rendent plus compte de l’offre réelle qu’ils font à leurs partenaires : toutes les têtes de listes, partout en France, de l’arrondissement à la commune. Je ne dis rien des européennes pour ne pas laisser croire que je donne une dimension personnelle à mon propos.

A quoi bon se cacher ce que va nous coûter cette gestion calamiteuse si on la laisse prendre le dessus. Le Front de Gauche devient invisible, perdu dans une obscure bataille vécue comme purement politicienne. La réalité est encore plus cruelle que les apparences. La stratégie d’alliance avec le PS au premier tour des municipales dans les grandes villes nous briserait les jambes. En fait c’est une bunkerisation dans un système d’alliances pauvre et étroit avec une équipe solférinienne à la ramasse. Elle nous couperait de toutes les jonctions possibles avec les forces qui s’en détachent et avec les mouvements sociaux qui l’affrontent déjà et l’affronteront demain davantage sous toutes les formes, il faut l’espérer. C’est le clivage qui permet le rassemblement et l’éducation de masse dans cette séquence de l’histoire.

L’objectif de la période pour nous c’est la construction d’une majorité alternative à gauche, combinant les luttes et les urnes. Il s’agit de sortir le pays du garrot néolibéral et de l’état de vassalisation où il se trouve. Evidemment, le Front de Gauche est l’instrument que nous avons construit pour atteindre cet objectif. Avec le résultat de l’élection présidentielle, nous avons gagné notre crédibilité aux yeux du pays. Dans l’année qui a suivi, nous avons fait la démonstration, grâce à nos deux grandes manifestations contre le traité européen le 29 septembre puis pour « le coup de balai » et la sixième République le 5 mai. Dans cette dernière circonstance, la participation d’Eva Joly a ouvert un cycle de contacts et de discussion avec de nombreux groupes de Verts dans tout le pays. Parmi eux, la rupture avec le projet Jeunes militants gouvernemental solférinien avance à grand pas. Comment peut-elle déboucher positivement sans faire émerger une construction politique nouvelle ? Cela n’est pas possible. Sinon quoi ? Ce sera l’émiettement dans le découragement, groupe après groupe. C’est ce problème qu’il faut prendre à bras le corps.

Notre parti s’en empare par tous les côtés à la fois : sur le plan des contacts personnels, celui de l’action commune comme celle de Notre-Dame-des-Landes et les autres luttes emblématiques du combat « écolosocialiste », le travail théorique avec les Assises permanentes de l’écosocialisme, et ainsi de suite. C’est un travail de fond, sérieux, appliqué, sans effets d’annonces ni cabrioles médiatiques. Mais on ne peut se contenter de bien travailler chaque dimension de la tâche à accomplir. Arrive le moment où il faut faire l’effort nécessaire pour que tout converge par l’action dans les consciences et dans les faits. En démocratie ce sont les élections qui permettent cette fusion de toutes les dimensions politiques.

Pour nous, les élections municipales doivent donc être une étape politique et non pas un temps mort localo-localiste. Elles doivent être un point d’appui pour le travail que nous avons à accomplir. Lequel ? Ancrer et élargir le rassemblement de ceux qui ne veulent plus de la domination des solfériniens sur la gauche française. Les élections municipales sont une opportunité formidable pour élargir le front des forces qui veulent faire du neuf à gauche. Une occasion de faire vivre, en les déclinant au niveau local, les propositions de la radicalité concrète. Les solfériniens en ont une peur bleue. C’est tout leur dispositif en vue de domestiquer le reste de la gauche qui peut être battu en brèche. Voilà pourquoi ils sont prêts à tout pour faire exploser le Front de Gauche, et davantage encore son projet de majorité alternative ! Tous leurs relais s’y emploient de tous côtés, de « Libération » aux barons locaux distributeurs de faveurs. Je fais le pari qu’ils ne parviendront à rien. Le front de blang-s-28l’autonomie à leur égard et de l’alternative radicale face à la droite va s’élargir vaille que vaille. Pour cela il faut ancrer notre lisibilité programmatique et stratégique. Il faut donc être autonome. Sans cela nous n’aurons aucune capacité d’entrainement, aucune crédibilité.

J’ai bien analysé les arguments qui sont opposés à la ligne de l’autonomie au nom du « rassemblement » que serait le retour au bercail de l’alliance immédiate avec le PS. Ce sont souvent des collections de phrases ambiguës qui veulent dire une chose et son contraire. Mais quels arguments clairs et ouverts ? Je n’en entends pas. Ou bien des sottises. Par exemple que nous ne voudrions jamais aucun socialistes sur nos listes ! Le contraire ! Un socialiste qui rompt avec la politique d’austérité et qui le dit est le bienvenu ! Ou qu’il s’agirait de faire des listes dans chaque village, ce qui est hors de portée. Absurde ! On ne parle d’autonomie obligatoire que dans les villes de plus de vingt mille habitants. Cela ne veut pas dire que l’autonomie ne serait pas une bonne chose ailleurs également. Cependant je sais dans quel état de délabrement et de résignation est la gauche. Je recommande de faire pour le mieux et je m’en remets aux camarades sur le terrain pour savoir s’ils peuvent ou non parvenir à former des listes dans des conditions politiquement claires et significatives. J’ai assez milité en milieu rural ou péri-urbain pour savoir combien la situation peut y être difficile, ne serait-ce que pour faire exister la gauche, parfois. Personne ne peut me reprocher de l’ignorer. Mais j’ai aussi été candidat gagnant, puis perdant, puis gagnant de nouveau aux élections cantonales. J’ai dirigé de nombreuses campagnes municipales, gagnantes et perdantes. Je n’ai hérité de rien, jamais. Et quand j’ai quitté le parti socialiste je suis allé solliciter le mandat du peuple sur le terrain, au suffrage direct, dans les élections européennes, dans une circonscription sans siège sortant ! Je n’ai pas cherché à utiliser ma position pour obtenir un arrangement avec les socialistes pour faire renouveler le siège de sénateur que j’avais auparavant brillamment conquis dans mon département d’alors et dont j’étais toujours l’élu pour trois ans encore ! Je suis heureux que notre travail collectif – le Front de Gauche était naissant et inconnu en 2009 – nous ait permis de faire la démonstration d’autonomie politique dont nous avions besoin. Je veux mentionner tout cela, que je résume, pour signaler que je ne suis pas sans expérience électorale, ni comme candidat ni comme dirigeant. Tout le contraire. Ceux qui m’ont vu a l’œuvre dans les blang-v-5européennes ou dans la présidentielle peuvent en attester, je crois.

