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Lutte ouvrière - Page 17 Empty Re: Lutte ouvrière

Message  Rougevert Dim 14 Avr - 12:01

Ca, c'est une diatribe, pas une analyse.
Et puis surtout, c'est une diatribe contre le NPA, qui ne répond absolument pas à la question que j'ai posée, qui porte sur l'écosocialisme.
Si j'utilise la même méthode que toi, je dirais DONC.
Puisque LO a su produire un courant, à savoir la fraction l'Etincelle qui a rejoint le NPA, qui a rompu avec le MR, c'est donc qu'elle a rompu (l'Etincelle) avec le MR et DONC que LO aussi.
Ca, c'est pour la GU et la GA qui ont rompu avec le NPA.
Ce qui définit le NPA, ce sont ses principes fondateurs et son programme.
Je te mets au défi de trouver la moindre trace de l'influence "guevariste" (que tu t'es bien gardé de définir, pour les besoins de la "démonstration") ou libertaire dans les principes fondateurs du NPA.


Mais revenons au sujet.

2 - Un autre monde est possible : le socialisme du 21e siècle
La grande majorité de la population est constituée de travailleurs, manuels ou intellectuels : celles et ceux qui n’ont que leur force de travail à mettre en œuvre, le plus souvent contre un salaire, qu’ils/elles aient un emploi ou en soient privés, qu’ils/elles soient actifs ou en retraite. L’écrasante majorité des jeunes en formation est destinée à rejoindre cette classe des travailleurs.
Pour les salariés et l'ensemble de la population exploitée, il n'y a pas d'autre solution que de s'attaquer à la racine même de ce système entré en faillite. Il n'y a pas un “ bon ” capitalisme productif, qui s'opposerait au capitalisme financier qui l'aurait perverti. Capital industriel et capital de placement financier sont depuis très longtemps interpénétrés. La mondialisation capitaliste a été la réponse des bourgeoisies des pays développés à la chute des taux de profit qui s'est produite lorsque le boom d'après-guerre a pris fin.
Au cours des trois dernières décennies, le monde du travail a subi une diminution croissante de ses revenus au bénéfice des actionnaires (en 1982, les dividendes aux actionnaires représentaient 4,4% de la masse salariale ; aujourd’hui, 12,4%). De ce fait, il est de plus en plus difficile aux capitalistes de trouver pour leurs produits des marchés solvables. Cette situation les a poussés à tourner toujours plus de capitaux vers la spéculation, ce qui a aggravé la tendance naturelle du capitalisme à la financiarisation.
Se donner pour perspective le retour hypothétique à un capitalisme plus “ humain ” serait donc tout sauf réaliste. La période des “ Trente Glorieuses ” reste dans les mémoires comme celle où les prétentions du patronat avaient été limitées et encadrées, mais cette situation résultait avant tout d'un rapport de forces, construit à travers de grandes luttes de classe et des révolutions. Sans compter que pour en arriver là, il avait fallu en passer par les souffrances de la grande dépression des années 1930 et par les horreurs du fascisme et de la guerre.
En finir avec les crises implique d'en finir avec l'exploitation, donc avec la propriété privée des principaux moyens de production, d'échange et de communication, qui en constitue la base. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises devront passer sous le contrôle des salariés et de la population, qui en assumeront la propriété et en assureront la gestion dans le cadre d'une planification démocratique. Libérées de la propriété et de l'appropriation capitalistes, la production et la répartition des richesses pourront bénéficier à la société tout entière. Se nourrir, se chauffer, se loger, se soigner, s'éduquer, se cultiver, se déplacer sont des besoins essentiels qui doivent être garantis pour toutes et tous.
Le socialisme, l’écosocialisme, c'est le pouvoir des travailleurs et travailleuses dans tous les domaines et à tous les échelons de la vie politique, économique et sociale. C'est la démocratie des producteurs/trices associé-e-s décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins. Une telle réorganisation de l'économie et de la société suppose un premier niveau d'émancipation du travail, indispensable afin que les collectifs de travailleurs/euses et de citoyen-ne-s puissent prendre réellement en charge la marche des entreprises et la gestion des affaires publiques. Une réduction massive du temps de travail, rendue possible par les progrès technologiques, auxquels s'ajouteront la suppression du chômage et la répartition entre toutes et tous du travail nécessaire, pourvoira à ce besoin.
Sans avoir l’illusion qu’une société libérée de l’exploitation et de l’oppression peut éviter toute maladie, infirmité ou problème de santé, le droit à la santé pour lequel nous combattons consiste d’abord à prévenir les causes d’un mauvais état de santé liées à une société fondée sur la recherche du profit maximum : accidents de travail, stress dû au travail, expositions aux produits toxiques, à une alimentation de mauvaise qualité, à la pollution…
Comme les autres productions humaines, les productions culturelles et artistiques ne sont pas autonomes. Elles sont traversées de tensions idéologiques et politiques. Une critique radicale du système capitaliste, sérieuse et cohérente, ne peut se faire sans critique radicale de la culture, de l’art et des médias puisqu’ils sont les verrous de l’idéologie dominante et, par conséquent, un obstacle important à l’émancipation de toutes et tous. La société libérée du capitalisme garantira l’accès de tous les individus à ces productions et mettra fin à leur marchandisation. La réappropriation démocratique de la culture, de l’art, des médias est un enjeu de premier ordre.
Le socialisme n'a évidemment rien à voir avec les politiques capitalistes des formations social-libérales telles que, en France, le parti dit “ socialiste ”. De même, il s'oppose radicalement aux dictatures bureaucratiques qui, de l'ex-URSS à la Chine, en ont usurpé le nom, alors même qu'elles reproduisaient des mécanismes d'exploitation et d'oppression qu'elles prétendaient combattre et favorisaient les pires travers productivistes. Nous voulons avancer vers l'auto-organisation et l'autogestion démocratiques de la société, et cela implique les plus larges libertés d'organisation et d'expression politiques, syndicales et associatives. Les libertés démocratiques qui ont pu être conquises sous le régime capitaliste seront consolidées et développées. Le socialisme, c’est bien le règne de la démocratie la plus réelle et la plus étendue.
Pas plus qu’il n’y a de bon capitalisme productif, il ne peut y avoir de bon “ capitalisme vert ”. Parce qu'elle seule rendra possible des choix économiques démocratiques et rationnels, pris dans l'intérêt du plus grand nombre, la rupture avec le capitalisme est une condition nécessaire afin de stopper la crise écologique dont les effets catastrophiques commencent à se multiplier. Dans le cadre d'une nouvelle organisation de la société, dont la finalité sera l'utilité sociale et non plus le profit, les producteurs et les citoyens, autonomes et responsables, décideront de développer les activités économiques qui bénéficient à la collectivité, et écarteront celles qui mettent en danger les populations et leur environnement. Le socialisme que nous voulons ne propose nullement un développement illimité de la production, mais se fonde au contraire sur la satisfaction écologique des besoins sociaux : c’est un écosocialisme. Seule une société délivrée de la dictature du capital sera en mesure de réconcilier l’être humain et la nature.
Nous voulons construire un système d'organisation collective qui favorise et encourage l'épanouissement individuel de toutes les personnes, “ une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ” (Le Manifeste communiste de Marx et Engels de 1848), où l’être humain soit considéré comme une fin et non plus un moyen. Le système capitaliste s’appuie sur un ensemble de normes de domination et sur la hiérarchisation des populations ; les minorités sont ainsi confrontées aux pressions morales, à la stigmatisation, au rejet ainsi qu’aux violences verbales, morales et physiques lorsqu’elles refusent d’obéir à ces normes et de se conformer à l’ordre établi. Le socialisme implique la fin de toutes les oppressions, de tout racisme et de toute discrimination ; le respect des cultures, des langues, des orientations sexuelles, des opinions philosophiques, religieuses, de la laïcité des administrations et pouvoirs publics.
En particulier, il implique la fin de l'oppression spécifique des femmes, antérieure au capitalisme mais que ce dernier a intégrée et instrumentalisée à ses propres fins. On retrouve cette oppression dans toutes les sphères de la société et elle traverse toutes les classes sociales, sous des formes diversifiées. L’oppression des femmes s’imbrique aux autres types de domination : l’exploitation de classe, le racisme, ou la violence contre les individus qui ne correspondent pas aux normes hétérosexistes. Aucun être humain ne sera libre si la moitié de l'humanité reste dans une position subordonnée, victime de la division sexuée du travail, des discriminations dans l'entreprise ou dans la vie politique, de la double journée de travail, de la famille patriarcale, des violences dans le cadre domestique, au travail, dans la rue, etc. La lutte des femmes contre leur oppression est un aspect essentiel de la lutte contre la domination capitaliste. Il n'y aura pas de socialisme sans libération complète des femmes. Et la libération des femmes, notamment des milieux populaires, nécessite la fin du règne de la loi du profit et l’existence d’une nouvelle société fondée sur la satisfaction des besoins sociaux.
Le socialisme est nécessairement internationaliste. Il implique la fin des rapports d'exploitation et de subordination impérialistes, tels que la France néocoloniale les maintient en Afrique, en Outre-mer et ailleurs. Il reconnaît le droit à l’autodétermination des peuples, comme à la souveraineté alimentaire, à l’accès à l’eau, c’est-à-dire le droit de chaque peuple de décider lui-même de son avenir, et soutient les luttes de libération nationale des peuples opprimés, à commencer par ceux des dernières colonies françaises. Nous savons aussi qu'il ne pourra pas être construit en restant à l'intérieur des frontières hexagonales. Toute victoire anticapitaliste en France ou dans un pays voisin aurait immédiatement vocation à s'étendre en Europe et plus largement dans le monde.

