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Biodiversité

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Message  Roseau Jeu 12 Avr - 20:34

@ RougeVert et Dug

Pour mettre un lien, il suffit de copier adresse http puis de coller dans le message
Pour mettre le lien d'un message sur le forum, il faut faire clic droit sur le titre du message (en haut et gras du message), ce qui ouvre menu et dans ce menu, cliquer sur "copier le raccourci". Puis coller dans le message.

Voici le message auquel RougeVert voulait nous renvoyer:
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2097-ecologie-ou-environnementalisme#37771
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Message  Rougevert Ven 13 Avr - 1:24

Merci pour le lien.
C'est pas que je ne sais pas, c'est que je ne peux pas (moins d'une semaine d'ancienneté sur le forum)....
Concernant Notre Dame des Landes, moi aussi j'habite loin.
Pour avoir suivi les articles, vidéos et compte-rendus je n'y ai jamais trouvé le nom d'une seule espèce animale ou végétale.
Les motivations du combat sont l'expropriation de terres agricoles, le dérangement imposé aux voisins du futur aérodrome, l'inutilité et le coût énorme du projet.
Je suis bien entendu contre la transformation de terres agricoles en aérodrome.
Mais ce n'est pas un combat pour la Biodiversité dont la plupart des militants ont une conception étrange: défendre les "espaces verts" ce n'est pas défendre la Biodiversité.

Il y a par contre des conflits comme celui lié à l'autoroute Pau-Langon, où les territoires détruits mettent en péril une espèce en voie de disparition à très court terme comme le Vison d'Europe pour lequel les étangs et les cours d'eau de la forêt landaise sont le dernier refuge...
Et là, rien, pas un mot du NPA.

Edit: après une recherche, j'ai trouvé un site qui parle de la biodiversité de la zone, mais toujours sans citer une seule espèce.

hachetétépé: // double v trois fois point novethic.fr/novethic/planete/environnement/transports/notre_dame_landes_aeroport_qui_divise_loire_atlantique/129350.jsp

Surtout, pour Catherine Ede, membre du conseil d’administration de l’Acipa, le futur aéroport est loin de respecter l’environnement : « la zone concernée est située sur le dernier bocage humide de Loire Atlantique, riche d’une grande biodiversité, avec des haies, un réseau de 200 mares, des espèces rares et protégées, etc ». Sans compter qu’entre 50 à 80 agriculteurs, principalement des producteurs laitiers, seront impactés par l’aéroport ou les dessertes
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Message  Roseau Ven 13 Avr - 1:54

En fait le NPA a fait campagne, et pas tout seul, contre la A65.
Voir ce communiqué, mais il ne mentionne pas la biodiversité
http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-14-d%C3%A9cembre-rassemblement-contre-linauguration-dune-nouvelle-autoroute
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Message  Rougevert Ven 13 Avr - 14:22

Roseau a écrit:En fait le NPA a fait campagne, et pas tout seul, contre la A65.
Voir ce communiqué, mais il ne mentionne pas la biodiversité
Hé oui.
Et s'il y a des camarades qui sont engagés dans le combat contre l'aéroport, là, par contre...
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Message  fée clochette Lun 16 Avr - 7:34


http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/04/14/les-eoliennes-tuent-elles-vraiment-les-oiseaux/

Les éoliennes tuent-elles vraiment les oiseaux ?


Les gigantesques pales et mâts blancs des éoliennes menacent-ils les oiseaux ? La question exacerbe le conflit entre pro et anti-turbines depuis des années. Un différend qui pourrait être tranché par une nouvelle étude, selon laquelle l’implantation d’éoliennes terrestres ne nuirait pas aux populations d’oiseaux sur le long terme, une fois leur construction achevée.


L'étude, menée par quatre ornithologues de la Royal Society for the Protection of Birds, du Scottish Natural Heritage et du British Trust for Ornithology, et publiée dans le Journal of Applied Ecology, s'est basée sur le suivi de dix des principales espèces d'oiseaux évoluant au Royaume-Uni.

Ses conclusions se déclinent en deux temps. Premier constat : les peuplements d'oiseaux peuvent coexister et même se développer en présence de parcs éoliens, après leur mise en service. Les scientifiques balaient ainsi les affirmations largement répandues selon lesquelles les turbines provoquent régulièrement de graves dommages pour les oiseaux sauvages, en raison de collisions avec les pales tournantes, du bruit et de la perturbation visuelle. En réalité, les oiseaux les éviteraient. Ces résultats vont notamment à l'encontre d'une étude de l'université de Loughborough, publiée en 2010 dans le European Journal of Wildlife Research, qui estimait que les insectes sont particulièrement attirés par la couleur blanche ou grise d'une éolienne, augmentant le risque pour les oiseaux et les chauves-souris qui les poursuivent de frapper les pales ou le mât.

Si les pales des éoliennes ne se révèlent pas dangereuses, les parcs s'avèrent par contre fortement préjudiciables pour certaines espèces pendant leur phase de construction. Le courlis, le plus grand échassier de Grande-Bretagne, a ainsi vu sa population décliner de 40 % dans un rayon de 800 mètres autour des éoliennes, pendant la construction de 18 parcs dans le nord de l'Angleterre et en Ecosse, du fait de l'abandon forcé de sites de nidification. Or, l'espèce n'a pas réinvesti ces territoires après la mise en exploitation des parcs. Au final, cette population a été divisée par deux depuis 1995 au Royaume-Uni, qui abrite un tiers de ses représentants en Europe, provoquant son inscription sur la liste orange des espèces menacées. Même constat pour les bécassines, dont la population a chuté de 53 % dans un périmètre de 400 mètres autour des sites.