Dès lors quand je parle d’autonomie dans les villes à partir de 20 000 habitants, je pense savoir de quoi je parle. Ce sont des villes où le vote est aussi très politique. Il y a deux tours dans cette élection et il est exceptionnel qu’une liste l’emporte dès le premier. Examiné du strict point de vue électoral, le « rassemblement avec les socialistes » est le prototype de la fausse bonne idée. Dans le contexte actuel du gouvernement solférinien, alors que l’abstention va être massive, disparaître au premier tour c’est diminuer la gauche et non pas l’augmenter ! Croire que les électeurs du Front de Gauche sont prêts à aller se ranger derrière un socialiste sans y être obligés, c’est mal connaître la force qui s’est construite dans l’élection présidentielle sur notre candidature commune. Après ce qui vient d’être vécu cette année, des retraites en passant par la Syrie et l’amnistie sociale, nos électeurs iront à la pêche s’ils n’ont pas l’occasion d’avoir un choix à gauche au premier tour. Disparaître au premier tour c’est aussi très mal préparer le second tour, sans réserve. Je n’admets donc pas l’argument d’après lequel il faudrait disparaître et faire des listes avec les solfériniens dès qu’un accord serait bien négocié « pour faire barrage à l’extrême droite et à la droite ». Sans avoir rassemblé d’abord les nôtres, il n’y a aucune majorité possible. Je ne suis pas davantage d’accord avec l’idée que ce serait au risque de perdre, parce que ce risque est celui de n’importe quelle élection. Pourquoi le « risque de gagner » est-il écarté par principe ?

Le seul type d’accord qui vaille c’est celui dont la calculette fixe le contour. C’est-à-dire celui dont le suffrage populaire fixe le contenu et les sièges par le nombre de vote qu’il accorde. C’est d’ailleurs ce que préparent les solfériniens qui nous agressent à Saint-Denis, à Dieppe et partout où il y a des mairies Front de Gauche. Dans ce cas ils n’ont aucun argument politique pour le faire, à part le fameux « pousse-toi de là que je m’y mette ». Et pourtant ils le font. Pourquoi ? Parce que leur but est de nous détruire. L’absorption ou l’affrontement sont les deux faces d’une même tactique de destruction pour eux. Ils sont prêts à payer le prix en sièges distribués pour cela. Dans ces conditions, le fait de faire liste commune avec les solfériniens dans la capitale, si visible et emblématique dans tout le pays, serait une faute majeure. De tous côtés, cela sera vécu comme une perte de visibilité politique, un marchandage sans principe, quelle que soit la pureté des intentions des auteurs de l’accord. Dès lors, l’impact national serait destructeur dans des centaines de communes où nos listes, nos sortants comme nos candidats en conquête, paieraient un prix démesuré. Je n’ai pas besoin de dire moi-même ici ce que vont blang-s-33être les arguments des socialistes dans tout le pays. Donc nous ne laisserons pas faire.

Il y aura une liste autonome de l’autre gauche dans Paris comme partout ailleurs, au premier tour. A Paris, Danielle Simonnet en a lancé la campagne la semaine passée ! Que devient alors le « Front de Gauche » si une partie de l’une de ses composantes préfère l’alliance avec les socialistes ? C’est la question que nous sommes en train d’étudier. Dans les faits un Front d’un type nouveau sera présent : certains communistes l’auront quitté, pas tous, loin de là, d’autres composantes l’auront rejoint peut-être. Mais plus rien ne sera comme avant.

Achille

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Message  Roseau Lun 23 Sep - 21:52

Achille a écrit: L’objectif de la période pour nous c’est la construction d’une majorité alternative à gauche, combinant les luttes et les urnes.
Quelle impudence! Il faudrait dire "tordant les luttes vers les urnes".
La plus grande lutte depuis 1995, la bataille pour nos retraites en 2010,
les politiciens professionnels PG-PC-PS l'ont sabotée, pour la canaliser vers les urnes.
Avec la démoralisation qui pèse encore !
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Message  Achille Lun 30 Sep - 14:23





Dernière édition par Achille le Jeu 3 Oct - 17:47, édité 1 fois

Achille

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Message  Roseau Lun 30 Sep - 15:16

Quelques recettes dans la video du candidat à Premier Sinistre du Chaolland ,
qui n'ont pas besoin de commentaire  Very Happy 

« Hollande aurait du mettre le curseur plus à gauche…
Nous avons un espace politique pour créer une majorité plus à gauche…
Une majorité alternative est en train de naitre… »

Si les communistes se présentent avec le PS à Paris ?
« Alors le Front de Gauche explosera à Paris...
Ce seront des listes avec EELV dans bp de villes »

« De Gaulle ou Mitterrand figures tutélaires »
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Message  nico37 Jeu 3 Oct - 14:17

« Libération » répond à Jean-Luc Mélenchon 02/10

Nous démentons les propos mensongers tenus par le leader du Front de gauche dans la revue «Charles» parue ce mercredi.
Libération dément les propos mensongers tenus par Jean-Luc Mélenchon dans la revue Charles parue aujourd’hui. Nous en contestons la teneur comme nous en déplorons le caractère outrancier. M. Mélenchon n’a jamais «écrit deux pages de Libération, tout seul. En face de personne», comme il le prétend dans une insultante - et donc inacceptable - remise en cause de notre travail.
Contrairement à ce qu’affirme le leader du Front de gauche, le titre de cette interview parue dans l’édition du 30 novembre 2012 de Libération n’a jamais été «inventé». Tout l’entretien enregistré le 28 novembre 2012 dans l’arrière salle d’un café parisien était potentiellement publiable, par nature. Et le coprésident du Parti de gauche a bien, ce jour-là, fait une comparaison entre l’aveuglement de Louis XVI durant la Révolution française et celui supposé de François Hollande dans les premiers mois de son quinquennat.

Si, à la veille de la parution de l’interview, après avoir tenté de s’opposer à sa publication, il a voulu revenir sur cette formule, Jean-Luc Mélenchon l’assumait parfaitement, le lendemain, dans la cour de l’Elysée (voir la vidéo ci-dessous). Nous regrettons qu’un ancien candidat à la présidentielle tienne, par stratégie, des propos diffamatoires à l’égard d’un journal et de ses journalistes.

nico37

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Message  Achille Jeu 3 Oct - 17:20

Du balai la Ve République !

Les affaires, symptôme des vices de nos institutions actuelles
Lundi 15 Juillet 2013
Sylvie Aebischer, Boris Bilia et Marc Duval

Certaines idées reçues ont la vie dure. A écouter les commentateurs politiques, les affaires Tapie, Bettencourt, Cahuzac, Karachi, Guéant, Guérini etc. ne seraient que des affaires « individuelles ». En réalité, ces affaires sont bel et bien le symptôme de dirigeants politiques qui ont perdu tout sens de l’intérêt général : ainsi, ils sont capables de tout pour gagner ou conserver le pouvoir, voire pour s’enrichir personnellement. C’est bien un système, celui des institutions monarchiques de la Ve République, qui est en cause : du balai !
1) La Ve et son monarque républicain : l’irresponsabilité comme mode de décision

La constitution de la Ve République a été taillée sur mesure pour un homme, le général de Gaulle, qui se voulait un recours providentiel dans une période de crise due à la guerre d’Algérie. Le président est donc un monarque électif qui concentre tous les pouvoirs : il nomme le gouvernement, peut dissoudre l’assemblée, gouverner par décret, etc. Or les institutions de la Ve République érigent l’irresponsabilité en mode de gouvernement. Une fois élu, le président de la République peut renier ses engagements : il n’est responsable ni devant le parlement, ni devant les électeurs avant cinq ans – et encore, sous réserve qu’il soit candidat à sa succession !