3 - Nos vies, pas leurs profits
Par les objectifs que nous proposons dans les luttes d’aujourd’hui, nous voulons répondre aux urgences sociales, démocratiques et écologiques.
Ce n’est pas un programme minimum au rabais, mais une série d’objectifs de mobilisation, des mesures qui remettent en cause le système et préparent le socialisme que nous voulons.
Nous défendons un programme d’urgence qui, pour répondre aux besoins immédiats, met en question la propriété capitaliste des moyens de production, attaque le capital et ses profits pour augmenter les salaires, les pensions de retraite, les minima sociaux et pour satisfaire les besoins de la population.
Ce programme insiste sur l’appropriation sociale du produit du travail par l’expropriation sans indemnisation des grands groupes capitalistes à commencer par ceux du CAC 40, des services et branches essentiels sous le contrôle des salarié-e-s et de la population.
Certains domaines doivent être considérés comme des biens publics communs et mondiaux : santé, éducation, eau, énergies, transports, télécommunications, poste, enfance et quatrième âge. Ils doivent être des services publics, gérés et contrôlés par les salarié-e-s et les usager-e-s dans l’unique objectif de satisfaire l’ensemble des besoins sociaux de toutes et de tous, à égalité d’accès et de prestations.
Le travail n'est pas une marchandise, les salarié-e-s ne sont pas des variables d'ajustement, les licenciements doivent être interdits sous peine de réquisition sans indemnités des entreprises qui licencient. Le salaire doit être maintenu en période de maladie, comme en période de chômage, à la retraite ou en formation, grâce à une protection sociale intégrale.
Pour nous la démocratie ne s’arrête pas à la porte des entreprises, c’est aux salarié-e-s de décider de leurs conditions et de leur organisation de travail.
Le travail tel qu’il est organisé aujourd’hui use et porte atteinte à la santé des salariés. Le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail jusqu’à abolition du chômage.
L’écologie, le féminisme, les luttes LGBTI, l’antiracisme, l'antifascisme, l’internationalisme, la lutte contre toutes les formes de discrimination et d’oppression, d’exclusion des personnes handicapées, des malades, la solidarité entre les générations ne sont pas des postures de seconde importance, mais sont au cœur de notre projet.
L’urgence écologique implique de rejeter l’idée d’une expansion illimitée et dévastatrice de la domination de l’humanité sur la nature et par conséquent de toute forme de productivisme. Sur les questions climatiques, énergétiques et alimentaires, inverser la logique de destruction de la planète exige une planification démocratique. En opposition aux modes de production et de consommation actuels, nous proposons la relocalisation de l’économie, la redistribution des richesses, la décroissance de la consommation des ressources non renouvelables et la remise en cause de secteurs d’activité énergétivores, inutiles, polluants ou dangereux, en particulier le nucléaire.
L’eau, l’air, la terre et le vivant sont des biens communs non privatisables.
La maîtrise de leurs usages doit être au cœur de nos préoccupations.
Pour cela, les transports, l'eau, l'énergie, doivent être gérés par des services publics contrôlés par les salarié-e-s et les usagers, pour satisfaire les besoins sociaux, économiser les ressources et préserver l'environnement.
Nous luttons pour une sortie rapide de l’utilisation de l’énergie nucléaire.
L'agriculture n'a pas échappé aux effets dévastateurs du capitalisme en sacrifiant les paysans partout dans le monde au profit de l'agro-business et des spéculateurs de l'agriculture.
Il est urgent de mettre en place la souveraineté alimentaire, de redonner au territoire agricole sa vocation de production de biens alimentaires sains et de qualité, d’aménagement dans le respect de la terre et de l’espace rural.
Le maintien de paysan-ne-s, nombreux et vivant de leur travail dans une campagne vivante, favorisera la reconstruction du tissu social en milieu rural.
Le NPA s’oppose à toute production d’OGM.
L’oppression capitaliste est particulièrement présente dans les quartiers populaires où sont concentré-e-s des habitant-e-s défavorisé-e-s souvent en partie d’origine immigrée, discriminé-e-s, stigmatisé-e-s, victimes de violences policières, et pas seulement les jeunes.
La lutte intransigeante contre toutes les formes de sexisme, d’inégalités et de violences faites aux femmes, pour le droit des femmes à disposer de leur corps (avortement et contraception libres et gratuits), pour le développement de services publics de qualité, pour une organisation de la société qui combatte l’oppression des femmes et la division traditionnelle des tâches, sont parties intégrantes de notre programme. Seule l’auto-organisation des femmes pour leurs droits, en convergence plus ou moins conflictuelle avec les différents mouvements sociaux, peut préparer et favoriser l’émergence d’une société débarrassée de la domination masculine. Néanmoins, on peut supposer que la lutte des femmes pour leur émancipation qui a franchi plusieurs siècles a encore de beaux jours devant elle, y compris dans le cadre d’une société socialiste.
Dans toutes les instances du parti, les femmes ont toujours l’option de se réunir de façon non mixte, si elles le jugent utile. Ce type de réunions ponctuelles ou régulières peut être un outil important pour le développement d’une culture anti-sexiste dans le parti.