Ces résultats inquiétants sont malgré tout compensés, selon les chercheurs, par la découverte que deux espèces, l'alouette et le tarier pâtre – qui préfèrent une végétation rase – ont prospéré pendant la phase de construction des éoliennes. Quant aux autres espèces étudiées – pipit farlouse, pluvier doré, traquet motteux, tarier des près, vanneau huppé et bécasseau variable –, elles n'ont pas montré d'évolution dans leurs modes de vie suite à l'installation de turbine.

"Nous avons été surpris de découvrir que les éoliennes avaient un impact sur les oiseaux pendant la phase de construction et non d'exploitation, assure le directeur de l'étude James Pearce-Higgins, cité par le Guardian. Nous devons maintenant réfléchir à la façon dont ces effets peuvent être minimisés." "Le choix du lieu de construction des parcs éoliens, à des endroits où l'impact sur les espèces les plus fragiles est moindre, est absolument essentiel", complète le biologiste Martin Harper.

Les chercheurs, s'ils relativisent donc la littérature scientifique sur le sujet, n'ont toutefois pas étudié les effets sur l'aigle royal ni sur les chauves-souris, dont les opposants aux éoliennes dénoncent de fréquentes collisions avec les pales des turbines.

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Message  dug et klin Lun 16 Avr - 10:52

fée clochette a écrit:
.....Les chercheurs, s'ils relativisent donc la littérature scientifique sur le sujet, n'ont toutefois pas étudié les effets sur l'aigle royal ni sur les chauves-souris, dont les opposants aux éoliennes dénoncent de fréquentes collisions avec les pales des turbines.....



Ces chercheurs ont raison ,il faut relativiser les conclusions d'études sur ce sujet.....y conpris la leur. Twisted Evil

Je doute du serieux de cet article qui conclue que:"les opposants aux éoliennes dénoncent de fréquentes collisions avec les pales des turbines",alors que les études un peu plus serieuses qui ont tirées la sonnette d'alarme précisent bien que ces collusions,si elles éxistent bien ne sont pas le plus important mais des phénomenes,provoqués par le fonctionement des éoliennes,perturbant leur"radars"et,j'ai oublié le nom éxact,je dirais donc une dépressurisation dans la zone proche ou les attire leur proies,et provoque leur mort immédiate.

La mémoire m'est revenue,il s'agit d'un phénomene lié a la chute de la pression atmospherique entrainant de graves lésions du systeme respiratoire des c.souris,ce phénomene est appellé"bartrauma".
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Message  Rougevert Lun 16 Avr - 11:46

Oui, Dug et Klin, mais tu n"as pas été capable de nous trouver la moindre preuve scientifique de ce que tu avançais.
Tu nous as cité vaguement le Grand Duc... alors qu'il n'est pas menacé, qu'il n'y a eu que quelques cas, qu'il est bien plus tué par les câbles des remonte-pentes et les lignes électriques et qu'il est absent de 60% du territoire métropolitain.
Alors quand je te lis critiquer l'étude scientifique citée par Fée Clochette, je me marre.
En quoi cette étude serait moins sérieuse que d'autres?
Vas-y on t'écoute.


Dernière édition par Rougevert le Lun 16 Avr - 12:03, édité 1 fois
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Message  Rougevert Lun 16 Avr - 12:02

http://www.ferus.fr/actualite/philippe-poutou-et-le-npa-repondent-au-dossier-cap-ours

Réponses à Cap-Ours
Montreuil, le 14 avril 2012
Nous avons bien pris connaissance de votre argumentaire sur l’Ours Brun dans les Pyrénées.
Allons directement à l’essentiel : nous sommes attachés à l’existence d’une population d’ours viable dans les Pyrénées et même ailleurs, dans les Alpes par exemple où cette espèce pourrait être réintroduite.
De la même façon, nous souhaitons défendre les populations de Lynx qui se développent à grand peine dans les autres massifs montagneux.
Mais ce n’est pas pour des raisons liées aux engagements pris par la France, qui s’ils n’étaient pas tenus, exposeraient celle-ci à des sanctions.
C’est bien davantage parce que nous pensons que les grands prédateurs sont une richesse (et non a priori un atout pour le développement touristique, fût-il« durable » ) et un patrimoine pour les citoyens, les travailleurs de notre pays et du monde entier.

L’Ours et le Lynx surtout (le Loup un peu moins) ont besoin de vastes espaces sauvages où ils trouvent nourriture et abris pour se reproduire en toute tranquillité.
L’existence de ces « biotopes » permet l’existence de toute la Biodiversité qui y est liée, comme on peut le constater et l’observer dans d’autres pays (Espagne et Italie par exemple) où les activités humaines en montagne ont un niveau de développement comparable à celui des Pyrénées, qui nous parait avoir atteint et sans doute dépassé un maximum (stations de ski, urbanisation des vallées, etc) supportable par la faune et la flore.
Certaines espèces disparaissent ainsi peu à peu (Gypaète Barbu, Milan Royal, Desman des Pyrénées, Monticole de roche, par exemple).

L’Ours et l’Homme cohabitent certes depuis des siècles, mais force est de constater que cette cohabitation se passe mal non seulement pour l’Ours, mais aussi pour beaucoup d’autres espèces.
Cette cohabitation n’a jamais été pacifique.

Il est nécessaire qu’elle le devienne dans l’intérêt général.