Mais le président est aussi au sommet d’une pyramide qui favorise copinage et affairisme car, dans ce régime, pour bien réussir sa carrière, il faut être l’ami du prince. Sarkozy était le champion des nominations renvois d’ascenseur : rappelons-nous qu’en 2009 il a même tenté de faire nommer son fils à la tête de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense). Hollande n’est pas en reste : on retrouve aujourd’hui des diplômés de sa promotion à l’ENA partout, comme secrétaire général de l’Elysée, ministre du travail, patron de la Banque publique d’investissement ou le délégué interministériel à l’intelligence…

Pour rétablir la responsabilité politique au cœur de l’action publique, nous voulons donner aux citoyens la possibilité de convoquer un référendum révocatoire à tous les niveaux du système politique représentatif. Déjà inscrite dans de nombreuses constitutions, notamment en Amérique latine et dans certains états américains, cette disposition permet aux électeurs, après demande par pétition d’un nombre significatif d’entre eux, de soumettre la révocation de leurs élus à référendum. Cette disposition permet aux citoyens de garder un moyen de contrôle sur le pouvoir qu’ils ont délégué. Véritable épée de Damoclès, elle inciterait donc les élus à faire campagne à partir de programmes et d’objectifs politiques clairs et de s’y tenir malgré les diverses pressions extra-démocratiques, notamment financières, qui s’exercent sur leur mandat. Elle permettrait aussi de sanctionner ceux qui ne tiennent pas leurs promesses !
2) La personnalisation à tous les échelons : une République de potentats locaux

Le système pyramidal de la Ve république décline l’irresponsabilité du « chef » aux autres institutions.
Tout dans les institutions semble fait pour renforcer la personnalisation à tous les échelons. Le scrutin uninominal (députés, conseillers généraux) organise l’élection autour de la recherche d’hommes (plus rarement de femmes) capables de « raconter une histoire » et de « redresser » le pays / le canton. Cette personnalisation gagne même les scrutins de liste et participe de la dépolitisation de la vie politique. Le droit lui-même définit les compétences des institutions de façon toujours personnelle (le président, le ministre, le président du conseil régional / général, le Maire etc…). Tout concourt donc à l’émergence sur tout le territoire de potentats locaux dont la décentralisation a accentué les pouvoirs.

Ces « princes locaux » sont souvent spécialistes du cumul des mandats, simultanément et dans le temps. Ils agrègent ainsi des ressources diverses (réserves parlementaires, nominations et recrutements, marchés publics) qui les rendent capables de distribuer des avantages pour récompenser la fidélité des uns et des autres. A tous les échelons se retrouve donc ce phénomène de cour et de copinage… et les affaires qui vont avec !

Il faut revoir intégralement les modes de scrutin, la question du nombre de mandats cumulables et exercés dans le temps, pour démocratiser réellement l’accès aux fonctions politiques. C’est en pratiquant l’élection à la proportionnelle que nous pourrons inventer des modes d’exercice collectif du pouvoir mais aussi garantir une vraie représentativité sociale des élus et aller vers un réel renouvellement des élus du peuple.
3) Une République des élites et des conflits d’intérêts bâtie sur la peur du peuple

Le mythe de l’homme providentiel qui fonde toutes nos élections a aussi pour conséquence un haut degré de dépossession politique. Le rôle politique du peuple se cantonne à la remise de soi : à chaque élection, il n’est invité qu’à choisir celui qui décidera mieux que lui. Tout le système politique organise en effet la mise à distance du peuple. D’abord, dans la monarchie quinquennale aggravée par l’inversion du calendrier et le scrutin majoritaire, l’Assemblée nationale devient une chambre d’enregistrement à la botte du Président de la République et de ses conseillers. Elle est loin d’être représentative : 45% des électeurs qui se sont exprimés aux dernières législatives et près de 70% des électeurs inscrits y sont sous-représentés voire pas représentés du tout ! Et quand bien même l’Assemblée nationale serait véritablement souveraine et représentative, le bicamérisme (existence de deux chambres au Parlement : l’Assemblée nationale et le Sénat) permet encore de brider l’action législative des représentants du peuple et d’empêcher les votes radicaux d’une nouvelle majorité. Quant au référendum sous la Ve, il symbolise précisément cette peur du peuple : le peuple n’est jamais à l’initiative de la question et quand il ne répond pas selon la volonté des gouvernants, comme en 2005, on passe outre son veto. Pas étonnant dans ces conditions que l’abstention progresse ! Ecarter le peuple, et notamment les classes populaires, est bien un des fondements de ce système en décomposition…

La professionnalisation de la vie politique est l’autre conséquence de cette peur du peuple qui traduit la captation du pouvoir par une véritable oligarchie. Or les professionnels de la vie politique sont le produit du système des grandes écoles et constituent une « noblesse d’Etat » conformiste et sûre de son bon droit. Ce sont aussi ces origines communes et des réseaux d’amitiés des élites politiques avec les élites économiques, administratives, journalistiques qui favorisent ce copinage voire les conflits d’intérêt d’autant que souvent ces élites circulent d’un espace à l’autre (par exemple énarques qui passent de cabinet ministériel vers le secteur privé). Cet entre-soi social explique aussi le partage d’une même vision politique sous la coupe du MEDEF et de la commission européenne, avec ses variantes de « droite décomplexée » avec Sarkozy ou de « droite complexée » avec les solfériniens actuels. Cette « classe politique » est incapable de prendre en charge les aspirations populaires et la conflictualité démocratique.

Seule une réforme radicale du mode de scrutin et une démocratie fondée sur l’implication permanente des citoyens pourrait éviter la formation de cette caste politique. Les citoyens doivent conquérir des nouveaux droits, dans la vie politique comme dans leur vie sociale et professionnelle. Mais la méthode est tout : c’est bien une Assemblée constituante qui devra proposer ces nouvelles institutions, en déclenchant un élan de participation et d’implication citoyenne qui redonnera son existence civique au plus grand nombre.