Nous luttons sans concession contre les oppressions, contre les discriminations et violences et oppressions vécues par les personnes lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes. Nous revendiquons la pleine et entière égalité des droits pour les personnes LGBTI.
Ces oppressions expriment la haine des sexualités et des identités qui ne correspondent pas aux normes hétérosexuelles et de genre.
Nous luttons contre les discriminations qui touchent les handicapés dans la vie sociale. Ils doivent avoir accès au travail, à l'école, à la formation, au logement, aux transports publics, aux soins, à la culture.
Nous affirmons notre attachement au principe de la laïcité, en particulier la séparation rigoureuse entre les Églises et l'État.
Nous défendons l'accès au savoir, à la formation, à l'éducation laïque gratuite pour tous les jeunes. Mais nous dénonçons un système scolaire et éducatif inadapté qui vise à formater idéologiquement et à assurer la reproduction des classes sociales.
L'accès de tous à l'éducation comme facteur d'émancipation ne se limite pas à augmenter les moyens, ni ne se décrète par des droits abstraits. Pour être effectif, il doit aussi s'accompagner de la possibilité pour chacun-e, quel que soit son âge, de mener des études, dans tout domaine vers lequel portent ses intérêts, et d’être débarrassé des contraintes financières ou de revenus qui entravent la liberté de chacun à poursuivre ou reprendre des études.
Nous reconnaissons les langues dites minoritaires et la mise en place d’une politique visant à leur sauvegarde et à leur développement.
Nous combattons l'oppression de la jeunesse, dans le cadre de la famille, dans le monde du travail. Les jeunes travailleurs subissent de plein fouet la hausse phénoménale de l'emploi précaire (CDD, intérim, stages non payés, temps partiel imposé, chômage). Cette situation est une réelle aubaine pour les entreprises qui trouvent à leur disposition une main-d'œuvre prête à accepter n'importe quelles conditions de travail et de rémunération, conséquence du rapport de forces favorable aux patrons.
Nous dénonçons les stigmatisations et discriminations dont sont victimes les jeunes issus des quartiers populaires et/ou enfants d’immigrés, désignés comme responsables de tous les maux.
Se débarrasser du racisme suppose que les mobilisations et les mesures radicales contre toutes les formes de racisme, de xénophobie et les discriminations qui en découlent soient à la hauteur du poison distillé au sein de la société. Égalité des droits entre français et immigrés, dont le droit de vote, liberté de circulation et d’installation et régularisation de tous les sans-papiers.
Le mode de vie des populations nomades doit être reconnu et accepté, le titre de circulation supprimé et le droit de vote leur être acquis.
Le NPA soutient les formes d’auto-organisation d’opprimé-e-s, qui se réunissent au nom d’une oppression qu’elles/ils ont en commun pour la combattre jusqu’à sa disparition. Que cette oppression soit raciste, sexiste, homophobe ou xénophobe.
L’antiracisme c’est aussi la transmission de l’histoire des peuples colonisés et de leur résistance.
Outre les autres formes d’oppression et d’exploitation, le NPA est radicalement opposé au colonialisme, à commencer par le colonialisme français, qui continue de sévir dans ses dernières colonies directes, que le pouvoir appelle officiellement “ DOM-TOM ”. Le NPA soutient le droit inconditionnel à l’autodétermination des peuples de ces colonies. Il soutiendra sans réserve les luttes de libération nationale des peuples concernés. Il développera des liens étroits de solidarité, dans le respect et l’égalité, notamment avec les camarades partageant l’essentiel de ses valeurs pour l’émancipation de l’humanité de toute exploitation et/ou oppression.
Notre programme comporte aussi des exigences démocratiques radicales pour s’opposer aux excès et dérives des institutions répressives (police, justice, prisons, armée…), aux politiques sécuritaires et pénitentiaires qui criminalisent la pauvreté et le mouvement social, et pour lutter contre la logique croissante de surveillance, de contrôle et d’encadrement public.
Nous voulons en finir avec les institutions antidémocratiques de la Ve République (révocabilité des élus, représentation proportionnelle dans les assemblées,...) .
Bien évidemment, les mesures que prendrait un gouvernement portant un programme de rupture s’inscrivent dans les mobilisations pour une autre Europe, une Europe en rupture complète avec les institutions de l’Union européenne, une Europe qui aurait pour objectif de satisfaire les besoins sociaux de la population et pour ambition de changer radicalement les rapports nord/sud.
Développer des mobilisations et des luttes à l’échelle internationale est d’autant plus nécessaire que les capitalistes, eux, sont organisés à l’échelle internationale dans toute une série d’institutions qui jouent en rôle croissant contre les intérêts des salariés et des peuples : Banque centrale européenne, Organisation de coopération et de développement économique, Fonds monétaire international, Banque Mondiale, Organisation mondiale du commerce, OTAN....
Nous voulons en finir avec ces institutions internationales.
Pour changer le cours de l’histoire, il faut que la majorité de la population, le prolétariat et les secteurs populaires dans leur diversité prennent conscience de leur force, en s’organisant sur le lieu de travail ou le quartier, dans un syndicat ou une association, comme au niveau politique, pour faire valoir ses droits démocratiques. Dans toutes ces structures, les militants du NPA se battent pour que soient promus l’unité dans la lutte et le combat anticapitaliste. Ceci en respectant scrupuleusement l’indépendance de ces structures.
C’est dans le mouvement social que progresse la prise de conscience, que l’idée d’un nouveau monde s’élabore, que la satisfaction des exigences populaires pose la question de qui dirige la société. La convergence de ces exigences pose la question du contrôle des travailleurs et de la population sur la marche des entreprises et de la société.
Nous sommes en faveur de mobilisations les plus unitaires possibles, associant tous les courants politiques, syndicaux, associatifs du mouvement social.
Dans celles-ci, nous défendons le principe de l’auto-organisation : il est essentiel que ce soient celles et ceux qui agissent, qui décident de l’orientation, des formes de leurs luttes et de leur direction.
C’est par le développement et la généralisation des luttes, des grèves généralisées et prolongées que l’on peut bloquer les attaques, imposer des revendications. C’est le rapport de forces issu de la mobilisation qui peut permettre la mise en place d’un gouvernement qui imposera des mesures radicales en rupture avec le système et engage une transformation révolutionnaire de la société.
En finir avec le système capitaliste, suppose à la fois un bras de fer de longue durée, la force du nombre et une rupture avec l’État et les institutions dont il s’est doté, avec les institutions européennes et mondiales au service des classes dominantes.

Extrait des PF du NPA

En quoi ceci constitue-t-il une rupture avec le MR?
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Message  gérard menvussa Dim 14 Avr - 12:16

Je te mets au défi de trouver la moindre trace de l'influence "guevariste" (que tu t'es bien gardé de définir, pour les besoins de la "démonstration") ou libertaire dans les principes fondateurs du NPA.
L'influence "guévariste" je m'en moque un peu, n'étant pas vendeur de tee shirt... Par contre, en tant que léniniste libertaire (ça y est, j'ai trouvé mon oxymore) l'influence trés nette des idées libertaires sur la constitution du npa s'exprime sur un sujet de "construction par le bas" (qui ne correspond en rien a la construction "par en haut" léniniste) que cela soit totalement étranger à ce qu'est devenu lutte ouvriére (car on l'oublie trop souvent, Lutte ouvriére a été trés "libertaire" dans sa façon d'avancer systématiquement l'idée de l'auto organisation. Mais c'était il y a longtemps, avant la disparition du regretté pierre bois)
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Message  Rougevert Dim 14 Avr - 15:45

Moi, je ne connais aucun texte de Lénine préconisant une construction du parti "par le haut", ni "par le bas" non plus d'ailleurs.
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Message  nico37 Dim 14 Avr - 16:04

Arthaud : " Le dialogue social a échoué " Gaelle Vaillant 09/04

En marge de la manifestation contre le texte de l'accord sur la sécurisation de l'emploi, voté mardi à l'Assemblée nationale, Nathalie Arthaud fustige "la méthode du dialogue social" qu'elle qualifie de "vaste escroquerie". La responsable de Lutte ouvrière accuse également "les dirigeants syndicaux qui ont trahi leurs militants".

