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Parti de Gauche

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Parti de Gauche - Page 22 Empty Re: Parti de Gauche

Message  nico37 Jeu 31 Jan - 12:02

Le parti de Gauche recommande au Parc national " médiations " et " pédagogie "

Le Parti de Gauche donne son avis sur la proposition de Charte du Parc national de la Réunion, actuellement en enquête publique. Son élaboration est un principe qu'il accueille favorablement, voici le communiqué dans son intégralité:

La Coordination locale du Parti de Gauche (PG), membre du Front de Gauche, accueille favorablement le principe d’élaboration d’une charte destinée à l’encadrement des usages et activités humaines sur le territoire du Parc National de La Réunion (PNR) au regard de l’impérieuse nécessité de préserver les richesses paysagères et la diversité des espèces végétales et faunistiques universellement reconnus par l’UNESCO et le Comité du Patrimoine.

Cette démarche s’inscrit parfaitement dans l’esprit de sa "règle verte" édictée lors de ses dernières assises sur l’écosocialisme qui ont été organisées en son sein fin 2012.

La Réunion, comme bon nombre d’autres territoires, a besoin de réorienter ses pratiques de vie individuelle et collective pour avancer vers une société qui puisse offrir aux générations futures un avenir à la fois "viable, vivable et équitable".

Le Parti de Gauche a pris bonne note de l’opportunité fournie par la présente charte :

- d’une synergie autour d’un acteur unique - le PNR - se situant ni trop près ni trop loin des parties agissantes,
- de définition d’objectifs de préservation et de protection des écosystèmes,
- d’élaboration de prescriptions de contrôle et de police visant une articulation entre les activités humaines et le respect de l’environnement, tant dans le cœur habité que dans l’aire d’adhésion,
- du respect de la compatibilité de la charte avec le présent SAR et de la réciprocité des déclinaisons entre la charte d’une part et les SCOT et PLU d’autre part,
- des apports réglementaires nouveaux au sein du cœur habité
- du choix de la méthode retenue en vue de l’application de la règlementation (convention de partenariat et pédagogie avant sanction).

Le Parti de Gauche recommande au Parc National de la Réunion, au cours de cette première période de mise en œuvre des prescriptions de la charte, comme en toute nouvelle circonstance, et dans l’intérêt d’une appropriation citoyenne la plus large, de faire preuve de toute la pédagogie et sensibilisation requises, et par tous les moyens d’information et de collecte d’avis (débats démocratiques, médias publics, réseau Education nationale, …), de :

- porter à la connaissance du grand public, systématiquement et jusqu’à adhésion, les questions sensibles (extermination du bringelier maron, du longose, …, avenir de la filière goyavier, de la filière vanille, …)
- éviter les brutalités et donc privilégier les médiations, y compris par l’oralité et via des agents de proximité convenablement désignés, notamment en ce qui concerne le strict respect des concessions de l’Office National des Forêts.

Le Parti de Gauche entend enfin agir pour que le Parc National de la Réunion s’engage lui-aussi en vue de la préparation de la deuxième génération de charte à :

- tirer objectivement les enseignements des impacts de l’introduction, volontaire ou non, d’espèces animalières (mouche bleue, truite, lézard, cerf, …), du poids des traditions, …
- porter la réflexion sur la pertinence de l’élevage et de la chasse du cerf à Marla et au Maïdo,
- s’interroger sur l’utilité effective des portes du Parc National de la Réunion pour la maîtrise de la fréquentation du cœur habité au regard des questions de gestion des ressources, des déchets et eaux usées.
- traiter la question de l’origine de l’alimentation servie aux touristes au sein du cœur habité et corrélativement du type d’agriculture.

Jean-Hugues SAVIGNY & Soah DEFRANCE (Co-Présidents Départementaux)

nico37

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Message  Rougevert Jeu 31 Jan - 22:22

On attendrait (mais de l'ensemble des orgas du Mvt Ouvrier aussi, y compris du NPA) une réflexion plus écologiste sur cette façon de protéger "la nature".
Là, protéger "la nature" se borne à protéger (provisoirement en raison de l'explosion démographique) des territoires dont la surface est d'ailleurs dérisoire.
et quelle ambiguïté!
D'un côté:
La Coordination locale du Parti de Gauche (PG), membre du Front de Gauche, accueille favorablement le principe d’élaboration d’une charte destinée à l’encadrement des usages et activités humaines sur le territoire du Parc National de La Réunion (PNR) au regard de l’impérieuse nécessité de préserver les richesses paysagères et la diversité des espèces végétales et faunistiques universellement reconnus par l’UNESCO et le Comité du Patrimoine.
De l'autre:
Le Parti de Gauche recommande au Parc National de la Réunion, au cours de cette première période de mise en œuvre des prescriptions de la charte, comme en toute nouvelle circonstance, et dans l’intérêt d’une appropriation citoyenne la plus large, de faire preuve de toute la pédagogie et sensibilisation requises, et par tous les moyens d’information et de collecte d’avis (débats démocratiques, médias publics, réseau Education nationale, …), de :
Ce qui revient à la démarche référendaire comme sur le nucléaire.
Le PG se réfugie derrière l'opinion "du Peuple", sans avoir d'avis politique de parti affirmé: il ne prend pas SES responsabilités.
Si "le Peuple" demandait majoritairement l'expulsion de tous les "étrangers du Sud" ou le rétablissement de la peine de mort, il serait (il est déjà "contre" au moins en paroles).
Alors pourquoi cette différence?
A mon avis c'est un aveu d'opportunisme politicard, celui de ne se fâcher avec personne.

Chaque fois qu'un PN a été créé (sans référendum) une partie des habitants et usagers des territoires concernés se sont violemment opposés à la création de ces Parcs et ont souvent obtenus des concessions vidant la création du Parc de toute signification de protection de la "nature".
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Message  nico37 Ven 1 Fév - 18:26


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Message  Roseau Ven 1 Fév - 21:16

Pour ne pas répéter voir la critique de cette vidéo du 29 janvier déjà faite ici:
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2480p435-parti-de-gauche#56973
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Message  nico37 Lun 4 Fév - 18:15

Municipales : Rey (Parti de gauche) entre dans la ronde des candidats O.R. 25/01

À l'occasion de la cérémonie des vœux de la section locale du Parti de gauche, hier, Richard Rey a officiellement fait savoir qu'il serait " candidat à la candidature pour mener une vaste liste de rassemblement à gauche, pour le Front de gauche. Je prendrai ma part de responsabilité dans la destinée agathoise " , a-t-il solennellement annoncé. " Oui, je suis de gauche, je l'ai toujours été, mais moi je n'avancerai pas masqué et je ne prendrai pas les électeurs pour des imbéciles. " Toute allusion à Fabrice Mur, candidat potentiel de la gauche mais qui, à ce jour, n'est pas encarté au Parti socialiste, ne serait bien sûr que fortuite… Devant la presse, Richard Rey a tenu à se présenter : " Je suis marié, j'ai deux superbes filles et je suis issu de la communauté gitane depuis quatre générations sur Agde. " Des origines revendiquées pour ce titulaire d'un diplôme de psychopathologie clinique obtenu à Montpellier III, qui rejette toute démarche communautariste. " Je suis anti-communautariste et opposé aux quotas. Le communautariste est contraire aux valeurs républicaines que je place au-dessus de tous les idéaux. " Reste maintenant à savoir si le Parti communiste, actif sur Agde, verra cette déclaration de candidature d'un bon œil.

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Message  yannalan Lun 4 Fév - 19:18

Je suis marié, j'ai deux superbes filles et je suis issu de la communauté gitane

Cà, c'est des références puissantes.

yannalan

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Message  nico37 Mar 5 Fév - 15:18

yannalan a écrit:
Je suis marié, j'ai deux superbes filles et je suis issu de la communauté gitane

Cà, c'est des références puissantes.

Pour sûr : ils nous a pas dit s'il jouait de la guitarre Exclamation

Peut être qu'ils pourraient nous faire une reprise :


Cuincy : Charles Ladent quitte le Parti de gauche 24/01 La Voix Du Nord

Il était co-secrétaire depuis 2008 du comité local du Douaisis, à la coordination départementale et au conseil national du Parti de gauche. Charles Ladent, élu à Cuincy, a fait savoir qu’il quittait le parti.

Dans le Douaisis, le Parti de gauche a rajeuni ses instances 24/01 NATHALIE LABREIGNE

Après le départ de Marc Dolez, co-fondateur, et la démission de Charles Ladent, co-secrétaire du comité du Douaisis, le Parti de gauche dans l’arrondissement a dû renouveler ses instances.

(...)

nico37

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Message  nico37 Mer 6 Fév - 10:45

Lettre ouverte à Madame la Ministre du logement et de l’égalité des territoires.