* * *

Cette critique radicale de la Ve République, vous ne l’entendrez nulle part ailleurs : PS, UMP, FN… tous d’accord pour continuer à profiter en silence. Sans doute parce qu’ils sont tous touchés par les affaires, l’UMP en tête, mais le PS aussi… D’ailleurs le PS affirme même qu’il ne veut pas toucher à l’« équilibre » général des institutions. Quant au FN, il ne propose absolument pas de renverser le régime, mais, en bon opportuniste, il compte juste profiter du système à la place des autres, comme l’ont montré les nombreuses affaires dans les mairies FN. On l’a encore vu dans l’affaire Cahuzac: le compte en Suisse a été ouvert par Péninque, un très proche de Marine Le Pen ! Le FN a aujourd’hui les pratiques de ceux qu’ils dénoncent et rêve juste de faire pareil une fois au pouvoir !
- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/arguments/argument/du-balai-la-v-republique-les-affaires-symptome-des-vices-nos-institutions-actuelles-24157#sthash.X0xVTWNZ.dpuf

Achille

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Message  yannalan Jeu 3 Oct - 17:25

Les affaires n'ont jamais manqué sous la 3e et la 4e République, de Panama aux ballets roses et autres. Vous pouvez numéroter les républiques du capitalisme jusqu'à 25, vous aurez la même chose. Pourquoi cacher la réalité ?
Et tout ça pour présenter un ancien sénateur député européen qui n'a jamais fait d'autre métier dans sa vie...
Autant en rire

yannalan

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Message  verié2 Jeu 3 Oct - 17:27

Seule une réforme radicale du mode de scrutin et une démocratie fondée sur l’implication permanente des citoyens pourrait éviter la formation de cette caste politique. Les citoyens doivent conquérir des nouveaux droits, dans la vie politique comme dans leur vie sociale et professionnelle. Mais la méthode est tout : c’est bien une Assemblée constituante qui devra proposer ces nouvelles institutions, en déclenchant un élan de participation et d’implication citoyenne qui redonnera son existence civique au plus grand nombre.
On croirait lire du Lambertiste...Shocked 
Ce genre de discours pseudo radical est caractéristique de tous les opportunistes. Nous ne sommes plus à l'époque de la révolution de 1789. Le problème posé à la société n'est pas de mettre en place une nouvelle constitution bourgeoise plus "démocratique" (les "nouveaux droits", plus flou tu meurs...), mais un problème de destruction de l'appareil d'Etat bourgeois et de mise en place du pouvoir des travailleurs. Cela, bien évidemment, Mélenchon n'en parlera jamais car ce n'est pas son objectif.

verié2

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Message  Achille Jeu 3 Oct - 17:45

verié2 a écrit:
Seule une réforme radicale du mode de scrutin et une démocratie fondée sur l’implication permanente des citoyens pourrait éviter la formation de cette caste politique. Les citoyens doivent conquérir des nouveaux droits, dans la vie politique comme dans leur vie sociale et professionnelle. Mais la méthode est tout : c’est bien une Assemblée constituante qui devra proposer ces nouvelles institutions, en déclenchant un élan de participation et d’implication citoyenne qui redonnera son existence civique au plus grand nombre.
On croirait lire du Lambertiste...Shocked
et... Quand Lambert constatait un grand soleil, s'il disait "il fait beau" vérié2 aurait écrit "On croirait lire du Lambertiste...Shocked ". L'ostracisme en lieu et place d'argument. Twisted Evil 

verié2 a écrit:
Le problème posé à la société n'est pas de mettre en place une nouvelle constitution bourgeoise plus "démocratique" (les "nouveaux droits", plus flou tu meurs...), mais un problème de destruction de l'appareil d'Etat bourgeois et de mise en place du pouvoir des travailleurs. Cela, bien évidemment, Mélenchon n'en parlera jamais car ce n'est pas son objectif.
Totalement faux au moment même où des droits élémentaires sont remis en cause sur la représentativité des organisations ouvrières à propos du travail le dimanche ou le pouvoir et le média mettent en avant quelques témoignages triés sur le volet, ou la "liberté du consommateur"...
au moment où des institutions supra nationales servent de prétexte aux gouvernements pour s'attaquer au système de protection sociale par la toute récente attaque sur les retraites.
au moment où le gouvernement Ayrault/Hollande continue de refuser l’amnistie aux syndicalistes condamnés par une justice de classe.
au moment...etc.

La question de la défense des droits démocratiques et de leur extension est plus que jamais une question centrale de mobilisation unitaire et de masse pour tous les militants anti capitalistes qui ne se contentent pas de rêver à un saut dans l'espace temps qui nous ferait passer de la constitution de la Vème république à la "destruction de l'appareil d'Etat bourgeois".

Achille

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Message  Roseau Jeu 3 Oct - 18:32

Achille a écrit: un saut dans l'espace temps qui nous ferait passer de la constitution de la Vème république à la "destruction de l'appareil d'Etat bourgeois".
Les camarades ont raison.
Ces politiciens  bourgeois n'ont JAMAIS proposé la destruction de l'Etat bourgeois.
Au contraire !  
On a vu à l'œuvre les dirigeants PC comme PG, au service de l'Etat bourgeois
à chaque fois qu'ils peuvent.
Laurent, n'a qu'un soucis c'est d'avoir assez de voix du PS pour être sénateur
(pour le fun ici https://forummarxiste.forum-actif.net/t2593p315-parti-communiste-francais#75893)
et JLM, qui a fait 14 ans de train de sénateur,
donc plus mégalo, se propose comme Premier Sinistre du Chaolland,
quand ce n'est pas ministre d'un gouvernement de l'artiste Montebourge.
Et aux investisseurs il dit de son Programme Le Butin d'Abord "Vous n'avez pas à avoir peur".

Le balai, la VIème , la "révolution" par les urnes,
et tout le tintouin ne visent qu'à emplir les urnes,
chemin de toujours pour les politiciens professionnels vers les gamelles.
La Vème , c'est le coup d'Etat permanent a écrit
et répété sans cesse Mitterrand.
Jusqu'au jour où il s'est coulé dedans...
JLM a Mitterrand pour référence, son mentor,
même plus que le marchand de mort Dassault...
Roseau
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Message  Rougevert Jeu 3 Oct - 19:26

yannalan a écrit:Les affaires n'ont jamais manqué sous la 3e et la 4e République, de Panama aux ballets roses et autres. Vous pouvez numéroter les républiques du capitalisme jusqu'à 25, vous aurez la même chose. Pourquoi cacher la réalité ?
Et tout ça pour présenter un ancien sénateur député européen qui n'a jamais fait d'autre métier dans sa vie...
Autant en rire
Bien d'accord!Smile 
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Message  cerise75 Ven 4 Oct - 14:26

"On croirait lire du Lambertiste...
Ce genre de discours pseudo radical est caractéristique de tous les opportunistes. Nous ne sommes plus à l'époque de la révolution de 1789. Le problème posé à la société n'est pas de mettre en place une nouvelle constitution bourgeoise plus "démocratique" (les "nouveaux droits", plus flou tu meurs...), mais un problème de destruction de l'appareil d'Etat bourgeois et de mise en place du pouvoir des travailleurs. Cela, bien évidemment, Mélenchon n'en parlera jamais car ce n'est pas son objectif."

n'en déplaise à vérié ces camarades sont tout sauf des lambertos, par contre qu'a tu a reprocher au fait qu'on veut l'implication du plus grand nombre pour changer la socièté!!!!!
risioble!!!!! et pour connaitre la camarade qui a écrit l'article je peux t'assurer que tout ce qu'on cherche à dévelloper c'est la démocraztie directe ne t'en déplaise!!!
tu te gargarises de mot démocratie bour geoise et tout le tintouin mais vous êtes des fossiles à attendre le grand soir!!!!!
nous on organise la classe que tu le veuilles ou non!!!
les incantations à la grève générale ça n'a jamais mis personne dans la rue!!!!