Rejetez-vous la totalité du projet de loi entérinant l'accord sur l'emploi, voté mardi à l'Assemblée nationale ?

Cet accord a été dicté par le Medef. Des virgules ont été changées à l'Assemblée nationale, mais l'esprit, fidèle à ce que voulait le patronat, n'a pas évolué dans le sens du salarié. Dans cette période de crise, le gouvernement ne fera pas de cadeau. Et il préférera sacrifier les salariés au détriment de la santé financière des entreprises, donc des patrons.

Qu'attendez-vous du gouvernement ?

Nous n'en attendons plus rien. L'équipe qui est au pouvoir mène la politique voulue par le Medef. Sa méthode, axée sur le dialogue social, a échoué. C'est une vaste escroquerie. Les syndicats n'avaient pas leur mot à dire. Ils ont négocié avec un pistolet sur la tempe. En acceptant de signer cet accord avec le Medef, les dirigeants syndicaux ont trahi les intérêts des travailleurs.

La CGT et Force ouvrière n'ont pourtant pas signé l'accord sur l'emploi…

Mais ils ont quand même cautionné ce jeu politique. Ils auraient dû sortir de ce dialogue social dès le début. Ils ont trahi leurs militants qui, eux, continuent le combat. Les dirigeants syndicaux auraient dû préparer leur base à créer un rapport de force. Et ce, avant qu'un projet de loi soit définitivement inscrit dans la loi.

Allez-vous manifester avec Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly le 5 mai prochain ?

Nous ne participerons pas à "l'opération Mélenchon". Jean-Luc Mélenchon n'incarne pas notre politique. Son Parti de gauche ne se bat pas contre les licenciements, contre l'exploitation.

Souhaitez-vous un " coup de balai" dans la classe politique, voire une 6e République ?

Nous ne sommes pas pour un remaniement, synonyme, pour moi, d'un simple ravalement de façade. Le changement encore ? C'est un slogan sans rien derrière. Changer de numéro de République ? Cela ne changera rien. Ceux qui souhaitent écrire la constitution de la 6è République sont semblables à ceux qui ont écrit celles de la Ve. Peut-être sont-ils même encore plus ultralibéraux.

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Message  gérard menvussa Dim 14 Avr - 19:55

Rougevert a écrit:Moi, je ne connais aucun texte de Lénine préconisant une construction du parti "par le haut", ni "par le bas" non plus d'ailleurs.
Je ne saurais trop te recommander de lire "que faire". un petit opuscule oublié du sieur oulianof Sans oublier "nos taches politiques" d'un certain Bronstein. J'dis ça, j'dis rien...
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Message  Vals Dim 14 Avr - 20:02

gérard menvussa a écrit:
Rougevert a écrit:Moi, je ne connais aucun texte de Lénine préconisant une construction du parti "par le haut", ni "par le bas" non plus d'ailleurs.
Je ne saurais trop te recommander de lire "que faire". un petit opuscule oublié du sieur oulianof Sans oublier "nos taches politiques" d'un certain Bronstein. J'dis ça, j'dis rien...

Oui, tu ferais mieux de ne rien dire que de dire n'importe quoi.

"Nos tâches politiques" est justement un document que Trotsky lui-même a renié en expliquant pourquoi et que les marxistes révolutionnaires n'ont jamais repris à leur compte.
Quant à qualifier "Que faire " de petit opuscule oublié.....faut le faire ....
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Message  gérard menvussa Dim 14 Avr - 20:17

"Nos tâches politiques" est justement un document que Trotsky lui-même a renié en expliquant pourquoi et que les marxistes révolutionnaires n'ont jamais repris à leur compte.
Contrairement à ce que tu prétend, Trotsky n'a jamais "renié" cet écrit. Par contre il a considéré qu'il n'était plus d'actualité, l'histoire ayant tranché, et que par contre les stalinien pouvaient instrumentaliser cet écrit pour diffuser la légende d'un trotsky "antiléniniste".

Mais la préface de Marguerite Bonnet est de ce point de vue parfaitement échairante

La publication de Nos tâches politiques faisait pour nous question. En effet, ce petit livre de Trotsky, paru à Genève en août 1904, contient une polémique, souvent d'une virulence extrême, contre les conceptions définies par Lénine dans son célèbre Que faire ?, suivi de Un pas en avant, deux pas en arrière, sur l'ensemble des problèmes, aussi bien théoriques que techniques, que pose la construction d'un parti révolutionnaire de combat. Le caractère de ce livre explique donc qu'en relation avec le mouvement de l'histoire, Trotsky lui-même ait été par la suite amené à le laisser dans l’ombre : brassant les hommes et les idées, la révolution de 1905 d'abord, celle de 1917 ensuite, avaient déplacé ou balayé les controverses anciennes ; après 1923, il était naturel que Trotsky, profondément persuadé que l'opposition de gauche représentait la continuité historique de la pensée de Lénine, ne cherchât pas à ranimer le souvenir des divergences passées. De fait, le livre ne fut jamais traduit en aucune langue.



Il nous a paru cependant que nous devions aujourd'hui faire connaître, dans son intégralité, ce texte dont, jusqu'à présent, des analyses et quelques fragments donnés par Boris Souvarine [1], Isaac Deutscher [2], Jean-Jacques Marie [3], avaient pu seuls parvenir au public français. Car ces pages, dont nous ne nous dissimulons pas la difficulté, au moins dans les premiers chapitres, soulèvent, au-delà des problèmes propres au mouvement social-démocrate russe du début du siècle et interférant nécessairement avec eux des questions générales essentielles qui transcendent le moment historique, comme celle des rapports entre l'activité spontanée du mouvement ouvrier et la conscience révolutionnaire ; en même temps, Trotsky y révèle déjà, à vingt-cinq ans, un don prodigieux d'intuition historique, on s'en apercevra dès la Préface. À tous ses lecteurs, il ne sera donc pas indifférent de pouvoir découvrir une de ses premières œuvres.

Quant à qualifier "Que faire " de petit opuscule oublié.....faut le faire ....
Je me demandait moi même qui était cet oulianof qui a l'air d'avoir un passé chargé ! Il me semble que tu es a jamais imperméable à l'ironie, mais d'un autre coté c'est peut être mieux comme ça...

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Message  Rougevert Dim 14 Avr - 20:59

Oulianof ou Oulianov? Very Happy
Mais justement, j'ai lu "Que faire?" (juste après "l'Etat et la Révolution")et "Nos tâches politiques".