Le 11 janvier dernier, le tribunal administratif de Paris a rendu une ordonnance, dans le cadre d’une procédure de référé liberté, confirmant le droit à l’hébergement et les obligations de l’Etat en ce domaine. En conséquence, le Préfet de Région s’est trouvé dans l’obligation de proposer une solution d’hébergement à une famille du Val d’OIse qui se trouvait à la rue du fait d’une interruption de prise en charge par le 115 de ce département.
Constatant l’aggravation des problèmes d’hébergement et de logement en Seine Saint-Denis qui résulte directement de l’insuffisance des politiques publiques menées par l’Etat, le Parti de gauche 93 a adressé une lettre ouverte à la Ministre du logement et de l’égalité des territoires:

Lettre ouverte à Madame la Ministre du logement et de l’égalité des territoires.

Madame,

De très longue date, nous constatons une situation d’une extrême gravité en matière d’accès à l’hébergement et au logement en Seine Saint-Denis. Au cours des dernières années, de nombreuses mobilisations unitaires ont dénoncé cette incurie et avancé des propositions cohérentes.
Nous vous avons alerté de ces difficultés notamment par un courrier, en date du 24 mai 2012. Plus récemment, nous avons saisi les parlementaires de la Seine Saint-Denis à ce propos.
Jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune réponse de vos services alors que les problèmes évoqués s’aggravent de façon très préoccupante. En effet, un nombre croissant d’adultes et d’enfants continue d’être confronté au mal logement. Cette dramatique situation profite en tout premier lieu aux marchands de sommeil qui, en toute impunité, louent au prix fort leurs taudis insalubres et dangereux.
Cette catastrophe sociale est d’autant plus inacceptable que le droit à l’hébergement et au logement a été instauré par la loi et réaffirmé par plusieurs décisions de justice. Le 11 janvier dernier, dans le cadre d’une procédure de référé liberté, le tribunal administratif de Paris a rendu une ordonnance confirmant le droit à l’hébergement et les obligations de l’Etat en ce domaine.
Sauf à considérer que la Seine Saint-Denis ne fait plus partie du territoire national, il conviendrait donc que ce droit vital s’applique strictement dans ce département.
Aussi, nous exigeons, de façon solennelle, que toutes les mesures nécessaires soient mises en œuvre sans délai afin qu’une solution d’habitat adapté et durable soit proposée à toute personne concernée par le mal logement.
Des dispositions simples permettraient sans aucun doute d’éradiquer ce problème, et en particulier :
- L’arrêt des expulsions sans proposition de relogement;
- L’instauration d’un seuil minimum de 30% de logements sociaux et de sanctions dissuasives à l’endroit des équipes municipales ne respectant pas cette obligation;
- L’encadrement à la baisse de tous les loyers du parc privé;
- La réquisition des logements et locaux vacants;
- La création en suffisance de places d’hébergement;
- L’engagement de poursuites à l’encontre des marchands de sommeil ;
Au-delà de ces dispositions d’urgence, une politique volontaire de construction de logements sociaux est à prévoir. A l’échelon national, la production annuelle de 200 000 logements à loyer réellement modéré durant 5 ans pourrait résorber le déficit constaté.
Bien entendu, nous restons disponibles en vue de convenir d’une rencontre dans les meilleurs délais afin d’évoquer ces questions de première importance.
Recevez, Madame, l’expression de nos salutations citoyennes.
Le Parti de Gauche 93

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Message  nico37 Jeu 7 Fév - 15:37

Le Parti de gauche et les Verts se font du piedJONATHAN BOUCHET-PETERSEN 28/01

ANALYSE Tactique. Les deux formations doivent se rencontrer ce mardi. En jeu : les élections européennes et municipales.

Les premiers sont dans l’alternative à gauche et la «résistance» à l’austérité gouvernementale. Les seconds appartiennent à la majorité, doivent leurs députés à leur allié socialiste et ont même deux ministres dans l’équipe Ayrault. L’état-major du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon en tête, a rendez-vous ce matin au siège d’Europe Ecologie-les Verts avec la direction de la formation et son secrétaire national, Pascal Durand. Rencontre inédite entre deux mouvements ayant choisi des stratégies opposées vis-à-vis du PS au pouvoir, mais souhaitant en tirer conjointement un premier bilan. Avec en ligne de mire des élections européennes - où EE-LV avait obtenu 16,28% en 2009 - et municipales en 2014.

«Nous n’y allons pas pour plumer la volaille EE-LV», assure Eric Coquerel, lieutenant de Mélenchon, qui réfute toute tentative d’OPA électorale du Front de gauche tout en glissant que, localement, des militants EE-LV multiplient les appels du pied pour des listes d’union «antilibérales». Mais le secrétaire national du Parti de gauche préfère mettre en avant le fait qu’EE-LV soit «la force politique du gouvernement avec laquelle on peut discuter calmement, sans invectives». Allusion aux derniers échanges tendus, entre des responsables PS et Mélenchon (Libération d’hier).

Reste que si le leader du Front de gauche saluait fin novembre dans Libération les Verts en «fondateurs» de l’écologie politique, il assurait être «en avance sur le plan programmatique» et les renvoyait à la «préhistoire». Ce à quoi Pascal Durand, qui ne conteste pas l’écologisme mélenchonien et voit «des passerelles entre [leurs] deux visions»,répond en raillant l’écosocialisme porté par le Parti de gauche, ce recours à «d’anciennes solutions» face aux problématiques d’un «nouveau monde». Pas vraiment l’entente cordiale.

Dans l’optique durable de constituer une majorité alternative au «social-libéralisme» gouvernemental, le Parti de gauche préfère mettre l’accent sur les germes de convergence entre «deux forces écologistes», ou au moins entre leurs électorats : du rejet du pacte budgétaire «Merkhollande» à celui de l’accord signé entre partenaires sociaux sur la question de l’emploi, un texte que les sénateurs EE-LV, comme les parlementaires Front de gauche, pourraient ne pas voter. «Comme les socialistes, [les écologistes] sont partagés entre deux ailes, veut croire Mélenchon. Une aile écolo-libérale et une écolo-socialiste.» C’est d’abord à l’aile gauche qu’il va s’adresser ce matin.

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Message  nico37 Ven 8 Fév - 14:37

La cour des comptes souhaite la double peine pour les chomeurs

Après le conseil constitutionnel qui se prononce sur le niveau de l’impôt, voila que la cour des comptes s’attaque aux droits des chômeurs. Elle sort de son rôle. Elle n’a pas a se prononcer sur l’opportunité des politiques. Pour elle, un chômeur mérite la double peine : privé d’emploi, il doit être moins indemnisés en prime. Alors que la moitié des chômeurs ne sont déjà pas indemnisés ! Au moment où le chomâge va exploser a cause des politiques d’austérité ce que propose la cour des comptes c’est d’augmenter le nombre des pauvres ! Pour ce genre de conseil on n’a pas besoin d’une cours des comptes ! Le MEDEF suffit.

On pourrait espérer que le gouvernement fasse fi de ces conseils. Mais du rapport Gallois à l’accord sur l’emploi inspiré du Medef, le gouvernement nous a trop habitué à suivre des textes socialement régressifs pour que nous soyons rassurés. Il est donc nécessaire de rappeler au moins deux évidences : les chômeurs ne sont pas responsables du chômage et à force d’exonérations accordées aux entreprises on accroit les déficits sociaux.

Quant aux solutions pour créer des emplois, elles existent : c’est ce que va montrer le Front de Gauche à travers sa campagne "l’alternative à l’austérité" qui débute demain, mercredi 23 janvier, par un meeting à Metz.

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Message  nico37 Dim 10 Fév - 19:18


nico37

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Message  Roseau Dim 10 Fév - 22:30

Merci Nico!
Le ronron en 90 secondes:
une seule solution, de bons patrons...
et suggéré...un bon Premier Sinistre... Laughing
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Message  nico37 Mar 12 Fév - 1:11

Mélenchon : la ligne anti-Hollande peut-elle durer ? CHLOÉ DEMOULIN 31/01

Et si les communistes lâchaient le patron du Front de gauche en 2014 ? Irrités par sa stratégie d'autonomisation, certains au PS misent sur ce scénario...

Face aux attaques répétées de Jean-Luc Mélenchon contre le gouvernement, le Parti socialiste avait jusqu'ici choisi l'indifférence, pointant, à la manière d'un Jérôme Cahuzac, sa solitude. Mais le lancement par le Front de gauche d'une "campagne contre l'austérité", qui désigne ouvertement les équipes dirigeantes en place comme responsables, a décidé la rue de Solférino à muscler sa riposte. Première salve, la lettre grinçante adressée vendredi dernier à Mélenchon par Jean-Christophe Cambadélis, ancien adversaire d'Harlem Désir dans la course à la direction du PS, n'en était qu'un avant-goût. En exigeant des communistes, alliés au président du Parti de gauche, qu'ils clarifient leur positionnement avant de conclure toute alliance avec eux en vue des élections municipales de 2014, le PS sort l'artillerie lourde.