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Message  yannalan Ven 4 Oct - 16:22

nous on organise la classe que tu le veuilles ou non!!!
Méthode Coué... parfois ça marche...

yannalan

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Message  Roseau Ven 4 Oct - 19:21

cerise75 a écrit:
les incantations à la grève générale ça n'a jamais mis personne dans la rue!!!!...
vous êtes des fossiles à attendre le grand soir!!!!!
Elle ne relève pas d'incantation, mais de préparation, de construction des mobilisations
et disposition à appuyer les convergences, les coordinations, l'auto-organisation.
La camarade du PC devrait le savoir:
ce parti a toujours ramé contre la perspective de la grève générale,
même si ils s'en prennent régulièrement dans les dents
(1936 et 1968 en France par ex...).
C'est leur terreur...et ce qui explique que
les politiciens du FdG, de concert avec ceux du PS,
ont tout fait pour saboter la construction de la GG en 2010,
alors que tout le monde le savait:
il fallait au moins quelques jours de ça pour faire capoter la réforme.
Ils activement agi et saboté nos retraites.
Les politiciens professionnels préfèrent vendre la lutte des classes,
pour mieux s'approcher des places.
Ils l'ont fait sous Mitterrand, sous Jospin,
et ont leur place près des gamelles, demain comme hier,
en France comme ailleurs.

Quand à l'utilisation de l'insulte vis à vis des forumeurs
(" vous êtes des fossiles"), elle n'a rien à faire sur ce forum,
bien qu'elle situe le niveau de l'argumentation.


Dernière édition par Roseau le Sam 5 Oct - 15:09, édité 1 fois
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Message  Duzgun Sam 5 Oct - 14:49

yannalan a écrit:
nous on organise la classe que tu le veuilles ou non!!!
Méthode Coué... parfois ça marche...
D'un autre côté, si c'était vrai ce serait encore pire en terme de responsabilité de leur part...
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Message  gérard menvussa Sam 5 Oct - 15:20

cerise75 a écrit:

n'en déplaise à vérié ces camarades sont tout sauf des lambertos, par contre qu'a tu a reprocher au fait qu'on veut l'implication du plus grand nombre pour changer la socièté!!!!!
risioble!!!!!  et pour connaitre la camarade qui a écrit l'article je peux t'assurer que tout ce qu'on cherche à dévelloper c'est la démocraztie directe ne t'en déplaise!!!
tu te gargarises de mot démocratie bour geoise et tout le tintouin mais vous êtes des fossiles  à attendre le grand soir!!!!!
nous on organise la classe que tu le veuilles ou non!!!
les incantations à la grève générale ça n'a jamais mis personne dans la rue!!!!
On peut reprocher sans doute bien des choses aux "lambertos", mais pas ce que Vérié vous reproche Et surtout pas ça :

qu'a tu a reprocher au fait qu'on veut l'implication du plus grand nombre pour changer la socièté!!!!!
La dessus, on a rien a vous reprocher, bien au contraire ! Mais une promesse n'est pas un constat, et tout cela tient plus du placard publicitaire que des faits objectifs.

vous êtes des fossiles à attendre le grand soir!!!!!
J'ai toujours trouvé ceux qui attendaient le grand soir comme parfaitement ridicule. Mais tout compte fait, il le sont plutot moins que ceux qui attendent le retour de la quatriéme république.

tout ce qu'on cherche à dévelloper c'est la démocraztie directe ne t'en déplaise!!!
Pourrais tu nous montrer quelques exemples de cet ardent désir de développer la "démocratie directe" ? Soit tu ne sais pas ce que c'est, soit tu nous ment, soit tu te mens à toi même. Ou un mélange des trois...

nous on organise la classe que tu le veuilles ou non!!!
Amusant... Tu peut nous expliquer ce que veut dire "organiser la classe", et quels faits objectifs montreraient cette prétention .?


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Message  nico37 Sam 5 Oct - 18:54

Vers un rapprochement entre EELV et le Parti de gauche Michel Veron le 04/10

Rennes, Cholet, Clichy-la-Garenne... Les alliances électorales entre Europe Ecologie-les Verts et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon fleurissent un peu partout en France.

Etre ou ne pas être... dans la majorité. Tel est le dilemme des écologistes qui depuis leur entrée au gouvernement soufflent le chaud et le froid sur leur alliance avec le PS . Avec deux portefeuilles ministériels, la question semblait pourtant réglée sans ambiguïté pour les écologistes. Pourtant, dans plusieurs villes, ils vont s'allier avec le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon , l'un des opposants le plus virulents à François Hollande .

Ce sera notamment le cas à Rennes, à Cholet ou encore à Clichy-la-Garenne. Et cette liste est vouée à s'allonger dans les prochaines semaines. "Des accords sont en cours", assure la co-présidente du PG, Martine Billard, au Figaro. Localement, les écologistes supportent de moins en moins de cautionner la politique gouvernementale. Absence d'ambition écologique, détermination à donner vie à l'aéroport de Notre-Dame des Landes, politique économique jugée trop austère, les sujets de tensions ne manquent pas.

Jean-Luc Mélenchon et ses partisans ont donc su profiter habilement de la situation. Toutefois, le divorce entre les écologistes et les socialistes n'est pas (encore?) d'actualité, il s'agit seulement pour les premiers d'exprimer leur mécontentement. A Europe 1, un sénateur EELV confie justement que "dans les mariages, une petite infidélité de temps en temps, ça ressoude le couple". Pas sûr que le partenaire "délaissé" partage cet avis...

Quid de l'alliance entre le PG et le PCF ?

Mais cette alliance entre EELV et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon fragilise aussi le Front de gauche constitué avec le PCF pour l'élection présidentielle. Depuis quelques mois, le PCF tergiverse à définir sa stratégie pour les municipales. Certains cadres du parti sont tentés de s'allier avec le PS afin de conserver ces centaines d'élus à travers la France. D'autres communistes, au contraire, refusent de mener la bataille des municipales avec les socialistes compte-tenu de la politique conduite par la majorité. Une réunion nationale puis un Conseil national, ce week-end, doivent en principe permettre aux communistes de trancher.

En attendant, côté socialiste, on n'apprécie guère la tentation des écologistes à courir les jupons du Parti de gauche. Après la législative partielle à Villeneuve-sur-Lot en juin dernier, où le candidat PS avait été éliminé au premier tour, François Hollande avait demandé aux formations de la majorité de "tirer toutes les leçons de ce scrutin, et du premier tour et du second tour". Implicitement, il reprochait à EELV d'avoir maintenu son candidat au premier tour, privant ainsi la gauche de second tour. Une fois encore, le chef de l'Etat n'a visiblement pas été entendu. Décidément, cela devient une habitude...

