Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Viriato
Le jour des luttes, cela peut arriver, les masses auront comme perspective politique...Mélanchon et le PCF.
Vous tous, vous aurez donné une telle impression de nullité qu'on vous méprisera pendant un long moment.
On peut douter que Mélenchon et le PCF deviennent une "perspective" le jour des luttes.
Qu'ils souhaitent obtenir des postes au gouvernement, c'est évident, mais l'époque où le PCF pouvait négocier son influence dans la classe ouvrière pour obtenir des prébendes de la bourgeoisie est révolue. Le PCF - et encore moins Mélenchon ! - ne font rien pour s'implanter, se réimplanter dans la classe ouvrière, ou même utiliser les antennes qu'ils y conservent, enfin que le PCF y conserve. Ils tiennent un discours ultra populiste, absolument pas un discours de classe, même s'ils dénoncent diverses injustices frappant les classes populaires.
En revanche, je suis d'accord avec toi que l'extrême-gauche fait la démonstration de son
incapacité à passer au dessus de ses rivalités de boutique pour offrir des perspectives un peu crédibles à la classe ouvrière en cette période de crise, alors qu'elle a bénéficié d'un certain mouvement de sympathie, mesuré notamment par les élections, les petits succès d'Arlette et Olivier. C'est bien regrettable, mais il faut agir pour dépasser cette situation, et j'espère bien qu'on y parviendra !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
Tu surestimes l'importance des scores électoraux de l'extrême-gauche : en 95, Arlette a pour la première fois dépassé les 5%, en 2002 les trois candidats d'EG ont dépassé 10%...et ça n'a pas changé grand chose pour la suite, ni en terme de renforcement militant, ni en influence réelle dans la classe ouvrière.
Comment pouvait cela changer les choses si vous êtes parti tout de suite sur la division?
Comme si l'influence allait se produire magiquement à la suite d'un bon résultat électoral... Les masses regardent, testent, se méfient et après un long moment elles commencent peu à peu à s'engager. Cela pouvait prendre des années et il fallait renforcer l'unité sans se renier si vous tenez à vos méthodes et principes. Mais il fallait garder cette unité qui était un pas important.
Un cuirassé Arlette-Besancennot aurait marché de tonnerre, on aurait passé pas loin des 15% si on aurait persisté avec des perspectives de tout ordre.
Mais si les masses des travailleurs voient une possibilité qui se désagrège dès que les élections passent, et en plus hors le pacte électoral il n'y a aucune proposition de plateforme de lutte, de rassemblement en dehors des partis, quelque chose de large qui puisse permettre la participation des sans parti, des sympathisants, et on voit moins encore de travail ensemble. Qui peut croire à une telle "unité"?
Les faits sont là. quand il y a unité (le NPA a fait des excellents scores "unis" à la social démocratie) il y a des bons scores. Que est ce que l'on fait après de tout ça? "on constate les désaccords"... Cela ressemble à tout sauf à une politique. On dirait qu'il y a des gens qui ne veulent surtout pas que les travailleurs trouvent autre chose que ce qui existe.
Quand vous vous trouvez chacun de votre coté, vous vous effondrez.
On peut s'en passer de tels partis, mais le problème est qu'il n'y a rien et ça manque.
Ca manque parce qu'élection passée, l'EG ne signifiera rien pour personne. Et personne, les socialistes ou Sarkozy, se gênera pour passer les plans qui sont dans les tiroirs de la bourgeoisie et on va déguster grave.
.
Invité- Invité
Re: Front de Gauche
Dans un tel contexte, ce que tu appeles "la politique d'isolement" n'est pas un choix pour les révolutionnaires...
J'ai lu avec mes propres yeux la manière comment LO a répondu à la LCR qui était disposée à appuyer Arlette pour l'élection qui a vu Besancennot surgir (et il a surgit non seulement lui mais le NPA). Une fin de non recevoir assez brutale.
Aujourd'hui c'est pareil. Chacun dans son coin et Mélanchon, cet ancien ministre, (tout seul!) se promène parmi les "communistes" (révolutionnaires ou pas) les embobine et les réduit à rien du tout. Quelle honte! et quel constat de nullité manifeste.
C'est à se demander si dans les directions des partis d'EG ne se trouvent pas des agents provocateurs ou d'influence qui feraient tout pour morceler toute possibilité d'une politique réelle pour les travailleurs.
On va déguster mais grave après les élections.
Invité- Invité
Re: Front de Gauche
Front de Gauche : une insulte au Front Populaire
Un des arguments répétés des promoteurs du Front de Gauche est de tenter de nous faire croire que c’est la reprise de la stratégie du Front Populaire. C’est ce qu’ont fait quelques dirigeants fédéraux du Rhône lors de la conférence fédérale du 28 Mai. Il ne faut pourtant pas avoir beaucoup étudié l’histoire pour savoir :
que le Front Populaire n’est pas né d’un accord de dirigeants mais de la décision du PCF d’appeler à manifester le même jour que la manifestation socialiste le 12 février 36, et que les deux cortèges ont convergé aux cris de "Unité, Unité"
que le Front Populaire n’était pas d’abord une alliance électorale mais un front réunissant partis politiques, syndicats, associations...
que le PCF n’a jamais participé au gouvernement socialiste et a veillé à préserver au maximum son indépendance d’action et d’organisation.
Bref, le Front de Gauche, tel qu’il a été construit par la direction du PCF est tout simplement le contraire du Front Populaire. Si le PCF avait voulu organiser un Front de Lutte, il aurait pris des initiatives en ce sens dans les grandes manifestations contre la casse des retraites l’an dernier. Mais il préférait négocier les futures échéances électorales avec le PG !
Il est vrai que les militants qui se sont inscrits dans la démarche du Front de Gauche critiquent très souvent ce qui apparait comme un cartel d’organisations, un truc de dirigeants qui négocient en haut programmes et élections. L’écart entre la pratique nationale du Front de Gauche et ce qu’évoquent par exemple les communistes de Pierre-Bénite est frappant.
d’un coté, un accord à usage médiatique, qui met en scène des dirigeants qui se font la bise un jour, pour échanger des mots acides le lendemain, comme Pierre Laurent qui demande à Mélenchon de passer du "je" au "nous", en le sommant d’arriver à un accord avec la conférence nationale...
de l’autre, des militants communistes qui animent un mouvement de salariés, d’habitants, autour d’objectifs de lutte, faisant vivre la candidature aux cantonales du maire communiste, prolongeant l’élection par des rencontres larges dont les communistes sont le cœur...