Aux commandes, Luc Carvounas, chargé des relations extérieures du parti et proche de Manuel Valls, ne mâche pas ses mots à l'égard de celui qu'il a désigné dans les colonnes du Journal du dimanche comme "le pyromane de la gauche française". "On a un Jean-Luc Mélenchon qui a décidé désormais d'être un opposant en imaginant qu'il est une alternative à gauche", constate-t-il avec regret. "Ça n'existe pas, réfute-t-il, il ne peut pas y avoir plusieurs gauches."

" Un peu trop de fébrilité "

Convaincu que Mélenchon joue contre son camp, le sénateur-maire d'Alfortville n'est guère mieux disposé à l'endroit de ses "amis" communistes, qu'il accuse de cultiver un "double discours". Les voeux au vitriol du PCF ont achevé de le convaincre. "Ce n'est pas vrai de dire, comme l'affirmait Pierre Laurent [le patron du PCF, NDLR] quand il a vu Harlem Désir, qu'on peut dissocier ce qui se passe nationalement de ce qui pourrait se passer localement", raconte-t-il, échaudé par le premier échange qu'ont eu les deux responsables politiques avant Noël. "La vie politique ne se découpe pas en rondelles", s'irrite-t-il. Et de lancer une mise en garde aux communistes : "Est-ce qu'ils ont envie de continuer à verser un tribut à Jean-Luc Mélenchon qui leur a déjà tant coûté au moment des législatives ?"

Rappelée ainsi à l'ordre par le PS, la Place du Colonel-Fabien se défend de vouloir gagner sur les deux tableaux. "Il n'y a aucune ambiguïté", mais "un peu trop de fébrilité chez certains socialistes", rétorque Pierre Laurent, qui prend soin de ne pas mettre tous les socialistes dans le même panier. Cette "fébrilité", le patron du Parti communiste la juge "liée aux difficultés que le gouvernement rencontre à faire adhérer ses électeurs à la politique de rigueur qu'il mène". Mais "ce n'est pas en agitant les menaces sur les municipales qu'ils vont régler le problème", prévient-il, invitant le PS à admettre qu'il y a "un débat qui traverse la gauche".

"Il faut que chacun en revienne à la raison et ne prenne pas les municipales pour ce qu'elles ne sont pas", tempère-t-il, soulignant que des alliances se nouent entre PS et PCF "depuis 40 ans". Bref, les communistes, qui prévoient quand même d'aborder la question en interne lors de leur congrès la semaine prochaine, continueront à émettre des critiques quand ils le jugeront "utile".

" Élection sanction "

Dans l'entourage de Jean-Luc Mélenchon, le coup de semonce du PS agace sans vraiment inquiéter. "Les communistes ne sont pas le paillasson du mépris socialiste", lâche Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche, qui rappelle que le candidat Hollande avait déjà déclaré pendant la présidentielle que les communistes n'existaient plus. "On a une confiance très claire en nos camarades communistes", assure-t-il. D'autant que Mélenchon consacre déjà toute son énergie au coup d'après : les élections européennes. "C'est une élection dans laquelle on peut clairement passer devant le PS, c'est possible", veut croire Corbière. Dans cette optique, il est fort peu probable que l'ex-candidat à l'élection suprême lève le pied sur les critiques adressées au gouvernement. "Nous soutiendrons uniquement les mesures de la gauche", continuait-il à marteler lundi dernier sur Europe 1, toujours provocateur.

À Solférino, on nie vouloir "diviser pour mieux régner" ou encore faire payer aux communistes leurs tirs de barrage au Sénat contre les projets gouvernementaux. Certains, désireux de calmer le jeu, à l'instar de Christophe Borgel, le Monsieur Élections du PS, s'évertuent même à rappeler que les municipales sont encore loin. Mais le fait d'avoir un partenaire qui "systématiquement vous tire une balle dans le pied" passe décidément mal. "C'est à l'évidence quelque chose qui n'est pas tenable longtemps", souffle le porte-parole du PS David Assouline. Surtout quand on s'est fixé l'objectif - ambitieux - de faire en sorte que les municipales de 2014 "ne soient pas vécues, pour une fois, comme une élection sanction", précise Carvounas.

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Message  nico37 Mar 12 Fév - 21:04

Mélenchon à la rescousse de Robespierre A.S. avec AFP 31/01

Le co-président du Parti de gauche a interpellé, via un courrier, Rémy Pflimlin, le patron de France Télévisions, sur le contenu " truffé d'erreurs " d'un magazine diffusé sur France 3, intitulé " Robespierre, bourreau de Vendée ? "

Pour Jean-Luc Mélenchon, le documentaire de France 3 sur Robespierre est "un offensant et grossier plaidoyer à charge contre la Révolution de 1789".
En désaccord avec France 3, Jean-Luc Mélenchon est monté au créneau. Le co-président du Parti de gauche a adressé mercredi une lettre au président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, pour protester contre le contenu d'un magazine diffusé sur la troisième chaîne du groupe.

En cause : un numéro du magazine d'histoire "L'ombre d'un doute", intitulé "Robespierre, bourreau de Vendée?", "truffé d'erreurs et dangereusement orienté" selon Jean-Luc Mélenchon.

Une copie de la lettre a également été adressée à Olivier Schrameck, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), selon un communiqué du PG, qui demande aussi que les historiens puissent bénéficier d'un droit de réponse.

" Grossier plaidoyer à charge "

"Pour la troisième fois en moins d'un an, France 3, chaîne de télévision du service public, a diffusé la semaine dernière, une émission nommée 'Robespierre: bourreau de la Vendée?', épisode du magazine historique 'L'ombre d'un doute', présenté par M. Franck Ferrand", écrit ainsi Jean-Luc Mélenchon, dans cette lettre, cosignée par son secrétaire national Alexis Corbière.

"Le contenu de cet épisode est un offensant et grossier plaidoyer à charge contre la Révolution de 1789, truffé d'erreurs et dangereusement orienté vers une banalisation de l'idée de génocide", expliquent-ils.

" Grande médiocrité "

"Nous nous adressons à vous pour protester avec la plus grande fermeté contre le fond et la forme de cet épisode. Avec la majorité des historiens et universitaires, nous le jugeons scandaleux et absurde. Votre attitude est également condamnable lorsque vous conduisez le service public à rediffuser étrangement cette émission malgré sa grande médiocrité", est-il ajouté.

Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière condamnent également l'utilisation "dans n'importe quels contextes et conditions historiques" du terme "génocide", utilisé selon eux plusieurs fois dans l'émission.

Seconde diffusion

Selon France 3, qui relaie l'information, le documentaire a voulu "lever le voile sur le rôle de l'incorruptible dans le répression de la contre-révolution des Chouans", entre 1793 et 1796, en Vendée.
Et de rappeler que l'émission avait déjà été diffusée en janvier sans provoquer de polémique.

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Message  nico37 Jeu 14 Fév - 16:36

En Tunisie, de la révolution citoyenne à l’éco-socialisme (1/2) Récit par Laurent Maffeïs, de retour de Tunisie

A l'heure où ces lignes sont écrites, Jean-Luc Mélenchon s'est déjà exprimé au centre culturel de l'Institut français d'Alger. Il est à présent au Maroc. C'est donc Laurent Maffeïs qui prend momentanément le relais de l'écriture sur ce blog. Il a participé en Tunisie à la première étape du voyage des conférences sur l'Ecosocialisme au Maghreb. Laurent a été relayé en Algérie par Mounia Benaili. Au Maroc se sera Corinne Morel-Darleux. L'ensemble du déplacement est coordonné et suivi par Alain Billon, le président de la Commission Maghreb-Machrek du Parti de Gauche. C'est lui qui a noué patiemment depuis le congrès du Mans du PG, ces relations approfondies avec de nombreux partis maghrébins qui rendent possible ce déplacement. Beaucoup de militants et de dirigeants de ces organisations ont d'ailleurs signé l'appel international à voter pour Jean-Luc Mélenchon lors de la campagne présidentielle. Beaucoup d'entre eux seront présents lors du Congrès du PG fin mars à Bordeaux. Ces relations ont pris une dimension historique nouvelle depuis que les peuples du sud de la méditerranée sont à leur tour entrés dans un cycle de révolution citoyenne. Selon nous il ne fait que commencer. Une nouvelle étape de ce travail internationaliste avait aussi été franchie avec la première conférence méditerranéenne de l'autre gauche, tenue à Palerme en octobre 2012, à laquelle le Parti de Gauche a activement participé. A présent c'est un échange sur le fond qui s'organise autour de la présentation des thèses sur l'éco-socialisme. Les lignes qui vont s'afficher pendant plusieurs jours seront donc des compte rendus de voyages. Une autre façon d'informer et de partager.

Vous trouverez dans ce document une rapide revue de presse du déplacement de Jean-Luc Mélenchon en Tunisie
Merci notamment à Arroi Baraket, journaliste pour la chaîne Elhiwar Ettounsi, pour ses photographies.