D'ailleurs et donc, j'aimerais bien que l'on m'explique ce que signifient:
-construire le parti par en haut.
-construire le parti par en bas.
Et en quoi ce sont des démarches opposées.

A mon avis, le parti se construit par l'adhésion que suscitent deux choses:
-la politique de son exécutif, la justesse des mots d'ordre et les déclarations de ses porte-paroles.
-la pratique, l'exemple proposé, des militants de base et leur façon d'incarner ce que raconte l'exécutif qui est d'ailleurs fixé et contrôlé par le Congrès ou les instances représentatives intermédiaires entre les congrès (Comité Central, CPN, etc).
Quand il y a (et il faut qu'il y ait) centralisme démocratique, bien sûr.
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Message  gérard menvussa Lun 15 Avr - 13:58

Rougevert a écrit:Oulianof ou Oulianov? Very Happy
Mais justement, j'ai lu "Que faire?" (juste après "l'Etat et la Révolution")et "Nos tâches politiques".

D'ailleurs et donc, j'aimerais bien que l'on m'explique ce que signifient:
-construire le parti par en haut.
-construire le parti par en bas.
Et en quoi ce sont des démarches opposées.

A mon avis, le parti se construit par l'adhésion que suscitent deux choses:
-la politique de son exécutif, la justesse des mots d'ordre et les déclarations de ses porte-paroles.
-la pratique, l'exemple proposé, des militants de base et leur façon d'incarner ce que raconte l'exécutif qui est d'ailleurs fixé et contrôlé par le Congrès ou les instances représentatives intermédiaires entre les congrès (Comité Central, CPN, etc).
Quand il y a (et il faut qu'il y ait) centralisme démocratique, bien sûr.

Le probléme est bien savoir comment le parti se construit : soit de l'avant garde à la masse (selon le mode léniniste) soit de la masse à l'avant garde (selon le modéle de l'éducation populaire) Etant depuis longtemps militant de l'un et de l'autre des organisation "léniniste"s et des assos d'éducation populaire, je dirais que c'est surtout une question de culture...
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Message  nico37 Lun 15 Avr - 17:08

PSA Aulnay-sous-Bois : le bras de fer avec la direction continue – la grève tient bon in Lutte Ouvrière du 12.04.13.

La grève à PSA Aulnay entre dans son troisième mois. Les grévistes sont décidés à continuer le mouvement tant que la direction n'aura pas annulé toutes les sanctions disciplinaires et poursuites pénales.
Une deuxième réunion de négociations avec la direction de PSA et un représentant de l'État a eu lieu mercredi 3 avril. Ces réunions ont été imposées par la détermination des grévistes, qui ont dû aller envahir la Direction générale du travail pour les obtenir. À cette réunion, la direction est revenue sur les dix licenciements qu'elle avait infligés à des grévistes pris au hasard, parmi ceux qui s'étaient invités aux réunions de CHSCT (Comité d'hygiène et sécurité-conditions de travail) relatives à son « Plan de sauvegarde de l'emploi ». Mais pour les autres sanctions plus anciennes (six menaces de licenciements et deux licenciements effectifs) elle parle d'une nouvelle réunion... dans dix ou quinze jours. Elle fait donc mine de ne pas être pressée. Mais les travailleurs en grève le sont encore moins : eux n'ont pas besoin de voitures ! La grève tient bon, la détermination est là.
La grève bénéficie d'un large soutien autour d'elle. Les soutiens extérieurs ne tarissent pas, souvent accompagnés de chèques. Un concert a été organisé à Bobigny par des associations et a aussi rapporté un soutien financier. Lundi 8 avril juste après le vote journalier de la grève, une manifestation a parcouru toute l'usine. Les travailleurs présents ont marqué leur solidarité par des signes d'encouragement et certains travailleurs ont même annoncé qu'une collecte de soutien aux grévistes serait faite. Les discussions étaient chaleureuses. La manifestation a permis aussi de constater que la direction fait venir, en toute illégalité, des travailleurs d'autres usines du groupe pour remplacer les grévistes.

Production bloquée

L'équipe d'après-midi a maintenant été mise en chômage partiel et la direction va demander au gouvernement déjà bien complaisant qu'il la dédommage pour assurer les salaires dans le cadre de la convention APLD (Activité partielle de longue durée), autrement dit l'accord sur le chômage partiel. Mais cela prouve aussi qu'elle a besoin de sa production. Elle a espéré, en regroupant tous les salariés sur une équipe, pouvoir atteindre l'objectif déclaré de 250 voitures par jour, alors que la cadence est de 704 habituellement. Mais de toute façon, que l'objectif soit de 250 ou de 704, les quelques voitures qui sortent des lignes sont des voitures « poubelles », autrement dit qui ne valent pas grand-chose – des non-grévistes refusant par solidarité de tenir plusieurs postes.
Le comité de grève a appelé tous les travailleurs de l'usine à participer à la manifestation nationale du mardi 9 avril contre l'accord national interprofessionnel. PSA a d'ores et déjà voulu appliquer cet accord à sa sauce dans ses usines, en augmentant le temps de travail d'une heure par jour à l'usine de Mulhouse sur les chaînes qui produisent la 2008 ... alors qu'elle veut supprimer 11 200 postes dans le pays ! C'est une aberration sociale qui ne vise qu'à enrichir encore plus la famille Peugeot et ses actionnaires.
Dans ce contexte, le gouvernement et les directions syndicales sont aux abonnés absents, ce qui revient à soutenir la direction de PSA. Le 4 avril, au salon de l'Emploi public à Paris, les grévistes sont allés interpeller la ministre Marylise Lebranchu, qui a répondu qu'elle ferait suivre la revendication d'un médiateur auprès du ministre Sapin. Mais elle a refusé de transmettre à la ministre Christiane Taubira la demande de renoncer aux poursuites pénales contre les grévistes... au nom de l'indépendance de la justice !
La grève continue, et les grévistes sont bien déterminés à poursuivre leurs actions autant en direction des membres du gouvernement que du patronat. Comme ils le disent : « On ira où on veut, quand on veut ! »
Correspondant LO
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Personnel municipal, les memes problèmes, les memes luttes nécessaires que l´ensemble des travailleurs
Hier, une assemblée du personnel territorial s´est tenue à Argenteuil. Patrice et moi-meme ne pouvant y asssister, nous avons néanmoins tenu à transmettre au personnel le message suivant.

Le 8.04.13. Message de solidarité des élus Lutte Ouvrière

Depuis 2008, les élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil, Patrice Crunil et moi-même, ont toujours tenu à participer à vos Assemblées Générales. La moindre des choses pour eux était qu’ils entendent vos revendications et qu’ils affirment leur solidarité de militants du monde ouvrier.
Ne pouvant être présents ce jour, nous tenions à vous transmettre ce message de solidarité.
Le monde ouvrier vit une période difficile, celle de la crise du capitalisme, d’une exploitation redoublée de la part du patronat pour le maintien de ses profits. Cela se traduit par une dégradation des conditions de travail, par une montée du mépris à l’encontre des travailleurs.
La fonction publique, y compris la fonction publique territoriale, n’échappe pas à cette situation et à ses conséquences pour nous tous.
Les élus Lutte Ouvrière ont eu l’occasion de le dire à différents moments. Ce qui n’est pas acceptable dans le privé n’a pas lieu de l’être dans les services municipaux. Les conditions de travail des agents ne doivent pas se dégrader. Les personnels doivent être respectés.
Lorsque des travailleurs nous ont sollicités, à la mesure de nos moyens, nous avons essayé d’être à leur côté. Nous avons parfois réussi à les aider.
Vous avez raison de vous mobiliser, de vous réunir, de vouloir créer « les conditions pour que cela change ».
Ouvriers, employés, privé, public, il serait temps qu’unis, nous nous fassions entendre.
Restant à votre disposition pour toute initiative collective ou individuelle,
Salutations fraternelles,
Pour les élus LUTTE OUVRIERE,
Dominique MARIETTE
LO-Argenteuil 2 rue Rouqués