Les discours creux de la direction fédérale sur le FG sont une insulte pour le Front Populaire ! Ils révèlent des dirigeants prêts à dire n’importe quoi pour défendre coute que coûte leur orientation politique. Ils sont désormais tout à fait prêt à rejoindre le parti socialiste, ils en ont déjà la pratique.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Du Front de gauche à un Front populaire
Ce texte a été complété après ma conférence fédérale. Il insiste sur la notion de solidarité politique entre organisations politiques.
Les négociations à gauche sont pour l’instant moulées dans l’esprit de compromis, de compétitions, d’hégémonie et en fonction des circonstances alors que pour nous, fondamentalement elles devraient se baser sur de la solidarité politique en toutes circonstances. Or les négociations les plus âpres sans débat d’idées nous conduisent à subir les coups de boutoir des uns et des autres. Nous discutons plus sur les chiffres des résultats électoraux que sur la qualité des politiques menées. Nous restons enfermés dans de la charité politique parce que nous ne voulons pas apparaître comme des diviseurs. C’est un très très mauvais calcul.
Assumer ce que nous sommes c’est oser le communisme en tout. L’union ne doit plus être un combat, mais c’est une solidarité. Évidemment cette solidarité sera plus facile avec le peuple qu’avec les Partis politiques, mais c’est le début de tout. Passer de la charité politique à de la solidarité politique ne se fera que si nous, nous engageons dans le débat d’idée. Les deux référents incontournables capitalisme/communisme et des conceptions différentes de leur démocratie respectives ne peuvent plus rester dans l’ombre mais être mises en pleine lumière. Ces idées et leurs démocraties respectives ne s’opposent pas, elles ne sont que les éléments logiques de l’évolution de la conscience de chacun.
Développer la dimension populaire du Front de gauche et en extirper sa dimension politicienne.
Nous avons besoin de perspectives politiques, à discuter, à étoffer et à finaliser tout au long de la campagne avec les acteurs du mouvement social (syndicats et associations) mais aussi avec les 70% du peuple qui l’approuve. Ce formidable mouvement populaire a besoin de s’appuyer sur un front politique pour tout changer.
Ce Front deviendra populaire, si les acteurs des mouvements sociaux et populaires participent, à la construction d’une politique, dans un cadre de cohérence démocratique et de solidarité politique. Ainsi, ceux, qui y participeront, pourront en reconnaitre le bien fondé et la faire connaître autour d’eux.
Pour amorcer cette construction, une base de perspectives communistes nous est nécessaire.
J’en propose quelques unes en exemple pour en démontrer l’esprit. Je pars de ce que veulent les gens :
Améliorer le pouvoir d’achat en développant l’auto suffisance des personnes et des territoires avec une politique des prix, favorisant la proximité des produits.
- Sauvegarder, développer l’emploi, empêcher les délocalisations, protéger la santé des salariés et l’environnement en faisant pénétrer la démocratie dans le monde du travail. Un salarié une voix.
- Protéger l’argent des Français, de toute spéculation en débloquant le bouclier des 15000€ des livrets A. Ce bouclier sert à la spéculation. Mais aussi faire rentrer la démocratie dans le monde de la finance un actionnaire une voix. L’actionnaire est une caution morale, pas ses actions.
- Une réforme fiscale, sortant des conceptions libérales et social-libérales. Un barème fiscal individualisé intégrant revenus et charges, avec un taux progressif, plus on gagne plus on paie. Prendre à la source l’imposition sur tous les revenus financiers alignés sur le barème des cotisations sociales.
- Un salaire social, s’appuyant sur la reconnaissance de l’ensemble des activités que produisent les associations. Elles seraient déclarées dans un grand Service Public. Tout en préservant bénévolat et anonymat, une source de revenus permettrait, à tous ceux qui n’ont plus accès à la vie associative de retrouver confiance en eux. Ce salaire social, serait alimenté par l’épargne. La solidarité d’un salaire social permettrait de redonner de l’espoir à des millions de gens. L’immense activité associative doit être reconnue comme un facteur de croissance.
- Un grand Service Public du patrimoine, de la propriété privé, publique et collective pour que chacun ait un toit. Chaque commune, serait un relais de ce Service public, géré démocratiquement par les citoyens en élisant leurs représentants, sur un socle de désignation par reconnaissance du bien fondé de l’intégrité et de l’efficacité des candidats.
Un débat idéologique doit s’engager
Capitalisme et communisme sont des idéaux qui traversent chaque être humain à des degrés divers et en fonction des circonstances. C’est le rapport à l’argent et le rapport aux humains. La gauche est traversée par le social libéralisme, le communisme et la radicalité de l’extrême gauche. Ces trois idéologies tiennent à la personnalité et à la pensée de chacun, mais rien n’est figé. Tous, nous évoluons en fonction de notre conscience et de la connaissance que l’on peut acquérir tout au long de la vie.
Une femme communiste est l’égale d’un homme communiste, la solidarité féminine doit se transformer en solidarité humaine. Nous pouvons ensemble construire cette solidarité, pour une civilisation de plus en plus humaine, portée par un communisme de notre temps, et à la française. Passer de l’émancipation à l’épanouissement humain nous pouvons en produire l’émergence.
Le communisme n’appartient pas au seul Parti, il appartient au peuple. Mettre en pleine lumière le communisme qui existe dans notre société et sa perspective en devenir, ne peut être diffusé qu’avec la force du mouvement populaire dans une démocratie faite de solidarité. Notre démocratie interne faite de désignation et de reconnaissance, si nous en faisons la démonstration, ce sera un élément crucial dans cette campagne. Sortir de la compétition et des compromis et passer à de la solidarité politique entre les organisations politiques éloignera tous les jeux politiciens qui plombent la gauche. Le mot gauche est teinté d’idées social-libérales et de Partis politiques qui se combattent plus qu’ils ne se solidarisent. En passant du Front de Gauche à un Front populaire on permet à des millions de gens de s’inviter dans le dynamisme de cette campagne et au-delà. Sortir du cadre politicien et le démontrer est un élément crucial pour tout bousculer. Nos partenaires FDG doivent nous aider à en faire ensemble la démonstration. Oui la solidarité politique va balayer la nocivité des compromis qui tire tout vers le bas et sa compétition hégémonique. L’union ne doit plus être un combat, mais une solidarité. La démocratie communiste en dépassant la démocratie libérale permettra au peuple de s’approprier tous les leviers politiques de notre société.
Tout ceci nous oblige à voir tout ce qui doit être dépassé dans notre organisation.