Et ce, pour l’Ours, malgré toutes les dispositions d’aides et de soutien prises (depuis une quarantaine d’années) pour dissuader les éleveurs de le tuer quand il attaque leurs troupeaux.
Nous savons pourtant que l’Ours (même quand il vient de Slovénie) n’attaque qu’exceptionnellement les troupeaux gardés, et que la petite population d’ours actuelle (moins d’une vingtaine) ne cause globalement que des dégâts minimes aux troupeaux, en comparaison des milliers de bêtes perdues pour d’autres raisons chaque été dans les « zones à ours » et surtout hors de ces zones où ces pertes sont de l’ordre des dizaines de milliers.
L’Ours, comme le Loup, joue donc le rôle de bouc-émissaire pour la filière ovine.
Ses véritables ennemis sont les marchés de l’agro-alimentaire et les grandes surfaces qui font la loi.
Cet ennemi, nous le combattons sur tous les fronts : c’est le capitalisme.
Peu d’autres candidats vous le diront…et pour cause, eux ou leurs partis ont été au gouvernement et ont exercé la responsabilité de protéger les ours mais aussi d’aider les petits éleveurs à ne pas sombrer dans la misère.
Ils ont gouverné pour les marchés et les grandes surfaces, pas pour les éleveurs, pas pour notre patrimoine naturel.
Notamment Mr Bayrou (ex Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques) et Mr Lassalle qui ont fait supprimer les réserves Lalonde et créée l’IPHB, obtenant de l’argent public pour à la fois protéger les ours et aider les éleveurs dans les trois vallées d’Aspe, Ossau et Barétous.
Avec quel résultat ?

Nous non plus, nous ne sommes pas pour l’ensauvagement total des montagnes.
Les habitants des vallées pyrénéennes ont droit à l’emploi (avec de bonnes conditions de travail) et à un environnement de bonne qualité.

Nous sommes donc pour :

-le maintien et le renforcement (pour les petits éleveurs paysans) des aides et des mesures d’indemnisation et la généralisation des moyens de protection des troupeaux (car nous sommes très favorables à de nouveaux relâcher d’ours, notamment en Haut-Béarn).
Pour les propriétaires de grands troupeaux, nous sommes pour une aide conditionnelle à la reconversion, car ces grands troupeaux (dans ou hors la zone à ours actuelle) sont un véritable fléau pour les milieux montagnards.

-la création de véritables emplois de bergers salariés (pour soulager d’une bonne partie de leur temps de travail les petits éleveurs), subventionnés par les recettes fiscales imposées aux entreprises de l’agro-alimentaire (notamment les grandes surfaces) qui se sont enrichies pendant des décennies à leurs dépens et leur ont créé des difficultés supplémentaires.

-la relocalisation des productions : nous trouvons absurde et anti-écologique de faire voyager sur des dizaines de milliers de km de la viande mouton importée de Nouvelle Zélande.
Cependant il ne s’agit pas pour autant de développer le pastoralisme en montagne. Nous savons que l’élevage (et donc la consommation de viande) est un poste important des émissions de gaz à effet de serre. De plus, le développement du pastoralisme est antagonique de la reforestation naturelle, nécessaire à la captation du gaz carbonique dans la cellulose du bois vivant, et qui représente (la forêt) un frein aux avalanches, à l’érosion et un facteur favorable à la qualité de l’eau ainsi qu’à la régulation de son cycle.

-le relâcher d’autant d’ours que des experts indépendants nous le diront pour assurer sans autre intervention sur les animaux, l’avenir d’une population viable.

-la création d’une réserve intégrale (concernant donc aussi la sylviculture) dans la zone refuge de chaque individu sur la base des relevés naturalistes de l’ETO et du Réseau Ours Brun. Ce seront des réserves du type « réserves Lalonde » supprimées par Michel Barnier.

-l’interdiction totale de la chasse en battue en zone à ours.

Nous sommes par contre plutôt réservés sur le « développement durable ». Nous aimerions avoir quelques précisions.
Nous sommes pour que les vallées pyrénéennes conservent « durablement » leurs habitants, mais tous leurs habitants (humains, animaux et végétaux).
Nous sommes par exemple opposés à un développement du tourisme, fût-il « vert », dans des milieux fragiles où vivent des espèces très sensibles au dérangement, comme l’Ours, le Desman ou le Gypaète. Chaque été, en effet, d’Hendaye à Perpignan les Pyrénées subissent l’impact de ce tourisme de masse qui participe à leur dégradation.
Voilà donc notre point de vue actuel et nous vous le transmettons, en espérant que
a discussion se prolonge au-delà des élections.
Cordialement, l'équipe de campagne de Philippe POUTOU

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Message  Rougevert Lun 16 Avr - 19:48

dug et klin a écrit:
fée clochette a écrit:
.....Les chercheurs, s'ils relativisent donc la littérature scientifique sur le sujet, n'ont toutefois pas étudié les effets sur l'aigle royal ni sur les chauves-souris, dont les opposants aux éoliennes dénoncent de fréquentes collisions avec les pales des turbines.....



Ces chercheurs ont raison ,il faut relativiser les conclusions d'études sur ce sujet.....y conpris la leur. Twisted Evil

Je doute du serieux de cet article qui conclue que:"les opposants aux éoliennes dénoncent de fréquentes collisions avec les pales des turbines",alors que les études un peu plus serieuses qui ont tirées la sonnette d'alarme précisent bien que ces collusions,si elles éxistent bien ne sont pas le plus important mais des phénomenes,provoqués par le fonctionement des éoliennes,perturbant leur"radars"et,j'ai oublié le nom éxact,je dirais donc une dépressurisation dans la zone proche ou les attire leur proies,et provoque leur mort immédiate.