Après Buenos Aires, Londres et Rome, Jean-Luc Mélenchon poursuit donc au Maghreb son cycle de conférences internationales sur l'éco-socialisme. Comme ce blog s'en est fait l'écho régulier, la démarche initiée lors des premières assises pour l'éco-socialisme a débouché sur la publication d'un premier Manifeste éco-socialiste en 18 thèses. Cette démarche se développe aussi sous la forme d'assises régionales rassemblant non seulement des militants de la gauche et de l'écologie politique mais aussi des associations et des syndicalistes. En visant l'intérêt général humain qui est mis en lumière par la crise écologique du capitalisme, ce manifeste porte un message résolument universel. Il propose ainsi une réponse radicale et concrète aux problèmes communs des peuples confrontés aux impasses du capitalisme financier, du productivisme et du libre échange. Ce manifeste a donc vocation à être porté et décliné dans d'autres pays que la France. C'est une des raisons pour lesquelles Jean-Luc Mélenchon avait prévu d'intervenir cette semaine dans le Maghreb, successivement à Tunis, Alger et Rabat. Ces déplacements préparent aussi la première réunion du Forum mondial pour la Révolution citoyenne prévu en avril et dont ce blog s'est aussi fait l'écho. Cette tournée maghrébine prolonge enfin l'engagement de la campagne présidentielle du Front de Gauche pour la refondation solidaire des relations entre la France, l'Europe et le Maghreb. Elle prolonge la bataille culturelle pour faire France de tout bois, notamment face à ceux qui voudraient importer la logique du choc des civilisations entre les deux rives de la méditerranée. Comme antidote, il suffit de se pencher sur la réalité sociale et humaine maghrébine pour mesurer à quel point les peuples du Maghreb et du sud de l'Europe forment par de nombreux aspects une société commune. Une convergence de situations encore accentuée par l'application des politiques d'austérité en Grèce, au Portugal, en Italie, en Espagne et en France.

Récit du dimanche 1er février, 1er jour en Tunisie.

La venue de Jean-Luc Mélenchon en Tunisie a évidemment changé de nature avec l'assassinat politique d'un des leaders du Front populaire tunisien Chokri Belaïd. Les jours qui ont suivi cette exécution ont été présentés par les médias dominants comme l'occasion d'un déferlement de sentiments anti-français en Tunisie en réaction aux déclarations stupides de Manuel Valls. La réalité locale avait pourtant fort peu à voir avec cette bulle médiatique. La colère du peuple tunisien après l'assassinat d'un de ses leaders révolutionnaires s'est exprimée de manière à la fois pacifique et massive dès le lendemain. 1,4 millions de Tunisiens ont ainsi manifesté dans les rues des différentes villes tandis que l'économie du pays était paralysée par une grève générale historique à l'appel de l'UGTT. A côté de ces mobilisations civiques sans précédents, les lamentables provocations de quelques intégristes en marge des obsèques relevaient plus du fait divers que de l'événement politique. Tout comme la soi-disant manifestation contre l'ingérence française tenue dans le centre de Tunis samedi après-midi. Alors que le parti Ennahda au pouvoir avait appelé à la mobilisation et que des ministres islamistes avaient même fait le déplacement, cette manifestation n'a finalement rassemblé que 3000 personnes. Les médias ont pourtant cru intelligent de montrer un énergumène non identifié brûlant un drapeau français, scène qui ne correspondait pourtant à aucune réalité collective. Et alors que les images des JT affolaient les téléspectateurs français, c'est une atmosphère de recueillement et de retenue qui régnait dans les rues de Tunis en cette fin de journée. Reste que Manuel Valls a encore perdu dans cette affaire une occasion de se taire. Lui et le PS sont les plus mal placés pour dénoncer le "fascisme islamique" en Tunisie. Ont-ils oublié que leurs amis du parti social-démocrate Ettakatol, membre de l'Internationale socialiste, gouvernent avec les dits islamistes ? Et que c'est même grâce à eux notamment que les islamistes disposent encore d'une majorité parlementaire alors qu'ils sont minoritaires dans le pays ? Plutôt que de s'occuper des violences en Tunisie auxquelles il ne comprend rien, Valls ferait mieux de faire cesser les violences que subissent en France les syndicalistes en lutte.

Venant de la France, c'est d'un tout autre message que les progressistes tunisiens ont besoin dans leur lutte quotidienne pour la liberté et la souveraineté. C'est cette solidarité concrète que Jean-Luc Mélenchon a voulu faire vivre dès les premières heures de sa présence en Tunisie dimanche 10 février. Déjà mercredi 6 et jeudi 7 février, les camarades du Parti de Gauche et du Front de Gauche avaient été en première ligne pour exprimer leur indignation et leur solidarité avec le peuple tunisien lors des rassemblements organisés à Paris mais aussi à Marseille et dans d'autres villes. Les militants tunisiens ne s'y sont pas trompés. Dès sa descente de l'avion, Jean-Luc Mélenchon était accueilli par des délégations des forces qui font vivre la résistance démocratique en Tunisie. Une délégation du bureau politique du parti PPDU (patriote-démocrate) de Chokri Belaïd était accompagnée d'une groupe de ses jeunes camarades portant silencieusement des affiches de celui qui est devenu un martyr de la liberté. Une affiche rouge de résistance qui a fleuri dans tout Tunis mais aussi dans les magasins et sur les manteaux sous forme d'autocollant. Au-delà du parti de Chokri, une délégation des autres forces du Front populaire était aussi présente avec leurs drapeaux rouges où, comme sur celui de notre Front de Gauche, le Front populaire s'écrit en lettres blanches. La centrale UGTT avait aussi dépêché son secrétaire général adjoint pour cet accueil à l'aéroport. Sans oublier la délégation du Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) conduite par son président Abderrahmane Hedhili. Ce sont en effet ces militants du mouvement social qui sont à l'origine de l'invitation de Jean-Luc Mélenchon à tenir ici une conférence qu'ils ont magnifiquement organisée.

En accord avec les camarades de Chokri, Jean-Luc Mélenchon commença par se rendre auprès de sa famille, dans le HLM de la cité populaire El Menzah 6 au pied duquel il a été abattu mercredi matin en sortant de chez lui. Lors de cet échange, la veuve de Chokri,l'avocate Besma Khalfaoui dira à Jean-Luc à quel point Chokri prenait plaisir à le regarder à la télévision chaque fois qu'il le pouvait. Son franc-parler et ses batailles contre l'impunité des puissants avaient donné à Chokri une audience considérable dans le peuple tunisien bien au-delà des adhésions politiques partisanes. Il exerçait ici à sa manière cette fonction tribunicienne qui permet de remettre le grand nombre en mouvement en dépit de la chape de plomb de l'idéologie dominante et de la résignation. Ne reculant devant aucune bataille, il avait par exemple défendu la chaîne Nessma TV poursuivie pour blasphème par les intégristes pour avoir diffusé pour la première fois au Maghreb le film Persépolis. Il savait aussi que l'éveil révolutionnaire des consciences resterait impuissant sans l'organisation de forces politiques tournées vers l'action. Chokri était donc, avec ses camarades patriotes-démocrates un militant infatigable de la construction et de l'élargissement du Front populaire. En se rendant ensuite sur sa tombe au cimetière du Djellaz, Jean-Luc Mélenchon leur redira combien ils peuvent compter sur nous pour ne jamais céder face à ceux qui croient nous faire taire. Au nom du Front de Gauche, notre délégation du Parti de Gauche déposa alors une gerbe rouge sur la tombe de Chokri.

Notre meilleur hommage à Chokri étant de continuer le combat, l'étape suivante de cette première journée à Tunis fut une rencontre de travail avec une délégation des partis du Front populaire, au siège de l'un d'entre eux, le Parti des Travailleurs de Tunisie dont Hamma Hammami est le secrétaire général. Alors que de vastes recompositions sont en cours sur la scène politique tunisienne au nom de la défense de la démocratie, le Front populaire porte l'exigence de ne jamais séparer cette bataille démocratique de sa finalité sociale. Sans quoi le risque est grand que le peuple, touché de plus en plus massivement par la misère en Tunisie, fasse défaut dans la bataille pour la démocratie elle-même. Ou même que sa colère se trompe de chemin par défiance vis à vis d'une bourgeoisie "moderniste" largement dépourvue de programme social. Hamma Hammami a aussi insisté sur la nécessité pour le Front populaire de s'inscrire dans une perspective concrète de conquête du pouvoir. Il faut mesurer l'importance de ce choix pour des militants de gauche radicale qui ont vécu des années dans la clandestinité. Loin du témoignage d'extrême gauche, le Front populaire a ainsi fait le choix d'un large rassemblement permettant de construire une nouvelle synthèse politique qui réponde radicalement aux problèmes rencontrés par le peuple tunisien. Ce Front regroupe déjà douze organisations issues de toutes les traditions de la gauche tunisienne : communistes, écologistes, patriotes démocrates, socialistes, trostkystes, nationalistes arabes, maoïstes etc. Pour peser concrètement dans le rapport de force des mobilisations démocratiques en cours, le Front populaire a ainsi décidé de participer et de faciliter les cadres d'action unitaires pour la démocratie et les libertés. C'est ainsi eux qui ont accueilli dès mercredi dernier une réunion de toutes les forces d'opposition qui décidèrent en commun d'appeler à la démission du gouvernement et de relayer le mot d'ordre de grève général, avec le succès historique que l'on sait.