La démocratie libérale est venue polluer notre propre organisation. 34ème congrès, vote sur plusieurs listes avec des leaders en tête. Ces jeux de tendances nous ont affaibli et produit des tensions et des clivages. Être désigné par reconnaissance est un des fondamentaux d’unité entre communistes. Se présenter et être désigné sont des différences de taille. Dans la démocratie de masse être désigné par reconnaissance produirait un changement de culture politique considérable. Dans la démocratie libérale on est obligé de se présenter, dans la démocratie communiste on nous désigne. Autre effet nocif et absurde, refus d’engager au 35ème Congrès un débat sous la responsabilité du Conseil National. Si, aujourd’hui, le Conseil National captait toutes les innovations venant de partout dans cette campagne, il pourrait mettre en cohérence nos perspectives avec ce que veut le peuple. Ainsi le Parti en nous renvoyant une politique communiste en cohésion avec le peuple permettrait à l’action militante de retrouver un nouveau souffle. Nous ferions, ainsi, la démonstration que la politique peut se pratiquer autrement. Il n’est jamais trop tard pour mieux faire.
Ce concept de cohérence démocratique permettrait aux militants et aux dirigeants de retrouver et d’impulser une solidarité politique. En supprimant le centralisme démocratique, nous avons laissé le débat mouliner dans un grand vide. Le concept de cohérence démocratique permet d’être au service du peuple pour qu’il s’approprie la politique de plus en plus et de mieux en mieux. Ainsi avec le peuple, la 6ème république pourra voir le jour.
Nous avons besoin de dépasser les querelles politiciennes qui minent la gauche. Cette gauche s’enferme dans des carcans compétitifs et dans des compromis stériles. A chaque élection, elle subit les jeux subtils des pressions que l’idéologie capitaliste impose et qui rend la démocratie de plus en plus vulnérable et libérale.
Chaque association, chaque syndicat, chaque parti politique de Gauche doit garder son indépendance. Nous pouvons, en reconnaissant nos politiques respectives, améliorer considérablement la qualité de la démocratie. Si les autres formations de gauche reconnaissent la politique communiste, sa conception démocratique et si elles s’appuient sur la solidarité politique, tout peut changer à gauche. Créer les conditions d’un véritable élan de solidarité politique passe par la transformation du Front de Gauche en un Front populaire. Il va permettre à tous ceux qui veulent s’inscrire dans cette campagne de ne plus être enfermé et corseté dans le magma politicien des affres de la gauche et ainsi s’engager dans l’action militante là où ils se sentent le plus utile. N’être plus, le jouet de la compétitivité à gauche va libérer l’énergie et le dynamisme populaire. Le mot populaire invite à cette solidarité qui nous fait tant défaut aujourd’hui.
Communisme et socialisme non libéral, sont entremêlés. Le communisme c’est la mise en commun, le socialisme c’est la socialisation de cette mise en commun. Mais il y a une condition c’est d’en extirper les idées libérales le plus possible et le mieux possible. Dans ce contexte, la politique communiste et son processus démocratique sera mieux lisible. Toutes les idées évoluent, en faisant bouger les curseurs de la démocratie et de la solidarité, les autres formations de gauche pourront s’éloigner progressivement des idéaux qui laisse le capitalisme poursuivre sa nocivité. Nous avons besoin de plus de communisme et plus de socialisme non libéral. Pour nous communiste nous pouvons enclencher un élan de solidarité bénéfique à tous.
Notre candidature, à la présidentielle doit donc être communiste. Elle doit être désignée par le Conseil National parce que c’est lui, qui a la connaissance du profil le mieux adapté. La stature du présidentiable communiste doit s’appuyer sur nos perspectives et notre processus démocratique. Sa capacité à s’adresser au peuple qui se reconnait dans la gauche et à celui qui ne si reconnait pas, permettra de lier présidentielle et législatives dans une campagne de proximité et d’efficacité. Ce candidat doit avoir une stature internationale si l’on veut, avec les pays émergents et les pays progressistes en finir avec la domination du capitalisme financier.
Aline Béziat Mirebeau 29 mai 2011
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Front de gauche : une envie de kiosque Publié le 8 juillet 2011 à 04h00
Une demi-douzaine de militants communistes et autant du Parti de gauche se sont retrouvés hier en fin d'après-midi sous le kiosque à musique de la place royale à Pau.
Objectif : lancer, pour le Front de gauche, la double campagne de l'élection présidentielle et des législatives qui suivront.
Le lieu n'a pas été choisi au hasard. C'est là que les militants de gauche avaient fêté le 29 mai 2005, la victoire du « non » au référendum concernant la constitution européenne. Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste, souhaite renouer avec l'ébullition citoyenne rencontrée dans cette précédente campagne.
A la rentrée seront donc mis en place des « ateliers démocratiques ». Quelques chaises, des idées, des merguez, un ou deux instruments de musique : et la parole aux citoyens. « Il faut que le peuple s'en mêle » insiste Daniel Labouret pour le Front de gauche.
Jean-Luc Melenchon, le candidat du Front de gauche, fera halte en Béarn. Pour les législatives, un candidat du Parti de gauche apportera la contradiction à François Bayrou. Dans les cinq autres circonscriptions, les candidats seront présentés ou soutenus par le Parti communiste.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
http://lepcf.fr/spip.php?page=article&id_article=374
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Mélenchon: j'ai inspiré De Gaulle... (Video)
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119093#forum450434
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Du peu que j'en ai entendu, je trouve Mélenchon assez mauvais quand il ne fait pas du Mélenchon. Et puis bon, vu les sondages, je n'ai pas l'impression que d'imiter lamentablement DeGaulle (à la rigueur, il ferait mieux d'essayer d'imiter Mitterand dans l'expression orale, puisqu'il en a déjà la stratégie, ou à la rigueur Marchais, au moins ça serait rigolo) lui profite autant que ça, pour l'instant du moins...
Ca démontre surtout qu'il sait que son électorat a plus de 75 ans (il a enfin compris)... Oui parce que franchement, qui parmi les 20-50 s'intéressent encore au général ?
Et certains nous rabattent les oreilles à longueurs d'années avec une soi-disante "dynamique" du FDG... Là où il n'y a que déambulateurs, chaises roulantes, et branquarts.
BV72 ki/ Vivement le retour du Mélenchon populiste gauchiste, le vrai Mélenchon...
Ca démontre surtout qu'il sait que son électorat a plus de 75 ans (il a enfin compris)... Oui parce que franchement, qui parmi les 20-50 s'intéressent encore au général ?
Et certains nous rabattent les oreilles à longueurs d'années avec une soi-disante "dynamique" du FDG... Là où il n'y a que déambulateurs, chaises roulantes, et branquarts.