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Message  nico37 Mar 16 Avr - 16:06

L’affaire Cahuzac, un symptôme de la pourriture capitaliste Nathalie Arthaud

Parce que les preuves accablantes commençaient à s’accumuler, Cahuzac a fini par avouer avoir détenu pendant vingt ans un compte en Suisse non déclaré au fisc. L’ex-ministre PS du Budget, censé diriger la lutte contre la fraude fiscale, fraudait lui-même. Il expliquait les nécessités de la rigueur au bon peuple, mais s’en exonérait ! L’ancien cardiologue reconverti dans la chirurgie esthétique soignait surtout… ses comptes en banque. Et on ne connaît pas le fin mot de l’histoire.
Frauder au fisc est une seconde nature pour tout bourgeois qui se respecte. Fondé sur l’exploitation, dirigé par les plus fortunés, ce système a fait de l’individualisme et de l’enrichissement ses valeurs cardinales. Il est pourri de fond en comble par l’argent, et c’est logiquement qu’il engendre des politiciens à son image, aussi cupides que dénués de scrupules. Affaire Cahuzac, affaire Sarkozy, affaire Guerini, affaire Woerth… : de l’UMP au PS, la bourgeoisie a la classe politique qu’elle mérite.
Si l’attitude de Cahuzac est révoltante, la vertueuse indignation de tous les politiciens, du PS à l’UMP, qui se succèdent aux micros depuis hier, ne l’est pas moins. Ils jouent les vierges effarouchées parce qu’un des leurs a « menti à l’Assemblée », « menti au peuple », et aurait ainsi, disent-ils tous, « décrédibilisé la parole politique »...
Quelle hypocrisie ! Que font-ils d’autre, tous autant qu’ils sont, que de mentir à longueur de journée, de se faire élire sur des mensonges, d’agir sur des mensonges ! La gauche s’est fait élire en promettant de défendre le monde du travail : mensonge ! Elle a fait semblant de s’offusquer des entreprises qui ferment : mensonge ! Elle vote des lois favorables au patronat, en prétendant que c’est pour le bien du peuple : mensonge encore !
Pour les politiciens de gauche comme de droite, mentir est une seconde nature, un mode de vie. Comment pourraient-ils se faire élire s’ils disaient la vérité : que leur seul objectif est de servir fidèlement les intérêts de leurs maîtres, les grands capitalistes ?
Et même s’il y a d’autres ministres moins véreux que Cahuzac, ils n’en sont pas moins au service de la même classe bourgeoise, habitués à faire les poches des travailleurs pour faire des cadeaux au patronat. Tous nourrissent ainsi le fumier sur lequel prospéreront les Cahuzac et leurs maîtres fortunés tant que durera le système capitaliste.

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Message  nico37 Mer 17 Avr - 15:03

Pour une vraie transparence : contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises et de la bourgeoisie Nathalie Arthaud, le 15.04

Le gouvernement a lancé son opération « mains propres » en publiant le patrimoine des ministres. Il a voulu en faire un événement majeur. « Il y aura un avant et un après l’affaire Cahuzac », a déclaré Marisol Touraine, la ministre de la Santé. Michel Sapin, le ministre du Travail, a parlé « d’un moment d’exorcisme collectif » !
À droite, ils sont nombreux à dénoncer « le voyeurisme » et « la chasse aux riches ».
Quel cinéma ! La transparence proposée est banale : elle existe dans 24 pays européens. Et quelle hypocrisie ! Ces messieurs-dames ne nous montrent que ce qu’ils veulent.
La publication du patrimoine des élus ne révélera pas toute la vérité, mais elle aura au moins eu le mérite de révéler l’état d’esprit de ces gens-là !
Les travailleurs ne peuvent rien cacher de leurs comptes. Leur patron peut tout savoir d’eux. Leur banquier s’immisce jusque dans leur intimité, comme les organismes sociaux auprès de qui il faut déclarer le moindre euro perçu. La bourgeoisie et les politiciens trouvent cela tout à fait normal, mais dès qu’il s’agit d’eux-mêmes, de leur argent et de leur vie, ils montent sur leurs grands chevaux.
Oui, il faut une transparence totale, mais cette transparence doit s’exercer vis-à-vis de l’ensemble de la bourgeoisie, surtout la grande. Oui, il faut une transparence totale, mais celle-ci ne passera que par le contrôle effectué par la population, par les salariés des banques, par les comptables des groupes capitalistes.
Ce contrôle révélerait que, dans cette période de crise, alors que l’on nous dit qu’il n’y a plus d’argent pour préserver les emplois, payer des salaires et des retraites corrects, cet argent existe bel et bien dans les caisses des grands groupes capitalistes ou sur les comptes des grandes fortunes
Ce contrôle permettrait de dévoiler le plus grand scandale de notre société : le mécanisme de l’exploitation, qui concentre les richesses entre les mains d’une minorité privilégiée, au détriment du plus grand nombre.

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Message  nico37 Jeu 18 Avr - 12:28

Maine-et-Loire. Des listes Lutte Ouvrière aux élections municipales 17/04

Samedi à Trélazé, la fête départementale de Lutte Ouvrière a été l’occasion de lever le voile à onze mois des élections municipales. « Nous présenterons des listes là où nous serons en mesure de le faire pour relayer les revendications des travailleurs », a précisé Nathalie Arthaud, la porte-parole nationale de LO, candidate l’an dernier à l’élection présidentielle.

En Maine-et-Loire, Lutte Ouvrière compte une centaine d’adhérents. Le parti trotskiste présentera des listes dans les quatre communes du département où il s’était engagé en 2008 : Angers, Trélazé, Les Ponts-de-Cé et Cholet.

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Message  alexi Sam 20 Avr - 17:59

Dominique Dumont
Mai 1999



Par ailleurs, il y a 25 ans de cela, je militais très activement à Lutte ouvrière, et m'efforçais tant que bien que mal de concilier la recherche en Maths avec un engagement politique poussé, à l'époque même où je me lançais dans mes premières publications mathématiques.

Je n'ai nullement renié mon passé de militant trotskyste, de même que Laurent Schwartz n'a jamais renié le sien.

A ce sujet, je suis l'auteur d'une récente prise de parole sur l'engagement politique et le sectarisme, inspirée par mon expérience passée à Lutte ouvrière. Si je me réjouis des scores électoraux actuels de cette organisation, en revanche je m'inquiète un peu de l'image d'une “secte” que certains journalistes propagent à son sujet et j'ai donc voulu donner mon point de vue.

http://lou.quetiero.free.fr/1.ARTICLES/2010/19990521-DUMONT.Dominique.html

alexi

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Message  verié2 Sam 20 Avr - 19:29

http://lou.quetiero.free.fr/1.ARTICLES/2010/19990521-DUMONT.Dominique.html
Ce texte, qui me semble-t-il a déjà été mis en ligne, est en effet "honnête"... mais il se limite à l'exposé d'un ressenti individuel assez pauvre. Si Dominique Dumont a visiblement souffert du mépris de LO pour les intellectuels petits bourgeois, c'est à dire pour ceux qui affichent des prétentions intellectuelles mais ne sont pas à la tête de LO, et d'une absence de liens avec le monde la science, comblée aujourd'hui par ses liens, ou ceux d'une partie de ses militants et sympathisants, avec l'AFIS What a Face, jamais Dumont ne s'interroge sur la sclérose complète de la réflexion théorique de LO, sous couvert de "modestie intellectuelle", et des liens entre cette sclérose dogmatique et certains aspects de son fonctionnement et de sa politique.