La mémoire m'est revenue,il s'agit d'un phénomene lié a la chute de la pression atmospherique entrainant de graves lésions du systeme respiratoire des c.souris,ce phénomene est appellé"bartrauma".
J'ai fait quelques recherches sur le barotrauma.
http://www.eolien-biodiversite.com/contenu/,eoliennes-et-chauves-souris,23l
Curieusement cet impact ne semble concerner que les chauves-souris migratrices.
Alors je te rassure: en France, sur 33 espèces seules quatre (la Pipistrelle de Nathusius, la Sérotine bicolore, la Noctule commune et la Noctule de Leiler) et sont migratrices et le problème n°1 des chauves souris est bien la raréfaction de leurs proies du fait de l'usage des insecticides par l'Agriculture.
et...
Le taux de mortalité par collision / barotraumatisme est évalué entre 0 et 69 chauves-souris par éoliennes et par an. Les facteurs qui influencent ce taux ne sont pas encore bien connus.
Les comparaisons avec d’autres types d’aménagements ne sont pas aisées en raison du manque d’études sur le sujet. Néanmoins, le trafic routier est, comme pour les oiseaux, reconnu pour causer la mort de nombreuses chauves-souris (entre 15 et 30 % de la mortalité totale).
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Message  fée clochette Dim 3 Juin - 8:59

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/24/les-plantes-sauvages-des-villes-livrent-leurs-premiers-secrets_1706068_3244.html

Discrètes, ordinaires, elles sont pourtant omniprésentes et trouvent refuge dans le moindre recoin des rues. Elles courent le long des trottoirs, jaillissent de la lézarde d'un mur, s'incrustent entre deux pavés. Les plantes sauvages des villes font, depuis un an, l'objet de recherches du Museum national d'histoire naturelle à travers un observatoire de sciences participatives, baptisé Sauvages de ma rue.

La méthode, si elle a l'inconvénient de comporter une large marge d'erreur, a l'avantage d'impliquer le public et de brasser une grande quantité de données : depuis le printemps dernier, quelque 550 volontaires ont scruté plus de 300 trottoirs afin de répertorier sur une carte trois milliers d'observations.

L'objectif, pour Nathalie Machon, professeur d'écologie au Museum et initiatrice de ce programme, est de "savoir si les interstices urbains peuvent être utiles à la dissémination de certaines plantes, en servant de relais entre des populations plus grandes qui habitent par exemple dans les parcs". Retracer le cheminement de cette biodiversité, à travers cet environnement sans cesse façonné par l'homme qu'est la ville. Et, à plus long terme, mesurer l'impact qu'ont les politiques municipales de gestion de la nature sur ces populations floristiques. Pour permettre les comparaisons, l'observatoire, jusqu'ici cantonné à la région parisienne, s'élargit dès ce printemps à de nombreuses villes françaises.

PLUS DE BIODIVERSITÉ QU'EN MILIEU AGRICOLE

Pour l'heure, les premières données laissent entrevoir une flore qui n'hésite pas à investir la moindre faille du revêtement minéral et asphalté des villes. Ainsi, la moitié des plantes observées se situent sur la route, dans une fissure du bitume ou entre deux pavés - ces derniers étant, d'ailleurs, plus propices à l'implantation des végétaux. Les autres ont poussé au pied des arbres et des haies, dans les jardinières et les pelouses, ou encore sur les murs.

Si on trouve en moyenne entre quatre et cinq plantes différentes sur cent mètres de trottoir, "on peut monter jusqu'à une quarantaine d'espèces dans certaines rues : c'est plus que sur une bordure de champ cultivé avec des produits chimiques", relève Nathalie Machon. En région parisienne, c'est le passage des Deux-Portes, dans le 20e arrondissement, qui remporte la palme de la biodiversité urbaine.

Voir et écouter le portfolio sonore : Les plantes sauvages de Paris

Audrey Muratet, botaniste au Museum, n'a qu'à baisser les yeux pour y repérer un mouron des oiseaux, dont les graines servent, comme son nom l'indique, à nourrir les passereaux. Au pied d'un escalier, du plantain - cette plante aux multiples propriétés, dont les feuilles frottées contre la peau soulagent ampoules, piqûres de moustique et d'orties. Et un pissenlit : c'est la plante la plus répertoriée par les participants à l'observatoire, très prisée par les pollinisateurs pour son nectar.

Au pied d'un arbre, de l'orge des rats, une cousine de l'orge cultivée, dresse ses épis entre un laiteron maraîcher et des mauves, "sans doute introduites en ville pour leurs vertus médicinales, avant de s'échapper des jardins", explique Audrey Muratet. Plus loin, une capselle bourse-à-pasteur et ses fruits en forme de cœur, qui renferment une substance gluante piégeant et tuant les insectes.

LE RÈGNE DES PLANTES INVASIVES


Parmi les habitants du passage des Deux-Portes se trouvent aussi quelques espèces exotiques - comme la véronique de Perse et ses minuscules fleurs bleues, ou encore la vergerette de Sumatra -, dont certaines sont considérées comme invasives. C'est le cas d'une pousse d'ailante qui a germé au pied d'un mur : "c'est un arbre qui vient de Chine, qui a été introduit en Europe pour son bois et pour maintenir les talus de voies ferrées", explique Audrey Muratet. Se multipliant rapidement grâce à une pléiade de graines disséminées par le vent, sa population est aujourd'hui pullulante et mal maîtrisée.

Un autre exemple, dont la propagation est plus récente : le buddleja, surnommé "arbre à papillons". Ces buissons aux grappes de fleurs violines, originaires de Chine aussi, se sont échappés des jardins pour coloniser les terrains vagues et autres délaissés.

Ce n'est pas un hasard si ces espèces invasives viennent d'ailleurs : "les espèces indigènes ont co-évolué avec leur environnement. D'autres plantes ont appris à se défendre contre elles, elles ont des prédateurs...", explique Nathalie Machon. Par exemple, dans leur pays d'origine, des siècles d'évolution ont permis aux plantes de trouver une parade contre le poison distillé dans le sol par la renouée du Japon. En France, elles n'ont pas eu le temps de développer de telles défenses.