BV72 ki/ Vivement le retour du Mélenchon populiste gauchiste, le vrai Mélenchon...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Front de Gauche
Mélenchon cité par L'Huma
Le 14 juillet est avant tout l'anniversaire de la grande Révolution de 1789. Le défilé militaire rappelle à toute puissance étrangère ce qu'il lui en couterait de s'en prendre à la France et à sa République.
Un défilé citoyen, à la suite du défilé militaire, serait une belle démonstration pour dire à l'oligarchie et à la finance internationale que la première force de dissuasion de la France c'est son peuple.
Difficile à comprendre que des camarades qui sont passés par la LCR et le NPA s'apprêtent à faire campagne pour ce personnage...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:
Mélenchon cité par L'Huma
Le 14 juillet est avant tout l'anniversaire de la grande Révolution de 1789. Le défilé militaire rappelle à toute puissance étrangère ce qu'il lui en couterait de s'en prendre à la France et à sa République.Un défilé citoyen, à la suite du défilé militaire, serait une belle démonstration pour dire à l'oligarchie et à la finance internationale que la première force de dissuasion de la France c'est son peuple.
Difficile à comprendre que des camarades qui sont passés par la LCR et le NPA s'apprêtent à faire campagne pour ce personnage...
Oui, c'est vraiment le patriotardisme détestable dans toute sa splendeur, d'autant que le politicard Melenchon, ex-ministre, ex militant d'extrême-gauche renégat, sait ce qu'est une armée bourgeoise et à quoi elle sert vraiment .
Ecoeurant...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Deux prétendants à la succession de Jacques Desallangre Publié le vendredi 08 juillet 2011 à 10H34 - Vu 5265 fois
TERGNIER (Aisne). La bataille s'annonce féroce au sein du Front de gauche pour la succession de M. Desallangre (Parti de gauche), actuel détenteur de la quatrième circonscription.
VICTIME d'ennuis de santé qui l'ont poussé à démissionner de son poste de maire de Tergnier, tout en conservant la présidence de la communauté de communes Chauny-Tergnier et son mandat de député, Jacques Desallangre ne devrait pas repartir, même « sous l'amicale pression » de ceux qui pourraient être tentés de voir en lui la seule solution pour éviter une guerre des prétendants.
Une longue attente
Pour lui succéder, deux candidats déclarés au sein du Front de gauche, le mouvement qui, derrière notamment le parti communiste et le parti de gauche, soutient la candidature à la présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche. Deux candidats et deux logiques.
Celle du représentant du Parti de gauche Frédéric Alliot, c'est le fils spirituel, l'attaché parlementaire modèle qui attend son heure dans l'ombre depuis longtemps.
Bourlingueur de la politique axonaise, il est devenu adjoint au maire (1) de Soissons lors des dernières municipales. « Pour nous cela coulait de source. Le Parti de gauche dispose actuellement de trois circonscriptions, mais celle de Martine Billard (1re de Paris) est supprimée. Puisque le sortant est du Parti de gauche, quoi de plus logique », avance Frédéric Alliot.
Face à lui, le conseiller général de Chauny, le communiste Jean-Luc Lanouilh. Lui aussi attend depuis longtemps que la circonscription soit vacante. Il a habilement transformé son canton en fief électoral, travaillant ses alliances au conseil général où il est troisième vice-président et président du groupe communiste, et renonçant à conquérir la mairie de Chauny ce qui, entre autre, lui a évité tout risque d'empiéter sur la plate-bande intercommunale de Jacques Desallangre. Pour s'imposer comme candidat du Front de gauche, il compte sur l'accord législatif que les divers partenaires sont en train de négocier au niveau national.
Actuellement, 6 % des circonscriptions feraient l'objet d'un litige entre le Parti de gauche et le parti communiste. Lequel réclame la part du lion, soit 80 % des circonscriptions, comme prix de son ralliement à Jean-Luc Mélenchon. « Quelle que soit la décision, je me rangerai derrière le candidat désigné par cet accord », assure Jean-Luc Lanouilh. Ce dernier compte sur les réalités politiques locales pour s'imposer. La quatrième circonscription comprend six cantons, tous à gauche actuellement, dont quatre détenus par un communiste. « Allez chercher pareille configuration en France », se félicite un Jean-Luc Lanouilh, qui n'oublie pas de rappeler qu'il a été le conseiller général le mieux élu des dernières cantonales.
Frédéric Alliot attend aussi la décision du national. « Jean-Luc Lanouilh a le droit d'être candidat, mais pour l'instant, il n'est que le candidat du parti communiste. Pas celui du Front de gauche. » Lui aussi a des arguments de terrain à faire valoir. À commencer la physionomie si particulière de la quatrième circonscription qui fait que l'on peut difficilement être élu à gauche si on ne fait pas le plein des voix à Tergnier, fief de Desallangre, et sur Soissons où il est élu. Il compte aussi sur le poids de l'actuel détenteur : « En tant que député sortant, Jacques Desallangre sera amené à s'exprimer à un moment ou à un autre. »
La quatrième circonscription de l'Aisne est un cas d'école des tiraillements, enjeux et ambitions qui rythment actuellement la vie du Front de gauche. Bataille d'autant plus importante que le candidat retenu pour la législative, devrait être l'animateur ou le référent d'une campagne présidentielle dont les résultats pèseront aussi très lourds sur lesdites législatives. Et ce n'est pas en s'épuisant sur des dissensions internes que le Front de gauche peut espérer, le moment venu, négocier en position de force avec les autres forces de gauche.
Jean-Michel Roustand
1 : adjoint chargé de l'animation de la ville, des relations extérieures et des associations patriotiques.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
http://www.labandearuquier.com/Pourquoi-je-vote-Melenchon.html
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Mélenchon critique le PS et les verts Par France TV
Le programme du PS, c'est "une politique de superaustérité", estime Jean-Luc Mélenchon
Le candidat du Front de gauche s'exprime dans une interview à Libération de mercredi.
Selon lui, "Aubry et Hollande font de la surenchère à la rigueur". "Ils veulent revenir à 3 % de déficit public en un an", constate le président du Parti de gauche. "Eva Joly accepte ça ? Pas nous. Les électeurs ont dfonc un choix clair", poursuit-il.
Selon lui, "il n'y a qu'un seul pôle de rassemblement et de stabilité: le Front de gauche". "Sauf erreur, il n'y a pas de programme commun du PS et d'EE-LV", déclare-t-il.