Le camarade Dumont est donc "honnête" et sympathique, mais il semble avoir été bien formaté par LO et culpabilisé à vie par son départ de cette organisation, déchiré entre son engagement "ouvrier" et sa passion pour la science, tout en reprochant cette culpabilisation à LO.

C'est, de toute évidence, la critique maximum que la direction de LO peut lire sans considérer son auteur comme un vil détracteur petit bourgeois, dans la mesure où le camarade Dumont n'a strictement rien à proposer, sinon de développer les relations avec le milieu scientifique...

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Message  Byrrh Sam 20 Avr - 21:48

Les cadres de LO que j'ai connus avaient pour habitude de considérer comme des petits-bourgeois, et d'essayer de les culpabiliser dans ce sens, certains jeunes qui faisaient quelques années de fac sans être d'un milieu particulierement aisé et sans tirer de leurs études le moindre bénéfice en termes de position sociale.

J'ai connu ça personnellement, le fait d'être considéré à tort comme un petit-bourgeois, et j'avoue que j'ai encore pas mal de ressentiment pour ces militants, qui eux en revanche étaient souvent de vrais petits-bourgeois.

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Message  Vals Sam 20 Avr - 23:10

http://fete.lutte-ouvriere.org/?-Les-sciences-

Les Sciences à la Fête de Lutte Ouvrière.
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Message  verié2 Dim 21 Avr - 8:18

Vals a écrit:http://fete.lutte-ouvriere.org/?-Les-sciences-

Les Sciences à la Fête de Lutte Ouvrière.
Ce programme est, comme chaque année, très intéressant. Mais inviter des personnalités pour faire des exposés à la fête, ce n'est pas entretenir des liens avec le monde de la science, du moins dans l'esprit du texte de Dumont qui souhaiterait, ou aurait souhaité, si j'ai bien compris son propos, que LO prenne davantage en compte les avancées de la science dans sa réflexion. Ce n'est pas pour ma part ce que je reprocherais à LO...

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Message  nico37 Dim 21 Avr - 19:30

Byrrh a écrit:Les cadres de LO que j'ai connus avaient pour habitude de considérer comme des petits-bourgeois, et d'essayer de les culpabiliser dans ce sens, certains jeunes qui faisaient quelques années de fac sans être d'un milieu particulierement aisé et sans tirer de leurs études le moindre bénéfice en termes de position sociale.

J'ai connu ça personnellement, le fait d'être considéré à tort comme un petit-bourgeois, et j'avoue que j'ai encore pas mal de ressentiment pour ces militants, qui eux en revanche étaient souvent de vrais petits-bourgeois.

Puisqu'on est dans les souvenirs :

Mauvais souvenir aussi quand séparés, mon père était chômeur et ma mère employée ou ouvrière au SMIC et moi boursier échelon maximum et étudiant surveillant dès ma licence : je n'étais pas à LO mais j'ai bouffé des réflexions alors qu'un des candidats habituels aujourd'hui et par ailleurs certifié de lettres et issu d'une famille de moyenne bourgeoisie n'a jamais eu publiquement à se plaindre de remarques, il était même privilégié à cet égard... Les agrégatifs à LO ont droit à du temps pour préparer leur ascension sociale. Bref, y a des choses qui m'échappent totalement...

Comme il fallait malheureusement s’y attendre le Tribunal de Commerce de Rouen a constaté mardi 16 avril qu’aucune des deux offres de reprises de Petroplus n’était recevable. Pascal Le Manach, porte-parole de Lutte Ouvrière

Le site de l’ancienne Shell est donc voué à la fermeture pure et simple, les 448 travailleurs encore salariés de Petroplus vont recevoir leur lettre de licenciement. Les sous- traitants et les intérimaires dont l’activité dépendait de la raffinerie vont aussi payer le prix fort de cette fermeture.

Et l’on voit défiler dans les media et s’épancher à longueur de communiqués tous les ministres, députés et hommes politiques locaux qui avaient juré faire tout pour sauver les emplois. De Montebourg à Sapins, de Marie à Le Vern, tout ce monde y va de sa larme et assure qu’ils vont tout faire maintenant pour aider les licenciés à retrouver du travail. Qui va les croire ? Eux qui n’ont pas fait la seule chose qui aurait pu empêcher cette catastrophe sociale : faire payer la Shell !

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Message  verié2 Lun 22 Avr - 9:20

Nico 37
Les agrégatifs à LO ont droit à du temps pour préparer leur ascension sociale
Il ne faut pas exagérer, Nico. Sans doute les méthodes de culpabilisation utilisées par LO sont-elles parfois déplaisantes, mais, à ma connaissance, personne ne fait carrière à LO. Certes il y a, comme dans toutes les organisations, des militants de différents "niveaux sociaux" : des instits et des profs de fac, des OS et des ingénieurs. Mais on ne peut pas faire le socialisme dans une seule organisation. Tout ce qu'on peut demander, c'est à ceux qui ont plus de temps d'en consacrer davantage au parti ; et à ceux qui sont mieux (ou moins mal) payés de cotiser davantage. Et aussi éviter que le "pouvoir" dans le parti soit monopolisé par les "intellectuels petits bourgeois", c'est à dire, pour l'essentiel, les enseignants dans l'extrême-gauche. Ce qui n'est pas évident...

Les gens qui ont vraiment "fait carrière", c'est à dire atteint un niveau social vraiment "reconnu" ont, à ma connaissance, quitté LO. Quelques-uns sont restés sympathisants comme Peschansky dont on a déjà pas mal parlé. Car "faire carrière" et militer sérieusement et régulièrement sont d'une façon générale incompatibles, sauf cas exceptionnels.


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Message  Achille Lun 22 Avr - 9:46

[quote="verié2"]
http://lou.quetiero.free.fr/1.ARTICLES/2010/19990521-DUMONT.Dominique.html

Ce texte est un texte de "ressenti", argumenté de manière indépendante, nuancée et intelligente. Le militantisme à LO est assumé et revendiqué. Bref un texte très intéressant qui éclaire à partir d'une expérience le cheminement de l'engagement et aussi du désengagement politique.

Achille

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Message  verié2 Lun 22 Avr - 10:05

[quote="Achille"]
verié2 a écrit:
http://lou.quetiero.free.fr/1.ARTICLES/2010/19990521-DUMONT.Dominique.html

Ce texte est un texte de "ressenti", argumenté de manière indépendante, nuancée et intelligente. Le militantisme à LO est assumé et revendiqué. Bref un texte très intéressant qui éclaire à partir d'une expérience le cheminement de l'engagement et aussi du désengagement politique.
D'accord avec toi... pour une fois. Mais cet intérêt est fort limité, car plus sociologique que politique. Sans doute parce que Dumont n'est pas vraiment un "politique", c'est à dire un militant vraiment préoccupé par la théorie et la cohérence politiques, et qu'il ne l'a sans doute jamais été, même lors de son passage à LO. D'où un point de vue très subjectif... (Ce point de vue n'implique strictement aucun mépris à son égard.)