C'est une spécificité du milieu urbain que de favoriser ces espèces exotiques invasives. D'abord parce que c'est en ville qu'elles ont, le plus souvent, été introduites - comme plantes ornementales, ou en suivant les déplacements humains, le long des autoroutes, des voies ferrées, ou même par avion. Aussi parce que "les milieux urbains sont très perturbés", et n'ont pas la stabilité et la résistance propres aux écosystèmes naturels, estime Audrey Muratet.

Selon la botaniste, les plantes invasives sont "très opportunistes, et sont souvent les premières à coloniser une terre laissée à nu après la démolition d'un bâtiment. En ville, beaucoup d'habitats sont dégradés par l'homme, ouverts par le jardinage, enrichis par les engrais, les déchets et déjections, fauchés... Ces perturbations favorisent certaines espèces au détriment d'autres."

POLYVALENCE ET DÉBROUILLARDISE


Face à ces perturbations, la flore urbaine survit aussi, à condition d'être plutôt généraliste et, en somme, communes - l'opposé des plantes spécialisées et exclusivement adaptées à un environnement particulier. Quand il pleut en ville, l'eau ruisselle sur les sols imperméabilisés par le goudron, et inonde chaque petite parcelle de terre. Puis, celles-ci s'assèchent. Elles sont polluées, piétinées, fauchées. Mieux vaut donc, pour les sauvages des rues, accepter une vaste gamme de conditions, boucler son cycle reproductif rapidement (comme la pâquerette), et aimer les sols riches en azote.

Pas trop exigeantes, les plantes sauvages des villes sont aussi du genre débrouillardes : elles comptent plutôt sur elles-mêmes ou sur le vent pour propager leurs graines, les animaux et insectes pollinisateurs se faisant plus rares dans ce milieu. Certaines espèces, qui se sont progressivement adaptées à la raréfaction des pollinisateurs, se retrouvent ici favorisées : "c'est le cas de la capselle bourse-à-pasteur, qui produit encore un peu de nectar, trace de son entomogamie [pollinisation par des insectes] passée, même si elle ne dépend plus des insectes pour se reproduire", note Audrey Muratet.

Les plantes sauvages qui ont suivi l'homme en ville ont aussi eu à survivre à sa volonté d'éliminer ce qui est perçu comme des "mauvaises herbes". A Paris, et dans de plus en plus de villes, les herbicides chimiques ne sont, officiellement, plus utilisés. "Sauf dans les cimetières, car ce serait associé à une négligence et un manque de respect pour les morts", note Nathalie Machon. "Mais depuis une centaine d'années, les villes ont eu un traitement très dur de leur biodiversité : les plantes ont été arrachées et, après la seconde guerre mondiale, avec la reconversion des usines de produits chimiques servant à l'armement en usine de produits phytosanitaires, aspergées d'herbicides." Partout où ils ne sont pas utilisés, et surtout là où on l'attend le moins, la flore sauvage reprend ses droits.
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Message  Rougevert Dim 3 Juin - 15:31

Ce genre d'initiatives existe aussi pour les papillons, les oiseaux (avec les "fiches jardins" de la LPO).
Ces enquêtes apportent certes des informations, mais qu'en fait-on ensuite?
Pas grand chose je le crains: on observe une réalité qui change vers le pire, avec un sentiment d'impuissance, face à l'indifférence quasi-générale.
Et la plupart des gens qui participent ne s'engagent à rien de plus, même pas dans la connaissance des espèces.
Il est pourtant EFFARANT de constater que la ville est un "refuge" (très relatif, quand même) pour la Biodiversité, quand elle s'effondre dans les campagnes et les forêts, les montagnes, les littoraux.
Très relatif, car en même temps l'urbanisation détruit de l'espace nécessaire à l'existence de la plupart des espèces : toutes ne peuvent "se réfugier" en ville.
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Message  Roseau Dim 17 Juin - 20:00

« A global synthesis reveals biodiversity loss as a major driver of ecosystem change ».
Source: http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature11118.html

Cet article paru dans la grande revue scientifique Nature
reprend toute une série de résultats scientifiques
qui indiquent que les extinctions altèrent des processus clés
pour la productivité et la durabilité des écosystèmes terrestres.
Des pertes d’espèces supplémentaires vont accélérer la modification des processus écosystémiques.
Une méta-analyse d’un grand nombre de publications tend à montrer
que les effets de la perte de biodiversité (y compris locale)
sur des processus essentiels des écosystèmes (dont notre support alimentaire vital)
sont aussi importants quantitativement que des phénomènes tels que le changement climatique.

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Message  Roseau Mar 26 Juin - 5:49

Notre "civilisation" est en train d’ensevelir
la diversité génétique et la diversité des espaces de vies.
Environ 20 % des espèces vertébrées sont menacées.
Les récifs coralliens ont reculé de 38 % depuis 1980
Certains habitats naturels ont été réduits de plus de 20 % depuis 1980

Source: http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3391_monde_echec_developpement_durable.php

25% des mammifères, 13% des oiseaux, 22% des reptiles et 41% des amphibiens
33% des poissons cartilagineux, comme les requins et les raies.
70% des plantes et 35% des invertébrés connus à ce jour attestent un grave déclin.

Source: http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2565_nagoya_prix_biodiversite.php

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Biodiversité - Page 2 Empty Rio+20: spéculation même sur la biodiversité !