Le candidat juge catastrophique le système des primaires, à l'oeuvre au PS. "Là ou il y en a eu, les primaires ont désintégré le parti qui les portait", estime-t-il. "En Italie, le résultat a été tragique: une raclée face à Berlusconi, la destruction de la gauche organisée", constate-t-il. "Les primaires sont une machine à niveler. Les sondages poussent les électeurs vers le moins dérangeant", estime Jean-Luc Mélenchon.
De son côté, il espère "ramener 2 à 3 millions d'élécteurs socialistes vers le Front de gauche".
Interrogé sur ses propositions face à la crise de l'euro, il répond que "les Etats de l'Union doivent pouvoir emprunter directement auprès de la Banque centrale européenne pour étouffer la spéculation". "Et il faut aussi arrêter 'l'Europe passoire', sans visas sociaux et environnementaux pour les marchandises, relocaliser un maximum de productions".
Concernant l'attitude de l'UE face à la crise, il pense que "les dirigeants actuels sont aveuglés par les dogmes libéraux". "La capitulation de Papandréou a facilité la contagion spéculative et l'aveuglement libéral", estime-t-il. Pour lui, la Banque centrale européenne "doit racheter la crise grecque avant qu'il ne soit trop tard". "Elle doit permettre l'emprunt direct auprès d'elle pour tous les Etats de l'Union", estime-t-il.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Lancement de la campagne jeudi 21.07.2011, 14:00
Les militants airois du Front de gauche, dont la section a été créée en décembre 2010, ont choisi la date symbolique du 14 juillet pour lancer la campagne de l'élection présidentielle de 2012 dans la 8e circonscription du Pas-de-Calais, secteur d'Aire-sur-la-Lys.
Ils se sont donnés rendez-vous au bailliage à 10 heures et, à l'heure où le défilé battait son plein, commençait pour eux la distribution de tracts dans le centre mais aussi dans d'autres quartiers de la ville.
« Ne laissons pas museler la démocratie ! » Titre évocateur des préoccupations de ce parti qui veut redonner au peuple la souveraineté nationale, par la mise en place d'une assemblée constituante, dénonçant par exemple le contrôle des budgets des États par la Commission européenne. « Il faut sortir du traité de Lisbonne. Les plans d'austérité s'abattent toujours sur les peuples, et pendant ce temps les vrais responsables de la crise continuent à accumuler des profits indécents. » Côté revenus, c'est ce parti qui le premier a parlé d'instaurer un salaire maximum dans les entreprises afin de redistribuer les richesses, idée reprise par d'autres par la suite, avec le souhait d'une échelle allant de 1 à 20 ; autrement dit « le patron ne devrait pas pouvoir gagner plus de 20 fois le salaire minimum de ses employés ». L'écologie n'est pas absente des débats, bien au contraire, et les membres de ce parti prônent une planification de mesures pour l'environnement, fruit de réflexions et d'études.
Enfin, Frédéric Dubuisson ajoute : « Nous espérons que ce 14 juillet est le dernier de Sarkozy », évoquant 2012. Rappelons-le, c'est le coprésident du Parti de gauche et député européen, Jean-Luc Mélenchon, qui représentera ces idées. Commentant les résultats de l'élection cantonale, au printemps dernier, ce dernier déclarait : « Grâce à la fidélité de nos électeurs et à la mobilisation de 300 000 votants supplémentaires, nous sommes devenus le deuxième force de gauche de notre pays. J'y vois la confirmation qu'il est possible de sortir la France des mains de l'oligarchie qui la dirige si mal. » Les mois à venir promettent d'être riches en débats politiques.
Laurence HARENDARCZYK
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Présidentielle : le Front de gauche prépare la rentrée
Après le succès du meeting de lancement en juin à Paris, un collectif de campagne travaille avec Jean-Luc Mélenchon. Prochain rendez-vous national, la Fête de l’Humanité.
Les premiers pas de la campagne du Front de gauche et de son candidat, Jean-Luc Mélenchon, semblent marquer des points. Après le succès du meeting de lancement du 29 juin à Paris, les fêtes fédérales du PCF dans les Pyrénées orientales et le Gard en présence de Jean-Luc Mélenchon qui ont enregistré une grande affluence, la participation importante (près de 400 participants venant d’horizon très divers) au débat sur la culture à Avignon, les responsables du Front de gauche se veulent confiants.
Pour Marie-George Buffet, dirigeante nationale du PCF, la raison de ce frémissement vient du fait « que le Front de gauche et son candidat portent une dynamique de rassemblement à gauche, et ce sur la base d’un programme de rupture avec la politique actuelle qui peut donner confiance sur la possibilité de changer vraiment les choses ». Même son de cloche chez François Delapierre, responsable du Parti de gauche et directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon : « Dans ce moment politique exceptionnel, beaucoup de gens sont en recherche de solutions. » À côté d’une extrême gauche qui s’isole et d’un Parti socialiste qui se divise dans ses primaires, « nous bousculons les lignes. Nous pouvons représenter un pôle de stabilité, d’union, une véritable alternative ». Pour l’heure, la campagne du Front de gauche s’organise. Un collectif de campagne avec le PCF, le Parti de gauche (PG), la Gauche unitaire (GU), la Fédération pour une alternative sociale et écologiste (Fase), Convergence et alternative et République et socialisme est mis en place. Un comité de coordination, présidé par Christian Piquet (GU), se réunit chaque semaine : Marie-George Buffet animera un « front des luttes », Clémentine Autain (Fase) « un front thématique » et Martine Billard (PG) « un atelier législatif », et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, présidera un conseil national de campagne, réunissant des personnalités du monde syndical, associatif, culturel... qui sera mis en place à la rentrée. Rentrée politique qui se fera à la Fête de l’Humanité, du 16 au 18 septembre. Pour les animateurs du Front de gauche, « ce grand rassemblement populaire » sera l’occasion de faire connaître son « programme populaire » et de lancer en grand la campagne présidentielle.
Législatives... accord à venir. L’accord entre les composantes du Front de gauche reposait sur trois points. Désigner un candidat commun pour la présidentielle. C’est fait. Élaborer un programme populaire. C’est fait. S’accorder sur des candidats communs aux législatives. C’est presque fait. 90 % des circonscriptions sont réglées. Des efforts devront être faits pour parvenir à un accord. Au risque, pour le Front de gauche, d’avoir une épine dans le pied dans sa campagne présidentielle.
Max Staat
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Dans l'Essonne, le PG annonce qu'il présentera ses propres listes aux sénatoriales. La raison ? Le Front de Gauche a deux sénateurs sortants, le communiste Bernard Vera et Marie-Agnès Labarre, qui figurait sur la liste PS en 2004 et a succédé à Mélenchon en 2009.