La fin de cette première journée fut enfin marquée par une rencontre informelle à laquelle le président Marzouki avait souhaité convier Jean-Luc Mélenchon. L'occasion de mieux comprendre la situation politique tunisienne dans sa complexité, vue par un intellectuel qui ne cessa d'entretenir la flamme de la liberté sous la chape de plomb de Ben Ali.

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Message  nico37 Ven 15 Fév - 10:56

En Tunisie, de la révolution citoyenne à l’écosocialisme (2/2)13/02

Suite du récit du voyage de Jean-Luc Mélenchon en Tunisie, par Laurent Maffeïs.

Cette deuxième journée du lundi 11 février fut particulièrement dense par le nombre et la qualité des militants et personnalités rencontrés. Le tout dans une ambiance à la fois grave et chaleureuse, en raison des mobilisations incessantes qui voient se rejoindre tous les jours dans la rue et les réunions unitaires les militants des différents partis et associations. La matinée a été consacrée à des rencontres avec le mouvement social (UGTT) et la société civile tunisienne. Avant que Jean-Luc ne prononce une conférence sur l'éco-socialisme que l'affluence record et le contexte révolutionnaire ont transformé en meeting. Une journée militante terminée par un dîner avec des dirigeants de la quasi totalité des partis progressistes tunisiens.

Jean-Luc Mélenchon a d'abord été reçu au siège de la centrale UGTT où il a rencontré son secrétaire général Houcine Abbassi et son bureau exécutif. L'UGTT est la principale force sociale organisée en Tunisie avec 750 000 adhérents revendiqués sur les 11 millions d'habitants que compte le pays. La grève générale à laquelle elle a appelé jeudi 8 février au lendemain de l'assassinat de Chokri Belaïd a totalement paralysé l'activité, signe de sa capacité de mobilisation. Pas un avion n'a décollé. Plus un train ne roulait. Tous les supermarchés étaient fermés. Car l'UGTT n'est pas qu'une confédération syndicale mais une institution sociale et nationale directement liée à l'histoire du pays depuis l'indépendance. Même si elle n'interfère pas dans la vie des partis, elle n'hésite pas à prendre position sur le terrain politique et institutionnel. Elle a ainsi participé aux mobilisations qui ont contribué à la chute de Ben Ali. Et elle apporte son soutien et son relais aux mouvements sociaux qui combattent la misère et l'arbitraire de certains gouverneurs islamistes dans le centre du pays, comme à Siliana ou à Sidi Bouzid. Elle a aussi lancé en octobre une initiative nationale pour le dialogue, afin d'accélérer l'écriture du projet de constitution sur laquelle bute pour l'instant l'assemblée nationale constituante. L'UGTT insiste d'autant plus aujourd'hui sur la nécessité pour l'assemblée et le gouvernement de se concentrer sur cette mission constituante et de préparer dans les meilleures conditions de pluralisme et de transparence de nouvelles élections. Comme les partis d'opposition, elle accueille plutôt favorablement l'idée avancée par l'actuel premier ministre de constituer un gouvernement transitoire de personnalités indépendantes pour sortir de la crise politique. L'UGTT est aussi un acteur permanent de la résistance contre les atteintes aux libertés et la violence politique émanant des intégristes. Ces derniers ont d'ailleurs littéralement attaqué et saccagé son siège le 4 décembre dernier. Une véritable provocation puisqu'il s'agissait là du jour du 50ème anniversaire de l'assassinat de Farhat Hached, fondateur du syndicat et leader de la lutte pour l'indépendance tunisienne qui influença la politique sociale des premières années de la présidence de Bourguiba. L'UGTT est donc désormais en première ligne dans la défense de la paix civile. Son secrétaire général ayant fait l'objet de menaces de mort, il a demandé en vain une protection au ministère de l'intérieur tenu par le parti Ennahda. Par défaut, c'est finalement la présidence de la République qui lui a accordé cette protection sur les moyens personnels du président. L'UGTT soutient donc plus largement la tenue d'une conférence nationale contre la violence politique. Une revendication qui a pris une tournure de salubrité publique avec l'assassinat de Chokri Belaïd et qui est relayée par la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme et les partis d'opposition dont le Front populaire.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite échangé avec une trentaine de personnalités de la société civile. Une rencontre exceptionnelle de près de trois heures organisée par le Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux. Dans un contexte particulièrement militant puisque beaucoup de participants se relayaient au fil des échanges pour passer à une manifestation organisée au même moment devant l'Assemblée nationale constituante aux côtés de Basma Khalfaoui, l'épouse de Chokri Belaïd. Cette dernière a courageusement décidé de se mobiliser quotidiennement devant l'assemblée pour dénoncer l'impunité des violences, l'inertie de la justice et déficit de protection des leaders démocrates menacés. Un comité de soutien à Chokri Belaïd a aussi été lancé à l'initiative d'avocats pour exiger une véritable enquête et faire en sorte que de tels assassinats ne se reproduisent plus. Plusieurs de ces avocats avaient fait le déplacement pour rencontrer Jean-Luc Mélenchon. Plus largement, une grande diversité d'engagements pour les libertés et les droits humains était représentée à cette rencontre. Associations de femmes, d'avocats, de journalistes, de chômeurs. Universitaires, artistes, scientifiques. Militants des droits de l'homme (LTDH, FIDH) mais aussi d'éducation populaire et civique, notamment de l'association Doustourna "notre constitution" qui cherche à impliquer la population dans l'écriture de la constitution. Mais aussi militants de la coopération internationale et pour l'annulation de la dette (ATTAC Tunisie, CADTM, RAID). Ces derniers, ainsi que l'économiste Abdeljelil Bedoui, ont pointé la responsabilité des organisations internationales et de l'Union européenne dans l'affaiblissement de l'Etat tunisien et le développement des inégalités. En question principalement : le poids écrasant de la dette et les dangers de la libéralisation des échanges avec l'Europe. Au total depuis les années 1970, la Tunisie a déjà remboursé 2,5 milliards d'euros de plus en intérêts que le capital emprunté. Ces remboursements pèsent très lourdement sur le budget : 3 fois les dépenses de santé, 6 fois les dépenses de développement régional. Par exemple, rien que d'ici fin février la Tunisie doit rembourser 330 millions d'euros. Malheureusement les causes de cet étouffement s'aggravent. Le gouvernement sollicite des prêts du FMI ce qui expose la Tunisie à la thérapie de choc de l'ajustement structurel dont les méfaits sont bien connus de l'Argentine à la Grèce. Les agences de notation jouent aussi leur rôle de charognard. Elles ont dégradé la note de Tunisie après la chute de Ben Ali, infligeant une sorte de mauvais point à la démocratie et affichant ainsi leur préférence implicite pour les dictatures favorables aux milieux d'affaires. Acharnée, Fitch a menacé d'une nouvelle dégradation en décembre suite aux grandes grèves du centre du pays (Siliana) contre le chômage et la misère. Et l'agence rapace a renforcé sa menace de dégradation dès le lendemain de l'assassinat de Chokri Belaïd.
Tous ces acteurs sociaux ont exprimé, au-delà de leurs engagements sectoriels, leur préoccupation quant à l'avancement du processus révolutionnaire ouvert en Tunisie depuis 2011. En pointant à plusieurs reprises la nécessité de trouver des modalités de convergence entre le mouvement social et associatif et la lutte politique. Au niveau international, la discussion a abouti sur la nécessaire complémentarité entre des cadres larges et ouverts comme le Forum social mondial et des cadres politiques plus intégrés comme le Forum mondial pour la révolution citoyenne dont Jean-Luc Mélenchon leur a présenté le projet.

En fin d'après-midi, ce sont plus de 600 personnes qui se pressaient dans la maison de la culture Ibn Rachiq en plein centre de Tunis. Aberrahmane Hedhili et ses camarades du Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux avaient magnifiquement organisé cet événement avec le directeur de la maison de la culture Chokri Latif. Des banderoles annonçaient l'événement dans la rue et affiches et tracts avaient été diffusés dans Tunis. Parmi le public présent, outre des militants de tous les partis d'opposition tunisiens, le nombre de jeunes étudiants ou diplômés au chômage était particulièrement impressionnant. Jean-Luc Mélenchon pointa d'ailleurs les caractéristiques communes très frappantes de l'évolution de nos sociétés confrontées au libéralisme et à l'austérité des deux côtés de la méditerranée. Au point de constituer une véritable société commune confrontée aux défis communs de la crise de l'écosystème particulièrement tangibles en mer méditerranée. D'où l'enjeu de trouver des solutions communes éco-socialistes pour répondre ensemble à ces défis vitaux pour l'humanité elle-même. Jean-Luc a aussi salué le courage des militants et citoyens tunisiens mobilisés et insisté sur l'importance pour toute l'Europe de la poursuite et du succès de la révolution citoyenne tunisienne.