Message  Roseau Mar 26 Juin - 5:52

http://www.bastamag.net/article2484.html
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Biodiversité - Page 2 Empty Re: Biodiversité

Message  Rougevert Dim 1 Juil - 18:28

A savoir...
Depuis une émission télévisée de grande audience, le savon au sodium tallawate, nom ésotérique masquant l'origine animale (déchets des abattoirs) a quasiment disparu des rayons des grandes surfaces.
Il a été remplacé par du savon au sodium palmate, qui comme son nom l'indique, provient de l'huile de palme.
C'est écrit en tout petits caractères.
Et l'huile de palme est le produit de la culture industrielle du palmier sur fond de déforestation sur tous les continents.
Lisez bien les étiquettes!
http://www.observatoiredescosmetiques.com/ingredient-cosmetique/sodium-palmate-729.html


Un film intéressant sur l'huile de palme:

http://www.greenthefilm.com/?lang=fr

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Biodiversité - Page 2 Empty La pêche !

Message  Achille Dim 1 Juil - 20:19

En 1950, les captures mondiales approchaient 20 millions de tonnes. En moins de vingt ans, les captures triplaient grâce à l'amélioration des engins de pêche et la multiplication des bateaux. Dès 1970, alors que les débarquements étaient de 70 millions de tonnes, les pêcheurs notaient les premiers signes d'une pleine exploitation des stocks de l'Atlantique nord : les poissons qu'ils pêchaient étaient de plus en plus petits; les grands individus âgés avaient disparu. Au lieu de considérer cet avertissement, les flottilles se lancèrent vers d'autres lieux de pêches, d'autres océans pour exploiter de nouveaux stocks de poissons. Les captures augmentèrent à nouveau pour atteindre 84 MT à la fin des années 80. Depuis, les débarquements stagnent bien que les navires soient beaucoup plus performants et bien qu'ils exploitent chaque recoin des océans, plongeant leur chalut jusqu'à 2.000 mètres de profondeur. En moyenne, chaque année, 54 MT sont destinés à la consommation humaine et 30 MT de petits poissons sont transformés en farine pour la consommation animale. 30 autres MT sont scandaleusement rejetés morts parce qu'ils ne correspondent pas à ce que recherchent les pêcheurs.

Dans l'Atlantique, le déclin de certaines populations de poissons est dramatique. Les mythiques bancs de morues de Terre Neuve, symboles de l'inépuisable richesse de l'océan, sont aujourd'hui puisés : la pêche est fermée depuis 1992 ! Elle devrait être interdite de ce côté-ci de l'Atlantique dès 2003. Le merlu, autre poisson si abondant qu'il faisait vivre des ports entiers, est lui aussi en danger : en 1961, les débarquements annuels en Europe étaient de 140.000 t, ils sont d'à peine 35.000 t aujourd'hui !

Depuis 20 ans, les pêches mondiales ont atteint les limites naturelles. Certains refusent encore d'accepter ces limites, suggérant que l'aquaculture prendra le relais. Tromperie !
Car la plupart des poissons que nous élevons sont des poissons carnivores qu'il faut nourrir avec de la farine de poisson sauvage : pour faire un kilo de poisson d'aquaculture, il faut en moyenne 1,3 kilo de farine, soit 6 kilos de poisson sauvage, auquel il faut ajouter 1 kilo de farine de soja ! D'autre part les grandes fermes aquacoles posent des problèmes très importants de pollutions et de destruction du milieu marin qui réduisent considérable la fécondité des espèces sauvages.

La suite <<

Achille

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Biodiversité - Page 2 Empty Appel de Poitiers pour sauver la biodiversité

Message  Roseau Lun 2 Juil - 23:47

http://naturealerte.blogspot.com/2012/07/02072012france-appel-de-poitiers-pour.html
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Biodiversité - Page 2 Empty Faut-il choisir entre le loup et l'agneau ?

Message  Roseau Dim 5 Aoû - 11:02

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26030
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Message  Rougevert Dim 5 Aoû - 18:06

Personnellement, je ne suis pas du tout surpris de "l'outing" de José Bové sur le Loup.

D'abord parce qu'il est ou était un éleveur de moutons et leader de la Confédération Paysanne dont les positions sur les grands prédateurs sont peu éloignées de celles qu'il vient de révéler à titre personnel. Mais la CP, elle, n'appelle pas au braconnage.

Ensuite, parce qu'il est anti-libéral. C'est à dire qu'il prétend pouvoir revenir en arrière à l'âge d'or (?) où le capitalisme n'était pas dominé (croient-ils, lui et ses amis Verts) par l'idéologie libérale.

Il ne prétend pourtant pas revenir sur l'Europe du TCE et du Traité de Lisbonne et sur la mondialisation, ce qui serait logique et cohérent avec ses engagements passés (et tout à fait récents) mais pas avec son positionnement politique actuel de collaboration avec le social libéralisme.

Ses ex-collègues éleveurs ont des problèmes économiques très importants (après une brève amélioration, très conjoncturelle) et il lui faut trouver des causes.
Il ne choisit pas la PAC et les marchés, les grandes enseignes de la distribution: c'est cohérent avec son engagement avec les Verts qui prétendent diriger le Capital avec des maroquins de ministre ou un groupe parlementaire à l'Assemblée.

Non, il préfère désigner le Loup comme bouc émissaire à la colère des éleveurs qui subissent les conséquences de leurs PROPRES choix politiques passés.

Il révèle là (ce qui va faire plaisir à Vals) un fond obscurantiste, contemporain de l'Inquisition. Il est plus facile de clouer des chouettes sur la porte des granges et de tuer des loups que d'assumer sa propre responsabilité dans ce qui vous arrive surtout quand il s'agit de ne pas perdre la face.