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Parti de Gauche - Page 16 Empty Le maitre mot de Pierrot

Message  Roseau Sam 5 Oct - 23:30

Ce samedi 5 octobre, le sénateur Pierrot a encore recadré l'ex sénateur Méluche...:
"Le maître mot pour nous n'est pas autonomie, c'est rassemblement",
a déclaré le secrétaire national du PCF, lors du discours de clôture des rencontres nationales.
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Message  Babel Dim 6 Oct - 8:46

Achille a écrit: 
verié2 a écrit:
Le problème posé à la société n'est pas de mettre en place une nouvelle constitution bourgeoise plus "démocratique" (les "nouveaux droits", plus flou tu meurs...), mais un problème de destruction de l'appareil d'Etat bourgeois et de mise en place du pouvoir des travailleurs. Cela, bien évidemment, Mélenchon n'en parlera jamais car ce n'est pas son objectif.
Totalement faux au moment même où des droits élémentaires sont remis en cause sur la représentativité des organisations ouvrières à propos du travail le dimanche ou le pouvoir et le média mettent en avant quelques témoignages triés sur le volet, ou la "liberté du consommateur"...
au moment où des institutions supra nationales servent de prétexte aux gouvernements pour s'attaquer au système de protection sociale par la toute récente attaque sur les retraites.
au moment où le gouvernement Ayrault/Hollande continue de refuser l’amnistie aux syndicalistes condamnés par une justice de classe.
au moment...etc.

La question de la défense des droits démocratiques et de leur extension est plus que jamais une question centrale de mobilisation unitaire et de masse pour tous les militants anti capitalistes qui ne se contentent pas de rêver à un saut dans l'espace temps qui nous ferait passer de la constitution de la Vème république à la "destruction de l'appareil d'Etat bourgeois".
L'article commenté par Verié trace un trait d'égalité entre les droits démocratiques, qui sont presque toujours le résultat de conquêtes sociales payées au prix fort, et les institutions "démocratiques", qui sont, elles, l'expression "démocratique" de la dictature de la classe dominante - son modus operandi en période ordinaire.

Confusion révélatrice d'une orientation qui cherche à gérer la société bourgeoise, au lieu de la renverser, à rafistoler l’État bourgeois à l'aide d'opérations cosmétiques, au lieu de le détruire. Et confusion que tu t'empresses de masquer dans ta réponse, où droits et institutions sont mis sur le même plan.

Babel

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Message  nico37 Dim 6 Oct - 14:44

L’Europe se construit au service des peuples ! Le Bureau national des Jeunes Européens-France 03/10

Depuis 2005, l’extrême gauche française a fait de l’Europe un bouc émissaire qu’elle s’empresse d’accuser de tous les maux. Responsable de la crise, elle serait le bras armé des banquiers, le chancre du libéralisme et l’ennemi des services publics. Si votre constat, sur certains points n’est pas dénué de bon sens, votre aversion générale pour la construction européenne actuelle est difficilement compréhensible, les changements que vous proposez sont loin d’être clairs et leurs conséquences potentiellement catastrophiques.

Si nous suivons votre argumentation, développée notamment à l’occasion de votre programme pour les élections présidentielles de 2012, il faudrait commencer le nettoyage et la dé-libéralisation en se débarrassant du Traité de Lisbonne. Il aurait en effet apporté une vague d’ultralibéralisme nocive à notre économie et qui expliquerait la crise économique que nous traversons. Nous sommes en désaccord avec vous sur plusieurs points.

Tout d’abord, l’Union européenne est une institution démocratique. Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct tous les 5 ans. En tant que co-législateur, il contrôle le travail de la Commission et il exprime directement au sein de l’Union la voix des citoyens. Il s’avère qu’aujourd’hui, ce Parlement est composé à majorité d’élus de droite de doctrine libérale ou conservatrice. Mais cela ne veut absolument pas dire que l’Union en elle-même est de droite ou libérale. Ce serait là, et c’est ce que vous faîtes systématiquement, confondre la structure avec les politiques qui sont mises en place. Si un jour vos idées se retrouvent majoritaires au sein du Parlement européen, soyez certains qu’elles seront mise en place.

Il n’est pas nécessaire de s’en prendre à une organisation pour le seul motif que l’on ne parvient pas, à travers des élections démocratiques, à y être représenté.

De plus, malgré vos insinuations, l’Europe travaille de plus en plus dans des secteurs sociaux et ces travaux sont des réussites. Le programme Erasmus par exemple a connu un succès non démenti et continue encore aujourd’hui à créer une Europe des étudiants et des chercheurs. Mais on peut aussi citer le FSE, le fonds social européen qui, s’il n’est pas parfait, reste néanmoins une avancée importante sur la voie d’une Europe sociale. Au lieu de critiquer en permanence l’Union européenne, poussez donc en son sein vers la voie plus sociale que vous prêchez sous tous les toits.

Vous accusez l’Europe de ne pas être assez protectrice de ses concitoyens, pas assez sociale. En revanche, ce que vous ne dîtes pas, c’est qu’aujourd’hui l’Union européenne n’en a pas les moyens car les prérogatives de mise en place d’une politique sociale restent le domaine réservé des Etats nationaux. Pour avoir la possibilité de mettre en place l’Europe sociale que vous appelez de vos vœux, il faut créer le plus rapidement possible un Etat Européen fédéral et démocratique.

De même, l’Union européenne, si elle n’a pas empêché la crise actuelle, l’a en grande partie amoindrie. La crise économique que nous vivons provient en effet d’une crise financière qui, née outre- Atlantique, s’est diffusée largement en Europe. Grâce à notre monnaie, deuxième devise mondiale, et à l’existence du marché commun, nous avons pu, tant bien que mal, éviter un effondrement total de notre économie. L’intégration importante des économies européennes grâce au marché commun leur procure un grand dynamisme et c’est ce dynamisme qui nous a permis de ne pas entrer trop longtemps en récession.

Cependant, il est vrai que l’Union n’a pas permis d’éviter la crise et qu’elle peine actuellement à en sortir. Etrangement, si vous voulez remettre en cause le traité, vous estimez que ces difficultés ne sont dues qu’aux politiques mises en place par l’UE. Mais n’est-ce pas plutôt à cause de sa structure ? N’est-ce pas parce que l’Union ne dispose pas d’une volonté politique propre et déterminée qu’elle n’arrive pas à se relever ?

Vous plaidez pour le lancement d’une VIème république et pourtant, vous manquez cruellement d’ambition dans votre projet européen. A vous lire, une fois le Traité de Lisbonne dénoncé, un nouveau Traité renégocié en remplacement ferait de l’Union européenne une organisation internationale comme une autre. Une sorte de nouveau Conseil de l’Europe qui s’engagerait en particulier « pour le respect du peuple palestinien ». Mais l’Union européenne, n’est-ce pas bien plus que cela ? C’est une formidable création qui a permis en 50 ans de réunir des peuples qui ne connaissaient que la guerre. C’est un outil commun qui a assuré la prospérité des européens. La mise en commun de secteurs clefs comme l’agriculture aide les citoyens. Aujourd’hui, dans le cadre d’une économie mondialisée où la concurrence est très rude, il est nécessaire de donner à l’Union européenne la possibilité de protéger ses citoyens, car la France n’arrive aujourd’hui plus à le faire seule.