Deux sortants, mais l'accord avec PS et EELV ne réserve qu'une place éligible pour l'ensemble du Front de Gauche et la réserve au PC qui est bien plus implanté, d'où la colère du PG qui continue de se construire en vampirisant le PCF.
Deux sortants, mais l'accord avec PS et EELV ne réserve qu'une place éligible pour l'ensemble du Front de Gauche et la réserve au PC qui est bien plus implanté, d'où la colère du PG qui continue de se construire en vampirisant le PCF.
Le Parti de Gauche apprend ce matin par voix de presse la nouvelle configuration de la liste pour l’Essonne qui aurait été préparée nationalement par le PS, EELV et le PCF en vue des élections sénatoriales du 25 septembre prochain.
Les premiers de liste de la nouvelle configuration seraient les suivants Jean-Vincent Placé (EELV) tête de liste, la seconde place Claire-Lise Campion (PS), la troisième place Bernard Vera (PCF) alors que jusqu’à maintenant le premier devait précéder une candidate du Front de Gauche et un candidat du PS.
Ces négociations menées sans aucune discussion avec le Parti de Gauche ont pour effet de l’évincer du Sénat en Ile de France. Elle éliminerait en effet Marie-Agnès Labarre sénatrice sortante du Parti de Gauche. A l’heure où la gauche devrait se rassembler pour espérer remporter le Sénat il est désolant de constater que certains paraissent préférer s’engager sur la voie de l’exclusion et du sectarisme. Le PG n’entend pas accepter cet état de fait.
Par conséquent si cette information se confirmait le PG présenterait une liste en Essonne comme dans le 75, 77, 92, 94 et 95 soit tous les départements concernés par ces négociations. Marie-Agnès Labarre aura toute légitimité à conduire notre liste.
Re: Front de Gauche
Le Front de Gauche est-il un parti ?
Une question décisive pour l’avenir du communisme par Gautier Weinmann
Depuis l’adoption d’une législation encadrant le financement des partis politiques en 1988, les jurisprudences du Conseil d’Etat et du Conseil constitutionnel ont apporté une précision dans la définition d’un parti politique : "une personne morale de droit privé qui s’est assigné un but politique ne peut être regardée comme un "parti ou groupement politique" au sens de l’article L. 52-8 du code électoral que si elle relève des articles 8, 9 et 9-1 de la loi du 11 mars 1988 susvisée relative à la transparence financière de la vie politique, ou s’est soumise aux règles fixées par les articles 11 à 11-7 de la même loi".
Un parti politique est donc une personne morale de droit privé (association) qui se soumet à la législation sur le financement des partis politiques et qui soit bénéficie de l’aide publique, soit a désigné un mandataire et dépose ses comptes chaque année à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
De ce point de vue, le Front de Gauche n’est pas un parti.
Attention. Le PG a proposé aux autres partis une association commune de financement. Cette proposition a été acceptée par la GU, mais refusée par le PCF. Une étape décisive serait alors franchie : ce serait la fin officielle du PCF en tant qu’organisation.
Notons qu’auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété intellectuelle), l’appellation " FRONT DE GAUCHE ", ainsi que son logo, ont été déposés (d’une manière exclusive le 28 juillet 2009 sous le numéro 3 667 173), par Gabriel Amard, élu ex-PS, actuellement secrétaire national du Parti de Gauche, et domicilié pour le dépôt, au siège du Parti de Gauche. Ainsi, avec le Front de Gauche, on sait pour qui on roule…
Point de vue pratique : une structure qui choisit candidats et programme.
C’est mitigé. Le Front de Gauche, en tant que tel, ne choisit pas les candidats. Les organisations respectives continuent de choisir leur candidats, dans le cadre de leurs procédures (expl : élection présidentielle, législatives…). Seuls des accords existent et sont entérinés. Par exemple, un candidat commun à la présidentielle, telle ou telle circonscription réservée, telles places dans des listes…
Concernant le programme, le Front de Gauche, ses dirigeants, font bel et bien le programme commun. Non pas qu’un programme du PCF n’existe plus ; des réflexes et quelques bribes subsistent. C’est ainsi que la guerre en Libye, par exemple, a permis, et c’est heureux, a notre Parti de s’exprimer clairement contre les opérations de bombardement, et que la crise financière a réactivé le mot d’ordre de nationalisations bancaires. Toutefois, aux derniers congrès, il faut déplorer le fait qu’un programme détaillé n’ait pas été débattu, amendé et adopté par les adhérents. L’idée de la direction, Pierre Laurent en tête, était de rester dans le flou, pour permettre des arrangements avec nos « partenaires », ce qui constitue, de facto, un dessaisissement des adhérents.
Par ailleurs, le PGE est, statutairement, dans le PCF, et les partis du Front de Gauche sont membres également du PGE, lequel chapeaute donc l’ensemble.
Le Font de Gauche ne peut donc avoir le qualificatif de parti, à ce stade. C’est d’ailleurs ce que regrettait amèrement Jean-Luc Mélenchon au soir de l’enregistrement des résultats des cantonales par le ministère de l’Intérieur.
Par contre, ce Front, qui s’apparente à un cartel, peut être un parti en devenir. C’est ce que proposent la GU et le PG, ainsi que des dirigeants du PCF. La question est clairement à l’ordre du jour.
Il faut être très vigilant sur la lisibilité de notre logo, sur le déroulement des campagnes (associations locales du Front de Gauche ? etc.). Il faut être vigilant à ce que les élections ne servent de moyen pour forcer un processus de recomposition politique effaçant et affaiblissant le PCF et son expression.
Après la « gauche populaire et antilibérale », « le Front de gauche » accentue le processus d’effacement du Parti. Les éléments du PCF qui s’étaient prononcés pour le « dépassement » et la « métamorphose », et d’autres camarades qui ne voient pas le piège qui est tendu, choisissent de faire fonctionner leurs organisations sur le mode du Front de Gauche, avec des campagnes électorales et des candidats systématiquement « Front de Gauche », des comités « Front de Gauche », des groupes d’élus « Front de Gauche »…
A ce rythme, le PCF pourrait très vite, demain, devenir membre fondateur du Front de Gauche (nouveau Parti créé en catimini), auquel ses responsabilités seraient totalement déléguées (comme l’UDF dans le MoDem). Les liquidateurs de Fabien, bien entendu, gèleraient précieusement la marque PCF…
Pour les camarades qui refusent la liquidation du PCF, qui estiment toujours possible et nécessaire une ligne communiste, marxiste, et une organisation corollaire, tout l’enjeu est de ne pas apparaître comme sectaires vis-à-vis d’autres militants avec lesquels nous pouvons, et devons, mener des luttes, y compris électorales.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Mélenchon "au travail" face au "charivari" de La Rochelle AFP Créé le 26/08/2011 à 21h07 -- Mis à jour le 26/08/2011 à 21h08
LES KARELLIS (Savoie) - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a voulu montrer vendredi qu'il était "au travail" pour 2012 avec ses alliés communistes, ironisant sur le "charivari" du PS à La Rochelle qui a, selon lui, accepté les "logiques d'austérité".