Les loups tuent quelques centaines de moutons en France chaque année alors qu'il a fallu vingt ans pour qu'ils dépassent un effectif de 200.
Plus que ces centaines de moutons (600 certains sur 1800 remboursés) sont remboursés aux éleveurs dont les troupeaux sont attaqués.

La plupart des troupeaux ne sont pas gardés et d'ailleurs les pertes globales là où il n'y a ni ours ni loups s'élèvent à un nombre situé entre 15 000 et 20 000 bêtes chaque année. Celles-ci ne sont pas payées aux éleveurs.
Les causes en sont : les maladies (piétain), les intempéries (orages, neige d'été), chutes, fractures, attaques par des chiens fugueurs.
C'est à dire parce que les troupeaux ne sont pas gardés (la plupart du temps).

Donc la mauvaise foi des éleveurs est TOTALE sur le plan économique et sur le plan du travail, car bien souvent ils arrivent longtemps après les faits (le réseau routier en montagne est déjà très développé) et découvrent les charognes ou de ce qu'il en reste.
Ils étaient absents au moment des faits.
Ils choisissent bien sûr et bien vite LE responsable, l'ennemi ancestral, le coupable idéal...pourvu qu'il soit présent dans la zone.

Un mouton remboursé pour attaque de loup ou d'ours est MIEUX payé que s'il était vendu.

Les éleveurs des régions où ni l'Ours, ni le Loup ne peuvent "porter le chapeau" l'ont bien compris et accusent maintenant les vautours fauves d'attaquer leurs bêtes vivantes. Ils espèrent obtenir la même indemnisation.
Donc, faire mousser le (petit au départ) problème permet de faire pression pour obtenir encore plus d'indemnisations et d'aides.

Bien sûr, Bové n'en dit rien.
Si le problème avec seulement 200 loups parait plus aigu en France qu'en Italie (d'où les loups français viennent, ignorant la frontière) en Espagne (2000 loups) ou au Portugal (400 pour un territoire bien plus petit, ce qui donne une densité bien supérieure), il ne faut pas pour autant en déduire que les éleveurs de ces pays soient plus tolérants qu'en France.

Seulement, EUX, gardent beaucoup plus leurs troupeaux (souvent plus petits) et ceux-ci sont moins attaqués. Par exemple, les éleveurs italiens élèvent leurs bêtes pour le lait et doivent les traire matin et soir. Ils doivent donc être présents quasiment tout le temps et leurs troupeaux (200, 300 bêtes) sont beaucoup plus faciles à rassembler et surveiller.

Le problème de l'article est mal posé.
1) Il n'y a pas à choisir entre le Loup et le mouton.
D'abord parce que le Loup ne menace pas l'élevage (comme je viens de le montrer) et ensuite parce qu'il n'y a AUCUNE raison d'accepter les idées obscurantistes et anti-nature des éleveurs.
C'est le capitalisme (vénéré par les éleveurs) qui les menace.

2) Un autre vrai problème, ce sont les ravages commis par le surpastoralisme (troupeaux de milliers de bêtes non gardées, non dirigées, et non soignées) sur les versants montagneux.
Il y a déboisement, repousse d'une flore peu diversifiée et nécessitant l'écobuage (incendie volontaire), facilitation des inondations en plaine, des avalanches (alors que les éleveurs prétendent le contraire, et assurent qu'ils 'entretiennent" la nature et les jolis paysages).
La faune sauvage disparait en même temps que le cycle de l'eau est dégradé et perturbé au détriment de tous (les montagnes alimentent en eau la plupart des fleuves et rivières et nombre de nappes phréatiques).
L'évolution du pastoralisme est liée à celle du capitalisme, de la concurrence (mondialisation). La solution passe bien sûr par une planification de l'élevage.
J'y reviendrai.

3) L'écologie "utilitariste" de Bové, je l'appelle moi "environnementalisme", partagé bien au-delà des Verts: je dirais qu'il fait presque l'unanimité.

L'écologie "éthique" qui opposerait l'Homme à la nature (accusation justifiant l'environnementalisme) est souvent une construction idéologique. Certes, quelques hurluberlus qui préfèrent les animaux aux humains existent et servent de repoussoir, bien pratique pour refuser les enseignements et les avertissements de l'écologie scientifique.

C'est celle-ci qui doit être portée par de VRAIS révolutionnaires conscients de l'existence et de la solidarité du monde matériel avec notre espèce.
Ce qui n'est pas bon pour les animaux et les plantes sauvages ne l'est pas non plus pour les travailleurs.
Que ceux-ci le pensent OU NON.

Des docs indispensables:
http://www.buvettedesalpages.be/2010/10/un-point-sur-la-filiere-ovine-octobre-2010.html
(Attention, humour fréquent au 2 ème degré)
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Circulaire_indemnisation_2011.pdf


Et last but not least: http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2012/03/R%C3%A9ponse-Loup-philippe-poutou-npa.pdf


Dernière édition par Rougevert le Mar 7 Aoû - 20:26, édité 1 fois
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Message  Roseau Mar 7 Aoû - 19:51

Merci RougeVert. Voilà ce que j'aime: un dossier bien informé !
Cela mérite au moins ce dessin fort à propos:


Biodiversité - Page 2 12-08-07-bove
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Message  Roseau Mar 14 Aoû - 11:03

U d’été du NPA mardi 28 Août
9 à 12 H
Biodiversité et société.
Destruction des espèces,empoisonnement de la biosphère, pathologieshumaines et animales à grande échelle…

Avec Yves Dachy
Le programme des 4 jours ici
http://www.npa2009.org/sites/default/files/UDT%202012okl.pdf

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Biodiversité - Page 2 Empty Biodiversité: que reste-t-il de Nagoya?