Vouloir négocier un nouveau Traité qui n’irait pas dans le sens de plus d’intégration, c’est aller contre le besoin des citoyens et en réalité dans le sens du nationalisme. Les européens ont aujourd’hui besoin d’avoir un cap clair pour l’avenir. Et il n’est pas possible d’offrir un cap pour l’avenir sans que ce cap soit européen. La France est faible, diplomatiquement, économiquement, vous le dites vous-même. Cette faiblesse doit être compensée par un changement d’échelle.

Alors pourquoi vouloir en faire une organisation internationale lambda dans laquelle il faudrait renforcer les prérogatives des parlements nationaux ? N’est-ce pas en réalité un nationalisme classique qui se cache dans votre programme sous le couvert d’une solidarité internationale rassembleuse ? Quand on entend les propos de votre Président à l’égard de l’Allemagne, on serait tenté de le croire. Vous voulez construire une Europe ambitieuse, au service de l’humain : construisez d’abord une Europe forte. Une Europe qui nous permette de nous battre pour conserver nos valeurs, nos modèles sociaux et qui nous permette de résister à l’influence toujours plus présente des autres poids lourds mondiaux. Cette Europe forte politiquement, c’est une Europe fédérale qui réunirait, dans la démocratie, les peuples européens.

A titre d’exemple, sur le dossier palestinien qui vous tient tant à cœur, la France n’a jamais et n’aura jamais le poids suffisant pour avoir un impact sur le conflit Israélo-Palestinien. Mais une Europe unie, parlant d’une seule voix pour défendre nos valeurs des Droits de l’homme et de démocratie, voilà qui aurait de l’impact face aux autres parties du quartet pour le Moyen-Orient.

Ne vous trompez pas de combat : en vous battant pour une autre Europe, ne vous battez pas contre l’Europe. L’Europe fédérale que nous appelons de nos vœux pourra bien entendu être de gauche, si les citoyens européens en décident ainsi démocratiquement. Soyez une véritable force de proposition et non une force constante d’opposition qui ne prend pas la peine de voter au sein du Parlement européen. Devenez une force de proposition et choisissez l’avenir qui mettra l’humain d’abord dans une Union européenne politiquement unie et renforcée !

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Parti de Gauche - Page 16 Empty "Marchands de tapis" (JLM, sic)

Message  Roseau Dim 6 Oct - 15:14

Simmonet candidate Logo Mélenchon à Paris:
« Le comportement du PCF n’est pas normal. Ils négocient actuellement avec le Parti socialiste en se prévalant du score du Front de Gauche à la présidentielle 2012 (soit 11 %), alors qu’ils ne représentent que 1/9 des composantes du mouvement. Ils essaient de marchander avec nous aussi des places sur les listes électorales. On n’a pas accepté et les discussions ont été rompues. »
http://www.lcp.fr/actualites/politique/152390-danielle-simonnet-faire-de-paris-la-capitale-de-resistance-a-l-austerite


Dernière édition par Roseau le Lun 7 Oct - 12:52, édité 2 fois
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Message  nico37 Lun 7 Oct - 9:48

Loïc Rossi

Je suis militant au Parti Communiste Français, et ai participé à la campagne du Front de Gauche en 2012. Je ne prétends pas parler au nom de mes camarades, mais je me permettrai quelques commentaires :

« Tout d’abord, l’Union européenne est une institution démocratique. Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct tous les 5 ans. En tant que co-législateur, il contrôle le travail de la Commission et il exprime directement au sein de l’Union la voix des citoyens. »

C’est vrai que le Parlement est élu démocratiquement, et j’en suis content ! Le problème tient dans le « co-législateur ». Le Conseil légifère aussi, mais il n’est lui pas directement élu, et constitue plus la défense de 28 intérêts nationaux que d’un intérêt européen. Le Conseil constitue une partie épineuse du problème…

Il s’avère qu’aujourd’hui, ce Parlement est composé à majorité d’élus de droite de doctrine libérale ou conservatrice. Mais cela ne veut absolument pas dire que l’Union en elle-même est de droite ou libérale. Ce serait là, et c’est ce que vous faîtes systématiquement, confondre la structure avec les politiques qui sont mises en place.

Oui et non. Je suis d’accord quand vous dites qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain en attaquant l’idée européenne plutôt que la façon dont elle est mise en œuvre. Oui à l’Europe, mais pas celle-ci !
Je ne suis pas d’accord quand vous dites que l’Europe n’est pas libérale par essence. Un peu quand même ! Le traité de Maastricht et le TSCG participent à forcer des politiques d’austérité en prônant l’équilibre budgétaire à tout prix, y compris en sacrifiant les investissements et la relance. Le statut de la BCE qui ne peut prêter aux états, les oblige à emprunter sur les marchés et donc à se soumettre à la finance. L’absence d’initiative législative du Parlement est un frein aux avancées démocratiques pour l’Europe. Ces traités et institutions sont les mêmes quelles que soient les majorités en place, ce qui nous fait dire que les bases institutionnelles de l’UE actuelle sont plutôt orientées vers le libéralisme que vers le socialisme…

Au lieu de critiquer en permanence l’Union européenne, poussez donc en son sein vers la voie plus sociale que vous prêchez sous tous les toits.

Je vous renvoie l’attaque. Lisez notre programme : on y propose une harmonisation des normes sociales par le haut, un salaire minimum dans tous les pays membres. Et je n’ai pas vu où nous critiquions les programmes Erasmus et le FSU. Nous sommes au contraire d’accord pour dire que ces deux projets sont trop peu financés et développés.

Vous accusez l’Europe de ne pas être assez protectrice de ses concitoyens, pas assez sociale. En revanche, ce que vous ne dîtes pas, c’est qu’aujourd’hui l’Union européenne n’en a pas les moyens car les prérogatives de mise en place d’une politique sociale restent le domaine réservé des Etats nationaux. Pour avoir la possibilité de mettre en place l’Europe sociale que vous appelez de vos vœux, il faut créer le plus rapidement possible un Etat Européen fédéral et démocratique.

Les intérêts nationaux et l’absence de réel budget européen tuent effectivement les avancées dans ce domaine. Sur le fédéralisme : je suis communiste et fédéraliste, car l’un n’empêche pas l’autre, au contraire. Mais tous mes camarades, surtout dans l’ancienne génération, ne sont pas aussi emballés. Le fédéralisme oui, mais il faut effectivement faire attention au respect des principes démocratiques. Je ne serais pas emballé par un état fédéral qui empêcherait un pays qui veut aller plus loin dans les normes sociales, de le faire.

De même, l’Union européenne, si elle n’a pas empêché la crise actuelle, l’a en grande partie amoindrie. La crise économique que nous vivons provient en effet d’une crise financière qui, née outre- Atlantique, s’est diffusée largement en Europe. Grâce à notre monnaie, deuxième devise mondiale, et à l’existence du marché commun, nous avons pu, tant bien que mal, éviter un effondrement total de notre économie. L’intégration importante des économies européennes grâce au marché commun leur procure un grand dynamisme et c’est ce dynamisme qui nous a permis de ne pas entrer trop longtemps en récession.