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Message  nico37 Mar 23 Avr - 1:42

[quote="verié2"]
Achille a écrit:
verié2 a écrit:
http://lou.quetiero.free.fr/1.ARTICLES/2010/19990521-DUMONT.Dominique.html

Ce texte est un texte de "ressenti", argumenté de manière indépendante, nuancée et intelligente. Le militantisme à LO est assumé et revendiqué. Bref un texte très intéressant qui éclaire à partir d'une expérience le cheminement de l'engagement et aussi du désengagement politique.
D'accord avec toi... pour une fois. Mais cet intérêt est fort limité, car plus sociologique que politique. Sans doute parce que Dumont n'est pas vraiment un "politique", c'est à dire un militant vraiment préoccupé par la théorie et la cohérence politiques, et qu'il ne l'a sans doute jamais été, même lors de son passage à LO. D'où un point de vue très subjectif... (Ce point de vue n'implique strictement aucun mépris à son égard.)

Je partage ton avis Vérié.

Nathalie Arthaud soutient les facteurs du 8e arrondissement de Lyon 22/04

Les postiers sont en grève depuis trois semaines pour dénoncer le plan de restructuration en cours qui supprimerait plusieurs tournées. Une mesure qui "réduirait encore un peu plus le nombre de leurs samedis de repos et qui aggraverait leurs conditions de travail", estime la porte-parole de Lutte Ouvrière. Une colère qu'elle qualifie de "légitime". "La politique de La Poste est partout la même et c'est pourquoi les facteurs des autres arrondissements ont effectué les débrayages de solidarité", dénonce-t-elle. La direction de La Poste avait affirmé que ce plan de restructuration n'aurait pas de conséquence sur l'emploi.

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Message  Vals Mar 23 Avr - 16:50

Manifestons le Premier mai !

Depuis 1890, le 1er mai est une journée traditionnelle de manifestation pour le mouvement ouvrier de tous les pays. Les travailleurs qui font grève et manifestent ce jour-là ne le font pas seulement pour leurs revendications immédiates, mais pour affirmer qu’ils sont une seule et même classe ouvrière et que l’avenir leur appartient.
Lutte Ouvrière appelle à participer aux manifestations appelées un peu partout en France ce jour-là par les organisations syndicales.
À Paris, Lutte Ouvrière se joindra au cortège qui partira à 15h de la place de la Bastille. Les militants et sympathisants de Lutte Ouvrière se retrouveront sous la banderole :

Contre le grand patronat, contre ses serviteurs du gouvernement et de l’opposition, le camp des travailleurs
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Message  nico37 Mer 24 Avr - 1:00

Le bal des hypocrites Claire Rocher, porte-parole de Lutte Ouvrière en Bourgogne

Avec les manifestations des opposants au mariage homosexuel, la droite maintient la pression sur le gouvernement. Elle se pose en défenseur de la famille et des enfants : quelle bande d’hypocrites ! Oui, il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir des enfants, mais le droit au mariage et à l’adoption des homosexuels n’y est pour rien.
En France, du fait du chômage, de la précarité et des bas salaires, un enfant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté. Avec la flexibilité, le travail en équipe et la mobilité forcée, les conditions de travail rendent la vie de famille quasi impossible. Le manque de logements sociaux contraint des millions de familles à vivre dans des taudis ou dans des chambres d’hôtel dans des conditions indignes. Mais cette droite des beaux quartiers n’en a cure.
En plus de défendre un « ordre moral » hypocrite, elle défend l’ordre social capitaliste et les inégalités, les injustices qui vont avec. Entendre Henri Guaino, député UMP, demander à Hollande « qu’il écoute le peuple » ne manque pas de sel : il fait partie de ceux qui ont condamné des hommes et des femmes à une retraite de misère en passant en force face à des manifestations réunissant jusqu’à un million de participants !
La droite se refait une santé en enfourchant le cheval de bataille du mariage homosexuel. Dans son sillage, il y a aussi la droite extrême qui pousse à la radicalisation. De la même façon que les députés UMP ont manifesté à côté de Collard, député du FN, la jeunesse dorée de droite ne se gêne plus pour manifester bras dessus bras dessous avec les jeunes d’extrême droite. Et ensemble, ils se sentent pousser des ailes.
Ces gens-là sont politiquement et socialement des ennemis des travailleurs. Ils essayent de tirer profit de la déconsidération de Hollande et de son gouvernement, aggravée encore par l’affaire Cahuzac. Ce sont pourtant les travailleurs qui ont toutes les raisons de se sentir trompés, trahis par les socialistes au pouvoir.
Le gouvernement a trahi ses maigres promesses, il laisse le patronat licencier à tour de bras, il laisse le chômage flamber. Même politique d’austérité que Sarkozy, mêmes attaques sur les retraites, même augmentation de la TVA, même discours où l’on nous dit qu’il n’y a plus d’argent pour les hôpitaux, pour les services publics !
Les travailleurs constatent amèrement que leurs conditions de vie s’aggravent et que le gouvernement n’a d’yeux que pour le grand patronat, à qui il a octroyé 20 milliards par an au nom de la compétitivité et à qui il vient de faire un nouveau cadeau : la loi sur la flexibilité.
Hollande n’est qu’une marionnette dans les mains du grand patronat, beaucoup de travailleurs le constatent et ceux qui avaient des illusions en reviennent. Mais le risque existe que les plus écœurés et les moins conscients se jettent dans de nouvelles illusions.
Marine Le Pen n’attend que cela. C’est une démagogue qui veut ajouter à son électorat réactionnaire des électeurs venus des classes populaires car elle veut, elle aussi, aller à la mangeoire.
Derrière sa défense de « la veuve et de l’orphelin » – à condition qu’ils soient français -, le FN est un parti qui gouvernerait au profit du grand patronat dans sa variante la plus autoritaire. Il représente un danger mortel pour les travailleurs.
 Il ne faut pas laisser les beaux quartiers et les fils à papa prétendre parler au nom du peuple. Ils s’en tiennent encore à proclamer « leur vision de la civilisation », mais demain ils voudront nous imposer leur loi.
 Et ce sera la loi des nantis, habitués qu’ils sont à être servis sur un plateau. Les mêmes prêcheront aux travailleurs les sacrifices à faire, ils s’opposeront aux grévistes, les accusant de prendre la population en otage, ils combattront les syndicats.
Il faut qu’en face les travailleurs réagissent sur leur terrain et qu’ils montrent à tous ceux qui se gargarisent du mot « peuple » que c’est le monde du travail qui fait tourner l’économie et qu’il peut aussi se battre pour ses intérêts.
La droite et les privilégiés ont sauté sur un prétexte pour combattre le gouvernement ; les travailleurs, eux, ont de vraies raisons de le faire car il s’agit de la défense de leur emploi, de leur salaire, de leur retraite, de leur droit à la vie.
Cela exige que les travailleurs se battent contre le grand patronat, leur ennemi direct mais aussi contre ses serviteurs politiques, contre ceux qui gouvernent aujourd’hui et ceux qui rêvent de gouverner demain.

nico37

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Date d'inscription : 10/07/2010

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