A son arrivée à l'université d'été du PCF aux Karellis (Savoie), M. Mélenchon, accueilli par le numéro un communiste Pierre Laurent et de nombreux photographes et caméras, a savouré "ce moment apaisé et tranquille", en contemplant les montagnes : "je n'envie pas l'ambiance qu'il y a ailleurs!"
"Ici, on n'est pas en compétition, on s'entre-aide, on travaille", a dit le coprésident du Parti de gauche, voulant afficher sa sérénité loin du "charivari" du port charentais où "à la fin tout le monde se sautera au cou!".
La primaire des socialistes ? "C'est plutôt consternant" mais "ce sont leurs affaires", a lancé calmement l'ex-sénateur PS.
M. Mélenchon a affirmé souriant : "ce qui fait notre force (au FG), c'est notre capacité à s'additionner", toujours soucieux de ne pas froisser ses "camarades" communistes.
Plus tard c'est au côté d'André Chassaigne (PCF) qu'il avait affronté à la mini-primaire du Front de gauche, qu'il est entré dans la salle du meeting, devant 400 militants PCF.
Dans un décor sobre (fond noir et quelques plantes vertes sans aucune affiche partisane), Pierre Laurent a démarré : "nous ne sommes pas candidats pour concourir dans le concours du meilleur gestionnaire de la crise" ou "obtenir la respectabilité des agences de notation".
Critiquant fermement les solutions anti-crise de Nicolas Sarkozy, il a estimé que les "causes de la crise" venaient de la "croissance capitaliste conçue sur la finance et la mise en compétition des travailleurs".
Pour lui, "le seul moyen d'en sortir est d'inverser la vapeur", il faut "fermer la chaudière de la finance" et "alimenter celle de la relance sociale".
Applaudissant ostensiblement le discours de M. Laurent sur la crise, M. Mélenchon s'est concentré sur les attaques contre le PS qui "n'aide pas" la gauche en "donnant la victoire idéologique et culturelle à Nicolas Sarkozy". Car "en acceptant la logique de l'austérité, vous faites baisser le niveau de capacité de résistance de notre peuple", leur a-t-il dit.
Mais "les grandes saisons de l'histoire sont celles où sonnent l'heure des masses", a-t-il affirmé de sa forte voix, parlant taxation du capital, "salaires dignes", "patrie républicaine", "dictature de l'intérêt général", logement ou éducation.
La jouant modeste ("nous ne faisons pas campagne pour célébrer un individu"), l'ex-socialiste s'est amusé devant les communistes : "je regrette le moment où je pouvais dire +je+". Désormais, en assumant le "nous", "je dois me demander à chaque instant si vous êtes d'accord!", a-t-il fait valoir, suscitant rires et applaudissements.
Dans le dernier sondage CSA sur 2012, M. Mélenchon recueille de 6,5 à 9%. "A chaque présidentielle, il y a une surprise. Cette fois-ci, ça peut être nous", veut croire Alexis Corbière, responsable au PG.
Reste que dans la campagne, face aux grosses machines UMP et PS, "nous serons parmi les plus pauvres" avec 3 millions d'euros de budget prévisionnel, a dit M. Mélenchon, appelant à la mobilisation citoyenne.
Mélenchon, « candidat singulier que vous (communistes) avez choisi en commun » samedi 27.08.2011, 05:11 - AUX KARELLIS LAURENT DECOTTE
Jean-Luc Mélenchon: «À chaque présidentielle il y a une surprise. Cette fois ci, ça peut être nous.»
Même le terme « université d'été », Jean-Luc Mélenchon le trouve un peu trop estampillé PS. « Ça fait La Rochelle, ce festival de Cannes », grimace l'ex-socialiste très critique à l'endroit de ce « charivari ». Alors depuis deux ans, sa formation, le Parti de Gauche, tient en cette fin du mois d'août à Grenoble, son « Remue-méninges ». Le principe est pourtant à peu près le même qu'une université, avec des ateliers thématiques (les médias, l'eau, la lutte...), un grand meeting final le dernier jour, dimanche...
« Mais c'est un rassemblement ouvert au-delà du Parti de Gauche », insiste Mélenchon. Même si les purs PG se sont retrouvés entre soi jeudi, avec à l'esprit... la présidentielle. Et la tête un peu dans les étoiles. Imaginez une équipe de foot deux divisions en dessous mais qui contient dans ses rangs La Star, l'élu. Comparaison qui vaut pour le PG vis-à-vis du PCF. Pour la première fois depuis 1974 et le programme commun de Mitterrand, le Parti communiste a décidé de ne pas présenter de candidat à la présidentielle. Exclu André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme. Battu en juin et au vote dans les mêmes eaux par la direction et les militants (40 % des voix). Les communistes lui préférant l'iconoclaste et plus médiatique Mélenchon pour porter l'espoir d'une formation large, le Front de gauche (PCF, PG, Gauche unitaire de l'ex-NPA Christian Piquet). Une petite révolution !
Une stratégie de front née aux élections européennes de 2009 qui ne pas fait disparaître les formations. La preuve, ce week-end, les communistes tiennent au même moment leur université d'été, à deux heures de route de Grenoble, aux Karellis, en Savoie.
Mélenchon leur a rendu visite. Distillant dans un discours quelques élements du programme partagé qui sera distribué à la Fête de L'Humanitéen septembre : taxer les revenus du capital (« de 18 % aujourd'hui ») autant que ceux du travail (« 42 % »), passer à quatorze tranches d'imposition au lieu de cinq, dont la dernière à 100 %... Pour flatter son auditoire PC qui, pour partie, ne l'a pas choisi et peut lui reprocher de mettre sa personnalité trop en avant, il use du « nous », déclare « pour vous tous je veux être un outil ». S'amuse : « Quel candidat singulier vous avez choisi d'avoir en commun ! ». Et assure, la voix et le verbe haut, qu'il ne changera pas de ton.