Pour la crise financière peut-être, mais pour la crise de la dette, c’est plutôt l’inverse. La BCE aurait du soutenir la relance économique en prêtant aux états à bas taux, en rachetant des dettes, et en créant des euro-bonds. Aurait du, mais ne le peut pas, à cause de ses status. D’autre part, le marché commun actuel incite plus au dumping social et fiscal qu’à une collaboration progressiste…

vous estimez que ces difficultés ne sont dues qu’aux politiques mises en place par l’UE. Mais n’est-ce pas plutôt à cause de sa structure ? N’est-ce pas parce que l’Union ne dispose pas d’une volonté politique propre et déterminée qu’elle n’arrive pas à se relever ?

Partiellement d’accord. La construction trop peu démocratique, les traités à coloration libérale, et le manque de vision européenne nous empêchent d’aller vers le progrès social et démocratique. Mais quand la Commission et la BCE imposent une odieuse cure d’austérité à la Grèce, ce n’est pas uniquement une question de manque de volonté ou un problème d’institutions, c’est surtout un choix résolument libéral.

Vous plaidez pour le lancement d’une VIème république et pourtant, vous manquez cruellement d’ambition dans votre projet européen.

Là dessus, malheureusement, je suis d’accord. Le Front de Gauche manque de précision sur les propositions pour l’UE. Cependant, le PCF va tenir en novembre une convention sur l’Europe, et le Parti de la Gauche Européenne tient son congrès en décembre. J’ai bon espoir que cela nous donne les moyens d’avoir un programme très concret (et je l’espère fédéraliste) pour les élections européennes.

Aujourd’hui, dans le cadre d’une économie mondialisée où la concurrence est très rude, il est nécessaire de donner à l’Union européenne la possibilité de protéger ses citoyens, car la France n’arrive aujourd’hui plus à le faire seule.

Oui. Et c’est pourquoi nous voulons changer l’euro plutôt que le quitter. L’euro pourrait être un formidable outil de développement social s’il était utilisé à meilleur escient… De même l’UE pourrait aider à harmoniser les règles sociales en Europe, et donner une position forte face à l’ingérence des États-Unis et la montée de nouvelles forces économiques mondiales. Un siège commun à l’ONU ne serait pas idiot en ce sens.

Vouloir négocier un nouveau Traité qui n’irait pas dans le sens de plus d’intégration, c’est aller contre le besoin des citoyens et en réalité dans le sens du nationalisme.

Intégration oui, mais pas au détriment des citoyens et des travailleurs européens. Ce n’est pas être nationaliste que de dénoncer cette tendance à la libéralisation forcée. Et plutôt que des critères de convergence économiques, pourquoi pas des critères de convergence sociale (minima sur l’éducation, la santé, l’égalité des sexes, la lutte contre les discriminations, le taux d’emploi,etc.) ? L’union politique avant l’union bancaire !

Cette Europe forte politiquement, c’est une Europe fédérale qui réunirait, dans la démocratie, les peuples européens.

Le communisme c’est l’internationalisme, donc c’est le fédéralisme. Pour moi l’Europe est donc l’évidence, mais tout le monde ne le voit pas ainsi, même chez nous. Mais là encore, ça évolue dans le bon sens !

Ne vous trompez pas de combat : en vous battant pour une autre Europe, ne vous battez pas contre l’Europe. Soyez une véritable force de proposition et non une force constante d’opposition qui ne prend pas la peine de voter au sein du Parlement européen. Devenez une force de proposition et choisissez l’avenir qui mettra l’humain d’abord dans une Union européenne politiquement unie et renforcée !

L’attaque est basse d’autant qu’elle est infondée. Nous avons des idées sur l’Europe, et nous ne critiquons pas aveuglément. J’ai cité des propositions du FDG et des mouvements progressistes européens, ce n’est pas que de la gesticulation. Lisez le manifeste de l’Alter Sommet d’Athènes, il y a des idées pour l’alternative, issues de nombreuses organisations de gauche européennes.

Votre lettre a un mérite : pointer nos faiblesses sur les propositions, mais elle se trompe lourdement sur un fait. Nous ne sommes pas contre l’Europe en tant qu’idée. Ce que nous dénonçons c’est l’implémentation libérale qui est en cours actuellement. Le poncif souvent relayé par les médias comme quoi nous serions anti-europe, anti-euro, et nationalistes est archi-faux, et il est vraiment blessant pour le communiste que je suis d’être assimilé au FN sur les questions européennes alors que nous sommes diamétralement opposés sur les solutions à apporter à ces questions.

J’aime l’Europe, j’aime l’idée du fédéralisme, mais le problème est qu’on en est loin. Alors nous continuons la critique, aussi constructive que possible.

nico37

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Parti de Gauche - Page 16 Empty Le maire de Limeil-Brevannes quitte le PG

Message  Roseau Lun 7 Oct - 13:01

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/le-maire-de-limeil-brevannes-quitte-le-parti-de-gauche-07-10-2013-3203773.php
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Message  oxy Lun 7 Oct - 13:40

verié2 a écrit:On croirait lire du Lambertiste...Shocked 
Ce genre de discours pseudo radical est caractéristique de tous les opportunistes. Nous ne sommes plus à l'époque de la révolution de 1789. Le problème posé à la société n'est pas de mettre en place une nouvelle constitution bourgeoise plus "démocratique" (les "nouveaux droits", plus flou tu meurs...), mais un problème de destruction de l'appareil d'Etat bourgeois et de mise en place du pouvoir des travailleurs. Cela, bien évidemment, Mélenchon n'en parlera jamais car ce n'est pas son objectif.
Tu dis Lamberto et alors et si tu parlais de ces slogans propagandistes marxistes révolutionnaires : "destruction de l'appareil d'Etat bourgeois et de mise en place du pouvoir des travailleurs ": c'est quoi une dictature prolétarienne, le pouvoir ouvrier avec des conseils ouvriers , il a des milliers de solutions suivant les individus , les groupuscules ,et les ....c'est plus démago que Melenchon c'est irréaliste sauf dans les textes sacrés ....croire ne permettra pas le pouvoir même prolétarien...sauf sur les forums ...

oxy

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Message  oxy Lun 7 Oct - 13:47

Roseau a écrit:Simmonet candidate Logo Mélenchon à Paris:
« Le comportement du PCF n’est pas normal. Ils négocient actuellement avec le Parti socialiste en se prévalant du score du Front de Gauche à la présidentielle 2012 (soit 11 %), alors qu’ils ne représentent que 1/9 des composantes du mouvement. Ils essaient de marchander avec nous aussi des places sur les listes électorales. On n’a pas accepté et les discussions ont été rompues. »
http://www.lcp.fr/actualites/politique/152390-danielle-simonnet-faire-de-paris-la-capitale-de-resistance-a-l-austerite
Ris moins ...certaines sections du PCF se présenteront peut être avec des scories du NPA et oui les organisations gauchistes sont tellement déconsidérées qu'elles sont prêtes à s'allier au PCF pour exister mais le PCF préféra toujours le PS ...pour ne pas disparaitre car le NPA n'existe plus sauf sur ce forum...quant aux Fde G il préférera les écolos de EELV et oui ils existent encore eux ...Si vous regardiez votre nombril au lieu de casser toujours les autres

oxy

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