Un dîner était ensuite organisé avec les dirigeants de tous les partis de la gauche tunisienne. Bien sûr étaient présents des représentants des forces du Front populaire dont nous avons déjà parlé. Mais aussi d'autres forces progressistes qui ont préféré à ce stade se rassembler dans un front républicain anti-islamiste autour du parti de centre-droit Nidaa Tounes ("l'appel de la Tunisie") conduit par l'ancien premier ministre Beji Caïd Essebsi. Ce dernier incarne l'héritage émancipateur et laïque de Bourguiba (désigné en Tunisie sous l'étiquette "moderniste"). Mais il représente aussi les intérêts de la grande bourgeoisie tunisienne et d'une forme d'oligarchie locale peu encline au partage des richesses alors que les inégalités sont béantes en Tunisie. Entre cette démarche de Front républicain pour la démocratie et celle du Front populaire qui refuse de déconnecter bataille démocratique et conquête sociale, les ponts ne sont pas coupés. Des objectifs communs d'action sont fixés au fil des mobilisations. Et les rassemblements s'élargissent d'un côté comme de l'autre. Par exemple le parti Al Qotb (le Pôle) est en train d'intégrer le Front populaire alors qu'il est issu du Pôle démocratique moderniste, le regroupement laïque des anciens communistes d'Ettajdid, de socialistes du PSG et de nationalistes qui s'était présenté aux élections de la constituante en concurrence à l'époque avec le PCOT d'Hamma Hammami (principale composante d'origine du Front populaire). L'Alternative sociale-démocrate, qui regroupe des militants issus de différentes branches historiques du socialisme tunisien (FDTL-Ettakatol, PSG etc) est aussi en discussion avec le Front populaire. De leur côté, les anciens communistes d'Ettajdid ont fusionné avec le Parti du travail que des militants de l'UGTT avaient tenté de constituer, dans un rassemblement appelé Al Massar ("la voie démocratique et sociale"). Et le PDP, parti historique de la résistance de centre-gauche à Ben Ali, incarnée par le courageux Ahmed Néjib Chebbi, a fusionné avec un parti libéral (Afek Tounés) dans un rassemblement appelé Al Joumhouri (parti républicain). Ce sont ces deux derniers rassemblements, Al Massar et Al Joumhouri qui ont constitué un vaste front républicain intitulé "Union pour la Tunisie", avec le parti Nidaa Tounés de l'ex premier ministre Essebssi. Ils ont aussi été rejoints dans ce front républicain par le Parti socialiste de Gauche, rebaptisé Parti socialiste, ainsi que les nationalistes du Parti du travail patriotique et démocratique ("Hezbelamal", PTPD). Au-delà de leurs vifs débats stratégiques, tous étaient présents dans une ambiance chaleureuse pour dîner avec Jean-Luc Mélenchon. Notamment Riad Ben Fadhel (un intellectuel ex-directeur de l'édition arabe du Monde diplomatique, représentant Al Qotb-Le Pôle), Ahmed Brahim (leader communiste historique d'Ettajdid et fondateur d'Al Massar), Mohamed Kilani (leader du Parti socialiste), Maher Hanine (membre du bureau politique d'Al Joumhouri-parti républicain), Abdelkrim Hasseiri (du PPDU de Chokri Belaïd), ainsi que des représentants du Parti Bass de Tunisie etc. Etaient aussi présents pour échanger au sujet du travail constituant et de la préparation délicate des prochaines élections, deux députés à la constituante représentants les Tunisiens de France : Nadia Chaabane (Al Massar) et Sélim Ben Abdesselem (ex-Ettakatol) tous deux membres du Groupe démocratique à l'Assemblée, principale composante de l'opposition parlementaire à la majorité conduite par les islamistes d'Ennahda. Ainsi que Kamel Jendoubi, figure du combat pour les droits de l'homme sous Ben Ali et président de l'Autorité de contrôle électoral lors des élections de la constituante. Autant de camarades qui comptent sur nous pour appuyer et relayer la défense de la révolution tunisienne en France. Autant que nous comptons sur eux pour continuer cette révolution qui est un point d'appui historique, à l'heure où l'autre gauche est ascendante dans tout le bassin méditerranéen. Dans des sociétés confrontés à des problèmes communs que le peuple a commencé à régler concrètement en entrant en révolution citoyenne.

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Message  nico37 Dim 17 Fév - 2:46

Le Parti de Gauche du Bas-Rhin aux côtés du métallo belge John David

Mercredi 6 février, les militants du PG67 étaient aux côtés des sidérurgistes d’Arcelor Mittal en lutte contre la logique financière de la classe actionnariale. Parmi les 1500 métallos, se trouvait John David, un belge de 25 ans venu à Strasbourg pour défendre son emploi et la sidérurgie européenne.

Victime d’un tir de flash-ball dans le cadre du dispositif répressif des forces de l’ordre, ce travailleur belge a perdu à jamais l’usage de son œil. Le Parti de Gauche du Bas-Rhin apporte son soutien à John David dans ce moment douloureux et il condamne avec la plus grande fermeté la violente répression policière des mouvements sociaux revendicatifs de travailleurs et la criminalisation de la résistance ouvrière.

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Message  nico37 Dim 17 Fév - 17:38

Les révolutionnaires doivent-ils tweeter ?

Technologie bobo réservée à une élite initiée, tyrannie du temps court et de la “ petite phrase ”, virtualisation du politique, pullulement des egos, surveillance collective… Les réseaux sociaux ont parfois mauvaise presse dans le camp populaire. Si certaines de ces incriminations ont leur part de vérité, la gauche révolutionnaire doit-elle pour autant délaisser ces nouvelles technologies au camp adverse, ou doit-elle au contraire s’en emparer pour mener bataille ? Quelques éléments de réponse, tirés de mon expérience de Community Manager de Jean-Luc Mélenchon.

(...)

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Message  nico37 Lun 18 Fév - 11:43

Le gouvernement va-t-il enfin prendre ses responsabilités ? 04/02 Laurence Sauvage, secrétaire nationale en charge des luttes sociales et du Front des luttes au Parti de Gauche

C’est ce que se demandent les 550 salariés de PETROPLUS alors que demain 5 février est la date limite de dépôt des offres de la part des repreneurs potentiels.
Les salariés, en lutte depuis près d’un an, en appellent à la volonté politique du gouvernement pour sauver le site de Petit-Couronne. Ils appellent Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif à prendre ses responsabilités, à œuvrer à une véritable politique de soutien de l’industrie en France et, aujourd’hui plus que jamais, à tenir l’engagement qu’il avait pris de tout mettre en œuvre pour sauver la raffinerie. Ils revendiquent également la nationalisation du site et à la création d’un pole public de l’énergie dans lequel le raffinage serait intégré.

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Message  nico37 Mar 19 Fév - 15:49

Jean-Luc Mélenchon, les farines animales et Twitter

Vendredi, un eurodéputé m’appelle à propos des farines animales. La Commission vient, en effet, d’annoncer, en pleine polémique sur les lasagnes au cheval, qu’un règlement européen du 16 janvier 2013 les autorisant à nouveau dans l’alimentation des poissons d’élevage est entré en vigueur mercredi… Dans le genre bouffe folle et télescopage politique, on ne fait pas mieux, mais passons. Au cours de la conversation, ce député me raconte, rigolard, que Jean-Luc Mélenchon, le patron du Front de Gauche (FdG) et eurodéputé évanescent, a voté, en juillet 2011, en faveur de la réintroduction desdites farines (la Commission préfère qu’on parle de « protéines animales transformées »). Cela fait un peu désordre, d’autant que, depuis quelque temps, il cherche à verdir son discours, comme il l’a encore montré lors d’un discours sur « l’écosocialisme » prononcé au Maroc, justement vendredi soir.

Je me précipite sur le site de référence EUvotewatch qui répertorie tous les votes des députés européens. Le 6 juillet 2011, le Parlement a effectivement voté une « résolution » « sur la législation de l'Union européenne sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) et sur les contrôles des aliments pour animaux et des denrées alimentaires – mise en œuvre et perspectives ». Une résolution, donc un texte non législatif et non contraignant. Dans son septième considérant, le Parlement se dit « favorable – eu égard notamment au déficit actuel de l'Union en protéines — à la proposition de la Commission visant à lever l'interdiction de nourrir les non-ruminants avec des protéines animales transformées, sous réserve qu'elle s'applique uniquement aux non-herbivores et que les protéines animales transformées proviennent uniquement d'espèces n'ayant aucun lien avec les EST ». Et là, surprise : la GUE, le groupe politique dont est membre le FdG, a bel et bien voté en faveur de cette résolution. En fait, mis à part les libéraux et les Verts, tous les groupes ont appelé à voter en faveur de ce texte. Le résultat final est d’ailleurs sans appel : 485 pour contre 162 et 30 abstentions.