« On joue notre peau »
En aparté, il se dit sûr que les dirigeants du PC ne lui tireront pas dans les pattes : « On joue notre peau ». Mais en public, il désamorce un peu quand même : « Si ça ne marche pas, c'est moi qui porterai la croix ». La salle applaudit debout et plus fort sa prestation que celle du premier secrétaire du PCF, Pierre Laurent. Séduite par le tribun. Et un peu rassurée par la posture adoptée. Un responsable fédéral : « J'ai aimé son humilité ce soir ». En tout cas, par rapport à ses anciens camarades socialistes qu'il ne manque jamais d'égratigner, Mélenchon est en avance sur au moins un point : il a imposé sa candidature parmi les siens. Reste à les convaincre de tous se sublimer.
Mélenchon câline le PC et cogne le PS
Présent à l’université d’été des communistes dont il est le candidat, Jean-Luc Mélenchon s’est attelé à séduire son auditoire et a tapé sur le PS qui "ne veut pas voter la règle d’or mais qui veut l’appliquer".
Aux Karellis, Jean-Luc Mélenchon fait tout pour séduire son public communiste.
Plus d’une heure et demie dans une voiture surchauffée à traverser les montagnes et voici Jean-Luc Mélenchon bras dessus, bras dessous avec Pierre Laurent (le secrétaire national du PCF). Parti de Grenoble et de son "remue méninges" sans avoir eu le temps d’y mettre les pieds, le candidat du Front de Gauche est venu livrer son premier discours devant un auditoire exclusivement communiste. Il en ressort en sifflotant, preuve que son adoption est désormais acquise. "Il sait parler aux cocos", lâche une militante après la prestation de Jean-Luc Mélenchon plus applaudie que celui de Pierre Laurent.
Aux Karellis, une station de ski savoyarde où le PCF tient son université d’été, l’ancien ministre socialiste n’a pas ménagé ses efforts, jouant à fond la complicité avec Pierre Laurent. Dans une salle de cinéma transformée pour l’occasion en tribune politique, Mélenchon glisse d’abord un petit mot gentil pour André Chassaigne, son rival malheureux dans la primaire du Front de gauche et enchaîne: "Combien je vais regretter le moment où je pouvais dire 'je' et n’être contredit que par moi-même. Maintenant que je dis 'nous', je vais devoir demander à chacun si vous êtes d’accord."
"Avec la règle d’or, Sarkozy a scotché les socialistes sur son terrain"
Un salut à "une salle de connaisseurs" où, dit-il, il peut espérer trouver des "marxistes". Une référence à la révolution russe de 1917, et quelques œillades parachèvent l’opération séduction. "Les grandes saisons de l’histoire sont celles où sonnent l’heure des masses", tempête-t-il. "Nous allons commencer quelque chose de plus grand que nous." Mais sans illusions, il ajoute: "Si cela marche moins bien que prévu, je porterai seul la croix. Si cela marche mieux que prévu, je remercierai ceux à qui cela sera dû."
Profitant de la tribune qui lui est offerte, Jean-Luc Mélenchon met aussi en garde les socialistes réunis à La Rochelle. Face à la crise, l’ancien sénateur fustige le PS et sa "compétition pour mériter le triple A de l’austérité", puis moque ceux qui "grelottent" devant les 1600 milliards de dette. "Les socialistes ne veulent pas voter la règle d’or mais ils veulent l’appliquer", explique en aparté celui qui dénonce un "coup d’état financier".
"Sarkozy a marqué le premier point de la rentrée: avec la règle d’or, il a scotché les socialistes sur son terrain", regrette-t-il, attablé aux côtés de Pierre Laurent dans la salle du restaurant où les militants communistes doivent dîner. "Les socialistes ont pêché par orgueil. Hollande a dit que le cas de Sarkozy était réglé. Il n’est pas réglé. Nous lançons un avertissement au PS: personne ne peut gagner tout seul". Chassant les mots dette, austérité et rigueur de son vocabulaire, Jean-Luc Mélenchon promet de livrer la bataille des mots avant celle des urnes.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Assemblée constitutive du collectif Front de Gauche 4e circonscription (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Nico 37 est bien gentil de se faire le factotum du front de gauche en publiant ici ses communiqué (alors que les thuriféraires de ce mouvement ne s'y risquent plus, de peur de se faire hacher menu, façon puzzle, comme dans les films de Audiard ) J'espére que ce cher nico rend le même service dans le forum anarchiste (ou il doit se faire particulièrement bien voir)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Nico 37 est bien gentil de se faire le factotum du front de gauche en publiant ici ses communiqué (alors que les thuriféraires de ce mouvement ne s'y risquent plus, de peur de se faire hacher menu, façon puzzle, comme dans les films de Audiard ) J'espére que ce cher nico rend le même service dans le forum anarchiste (ou il doit se faire particulièrement bien voir)
En tout cas, ce qui est intéressant quand on ouvre le lien et le pdf, c'est la photo de ce collectif front de gauche...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Front de Gauche
Allonnes pour ceux qui connaissent pas c'est la banlieue du Mans avec une magnifique ZUP, mairie pcf depuis des lustre avec une gestion municipale assez tortueuses...dixit l'asso d'archéo qui bossent depuis 15 ans sur le site gallo romain (en plein coeur de la citée) : Passe droit, copinage et autres filouteries.
sur la photos effectivement il y a pas beaucoup de gens de la citée et c'est pas super jeune.
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Mélenchon se déclare proche de Joly et Royal
Photo emblématique, à l'image des enquêtes sortie des urnes: score insignifiant chez les 18-24 ans, mais élevé dans le 3ème âge.
Par ailleurs, les négo avancent dans le camp de la relève de l'UMP:
Manifestement, Mélenchon n'a pas encore obtenu les places qu'il attend de Hollande...
Par ailleurs, les négo avancent dans le camp de la relève de l'UMP:
http://buzzpolitique.nicematin.com/2011/08/front-de-gauche-m%C3%A9lenchon-en-phase-avec-royal-et-joly.htmlQuestion au candidat pour un maroquin:
Que retenez-vous de positif dans les propositions d’Éva Joly ?
Nous commençons à avoir un vocabulaire commun contre l’oligarchie et pour affronter la finance. Un front de résistance se dessine qui va du Front de gauche à certaines positions d’Éva Joly et de socialistes comme Arnaud Montebourg mais aussi Ségolène Royal qui se montre parfois plus proche de mon discours que de celui de François Hollande.
Manifestement, Mélenchon n'a pas encore obtenu les places qu'il attend de Hollande...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
notons aussi que le pdf est tiré du blog des élu pg du Mans, dont le maire est...ps, et nos brave élu pg font partis de la majo avec des postes de maire adjoints, si c'est pas de la gauche radicale ça....
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
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