Message  Roseau Sam 6 Oct - 14:53

http://www.journaldelenvironnement.net/article/biodiversite-que-reste-t-il-de-nagoya,31013
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Message  fée clochette Sam 20 Oct - 11:35

http://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=46385

Fin de la Conférence mondiale sur la biodiversité: blocage évité
Berne, 20.10.2012 - La conférence mondiale sur la biodiversité, qui s’est terminée le 20 octobre 2012 à Hyderabad (Inde), a permis de renforcer la coordination entre les différents accords et les acteurs de la biodiversité. La dynamique en faveur de la biodiversité, initiée à la conférence de Nagoya en 2010, persiste. La Suisse ne s’est pas opposée au consensus sur la question financière apparu durant les dernières heures de la conférence. Les fonds à disposition de la biodiversité devront être doublés au niveau mondial d’ici 2015.

La onzième Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 11) qui s'est terminée le 20 octobre 2012 à Hyderabad (Inde) avait pour but de consolider la mise en œuvre du Plan stratégique 2020 et du Protocole de Nagoya, adoptés lors de la conférence de Nagoya en 2010.Elle devait également prendre des décisions sur le financement de la mise en œuvre au niveau mondial.

Pour la délégation suisse, la conférence d'Hyderabad a considérablement contribué à consolider la mise en œuvre des mesures de conservation de la biodiversité au niveau mondial. De nombreux points techniques portant sur les moyens d'assurer la qualité et le suivi de la mise en œuvre du Plan stratégique et de ses objectifs, dits objectifs d'Aichi, ont été réglés, ce qui va améliorer grandement l'efficacité de la politique mondiale de conservation de la biodiversité. La Stratégie Biodiversité Suisse, adoptée par le Conseil fédéral en avril 2012, intègre elle aussi les objectifs du Plan stratégique 2020. Un plan d'action qui doit concrétiser cette stratégie doit être élaboré d'ici l'été 2014 en collaboration avec tous les milieux concernés.

S'agissant du Protocole de Nagoya, de nombreux points touchant sa mise en application ont été éclaircis. Un programme de travail pour faciliter sa future mise en œuvre a été adopté, notamment. Le Protocole qui règle l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation, entrera en vigueur lorsque 50 Etats l'auront ratifié. La Suisse progresse rapidement sur la voie de la ratification. La consultation sur les modifications législatives nécessaires s'est terminé au début septembre 2012. La grande majorité des milieux concernés s'est prononcée favorablement par rapport au projet.

Ressources financières doublées d'ici 2015

La question du financement a été fortement discutée lors de la conférence d'Hyderabad. La décision de doubler les fonds dès 2015 a finalement été adoptée au terme de la conférence. La Suisse regrette que cette décision a été prise sans que les besoins effectifs ont été préalablement définis sur des bases solides. Pour la Suisse, qui a récemment augmenté sa contribution internationale dans les domaines du développement et de l'environnement, il sera difficile de souscrire à l'objectif intermédiaire de 2015. Cet objectif va cependant servir de référence pour l'engagement national et international de la Suisse.

Coopération entre politique climatique et conservation de la biodiversité

Par ailleurs, la conférence a décidé d'élaborer des conditions cadre pour que des mesures de prévention visant à conserver la biodiversité soient intégrées à la mise en œuvre du Programme de réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD). Ce programme a été adopté dans le cadre de la convention des Nations Unies sur les changements climatiques. Ces conditions cadre doivent éviter notamment que des forêts tropicales soient remplacées par des plantations ou que les droits fonciers et d'utilisation des communautés indigènes ne soient perdus.

Doris Leuthard présente à Hyderabad

La conseillère fédérale Doris Leuthard a participé le 18 octobre 2012 au segment ministériel de la conférence. Lors de son discours devant les ministres elle a mis en exergue la valeur de la biodiversité pour le bien-être et le développement économique de l'humanité.
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Message  Roseau Sam 20 Oct - 13:15

Merci camarade Fée.
C'est le point de vue officiel de la Suisse.
Maintenant on aimerait savoir ce que RougeVert en pense...
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Message  Rougevert Sam 20 Oct - 14:15

Je pense que le problème de la perte de biodiversité (comprise comme diversité des espèces sauvages et de la variabilité génétique intraspécifique) est plus un problème de "ne pas faire" que de "faire" (et donc dépenser).
Pour le capitalisme, "ne pas faire" est un manque à gagner: ça coûte de l'argent.
Toute cette conférence n'est que du-bla-bla.
Le principe d'opposabilité (évoqué lors du Grenelle) a-t-il été retenu?
Non.
La déforestation pour cultiver les palmiers à huile, le soja OGM, et produire la viande des hamburgers pathogènes va-t-elle seulement être ralentie?
Non.
Le lien avec le réchauffement climatique est-il fait?
Pas sûr en pratique: le dégel du permafrost et la fonte de la Banquise arctique vont permettre de cultiver aux dépens de la toundra et rendre plus accesibles des ressources minières sous marines, de surpêcher (avec la facilitation de la navigation) les espèces de poissons et de crustacés de l'Océan Glacial Arctique puis Antarctique, après avoir anéanti les populations des espèces vivant dans les autres océans.
Voilà l'essentiel dans les faits et au-delà du baratin DD (Développement Durable).
Le gouvernement français (ou tout autre gouvernement) va-t-il s'engager (ou être sanctionné) à empêcher la destruction des milieux et des espèces qui y vivent?
Non.

La Suisse et SA biodiversité:
http://www.ferus.fr/actualite/loup-les-associations-suisses-denoncent-les-decisions-du-pays
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