Mais la discipline de vote n’est pas absolue. Ainsi, les Verts et les Libéraux allemands ont voté en quasi-totalité pour la résolution alors que seuls huit Français ont fait de même (Harlem Désir et Pervenche Berès, pour les socialistes, Joseph Daul, le patron du PPE qui pouvait difficilement faire autrement, Brice Hortefeux ou encore Corine Lepage pour les libéraux), tous les autres refusant de suivre les consignes de vote. Côté FdG, Jean-Luc Mélenchon, Jackie Hénin et Hélie Hoarau ont approuvé la résolution, comme leur groupe, alors que Patrick Le Hyaric et Marie-Christine Vergiat se sont rebellés.

Juste pour être taquin, car cette résolution, encore une fois, est non législative, je tweete donc : « Le saviez-vous? @JLMelenchon a voté en faveur des farines animales au Parlement Européen avec les communistes #aïe ». Que n’avais-je pas fait là : un acte de lèse-Mélenchon, une mise en cause inacceptable du phare lumineux de la pensée écosocialiste ! Ses lieutenants (et pas son chargé de com’ qui gère son compte Twitter, pourtant un habitué des insultes) réagissent très violemment, Raquel Garrido, l’une des porte-parole du PG, restant la plus polie : « En fait il a voté non, c'est une erreur matérielle qui a été rectifiée. Quatremer n'a pas vérifié ». La teneur des tweets qui m'ont été envoyés, c’est plutôt ce genre : « Libé est un torchon et @quatremer dispose en tout de douze neurones jaunes disposés en cercle sur fond bleu. #ReseauFdG ». Un torrent de boue qui a duré tout le week-end. Lassant.

Aurais-je commis une erreur en lisant la liste de votes ? J’avoue, vu la violence des réactions, que j’ai eu un doute. Pas vraiment : en fait, le grand homme a commis une erreur matérielle en votant oui alors qu’il voulait voter non. Son doigt a glissé… Il aurait donc « rectifié » son vote. Et, de fait, cette « rectification » est bel et bien inscrite au procès-verbal de la séance. Damned, pour savoir comment a voté Mélenchon, il faut donc non seulement examiner la liste des votes, mais aussi le PV rectificatif. De quoi y perdre son latin ! Plusieurs députés français ont d’ailleurs fait de même : outre Mélenchon, ses deux acolytes du FdG (et là, dans mes nombreux tweets, j’ai commis une erreur, en disant à un moment que le PC a voté pour les farines alors qu’il a toujours voté contre, qu’il m’excuse), Pervenche Berès, Brice Hortefeux et Corinne Lepage. D’ailleurs, François Damerval, l’assistant parlementaire de cette dernière, m’a aussi pris à partie (mais poliment) sur le thème : « c’est une erreur matérielle ».

Mais voilà : ces rectifications, à la suite d’un vote nominal, ne changent strictement rien au vote. Une fois que le président de séance déclare le scrutin clos, il est clos de chez clos. La soi-disant rectification n’en est pas une : c’est juste l’occasion de dire « oooooppps je m’ai trompé ». C’est dit en toutes lettres dans le « guide de la plénière » : « toute demande de correction de vote exprimée oralement par un député AVANT que le Président n'ait annoncé le résultat est prise en compte dans ce résultat (…). Toute demande de correction de vote communiquée par un député après l'annonce des résultats par le Président est consignée dans la même liste, mais ne peut modifier en rien le résultat du vote ». Ces demandes de « rectification » peuvent être faites jusqu’à 48 heures deux semaines après le vote. Autrement dit, si la voix de Mélenchon avait été déterminante pour adopter cette résolution, il n’aurait rien pu y changer ce qui, heureusement pour lui, n’a pas été ici le cas. Donc, contrairement à ce qu’ont tenté de faire croire les lieutenants de Mélenchon et ses militants, je n’ai strictement commis aucune erreur. C'est au contraire lui qui en a commis une…

Un tel plantage est-il possible ? A priori, on a du mal à le croire : chaque député, avant de voter, doit insérer sa carte de vote. Ensuite, il doit appuyer sur l’un des trois boutons : bouton de gauche, pour, lumière verte, bouton du milieu, abstention, lumière blanche, bouton de droite, contre, lumière rouge. Et le président demande toujours si tout le monde a voté avant de le clore le scrutin. D’ailleurs, on notera que Le Hyaric et Vergiat, pour le FdG ne se sont pas trompés, eux. Mais bon, il faut reconnaître que les votes se font en rafale le mercredi de la session mensuelle et non pas après chaque texte, comme en France, si bien que les eurodéputés peuvent s’y perdre. D’où l’importance d’avoir une liste de votes bien préparée par son assistant parlementaire afin de ne pas se planter et d’y regarder à deux fois avant d’appuyer sur le bouton. Mais voilà : Mélenchon n’a pas d’assistant en permanence au Parlement européen et il n’assiste jamais aux réunions de commissions parlementaires à Bruxelles, là où le vrai travail se fait. Ce qui ne lui permet pas de se préparer et accroît donc le risque de se tromper, car on a alors tendance à suivre la consigne de vote de son président de groupe (pouce levé ou baissé).

L’erreur de Corinne Lepage est plus incompréhensible. Membre de la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire, elle savait pertinemment de quoi il retournait et l’importance de ce vote. Reste qu’en dépit de sa rectification de vote, le jour où sa commission parlementaire a voté le texte de la résolution, il y a eu 56 votes pour et une abstention (pas d’appel nominal). Contactée, elle m’affirme que c’est bien elle qui s’est abstenue « mais sur l’ensemble du texte : j’ai voté contre la réintroduction des farines ». Pour le vote en plénière, elle « assume totalement (son) erreur. “Ça va vachement vite. J’ai tweeté en même temps : ‘c’est un scandale’, ce que je n’aurais pas dû faire. C’est une bêtise. Heureusement, ce n’était qu’une résolution et heureusement que mon vote n’était pas déterminant”. Voilà une réaction sensée, loin de l’emportement et des insultes de certains militants mélenchonistes.

N.B. Sur le règlement de la Commission, je vous conseille vivement le papier de Libération paru samedi. Sinon, voici les dates de son cheminement, à la suite de la résolution du Parlement européen. Le 18 juillet 2012, le comité permanent des États membres ne l’a pas rejeté (il aurait fallu réunir une majorité qualifiée contre puisqu’il s’agit d’une compétence déléguée à la Commission). Deux États ont voté contre, l’Allemagne et la France, et la Grande-Bretagne s’est abstenue. Ensuite, le Parlement européen a eu trois mois pour se saisir du texte, ce qu’il n’a pas fait. Il a donc été adopté formellement le 16 janvier 2013 et est entré en vigueur le 13 février. Il ne s’appliquera qu’à partir du 1er juin.

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Message  nico37 Jeu 21 Fév - 12:55

http://www.objectifnews.com/politique/sellin-parti-gauche-d%C3%A9l%C3%A9gation-cohen-%C3%A9lection-municipale-2014-candidature-05022013

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Message  nico37 Dim 24 Fév - 14:15


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Message  nico37 Jeu 28 Fév - 15:23

Éric Coquerel, Au cœur du Front de gauche, Paris, Arcane 17, 2012, 266 pages, 19 €.
Compte rendu de Georges Ubbiali

Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de Gauche, fut un des proches conseillers de Jean-Luc Mélenchon durant la récente campagne présidentielle de 2012. C’est donc un homme du sérail qui relate les conditions d’apparition du Front de Gauche (rassemblement du Parti communiste français, du Parti de gauche, de la Gauche Unitaire et de nombreuses autres petites composantes). L’ouvrage est rédigé comme un journal et l’on suit pratiquement jour par jour l’activité et l’évolution politique de ce milieu qui va finalement donner naissance au Front de gauche. En un court chapitre préliminaire, Éric Coquerel rappelle que son premier engagement s’est situé à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) au début des années 80, alors qu’il était encore lycéen. Son évolution politique l’amène à rompre avec cette organisation en 1998, pou rejoindre, avec quelques autres, dont François Morvan, l’équipe rédactionnelle d’une petite revue, Utopie Critique. Cette dernière était au départ une revue dans la mouvance dite « pabliste »1, pour se rapprocher peu à peu de conceptions républicaines. C’est d’ailleurs dans cette direction que se situe Éric Coquerel, grand admirateur de Jaurès, de la primauté populaire et du fondement républicain de cette entreprise. A l’occasion de la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002, il s’engage au Mouvement des citoyens (MDC), tout en ne partageant pas l’orientation d’union des « républicains des deux rives » (droite et gauche) que prône le MDC, contrairement à son camarade Morvan qui commence son périple aboutissant à devenir le vice-président de Debout la République, le parti du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Souhaitant maintenir l’ancrage à gauche, Éric Coquerel participe en 2003 à la création du Mars (Manifeste pour une alternative républicaine et sociale), une des composantes provenant de l’éclatement à répétition du MDC. C’est en juin 2003 à l’occasion de « l’appel Ramulaud », nom du café dans lequel se réunissent à l’issue du 21 avril 2002 une série d’individus représentatifs de la gauche non socialiste, que l’auteur situe la préhistoire du Front de gauche. Le récit de la gestation du rassemblement peut alors commencer, par le chapitre qui couvre la période octobre 2004/29 mai 2005, autour de la campagne contre le Traité européen, qui débouche sur une victoire du NON. La question qui se pose immédiatement est celle du prolongement politique de l’unité acquise avec les composantes de gauche ayant participé à la campagne d’opposition. C’est à partir de ce constat que « l’autre gauche » se manifeste (Mars, Gauche républicaine, une autre partie du MDC, PRS [Pour la républicaine sociale, le courant interne de Jean-Luc Mélenchon au PS], le PCF, les Alternatifs et quelques personnalités). Manque une composante importante, la LCR, que personne n’a pris la peine d’inviter. Malgré cela, les divergences sont encore importantes. Éric Coquerel explique ainsi pourquoi le Mars refuse d’intégrer PRS, avec lequel les convergences sont fortes, du fait des positionnements souverainistes de Mars. La séquence suivante est celle de l’échec. Elle court de juin 2005 à mai 2007, l’échéance présidentielle. Il n’est pas possible ici de rapporter la multitude des rencontres et discussions dont fait état l’auteur dans son ouvrage. Le récit en est dense, passionné, toujours éclairé. Au final, il n’y aura pas de candidat commun porteur du courant du non de gauche, mais trois : Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et José Bové. On apprend au passage que toutes les tentatives ont été faites, y compris, de la part de Mars, d’essayer de débaucher le philosophe et essayiste Michel Onfray. A l’issue de cette séquence, c’est l’échec. Mais la LCR, arrivée en tête des trois candidats, avec 4,08% se leurre sur ce score. Elle confond ce score, honorable relativement (1, 32 % pour José Bové et 1,93% pour Marie-George Buffet) et implantation sociale. La LCR tente de capitaliser son rôle central, permis par ses résultats électoraux, par la création quelques mois plus tard du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). De son côté, « l’autre gauche » doit gérer les ruines. La situation se débloque avec le choix réalisé par Jean-Luc Mélenchon de scissionner du Parti socialiste et de nouer une alliance privilégiée avec un Parti communiste en position de faiblesse. L’analyse des conditions de rupture d’avec le Parti socialiste et de formation du Parti de gauche constitue des passages vraiment intéressants du récit, car le dépassement du noyau PRS est clairement explicité. Selon Éric Coquerel, le NPA refuse l’alliance possible pour les élections européennes et s’engage dans une stratégie isolationniste qui l’amène à la déconvenue de l’élection de 2012 : « Le NPA aurait pu prendre en toute logique le leadership d’une alliance au long cours. Mais au lieu de cela, en refusant la démarche unitaire que nous leur proposons, ils vont commettre la première d’une longue série d’erreurs » (p. 137). Pour autant, l’élargissement du Front de gauche n’est pas une sinécure et Éric Coquerel souligne les difficultés qui se multiplient. En effet, au-delà de la Gauche unitaire, d’autres composantes de l’« autre gauche » se montrent beaucoup plus rétifs : c’est le cas des Alternatifs, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) ou encore du Mouvement d’action et de réflexions critiques (MARC). Le résultat des élections européennes, en juin 2009, montre que le basculement du rapport de force électoral en faveur du Front de gauche (FDG) est en marche. Le PCF confirme la stratégie du FDG à l’issue des élections européennes. Reste à envisager l’étape de la présidentielle, après l’épisode des régionales, qui voit l’écart se creuser entre le NPA et le FDG, au profit de ce dernier. A partir de ce moment là, l’histoire est beaucoup plus connue et on laissera le lecteur découvrir les épisodes nombreux et savoureux que narre avec verve l’auteur. Mais, si sur le fond, cette histoire est celle d’une success story, Éric Coquerel ne cache rien des difficultés permanentes et des tensions qui animent le couple central PCF/PG. Ainsi l’épisode, tout à fait significatif, des élections sénatoriales, où le PCF et le PG négocient chacun de leur côté avec le PS, apparaît très représentatif des difficultés politiques qui persistent. Les discussions, séparées encore, avec le PS à propos des circonscriptions à risque (lorsque le Front national risquait de l’emporter face à une gauche divisée) aux législatives de 2012, montrent bien là encore les failles, toujours possibles au sein du Front de gauche. L’avenir dira naturellement quelle place celui-ci occupera dans le paysage politique à la gauche du PS. En attendant, Éric Coquerel nous livre une stimulante analyse de son apparition, contribuant à verser la pièce importante d’un témoin de premier plan, pour une histoire à écrire.

1Pour une brève histoire de cette mouvance, nommée d’après un ancien dirigeant de la Quatrième internationale, Michel Raptis dit Pablo, voir http://www.iisg.nl/archives/docs/pablisme-histoire.pdf

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Parti de Gauche - Page 22 Empty Un nouveau front entre PG et PC

Message  Roseau Ven 1 Mar - 0:12

Chassaigne, président du groupe FdG à l'Assemblée nationale
a annoncé que les députés du FdG ne voteraient pas
contre le projet de loi de refondation de l'école,
en débat à l’assemblée nationale le 11 mars prochain.
"On ne s'y opposera pas. Notre vote favorable ou d'abstention sera fonction des débats, des amendements, des avancées qu'on pourra avoir sur ce texte"Et de faire remarquer le "volontarisme" et la "volonté nouvelle pour développer l'Education nationale dans notre pays".
Le parti de Gauche, lui, vise un ratelier plus haut, pour Mélenchon,
et le fait savoir dans un communiqué :
"Le Parti de Gauche se dissocie de l’annonce solitaire d’André Chassaigne favorable à la prochaine loi d’orientation scolaire. André Chassaigne va même jusqu’à présenter cette loi comme « volontariste » alors qu’elle est celle de tous les renoncements... En plein débat sur les rythmes scolaires, l’annonce intempestive et à contre-courant d’André Chassaigne ne représente donc en rien la position du Front de Gauche face à cette loi d’orientation scolaire."

Et après les boulets rouges, les missiles des Rafales si chers à Mélenchon... Laughing

La pratique archaïque de l’élu qui sait tout mieux que les groupes de citoyens engagés qui ont travaillé sérieusement en amont avec le Front de Gauche ne saurait devenir la règle. Rappelons que face à de telles pratiques, sans les amendements que Marie Georges Buffet a dû déposer à titre personnel, le Front de Gauche aurait totalement renoncé à ses engagements sur le mariage pour tous, la PMA, et autres positions pourtant définies en commun par le programme « l’humain d’abord ».

Le Parti de Gauche déplore l’illusion que charrient les récentes prises de position personnelles de quelques dirigeants communistes qui pensent régler le terrible problème du naufrage de la politique du gouvernement Ayrault par des bonnes manières avec le PS. Cessons de donner au PS le moyen d’opposer ceux qui respectent les positions communes et le devoir de lutte avec ceux qui sollicitent leurs compliments. N’est-ce pas assez que le secrétaire national du PS Carvounas, celui-là même qui a comparé le PCF au Front National, félicite Olivier Dartigolles dans le débat sur la loi d’amnistie pour l’opposer aux mises en garde que Jean-Luc Mélenchon adresse à ceux qui refuseraient de voter cette loi ?

La cohérence et la cohésion du Front de gauche dépend de sa ligne d’action clairement indépendante des sociaux libéraux. Toute tentative pour s’accommoder de leurs abandons est une faute !

http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/andre-chassaigne-desoriente-par-la-loi-d-orientation-scolaire-21108#sthash.d8CGlCpv.dpuf

Comme toujours, les mangeoires divisent les politiciens professionnels...

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Message  nico37 Sam 2 Mar - 12:53

Le Parti de Gauche salue le raz-de-marée civique en faveur de Rafael Correa Raquel Garrido, Porte-parole internationale du Parti de Gauche

Élu dès le premier tour avec plus de 30 points d’avance sur son adversaire de droite, et dans un contexte de hausse de la participation électorale, Rafael Correa a ouvert une nouvelle phase d’approfondissement de la Révolution citoyenne en Équateur. Fondée avant tout sur l’implication populaire impulsée par la convocation d’une Assemblée Constituante en 2007, la Révolution Citoyenne a permis des transformations profondes pour les Équatoriens. Pour le Parti de Gauche et la gauche en Europe, l’Équateur a prouvé qu’une autre politique était possible, comme la récupération de la souveraineté sur les ressources naturelles, la redistribution massive des richesses, ou la lutte pour la protection de l’écosystème à l’échelle mondiale.

La victoire de Rafael Correa et de son parti, PAIS, permet au Parti de Gauche d’avancer sur le projet de Forum Mondial pour la Révolution Citoyenne, initiative portée en commun par Jean-Luc Mélenchon, Rafael Correa et de nombreuses personnalités de la gauche mondiale.

Cette magnifique victoire est un formidable point d’appui pour tous ceux qui mènent la lutte pour la Révolution citoyenne en Europe et autour de la Méditerranée.

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